gouttegd a écrit 1805 commentaires

  • # mencoder -vf crop=w:h:x:y

    Posté par  . En réponse au message découper une portion rectangle de vidéo. Évalué à 10.

    Une possible façon de faire : le filtre crop de mencoder :

    $ mencoder -vf crop=w:h:x:y ...

    pour ne garder de la vidéo qu’un rectangle de w pixels de large sur h de haut, à x pixels du bord gauche et y pixels du bord supérieur.

    Il est possible de vérifier, avant de procéder à l’encodage, que les valeurs choisies pour w, h, x et y sont les bonnes avec le filtre rectangle de mplayer, qui prend les mêmes paramètres et dessine le rectangle correspondant sur la vidéo.

    Pour Kino ou les autres logiciels de montage, aucune idée, mais « crop[ping] » est probablement le mot-clé qui te manquait.

  • [^] # Re: et par rapport aux logiciels propriétaires ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Lilypond reçoit le prix Lomus 2012 de l'AFIM. Évalué à 4.

    Un test comparatif entre Finale et LilyPond, par un habitué de Finale.

    Mon propre avis, pour ceux que ça intéresserait et ayant utilisé moi-même Cubase Score par le passé :
    – LilyPond produit « de base » une sortie de meilleure qualité ;
    – ça ne suffit pas toujours, et les partitions complexes peuvent demander pas mal de travail (pouvant impliquer, dans les cas les plus graves, de monstrueuses bidouilles en Scheme)… mais c’est toujours mieux qu’avec Cubase Score, avec lequel il n’était pas possible de faire grand’chose pour les partitions difficiles.

  • [^] # Re: Pour facebook, je parie de même

    Posté par  . En réponse au journal Google et FaceBook vont disparaitre !. Évalué à 6.

    Même si les solutions technique de réseau sociaux décentralisé progresse et émerge, on aura jamais un protocole standard pour interconnecté les différents réseau sociaux décentralisé.

    Pourquoi pas ? Il y a déjà des candidats (comme OStatus pour le « microblogging », DFRN pour le « réseautage social »).

    Regarde StatusNet par rapport a Twitter. Techniquement ça remplis les même fonctions et permet la décentralisation. Mais avant que les gens passe de Twitter à StatusNet y a du chemin à faire.

    Mais pourquoi faudrait-il nécessairement que les gens passent de Twitter à StatusNet ? Il suffirait que Twitter se mette à utiliser le protocole OStatus au lieu d’un protocole qui lui est propre (ou, à tout le moins, en plus de son propre protocole). Twitter ne serait alors plus qu’un nœud particulier (un gros nœud, certes) sur un « réseau OStatus », mais çe pourrait être totalement transparent pour les utilisateurs de Twitter.

    Évidemment, reste à voir quel serait l’intérêt pour Twitter de passer à OStatus… à part le fait qu’ils y gagneraient mon respect, parce que ça je crois qu’ils s’en moquent un peu.

  • # Groupes de calques ? Groupes de calques !

    Posté par  . En réponse à la dépêche GIMP 2.8 est sorti : une fenêtre unique !. Évalué à 10.

    THE feature que j’attendais ! Grand merci à Michael Natterer pour avoir implémenté ça !

    Et merci aussi à tous les autres développeurs, évidemment. ;)

  • [^] # Re: Je n’attends pas grand’chose, à vrai dire

    Posté par  . En réponse au journal J'aimerais tant aimer les réseaux sociaux décentralisés. Évalué à 3.

    Je ne vois pas l'intérêt d'utiliser une autre instance que celle qui est connu à part si elle hébergée chez quelqu'un en qui j'ai plus confiance que l'instance connue.

    Qu’est-ce qui justifie la confiance que tu sembles accorder plus facilement à l’instance la plus connue ?

    Choisir automatiquement l’instance la plus connue est contradictoire avec l’objectif d’un système décentralisé, qui vise (notamment et selon moi) à promouvoir la multiplicité des acteurs, pour éviter qu’un seul acteur ne devienne une sorte de « too-big-to-fail ».

    Si identi.ca tombe en rade, ce doit être au bas mot 90 % du traffic Status.net qui s’arrête (d’après un chiffre officiel de l’Institut National de Pifométrie). C’est déjà mieux que Twitter, mais ça reste beaucoup trop par rapport à ce qu’on peut attendre d’un service décentralisé.

