eqfm a écrit 166 commentaires

  • [^] # Re: Non à cette Europe

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal On nous écoute peut-être.... Évalué à 1.

    Au moins on ne peut pas dire que le Code Pénal s’est engouffré dans la brèche ouverte par la Convention Européenne des Droits de l’Homme. Bien au contraire, il va dans le sens de nous en protéger, et d’autant plus depuis ces nouveaux articles introduits en douce ou pas cet été.

  • [^] # Re: Non à cette Europe

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal On nous écoute peut-être.... Évalué à 8.

    Le Parlement Européen sera démocratique quand l’Europe autorisera les électeurs à voter pour des politiques et des systèmes économiques alternatifs à ceux qui ont été constitutionnalisés. Mais la Convention Européenne de Sauvegarde des Droits de l’Homme accorde aux électeurs le droit d’être consultés, non le pouvoir de décision. La légalisation des exécutions sommaires en est la contrepartie logique : les électeurs les plus radicaux ou les plus malmenés par le système sont infiniment susceptibles de se transformer en émeutiers ou en révolutionnaires quand il ne leur reste plus ce levier de manœuvre pacifique qu’est le bulletin de vote, ou que son pouvoir a été constitutionnellement désamorcé. Le mur est tombé et on a importé l’URSS, sous couvert de libéralisme au lieu de marxisme.

  • [^] # Re: Viens à moi

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les freins techniques au dialogue entre amis. Évalué à 0.

    Je n’ai pas vu dans la liste ce moyen de communication supplémentaire, le médiateur.
    Le tiers, que l’on croit capable de débrouiller la situation.
    Et qui s’avère parfois capable d’encore plus de gâchis, mais sur le principe : nous ne sommes pas seuls avec nos limites, on l’oublie trop souvent.

  • # Dring

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les freins techniques au dialogue entre amis. Évalué à 0.

    Deux personnes, la langue française, trois outils de communication.
    Avec ce peu d’éléments le nombre de combinaisons possibles est d’autant plus infini que pas deux personnes se ressemblent à l’identique.
    Comment, et pourquoi, vouloir du transposable ?
    Ce n’est pas le genre de sujet qu’on propose au bac pour aboutir à des constantes.
    C’est un thème pour les concours littéraires. Pas deux récits, pas deux situations sont identiques, pas deux permettent de conclure. Le dialogue reste une affaire entre toi et moi qui se crée et se transforme au fur et à mesure et sans autre invariable continu que le renouvellement incessant de la donne.
    Y a-t-il de l’ambition dans la volonté de restreindre et faut-il en augmenter ou diminuer la dose ?
    Avis totalement hors sujet, puisqu’il est question de freins techniques et non cliniques.
    Mon préféré, ça reste quand même le dialogue silencieux, quand un regard suffit.
    À condition, bien sûr, que le regard ne masque pas l’impossibilité de se parler autrement.

  • # Éloigne-toi de moi

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les freins techniques au dialogue entre amis. Évalué à 1.

    Je crevais la dalle et autre chose. Sur un banc, il y avait un vieux qui émiettait une baguette de pain pour les pigeons. Je lui ai demandé s’il pouvait m’en donner aussi. Il s’est mis en colère, il m’a dit Moi monsieur j’ai fait la guerre et cætera… Bon, il avait l’excuse dans les circonstances de ne pouvoir ni me l’écrire ni me le chuchoter dans le combiné, vu que sans domicile. Mais c’est incroyable ce que c’est vachement mieux que la personne soit au bout du fil ou à l’autre bout de la France, quand on a envie de l’étrangler.

  • # Viens à moi

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Les freins techniques au dialogue entre amis. Évalué à 8.

    On parle, on parle, en se croyant deux à partager les mêmes évidences…
    En face-à-face on se rappellera uniquement de ce que l’on a cru entendre.
    Au moins, l’écrit laisse une trace de ce qui a été réellement exprimé.
    Quelques années plus tard, à tête reposée et avec un peu plus d’expérience, le bruit de fond de nos sentiments exacerbés s’estompera peut-être.
    Et on s’apercevra de ce que l’on n’avait pas su entendre, de ce que l’on y avait ajouté d’a priori et de non-dits à la source du quiproquo mortel.

  • [^] # Re: Documentation orientée topiques

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Scribus : nouveau manuel libre. Évalué à 2.

