kantien a écrit 1131 commentaires

  • [^] # Re: Donc pour résumer…

    Posté par  . En réponse à la dépêche C++17, Genèse d’une version mineure. Évalué à 4.

    Je pense que la confusion viens du fait que les langages fonctionnels semblent (de ce que j'ai compris) favoriser la copie lors d'écriture et être optimisés pour ça. Ils masquent les mécanismes de bas niveau.

    Oula non, malheureux ! :-P

    Du moins tout dépend de ce que tu entends par copie. Ils ne favorisent pas du tout la copie, mais au contraire le partage de structures et cela pour deux raisons :

    1. garantir l'immutabilité des structures quand on fait du fonctionnel pur;
    2. économiser l'espace mémoire pour réaliser le premier point.

    Par contre, effectivement, ils cachent les mécanismes bas niveau de gestion de la mémoire puisqu'il y a un GC (même si en OCaml il y a un module qui expose la représentation mémoire, mais dans ce cas il faut savoir ce que l'on fait comme dans des langages tels C ou C++ avec gestion manuelle). Il peut bien, par moment, y avoir « copie » qui en réalité est une « copie + suppression » (ce qui est en fait un « déplacement ») lorsque le GC passe, mais c'est tout.

    C'est cet encodage par « partage » de structures que j'avais cru voir dans les shared_ptr. Cela étant, je me demande si ces derniers ne permettent pas de coder le même mécanisme, d'après ce que dit rewind dans ce commentaire :

    puisqu'en C++, les struct et les class, c'est la même chose (à la différence que dans une struct, la visibilité par défaut est publique tandis que dans une class, la visibilité par défaut est privée).

    Une liste en OCaml, comme dit précédemment, est une liste chaînée de type LIFO ce qui équivaut la structure C suivante :

    typedef struct liste
      {
        int head;
        struct liste *tail;
      } liste ;

    À la différence de cette structure, les listes OCaml sont polymorphes ce qui n'est pas exprimable en C, mais de ce que j'ai compris devrait être exprimable en C++.

    En OCaml une telle définition de structure s'écrirait :

    (* un type polymorphe qui prend pour paramètre un type 'a quelconque *)
    type 'a liste =
      (* soit la liste vide pour le cas du pointeur nul en C *)
      | Nil
      (* soit un élement de type 'a et une liste de même type *)
      | Cons of 'a (* head *) * 'a liste (* tail *)

    Pour montrer qu'il y a bien partage en mémoire et non copie, je vais l'illustrer avec l'utilisation de deux prédicats d'égalité = et ==. Le premier est une égalité structurelle et parcourt les deux structures pour vérifier si elles représentent la même chose, bien qu'occupant des zones mémoires différentes; tandis que le second est une égalité physique et vérifie simplement les adresses mémoires. Le second répond en temps constant, tandis que le premier peut même rentrer dans une boucle infinie et ne jamais terminer.

    (* deux listes structurellement identiques *)
    let l = [1; 2] and l' = [1; 2];;
    val l : int list = [1; 2]
    val l' : int list = [1; 2]
    
    (* elles n'occupent pas la même zone mémoire mais représente la même liste *)
    l = l';;
    - : bool = true
    
    l == l';;
    - : bool = false
    
    (* maintenant je crée deux liste en ajoutant un élément en tête de l *)
    let l1 = 3 :: l and l2 = 4 :: l;;
    val l1 : int list = [3; 1; 2]
    val l2 : int list = [4; 1; 2]
    
    (* elles sont bien différentes à tout point de vue *)
    l1 = l2;;
    - : bool = false
    
    l1 == l2;;
    - : bool = false
    
    (* mais leurs queues sont identiques à tout point de vue *)
    List.tl l1;;
    - : int list = [1; 2]
    
