Grunt a écrit 4733 commentaires

  • [^] # Re: J'en connais qu'un

    Posté par  . En réponse au journal free et la gestion des mails. Évalué à 10.

    Avoir une machine allumée en permanence c'est bon pour plein de truc. La musique de la maison, un site web, le partage des photos avec la famille…

    Pareil. Une fois qu'on a goûté au plaisir d'avoir toujours son petit serveur qui attend, dispo sur Internet, avec tous ses documents dessus accessibles via SSH, on ne peut plus revenir en arrière. C'est comme si on re-découvrait le plaisir d'avoir accès à Internet.

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  • [^] # Re: Screenshot

    Posté par  . En réponse au journal Friendica 3.0. Évalué à 2.

    J'adore les gens qui moinssent juste parce qu'ils sont pas d'accord. T'aurais dit "ah, wey, y'a du progrès", t'aurais eu des pertinentages, alors que ça aurait apporté moins d'info que ton screeneushote.

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  • [^] # Re: Ebay

    Posté par  . En réponse au journal Paypal et la liberté d'expression. Évalué à 2.

    C'est une question de point de vue. Pour ma part, ça me gêne qu'un intermédiaire technique se mêle de ce qu'on lui fait transporter. Que ce soit un FAI ou bien une banque en ligne, c'est pareil : les gens le paient pour transporter un truc, pas pour faire la police. Si le service soupçonne une fraude, qu'il alerte la police.

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  • [^] # Re: Ebay

    Posté par  . En réponse au journal Paypal et la liberté d'expression. Évalué à 2.

    Ce n'est pas le problème de Paypal.

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  • [^] # Re: C'est faux.

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel libre et liberté d'expression, extrait d'un article de Rickard Falkvinge. Évalué à 2.

    Ah ben tu peux jouer à ça. Sauf que si par extraordinaire la Chine coopère avec la justice française, et qu'il apparaît que l'utilisateur de l'@IP en question n'a rien à voir avec la chose reprochée, tu risques probablement une saisie de ton matériel (vu qu'en tant qu'hébergeur tu as fourni des informations bizarres à la justice) puis d'être inculpé pour entrave à la justice s'il apparaît que tu falsifies tes logs. Y'a un risque, donc.

    En fait, ce que tu évoques c'est surtout la possibilité d'envoyer vers une "destination poubelle" la responsabilité d'une infraction, en profitant du fait qu'Internet est mondial et que les pays n'ont pas tous les mêmes lois.

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  • [^] # Re: Multi-utilisateur

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nginx 1.2, des progrès sur le code et les parts de marché. Évalué à 3.

    J'utilise les ACL pour contourner ça : dossier appartenant à l'user, mais ACL autorisant la lecture (et au besoin l'écriture) pour www-data.

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  • [^] # Re: Un ordi vendu sans OS ?

    Posté par  . En réponse au journal Et si on pouvait mettre fin à la vente lié . Évalué à 9.

    Donc, il faut aussi vendre les firmware des différents périphériques à part, il n'y a pas de différence non plus, où alors il faut m'expliquer où est la limite.

    Ben oui. Et il faudrait imposer aux fabricants de matériel de fournir les spécifications, afin que chacun puisse proposer un firmware. Le logiciel et le matériel doivent devenir deux produits bien différents : d'un côté, un bien matériel muni d'un manuel, au fonctionnement connu, de l'autre, un service. Les deux ont des conditions d'utilisation bien différentes.

    Cf, par exemple, le gros foutage de gueule de Sony sur sa PS3, qui pour empêcher les gens de jouir de leur matériel dont ils sont propriétaires et qu'ils ont acheté, s'est appuyé sur la licence restrictive de son firmware. Les consommateurs devraient pouvoir acheter la PS3 comme un ordinateur nu, et installer dessus le firmware de leur choix, grâce à la libération des spéc'.

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  • [^] # Re: C'est faux.

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel libre et liberté d'expression, extrait d'un article de Rickard Falkvinge. Évalué à 3.

    Pour attraper le "Direct Download", il n'y que le DPI qui est possible.

