Florian Hatat a écrit 55 commentaires

  • # Juste un script Python dans son venv

    Posté par  . En réponse au message Home Assistant - Installation. Évalué à 6.

    Il suffit de suivre les instructions pour ce qu'ils appellent "Core" : https://www.home-assistant.io/installation/linux#install-home-assistant-core

    Testé et ça marche bien. Le tout en ajoutant un service systemd pour lancer le truc au démarrage du système, et un reverse proxy HTTP pour gérer l'accès en https.

    Je n'ai pas l'impression que l'architecture soit très compliquée, c'est juste un script python avec quelques dépendances. De plus, bookworm embarque Python 3.11, qui est la version actuellement demandée par Home Assistant (et donc ça lui évite d'être pénible sur la vérification de version).

  • # Pas si cher

    Posté par  . En réponse au journal OVH va devoir payer pour l'incendie de son datacenter.... Évalué à 10.

    La somme de 6.5 millions d'euros était réclamée par le demandeur, mais ce n'est pas la somme qui a été retenue par le tribunal. La condamnation d'OVH ne porte, que, sur 93 000€.

    En revanche, cela ne tient qu'au fait que le tribunal a estimé que la société avait pu récupérer autrement ses données, ce qui limitait le préjudice. Si cette possibilité n'avait pas existé, cela aurait pu coûter plus cher à OVH (autour de 200k€ de plus d'après la décision).

  • [^] # Re: Analyse statique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Audit du code source de Parcoursup par la Cour des comptes. Évalué à 1.

    Je me plante sans doute, mais avec l'exemple que tu proposes, la différence de résultat entre parcoursup et APB ne serait pas due à la version "les écoles proposent et les étudiants disposent" de parcoursup vs "les étudiants proposent et les écoles disposent" de APB ?

    C'est exactement cela. Sur ce point, les fonctionnements d'APB et de Parcoursup sont exactement les mêmes : ils adoptent le côté « écoles proposent ».

    Même avec APB, l'affectation proposée par rewind dans son message, où les deux candidats auraient eu leur premiers choix, n'aurait pas eu lieu.

  • [^] # Re: Incompréhensible

    Posté par  . En réponse à la dépêche Audit du code source de Parcoursup par la Cour des comptes. Évalué à 5.

    L'affectation des candidats doit respecter l'ordre d'admission déterminé par les formations d'accueil. Le résultat produit par Parcoursup est un couplage entre les formations et les candidats. Des couplages, il en existe un paquet pour un même jeu de données. On en cherche un qui possède certaines propriétés intéressantes (et même avec cela, il n'est pas unique).

    Voici trois propriétés typiques :

    • couplage maximum : on affecte le plus grand nombre de candidats pour laisser le moins de gens sans rien à la rentrée (algo polynomial dans le graphe biparti des formations/candidats). Cela cherche juste à exhausser le maximum de vœux, peu importe les préférences des candidats ;
    • couplage de poids maximum : on donne un score à chaque affectation (1 si c'est le vœu préféré du candidat, 0 si c'est son pire vœu). On cherche un couplage qui maximise tous la somme des scores en se disant que ça satisfera les candidats. Effets pervers : l'algo peut préférer refuser un couplage de score 1 pour permettre deux autres couplages de scores 0.7 ;
    • couplage stable : on garantit que, pour chaque candidat, il est impossible de lui proposer un meilleur vœu de son point de vue que celui qu'il a déjà. (Un couplage non stable, c'est lorsque Alice et Bob sont mariés, Dave et Charlie aussi, mais qu'en fait les premiers des deux couples se préfèrent ainsi que les seconds.)

    L'algorithme que tu donnes est un algorithme glouton qui produit un couplage qui n'est ni stable ni maximum.

    Parcoursup produit un couplage stable. Ce n'est à priori pas un couplage maximum mais vu le nombre de formations et de candidats, et vu le fait que le graphe des vœux n'est pas très connexe, ça ne tombe pas très loin.

    Quant aux morceaux de SQL, j'ai déjà dit plus loin qu'il y a, historiquement d'après ce qui avait été publié d'APB, de nombreux morceaux qui ont été codés en PL/SQL plutôt que dans un langage plus courant. Il faut aussi voir que les modèles de données sont gigantesques (état civil, liste des vœux, description de toutes les formations avec de nombreux paramètres pour chacune, réponse aux vœux, classements des candidats, résultats scolaires, dossier scolaire complet). J'aurais tellement aimé avoir accès au code pour en avoir le cœur net, mais ça fait un paquet de tables et dans chacune un paquet de colonnes pour tout décrire.