    List.tl l1 = List.tl l2;;
    - : bool = true
    
    List.tl l1 == List.tl l2;;
    - : bool = true
    
    (* en revanche si je pars de la liste l' *)
    let l1' = 3 :: l';;
    val l1' : int list = [3; 1; 2]
    
    l1 = l1';;
    - : bool = true
    
    l1 == l1';;
    - : bool = false
    
    List.tl l1 == List.tl l1';;
    - : bool = false

    C'est pour cela que je me demande si les shared_ptr, au lieu d'être vus comme une zone mémoire partagée dans laquelle plusieurs objets peuvent écrire, ne peuvent être utilisés pour définir des structures vérifiant ces conditions :

    1. garantir l'immutabilité des structures ;
    2. économiser l'espace mémoire pour réaliser le premier point.

    L'immutabilité d'une structure est une propriété très intéressante et qui permet de raisonner bien plus facilement sur le code : c'est pour cela qu'en fonctionnel pur elles sont toutes ainsi faites.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Modération laxiste

    Posté par  . En réponse au sondage La modération a posteriori des contenus et commentaires problématiques sur LinuxFr.org. Évalué à 2.

    L'agression fait du mal, mais la rejeter en un demi-centimètre de tour de molette de la souris pour passer à la suite

    Sans oublier la touche j pour passer au commentaire suivant, ce qui plaira aux admirateurs du chiffre de la bête : VI.

    Et si cela ne fait pas mal, ce qui est mon cas, et que l'on est d'humeur joviale, on peut toujours revenir dessus avec le k pour se délecter de sa prose et rire un bon coup. :-)

    J'ai pu ainsi apprendre des choses fort intéressantes sur moi-même : il semblerait que je sois un malade mental avec un QI d'huître qui croit encore au Père Noël. Fichtre ! je ne pensais pas en être arrivé à ce niveau-là. Cela étant, je me demande ce que je dois penser de Descartes et Leibniz qui étaient persuadés d'en avoir prouver l'existence, et d'avoir ainsi amené la question non sur le terrain de la foi mais sur celui du savoir. Et chose encore plus surprenante, bien que Kant est réduit à néant toute tentative de preuve (que ce soit de l'existence ou de la non-existence) dans sa Critique de la Raison Pure (et ramener ainsi la question sur le terrain qu'elle n'aurait jamais dû quitter : celui de la foi), comment se fait-il que Gödel (qui lui aussi était croyant, donc un malade mental, abruti…) ait tenté de réhabiliter la preuve ontologique leibnizienne ?

    Et une petite citation (j'aime bien ça :-P) pour conclure :

    Ajoutons encore quelques observations qui se rattachent à ce concept de foi révélée.

    Il n’existe qu’une religion (vraie); mais il peut exister beaucoup de formes de croyances. – On peut ajouter que dans les diverses Églises qui se séparaient les unes des autres à cause de la diversité de leur genre de croyances, on peut rencontrer une seule et même vraie religion.

    Il convient donc mieux (et c’est aussi plus usité) de dire : Cet homme est de telle ou telle confession (juive, musulmane, chrétienne, catholique, luthérienne) que, il appartient à telle ou telle religion. Ce dernier terme même ne devrait pas équitablement s’employer quand on s’adresse au grand public (dans les catéchismes et les sermons); car pour lui, il est trop savant et inintelligible; aussi bien les langues modernes n’offrent point de terme équivalent à cette expression. Par ce terme l’homme du peuple entend toujours sa foi d’église qui lui tombe sous le sens, tandis que la religion se cache intérieurement et dépend d’intentions morales; à la plupart des gens ont fait trop d’honneur en disant d’eux ; Ils professent telle ou telle religion; car ils n’en connaissent aucune et n’en demandent aucune; la foi statutaire, c’est là tout ce qu’ils entendent par ce terme. C’est pourquoi les prétendues querelles religieuses qui ont souvent ébranlé le monde en l’arrosant de sang, n’ont jamais été autre chose que des disputes sur la croyance d’église et l’homme opprimé ne se plaignait pas en réalité qu’on l’empêchait de rester attaché à sa religion (ce que ne peut aucune puissance extérieure) mais parce qu’on ne lui permettait pas de pratiquer publiquement la foi d’église.

