eqfm a écrit 166 commentaires

  • # Dernières nouvelles

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Test de la Manjaro Linux. Évalué à 3.

    Bon ben finalement ma Manjaro n’a pas l’air d’avoir bien supporté la dernière mise à jour. Message d’erreur de Grub : « nom de fichier 3.9.6-1-MANJAROx32 incorrect – le noyau doit d’abord être chargé. »

    Aucune autre distrib ne m’avait fait ça. On avisera quand on aura le temps.
    Est-ce un péché de la jeunesse que s’enthousiasmer trop vite ?
    Ne valait-il pas mieux attendre la version 1.0 ?

  • [^] # Re: Manjaro n'est pas Arch

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Test de la Manjaro Linux. Évalué à 1.

    L’intérêt de revenir à Arch ? La plus-value que je vois à Manjaro, c’est un gain sur le temps de la reconfiguration permanente. De même qu’Arch m’épargnait des réinstallations. Mais Manjaro peut disparaître ou s’avérer décevante à la longue. C’est vrai qu’installer Arch n’est pas difficile, je l’avais déjà fait une fois. Mais si ça va plus vite de modifier les miroirs… Merci pour les réponses.

  • [^] # Re: LaTeX

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Quelle est votre suite bureautique principale ou préférée ?. Évalué à 2.

    TeX itou, avec cette différence que mes besoins, du texte au kilomètre parfois hiérarchisé, sont beaucoup plus basiques et s’accommodent mieux de Plain que de LaTeX.

    Calc = calculatrice, Impress = ouvrir les PPS qu’on m’envoie, Writer = éditeur de texte… Ce n’est pas un détournement de fonctions, ce n’est pas un véritable usage bureautique non plus. Ton post m’a décidé à répondre au sondage quand même.

    Au fait, j’ai cru comprendre que LuaTeX allait étendre les possibilités de TeX au point qu’il ne lui manquerait pratiquement plus rien d’une suite bureautique complète. C’est bien ça, ou j’ai percuté de travers ?

    Avec ConTeXt, que j’ai laissé tomber assez vite vu sa lourdeur, il m’a semblé qu’on n’était pas très loin d’en arriver entre autres à ce résultat.

  • [^] # Re: Le lien qui va vachement bien !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Test de la Manjaro Linux. Évalué à 2.

    Oups, merci ! J’avais oublié.
    Et tant qu’à faire :
    http://wiki.manjaro.org/index.php?title=Page_Principale

  • [^] # Re: Manjaro n'est pas Arch

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Test de la Manjaro Linux. Évalué à 4.

    Est-ce arrivé souvent qu’une mise à jour casse le système ? Les rolling releases d’autres distributions, si j’ai bien compris, sont des versions de test. Arch n’existe qu’en rolling release. Aussi longtemps que je l’ai utilisée, au moins deux ans je crois, il m’avait semblé que les développeurs étaient tout de même assez prudents. Je l’avais installée pour bénéficier des dernières versions de certains programmes, en particulier Scribus et TexLive, et aussi un peu parce que marre de tout réinstaller tous les six mois pour mettre à jour. Par précaution, je l’avais fait voisiner avec une Xubuntu. Mais je n’ai jamais eu qu’à suivre les instructions sur le wiki français pour que tout se passe bien. Elle m’avait bluffé par sa stabilité, que je n’attendais pas vraiment d’une rolling release.

    Le jour où elle a cassé, ce n’était pas sa faute mais la mienne. Une étourderie, inexplicable à moins d’un Alzheimer précoce, qui aurait eu le même effet sur n’importe quel autre système. Et puis, ma motivation initiale n’avait plus de raison d’être : le TexLive 2011 est devenu la norme, et Scribus a bien évolué. Alors, plutôt que de la réinstaller, j’ai préféré tester PC-BSD, par goût du changement et croyant y trouver un équivalent. Mais il ne s’est pas adapté à mon matériel.

