Ceux qui affirment ne plus jamais avoir vu de malware tous OS confondu
Sauf que l'on ne parlait que de linux (pas "tout OS confondu" donc) et que l'on parlait d'un type précis de malware: le virus, qui est un type de virus qui se propage localement (sur un réseau, ça s'appelle un vers) dans les fichiers, de nos jours généralement à coups de script (vba, notamment) et par le passé via du code binaire (j'imagine que ça se fait encore, mais sûrement de moins en moins vu que la sécurité windows ne cesse de cloisonner de plus en plus les fichiers. Bonne chose.).
Pour le coup, non, je n'ai pas que des amis geek, loin de la. Mais, vraiment, les virus, sous linux, je n'en ai jamais vus. Après, j'suis un jeunot, ça fait grosso modo 3 ans que j'utilise une distro linux en tant que système principal, ce n'est pas énorme.
Hélas, oui, pléthore de kikoolols désactivent l'UAC…
Marrant, j'aurai parlé d'utilisateurs normaux, moi. En même temps, comment faire comprendre l'intérêt de protéger ses données à des gens qui, par exemple, ne mettront pas leurs équipements de sécurité (ou ne respectent pas les pratiques de sécurité, peu importe… genre sur la route, au travail… partout en fait, et ça m'inclue) au quotidien?
Ensuite, il y a ceux qui laissent l'UAC, mais répondent systématiquement "ok" ou "faire confiance" (je connais pas le texte), je me trompe?
Au final, je me demande si ça diminue vraiment le risque… même si c'est mieux que rien.
Je sais que ça n'a pas grand chose à voir à première vue, mais quand faire comprendre un danger évident est si complexe, quelque chose d'aussi irréel (du moins, qui le semble) que l'informatique, ça tiens du fantasme…
Je le sais (et je ne la regrette pas, d'ailleurs).
C'était simplement pour rappeler le fait que la gestion des comptes utilisateurs ne date pas de 2000 chez microsoft, chose que l'on a souvent tendance à oublier.
Le grand souci, c'est plutôt le fait que, par défaut, l'utilisateur principal soit admin… (au moins avec XP. Ensuite, avec l'UAC de vista, je ne suis pas sûr que l'on puisse considérer que le compte admin est réellement séparé, mais il doit y avoir au moins un peu de protection, quand les gens ne le désactivent pas…)
le virus à plus de mal à se propager que sur un Windows < 2000
En fait, sur la famille de windows qui nous viens de MSDOS. La famille NT, conçue pour les entreprise, intègre une gestion des comptes réelle depuis plus longtemps, si je ne m'abuse.
en même temps, 50 € c'est plutôt ton soutien à Red Hat qu'un support (ça ne paie même pas 1h d'un ingénieur…).
En même temps, le support utilisateur de base, ce n'est pas fait par les ingénieurs. Par "de base" j'entends des trucs genre: comment installer tel logiciel ou j'ai une merde avec ma souris, comment je fais?
Support utilisateur, quoi.
Fait par un "technicien" payé au minimum social, qui n'a ni liberté ni compétence informatique, et se contente de suivre le plus vite possible les étapes décrites par le logiciel qu'il à en face du nez. (/!\ Je ne dis pas que ces gens sont des abrutis, juste que j'ai du mal à imaginer un travail plus ingrat: pas intéressant, peu payé, et se manger la mauvaise humeur des usagers à longueur de journée… dur! )
Oui, et puis, c'est pas parce que tu peux avoir un truc gratuitement qu'il n'a pas de valeur, ou que quelqu'un n'a pas passé du temps et de l’énergie dessus.
Tout à fait. D'un autre côté, ma Debian m'a sûrement coûté plus cher que si j'avais utilisé, disons, Ubuntu. Le temps que j'y ai passé en auto-formation est plus conséquent. Pécuniairement parlant, je n'ai rien payé, mais mon investissement en temps est considérable.
Et puis, je "paye" aussi de ma personne quand, par exemple, je tente d'aider les autres utilisateurs à résoudre leurs problèmes ou que je signale des bugs.
50€ par an, c'est largement moins que le crédit que tu rembourses sur un iphone par exemple. Mais bon, c'est aussi vachement moins hype, je comprends que les gens préfèrent financer l'innovation chez Apple que la maintenance chez d'autres ( car Suse propose aussi le même genre d'offre ).
Bah, justement, je suis le genre de type à utiliser un téléphone qui ne fait que sms+télephone+horloge, moi (espèce en voie de disparition, je pense). Et quant aux machins apple, s'pas demain la veille que j'achèterai des machines de luxe: mes ordinateurs, ce sont des outils, et je me moque de leur apparence (d'ailleurs, les bouts de plastique endommagés ne sont pas rares sur mes machines).
Le truc qui m'intrigue, c'est que, quand même, 50€ / an, en même pas 2 ans et demi on à remboursé une licence windows 8, quand même, sachant que si on en croit vos propos, le "support" se limite quasiment aux mises à jour…
La valeur ajoutée semble faible, tout de même, pour des machines utilisateurs (je ne parle pas d'un contexte d'entreprise, ici, hein)
Je ne dirais même pas ce que je pense de "l'innovation" selon apple, ça dégénèrerait je pense.
L'usage propre, c'est de commencer par éviter de cliquer sur le moindre lien, chose que les utilisateurs font. Tu sais, genre le pop-up "Vous avez été infectés par xxxx malwares, cliquez ici pour nettoyer votre ordinateur en urgence!" avec le xxxx qui défile vers des chiffres ahurissants, et le popup qui clignote comme un arbre de noël…
Si ce genre de merdes existe, c'est parce que ça marche, hein, faut pas se voiler la face.
Et sans même parler des mails…
Autre comportement à risque, l'usage de cracks de logiciels. Tous ne sont pas vérolés (comme beaucoup ici - du moins, je suppose - j'en ai utilisé ma dose) mais c'est un vecteur important.
Alors, oui, certains sites sérieux se font pirater. On y peut rien, et dans ces cas la, on l'a dans le… mais il faut en fait considérer ce qu'on pourrait appeler le niveau de risque: un site pr0n gratuit aura un plus haut niveau de risque que linuxfr ou developpez.com, par exemple.
"Petite" lib C, avec un binding C++ (qui est foireux, selon moi, malheureusement) extrêmement simple à utiliser (et même à compiler).
C'est tellement compliqué de l'utiliser, qu'il m'a fallu 2H pour comprendre comment faire un suivi de visage en C++ avec.
La différence maintenant, c'est que mon appli, ben, je la compile sous linux, ça marche. Je la compile sous windows, ça marche. Je la compile sous mac OS, ça marche encore.
Ton appli HTML5, il faut que tu précises la liste des navigateurs supportés, à partir de quelle version, et jusqu'a quelle version.