  • [^] # Re: Analyse statique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Audit du code source de Parcoursup par la Cour des comptes. Évalué à 10.

    Franchement, je ne sais pas si on peut qualifier de « mauvais » un code qui a toujours fait que l'on lui a demandé depuis sa création.

    Je râle beaucoup sur Parcoursup quand je dois travailler avec, le code sent la naphtaline et les choix d'informatique de grand-père (API REST embryonnaire mais qui commence enfin à exister, exports XLS, validation côté client, petits bugs persistants). Le site public est mieux fichu que le site de gestion privé.

    Mais le résultat correspond parfaitement à la spéc jusqu'à présent. Ce que la presse a régulièrement présenté comme des bugs du système n'étaient que les conséquences de choix et/ou d'erreurs de vrais humains.

  • [^] # Re: Analyse statique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Audit du code source de Parcoursup par la Cour des comptes. Évalué à 10.

    Le développement de Parcoursup est totalement interne aux ministères de l'éducation nationale et de l'enseignement supérieur. L'État a créé un service dédié. On peut voir passer de temps en temps des offres d'emploi pour le « Service à compétence nationale Parcoursup ».

    Le développement a débuté il y a plus de 10 ans : c'est toujours le même code depuis APB, modifié d'année en année pour suivre les évolutions politiques/réglementaires. Parcoursup n'est qu'un nouveau nom donné quand le gouvernement a décidé que les candidats répondraient au fil de l'eau au lieu de classer à priori leurs vœux.

    De ce que j'avais compris de la demande de publication du code source d'APB il y a quelques années : j'ai l'impression que Java servait surtout à l'interface web et que tous les calculs d'affectations étaient en fait en SQL. Vu l'efficacité de SQL pour programmer, ce n'est pas tellement étonnant qu'il y ait un tel volume. Ces dernières années, avec Parcoursup, j'ai l'impression (en lisant le code source publié) que tout finit par être codé en Java et doublé en SQL, avec comparaison des deux résultats.

  • [^] # Re: Tiens, puisqu'on en parle...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Audit du code source de Parcoursup par la Cour des comptes. Évalué à 8.

    Cette divulgation de dossiers n'est pas une faille de Parcoursup.

    Lorsque les candidats ont validé leurs dossiers, Parcoursup fournit les données aux formations afin qu'elles examinent les dossiers et qu'elles choisissent leur classement. Cela prend la forme d'un tableur (récapitulatif de tous les candidats) et de documents PDF (dossiers individuels) à télécharger.

    Chaque établissement doit partager ces données avec les membres de la commission qui examine les vœux. À ce moment-là, Parcoursup n'intervient plus. Le responsable du traitement des données est le chef d'établissement. L'exemple montre que, dans un grand nombre de formations, le traitement est plus ou moins artisanal.

    Les fichiers sont souvent manipulés directement par les professeurs, qui peuvent n'avoir aucune compétence particulière devant un ordinateur et ne pas comprendre exactement tout ce qu'ils font (notamment du point de vue sécurisation des données). Dans les lycées, il n'y a absolument aucun informaticien dédié ou même joignable pour des demandes ponctuelles. Tout est souvent bricolé à grands coups d'échanges de fichiers par e-mail ou clé USB.

    Cette année, les commissions ont dû entièrement travailler à distance. Je suis presque étonné que cela ne soit arrivé qu'à une seule formation. Ils ont laissé filer leur lien Dropbox, ce qui est fort malheureux. Cela arrivera à d'autres tant que l'on n'affectera personne pour les aider à faire leur travail tout en implémentant un peu de sécurité.

  • [^] # Re: Pareil...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pourquoi je suis tombé en amour d’OpenBoard. Évalué à 7.

    Pour le partage d'écran, je rencontre le même souci : Firefox ne propose pas la fenêtre OpenBoard dans la liste des fenêtres à partager. L'autre ennui d'OpenBoard, c'est son insistance à occuper tout l'écran sans respecter la moindre contrainte du gestionnaire de fenêtres (je n'arrive à rien faire avec OpenBoard et i3).

