eqfm a écrit 166 commentaires

  • [^] # Re:

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Archlinux est morte…. Évalué à 4.

    Ils l’ont viré par manque de main d’œuvre, si j’ai bien compris.
    Et ça, c’est plus mortifère que systemd.

  • # Arch et systemd ça revient comme la marée

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Archlinux est morte…. Évalué à 7.

    Tellement de journaux sur Archlinux depuis l’annonce de la fin du monde Sysvinit… Du coup, je me pose la question : comment vient-on à Arch ?

    Quand je m’y suis lancé, ma motivation était : rolling release.
    Pas tellement parce que marre de tout réinstaller tous les six mois, plutôt pour bénéficier des dernières fonctionnalités des programmes que j’utilise, fonctionnalités névralgiques sur certains.

    Le côté minimaliste n’était pas pour me déplaire, mais je pensais alors que je serais un utilisateur atypique, tellement la distrib avait une réputation de hackers only.

    Ben finalement, il s’est avéré que la maintenance d’Arch n’était pas si compliquée que ça. Ce n’est pas systemd qui me l’a cassé, c’est moi qui ai fait le con. Et même pas par incompétence, par étourderie.

    Pas grave. Les programmes que j’utilise sont arrivés à une maturité suffisante sur ma partition Xubuntu, Arch ne m’est plus réellement utile. Et sur sa partition, j’aurai plus vite fait d’installer autre chose, peut-être PC-BSD, que d’essayer de réparer et ensuite de comprendre systemd.

    Mais après tous ces journaux, j’en finis par me demander si au départ il n’y a pas eu un léger quiproquo. Honnêtement, cette distrib n’était pas le meilleur choix technique pour moi. Mais Scribus et TeXLive, par exemple, y étaient en avance sur les autres distributions, et ça m’était indispensable.

    Je retourne aux distribs grand public, et je me pose la question : étais-je si atypique ?
    C’est une question, ce n’est pas une réponse.
    J’ai l’impression que certains autres utilisateurs d’Arch atteignent leurs limites.

  • [^] # Re: Super !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal 30 millions de consommateurs style. Évalué à 2.

    La source est légale, Youtube reverse à la SACEM :
    http://www.generation-nt.com/youtube-sacem-droits-auteurs-actualite-1092981.htm
    Ça ne règle pas la question des photos piquées ici ou là pour fabriquer une vidéo, mais vu que Tanguy vire les images…
    La copie, je sais plus. Dans le temps on payait une taxe à l'achat des cassettes audio, je ne sais pas ce que c'est devenu.

  • [^] # Re: perte de vitesse du LL

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal DLFP is dying!. Évalué à 8.

    Mon humble avis : le ton agressif lui est dommageable, à lui aussi.
    Il en arrive souvent à masquer la pertinence de ses commentaires.
    Quand je dis pertinence… Je les trouve souvent intéressants, que je sois d’accord ou pas avec lui.
    Mais il y a l’agressivité…
    Je le trouve très fort dans le domaine de l’abstraction et de la logique, sur tous les sujets qui relèvent de l’abstraction et de la logique pure.
    Il me met mal à l’aise dès que son abstraction et sa logique s’attaquent à des sujets relevant plutôt de l’expérience humaine et de la sensibilité. Un peu comme les adolescents croient que tout peut se résoudre par le raisonnement, faute d’avoir encore rien affronté : il me fait l’impression d’un autiste. Je ne le crois pas adolescent attardé. Je crois plutôt que sa thyroïde produit un excès de logique et que cette logique ronge tout et embrume ses lunettes.
    La sensibilité, ça peut être en tout premier celle de l’interlocuteur. Comment peut-il peut-il ne pas s’en retenir de froisser inutilement ? Ces pauvres Grecs, que lui ont-ils donc fait ?
    Je me rappelle la réaction au micro d’un intervenant, dans un débat public : « Je revendique le droit de me tromper et de dire des conneries. »
    Moi aussi, et tous les autres, et lui aussi. C’est pourtant si simple de dire gentiment “Je crois que vous faites erreur, ou que du moins l’un de nous deux se trompe”.
    Je l’embaucherais plutôt pour le gros œuvre que pour la dentelle.
    Je crains que son agressivité lui soit dommageable, il donne plutôt l’impression de s’en fiche royalement.
    N’empêche, je le trouve sympa. Nos défauts à nous s’exposent ailleurs que sur ce forum, ou s’y exposent plus discrètement.