    Or, quand une Église, comme d’ordinaire il arrive, se fait passer elle-même pour la seule Église universelle (quoi qu’elle soit établie sur une foi révélée particulière qui, en tant qu’historique, ne peut être exigée en aucune façon de tous) celui qui ne reconnaît pas cette foi d’église (particulière) est appelée par elle mécréant et elle le hait de tout son cœur; quant à celui qui ne s’en écarte que partiellement (en ce qui est inessentiel), elle l’appelle hétérodoxe et l’évite tout au moins comme contagieux. Enfin s’il se rattache vraiment à la même Église, en s’écartant toutefois des croyances de celle-ci pour l’essentiel (c’est-à-dire ce dont on fait l’essentiel), on l’appelle, notamment quand il répand son hétérodoxie, un hérétique et il est considéré, tel un rebelle, comme plus punissable encore qu’un ennemi du dehors; on le rejette de l’église par un anathème (comme les Romains en prononçaient contre celui qui passait le Rubicon sans l’assentiment du Sénat) et on le livre à tous les dieux infernaux. La doctrine prétendue unique et rigoureuse selon les docteurs ou les chefs d’une église en fait de foi d’église se nomme orthodoxie, et on pourrait bien la diviser en orthodoxie despotique (brutale) et en orthodoxie libérale. – Quand une église qui déclare que sa croyance particulière est obligatoire universellement, doit s’appeler catholique, mais celle qui s’inscrit en faux contre ces prétentions d’autres églises (encore qu’il lui plairait bien d’en pratiquer elle-même de pareilles si elle pouvait) protestante, un observateur attentif constatera pas mal d’exemples louables de catholiques protestants et au contraire encore plus d’exemple scandaleux de protestants archicatholiques. Le premier cas concerne des hommes dont la mentalité s’élargit (bien que ce ne soit sans doute pas celle de leur Église); avec eux, les autres font en raison de leur esprit borné un singulier contraste qui n’est pas du tout à leur avantage.

    Kant, La religion dans les limites de la simple raison.

    La mise en emphase est de moi. Pour notre gentil troll ce terme aussi est bien trop savant pour qu'il puisse y entendre quelque chose, comme a peu près tous les concepts qu'il cherche à utiliser bien qu'il ne cesse de se revendiquer de la science et de la logique : science à laquelle il ne comprend absolument rien !

    P.S : pour ceux qui serait étonnés de l'usage fait de l'épithète « catholique » dans le texte cité, je précise que ce mot, en grec, est synonyme de « universel » (qui lui est d'origine latine).

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: a voté

    Posté par  . En réponse au journal Choisissez le thème graphique de Debian Stretch. Évalué à 2. Dernière modification le 06 octobre 2016 à 12:40.

    Il est effectivement très joli : encore une fois ! L'auteure est la même que celle du thème actuel de Jessie : Juliette Belin. Elle avait donné une courte conférence (35 min) à la debconf 2015 à Lyon pour relater son expérience sur la création du thème pour Jessie.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Donc pour résumer…

    Posté par  . En réponse à la dépêche C++17, Genèse d’une version mineure. Évalué à 1. Dernière modification le 06 octobre 2016 à 11:18.

    Pour conclure, je veux bien un cas d'usage quotidien de shared_ptr. Si je peux être détrompé, tant mieux.

    Disclaimer : je n'y connais rien en C++ donc ce que je vais dire repose essentiellement sur ma compréhension de la documentation de shared_ptr.

    On peut y lire :

    std::shared_ptr est un pointeur intelligent qui permet le partage d'un objet via un pointeur. Plusieurs instances de shared_ptr peuvent posséder le même objet, et cet objet est détruit dans l'un des cas suivant :

    • le dernier shared_ptr possédant l'objet est détruit ;

    • le dernier shared_ptr possédant l'objet est assigné à un autre pointeur via operator=() ou reset().