    Finalement pour le partage, j'ai trouvé cette solution qui marche assez bien :

    • faire capturer par VLC l'écran où se trouve OpenBoard,
    • diffuser la fenêtre VLC avec le navigateur.

    Il faut bien sûr éviter de mettre VLC sur le même écran qu'OpenBoard.

    Je lance la commande suivante :

    cvlc --no-video-deco --no-embedded-video --screen-fps=20 \
      --screen-left=1920 --screen-width=1920 --screen-height=1080 \
      --zoom 0.5 --video-title "Cours partage d'écran" \
      --play-and-exit \
      screen:// &

    où la deuxième ligne indique quelle portion de l'écran doit être capturée par VLC (cela correspond dans l'exemple à mon deuxième écran, placé à droite du principal).

    Comme le débit montant de ma connexion a un peu de mal à suivre, j'ai joué sur le paramètre zoom pour réduire la taille de l'image que j'envoie. Vu la taille de l'écran, le résultat est encore bien lisible avec --zoom 0.5.

    Pour la fonction "podcast", je n'ai pas eu le temps de creuser. Elle m'intéresserait si elle permettait aux élèves de pouvoir naviguer librement dans le document, peu importe la feuille active de mon côté. En effet, je vais parfois un peu vite et lorsque je change de page, certains aimeraient avoir quelques instants de plus sur l'ancienne page sans pour autant que cela ne nécessite de m'arrêter.

  • [^] # Re: Tout doucement alors

    Posté par  . En réponse au journal L'IPv6 et moi. Évalué à 5.

    Je sais, d’où mon c'est moche. Mais comme elles ne sont pas routées non plus…

    Je ne sais pas si on peut vraiment compter sur le fait que 44/8 n'est pas routé, Amazon vient d'en acheter une partie : https://www.bortzmeyer.org/vente-reseau-44.html

  • [^] # Re: Alternative à Odoo

    Posté par  . En réponse à la dépêche Pastèque v8 et nouvelles de la loi de finances 2016. Évalué à 7.

    Sur ce sujet, j'ai écrit il y a quelques années un module pour importer les comptes avec Weboob pour la version 8 libre d'Odoo. Je n'avais jamais pris le temps de la publier, mais suite à ce commentaire, je l'ai poussé sur https://github.com/flh/account_weboob (avec tous les défauts, bugs, trucs pas jolis, etc.). Si cela peut servir à certains.

    Je suis en train de l'adapter pour la version 10 entreprise avec le framework déjà existant d'Odoo pour la synchronisation automatique. J'ai un prototype qui marche presque, mais je n'arrive pas à savoir si je peux le publier, ce qui me fait beaucoup pester sur les licences. En effet, le code importe en Python Weboob qui est sous licence AGPL et un morceau d'Odoo Entreprise qui n'est pas libre. J'ai l'impression que la GPL fait entrer cela dans le cadre d'un link statique, donc l'ensemble est considéré comme un travail dérivé. La licence propriétaire d'Odoo est assez permissive et s'en fout tant que je ne publie pas leur code.

    Je suis certain que tant que cela reste dans mon garage tout va bien car la GPL vraiment ne s'applique qu'à l'étape de la distribution du code. Mais j'ai du mal à savoir si j'ai le droit de sortir mon code sous licence AGPL (comme Weboob donc) étant donné qu'il importe un module propriétaire (la FAQ du projet GNU parle du cas d'une dépendance propriétaire mais aussi du cas de l'exception en cas de lien avec du code non compatible GPL, du style de l'exception OpenSSL).

    Et au-delà de ce qu'autorisent les licences, je me demande si c'est conforme à ce que souhaitent les différents développeurs, notamment ceux qui produisent la partie libre. Est-ce vraiment leur souhait de voir quelqu'un publier un morceau de code facilitant le mélange avec du code propriétaire (donnant ainsi un avantage à ce code au détriment d'autres libres) ? Si c'était mon propre code, ma réponse n'est même pas claire, variant selon les jours entre « je m'en moque, mon truc est libre c'est pour servir à d'autres » et « pas question de soutenir indirectement du code fermé. » (La deuxième version étant moins tenable car Odoo livre tout en Python bien lisible.)