    Non, les outils légaux à l'ancienne sont toujours là et pourraient être utilisés :
    - demander à la plateforme d'upload quelle @IP a mis le fichier en ligne,
    - pas de logs, plateforme condamnée,
    - des logs, on demande au FAI qui gère cette IP,
    - le FAI n'a pas de log, FAI condamné,
    - le FAI a des logs, on demande au propriétaire de l'IP.

    Si le propriétaire de l'@IP est un intermédiaire technique (proxy, hébergeur de serveurs privés, relais TOR), on continue à remonter la chaîne.

    Personnellement, je pense qu'au lieu de conneries comme ACTA, une harmonisation au niveau mondial des législations, et une coopération entre les différents pays, seraient plus efficaces pour faire respecter la loi, dans toutes ses dimensions (contre le spam, contre la diffamation, contre l'atteinte à la vie privée, contre le pédoporno..), au lieu d'une justice d'exception qui fait peser sur les intermédiaires la responsabilité du contenu, uniquement en cas d'atteinte aux droits d'auteur. Et on pourrait d'un autre côté engager une réflexion sur le nécessaire changement du système des droits d'auteur.

    Au lieu de ça, on a des justices d'exception qui se construisent : le statut d'hébergeur, selon la LCEN, n'est pas appliquable à un particulier qui héberge un service de relais de connexion, si ce relais est utilisé pour publier des contrefaçons. Autrement dit, Claude Michu est traité différemment de Youtube Google, et ça c'est mal (c'est contraire au principe, sur Internet, selon lequel chaque machine connectée est équivalente aux autres). Il y a globalement un laisser-aller de la justice par rapport aux infractions commises via Internet, une infantilisation totale des internautes. Le journaliste qui insulte quelqu'un dans un journal papier a droit a un procès, l'internaute qui le fait dans un commentaire du Figaro se fait discrètement censuré, voire on ne fait rien. Pourtant les deux exercent cette sacrée "Liberté d'Expression", au même titre, en publiant leur opinion à la vue de tous.

    Et d'un autre côté on outrepasse de plus en plus de libertés, au profit exclusif de la lutte contre la contrefaçon.

    Et l'opposition aux délires des ayants-droits tombe dans ce piège, en défendant souvent une "anonymisation" d'Internet dont on mesure mal les effets pervers. Au lieu de faire d'Internet un état de droit où la loi du peuple s'applique, où les libertés sont protégées, où chacun peut exercer l'immense pouvoir que permet Internet, et supporte les grandes responsabilités qu'un tel pouvoir implique.

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  • [^] # Re: C'est faux.

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel libre et liberté d'expression, extrait d'un article de Rickard Falkvinge. Évalué à 3.

    Un jour tu parlais de la technique "cow-boy", qui consiste à bloquer les connexions en provenance des IP louches sur sa machine. Pourquoi ne pas fonctionner comme ça ? Après tout, si les Michus se retrouvent bloqués de partout, et qu'on arrête de chercher des compromis pour qu'ils puissent continuer à nous parler, peut-être qu'ils se décideront enfin à apprendre à sécuriser leur machine, non ?

    Une des conséquences est que, quand le parc d'@IP est attribuée de façon dynamique, on peut se retrouver blacklisté sans avoir rien fait. Je n'aime pas le traitement "cowboy" des infractions sur Internet, où d'un côté on peut porter atteinte à la neutralité, de l'autre on infantilise les nuisibles en ne prenant aucune réelle sanction. Des mesures techniques décidées individuellement ne remplacent pas efficacement la justice d'un état de droit. C'est comme si on remplaçait le code de la route par des gros pare-choc et des citoyens qui creusent des trous dans la route devant les écoles, et qu'on laisse les gens faire ce qu'ils veulent, à charge pour chacun de se protéger.

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  • [^] # Re: C'est faux.

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel libre et liberté d'expression, extrait d'un article de Rickard Falkvinge. Évalué à 4.

    Hé bien, une fois la vidéo réalisée, existante, et qu'elle commence à être diffusée, trouverais-tu souhaitable ou pas qu'on en limite autant que possible la diffusion ?