Pinaise, moi, ça me déprimerait.
Je rappelle, pour la postérité, que HTML5 n'est même pas encore sorti. Il n'est pas encore standard, et encore moins supporté entièrement par tous les navigateurs. Chacun fait sa petite partie, indépendamment.
Ha, ça, les chevaux de troie, les adwares, oui, à la pelle (chez les autres, et ils sont simples à repérer et éliminer, en général, surtout avec un peu d'aide: http://assiste.com.free.fr/ ). Les virus et les vers, en revanche… vraiment, ça fait longtemps.
Après, ça dépend du comportement de l'utilisateur, aussi. Tant qu'on évite les sites à la "moralité douteuse" et qu'on clique pas sur le 1er truc qui ressemble à un attrape-couillon, m'est avis qu'on échappe à 80% des emmerdes.
Pour les 20% restant, choisir des logiciels alternatifs quand c'est possible (top 3 des logiciels à éviter: adobe pdf reader, messenger - obsolète de toute façon -, IE ) permet d'éviter de s'exposer aux failles des logiciels les plus utilisés (donc les plus ciblés). Sachant que souvent ces logiciels se sont imposés il y a longtemps, il est même fréquent que les logiciels alternatifs soient de meilleure qualité, juste moins connus.
Doit ensuite rester une fenêtre du genre 1%/2%, mais même un antivirus ne sera pas capable de réduire le risque à 0, peu importe le système.
Après, suis pas expert sécu non plus, si ça se trouve, toutes mes machines sont hyper vérolées, mais, comment savoir?
Donc, les live CD de linux ne sont pas glorieux, comparés à un windows qui viens de tomber en rade? Originale, celle-la.
Sinon, personnellement, ce que je fais quand j'ai besoin de transférer des fichiers d'une machine à une autre via un réseau, c'est que sois j'utilise ssh, soit j'utilise ftp. Installer/configurer vsftpd par exemple est d'une simplicité à toute épreuve, et au moins je sais que je n'ai pas besoin d'usines à gaz pour récupérer mes fichiers d'une autre machine.
gftp (un client) est capable de supporter les 2 modes, et possède une interface très propre (bon après, ça, question de goût, mais je peux au moins dire que je préfère de très loin cet outil à filezilla).
J'admets ne pas m'être embêté avec samba jusqu'a présent, n'en ayant pas trouvé l'intérêt. Après, je n'utilise que peu de machines windows, donc forcément…
Ah, pour le fait qu'un partage se lie automatiquement à un dossier, ce qui est plus user-friendly que d'utiliser un outil spécifique, pour ssh il y a sshfs. Ca consiste en gros à monter un dossier ssh dans un dossier userspace, exactement comme un partage. Je ne m'en suis pas trop servi, vu que j'utilise plus ssh dans une optique de télécommande, mais je pense que ça pourrait t'intéresser, ne serait-ce que pour la curiosité personnelle (ça ne répondra pas à ton besoin précis, vu que ce n'est pas porté sous windows et qu'il n'y a pas d'équivalent à ma connaissance)
Je sais que j'en demande beaucoup mais les côtés "le comportement du PC change sans trop prévenir" ou "des problèmes apparaissent" me dérangent un peut.
Pour être franc, cette phrase est plus de l'ordre du "disclaimer". Genre, si un utilisateur de gnome était en sid au moment ou gnome 3 est passé dans experimental/sid, bah les gens qui font des mises à jour sans regarder les numéros de version ont dû avoir un choc.
Le but d'experimental et de sid sont bien portés par leur nom: c'est pas de tout faire pour pourrir les bécanes des utilisateurs, mais ces dépôts servent de tampon, avant la testing, qui est la future stable.
Mais perso, je n'ai rien noté de tel depuis 1 an que je suis en sid. Après, c'est vrai aussi que le DE que j'ai utilisé l'an dernier, c'était XFCE4, et puis je suis passé à juste un gestionnaire de fenêtre en tuile, donc les changements majeurs qui bouleversent mes habitudes… bah… j'en ai pas vus.
Et pourtant, j'utilise même la version de dev de plusieurs logiciels: code::blocks et i3, notamment.
Quelle est la definition du poids pour une application? Le terme lourd/leger fait ici reference aux terminaux lourd/legers…
Je dirais que la quantité de traitements effectués est la clé.
Ainsi, techniquement parlant, ncmpcpp est une application native légère (ne fait que lire des commandes, les envoyer à un serveur, et afficher le résultat de ce serveur), tandis que certaines applications html5 effectuent des traitements plus lourds côté client. Je n'ai pas d'exemple précis en tête, mais un exemple simple serait un jeu. Peut-être google docs, aussi.
En vertu de quel principe?
Je suppose qu'il se réfère au fait qu'à l'origine, le www avait justement pour rôle l'affichage de simples textes.
Si tu ne peux pas installer un client lourd, je doute que tu puisses installer:
un serveur http ("client" lourd)
le webmail qui se greffe sur le serveur http
Si le proxy bloque des accès, il le fera autant pour le client lourd que pour le webmail… ah, quoique, les clients lourds sont développés dans cette optique depuis leurs débuts, qui datent probablement des premiers serveurs mail, alors que les webmail eux sont plus récents et prévus pour tourner sur un serveur.
Pas sûr que le 2nd soit aussi simple à configurer qu'un client lourd.
Après, pas obligé d'installer les logiciels natifs, ils sont nombreux à pouvoir être utilisés sans installation dans le registre windows, par exemple. Bon, certes, je ne dirai pas toujours que c'est une bonne chose, ça expose aux risques… mais c'est pareil pour les applis html5, puisque maintenant celles-ci peuvent accéder à des éléments clés des systèmes sur lesquelles elles tournent.
Enfin, perso, j'utilise un webmail (mon fournisseur à en plus le bon goût de proposer 2 webmails différents: squirrel, très utile sur un réseau pourri ou avec un proxy merdique, et roundcube, plus esthétique mais nettement plus lourd), mais ces derniers temps je pense de plus en plus à utiliser un client lourd.