    J'essaierai en tout cas d'adapter dans un deuxième temps l'import avec la partie libre d'Odoo, car là il n'y a plus ce genre de souci.

  • [^] # Re: Don de moelle

    Posté par  . En réponse au journal On cherche mes remplaçants.... Évalué à 10.

    J'ai été appelé il y a 5 ans pour un don de moelle osseuse, après quelques années d'inscription sur le fichier des donneurs.

    Mon expérience me fait dire qu'hélas le contenu du message précédent est très partiel ce qui le rend trompeur.

    Le don tel qu'arnaudus le décrit n'est plus la méthode privilégiée pour le prélèvement. Sauf dans quelques cas particuliers (receveur enfant, donneur qui ne réagit pas à la stimulation), le prélèvement n'est plus une intervention chirurgicale. Le donneur prend un traitement pendant quelques jours destiné à stimuler la croissance des cellules de moelle osseuse, à tel point qu'elles finissent par passer dans la circulation sanguine. Elles sont alors prélevées de la même manière que lors d'un don de plasma ou de plaquettes, en filtrant le sang du donneur.

    Les examens pratiqués avant le don sont les suivants :
    - prise de sang pour dépister toutes les infections courantes connues (VIH, hépatites, paludisme, etc.) et pour vérifier une fois de plus la compatibilité avec le receveur. La quantité de tubes est assez impressionnante pour un néophyte ;
    - entretien avec des médecins, qui reçoivent le donneur (2h pour ma part) pour tout expliquer (déroulement du don, questionnaire médical, évaluation des risques pour le donneur, chances de succès attendues bien que le receveur n'est pas connu) ;
    - échographie de la rate (qui sera fortement sollicitée après le don pour absorber l'excès de cellules suite à la stimulation).

    Il faut compter :
    - une journée pour les examens un mois avant le don,
    - une demi-journée pour un rendez-vous avec le Président du tribunal de Grande instance, qui s'assure que le donneur a été informé de toutes les conditions du don (si la loi n'a pas à nouveau changé),
    - un jour ou deux pour le don lui-même,
    - un jour ou deux pour récupérer : l'EFS m'avait prévu un arrêt de travail large d'une semaine.

    C'est à la louche une semaine de la vie du donneur, dont une grande partie se passe à la maison.

    Ce mode de prélèvement ne nécessite pas d'anesthésie générale, pas d'hospitalisation (il se déroule à l'EFS). La stimulation est un peu douloureuse sur la fin (imaginez de très grosses courbatures pendant 3 jours, que le paracétamol atténue sans pour autant les faire disparaitre), mais pas au point d'empêcher de dormir ni d'être invalidante.

    On récupère physiquement en quelques jours. Les numérations de formule sanguine sont anormales (au-dessus des normes) après le don : c'est le moment de tenter un record de cyclisme, mais le contrôle anti-dopage sera positif. Elles reviennent dans les normes en un mois ou deux.

    Aucun risque n'a jusqu'à présent été décelé pour le donneur (en 20 à 25 ans d'utilisation). Certains risques potentiels sont identifiés, et le médecin préleveur en parle, mais aucun n'est avéré pour l'instant. C'est pour suivre ces risques que l'Agence de la biomédecine envoie chaque année après le don un questionnaire au donneur.

    Je ne vais pas jusqu'à dire que le faible nombre de donneurs est purement dû à de la flemme. La peur issue de la méconnaissance de ce don doit jouer beaucoup plus. (Pour le don de sang seul, une petite touche d'égoïsme n'est pas à exclure.)

  • # Du côté d'udev

    Posté par  . En réponse au message Monter son téléphone . Évalué à 2.

    Même distribution, mêmes symptômes avec un téléphone Android. Le coupable semble être udev : le noyau ne lit pas la table des partitions du média, sauf si on force un premier accès en lecture (par exemple avec file -s /dev/sdb, ou bien avec ton appel à mount).

    Juste après cet appel, tu peux remarquer que le log noyau a pris quelques lignes supplémentaires par rapport à l'extrait que tu donnes.