  • [^] # Re: Peine perdue

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Une religion open source ?. Évalué à 3.

    Je ne suis pas sûr que les conflits religieux en Asie, et ailleurs dans le monde, n’aient pas été introduits par le monothéisme abrahamique. Et je ne suis pas seul à ne pas en être sûr :
    http://atheisme.free.fr/Contributions/Violences_religieuses.htm

    Et ceci, que le monothéisme abrahamique soit victime ou agresseur. Le martyre religieux dans l’Empire Romain comme au Japon apparaît avec le Judaïsme et/ou le Christianisme. Il semble que leur prosélytisme intransigeant soit un vecteur de conflits.

    Les Hindous sont en conflit avec l’Islam et le Sikhisme qui en est un dérivé. Le sont-ils avec les Bouddhistes, les Parsis, les Jaïns ? À ma connaissance non, mais je ne connais pas tout.

    Je précise monothéisme abrahamique parce que la tolérance envers toutes les croyances était un principe zoroastrien systématiquement appliqué. Lesquels zoroastriens offrent d’ailleurs un bon exemple historique.

    Le Coran les oublie, mais la question se posait. C’est donc un hadith qui la résout, et ordonne de les traiter à l’égal des “Gens du Livre”. Les Musulmans s’empressèrent de passer outre quand ils envahirent l’Empire Sassanide, et encore aujourd’hui les Zoroastriens d’Iran sont victimes de persécutions.

    Il faut dire qu’aucune autre religion ne représentait une telle menace pour l’Islam : presque jumelle, mais avec 1000 ans d’antériorité.

    La tolérance religieuse ne peut quand même pas être le seul critère de jugement. L’Hindouisme n’a jamais été spécialement conquérant, mais il n’a jamais été franchement tendre avec les femmes et les classe inférieures.

    Le zoroastrisme allait très loin : égalité des sexes, interdiction de l’esclavage et des violences envers les animaux. Mais pas au point d’admettre l’homosexualité. Et il privilégiait une fraction — les sédentaires — au détriment d’une autre.

    Même les religions nord-amérindiennes n’admettaient l’homosexualité que sous condition, à ma connaissance et vu la difficulté d’en recenser toutes les variantes.

  • # Charlie Hebdo

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le prophète et la liberté. Évalué à -2.

    Riss et Cabu m’ont enseigné le mépris pour les classes inférieures.
    À quoi ça peut me servir ?
    J’ai beau creuser le sous-sol, je n’arrive pas à dénicher une classe inférieure à la mienne.
    Au fait, la rédaction à Charlie Hebdo, c’est toujours une dictature ou ça s’est amélioré ?

  • # L’Islam

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le prophète et la liberté. Évalué à 3.

    Par deux fois, dans le Coran (Sourate II verset 106 et Sourate XVI verset 101), Mahomet a dû se défendre d’être un faussaire. Pourquoi abroger des versets pour les remplacer par d’autres, si ces versets émanent de Dieu l’infaillible ? Il s’en est tiré par une pirouette : Dieu sait et vous ne savez pas. En dehors de ça, impossible de mettre le Coran en contradiction avec lui-même, ou bien il faut que je le relise mais c’est fastidieux.

    La Bible, c’est un peu le bazar, c’est fait de bric et de broc accumulé au fil du temps. Du coup, le Chrétien y trouvera facilement des points de convergence avec la laïcité. La Sunna, elle, est bâtie sur le modèle de la cathédrale, un seul architecte. Mahomet y est proclamé le dernier prophète, et ses arrêts ont force de loi. Il légifère sur tout, jusqu’au plus intime.

    Et il a pris soin d’entourer l’Islam d’un cordon sanitaire. Deux hadiths reconnus authentiques ordonnent de tuer les apostats. Le Coran ne va pas aussi loin, mais on doit leur retirer leurs enfants, la famille n’a plus le droit de leur parler… Imaginez comme il doit être difficile de s’émanciper d’une éducation basée sur un tel monologue.