Pourquoi?
pouvoir accéder à mes mails quand je suis hors-ligne
avoir une interface obligatoirement graphique intégrée avec le reste de mon environnement
pouvoir regarder mes mails sans lancer une usine à gaz qui bouffe toute la ram de mon netbook un navigateur internet moderne (je m'amuse parfois avec uzbl, mais la recherche de texte y est lente, et il a quelques fonctionnalités peu pratiques à mon goût. A voir: p'tet que si je le configure mieux…).
moins d'échanges sur le réseau: le wi-fi, ça consomme en électricité (1H sur mon netbook), mon hébergeur mail (associatif) prends sûrement moins cher quand on n'a pas des requêtes chaque seconde (ce qui est plus aisé à configurer sur une appli lourde, je n'ai jamais vu la fréquence d'actu sur un webmail…) et moins de requêtes implique aussi moins de risque de se faire sniffer. Sans compter que l'usage d'un protocole conçu pour la transmission de messages électroniques est très probablement plus efficace que HTML, qui est devenu avec le temps un protocole à tout faire (mais comme on dis chez moi, on peut pas tout faire et le faire bien. La preuve, seul celui qui ne fait rien excelle dans son domaine ;) )
Ces quelques arguments représentent plutôt pas mal les avantages existants (oui, je sais, en théorie, on pourra utiliser HTML5 en local. Mais je parle d'existant, moi, pas de prophéties) d'une application "lourde", sans même parler de la facilité de développer dans le langage de son choix.
Par exemple, je sais que les CGI binaires ça existe, mais il semble que ce soit "pas recommandé"? Donc, déjà, impossible d'utiliser les langages compilés.
Pour ce qui est de la complexité de développer une application graphique lourde… c'est marrant, ce n'est pas l'impression que j'ai sur developpez.com, ou les gens râlent plus contre le fait que JS soit insuffisant, mal conçu, j'en passe et des meilleures, que contre le fait qu'une fenêtre soit complexe à créer avec un framwork d'UI (en même temps, créer une instance d'une classe, et y ajouter des boutons, ça n'a rien de difficile je pense. Sans même parler des RAD - que je n'apprécie pas vraiment, mais bon, ça permet de prototyper en 30s - )
Côté avantages des applis HTML5:
déploiement plus simple
versions plus uniforme (quoique… faut voir si tous les utilisateurs utilisent un brouteur compatible avec la version de HTML5 utilisée huhuhu… parce que ça n'a pas l'air d'être la panacée ce machin, chaque brother voit un bout de la lorgnette différent!)
plus simple à utiliser (disons plutôt que l'utilisateur ayant moins d'options, il est moins perdu)
Bah… j'ai juste installé à partir de l'image fournie, lu les instructions de l'installateur, abouti sur une ligne de commande, tenté d'installer Xorg, et échoué pour cause de dépendance foireuse, dans l'ordre.
Maintenant, si tu me dis que c'est impossible, que ce genre de problème est inexistant, alors, si tu veux, moi j'ai eu mon expérience, je verrai dans n mois/années si ça a changé, ou quand quelque chose me fera penser que ça pourrait être intéressant de retenter.
Clairement, ce n'est pas de lire "Ce genre de problème est inexistant. J'pense que t'as dû faire un truc pas clair." qui me fera changer d'avis. Encore, j'aurai été bidouiller des trucs un peu obscurs de moi-même, ok.
Là, je savais que j'attaquais une distro qui me semble tout de même plus délicate que celle à laquelle je suis accoutumé, alors j'ai d'abord visé un système utilisable, avant de viser un système efficace.
Je procède toujours de cette façon quand j'aborde un système que je ne connais pas, et a l'heure actuelle, les systèmes avec lesquels ça n'a pas marché sont au nombre de 3: Debian woody/potato (mon 1er contact avec linux, qui a été un échec vu que par défaut, aucun bureau n'était installé. Donc, sans internet et une machine valide à côté, le système était inutilisable sans connaître l'existence d'aptitude), gentoo et archlinux (courant 2012 pour ces deux la, qui ont le même problème qu'avait debian woody/potato, sauf que maintenant, j'utilise quasi-exclusivement la ligne de commande et que je n'ai donc plus aucune difficulté avec elle).
Si je dois comparer Debian et arch linux, je ne dirais pas que l'une est meilleure parce que je n'ai pas réussi à installer la seconde, juste que la seconde nécessite sûrement plus de travail/compétences pour aboutir à un système stable. Debian stable ne nécessitant que des mises à jour que l'on peut faire "à l'aveugle" en sachant que le comportement du système ne changera pas.
Arch introduisant des versions majeures régulièrement, il est plus complexe de contrôler ce flux de fonctionnalités nouvelles. Et certains utilisateurs, y compris d'utilisateurs avancés, n'ont "pas de temps à perdre avec ça", tout simplement.
Cette notion de temps à investir plus régulièrement est à mon sens la principale différence entre les distributions "permanentes" et les distributions "temporelles" (pour essayer de traduire rolling release et son contraire).
Rien que le fait qu'il faille vérifier qu'un des paquets sensible n'a pas changé de version majeure/mineure régulièrement est une "perte de temps" (en fait, on déplace une tâche régulière à une date fixe future) comparativement aux distro "temporelles" ou ça n'arrive que tous les N mois (mais du coup, il faut rattraper tout le retard. L'avantage, c'est que certaines modifications peuvent être sautées, parce qu'elles ont pu être supprimée dans le logiciel en question. Ca dépend du modèle de release de celui-ci après…)
Le logiciel non-libre n'a surtout pas d'autre intérêt que son usage dans une ensemble très restreint de conditions contraignantes et pas nécessairement adaptées, il est donc d'un intérêt très limité.
C'est un produit incomplet, une démo, un gadget.
Je ne connaît à l'heure actuelle aucune entreprise créant un jeu mono-joueur diffusé sous une licence libre entièrement qui se fasse de l'argent.
Dans ce domaine des jeux, j'ai de gros doute qu'il soit possible de vivre de liberté.
Je dirais que le même problème se poserait pour une entreprise créant de petits utilitaires de dev bien pratiques, mais tellement simples à exploiter qu'il n'y aurait pas besoin de support.
Une association à but non lucratif pourra tenir, parce que ce type d'organisation possède diverses sources de revenus: aide par l'état, bénévolat… mais celles-ci ne sont pas nécessairement accessibles pour une entreprise.
Après, si quelqu'un me cites une entreprise qui vive de la production de petits utilitaires à destination d'un public qui est du genre à savoir se démerder seul, je réviserai mon jugement, une fois que j'aurai compris comment ils ont réussi à survivre.
Pour info, Red-Hat ne fait pas partie de cette catégorie: ils vendent du support sur un OS, ce qui n'est clairement pas ce que l'on peut qualifier de "petit utilitaire qu'un informaticien peut gérer seul". Idem pour les jeux multi-joueur où le client paye des avantages localisés sur serveur: j'ai bien parlé de mono-joueur, même si ça semble dépassé pour certains.
Je sais que les deux types de logiciels cités existent dans l'open source (wesnoth pour les jeux et les utilitaires on ne les compte plus, rien que les éditeurs de texte sont légion) mais je ne connaît pas d'entreprises vivant de leur création (pour les jeux, on pourrait citer nexuiz, mais la boîte qui a racheté les droits n'a pas contribué depuis le début, elle a attendu que le jeu sois déjà bien implanté).