    Je ne sais pas de quels moyens dispose identi.ca, mais je trouve absurde de vouloir faire peser l’essentiel du traffic sur cette instance. Et ce indépendamment de la confiance que je lui accorde.

  • [^] # Re: Je n’attends pas grand’chose, à vrai dire

    Posté par  . En réponse au journal J'aimerais tant aimer les réseaux sociaux décentralisés. Évalué à 1.

    C'est pas un argument ça.

    Non en effet, c’est seulement une réaction épidermique (en tant que telle, pas forcément raisonnée, je l’admets volontiers) à l’argument selon lequel FaceTwitPlus est aujourd’hui indispensable.

    Moi depuis que j'ai ma nouvelle télé plate super grande, j'ai l'impresssion que je ne pouvait pas regarder de film sur une petite télé, est ce que c'est pour ça que les grandes télé sont à proscrire ?

    Marrant que tu dises ça, parce que j’ai justement le même genre de réaction (toujours épidermique, et aussi peu raisonnée) face à l’engouement pour les super grands écrans, la 3D, la Super/Full/Total HD Ready 19200×10800 pixels, les Blue-Ray, etc. J’en connais qui ne peuvent plus (c’est ce qu’ils disent) regarder de DVD tellement c’est trop moche ces vieux trucs, j’ose pas leur avouer qu’il m’arrive encore de regarder des films enregistrés sur VHS

  • [^] # Re: Je n’attends pas grand’chose, à vrai dire

    Posté par  . En réponse au journal J'aimerais tant aimer les réseaux sociaux décentralisés. Évalué à 3.

    Les réseaux sociaux sont simplement un autre moyen de communication.

    Oui, c’est aussi comme ça je les vois. C’est d’ailleurs la principale raison pour laquelle j’ai un compte Status.net et un compte Friendica : pour garder la porte ouverte au cas où quelqu’un voudrait utiliser ces moyens pour communiquer avec moi. Et c’est aussi la raison pour laquelle je ne peux pas accepter un réseau centralisé comme Facebook ou Twitter, parce qu’un moyen de communication digne de ce nom doit laisser ses utilisateurs libres de chosir leur fournisseur de services (comme le font le courrier électronique, la messagerie instantantée ou le bon vieux téléphone).

  • [^] # Re: Je n’attends pas grand’chose, à vrai dire

    Posté par  . En réponse au journal J'aimerais tant aimer les réseaux sociaux décentralisés. Évalué à 3.

    Parce qu'il n'y a pas d'autre serveur connu

    Hum, désolé, mais j’attends mieux de la part d’un « geek » (ou appelez ça comme vous voulez) dans le genre de Ploum. Si même ceux qui clament aimer les systèmes décentralisés ne peuvent pas voir plus loin que l’instance la plus connue, autant abandonner tout de suite l’idée de décentralisation, ça ne marchera jamais.

    Personnellement, en tant qu'étudiant, Facebook était le seul endroit pour se tenir au courant de l'actualité des cours et organiser l'ordre de passage pour les examens.

    Ça c’est justement le genre d’argument qui me fait fuir les réseaux sociaux : l’illusion qu’ils donnent à leurs utilisateurs qu’on ne peut rien faire sans eux. Je veux bien croire qu’ils rendent certaines choses plus faciles (encore que…), mais si on écoute les Facebookers, c’est bien simple, avant Facebook on ne pouvait rien faire.

  • # Je n’attends pas grand’chose, à vrai dire

    Posté par  . En réponse au journal J'aimerais tant aimer les réseaux sociaux décentralisés. Évalué à 10.

    Status.net […] Le serveur principal (identi.ca) est tellement souvent en rade que ça en devient légendaire.

    Bah déjà, si l’on parle de « serveur principal » dans un système qui se veut « décentralisé », c’est qu’il y a un problème… Pourquoi les utilisateurs préfèrent-ils (visiblement) s’inscrire sur identi.ca plutôt que sur un autre serveur, ou que de monter le leur ? Il ne faut pas se plaindre après si identi.ca ne tient pas la charge.

    Et vous, qu'attendez-vous du futur dans les réseaux sociaux ?