    Il y a quelques rapports de bugs chez Debian, dont ceux-ci :
    - https://bugs.debian.org/cgi-bin/bugreport.cgi?bug=725978
    - https://bugs.debian.org/cgi-bin/bugreport.cgi?bug=713877

    Dans ce dernier rapport, j'ai trouvé un contournement qui fonctionne chez moi : https://bugs.debian.org/cgi-bin/bugreport.cgi?bug=713877#25 ainsi qu'un bout d'explication du problème : https://bugs.debian.org/cgi-bin/bugreport.cgi?bug=713877#49

    Le bug est réparé dans unstable : il va finir par l'être également dans testing, d'ici quelques jours/semaines.

  • [^] # Re: Sauf que...

    Posté par  . En réponse au journal Migrer vers un SSD simplement avec lvm. Évalué à 2.

    D'après le man fstrim :

    fstrim signalera à chaque fois les mêmes octets à abandonner, mais seuls les secteurs sur lesquels une écriture a eu lieu entre les abandons seront vraiment abandonnés par le périphérique de stockage.

    Je pense donc également qu'un fstrim fait bien une passe complète sur tous les blocs.

  • [^] # Re: stratégie

    Posté par  . En réponse au journal Administrateur Wikipédia sous pression de la DCRI. Évalué à 6.

    Seules les condamnations définitives figurent au casier judiciaire.

    La garde à vue étant une mesure prononcée par un officier de police judiciaire, et non par un juge indépendant, elle ne figure jamais au casier judiciaire. La garde à vue n'est par ailleurs pas une peine, et c'est ce qui fait que si l'on découvre à postériori qu'elle n'était pas justifiée, la personne qui l'a subie ne peut demander aucune réparation.

    Elle apparait en revanche au STIC (tout comme les plaintes, les mains courantes, les témoins non mis en cause), un fichier qui s'est illustré plusieurs fois dans l'actualité à cause d'abus.

  • [^] # Re: Tres bonne nouvelle

    Posté par  . En réponse au journal Free 1 - Google 0 - Neutralité du Net -> -∞. Évalué à 2.

    L'argument de Free disant que la Freebox fait partie de leur réseau a tellement bien marché qu'ils ont fini par y renoncer eux-mêmes en 2011 et signer un accord avec la FSF France : http://fsffrance.org/news/article2011-09-14.fr.html

    C'est pour cela que leurs patchs maison sont désormais accessibles sur http://floss.freebox.fr/

  • [^] # Re: Voir la demo

    Posté par  . En réponse à la dépêche OpenERP 7 vient de sortir. Évalué à 1.

    Avec de nombreux navigateurs, on n'obtient qu'une page blanche dès l'écran de connexion. Le README du client web précise cependant bien :

    The OpenERP Web Client supports the following web browsers:

    • Internet Explorer 9+
    • Google Chrome 22+
    • Firefox 13+
    • Any browser using the latest version of Chrome Frame

    donc en particulier en allant chercher Iceweasel dans experimental (version 10 en testing/unstable, 17 en experimental) j'ai réussi à avoir une configuration qui marche, cependant ce n'est pas toujours le cas : j'ai par exemple voulu montrer l'interface point de vente sur un iPad avec Safari ou Chrome 23, mais tous deux s'arrêtent à une page blanche au lieu de l'écran de connexion. En revanche, le navigateur d'un Android 4 semble marcher sans souci.

  • [^] # Re: Déja c'est une erreur au linkage

    Posté par  . En réponse au message Compilation gtk+-3.0. Évalué à 2.

    J'ai lu certains messages qui évoquent une importance sur l'ordre des paramètres à gcc, et mettent l'appel à pkg-config à la fin de la ligne, comme l'a fait TheBreton :

    gcc hello.c -o hello `pkg-config --cflags --libs gtk+-3.0`
    
    

    Je serais curieux de savoir si ça résoud ton problème. Cela viendrait à priori d'un changement chez Ubuntu (prévu dans Natty mais réalisé dans Oneiric), qui se contourne en mettant les -libs à la fin : https://wiki.ubuntu.com/NattyNarwhal/ToolchainTransition

    Je n'ai pas compris les détails du document, donc si j'ai vu juste je suis preneur d'une explication.

  • [^] # Re: Don de moelle osseuse

    Posté par  . En réponse au journal Don de soi. Évalué à 10.

    On peut refuser le don à n'importe quel moment. La greffe n'est jamais urgente : elle est planifiée en général entre 1 et 3 mois à l'avance, parfois plus.