    Quand je lis cela, je pense immédiatement, par exemple, à la représentation mémoire des listes en OCaml1. Les listes dans ce langage sont des listes chaînées qui partagent leur queue. Je m'explique.

    let l = [1; 2; 3];;
    (* la représentation mémoire de celle-ci est une chaîne :
    
    | 1 | -|-->| 2 | -|-->| 3 | -|-->| |
    
    *)

    Chaque élément de la liste contient la valeur et un pointeur vers la queue ou la suite de la liste qui se termine par un « pointeur nul »2. Maintenant si je crée deux listes à partir de celle-ci en rajoutant un élément en tête, elles partageront en mémoire la suite l :

    let l1 = 4 :: l and l2 = 5 :: l;;
    (* ce qui en mémoire donne :
    
    | 4 | \|
           \
            -->| 1 | -|-->| 2 | -|-->| 3 | -|-->| |
           /
    | 5 | /|
    *)

    Ai-je bien compris le concept de shared_ptr et est-ce une utilisation possible ? Pour ce qui est de la libération mémoire par le GC des listes en OCaml, la règle est équivalente à la première de la doc sus-citée : « le dernier shared_ptr possédant l'objet est détruit ».


    1. c'est en fait le cas de toutes les structures récursives à base de types somme, comme les arbres. 

    2. c'est pas tout à fait ça mais c'est pour simplifier, c'est plutôt une valeur constante qui correspond à la liste vide et qui est la même pour toutes les listes quelque soit le type des éléments. 

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Donc pour résumer…

    Posté par  . En réponse à la dépêche C++17, Genèse d’une version mineure. Évalué à 2.

    C'est aussi pour l'alléger pour un démarrage plus rapide par exemple.

    J'avais lu un article de blog, que je n'ai pas retrouvé, où l'auteur avait poussé l'expérimentation jusqu'à servir un site web statique avec une VM par page. :-P

    Quand c'est dans un langage fonctionnel peut être, mais il en existe en C ou en C++ par exemple :)

    Oh, c'est dommage ! :-P

    Dans le genre sécurité et fonctionnement dans la vie réel, il y a eu un conteste de sécurité avec une prime de 10 bitcoin pour qui casserait la pinãta. Personne n'a réussi, voilà le compte-rendu :

    TL;DR: Nobody took our BTC. Random people from the Internet even donated into our BTC wallet. We showed the feasibility of a transparent self-service bounty. In the style of Dijkstra: security bounties can be a very effective way to show the presence of vulnerabilities, but they are hopelessly inadequate for showing their absence.

    What are you talking about?

    Earlier this year, we released a Bitcoin Piñata. The Piñata was a security bounty containing 10 BTC and it's been online since 10th February 2015. Upon successful mutual authentication, where the Piñata has only a single trust anchor, it sends the private key to the Bitcoin address.

    It is open source, and exposes both the client and server side of ocaml-tls, running as an 8.2MB MirageOS unikernel. You can see the code manifest to find out which libraries are involved. We put this online and invited people to attack it.

    Any approach was permitted in attacking the Piñata: the host system, the MirageOS TCP/IP stack, our TLS, X.509 and ASN.1 implementations, as well as the Piñata code. A successful attacker could do whatever they want with the BTC, no questions asked (though we would notice the transaction).

    Lire la suite…

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Modération laxiste

    Posté par  . En réponse au sondage La modération a posteriori des contenus et commentaires problématiques sur LinuxFr.org. Évalué à 1.

    J'aime bien la solution mise en place, j'allais me faire avoir et cela m'a retenu. :-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: J'ai vomis

    Posté par  . En réponse au journal Deep NSFW dreams. Évalué à 2.