    J’attends encore de comprendre à quoi ça pourrait bien servir, ou du moins à quoi ça pourrait bien me servir. Je n’ai aucun compte sur un réseau centralisé (ni Twitter, ni Facebook, ni Google+, ni LinkedIn, etc.), et je n’ai pas l’impression de passer à côté de quelque chose. J’ai une instance Status.net et une instance Friendica sur mon serveur, je poste un dent de temps en temps histoire de dire quelque chose, je suis (du verbe suivre) deux ou trois personnes, mais je n’ai toujours pas trouvé de réel intérêt au schmilblick.

    Sans rire, j’aimerais bien que ceux qui me demandent de m’inscrire sur Facebook m’expliquent ce qu’ils y font et l’intérêt qu’ils y trouvent, mais bizarrement, aucun de ceux à qui j’ai posé la question n’a pu me répondre sérieusement.

  • [^] # Re: Faux

    Posté par  . En réponse au journal Un article anti-Word, mais pas pro-libre office. Évalué à 2.

    Argh !

    Ce sont dans l’ensemble de bons logiciels, avec lesquelles on peut faire du très bon travail si on sait s’en servir.

    Il faut bien sûr lire « avec lesquels ». Maintenant si vous voulez bien m’excuser, je dois aller retirer cette poutre que j’ai dans l’œil…

  • [^] # Re: Faux

    Posté par  . En réponse au journal Un article anti-Word, mais pas pro-libre office. Évalué à 9.

    Alors d'une part la majorité des règles sont apparues ou ne peuvent être appliquées que depuis peu.

    Pas d’accord. Les règles en question sont apparues il y a très longtemps, et les imprimeurs ont toujours été capables de les appliquer. Il y a seulement eu un « trou » lors du dernier siècle, entre la démocratisation de la machine à écrire (qui ne permettait pas de respecter la plupart de ces règles, en effet) et celle des traitements de texte (qui eux le permettent, à condition de savoir s’en servir).

    Tu rejette la faute sur l'outil.

    Pardon ? Quand j’écris « on a viré », je ne fais pas référence à un quelconque logiciel (à part le logiciel implanté dans le cerveau des « décideurs pressés », peut-être).

    Je ne rejette aucune faute sur Word ou Writer. Ce sont dans l’ensemble de bons logiciels, avec lesquelles on peut faire du très bon travail si on sait s’en servir. Exactement comme avec LaTeX. Comme je l’ai déjà mentionné dans une précédente discussion, la principale différence entre l’utilisateur de LaTeX et l’utilisateur de Word ou Writer est que le premier va nécessairement prendre le temps de se former (sans ça il ne pourra rien tirer de LaTeX), alors que le second est le plus souvent persuadé qu’il n’en a pas besoin.

    Mais j’estime que le logiciel ou son éditeur a néanmoins une part de responsabilité lorsque justement tout est fait pour convaincre l’utilisateur que le logiciel est tellement intuitif qu’aucune formation n’est nécessaire.

    En fait au détriment de qualité de mise en page, on a gagné en réactivité, car les communication au sein d'une entreprise ou entre les entreprises se font de personne à personne avec moins d'intermédiaire et moins de latence.

    Je faisais essentiellement référence aux documents publiés, pas à de la communication interne. Celle-ci pourrait éventuellement obéir à des règles différentes, globalement moins stricte sur les aspects typographiques, ça ne me choquerait pas outre-mesure.

  • [^] # Re: Faux

    Posté par  . En réponse au journal Un article anti-Word, mais pas pro-libre office. Évalué à 5.

    Savoir qui n'existait pas à la base.

    Si, si. Avant, il y avait des secrétaires formés qui connaissaient tout ça. L’auteur d’un rapport pouvait « écrire au kilomètre » sans trop se soucier de typographie, son document passait entre leurs mains avant toute publication.

    Aujourd’hui, on a viré les secrétaires de rédaction en partant du principe qu’avec un traitement de texte l’auteur ferait un aussi bon travail tout seul. Sauf que l’auteur d’aujourd’hui, même armé de son Word ou de son Writer, ne s’y connaît pas plus en typographie que l’auteur d’hier.