    Lorsque la greffe est envisagée pour un patient, ses médecins recherchent longtemps à l'avance un donneur compatible. Ils identifient en général plusieurs donneurs potentiels, qui sont appelés afin de préciser leur groupage HLA, pour ne garder que le donneur qui correspond le mieux au patient.

    Entre le moment où les donneurs potentiels sont appelés et le moment où le don a lieu, il s'écoule au moins 1 mois, mais souvent plus. Le donneur à tout son temps pour réfléchir et se décider : le patient n'est en général pas informé de l'existence certaine d'un donneur durant cette période.

    On peut même se désister juste avant le don, cela n'engage que sa propre conscience. Il faut juste savoir qu'une semaine avant la greffe, le patient est conditionné (irradiation, chimiothérapie dans le but d'éliminer sa propre moelle osseuse). Son corps n'est alors plus capable de produire ni globules rouges (il doit donc être transfusé), ni globules blancs (il est placé en chambre stérile) : une fois le conditionnement démarré, la seule chance pour lui de s'en tirer c'est d'être greffé.

    Si le donneur se désiste avant cette semaine, cela ne déçoit en général que les espoirs des médecins.

    Par ailleurs, la grande majorité des dons se fait désormais par cytaphérèse et non par prélèvement dans le bassin. Le donneur reçoit pendant 4 à 5 jours un traitement (G-CSF) qui stimule la croissance de la moelle osseuse, si bien que des cellules souches de la moelle passent dans le sang. Elles sont recueillies en filtrant le sang, avec une machine du type de celles qui recueillent tous les jours le plasma dans les EFS.

    Pour le donneur, l'impact c'est essentiellement :

    • d'aller passer une matinée subir des examens, un mois avant le don (analyses sanguines en tous genres, ECG, échographie abdominale, entretiens médicaux),
    • de prendre un traitement souvent fatiguant pendant 4 à 5 jours (l'EFS prescrit un arrêt de travail, l'agence de la biomédecine indemnise la perte de rémunération),
    • de passer une ou deux matinées à se faire filtrer le sang, avec un peu de fatigue à la clef.

    Au bout de quelques jours, tous les symptômes (fatigue, douleurs) disparaissent pour le donneur, et la numération sanguine (nombre de globules en tous genres, etc.), perturbée par le traitement par G-CSF, redevient normale en quelques semaines.

  • # Autoriser les nouvelles connexions sortantes

    Posté par  . En réponse au message Configuration simple d'un firewall. Évalué à 3.

    Dans la ligne :

    iptables -A OUTPUT -m state --state RELATED,ESTABLISHED -j ACCEPT
    

    il te manque un "NEW". Par défaut, en tapant "iptables -t filter -P OUTPUT DROP" tu jettes à la corbeille tous les paquets qui sortent de ta machine vers l'extérieur.

    La règle : "iptables -A OUTPUT -m state --state RELATED,ESTABLISHED -j ACCEPT" ajoute une exception. Grâce à elle, les paquets ayant un rapport avec une connexion déjà existante sont quand même autorisés à sortir de ton ordinateur. Les autres continueront d'être jetés à la poubelle.

    En remplaçant cette ligne par :

    iptables -A OUTPUT -m state --state NEW,RELATED,ESTABLISHED -j ACCEPT
    

    tu autorises en plus les paquets qui créent de nouvelles connexions vers l'extérieur, ce qui est heureux pour accéder à Internet.

  • # Option pour le module snd-hda-intel

    Posté par  . En réponse au message IBM Thinkpad Edge 13: problème avec la sortie casque. Évalué à 2.

    Bonjour,

    Je possède le même portable, et j'ai ajouté il y a quelques mois la ligne suivante : options snd-hda-intel model="olpc-xo-1_5" dans un /etc/modprobe.d/alsa-base.conf.

    Depuis, cela marche parfaitement : ALSA détecte bien le branchement/débranchement du casque (noyau 2.6.32-5-amd64 de Debian).

    Si j'en crois https://bugs.launchpad.net/ubuntu/+source/alsa-driver/+bug/6(...) il y a plusieurs autres choix pour ce paramètre model, tels que thinkpad, idepad ou laptop.
  • # Avec ProxyCommand

    Posté par  . En réponse au message copier avec scp un fichier au travers de deux serveurs. Évalué à 7.