    En Algérie, il m’a semblé que certains de mes interlocuteurs n’étaient pas si croyants que ça. Mais à demi-mots, et avec l’obligation de passer par un traducteur vu que le français y est en perte de vitesse… Il se peut que j’aie rêvé.

    L’Islam, ou des Islams locaux, les règles sont appliquées avec plus ou moins de fermeté. Et les gouvernants et les familles ne tirent pas forcément dans le même sens. La laïcité… Comment Dieu pourrait-il ne pas être le seul légitime, et Mahomet son Prophète ?

    Sauf que la laïcité, quand on y a goûté, souvent on y prend goût. Ça sent la poudrière tout ça. Et Charlie Hebdo qui joue aux quilles pour se faire du bénef…

  • # Les Musulmans

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le prophète et la liberté. Évalué à 3.

    En 2001, j’avais traité le Prophète de menteur devant un parterre de Musulmans, parmi lesquels je ne connaissais que mon hôte et ami. Ils se sont offusqués, ça va de soi. Mais ils ont très bien compris que je ne cherchais pas à insulter malgré l’apparence, je défendais mon point de vue comme ils défendaient le leur. Chacun a campé sur ses positions et au final tout le monde était heureux d’une discussion aussi animée. Ils adorent discuter entre amis. Et dans cette bourgade oranaise je continue d’être accueilli à bras ouvert.

    À mon deuxième séjour, en 2010, la discussion religieuse était devenue presque un rituel, une complicité entre les Algériens et moi. Au moins en ce lieu, les Musulmans, hommes et femmes, adorent parler de l’Islam. Et même si on n’est pas d’accord avec eux, ils apprécient d’être écoutés et ils acceptent d’être contredits.

    Pourtant, je suis hors champs de la tolérance, circonscrite par la Sunna aux “gens du Livre”, à savoir les Juifs, Chrétiens et apparentés, et en théorie plus qu’en pratique les zoroastriens. Tous les Musulmans sont extrémistes, en ce sens que l’Islam a borné leur éducation et qu’il n’est bordé par aucune frontière. Ça n’empêche pas que l’amitié avant tout, et violence le moins possible.

    La seule mesure de rétorsion contre moi : ils s’inquiètent parce qu’ils me croient promis à l’enfer.
    Je polémique contre l’Islam, mais je n’aime pas qu’on l’insulte parce que ça insulte mes amis.

    Liberté d’expression, je veux bien. Mais la liberté d’expression, ça passe quand même mieux quand on respecte les autres. Et quand ça ne sert pas de prétexte à allumer des conflits inutiles, ou à remplir les caisses en se foutant des conséquences.

  • [^] # Re: Old

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal PHP, A Fractal Of Bad Design. Évalué à 2.

    Eh, c’est de moi qu’on parle ?
    Alors oui, j’avoue. J’avais besoin de mettre des livres d’or sur mes sites, et :
    a) PHP c’est facile. Trop peut-être ?
    b) Chez les deux hébergeurs de mes sites c’était PHP ou rien.
    Je pense être représentatif d’un paquet d’amateurs qui ont eu besoin ponctuellement d’apprendre la petite programmation pour un besoin très ponctuel.
    Et qui ne connaissent que : html, et PHP (+ TeX en ce qui me concerne).
    De PHP, j’ai pratiquement tout oublié après m’en être servi une fois.
    Mes livres d’or, c’est pas beaucoup de lignes de code.
    Et du très basique, tellement basique qu’à la limite ça me rassure au niveau sécurité.
    Je ne pense pas avoir laissé de faille à cause justement de cette simplicité.
    Mais s’il y en avait une, je serais incapable de la détecter.
    Tout comme je suis incapable de juger des qualités et défauts de PHP.
    Mais si défauts il y a, ne pourrait-ce être dû à ce que justement il a été créé aussi pour les webmestres amateurs ? Syntaxe simple, accès facile… Ça ne doit pas être par hasard si chez plusieurs hébergeurs c’est PHP ou rien.
    Au fait, les livres d’or je pense à les fermer. Plus très rentables, malgré autant de visiteurs.
    Moinsez si vous voulez, mais ne tapez pas sur la tête.

  • [^] # Re: Loin de la foule

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal udev forké. Évalué à 2.