    Si oui, alors il faut prendre la peine d'expliquer en quoi le fait d'interdire la diffusion d'une contrefaçon est différent, et ne pas se réfugier derrière une supposée liberté d'expression absolue que rien ne pourrait limiter sur Internet, et qui autoriserait la publication d'absolument n'importe quoi.

    C'est ce point précis qui me dérange avec l'argument "on devrait pouvoir publier n'importe quoi". Je ne suis pas d'accord avec l'argument, bien que je sois d'accord avec la cause qu'il est censé soutenir (on devrait pouvoir publier gratuitement des oeuvres, et revoir totalement les bases du système des droits d'auteur).

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  • [^] # Re: C'est faux.

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel libre et liberté d'expression, extrait d'un article de Rickard Falkvinge. Évalué à 3.

    Autre exemple, des données privées. Par exemple, je mets une caméra dans ta chambre à coucher, au bout d'une semaine je publie les meilleurs moments. Que je sois condamné c'est évident et normal, mais : ne trouverais-tu pas normal qu'on tente d'interdire la publication d'une telle vidéo ?

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  • [^] # Re: C'était vrai

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel libre et liberté d'expression, extrait d'un article de Rickard Falkvinge. Évalué à 3.

    Le problème, c'est que dans un tel pays on peut tout autant t'accuser du fait d'utiliser l'outil en question. Avec Freenet, je ne pense pas qu'un dissident en Chine soit couvert s'il se fait saisir son ordinateur et que, justement, il apparaît qu'il utilise Freenet. Et ce, quand bien même on ne pourrait retrouver aucune trace de ses consultations et publication via ce réseau.

    Ça ne veut pas dire que ces outils sont inutiles, mais ils ne résolvent pas les problèmes politiques magiquement, non plus.

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  • [^] # Re: C'est faux.

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel libre et liberté d'expression, extrait d'un article de Rickard Falkvinge. Évalué à 3.

    Ta réponse pourrait aussi bien s'appliquer à la publication de contrefaçon, qu'à la publication d'injures racistes. Il faut donc, soit accepter l'idée selon laquelle tout est publiable, soit démontrer une différence entre la publication de contrefaçon et la publication d'injures racistes. Autrement dit, quitter un instant le sommet des beaux principes et descendre dans l'arène de la réalité.

    Je ne suis pas en faveur de la répression de la contrefaçon, mais je trouve regrettable de lui opposer des arguments mauvais.

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  • [^] # Re: C'est faux.

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel libre et liberté d'expression, extrait d'un article de Rickard Falkvinge. Évalué à 3.

    Oui mais non. La SABAM, la SACEM belge, a bel et bien tenté de promouvoir des mesures de DPI, et s'est faite déboutée par la cour de justice européenne.

    Donc le droit au secret de la correspondance a bien été attaqué, au moins dans ce cas précis.

    Et la cour de justice européenne l'a heureusement protégé.

    Sinon, pourquoi censurer thepiratebay sur MSN ou FB ?

    Aucune idée, demande à Microsoft ou Facebook, ou utilise un autre service si tu n'aimes pas être censuré. Au passage c'est un délit de censurer une correspondance privée, comme le font ces services..

    Faux ou pas clair :P Et le ssl et le chiffrement des torrents ?

    Pas clair, effectivement : si tu télécharges via SSL une oeuvre depuis un newsgroup (par exemple), ou qu'un torrent est chiffré, à ce moment-là tu accèdes bien à une publication, mais ton FAI ne peut pas le savoir.

    En fait, bien entendu il n'est pas censé le savoir : du point de vue du FAI, les gens échangent des paquets IP entre les points A et B, et tout ces paquets sont potentiellement des correspondances privées. Il faut faire la différence entre la couche de transport (IP), où sur Internet tout est de point à point et privé, et la couche applicative, dans laquelle un site Web qui propose une donnée sans demander d'authentification préalable effectue bien une publication.

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  • [^] # Re: C'est faux.

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel libre et liberté d'expression, extrait d'un article de Rickard Falkvinge. Évalué à 7.