    Deux questions que je me suis posées sur Manjaro : que se passera-t-il le jour d’un gros changement sur Arch, comme le passage à Systemd ? Et après les facilités de l’installation, ne suffit-il pas après tout de changer les miroirs dans le mirrorlist pour revenir à une Arch pure et dure, si nécessaire ? La distance me semble beaucoup moins longue de Manjaro à Arch que d’Ubuntu à Debian. Attention, je ne contredis rien ni personne, je pose réellement des questions.

    Je n’ai pas les compétences pour juger la Manjaro en tant que développeur. En tant qu’utilisateur, elle me convient. À ceci près que pour des raisons évidentes je n’ai pu la juger dans la durée. D’autant que la version en cours, j’avais oublié de le préciser, étant une 0.8.x, beaucoup peut changer d’ici la 1.0.

  • [^] # Re: L'envie mène à la jalousie

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Maurice Nadeau bronsonisé.. Évalué à 3.

    En Chine, le proverbe n’est plus en vigueur que dans les zones dépolluées.
    En France, son usage est strictement réglementé.

  • [^] # Re: Urgll...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Google+ Hangouts et Jabber/XMPP. Évalué à 5.

    Pour une insomnie à 5 h du mat on peut aussi soupçonner une crise de solitude. Surtout quand elle est couplée avec un post sur internet en guise d’automédication.

  • [^] # Re: Pourquoi chercher si loin ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal mmme : MiniMalist Markdown Editor. Évalué à 1.

    J’avais suivi le lien et visité la page indiquée. Mais vu que je n’ai pas fait d’anglais à l’école, j’avais cherché autre chose. Et du coup, effectivement, j’avais raté la vidéo. Après l’avoir visionnée, il ne me semble pas que le site de Maladiva ait mal présenté le logiciel.

    Mais difficile de confronter nos expériences : je ne connais pas l’angoisse de la page blanche. Et il en va de même pour d’autres littérateurs que je connais bien, pour m’être occupé de leur publication. Eux, moi, on écrit uniquement quand on a des trucs à raconter, souvent au stylo pour le premier jet.

    Et il peut se passer beaucoup de temps sans que l’écriture nous manque. La concentration vient toute seule quand on sait où on va. On bute souvent sur les difficultés du chemin, mais ça n’a rien à voir avec l’angoisse de la page blanche.

    Je n’ai l’expérience requise pour saisir les plus d’Ommwriter — quel drôle de nom ! Omm, c’est pour l’ambiance zen ? Je crois comprendre qu’il aide à trouver un début de sujet d’écriture. Mais qu’apporte pour cela son interface, finalement pas plus dépouillée que celle de LibreOffice, ou de LyX cité plus bas ? Ce n’est pas du second degré, je manque réellement d’imagination pour comprendre.

  • # Pourquoi chercher si loin ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal mmme : MiniMalist Markdown Editor. Évalué à 1.

    Si je me réfère à la présentation d’Ommwriter sur http://ommwriter.fr.malavida.com, LibreOffice est une alternative plus que crédible. L’ambiance sonore en moins, mais il suffit de mettre un CD dans l’ordi. Quant à l’image, un poster accroché au mur fera parfaitement l’affaire.

    LibreOffice, pour ceux qui ne connaissent pas, c’est une page blanche occupant la majorité de la partie visible de l’écran. Il y a une barre de menus et une barre d’icônes au-dessus, mais elles ne gênent en rien la vue et on les oublie jusqu’à temps qu’on en ait besoin.

    LibreOffice me semble très supérieur à Ommwriter pour l’usage qui leur est commun. Grâce à des petits plus comme les majuscules automatiques en début de phrase, l’espace insécable automatique où il faut, et le correcteur qu’on peut désactiver à volonté selon que son bruit de fond nous perturbe ou ne nous perturbe pas.

    LibreOffice permet aussi d’enregistrer dans une multitude de formats, que certes il gère plus ou moins bien… Au train où vont les choses et à moins que ça existe déjà, il n’est pas impossible que quelqu’un y rajoute une extension pour le Markdown, qui nous éloigne un peu du sujet.