Je ne crois pas que les deux modèles soient à opposer systématiquement, personnellement. Ce qui m'attire le plus dans le libre, c'est le fait que ces outils puissent souvent créer des fichiers utilisables par d'autres applications ayant le même rôle.
En tant qu'utilisateur, la liberté en pratique provient plus du fait de pouvoir changer d'outil que de celle de lire le code source: je n'ai pas lu les codes sources de epdfview, mupdf et evince avant d'estimer que mupdf est le plus adapté à mes besoins.
Donc, tant que le logiciel que j'utilise, privateur ou pas, me permet de changer sans me prendre la tête, ça ne me pose aucun problème de l'utiliser. Les navigateurs internet sont des exemples pas trop mauvais, on arrive généralement aisément à exporter/importer des signets, par exemple.
J'en pense qu'installer KDE pour un simple navigateur, c'est trop lourd, en sachant que je n'ai pas de lib Qt d'installées ;)
Après, je n'ai pas cité tous les navigateurs et je ne le ferai pas, mais dans ma situation, midori aurait pu me convenir, mais la dernière fois que j'ai regardé, il était encore un peu trop jeune (il y a un peu plus d'un an, j'imagine que ça a du s'améliorer depuis), des bugs mineurs, un ou deux crash et des choses un peu foireuses. Mais il m'a fait découvrir duckduckgo, et ça, c'est resté :)
Je pense plutôt à me mettre à utiliser uzbl de façon intensive à l'avenir, au final. Et une fois que je l'aurai bien intégré dans mon environnement, probablement voir un peu à quoi ressemble le code source (même si je ne suis pas un grand fan de C mais tant pis).
La course des navigateurs modernes et leur consommation mémoire commence à me lasser, au final.
Par contre, avec ça, faut pas s'étonner si le comportement du PC change sans trop prévenir ou si des problèmes apparaissent.
Concernant ArchLinux, j'ai essayé, pendant 2 jours d'affilée il n'y a pas plus de quelques mois (3-4), et Xorg avait un problème de dépendance cassée avec DBus (si je me souviens bien, c'était peut-être un autre paquet) donc bon, qu'on vienne pas me dire que les rolling release ça marche tout seul.
Enfin, je pense que mon prochain test de distro sera quand j'aurais réussi à installer une gentoo, au moins il existe des snapshot stables pour commencer. C'est juste dommage qu'a chacun de mes essais j'aie eu des problème avec le noyau, en fait.
Mais au moins cette distro semble permettre de réduire les dépendances, du coup je pense que ça dois réduire le risque d'emmerdement d'une distro binaire en rolling.
Quelques jeux sous windows (5% de mon temps perso je dirais), un XP (et un w7 sur une VM) truffé de logiciels libres (notepad++, mingw, guipro/hulk, 7zip, tortoisegit, sumatrapdf, windirstat et winmerge, je pense avoir été exhaustif) au bureau (pas le choix à mon grand regret), et enfin mes fidèle Debian sur mon netbook et ma tour à la maison.
Sur mes Debian, il reste flash, skype (remis récemment, et risque de rester tant qu'il n'aura pas été cloné… ce qui risque de ne pas se faire), mon pilote wifi et opera.
De toute cette liste, le seul logiciel que j'utilise par choix réel, outre certains jeux, c'est opera (je le considère tout bonnement inégalé au niveau de son IHM, et même si j'imagine que FF à tous les plug-in pour faire la même, l'idée de plonger dans une mer de déchets pour trouver des pépites m'ennuie profondément… autre chose à faire moi.). Tous les autres, si je pouvais m'en passer, je serais un homme heureux.
Peut-être même que je dégagerai opera, le jour ou uzbl (je sais, il est pourtant à l'opposé, niveau IHM, mais au mois, son manque d'IHM fait qu'il est léger, lui, contrairement à d'autres browser…) sera capable d'aller sur tous les sites et ou j'aurai la motivation de le configurer comme il faut.
Pas demain la veille.
Je déconne, hein, perso je t'approuve (quoique, ça me ferait vraiment chier de devoir utiliser le pilote NVidia, xrandr est trop pratique pour que je puisse m'en passer maintenant…)
Pas faux, mais "logiciel propriété" c'est pas terrible non plus… J'imagine qu'il faudrait dire logiciel approprié. Ca reste moche, mais au moins la syntaxe est respectée…
Peu importe.
Le mot privateur, son intérêt, c'est surtout de permettre de respecter un point simple de la loi de certains pays (dont la France, si je me souviens bien) qui est qu'on ne peut publier une oeuvre dans le domaine public.
Donc, tant que l'ouvrage n'est pas dans le domaine public, il possède un propriétaire, ce qui ne l'empêche pas pour autant de réunir les conditions de la FSF pour être considéré libre.
D'ailleurs, certains logiciels libres utilisent la double licence. Quel terme employer pour ces logiciels, alors? Libre? Propriétaire? Selon l'usage qui en est fait, les 2 mots conviennent…
L'intérêt du mot privateur, c'est qu'il résout cette ambiguïté: le logiciel prive l'utilisateur de certaines libertés.
Au passage, la novlangue, c'est le nom que Georges Orwell donne à la langue volontairement appauvrie utilisée dans 1984. L'appauvrissement de la langue ayant pour intérêt d'empêcher d'exprimer des idées nouvelles.
Le mot privateur ne peut donc pas faire partie d'une novlangue, puisqu'il sert justement à amener une nouvelle idée.
Wikipedia:
Le novlangue (traduit de l'anglais Newspeak, masculin dans la traduction française d'Amélie Audiberti) est la langue officielle d’Océania, inventée par George Orwell pour son roman 1984 (publié en 1949). C'est une simplification lexicale et syntaxique de la langue destinée à rendre impossible l’expression des idées subversives et à éviter toute formulation de critique (et même la seule « idée » de critique) de l’État.
(zut, pour le coup, je fais mon grammar nazi moi :/ )
[^] # Re: Jamais, mais...
Posté par freem . En réponse au sondage La dernière fois que j'ai vu un virus/vers concernant Linux. Évalué à 3.
Sauf que l'on ne parlait que de linux (pas "tout OS confondu" donc) et que l'on parlait d'un type précis de malware: le virus, qui est un type de virus qui se propage localement (sur un réseau, ça s'appelle un vers) dans les fichiers, de nos jours généralement à coups de script (vba, notamment) et par le passé via du code binaire (j'imagine que ça se fait encore, mais sûrement de moins en moins vu que la sécurité windows ne cesse de cloisonner de plus en plus les fichiers. Bonne chose.).
Pour le coup, non, je n'ai pas que des amis geek, loin de la. Mais, vraiment, les virus, sous linux, je n'en ai jamais vus. Après, j'suis un jeunot, ça fait grosso modo 3 ans que j'utilise une distro linux en tant que système principal, ce n'est pas énorme.