    Nan, sa réponse est bien vue. Si on considère qu'une communication privée se fait à destination d'un ensemble de destinataires décidés à l'avance, on peut rapidement trouver des cas où cette définition produit des choses absurdes. Si je crée un site Web qui prétend rassembler "tout mes amis qui aiment partager des DivX", et qu'il y a un million d'inscrits, j'aurais du mal à convaincre un juge que ce sont un million de correspondances privées chaque fois que j'y uploade un fichier. Il y a des statuts intermédiaires entre "correspondance privée" et "publication".

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  • # C'est faux.

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel libre et liberté d'expression, extrait d'un article de Rickard Falkvinge. Évalué à 10.

    Ton journal mélange joyeusement deux concepts : la correspondance privée, et la publication.

    Il se trouve qu'Internet permet les deux, c'est ce qui le différencie d'autres médias comme la radio (uniquement publication) ou le courrier papier (correspondance privée).

    Mais ces deux notions doivent rester distinctes car elles n'obéissent pas aux mêmes règles : par exemple , le secret de la correspondance est protégé, alors qu'au contraire une publication a pour objectif d'être connue de tous. Internet est à la fois une radio et un téléphone. Tu peux poster ton journal ici, et "n'importe qui" pourra venir le lire. Je peux t'envoyer un mail et là, au contraire, le but est que seul toi puisse le lire.

    Le droit d'auteur ne prétend pas être appliqué aux correspondances privées. Si je t'envoie personnellement, nommément, une copie d'un film, nul n'en saura rien. La lutte contre la contrefaçon ne se fait pour l'instant QUE contre les publications de contrefaçons. Le P2P, les sites de DDL, le streaming, les plateformes de warez.. toutes les technologies utilisées pour publier des contrefaçons, et qui ont suscité l'intérêt de la justice ou l'écriture de lois, sont des technologies de publication, et uniquement de publication. Il n'y a aucun exemple de correspondance privée qui aurait provoqué une réaction de la justice parce qu'une telle correspondance aurait été utilisée pour échanger des contrefaçons. Encore aujourd'hui, le FTP entre amis protégé par mot de passe, les échanges de mp3 par mail, sont totalement en dehors du radar. Et, avec un bon avocat, il me semble que la législation actuelle pourrait permettre de parvenir à un non-lieu : c'est du cercle privé.

    Les outils que tu cites (TOR, Freenet..) permettent, et de correspondre de façon anonyme (c'est à dire, de garder le secret de la correspondance même si le FAI ne le respectent plus), et également de publier des informations de façon anonyme, donc potentiellement d'enfreindre la législation sur les droits d'auteur.

    Sauf que, par définition une publication peut être vue par n'importe qui. Autrement dit : si Freenet ou TOR deviennent les plateformes majeures de publication de contrefaçon, rien n'empêche TMG d'utiliser un client Freenet ou TOR, de demander des morceaux de film et de musique, et d'envoyer à Hadopi les @IP des gens qui, tout simplement, publient via TOR ou Freenet des bouts de contrefaçon.

    On pourrait objecter que le responsable de l'@IP ne fait que relayer une connexion, sans savoir ce qu'elle contient dans le cas de Freenet. Certes. Mais, dans ce cas, comme le prévoit la LCEN, il possède des logs, car il est fournisseur d'un service de communication. Ses logs devraient permettre de remonter au prochain noeud, qui soit est coupable de ne pas avoir de logs, soit possède à son tour des logs, etc. La responsabilité ne s'évapore pas, au final on retombe forcément, soit sur celui qui a publié la contrefaçon, soit sur celui qui a merdé en ne tenant pas de logs.