    Une des particularités de LibreOffice est qu’il permet de contourner les limitations de l’OS dans la gestion du clavier. Sous Windows, rien n’est plus déconcentrant que de devoir passer par la table de caractères pour des trucs littéraires basiques. LibreOffice permet de définir des raccourcis au moins pour les signes de ponctuation genre tiret cadratin.

    Là où il atteint ses limites, c’est dans la gestion de l’imaginaire. Le littérateur n’a pas toujours son ordi sous la main quand l’inspiration vient le hanter, ou bien il est déjà/encore au lit et sa muse craintive menace de le quitter s’il fait un pas de trop. Toujours faire suivre le stylo et le petit carnet. Et d’ailleurs, pour le premier jet, on n’a encore rien inventé de mieux.

    Les passerelles d’un format à l’autre : je connais nombre de littérateurs, aucun n’est programmeur et un seul d’entre eux est au fait de l’existence d’un Univers au-delà du Wysiwyg. Ils ouvrent des yeux ronds quand je leur explique la raison d’être de TeX. Je n’en connais aucun qui ait besoin d’une image ou de musique pour se concentrer. J’en ai connu un qui ne savait écrire qu’au bistrot.

  • # Des outsiders

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Votre univers SF / Space opéra préféré. Évalué à 4.

    Le premier Solaris, celui de Tarkovski. L’espace version musique de chambre plutôt qu’opéra, et Natalia Bondartchouk y est vraiment poignante. Pour l’opéra, au rayon BD j’aime beaucoup Valérian et Laureline, les premiers Corben et les premiers Druillet. Avec les romans, avec les longs métrages, j’ai du mal. Et encore plus avec les cycles. J’ai toujours l’impression d’avoir déjà lu ou vu ça quelque part. Où la SF me dépayse — et c’est le moins que j’attends d’elle —, c’est avec l’émotion nouvelle ou l’idée qui prend à contre-pied. Mais plus elle est percutante, moins elle s’accommode de longueurs. Alors, je suis plutôt amateur de nouvelles. Elles sont souvent écrites par les mêmes auteurs que les romans, mais ça n’a absolument rien à voir. Plus fantasmagorique et plus profond. Des noms parmi d’autres : Alain Dorémieux, Alice Sheldon, Fritz Leiber, Anna Rinonapoli…

  • [^] # Re: Le texte de loi

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la finalité du droit d'auteur . Évalué à 3.

    J’avais déjà suivi ce lien. Si on s’en tient au texte de loi, il n’a pas été respecté. La BNF et/ou la Sofia se sont abstenues de démarches auxquelles elles étaient contraintes.

    Le délai de six mois fixe le délai de droit à la numérisation par l’organisme agréé. Il fallait un délai et l’État ne pouvait laisser une partie prenante en décider arbitrairement.

    Si l’on s’en tient au texte de loi, et aux décrets d’application, faire valoir son droit d’opposition passé ce délai ne peut rien avoir de compliqué : un recommandé, le récépissé de dépôt légal ou le contrat d’édition pour acte de notoriété…

    Les ayant droit doivent être avertis, et l’indisponibilité des titres vérifiée. Il faut croire que la loi est appliquée n’importe comment, ou de mauvaise foi, au risque pour la Sofia de se voir retirer son agrément.

    Ceci dit, la procédure différente que tu proposes aurait effectivement été moins problémogène. Il faut espérer que ces points seront révisés. Il y a d’autres questions.

    Quelle est/sera la qualité de la numérisation ? Des scans en PDF de je ne sais combien de mégas ? Un organisme agréé fera-t-il l’effort de tout retaper, ou de contrôler le résultat d’un OCR ? Le public sera-t-il au rendez-vous ?

    Cette loi peut aussi avoir un effet pervers pas inintéressant : pousser les éditeurs à considérer l’intérêt financier de mettre à disposition eux-mêmes des versions numériques des ouvrages dont ils détiennent les droits d’exploitation, une fois qu’ils en ont épuisé la version imprimée.