    Résultat, on en voit de belles, comme le très éloquent premier exemple (fictif certes mais j’en ai vu de semblables, y compris dans des rapports officiels) de Jacques André dans ses petites leçons de typographie.

  • [^] # Re: Dans mon entourage

    Posté par  . En réponse au journal Un article anti-Word, mais pas pro-libre office. Évalué à 10.

    Le problème n'est pas à mon avis Word en tant que tel, le problème est que c'est devenu le logiciel à tout faire (une base de donnée = un tableau dans word, 3 images = trois pages de word avec une grande image dessus…).

    Je confirme.

    Parmi les utilisations inappropriées de Word, celle qui m’horripile le plus dans ma branche : saisir, mettre en forme, stocker et échanger des séquences d’ADN ou de protéines… C’est une aberration tellement répandue chez les biologistes qu’on trouve maintenant ce genre d’avertissements dans la documentation des logiciels de bioinformatique :

    Now, repeat after me:
    Microsoft WORD format is not a sequence format

  • [^] # Re: Création en biologie ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linus Torvalds sélectionné pour le Millennium Technology Prize édition 2012 . Évalué à 2.

    À ma connaissance (mais je précise que je ne suis pas spécialiste du sujet), les cellules pluripotentes induites (« artificielles ») semblent se comporter exactement comme des cellules souches embryonnaires.

    A priori, le principal problème soulevé par les iPS concerne le risque tumoral : la génération de ces cellules nécessite d’introduire dans les cellules différenciées un ou plusieurs gènes, et l’introduction de ces gènes peut, notamment, perturber le bon déroulement du cycle cellulaire. La conséquence, c’est que les iPS ont une propension assez forte à produire des tumeurs. Inutile de préciser que c’est rédhibitoire en vue d’une utilisation thérapeutique…

    Ce problème n’est pas encore réglé, mais ça n’enlève rien à l’intérêt des travaux de Yamanaka : même si les iPS s’avéraient inutilisables en thérapie, elles représentent un formidable outil de recherche. En se substituant aux cellules souches embryonnaires (dont l’utilisation est rigoureusement surveillée, voire illégale dans certains pays), elles peuvent considérablement faciliter et accélérer la recherche sur les cellules souches et la thérapie cellulaire.

  • [^] # Re: Création en biologie ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linus Torvalds sélectionné pour le Millennium Technology Prize édition 2012 . Évalué à 6.

    Non, c’est vrai. Mais les cellules souches que l’on trouve chez l’adulte sont des cellules souches multipotentes, et non pluripotentes comme les cellules souches embryonnaires. Ça veut dire qu’elles ne peuvent se spécialiser que dans un petit nombre de types cellulaires différents. Par exemple, les cellules souches hématopoïétiques, dans la moelle osseuse, ne peuvent donner que les différentes cellules sanguines (globules rouges, globules blancs, plaquettes).

    Il peut être utile de donner/rappeler les définitions suivantes, pour éviter les confusions :
    – une cellule totipotente peut donner naissance à tous les types cellulaires nécessaires à la formation d’un individu, y compris les annexes extra-embryonnaires (le placenta) ;
    – une cellule pluripotente peut donner tous les types cellulaires de l’organisme, mais pas ceux des annexes extra-embryonnaires ;
    – une cellule multipotente peut donner quelques types cellulaires (généralement moins d’une dizaine) spécifiques à un tissu donné ;
    – une cellule unipotente ne peut donner qu’un seul type cellulaire.

  • [^] # Re: Création en biologie ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linus Torvalds sélectionné pour le Millennium Technology Prize édition 2012 . Évalué à 10.

    Alors, en quelques mots :

    Les cellules souches pluripotentes sont des cellules capables de se spécialiser en n’importe quel type cellulaire (cellule musculaire, cellule nerveuse, cellule sanguine, cellule épithéliale, etc.). Elles représentent donc un espoir thérapeutique important, puisqu’elles pourraient permettre de reconstruire à peu près n’importe quel tissu endommagé (par exemple, on pourrait réparer le muscle cardiaque endommagé par un infarctus).

    Malheureusement, chez les animaux on ne trouve ces cellules que dans l’embryon (ce sont les fameuses cellules souches embryonnaires, ES pour embryonic stem cells), ce qui pose un certain nombre de problèmes à la fois techniques, éthiques et légaux.