    Au sujet de cette obligation de logs :

    C'est cette obligation qui peut permettre également de retrouver l'auteur d'une attaque DOS, d'un commentaire raciste, d'une vague de spam.. proposer, comme j'ai pu le lire chez différents "pirates", que l'anonymat soit total sur Internet, c'est transformer la couche IP en farwest monstrueux. Et favoriser un peu plus la migration vers les services centralisé sur Internet. Si aucune justice, aucun état de droit, ne peuvent me protéger contre le fait que quelqu'un puisse décider un jour de noyer mon serveur auto-hébergé sous 100Mb/s de flood UDP, ou des milliers de spam par jour, je vais bien être obligé d'aller chez Google, qui lui a les moyens de se protéger. Ce serait triste. Au contraire je pense qu'il faut retourner à une politique volontariste de responsabilisation à ce niveau là. Traiter chaque locataire de connexion à Internet comme ce qu'il est : à savoir, une personne physique ou morale disposant d'un moyen de publication. D'une presse à imprimer, si tu préfères. Si Claude Michu loue une presse à imprimer, imprime 200 000 tracts promotionnels pour du viagra, et pollue la ville en les distribuant partout, on tape sur les doigts de Claude Michu.

    Donc non, la possibilité d'avoir une correspondance privée et d'être anonyme ne sont pas forcément soudés à la possibilité de porter atteinte aux droits d'auteurs dans leur forme actuelle. Je peux très bien utiliser TOR ou Freenet pour échanger des mails chiffrés avec GPG, si je me méfie du monde entier. Et pourtant on peut imaginer une lutte, certes fastidieuse, mais pas impossible, contre la publication de contrefaçons via ce même moyen.

    En fait, la différence est assez simple : une publication se fait forcément en clair. Quelqu'un, quelque part, propose forcément une version non chiffrée de l'oeuvre couverte sous droit d'auteur, et ce quelqu'un se rend coupable ou complice de contrefaçon, selon s'il en est l'auteur, ou s'il a décidé de proposer un service de communication qui ne tient pas de logs.

    Alors qu'un échange privé, qu'il s'agisse d'une copie de film ou d'un mail très personnel, peut se faire dans un format qui n'est compris que par le destinataire. Par nature, le tout venant, TMG et ayant-droit y compris, ne peuvent pas voir ce dont il s'agit.

    M'est avis qu'il faudrait cesser de mélanger la possibilité (fort agréable, et dont j'aurais moi-même du mal à me passer) d'accéder à, et de publier des contrefaçons d'oeuvres dont les auteurs n'ont pas compris que le monde change, avec des grandes idées comme la liberté d'expression, la lutte contre les dictatures, la vie privée ou le droit de respirer. Ça me ferait chier de ne plus pouvoir regarder les séries en VOSTFR trois jours après leur sortie aux USA. OK. Ça me ferait chier, mais j'ai vécu des années sans, et ma vie n'a pas été un enfer. Je ne mettrais pas une telle impossibilité sur le même plan que le fait de vivre dans une dictature, ou le fait qu'on se mettrait à fouiller mes mails persos.

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  • [^] # Re: Hein ?

    Posté par  . En réponse au journal Réduire la latence des connections TCP, enfin. Évalué à 10.

    Tu veux dire qu'Amazon devrait être une appli lourde et s'inventer des protocoles customs ?

    Non. Par contre, comme au bon vieux temps où l'idée était de coopérer pour construire Internet, les centaines de web marchand pourraient se mettre d'accord sur un protocole, des formats, et des RFC qui vont bien, pour faire système dédié aux sites marchands, et optimisé pour ça. Comme ça, on lancerait son "client lourd d'achat", celui qu'on choisit, en Gtk ou en Qt ou le truc Windows moisi par défaut, on le connecterait aux services auxquels on est intéressés (par exemple, en cliquant sur un lien trading://amazon.com depuis un site Web), et on ferait ses achats. Avec une API dédiée au paiement (on pourrait stocker ses coordonnées bancaires dans l'appli, avec une passphrase), un rendu unifié et modulable côté client (ce que le Web, avec son apparence décidée côté service, ne permet pas), un suivi centralisé de nos commandes (la même interface indiquerait que le livre chez Amazon est expédié, la commande chez Wexim est en cours de préparation, le colis LDLC m'attend à la Poste). C'est comme ça que fonctionnent un client Torrent, un client mail, un client IRC, un client XMPP, un client NNTP, et ça marche mieux que cette bouse de Web.