    La documentation informatique, papier ou écran, je la lis comme des topiques.
    Quoique, ça dépend. J’imagine mal appréhender un langage dans le désordre, mais je reviens aux chapitres du manuel consacrés à l’agacement ponctuel, et ça devient du topique.
    L’avantage indéniable du manuel est qu’il est censé commencer par le commencement, à savoir les notions essentielles.
    Sauf que… Les auteurs ne savent pas toujours par quel bout prendre lesdites notions quand elles sont éclatées dans une interface à menus et icônes.
    Et du coup, le seul et unique bouquin consacré à Scribus m’a laissé sur ma faim.
    Mais ce ne serait plus vrai si les pages de Floss Manuals étaient imprimées, et l’approche multidisciplinaire doit y être pour beaucoup.

  • [^] # Re: Marre des captcha

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal CAPTCHA. Évalué à 4.

    Je confirme. J’ai conditionné le script d’enregistrement sur les livres d’or de mes sites à l’absence de mots-clefs tels que viagra, cialis et insurance. Les attaques n’ont pas diminué si j’en crois les stats, mais depuis longtemps plus rien ne passe si ce n’est que de temps en temps je dois allonger la liste de la pharmacopée interdite. Et en plus, ce n’est pas compliqué puisque moi j’y arrive.
    Quand une seule clef ferme toutes les serrures, une seule clef suffit à les ouvrir toutes.

  • # Ah ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal CAPTCHA. Évalué à 10.

    Pourquoi il est totalement bidon l’article sur les captcha ?

  • # Et lui ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Typographie anglo saxonne et écriture manuscrite. Évalué à 2.

    Le point sur le i est-il un accent ? A priori, oui, puisque l’une de trois alternatives, les deux autres étant l’accent circonflexe et le tréma. Pourtant, les fondeurs dans leur grande majorité ne traitent pas également ces trois alternatives. La majuscule de î, c’est Î. La majuscule de ï, c’est Ï. En toute logique, la majuscule de i ne devrait pas être I, mais la même lettre surmontée d’un point que je ne trouve nulle part dans ma collection de polices de caractères.
    S’il y a une règle, et si cette règle édicte qu’à l’instar du j le point sur le i n’a pas valeur d’accent, je veux bien m’en tenir à la règle. Où ça me choque, c’est quand j’utilise les majuscules accentuées pour la composition d’une couverture de livre. Là, il me semble que le I manque d’un petit quelque chose quand il voisine le É auquel ne manque rien. Admettons que je pinaille, mais ça me titille.
    Quelqu’un sait-il quelque chose ?

  • [^] # Re: l'écriture dans l'éducation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Typographie anglo saxonne et écriture manuscrite. Évalué à 0.

    Les pleins et les déliés, je m'en rappelle, j'étais gosse, c'était gentil et ça avait son charme. Ça pouvait valoir des bons points.
    En avoir exporté la règle… Pitié pour les myopes. Quand je lis du Times et que je suis un peu fatigué, ou pire encore la très maniérée police à empattements créée pour TeX, j'ai la vue qui se brouille.
    Vous qui écrivez, pensez d'abord aux vieux, donnez-leur à lire et pas à déchiffrer.
    Privilégiez les polices pas forcément de bonne taille, mais qu'au moins leur graisse soit régulière.

  • [^] # Re: Les subtilités...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Justice est faite. Évalué à 0.

    Article 121-3 du code pénal :

    « Il n'y a point de crime ou de délit sans intention de le commettre.

    Toutefois, lorsque la loi le prévoit, il y a délit en cas de mise en danger délibérée de la personne d'autrui.

    Il y a également délit, lorsque la loi le prévoit, en cas de faute d'imprudence, de négligence ou de manquement à une obligation de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, s'il est établi que l'auteur des faits n'a pas accompli les diligences normales compte tenu, le cas échéant, de la nature de ses missions ou de ses fonctions, de ses compétences ainsi que du pouvoir et des moyens dont il disposait.

    Dans le cas prévu par l'alinéa qui précède, les personnes physiques qui n'ont pas causé directement le dommage, mais qui ont créé ou contribué à créer la situation qui a permis la réalisation du dommage ou qui n'ont pas pris les mesures permettant de l'éviter, sont responsables pénalement s'il est établi qu'elles ont, soit violé de façon manifestement délibérée une obligation particulière de prudence ou de sécurité prévue par la loi ou le règlement, soit commis une faute caractérisée et qui exposait autrui à un risque d'une particulière gravité qu'elles ne pouvaient ignorer.

    Il n'y a point de contravention en cas de force majeure. »

    Les jugements rendus dans des affaires d'incitation au suicide sont basés entre autres sur cet article. Oui, l'incitation au suicide est interdite, au moins en France.

    Mais Jean-Paul II, c'était le Pape. Est-ce qu'on juge le pape ?