    J'ai régulièrement la capacité de voler (quelque mètre au dessus du sol) de manière volontaire et contrôlé (même si parfois j'ai du mal à gagner de l'altitude, surtout en fin de rêve). C'est assez génial !

    Cela fait bien des années que je n'en ai pas fait un similaire, je me souviens d'ailleurs de moins en moins de mes rêves. Lorsque je le faisais, tout comme toi, plus je prenais conscience que je rêvais moins j'arrivais à décoller et cela annonçait la fin du rêve et mon réveil. Mais effectivement : quel pied de se mouvoir tel un oiseau ! :-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Donc pour résumer…

    Posté par  . En réponse à la dépêche C++17, Genèse d’une version mineure. Évalué à 0.

    Merci pour ces précisions. Comme je l'ai dit c'est ce que j'en avais compris, et ne connaissant pas vraiment le sujet et les problématiques c'était à prendre avec des pincettes. Mais l'idée reste bien de n'embarquer que le strict nécessaire au niveau des fonctionnalités du noyau et de l'application pour réduire la surface d'attaque ? Et cela avec la sécurité des systèmes de typage des langages fonctionnels, ce qui réduit également le risque de failles ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Je suis 

    Posté par  . En réponse au journal Lequel d'entre vous a fait ça ?. Évalué à 4.

    C'est une allusion à un vieux débat entre kantien et cartésien. Descartes, dans ses méditations métaphysiques, doute de sa propre existence et en cherche un preuve; pour cela il se fonde sur la conscience qu'il a de penser et conclue de là à son existence. Pour les kantiens, les deux propositions « je suis » et « je pense » sont identiques, et c'est un paralogisme que de vouloir conclure de l'une à l'autre comme si elle lui servait de fondement; d'autant que derrière Descartes s'en sert pour prouver l'immortalité de l'âme, et là il part en sucette !

    Ce qui ne peut être pensé que comme sujet n'existe aussi que comme sujet et est par conséquent susbstance;
    Or, un être pensant, considéré simplement comme tel, ne peut être
    pensé que comme sujet;
    Donc il n'existe que comme sujet, c'est-à-dire comme substance.

    Dans la majeure, il est question d'un être qui peut être pensé sous tous les rapports en général, et aussi par conséquent tel qu'il peut être donné dans l'intuition. Mais dans la mineure, il n'est plus question du même être qu'autant qu'il se considère lui-même comme sujet uniquement par rapport à la pensée et à l'unité de la conscience, mais non pas en même tant par rapport l'intuition, qui donnerait cet être comme objet de la pensée. La conclusion est donc tirée per sophimsma figuræ dictionnis, c'est-à-dire par un raisonnement captieux.

    La pensée est prises dans les deux prémisses en des sens tous différents. Dans la majeure, elle s'applique à un objet en général (tel, par conséquent, qu'il peut être donné dans l'intuition); dans la mineure au contraire, on ne l'envisage que dans son rapport à la conscience de soi, et par conséquent on ne pense plus ici aucun objet; mais c'est seulement le rapport à soi comme sujet qu'on se représente (comme la forme de la pensée). Dans la première, il s'agit des choses, qui ne peuvent être conçues autrement que comme sujet; dans la seconde, au contraire, il ne s'agit plus des choses, mais (puisque l'on fait abstraction de tout objet) de la pensée, dans laquelle le Je sert toujours de sujet à la conscience. On ne saurait donc en déduire cette conclusion : Je ne puis exister autrement que comme sujet, mais celle-ci seulement : Je ne puis, dans la pensée de mon existence, me servir de moi que comme d'un sujet du jugement, proposition qui est identique et qui ne révèle absolument rien sur le mode de mon existence.

    Kant, Critique de la Raison Pure.