    La contribution de Yamanaka permettrait d’obtenir des cellules pluripotentes à partir de cellules différenciées, c’est-à-dire à partir de cellules prélevées sur un individu adulte, évitant ainsi le recours aux cellules embryonnaires.

  • [^] # Re: Création en biologie ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linus Torvalds sélectionné pour le Millennium Technology Prize édition 2012 . Évalué à 10.

    On peut (d’après moi), mais à condition d’être précis. Yamanaka n’est pas le « créateur des cellules souches pluripotentes » (qui existaient bien avant qu’on ne les découvre, et Yamanaka n’en est d’ailleurs pas le découvreur non plus), mais il a mis au point une méthode permettant de reprogrammer des cellules différenciées en cellules pluripotentes, créant ce qu’on a appelé des induced pluripotent stem cells (iPS).

    Au passage, je comprends bien que sur un site consacré à Linux cette nouvelle est surtout intéressante pour la sélection de Linus Torvalds, mais il aurait été judicieux d’ajouter deux lignes pour expliquer succinctement l’intérêt des travaux de Yamanaka.

  • # Friendica

    Posté par  . En réponse au journal Garder contact librement. Évalué à 2.

    Friendica pourrait répondre à tes attentes, notamment concernant le « moindre coût » et les « exigences techniques » : être utilisable sur un hébergement mutualisé est d’ailleurs un des objectifs du projet.

    Friendica recognises the need for real distribution on small servers as the basic prerequisite for privacy and Internet freedom. It therefore embraces technologies that make non-geek installation easy - for instance, the technologies that are part of many cheap and simple shared hosting deals today.

    Why Friendica?

  • [^] # Re: m'etonne pas

    Posté par  . En réponse au journal Étoilé 0.4.2. Évalué à 2.

    Sans aller jusqu’à ne « jurer que par Git » (bien que j’utilise celui-ci pour mes propres projets), je ne jure tout de même, désormais, que par les systèmes distribués : peu m’importe qu’un projet utilise Git, Mercurial, Bazaar, etc., mais je serais tout de suite moins enclin à contribuer à un projet utilisant SVN ou CVS.

    J’ai tellement pris l’habitude de me « promener » à loisir dans l’historique d’un projet, d’étudier au fil des révisions comment telle fonctionnalité a été implémentée, de faire un check-out d’une branche délaissée depuis deux ans juste pour voir ce qui y avait été fait… qu’aujourd’hui utiliser un système nécessitant une connexion au serveur rien que pour afficher la liste des révisions me rebute.

    Vous me direz, « et git-svn alors ? » — Ben, la dernière fois que j’ai voulu récupérer avec git-svn l’historique d’un projet stocké dans un serveur SVN, l’opération a duré trois heures et s’est soldée par un échec (si j’ai bien compris c’est le serveur qui m’a claqué la porte au nez — trop de connexions en un temps trop court, je suppose)…

  • [^] # Re: If it ain't broken, don't fix it.

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi le monde libre me gave de plus en plus.. Évalué à 2.

    Je n’ai pas de réponse à apporter aux questions que tu soulèves, mais je voudrais simplement rappeler que, à la base, rien n’oblige à n’avoir que la version « BleedingEdge » d’une bibliothèque. Plusieurs versions d’une bibliothèque peuvent cohabiter naturellement sur le même système, il n’y a aucune raison pour que l’installation de la dernière version provoque le remplacement de la version précédente.

  • [^] # Re: Caméléon

    Posté par  . En réponse au journal De la prédiction de l'auteur d'un journal sur linuxfr. Évalué à 5.

    À ton service.

    Mais à mon avis tu ne risques pas grand’chose : si tu ne mets pas de majuscule au début des phrases ni de point à la fin (sauf à considérer qu’un smiley peut se substituer à la ponctuation finale, ce qui n’est pas évident), quiconque cherche un « typonazi » ne s’arrêtera pas sur toi. ;)

  • [^] # Re: Caméléon

    Posté par  . En réponse au journal De la prédiction de l'auteur d'un journal sur linuxfr. Évalué à 5.

    En effet ce n'est pas la même chose, l'espace que DLFP ajoute automatiquement est bien insécable, mais est de même taille que celle qui suit le double-point, hors celle qui précède doit être plus fine !