  • [^] # Re: Les subtilités...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Justice est faite. Évalué à -1.

    Je n'ose pas croire que tu n'as pas compris les articles 1 et 2.
    La suite tardivement rajoutée, c'est différent, puisque son but est justement de prêter à confusion.
    En sus de l'avoir dissimulée dans le fouillis du texte, on y a rajouté des pièges sémantiques. En attendant du lecteur qu'il pratique la complétion automatique pour ne pas lire ce qui est réellement écrit.
    Mais en gros, la mort de Ben Laden, si elle est vraie, pourrait être une application légale d'un tel article.
    Sauf que cette légalisation des exécutions sommaires, si tu lis ce qui est réellement écrit sans complétion automatique, ne s'applique pas qu'à des Ben Laden.
    Et l'urgence de la situation devient une excuse inutile en application d'un tel article.
    Non plus que la gravité du délit, dont la nature reste d'ailleurs à définir.
    Et on nous a demandé de l'avaliser par référendum.

  • # Les subtilités...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Justice est faite. Évalué à -3.

    La justice, qui n’a pas rêvé de s’en émanciper un jour, à tous les échelons de la société ?
    Et la tentation a tout l’air de s’accroître à mesure qu’on approche des hauteurs où s’entrecroisent les échelons officiellement et officieusement supérieurs.
    Pour mémoire, un traité constitutionnel européen nous avait été soumis à référendum en 2005.
    Premières pages du document, pour ceux qui l’auraient conservé :
    1. Toute personne a droit à la vie.
    2. Nul ne peut être condamné à la mort, ni exécuté.
    Page 170, après maints paragraphes de technicité imbuvable ayant semé en route la majorité des lecteurs :
    1. Toute personne a droit à la vie.
    2. Nul ne peut être condamné à la mort, ni exécuté.
    3. La mort n'est pas considérée comme infligée en violation de cet article dans les cas où elle résulterait d'un recours à la force rendu absolument nécessaire :
     a) pour assurer la défense de toute personne contre la violence illégale ;
     b) pour effectuer une arrestation régulière ou pour empêcher l'évasion d'une personne régulièrement détenue ;
     c) pour réprimer, conformément à la loi, une émeute ou une insurrection.
    Ça aurait pu être dit autrement et plus simplement. Mais ça n’aurait pas eu le même goût, et surtout ça n’aurait pas prêté à infinité d’interprétations contradictoires. Ça n’aurait pas laissé autant de portes ouvertes… Les rompus à se casser la tête à chaque mot du texte sur les intentions du législateur — leur affichage devrait d’ailleurs être obligatoire en préambule de chaque texte de loi — trouveront ou non bizarre ce retour tardif et à la sauvette sur une disposition aussi importante. Pour ma part, je l’imagine tout sauf innocent.
    Ceci dit, Ben Laden est mort. Est-ce que les justiciers rapides pousseront le sens de la justice jusqu’à débusquer et abattre George Bush ? Parce que franchement, toutes ses salades pour nous faire accepter le massacre des Irakiens…
    Et Jean-Paul II, de combien de morts du SIDA a-t-il payé sa béatification ?
    Les essais et les mensonges nucléaires, De Gaulle et successeurs, combien de victimes ?
    Je me réponds à moi-même. Oui, il y a des gens qui n’ont jamais rêvé s’émanciper de la justice, ou bien qui y ont sagement renoncé.
    Mais ceux-là n’atteindront jamais les hautes marches du pouvoir.

  • # Partout où je peux

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Où exercez-vous votre art ?. Évalué à 1.

    Sans dieu ni maître, forcément, puisque c'est censé être synonyme d'artiste.
    Mais pas encore débrouillé si l'indépendance totale a pour cause le trop de talent ou pas assez.
    En tout cas, internet est une aubaine formidable pour l'autoédition.

  • # Est-ce une fin sans suite ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche La fin de l’aventure pour D‑Cubes. Évalué à 1.

    Au moins les clients qui se sont manifestés sur linuxfr étaient-ils satisfaits du produit, et du service.
    J'ai bien compris que le but n'était pas de pérenniser l'entreprise. Ça n'empêche pas que l'expérience aura (peut-être) pu donner un aperçu de sa viabilité à long terme.
    Alors, pourquoi l'arrêt complet, plutôt que reprendre grandeur nature ce qui avait (peut-être) si bien marché en simulation ?

  • # Convoqué à l'audience

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Roman de fantasy sous Licence Art Libre. Évalué à 3.