    Non. Un système d'init qui devient trop complexe pour devenir une porte d’entrée.
    Moi je m’en fous, j’ai déjà suffisamment de pieds dans le système pour m’en tirer toujours.
    Mais quand j’y suis entré, c’était quand même bien pratique de savoir par quel bout commencer.
    Le système d’init, par exemple et pas que lui, était comme un alphabet.
    Comparativement à Windows où manquait la pierre de Rosette.
    Systemd + udev n’y enlèvera pas grand-chose immédiatement.
    Mais à terme…

  • [^] # Re: Loin de la foule

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal udev forké. Évalué à 1.

    La question au départ n’était pas l’apprentissage de systemd ou de la lecture, mais celui de l’ordinateur.
    Et des répercussions de l’interdépendance entre systemd et udev sur les vertus pédagogiques de Linux. Mais je reconnais que ça peut être un faux problème, vu que dans ma zone je n’ai jamais vu de non-informaticiens, à part moi quand je croise une glace, intéressés par Linux.

  • [^] # Re: Loin de la foule

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal udev forké. Évalué à 1.

    Entièrement d’accord avec des nuances.

    Question difficultés sociales, la pente peut être très longue à remonter. Je ne parle pas de moi, mais j’ai eu à côtoyer, voire à m’impliquer. Et dans ces cas-là, ce n’est pas l’anglais qu’il urge d’apprendre, c’est l’écriture du français.

    À l’école, ce que tu apprends, ce n’est pas seulement ce qu’on t’enseigne. Tu y apprends aussi à te sentir plus ou moins en phase avec la société. Et quand tu es en phase avec ta classe, ta scolarité même si tu es un cancre, avec la société, ça te paraît tellement naturel que tu auras par la suite du mal à mesurer les difficultés de ceux qui n’ont pas eu cette chance.

    L’essentiel de ce qui t’est utile, tu l’apprends effectivement hors de l’école. Mais le passage plus ou moins réussi à l’école n’est pas sans incidences sur cet apprentissage encore.

  • [^] # Re: Loin de la foule

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal udev forké. Évalué à -1.

    L’anglais c’est une chose, systemd c’en est une autre, l’écosystème systemd-udev c’en est encore une autre.

    Oui, des difficultés initiales ou tout simplement des urgences bouffeuses de temps peuvent rendre impossible l’apprentissage tardif de l’anglais. Ne cherche pas à comprendre, ce n’est pas une équation.

    Et je ne parle pas de mon cas personnel sur ce coup-là.

    Un anglais de base pour lire de la documentation technique : tu parles sérieusement ?

    J’en resterai là parce que le journal est axé sur les conséquences de l’interdépendance entre udev et systemd. Faut-il ou non devenir des Zenitram clonés, le sujet m’intéresse déjà moins.

  • [^] # Re: Loin de la foule

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal udev forké. Évalué à 0.

    J’en connais beaucoup dont la scolarité a été perturbée par des raisons x ou y et parfois dès la naissance. Laissons une chance à ceux qui ne sont pas nés avec une cuillère dans la bouche, et n’ont pu acquérir la maîtrise de l’anglais qui en découle. Laissons une chance à ceux qui ont préféré apprendre d’autres langues, en admettant même que le choix leur ait appartenu.

  • [^] # Re: Loin de la foule

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal udev forké. Évalué à 2.

    L’intérêt, pour un non-informaticien, n’est pas de pouvoir bidouiller son système, mais d’en comprendre le fonctionnement pour en tirer le meilleur parti. Pulseaudio, le mariage de raison d’udev et systemd, ça tourne à l’écosystème spaghetti, comme l’interface de Windows. Ça ne facilite pas la compréhension, et partant la prise en main par les non-informaticiens. Je bidouille très peu, uniquement par nécessité et en suivant le guide. Mais tout ce que j’ai appris de Linux m’aide énormément pour utiliser ne serait-ce que LibreOffice.

  • [^] # Re: Loin de la foule

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal udev forké. Évalué à 1.

    Sauf que là il est question de Linux pour les non-informaticiens.

  • [^] # Re: Loin de la foule

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal udev forké. Évalué à 0.

    Sorry, I don't speak English.
    Je connaissais déjà cette page. Et j’en avais trouvé une ou deux autres en Français, pas sur le site d’Arch.
    Il m’est arrivé de déchiffrer d’autres pages in English, pas celle-là.
    Et celles en Français non plus.
    Ça viendra peut-être un jour mais merci quand même.