    Mais ça date d'une époque où les gens qui faisaient évoluer les protocoles techniques étaient mus par une volonté de coopération, pas du "chacun pour soi" purement mercantile.

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  • [^] # Re: Hein ?

    Posté par  . En réponse au journal Réduire la latence des connections TCP, enfin. Évalué à 5.

    Tu omets les connexions TCP utilisées pour la résolution DNS dans tes calculs.

    C'est de l'UDP, sauf entre serveurs.

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  • [^] # Re: Hein ?

    Posté par  . En réponse au journal Réduire la latence des connections TCP, enfin. Évalué à 10.

    En fait, le truc non dit dans ce qui ressemble à un débat de sourds, et qui mérite d'être explicité, c'est la différence entre LinuxFR et un merdier Web habituel.

    Sur LinuxFR on a un seul domaine à contacter (Linuxfr.org), avec un peu de javascript, quelques images, une CSS et c'est tout.

    Le problème, c'est que la plupart des sites Web sont conçus comme un patchwork inbitable de plusieurs services différents. C'est très visible avec l'extension "Noscript" : sur certaines pages courantes du Web on peut se retrouver avec 10 ou 15 sources différentes de javascript, en termes de domaines : google.com, facebook.net, google-analytics, twitter, 4 ou 5 régies de pub…

    C'est une évolution un peu délirante qui donne l'impression que HTTP est lent.

    Mais, en fait, c'est comme si en arrivant sur un salon IRC, il y avait des "hacks" autour d'IRC qui faisaient que le salon puisse envoyer notre client se connecter à une dizaine de services IRC différents, afin d'y récupérer des scripts, de la pub, d'informer les réseaux asociaux de nos allées et venues.. on aurait également l'impression que IRC est un protocole lent.

    Il faudrait peut-être simplement se réveiller et comprendre que, non, HTTP n'est pas le mieux pour faire du streaming vidéo à coup de "GET partial content", que HTTP n'est pas le mieux pour faire du chat en temps réel, que HTTP n'est pas le mieux pour un flux d'information rapide (type Twitter). Au lieu de chercher à tout prix à bricoler ce pauvre protocole dans tous les sens pour en faire une usine à gaz.

    J'en ai un peu marre que, chaque fois que je lance un navigateur Web, j'ai l'impression de lancer un Windows. Tout comme sous Windows, ça bouffe de la RAM et c'est lent. Tout comme sous Windows, j'exécute du code propriétaire (du javascript obfusqué). Tout comme sous Windows, il faut un antivirus, un parefeu et un nettoyeur de registre.. je veux dire, il faut un Noscript, un Add-Block et un Cookie Monster. Le navigateur Web est devenu le Windows du linuxien, lent, lourd, fenêtre ouverte sur des menaces, des atteintes à la vie privée.

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  • [^] # Re: Oui à une réforme, mais n'importe quoi

    Posté par  . En réponse à la dépêche Propositions du PiratPartiet Suédois sur la réforme du droit d'auteur. Évalué à 4.

    Et pour le reste, bof, tu choisis d'utiliser Linux donc pourquoi ce serait à d'autre d'en supporter les conséquences (s'il y en a)?

    Ben, les autres choisissent d'utiliser Windows, ou Mac OS, ou BSD.. pourquoi, d'un point de vue légal, "Linux" serait davantage un choix, qu'un autre OS ?

    La seule question peut se poser sur l'intéropérabilité, ou pas, du support de l'oeuvre. Que ce soit au niveau codecs ou DRM. Et, en soi, le fait de réserver l'accès à une oeuvre, aux clients d'un seul éditeur de logiciel, pourrait effectivement être interdit, justement au nom d'une politique culturelle volontariste.

    En tout cas, je trouverais parfaitement normal que les faux-culs qui touchent des subventions publiques, au nom de l' "exception culturelle française" et de belles valeurs de "culture pour tous", se voient couper immédiatement les fonds s'ils décident de réserver leurs oeuvres aux seuls clients de deux éditeurs d'OS américains. Pas que j'ai quelque chose contre les américains, mais une telle restriction va frontalement à l'encontre de toute volonté politique de démocratiser la culture.