    Les éditeurs, ou les auteurs s’ils jouent du L132-17 du code de la propriété intellectuelle pour recouvrer leurs droits d’exploitation. Voilà ce que je ferais si j’étais eux.

    Mais il faut bien reconnaître que je ne suis pas eux. Bon, ce coup-ci j’y vais, la voiture m’attend.

  • [^] # Re: Le texte de loi

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la finalité du droit d'auteur . Évalué à 3.

    Le législateur obscurcit les lois en oubliant fréquemment de préciser ses intentions. En général, parce qu’elles découlent d’un autre texte où sont exposés des principes généraux

    En France, indépendamment des droits d’exploitation, l’auteur est propriétaire moral de son œuvre. Nul ne peut la dénaturer sans son consentement, bien que ce soit toléré dans les adaptations chantées ou cinématographiques, la traduction représentant un cas particulier.

    En l’absence de sa volonté contraire clairement exprimée, il est supposé avoir créé dans la volonté de publier. Ses héritiers ne peuvent s’opposer à l’édition ou réédition de ses œuvres, et même ils doivent y prêter leur concours.

    Sa volonté de publier est considérée comme concourant à l’intérêt public, enrichissement et conservation du patrimoine.

    Le texte de loi vise à assurer la pérennité et la disponibilité permanente des œuvres. C’est la mission de la BNF, le numérique est censé la faciliter. Mais ne pouvant assumer la tâche, elle la délègue. Elle-même se contente de tenir un registre des titres devenus indisponibles, aux organismes agréés d’assumer le reste.

    Un organisme agréé, avant de lancer la numérisation des œuvres devenues indisponibles, doit contacter l’éditeur disposant des droits d’exploitation. Celui-ci dispose d’un délai de deux ans pour remettre en circulation le titre devenu indisponible. L’organisme agréé ne se substitue à lui que s’il est déficient.

    Le projet est ambitieux, le numérique certainement idéalisé, et il n’est pas impossible qu’il y ait eu des couacs au démarrage. Dans le texte lui-même, le calendrier est couac et source de couacs : les ayant droit ne sont recherchés qu’au moment de fixer leur rémunération, et non à leur inscription dans la base de registre. Sans doute un moyen pour décharger la BNF de cette responsabilité.

    Néanmoins, le garde-fou n’est pas absent, il est seulement transféré à l’article L.134-6 :

    « L’auteur et l’éditeur disposant du droit de reproduction sous une forme imprimée d’un livre indisponible notifient conjointement à tout moment à la société de perception et de répartition des droits mentionnée à l’article L.134-3 leur décision de lui retirer le droit d’autoriser la reproduction et la représentation dudit livre sous forme numérique.

    L’auteur d’un livre indisponible peut décider à tout moment de retirer à la société de perception et de répartition des droits mentionnée au même article L. 134-3 le droit d’autoriser la reproduction et la représentation du livre sous une forme numérique s’il apporte la preuve qu’il est le seul titulaire des droits définis audit article L.134-3. Il lui notifie cette décision. »

    À charge pour l’éditeur dans ce cas de figure de remettre le titre concerné en circulation dans les dix-huit mois suivant la notification. En vertu du L.132-12 du code de la propriété intellectuelle :

    « L’éditeur est tenu d’assurer à l’œuvre une exploitation permanente et suivie et une diffusion commerciale, conformément aux usages de la profession. »

    Au final, le texte ne vise à léser personne. Mieux vaut une réédition — rémunérée — sous cette forme que pas de réédition du tout. Et si l’auteur n’est pas d’accord, il lui suffit de le faire savoir au moment où il est contacté pour fixer sa rémunération.

    Pas le temps de creuser davantage et de chercher les décrets d’application et d’en dire plus, je pars en voyage dans un pays loin des ordinateurs.

  • # Le texte de loi

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal De la finalité du droit d'auteur . Évalué à 5.