  • [^] # Re: Loin de la foule

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal udev forké. Évalué à 6.

    Je me suis intéressé à Systemd. Je n’ai pas trouvé de documentation qui me soit accessible.
    Il est possible que la question se réglera pour mon cas personnel.

    Ce n’est pas cela qui m’inquiète. Je me suis formé à Linux quand il démarrait par étapes visibles et bien documentées.

    La meilleure façon de marcher, c’est de mettre un pied devant l’autre. Ça n’a l’air de rien, mais cette progression par étapes de Lilo au choix d’un window manager en passant par le prompt, quand on découvre l’ordinateur, aide énormément pour la suite à situer les éléments les uns par rapport aux autres.

    À l’inverse, je vois beaucoup de profanes totalement perdus quand ils se retrouvent immédiatement devant l’interface de Windows. Ils ne savent pas par quoi commencer devant cette profusion, et ils ne savent pas non plus par quel bout prendre la documentation, quand documentation il y a.

    Quelques années plus tard, ils ont encore besoin d’aide pour retrouver leurs fichiers, dans les cas extrêmes. Tous les cas ne sont pas extrêmes, heureusement. Et certains s’en sortent très bien. Mais que de temps gagné avec Linux !

    Systemd et Pulseaudio m’inquiètent parce qu’ils semblent avant-coureurs d'un fonctionnement sur mode circulaire, comme l’interface de Windows, et je crains qu’à terme Linux devienne inabordable pour le commun des mortels.

    Je ne critique pas cette évolution. Je défendrai bec et ongles qu’il a représenté une formidable opportunité pour le grand public. Mais qui en aura profité ? Il y faut de la curiosité et un concours de circonstances. Ou du marketing.

    Je vous parle d’un temps que les programmeurs ne peuvent pas connaître : l’ordinateur tout nouveau dans le paysage, et qu’il va falloir dompter. Ça vous paraît simple. Pour d’autres c’est plus compliqué.

    Et Linux pouvait leur simplifier la tâche. Hors mézigue, je ne suis pas sûr qu’il ait jamais tenu ce rôle, qui lui allait comme un gant. Alors, peu importe peut-être la disparition de ce potentiel.

  • # Loin de la foule

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal udev forké. Évalué à 10.

    Le truc qui me frappe avec systemd, et c’était déjà vrai avec Pulseaudio, c’est que je suis complètement largué. Largué par Linux, on pourrait me conseiller de passer à Windows. Sauf que pour comprendre le fonctionnement de Windows, il a fallu que je passe par Linux. Et du coup j’y suis resté.

    La liberté de vérifier ou de retoucher le code source : pas les compétences pour ça. En revanche, la liberté de complicité avec le système, et d’en tirer le meilleur parti, Linux OK pour moi. La simplicité d’init de Slack ou d’Arch m’allaient très bien.

    Linux a la réputation de ne pas être immédiatement abordable. Je le traduis autrement : il est formateur. Ou du moins il l’était. Beaucoup de windowsiens autour de moi n’arrivent pas à différencier le programme de son icône sur le bureau. Avec Linux, c’est impossible, et impossible de ne pas comprendre ce que sont un répertoire ou un fichier invisible.

    Cette pédagogie ambulante était à mon avis le meilleur argument en faveur de Linux sur le bureau. Il est vrai que les facilitateurs comme Ubuntu conserveront une bonne valeur ajoutée par rapport à Windows. Il est vrai aussi que les arcanes n’ont jamais cessé d’être abscons.

    Mais les profanes — entendre : tous ceux qui n’achètent pas un ordi pour devenir informaticiens — pouvaient apprendre avec Linux tout ce qu’ils ont besoin de savoir, tout ce qui permet de ne pas être largué devant sa bécane.

    Or, voici qu’au bout de 15 ans d’utilisation, grâce à systemd d’abord, et surtout à la logique de débats d’initiés dont il procède si elle était amenée à s’étendre, je suis bouté hors du système. Un peu comme les bricoleurs sont dépassés par l’électronique des voitures.