[^] # Re: Pas vu de véritable virus depuis bien longtemps...
Posté par freem . En réponse au sondage La dernière fois que j'ai vu un virus/vers concernant Linux. Évalué à 3. Dernière modification le 27 février 2013 à 15:29.
Dommage que sasservait à rien de le savoir donc (fallait bien que quelqu'un la fasse, non?).
/me ->[]
[^] # Re: Plus d’un an
Posté par freem . En réponse au sondage La dernière fois que j'ai vu un virus/vers concernant Linux. Évalué à 3.
Marrant, j'aurai parlé d'utilisateurs normaux, moi. En même temps, comment faire comprendre l'intérêt de protéger ses données à des gens qui, par exemple, ne mettront pas leurs équipements de sécurité (ou ne respectent pas les pratiques de sécurité, peu importe… genre sur la route, au travail… partout en fait, et ça m'inclue) au quotidien?
Ensuite, il y a ceux qui laissent l'UAC, mais répondent systématiquement "ok" ou "faire confiance" (je connais pas le texte), je me trompe?
Au final, je me demande si ça diminue vraiment le risque… même si c'est mieux que rien.
Je sais que ça n'a pas grand chose à voir à première vue, mais quand faire comprendre un danger évident est si complexe, quelque chose d'aussi irréel (du moins, qui le semble) que l'informatique, ça tiens du fantasme…
[^] # Re: Plus d’un an
Posté par freem . En réponse au sondage La dernière fois que j'ai vu un virus/vers concernant Linux. Évalué à 1.
Je n'ose même pas ne serait-ce qu'imaginer essayer :D
[^] # Re: Plus d’un an
Posté par freem . En réponse au sondage La dernière fois que j'ai vu un virus/vers concernant Linux. Évalué à 1.
Je le sais (et je ne la regrette pas, d'ailleurs).
C'était simplement pour rappeler le fait que la gestion des comptes utilisateurs ne date pas de 2000 chez microsoft, chose que l'on a souvent tendance à oublier.
Le grand souci, c'est plutôt le fait que, par défaut, l'utilisateur principal soit admin… (au moins avec XP. Ensuite, avec l'UAC de vista, je ne suis pas sûr que l'on puisse considérer que le compte admin est réellement séparé, mais il doit y avoir au moins un peu de protection, quand les gens ne le désactivent pas…)
[^] # Re: Plus d’un an
Posté par freem . En réponse au sondage La dernière fois que j'ai vu un virus/vers concernant Linux. Évalué à 1.
En fait, sur la famille de windows qui nous viens de MSDOS. La famille NT, conçue pour les entreprise, intègre une gestion des comptes réelle depuis plus longtemps, si je ne m'abuse.
[^] # Re: redhat en poste de travail
Posté par freem . En réponse à la dépêche Sortie de Red Hat Enterprise Linux 6.4. Évalué à 2.
En même temps, le support utilisateur de base, ce n'est pas fait par les ingénieurs. Par "de base" j'entends des trucs genre: comment installer tel logiciel ou j'ai une merde avec ma souris, comment je fais?
Support utilisateur, quoi.
Fait par un "technicien" payé au minimum social, qui n'a ni liberté ni compétence informatique, et se contente de suivre le plus vite possible les étapes décrites par le logiciel qu'il à en face du nez. (/!\ Je ne dis pas que ces gens sont des abrutis, juste que j'ai du mal à imaginer un travail plus ingrat: pas intéressant, peu payé, et se manger la mauvaise humeur des usagers à longueur de journée… dur! )
Tout à fait. D'un autre côté, ma Debian m'a sûrement coûté plus cher que si j'avais utilisé, disons, Ubuntu. Le temps que j'y ai passé en auto-formation est plus conséquent. Pécuniairement parlant, je n'ai rien payé, mais mon investissement en temps est considérable.
Et puis, je "paye" aussi de ma personne quand, par exemple, je tente d'aider les autres utilisateurs à résoudre leurs problèmes ou que je signale des bugs.
Bah, justement, je suis le genre de type à utiliser un téléphone qui ne fait que sms+télephone+horloge, moi (espèce en voie de disparition, je pense). Et quant aux machins apple, s'pas demain la veille que j'achèterai des machines de luxe: mes ordinateurs, ce sont des outils, et je me moque de leur apparence (d'ailleurs, les bouts de plastique endommagés ne sont pas rares sur mes machines).
Le truc qui m'intrigue, c'est que, quand même, 50€ / an, en même pas 2 ans et demi on à remboursé une licence windows 8, quand même, sachant que si on en croit vos propos, le "support" se limite quasiment aux mises à jour…
La valeur ajoutée semble faible, tout de même, pour des machines utilisateurs (je ne parle pas d'un contexte d'entreprise, ici, hein)
Je ne dirais même pas ce que je pense de "l'innovation" selon apple, ça dégénèrerait je pense.
[^] # Re: Comment savoir ?
Posté par freem . En réponse au sondage La dernière fois que j'ai vu un virus/vers concernant Linux. Évalué à 3.
L'usage propre, c'est de commencer par éviter de cliquer sur le moindre lien, chose que les utilisateurs font. Tu sais, genre le pop-up "Vous avez été infectés par xxxx malwares, cliquez ici pour nettoyer votre ordinateur en urgence!" avec le xxxx qui défile vers des chiffres ahurissants, et le popup qui clignote comme un arbre de noël…
Si ce genre de merdes existe, c'est parce que ça marche, hein, faut pas se voiler la face.
Et sans même parler des mails…
Autre comportement à risque, l'usage de cracks de logiciels. Tous ne sont pas vérolés (comme beaucoup ici - du moins, je suppose - j'en ai utilisé ma dose) mais c'est un vecteur important.
Alors, oui, certains sites sérieux se font pirater. On y peut rien, et dans ces cas la, on l'a dans le… mais il faut en fait considérer ce qu'on pourrait appeler le niveau de risque: un site pr0n gratuit aura un plus haut niveau de risque que linuxfr ou developpez.com, par exemple.
[^] # Re: Le web comme machine virtuelle ...
Posté par freem . En réponse au journal Les vieux cons et le progrès…. Évalué à 9.
Je te présente OpenCV: http://opencv.org/
"Petite" lib C, avec un binding C++ (qui est foireux, selon moi, malheureusement) extrêmement simple à utiliser (et même à compiler).
C'est tellement compliqué de l'utiliser, qu'il m'a fallu 2H pour comprendre comment faire un suivi de visage en C++ avec.
La différence maintenant, c'est que mon appli, ben, je la compile sous linux, ça marche. Je la compile sous windows, ça marche. Je la compile sous mac OS, ça marche encore.