  • # Et pour le grand public…

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au sondage Selon vous, quel est l'avantage d'un système libre type GNU/Linux sur un ordinateur de bureau ?. Évalué à 2.

    La quasi-obligation d’installer soi-même et de commencer par se documenter.
    Autrement dit : l’apprentissage dans un ordre logique.
    Le cas — dont je suis un exemple — ne doit pas être rare, puisque le débutant absolu est la clientèle ciblée par des revues pérennes comme Planète Linux et Linux Pratique.
    Quand on a tâté de Linux, et de son écosystème documentaire, on est mieux armé pour affronter l’opacité des tableaux de bord des interfaces graphiques.
    Le linuxien est prêt pour le desktop parce que la partie invisible du système n’est pas dissimulée. Je dirais même qu’elle est affleurante. Et de mieux comprendre l’ordinateur, même en se cantonnant au clickodrome on sait mieux s’en servir.
    Cette raison est d’autant moins exclusive qu’elle est la conséquence directe d’un idéal de partage.

  • [^] # Re: Original ton journal

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Onirisme ++. Évalué à 1.

    Marotte, tes qualités humaines te perdront, mais tu auras toujours mon estime. Ce n’est pas un troll.

    Tu as touché juste, je suis facteur et je ne me rappelle effectivement pas avoir rêvé de tournée. Les rapports humains sont certainement primordiaux quel que soit le boulot.

  • [^] # Re: Ah le populisme...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal L'indigné bronsonisé. Évalué à 2.

    Pourquoi lui dénier ses prises de position ?

    DSK avait pris parti pour la constitutionnalisation d’une doctrine économique.

    Que ce soit hier en URSS ou plus récemment en Europe, je ne vois pas trop à qui ça peut profiter si ce n’est à une oligarchie.

    S’il n’y a pas d’oligarchie, ou de tentation oligarchique, à qui voulait profiter l’AMI ?

    La nomenklatura non plus n’était pas censée exister, jusqu’à la chute du rideau de fer.

  • [^] # Re: Ils peuvent toujours scanner...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal You've been Scroogled!. Évalué à 1.

    Non, la Poste ne demande pas au facteur de lui livrer les petits secrets des destinataires du courrier. Les cahiers de tournée, à destination des remplaçants et successeurs, sont établis le plus souvent à la main, et n’y sont mentionnés que les noms et adresses. Certains facteurs croient faussement que l’usage de ces cahiers est illégal.
    Le vrai, c’est qu’ils n’ont pas le droit de les sortir du bureau. Du fait que le Code Pénal leur interdit expressément, et sauf deux exceptions clairement identifiées, de communiquer toute information qu’ils seraient amenés à connaître et qui ne soit pas publique, dont l’adresse des personnes.

  • [^] # Re: ah c'est beau :)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 0.

    Et à qui d’autre faudra-t-il faire des concessions ? La démocratie, c’est le gouvernement de la majorité. Mais pas au point que la majorité — ou dans ce cas précis le plus gueulard — puisse remettre en cause les droits essentiels d’une minorité.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 4.

    Non, un simple ras-le-bol.

    Ceci dit, la question est pertinente, vu que la psychanalyse a toujours posé d’énormes problèmes dès qu’elle a prétendu se mêler de traiter des troubles mentaux autres que le sentiment de vacuité, quelle que soit leur nature.

    En Amérique, ce n’est pas nouveau, surtout depuis l’affaire Bettelheim dont les éléments ont été peu relayés en France, pour ne pas dire étouffés. Mais la France y vient aussi :
    http://tempsreel.nouvelobs.com/societe/20120308.OBS3336/autisme-et-psychanalyse-le-scandale-enfin-mis-au-jour.html

    Là, on parle d’enfants autistes. Il n’y a jamais eu et il n’y aura sans doute jamais d’associations de parents d’enfants victimes d’inceste. Il a fallu attendre qu’en 1991 deux assistantes sociales, dont l’histoire a oublié le nom, dénoncent un cas, pour que leur parole prévale enfin sur celle des psychanalystes.