    J'ai acheté un ordinateur, et je me suis formé (sommairement) à TeX/LaTeX/ConTeXt et au html justement pour publier de la littérature. En ligne ou imprimée.

    Il y a 12 ans que ça dure. Mais en tant que littérateur pas matheux et encore moins programmeur, je me suis toujours contenté de l'existant. Créer des classes ? Créer des styles ? Ça ne m'était jamais venu à l'esprit.

    À tel point que petit à petit je m'oriente vers le format Plain, qui en étant plus squelettique mais souple que LaTeX ou ConTeXt me semble mieux convenir aux besoins somme toute assez rudimentaires de la mise en pages de textes littéraires.

    Attention, aucune critique ou opinion péremptoire là-dedans. Je me contente d'exposer ce que je fis et ce qui m'advint, comme cela m'a été demandé.

    Quant à savoir à quoi ça ressemble : j'ai fait de la mise en pages pour quelques auteurs, mais parmi leurs textes en ligne un seul fichier sources LaTeX :

    [http://espacecommun.ouvaton.org/constit.tex]

    Sauf que ce n'est pas de la littérature à proprement parler.

    Ça me fait penser d'ailleurs qu'il faudra que je revoies un peu ce codage, à cheval sur l'ASCII d'origine et l'UTF8 et balançant entre XeTeX et PdfTeX.

    Une question : les utilisateurs de Windows sauront-ils décompresser le fichier tar.gz que tu leur proposes ?
  • # En commençant par les meubles

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Softs qui déchiraizent \o/. Évalué à 3.

    -- la disposition de clavier OSS
    -- les bureaux virtuels
    -- les wm légers (blackbox ,fluxbox, enlightenment...)
  • [^] # Re: On n'est jamais seul sur la banquise

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal iOS dépasserait Linux en terme de nombre d'utilisateurs (?). Évalué à 2.

    C'est dommage que les distributions proposées sur les netbooks étaient pourris, ça aurait pu marquer un pas dans l'histoire de linux pour le grand public.
    Je peux témoigner avoir vu Linux se faire insulter en portugais à cause d'un eeePc (incertitude sur le nombre de e) pas cher mais inutilisable. J'en cherche encore la porte d'entrée pour modifier deux ou trois trucs qui auraient changé la donne, mais pas trop envie non plus de prendre des risques avec un matériel qui n'était pas à moi.
  • # Pas de liens...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pas Glop !!. Évalué à 4.

  • # On n'est jamais seul sur la banquise

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal iOS dépasserait Linux en terme de nombre d'utilisateurs (?). Évalué à 2.

    Chiffres alarmants.
    Mais depuis 1998 que je suis sous Linux, j'ai vu se multiplier le nombre des revues spécialisées lui étant consacrées.
    De quoi vivent-elles si le système est si anecdotique qu'on le dit, sachant que moi-même je ne la lis qu'occasionnellement -- rien acheté depuis + de 2 ans -- et ne dois pas être le seul ?
    Et parmi ces revues, au moins la moitié sont axées sur le desktop.
    Pour ne pas dire : sur l'installation d'une nouvelle distrib, symptôme susceptible de nombreuses interprétations.
    J'ai vu évoluer aussi le support matériel. Ce que je n'ai pas vu évoluer, par contre, c'est la maîtrise des windowsiens sur leur système : souvent c'est moi qui dois leur expliquer des manipulations de base, alors que je n'ai même pas Windows sur mon ordi personnel.
    Et que je ne suis absolument pas informaticien.
    Mais au moins, j'utilise un système qui facilite la compréhension.
    Et rien que pour ça il est plus prêt pour le desktop que n'importe quel autre.
  • [^] # Re: Sont-elles libres, justement ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les femmes libres s'invitent au Forum Mondial du Libre. Évalué à 1.