Ton appli HTML5, il faut que tu précises la liste des navigateurs supportés, à partir de quelle version, et jusqu'a quelle version.
Pinaise, moi, ça me déprimerait.
Je rappelle, pour la postérité, que HTML5 n'est même pas encore sorti. Il n'est pas encore standard, et encore moins supporté entièrement par tous les navigateurs. Chacun fait sa petite partie, indépendamment.
# Pas vu de véritable virus depuis bien longtemps...
Posté par freem . En réponse au sondage La dernière fois que j'ai vu un virus/vers concernant Linux. Évalué à 8. Dernière modification le 26 février 2013 à 12:00.
… y compris sous windows.
Ha, ça, les chevaux de troie, les adwares, oui, à la pelle (chez les autres, et ils sont simples à repérer et éliminer, en général, surtout avec un peu d'aide: http://assiste.com.free.fr/ ). Les virus et les vers, en revanche… vraiment, ça fait longtemps.
Après, ça dépend du comportement de l'utilisateur, aussi. Tant qu'on évite les sites à la "moralité douteuse" et qu'on clique pas sur le 1er truc qui ressemble à un attrape-couillon, m'est avis qu'on échappe à 80% des emmerdes.
Pour les 20% restant, choisir des logiciels alternatifs quand c'est possible (top 3 des logiciels à éviter: adobe pdf reader, messenger - obsolète de toute façon -, IE ) permet d'éviter de s'exposer aux failles des logiciels les plus utilisés (donc les plus ciblés). Sachant que souvent ces logiciels se sont imposés il y a longtemps, il est même fréquent que les logiciels alternatifs soient de meilleure qualité, juste moins connus.
Doit ensuite rester une fenêtre du genre 1%/2%, mais même un antivirus ne sera pas capable de réduire le risque à 0, peu importe le système.
Après, suis pas expert sécu non plus, si ça se trouve, toutes mes machines sont hyper vérolées, mais, comment savoir?
[^] # Re: redhat en poste de travail
Posté par freem . En réponse à la dépêche Sortie de Red Hat Enterprise Linux 6.4. Évalué à 2.
Pour le coup, ça fait cher, 50€/an sans support derrière…
L'histoire de l'adapté aux utilisateurs, du coup, j'ai un doute…
[^] # Re: redhat en poste de travail
Posté par freem . En réponse à la dépêche Sortie de Red Hat Enterprise Linux 6.4. Évalué à 3.
Donc, les live CD de linux ne sont pas glorieux, comparés à un windows qui viens de tomber en rade? Originale, celle-la.
Sinon, personnellement, ce que je fais quand j'ai besoin de transférer des fichiers d'une machine à une autre via un réseau, c'est que sois j'utilise ssh, soit j'utilise ftp. Installer/configurer vsftpd par exemple est d'une simplicité à toute épreuve, et au moins je sais que je n'ai pas besoin d'usines à gaz pour récupérer mes fichiers d'une autre machine.
gftp (un client) est capable de supporter les 2 modes, et possède une interface très propre (bon après, ça, question de goût, mais je peux au moins dire que je préfère de très loin cet outil à filezilla).
J'admets ne pas m'être embêté avec samba jusqu'a présent, n'en ayant pas trouvé l'intérêt. Après, je n'utilise que peu de machines windows, donc forcément…
Ah, pour le fait qu'un partage se lie automatiquement à un dossier, ce qui est plus user-friendly que d'utiliser un outil spécifique, pour ssh il y a sshfs. Ca consiste en gros à monter un dossier ssh dans un dossier userspace, exactement comme un partage. Je ne m'en suis pas trop servi, vu que j'utilise plus ssh dans une optique de télécommande, mais je pense que ça pourrait t'intéresser, ne serait-ce que pour la curiosité personnelle (ça ne répondra pas à ton besoin précis, vu que ce n'est pas porté sous windows et qu'il n'y a pas d'équivalent à ma connaissance)
[^] # Re: Présence dans Debian
Posté par freem . En réponse à la dépêche Mesa 9.1 est sorti. Évalué à 1.
Pour être franc, cette phrase est plus de l'ordre du "disclaimer". Genre, si un utilisateur de gnome était en sid au moment ou gnome 3 est passé dans experimental/sid, bah les gens qui font des mises à jour sans regarder les numéros de version ont dû avoir un choc.
Le but d'experimental et de sid sont bien portés par leur nom: c'est pas de tout faire pour pourrir les bécanes des utilisateurs, mais ces dépôts servent de tampon, avant la testing, qui est la future stable.
Mais perso, je n'ai rien noté de tel depuis 1 an que je suis en sid. Après, c'est vrai aussi que le DE que j'ai utilisé l'an dernier, c'était XFCE4, et puis je suis passé à juste un gestionnaire de fenêtre en tuile, donc les changements majeurs qui bouleversent mes habitudes… bah… j'en ai pas vus.
Et pourtant, j'utilise même la version de dev de plusieurs logiciels: code::blocks et i3, notamment.
[^] # Re: Applications native/Web
Posté par freem . En réponse au journal C'était pas mieux avant ?. Évalué à 2.
Je dirais que la quantité de traitements effectués est la clé.
Ainsi, techniquement parlant, ncmpcpp est une application native légère (ne fait que lire des commandes, les envoyer à un serveur, et afficher le résultat de ce serveur), tandis que certaines applications html5 effectuent des traitements plus lourds côté client. Je n'ai pas d'exemple précis en tête, mais un exemple simple serait un jeu. Peut-être google docs, aussi.
Je suppose qu'il se réfère au fait qu'à l'origine, le www avait justement pour rôle l'affichage de simples textes.
[^] # Re: C'est toi
Posté par freem . En réponse au journal C'était pas mieux avant ?. Évalué à 3.
Ne pas oublier Denver, le dernier dinosaure :D
[^] # Re: Si on veut être honnête ...
Posté par freem . En réponse au journal Les vieux cons et le progrès…. Évalué à 6. Dernière modification le 25 février 2013 à 16:01.
Si tu ne peux pas installer un client lourd, je doute que tu puisses installer:
Si le proxy bloque des accès, il le fera autant pour le client lourd que pour le webmail… ah, quoique, les clients lourds sont développés dans cette optique depuis leurs débuts, qui datent probablement des premiers serveurs mail, alors que les webmail eux sont plus récents et prévus pour tourner sur un serveur.
Pas sûr que le 2nd soit aussi simple à configurer qu'un client lourd.
Après, pas obligé d'installer les logiciels natifs, ils sont nombreux à pouvoir être utilisés sans installation dans le registre windows, par exemple. Bon, certes, je ne dirai pas toujours que c'est une bonne chose, ça expose aux risques… mais c'est pareil pour les applis html5, puisque maintenant celles-ci peuvent accéder à des éléments clés des systèmes sur lesquelles elles tournent.