    Quand tu tapes "ssh A" depuis la machine C, tu peux demander à ssh de lancer une commande intermédiaire avant d'essayer de réellement se connecter à A. Cette commande intermédiaire permet de lancer elle-même une connexion ssh vers B d'abord.

    Concrètement, depuis la machine C, tu peux utiliser cette commande pour accéder en une fois à la machine A :
    ssh -o "ProxyCommand ssh B 'tcpconnect -ir %h %p' " A
    La chaîne %h est remplacée par le nom d'hôte que tu veux atteindre (A ici), et %p par le port utilisé par ssh (22 donc).

    Tu peux ajouter cette option dans ton fichier .ssh/config sur la machine C :
    Host A
    ProxyCommand ssh B "tcpconnect -ir %h %p"


    Tu peux ensuite utiliser directement depuis C la commande :
    scp blah A:
    scp exécutera d'abord la ProxyCommand, et une fois le proxy lancé, accédera à A au travers de ce proxy.
  • [^] # Re: Agenda du Libre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Install-party des Savoie le 22 mai 2010. Évalué à 2.

    L'événement dans l'Agenda du Libre est en attente de modération depuis quelques jours.

    J'ai l'impression que les modérateurs sont moins disponibles en ce moment et ont pris du retard : peut-être auraient-ils besoin de quelques mains supplémentaires ?
  • # Inverser la sortie de find

    Posté par  . En réponse au message supprimer tout les répertoires vide d'un sous dossier. Évalué à 0.

    Tu pourrais tenter d'utiliser tac qui renverse son entrée : la première ligne devient la dernière, la dernière devient la première.

    Tu écrirais un truc du genre : find ..... | tac | xargs rmdir
  • # Avec \leftskip

    Posté par  . En réponse au message [LaTeX] Indentation de titres et paragraphes. Évalué à 1.

    \leftskip te permet de mettre une marge plus grande à droite de ton texte. Tu peux donc surcharger les commandes \chapter, \section, etc., afin qu'elles règlent la valeur de leftskip. Concrètement, cela donne :
    \newdimen\saveskip % Un registre pour garder la valeur actuelle de \leftskip
    \newdimen\chapterskip
    \newdimen\sectskip
    \newdimen\subsectskip
    \newdimen\subsubsectskip
    
    \saveskip=\leftskip
    \chapterskip=0pt     % Espacement pour les chapitres
    \sectskip=4ex        % Pour les sections
    \subsectskip=10ex    % etc.
    \subsubsectskip=18ex
    
    % Reprise de ton code ici, mais en appelant les valeurs définies plus haut
    
    \setcounter{secnumdepth}{3} % On affiche une numérotation sur une profondeur de 3
    \setcounter{tocdepth}{3} % La table des matières va a une profondeur de 3
    % Alignement des titres :
    \titlespacing{\chapter} {\chapterskip} {*0} {*0} {}
    \titlespacing{\section} {\sectskip} {*0} {*0} {}
    \titlespacing{\subsection} {\subsectskip} {*0} {*0} {}
    \titlespacing{\subsubsection} {\subsubsectskip} {*0} {*0} {}
    
    % Et ici, on surcharge les commandes \chapter, \section, etc.,
    % afin de modifier \leftskip.
    
    \let\oldchapter\chapter % sauvegarde des vieilles commandes
    \let\oldsection\section
    \let\oldsubsection\subsection
    \let\oldsubsubsection\subsubsection
    
    % Et on les remplace par les nôtres :
    \def\chapter#1{\leftskip=\chapterskip\oldchapter{#1}}
    \def\section#1{\leftskip=\sectskip\oldsection{#1}}
    \def\subsection#1{\leftskip=\subsectskip\oldsubsection{#1}}
    \def\subsubsection#1{\leftskip=\subsubsectskip\oldsubsubsection{#1}}
    
    Je ne suis pas sûr d'avoir compris exactement quel résultat final tu voulais obtenir (par exemple, quand tu parles d'alignement, est-ce en comptant l'indentation du paragraphe ou pas ?), donc je te laisse jouer avec les petits réglages sur les longueurs.
  • # Les LUGs

    Posté par  . En réponse au message Donne exemplaires GNU/linux Magazine France à Lyon. Évalué à 3.

    Cela pourrait peut-être intéresser l'ALDIL : http://www.aldil.org/

    Ça vaut le coup de leur proposer.