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  • [^] # Re: mouais...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Propositions du PiratPartiet Suédois sur la réforme du droit d'auteur. Évalué à 5.

    si tu veux le dernier truc à la mode, il faut payer,cela me semble logique, sinon tu attends un an.

    C'est l'inverse, en fait. Par exemple, aujourd'hui tout de suite, si je veux regarder Avengers 2012 en VOSTFR, et en bonne qualité, ce n'est pas possible. Le circuit pirate ne propose que des screeners de mauvaise qualité.
    Et il n'est pas dispo légalement, à part au cinéma.

    C'est donc maintenant qu'il faut vendre des copies de ce film, sans DRM, avec sous-titres et plusieurs langues, en bonne qualité, alors qu'il y a une vraie demande et aucune offre pirate. Pas dans 6 mois, quand une version piratée sera dispo partout et que les gens qui veulent voir ou revoir ce film chez eux auront tous (de guerre lasse) téléchargée la version piratée alors que le DVD sera enfin à la FNAC.

    Il serait temps de réviser le stupide calendrier des médias. Quand un épisode de série sort aux USA, au bout de quelques heures elle circule sur Internet, en 2 ou 3 jours elle est correctement sous-titrée, bénévolement, dans une dizaine de langues. Les gens qui font ça le font sur le temps libre pour (généralement) pas une thune. C'est aux imbéciles qui gèrent les majors de se bouger un peu, et de faire ce travail, et de le faire correctement. C'est à dire pas en proposant des vidéos en 640x480, uniquement en VF, avec DRM, en s'asseyant sur des délais délirants de plusieurs mois ou années.

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  • [^] # Re: Partage non-commercial gratuit

    Posté par  . En réponse à la dépêche Propositions du PiratPartiet Suédois sur la réforme du droit d'auteur. Évalué à 2.

    HADOPI concernant les échanges "de masse" (avec des inconnus).

    Ce ne sont pas des échanges à proprement parler. C'est de la publication. On oublie un peu vite qu'il n'y a pas que le Web pour publier une information. Il n'y a absolument aucune différence entre copier un DivX dans /var/www et le copier dans ~/.aMule/Incoming. Dans les deux cas, l'ordinateur qui héberge le fichier va le servir à n'importe qui en faisant la demande via le bon protocole, modulo des questions de gestion de priorité.

    D'ailleurs, Trident (la boîte privée qui envoie des @IP à HADOPI) n'espionne personne, comme on a pu le lire. Ils se contentent de prendre connaissance d'une information publique, à savoir l'association entre une @IP et la publication d'un fichier. Le bot Google fait la même chose sur le Web, sans être non plus un espion. "Partager" un fichier en P2P c'est le publier, et l'information selon laquelle on publie ce fichier est elle-même immédiatement publique.

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  • [^] # Re: Pas convaincu

    Posté par  . En réponse au journal Plaidoyer pour la réforme du droit d'auteur. Évalué à 1.

    S'il y a des gens pour télécharger, il y a des gens pour ripper, pour uploader, pour noter, pour seeder. La piraterie, c'est tout ça.

    D'ailleurs, le boulot effectué par les wareziens est impressionnant quand on le compare à celui des majors. Malgré les contraintes techniques, légales, les wareziens parviennent à sortir plus tôt des versions plus complètes, avec une bonne qualité d'encodage, sans DRM, des sous-titres..

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  • # Et c'est ce gugusse..

    Posté par  . En réponse au journal Pour ceux qui ne s’en seraient pas aperçus…. Évalué à 6.

    .. de son propre aveux, nul en NTIC (même pour un usage basique), qui a poussé et défendu Hadopi et s'est permis de donner son avis sur la législation au sujet d'Internet.

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  • [^] # Re: C'est bien ls bonnes nouvelles !

    Posté par  . En réponse au journal CJUE, droits d'auteur et brevets logiciels en Europe.. Évalué à 3.

    tout en leur demandant gentiment que les logiciels produits en France soient respectés sur leur territoire.

    Mouais, je suis pas certain qu'on exporte un grand nombre de licences de la France vers les USA :]

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