Enfin, perso, j'utilise un webmail (mon fournisseur à en plus le bon goût de proposer 2 webmails différents: squirrel, très utile sur un réseau pourri ou avec un proxy merdique, et roundcube, plus esthétique mais nettement plus lourd), mais ces derniers temps je pense de plus en plus à utiliser un client lourd.
Pourquoi?
obligatoirement graphiqueintégrée avec le reste de mon environnementune usine à gaz qui bouffe toute la ram de mon netbookun navigateur internet moderne (je m'amuse parfois avec uzbl, mais la recherche de texte y est lente, et il a quelques fonctionnalités peu pratiques à mon goût. A voir: p'tet que si je le configure mieux…).Ces quelques arguments représentent plutôt pas mal les avantages existants (oui, je sais, en théorie, on pourra utiliser HTML5 en local. Mais je parle d'existant, moi, pas de prophéties) d'une application "lourde", sans même parler de la facilité de développer dans le langage de son choix.
Par exemple, je sais que les CGI binaires ça existe, mais il semble que ce soit "pas recommandé"? Donc, déjà, impossible d'utiliser les langages compilés.
Pour ce qui est de la complexité de développer une application graphique lourde… c'est marrant, ce n'est pas l'impression que j'ai sur developpez.com, ou les gens râlent plus contre le fait que JS soit insuffisant, mal conçu, j'en passe et des meilleures, que contre le fait qu'une fenêtre soit complexe à créer avec un framwork d'UI (en même temps, créer une instance d'une classe, et y ajouter des boutons, ça n'a rien de difficile je pense. Sans même parler des RAD - que je n'apprécie pas vraiment, mais bon, ça permet de prototyper en 30s - )
Côté avantages des applis HTML5:
[^] # Re: Présence dans Debian
Posté par freem . En réponse à la dépêche Mesa 9.1 est sorti. Évalué à 6.
Bah… j'ai juste installé à partir de l'image fournie, lu les instructions de l'installateur, abouti sur une ligne de commande, tenté d'installer Xorg, et échoué pour cause de dépendance foireuse, dans l'ordre.
Maintenant, si tu me dis que c'est impossible, que ce genre de problème est inexistant, alors, si tu veux, moi j'ai eu mon expérience, je verrai dans n mois/années si ça a changé, ou quand quelque chose me fera penser que ça pourrait être intéressant de retenter.
Clairement, ce n'est pas de lire "Ce genre de problème est inexistant. J'pense que t'as dû faire un truc pas clair." qui me fera changer d'avis. Encore, j'aurai été bidouiller des trucs un peu obscurs de moi-même, ok.
Là, je savais que j'attaquais une distro qui me semble tout de même plus délicate que celle à laquelle je suis accoutumé, alors j'ai d'abord visé un système utilisable, avant de viser un système efficace.
Je procède toujours de cette façon quand j'aborde un système que je ne connais pas, et a l'heure actuelle, les systèmes avec lesquels ça n'a pas marché sont au nombre de 3: Debian woody/potato (mon 1er contact avec linux, qui a été un échec vu que par défaut, aucun bureau n'était installé. Donc, sans internet et une machine valide à côté, le système était inutilisable sans connaître l'existence d'aptitude), gentoo et archlinux (courant 2012 pour ces deux la, qui ont le même problème qu'avait debian woody/potato, sauf que maintenant, j'utilise quasi-exclusivement la ligne de commande et que je n'ai donc plus aucune difficulté avec elle).
Si je dois comparer Debian et arch linux, je ne dirais pas que l'une est meilleure parce que je n'ai pas réussi à installer la seconde, juste que la seconde nécessite sûrement plus de travail/compétences pour aboutir à un système stable. Debian stable ne nécessitant que des mises à jour que l'on peut faire "à l'aveugle" en sachant que le comportement du système ne changera pas.
Arch introduisant des versions majeures régulièrement, il est plus complexe de contrôler ce flux de fonctionnalités nouvelles. Et certains utilisateurs, y compris d'utilisateurs avancés, n'ont "pas de temps à perdre avec ça", tout simplement.
Cette notion de temps à investir plus régulièrement est à mon sens la principale différence entre les distributions "permanentes" et les distributions "temporelles" (pour essayer de traduire rolling release et son contraire).
Rien que le fait qu'il faille vérifier qu'un des paquets sensible n'a pas changé de version majeure/mineure régulièrement est une "perte de temps" (en fait, on déplace une tâche régulière à une date fixe future) comparativement aux distro "temporelles" ou ça n'arrive que tous les N mois (mais du coup, il faut rattraper tout le retard. L'avantage, c'est que certaines modifications peuvent être sautées, parce qu'elles ont pu être supprimée dans le logiciel en question. Ca dépend du modèle de release de celui-ci après…)
[^] # Re: Privateur
Posté par freem . En réponse au sondage Quel est votre niveau d'utilisation du libre ?. Évalué à 0.
Je ne connaît à l'heure actuelle aucune entreprise créant un jeu mono-joueur diffusé sous une licence libre entièrement qui se fasse de l'argent.
Dans ce domaine des jeux, j'ai de gros doute qu'il soit possible de vivre de liberté.
Je dirais que le même problème se poserait pour une entreprise créant de petits utilitaires de dev bien pratiques, mais tellement simples à exploiter qu'il n'y aurait pas besoin de support.
Une association à but non lucratif pourra tenir, parce que ce type d'organisation possède diverses sources de revenus: aide par l'état, bénévolat… mais celles-ci ne sont pas nécessairement accessibles pour une entreprise.
Après, si quelqu'un me cites une entreprise qui vive de la production de petits utilitaires à destination d'un public qui est du genre à savoir se démerder seul, je réviserai mon jugement, une fois que j'aurai compris comment ils ont réussi à survivre.
Pour info, Red-Hat ne fait pas partie de cette catégorie: ils vendent du support sur un OS, ce qui n'est clairement pas ce que l'on peut qualifier de "petit utilitaire qu'un informaticien peut gérer seul". Idem pour les jeux multi-joueur où le client paye des avantages localisés sur serveur: j'ai bien parlé de mono-joueur, même si ça semble dépassé pour certains.
Je sais que les deux types de logiciels cités existent dans l'open source (wesnoth pour les jeux et les utilitaires on ne les compte plus, rien que les éditeurs de texte sont légion) mais je ne connaît pas d'entreprises vivant de leur création (pour les jeux, on pourrait citer nexuiz, mais la boîte qui a racheté les droits n'a pas contribué depuis le début, elle a attendu que le jeu sois déjà bien implanté).
Je ne crois pas que les deux modèles soient à opposer systématiquement, personnellement. Ce qui m'attire le plus dans le libre, c'est le fait que ces outils puissent souvent créer des fichiers utilisables par d'autres applications ayant le même rôle.