    Ou, autre manière de voir les choses, pour que Sandor Ferenczi ait enfin le dernier mot dans son débat sur la question avec Freud. Je ne suis pas sûr qu’on aide les gens à se réapproprier leur histoire en abusant de son autorité pour la nier.

    En tout cas, les rares témoignages qui arrivaient à émerger jusqu’en 1991 étaient unanimes : la psychanalyse rajoutait au cauchemar de l’inceste. Aujourd’hui, les psys se présentent comme des spécialistes de la question. Aux USA, on aurait étudié le dossier et on leur aurait demandé des comptes. En France ça ne se fait pas, et c’est ça qui est énervant.

    Jusqu’à ce que des associations s’en mêlent, visiblement. C’est une première. Cessera-t-on de les croire sur parole, et de relayer leur marketing ? Marre du prosélytisme des convertis, et de la complaisance des médias. Question ras-le-bol je continuerai de citer le même auteur que précédemment — normal, vu que je le publie :

    Moi je n’aime pas qu’on me dirige
    Partant de là je suis en conflit avec les catéchisés de la psychanalyse
    Ses missionnaires actifs et le Livre quel qu’il soit
    Ça me donne l’occasion d’écrire des conneries intelligentes
    Et finalement j’y suis gagnant quand même
    Mais ça m’énerve aussi
    Qu’on veuille m’imposer l’autorité au nom de la Supérieure Instance
    Qu’elle soit Dieu ou l’Inconscient

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 1.

    Naître par ses parents, naître de ses parents…
    À chacun son caractère. Les relevant de la seconde catégorie sont en phase avec le discours dominant, mais j’ai l’impression qu’ils le doivent en grande partie à ce qu’ils sont les plus nombreux — voir le succès de la généalogie. Et quand bien même il n’y en aurait qu’un, sa demande n’en serait pas moins légitime.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à -1.

    Bof ! La psychanalyse, ça me fait plutôt penser à la chimiothérapie. Sauf que ça fait tomber les neurones au lieu des cheveux, vu que la perfusion c’est du Freud à la place de l’avastin.

    Ah ! Je peux dire que j’en ai vus qui se ruaient sur le divan ! Ils y allaient tous pour se convertir, aucun pour guérir d’aucune névrose que ce soit. Au contraire : il leur fallait du symptôme, et encore du symptôme. Comme s’ils avaient besoin de cette béquille pour se sentir exister. Et pour être sûr de ne pas le rater, le symptôme, ils bouquinaient du Freud en même temps qu’ils le pratiquaient. Des liens marrants sur le sujet :

    http://migrateur.ouvaton.org/pol.htm
    http://migrateur.ouvaton.org/sf.htm
    http://eqfm.ouvaton.org/Jesus.htm#c

    « Il faut voir la fille du père de la psychanalyse
    Telle qu’en rêve elle apparut à l’Homme-aux-Rats :
    Pour copuler avec elle
    Il faut s’allonger de dos sur elle
    (Ah ! Petite moelleuse comme un divan affamée d’excréments)
    Elle ne voit que la merde qu’elle a dans les yeux »

    Yves Martinet in “Le diable dans son cuir”

  • [^] # Re: Demande de précision

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 2.

    Homophobie, étymologiquement, signifie “peur du semblable”.
    Au pif, j’aurais dit que le terme est apparu en France dans les années 80, et qu’il s’agissait moins de rester dans les clous de l’étymologie que de créer un dérivé du terme xénophobie, alors très à la mode, et lui aussi généreusement usité sans aucun souci de pertinence étymologique.

    Comme d’habitude, la Vaste Bibliothèque rend vaines mes supputations :
    http://fr.wikipedia.org/wiki/Homophobie#Naissance_du_terme

    Il me semble qu’homophiles ou hétérophiles, selon les cas, voire homosentimentaux ou hétérosentimentaux, seraient mieux appropriés pour désigner des candidats au mariage. Le mariage, on ne sait pas comment ça finira, mais le désir purement sexuel on sait où ça s’arrête.