    Suffit-il d'exceptions pour infirmer ou confirmer ? Mais parle-moi plutôt de leurs maris.
    Ou de leurs revenus, si elles ont les moyens d'employer des travailleurs à domicile ça aide beaucoup. Dis-m'en davantage : ont-elles des enfants et de quel âge etc ?
    Je dois reconnaître que j'en connais qui arrivent à cumuler d'une manière effrayante, vrai de femmes autant que d'hommes. Et même une femme d'agriculteur, dont on ne peut pas dire qu'il ait beaucoup de temps lui-même pour la décharger de quoi que ce soit.
    La règle que je connais, la plus générale, ça reste quand même que rentrée à la maison c'est la femme qui fait tout. Sans pour autant accuser systématiquement le mâle, cette mauvaise répartition n'étant pas toujours de son fait.
    Et cette mauvaise répartition n'est pas non plus systématique.
    Et elle n'est pas également mal répartie dans tous les milieux.
    Je connais aussi des maris qui font tout à la maison malgré que leur femme ne travaille pas et caetera...
    Et je connais des foyers mono-parentaux, plus souvent le chef de famille y est une femme.
    On peut aller loin comme ça.
    Mais si on oublie qu'il était question de pourcentages, et si au fond on peut se contenter d'une femme symbolique, une seule, la question n'a pas lieu d'être.
    Je parlais d'études sociologiques, tu ne me convaincras pas qu'une méthodologie puisse se limiter à un affrontement d'exemples et de contre-exemples.
    Mais si j'apprécie peu le raisonnement, je n'exclue pas que tu ais raison malgré ce raisonnement, et que je me laisse entraîner par quelque impression subjective, ne connaissant qu'une faible proportion des foyers en cours de fonctionnement.
    Et puis, en dehors du libre : pourquoi autant de filles dans les écoles d'équitation, en proportion du nombre de garçons ? Ah oui tiens au fait.
  • [^] # Re: Sont-elles libres, justement ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les femmes libres s'invitent au Forum Mondial du Libre. Évalué à 1.

    J'oubliais. Je n'ai pas dit non plus que c'était le seul paramètre.
    Mais le temps de travail effectif des femmes me semblerait mériter une étude sociologique, et des réponses adaptées.
    Beaucoup plus en amont que leur quantité dans le logiciel libre.
  • [^] # Re: Sont-elles libres, justement ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les femmes libres s'invitent au Forum Mondial du Libre. Évalué à 3.

    Il y a aussi plus de femmes dans des assos dont je fais partie.

    Mais ça revient à inverser la question : combien de femmes, parmi celles qui travaillent, peuvent se permettre de participer à des assos ?

    Dans une des assos en question, la seule qui n'était pas soit retraitée soit au foyer a dû laisser tomber quand elle a perdu son statut de célibataire sans enfants.

    La question se pose aussi au syndicat. Dès qu'il faut aller au-delà des heures de délégation, sauf les retraitées, les femmes ne peuvent plus assumer les activités. J'en connais même une qui avait dû demander le passage à temps partiel pour pouvoir se consacrer un peu plus au syndicat - à égalité avec des hommes qui eux restaient à temps complet.

    Ensuite, toutes les activités ne demandent pas le même investissement en temps libre. Et plus on travaille au travail et encore à la maison, plus on préfère les loisirs pour son temps libre.

    L'informatique, c'est un métier. Le libre demande des compétences professionnelles. Là où il faut concilier vie professionnelle et bénévolat, c'est là que ça coince.

    Ne me fais pas dire ce que je n'ai pas dit, que toutes les femmes avaient un travail.
  • # Au régime

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Sur mon ordinateur principal, je n'ai pas changé de distribution Linux (sans compter les changements de versions). Évalué à 1.

    5 fruits et légumes par jour, deux distributions par an.
    La RedHat 5.2 sur 486 (qu'est-ce que ça ramait!), puis Mandrake, Suse, Debian, Slackware, Zenwalk : changé de distrib au fur et à mesure qu'il fallait évoluer un peu. Bluefish, Kile devenaient utilisables, il fallait suivre le mouvement, mais la distri qui marchait bien sur mon matos refusait de fonctionner dans sa nouvelle version. Donc, changer de distri, pas le choix.
    Puis vint le temps où j'en eus marre d'installer/tester/réinstaller.
    Aujourd'hui : Ubuntu 8.04 parce qu'il me fallait ça pour faire fonctionner le correcteur grammatical, et puisque l'imprimante fonctionne et le scanner aussi, pas question de la désinstaller.
    Une deuxième partition avec Arch me permet de profiter des nouvelles fonctionnalités de LyX ou Scribus au fur et à mesure qu'elles sont implémentées.
    Arch, il paraît que c'est snob. Je me suis converti au snobisme à force d'en avoir marre d'installer/tester/réinstaller. L'imprimante y a fonctionné un temps, puis n'a plus fonctionné après mise à jour des pilotes. M'en fous, j'imprime sous Ubuntu et tout le monde est content. Plus envie de faire des efforts.
    Par contre, je ne comprends pas pourquoi Xfree86 était si rapide sous FreeBSD sur mon 486, alors qu'il patinait autant sous RedHat -- mais après le 486 je n'ai jamais réussi une installation de FreeBSD.
    Dommage, j'ai toujours résisté au Marketing, mais ce diablotin qu'est-ce qu'il était irrésistible !