En tant qu'utilisateur, la liberté en pratique provient plus du fait de pouvoir changer d'outil que de celle de lire le code source: je n'ai pas lu les codes sources de epdfview, mupdf et evince avant d'estimer que mupdf est le plus adapté à mes besoins.
Donc, tant que le logiciel que j'utilise, privateur ou pas, me permet de changer sans me prendre la tête, ça ne me pose aucun problème de l'utiliser. Les navigateurs internet sont des exemples pas trop mauvais, on arrive généralement aisément à exporter/importer des signets, par exemple.
[^] # Re: Dual boot
Posté par freem . En réponse au sondage Quel est votre niveau d'utilisation du libre ?. Évalué à 0.
J'en pense qu'installer KDE pour un simple navigateur, c'est trop lourd, en sachant que je n'ai pas de lib Qt d'installées ;)
Après, je n'ai pas cité tous les navigateurs et je ne le ferai pas, mais dans ma situation, midori aurait pu me convenir, mais la dernière fois que j'ai regardé, il était encore un peu trop jeune (il y a un peu plus d'un an, j'imagine que ça a du s'améliorer depuis), des bugs mineurs, un ou deux crash et des choses un peu foireuses. Mais il m'a fait découvrir duckduckgo, et ça, c'est resté :)
Je pense plutôt à me mettre à utiliser uzbl de façon intensive à l'avenir, au final. Et une fois que je l'aurai bien intégré dans mon environnement, probablement voir un peu à quoi ressemble le code source (même si je ne suis pas un grand fan de C mais tant pis).
La course des navigateurs modernes et leur consommation mémoire commence à me lasser, au final.
[^] # Re: Présence dans Debian
Posté par freem . En réponse à la dépêche Mesa 9.1 est sorti. Évalué à 2.
Testes sid/experimental alors.
/etc/apt/preferences.list:
Par contre, avec ça, faut pas s'étonner si le comportement du PC change sans trop prévenir ou si des problèmes apparaissent.
Concernant ArchLinux, j'ai essayé, pendant 2 jours d'affilée il n'y a pas plus de quelques mois (3-4), et Xorg avait un problème de dépendance cassée avec DBus (si je me souviens bien, c'était peut-être un autre paquet) donc bon, qu'on vienne pas me dire que les rolling release ça marche tout seul.
Enfin, je pense que mon prochain test de distro sera quand j'aurais réussi à installer une gentoo, au moins il existe des snapshot stables pour commencer. C'est juste dommage qu'a chacun de mes essais j'aie eu des problème avec le noyau, en fait.
Mais au moins cette distro semble permettre de réduire les dépendances, du coup je pense que ça dois réduire le risque d'emmerdement d'une distro binaire en rolling.
# Dual boot
Posté par freem . En réponse au sondage Quel est votre niveau d'utilisation du libre ?. Évalué à 2.
Quelques jeux sous windows (5% de mon temps perso je dirais), un XP (et un w7 sur une VM) truffé de logiciels libres (notepad++, mingw, guipro/hulk, 7zip, tortoisegit, sumatrapdf, windirstat et winmerge, je pense avoir été exhaustif) au bureau (pas le choix à mon grand regret), et enfin mes fidèle Debian sur mon netbook et ma tour à la maison.
Sur mes Debian, il reste flash, skype (remis récemment, et risque de rester tant qu'il n'aura pas été cloné… ce qui risque de ne pas se faire), mon pilote wifi et opera.
De toute cette liste, le seul logiciel que j'utilise par choix réel, outre certains jeux, c'est opera (je le considère tout bonnement inégalé au niveau de son IHM, et même si j'imagine que FF à tous les plug-in pour faire la même, l'idée de plonger dans une mer de déchets pour trouver des pépites m'ennuie profondément… autre chose à faire moi.). Tous les autres, si je pouvais m'en passer, je serais un homme heureux.
Peut-être même que je dégagerai opera, le jour ou uzbl (je sais, il est pourtant à l'opposé, niveau IHM, mais au mois, son manque d'IHM fait qu'il est léger, lui, contrairement à d'autres browser…) sera capable d'aller sur tous les sites et ou j'aurai la motivation de le configurer comme il faut.
Pas demain la veille.
[^] # Re: c'est donc bien votre faute à tous
Posté par freem . En réponse au sondage Quel est votre niveau d'utilisation du libre ?. Évalué à 1.
Tu achètes une carte plus libre? XD
Je déconne, hein, perso je t'approuve (quoique, ça me ferait vraiment chier de devoir utiliser le pilote NVidia, xrandr est trop pratique pour que je puisse m'en passer maintenant…)
[^] # Re: Privateur
Posté par freem . En réponse au sondage Quel est votre niveau d'utilisation du libre ?. Évalué à 3. Dernière modification le 22 février 2013 à 13:58.
Pas faux, mais "logiciel propriété" c'est pas terrible non plus… J'imagine qu'il faudrait dire logiciel approprié. Ca reste moche, mais au moins la syntaxe est respectée…
Peu importe.
Le mot privateur, son intérêt, c'est surtout de permettre de respecter un point simple de la loi de certains pays (dont la France, si je me souviens bien) qui est qu'on ne peut publier une oeuvre dans le domaine public.
Donc, tant que l'ouvrage n'est pas dans le domaine public, il possède un propriétaire, ce qui ne l'empêche pas pour autant de réunir les conditions de la FSF pour être considéré libre.
D'ailleurs, certains logiciels libres utilisent la double licence. Quel terme employer pour ces logiciels, alors? Libre? Propriétaire? Selon l'usage qui en est fait, les 2 mots conviennent…
L'intérêt du mot privateur, c'est qu'il résout cette ambiguïté: le logiciel prive l'utilisateur de certaines libertés.
Au passage, la novlangue, c'est le nom que Georges Orwell donne à la langue volontairement appauvrie utilisée dans 1984. L'appauvrissement de la langue ayant pour intérêt d'empêcher d'exprimer des idées nouvelles.
Le mot privateur ne peut donc pas faire partie d'une novlangue, puisqu'il sert justement à amener une nouvelle idée.
Wikipedia:
(zut, pour le coup, je fais mon grammar nazi moi :/ )
[^] # Re: c'est les parents qu'il faut mettre sous controle
Posté par freem . En réponse au journal [Marc le Bouc] Le contrôle parental ne marche pas :( tristitude snif snif. Évalué à 1.
Tout dépend de quelle lune on parle, bien sûr.
[^] # Re: Classement par age
Posté par freem . En réponse au journal [Marc le Bouc] Le contrôle parental ne marche pas :( tristitude snif snif. Évalué à 1.
La précocité, c'est triste… peut-être le manque d'entraînement en endurance? /me ->[]