  • # Raison garder

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Le CDI doit disparaître. Évalué à 6.

    À 18 ans, à mon premier emploi, je me suis trouvé métaphoriquement dans la position de l’employeur. J’étais muletier, je promenais des touristes sur des chevaux et des ânes. Il a de suite été évident que les animaux et moi avions des intérêts fortement divergents. Robic, le vieil âne gris, avait du mal à suivre. Emerson, un pur-sang hypernerveux, me foutait le touriste en l’air dès qu’un papillon lui faisait peur. Simone, l’ânesse qui guidait le troupeau, profitait de ce que je devais rester à l’arrière pour décider d’une autre direction. Et cætera. La question rapidement évidente : comment rester gentil avec tout ce petit monde ? J’ai constaté que dans ce métier on avait tôt fait de devenir infect, si on n’y prenait garde. Les employeurs ne sont pas forcément au départ de mauvais bougres, et certains parviendront à ne jamais le devenir. Mais la logique des intérêts de l’entreprise… Et ils sont en position de force.

    La législation sur les contrats de travail, ce n’est rien d’autre que la morale qu’on essaie d’enseigner à nos enfants. Elle vise à empêcher les abus, et elle oblige à justifier de ses décisions. Le licenciement économique, c’est un cas de figure, il y en a d’autres. Au service juridique du syndicat on reçoit et on voit de tout, des harcèlements ou des licenciements pour des raisons très futiles, à la limite du caprice. Un grand classique : la chasse à la femme enceinte. Avertie à l’embauche que ce sera considéré comme une faute, harcelée quand elle a fauté quand même, poussée vers la démission…

    Qui n’a pas envie de s’exonérer de telle ou telle loi ?
    Quel MEDEF ne rêve pas de directive Bolkestein ?
    Le MEDEF l’avait rêvé, ils l’ont fait… Non, ce n’est pas par des lois naturelles que le CDI cessera d’être viable. Quelqu’un, ou son pluriel, l’aura voulu et le mijote depuis longtemps.

    Je n’ai pas constaté que la précarité améliorait le sens de l’initiative ou le sérieux professionnel, au sein d’équipes mixtes précaires et non précaires travaillant ensemble. Il arrive au contraire que la précarité et le dégoût qui l’accompagne encouragent le je-m’en-foutisme, mais ce n’est pas systématique non plus.

    Intérimaire, saisonnier, stagiaire, vacataire, contrat aidé, CDD, muletier, manœuvre, ouvrier, enquêteur, cueilleur, aide-bibliothécaire, manutentionnaire, puis facteur en CDI, je suis content qu’une longue suspension en orbite m’ait permis de goûter à plusieurs métiers.

    Sauf que la précarité n’était pas la norme, et elle n’aura plus du tout le même goût quand elle sera devenue la norme.

  • [^] # Re: Copain

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Meilleurs vœux : suis-je un sociopathe ?. Évalué à 8.

    En Afrique du Nord j’ai entendu une fable qui ressemble plus ou moins à ça : j’ai vu une bête sauvage qui venait vers moi. Quand elle s’est approchée j’ai vu que c’était un homme. Quand il a été tout près j’ai vu que c’était mon frère.

  • # À part ça

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Encore un vote par Internet. Évalué à 10.

    Les bugs ne sont pas qu’informatique. Les électeurs étaient censés recevoir chez eux tout le nécessaire entre le 15 et le 28 novembre, pour être en mesure de voter avant le 12 décembre.

    Il y a eu de tels dysfonctionnements dans l’acheminement que la CGT a été forcée de demander la prolongation du scrutin. Elle n’a obtenu qu’une tolérance pour les votes par correspondances, qui pourront parvenir jusqu’au 19 décembre.

    Reste à savoir si les oubliés de la distribution recevront quelque chose avant cette date. C’est un peu la même galère qu’aux élections prud’homales. Sauf que cette fois les listings étaient censés être fiables, parce qu’établis par les URSSAF.