    Pas forcément, tous les typographes ne sont pas d’accord là-dessus. En gros, il y a deux écoles :
    – espace fine avant toutes les ponctuations doubles ;
    – espace fine avant toutes les ponctuations doubles, sauf le double-point devant lequel on met une espace-mots insécable (soit la même espace que celle qui suit le double-point).

    Mais on peut ergoter là-dessus à l’infini, et Jean-Pierre Lacroux suggère par exemple qu’il serait « mieux » que l’espace avant le double point soit « légèrement plus petite que la justifiante (mais plus grande qu’une fine…). »

  • [^] # Re: Peut mieux faire !

    Posté par  . En réponse au sondage Quel est le meilleur indicateur pour mesurer la taille de sa geekitude ?. Évalué à 3.

    $ find $HOME -name "*.c" | wc -l
    19524
    
    

    Mais bon, vu que je garde en permanence les sources du dernier noyau compilé dans $HOME/local/src, je suppose que c’est de la triche…

    Sinon, un indicateur que j’aime assez bien (pour utilisateurs de Slackware uniquement), la proportion de paquets que j’ai construit moi-même :

    $ echo "scale=4; $(ls /var/log/packages/*GGD | wc -l) / $(ls /var/log/packages | wc -l) * 100" | bc -l
    .2497
    
    
  • # /etc/acpi, tout est là

    Posté par  . En réponse au message cherche idée pour éteindre un portable après coupure d'alimentation. Évalué à 8.

    Pour le 1, je pense que la coupure d'alimentation doit produire un évènement au niveau du noyau (ACPI ?) qu'il faudrait que j'intercepte

    Oui, un évènement de type ac_adapter. Tu peux « intercepter » et réagir à cet évènement avec acpid(8).

    Par exemple, voici ce que je fais sur ma Slackware :

    – un fichier /etc/acpi/events/ac_adapter (le nom du fichier n’a pas d’importance, mais il doit être dans /etc/acpi/events) définit le script à lancer à la réception d’un évènement concernant l’alimentation secteur :

    event=ac_adapter
    action=/etc/acpi/ac_adapter_handler.sh
    
    

    – le script en question teste si l’adaptateur secteur a été branché ou débranché, et agit en conséquence :

    #!/bin/sh
    ac_status=$(cat /sys/class/power_supply/AC/online)
    
    if [ "x$ac_status" = x1 ]; then
        # AC adapter is present
        ...
    else
        # No AC adapter, we're running on battery
        ...
    fi
    
    

    si possible, lorsque je remet le courant il sorte d'hibernation […] j'ai peur que ca soit plus compliqué, mais peut être avez vous des idées pour m'aider ?

    Si par « hibernation » tu entends bien « suspend-to-disk », ça devrait être possible, il suffirait que, par défaut, le chargeur de démarrage démarre un noyau avec l’option « resume ».

    est-ce seulement une bonne idée ?

    Ce pourrait éventuellement être une mauvaise idée de se mêler de ce qui se passe dans /etc/acpi si ta distribution a déjà installé ses propres gestionnaires d’évènements ACPI : il vaut mieux alors se servir des outils de configuration que la distribution met à ta disposition (comme le gnome-power-manager évoqué ci-dessus, par exemple) plutôt que d’essayer de les court-circuiter sauvagement.

  • [^] # Re: Compatibilité avec df

    Posté par  . En réponse à la dépêche dfc(1): une alternative à df(1) apportant couleur et graphe. Évalué à 2.

    Je le savais ! Je le savais que quelqu’un réagirait là-dessus, c’était inévitable !

    Alors, pour ne pas m’étendre là-dessus plus que nécessaire : en l’absence d’une justification consensuelle et convaincante pour la graphie « au temps pour moi », j’utiliserai la graphie « Autant pour moi » si ça me chante. L’Académie française peut bien dire que « rien ne justifie » cette graphie, elle ne justifie pas davantage « Au temps pour moi » et, en constatant l’utilisation courante de « Autant… », elle ne tranche pas entre les deux formes.

    Moi, je trouve que la pseudo-apostrophe droite, c’est très moche, mais je n’en fais pas la remarque à la moindre occasion.