    Pas dramatique pour moi, si Arch casse je continuerai avec ma partition Xubuntu et le /home partagé. Mais j’entrevois disparaître le Linux que j’ai connu pédagogique, à forte valeur ajoutée pour l’utilisation familiale. Le Linux passerelle entre les pros et les quidams.

    Linuxien risque de devenir être hacker ou ne pas être.
    La curiosité de ne plus être un droit d’entrée suffisant.
    Le créneau minoritaire de plutôt se réduire que s’agrandir.

    Est-ce un bien, est-ce un mal, je ne trancherai pas.

  • [^] # Re: XeLaTeX

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [PUB éhontée] Sortie d'un livre (libre) sur (Xe)LaTeX. Évalué à 2.

    Dans l’immédiat et pour ce que j’en sais, XeTeX en matière de microtypograhie gère la protrusion — rejet calculé des ponctuations dans la marge — mais non encore l’expansion des glyphes. Ou bien, est-ce à dire que cette expansion est déjà en version Beta dans XeTeX ? Ce serait une bonne nouvelle.

  • [^] # Re: XeLaTeX

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [PUB éhontée] Sortie d'un livre (libre) sur (Xe)LaTeX. Évalué à 2.

    Réponse partielle : je crois — à vérifier quand même — que l’Unicode est devenu incontournable pour l’indexation dans les moteurs de recherche. XeTeX le gère nativement, PdfTeX ne le gérera jamais vu que son développement a été gelé.

    L’extension inputenc pour LaTeX et équivalent pour ConTeXt permettent de rédiger son source PdfTeX en Unicode. Mais en sortie, ça reste du Latin9, il n’est que de constater le traitement des diacritiques dans les métadonnées du PDF. Bien que ça ne soit pas systématique (un contre-exemple répertorié) et je n’ai jamais compris pourquoi.

    Une résolution du problème qui fonctionne aussi bien avec LaTeX qu’avec Plain ou ConTeXt, ajouter à l’en-tête du source :
    \input glyphtounicode.tex
    \pdfgentounicode=1

    LuaTeX aussi a encore de sérieux problèmes avec l’Unicode, malgré qu’il soit censé être nativement ex æquo avec XeTeX sur ce critère.

  • [^] # Re: XeLaTeX

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [PUB éhontée] Sortie d'un livre (libre) sur (Xe)LaTeX. Évalué à 2.

    J’ai oublié de préciser. La microtypographie est en voie d’implémentation dans XeTeX. Mais ça a l’air moins facile que dans PdfTeX et LuaTex, et aucune date n’est annoncée.

  • [^] # Re: XeLaTeX

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [PUB éhontée] Sortie d'un livre (libre) sur (Xe)LaTeX. Évalué à 2.

    Sans la microtypographie les dépassements dans la marge peuvent être de vrais casse-têtes dès qu’on en vient au A5 et formats inférieurs. À moins de pénalités très laxistes, mais dans ce cas autant utiliser LibreOffice. C’est pour la microtypographie que je suis revenu à PdfTeX, malgré que je continue à préférer XeTeX sur du A4.

    La microtypographie, c’est de l’élasticité donnée aux glyphes pour équilibrer la justification. C’est invisible à l’œil nu et ça fait des miracles.

  • [^] # Re: Ligature

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [PUB éhontée] Sortie d'un livre (libre) sur (Xe)LaTeX. Évalué à 2.

    À ma connaissance, TeX ne sait pratiquer les ligatures qu’avec les polices Metafont, et leurs variantes postscript et OpenType.
    La Linux Libertine a cet énorme avantage sur les Metafont serif que sa graisse est plus régulière.
    Je me suis aperçu que c’est un énorme avantage quand mes lunettes ont commencé à ne plus être adaptées à ma vue — et il faut 6 mois pour un rendez-vous chez l’ophtalmo dans mon patelin.
    L’abus des pleins et les déliés, quand on est myope ça devient du brouillard.

  • [^] # Re: XeLaTeX

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [PUB éhontée] Sortie d'un livre (libre) sur (Xe)LaTeX. Évalué à 4.

    Il serait plus logique que ce soit activable que désactivable.
    Xelatex, je connais pas trop. Avec Plain + XeTeX + Linux Libertine, les ligatures usuelles sont automatiquement activées. Celles tombées en désuétude doivent être demandées explicitement.