    Ce passage est extrait du chapitre sur la dimension dialectique de la psychologie rationnelle d'inspiration cartésienne, et qui critique le cogito cartésien (le raisonnement en italique est une formalisation du raisonnement de Descartes pour ensuite conclure de la substance à l'immortalité de l'âme). Que l'on dise « je pense » ou bien « je suis » (ou plutôt « je suis pensant ») c'est tout un.

    Dans son ouvrage Les Métamorphoses du calcul, le mathématicien et informaticien Gilles Dowek revient sur l'évolution du calcul de l'antiquité jusqu'à nos jours et ce qui a donné naissance à l'informatique et l'ordinateur. Un des moments de cette histoire est une polémique lorsque Gottlob Frege voulut s'attaquer à la thèse centrale de l'ouvrage de Kant sus-cité, à savoir que tous les jugements mathématiques sont synthétiques a priori. Il a échoué, et pour cause, Kant avait raison et Gödel le prouva via son théorème d'incomplétude (ce qui équivaut au problème de l'arrêt en informatique). M. Dowek le reconnaît dans son livre, mais en appendice il cite malheureusement le cogito cartésien comme exemple de jugement synthétique a priori : c'est une erreur, ce jugement est analytique et non synthétique.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Donc pour résumer…

    Posté par  . En réponse à la dépêche C++17, Genèse d’une version mineure. Évalué à 1. Dernière modification le 05 octobre 2016 à 12:40.

    Il me semble concevable de juste produire un binaire et de le faire exécuter sur une machine distante sans avoir à gérer toute une VM pour ça.

    De ce que j'ai compris, l'idée de la VM c'est pour l'isolation et la sécurité : si il y a une faille cela ne compromet pas l'hôte, là où une faille dans un binaire peut aller jusqu'à donner un accès root à la machine distante qui, comme elle aura un noyau complet et un user-land, offrirait des possibilités illimités à l'attaquant. Avec un unikernel, même s'il y a une faille l'attaquant ne pourra jamais en tirer partie ou très peu.

    D’accord pour dire que la vulgarisation c’est compliqué. J’en ai bien conscience, et apprendre le Haskell ce n’est pas simple en partie à cause d’explications absconses.

    Je suis bien d'accord avec toi sur la difficulté de la vulgarisation, je m'améliore avec les années mais j'ai encore de gros progrès à faire sur ce plan. Néanmoins, je maintiens que pour apprendre la programmation fonctionnelle il n'est pas nécessaire de passer par ces explications absconses. Cela peut s'avérer nécessaire si l'on veut faire des choses très poussées et évoluées1 — comme avec le C++ de ce que j'ai compris de la discussion de ce fil ;-) — mais pour apprendre on n'en a pas besoin.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Donc pour résumer…

    Posté par  . En réponse à la dépêche C++17, Genèse d’une version mineure. Évalué à 4.

    As-tu déjà envisagé d'étudier OCaml ? Il est de la même famille que Haskell : lambda-calcul fortement et statiquement typé, mais contrairement à lui il n'est pas pur : on peut y pratiquer les paradigmes impératif, fonctionnel et orienté objet.

    On peut y faire de la programmation système, et même faire des OS.

    MirageOS is a library operating system that constructs unikernels for secure, high-performance network applications across a variety of cloud computing and mobile platforms. Code can be developed on a normal OS such as Linux or MacOS X, and then compiled into a fully-standalone, specialised unikernel that runs under the Xen hypervisor.

    De ce que j'en ai compris, un des intérêts des unikernels est de faire de l'isolation de service et de réduire la surface d'attaque. À l'arrivée il n'y a pas à proprement parler de user-land, le noyau et l'unique application (serveur web, serveur mail, serveur de minage bitcoin…) sont fondus en un tout unique. D'où la notion de library operating system : selon l'application à la compilation on ne prend que les bibliothèques strictement nécessaire tant du noyau proprement dit que de l'application.

    d’accord, les concepts d’Haskell sont très poussés, on est tous d’accord à dessus

    Non, on n'est pas tous d'accord là-dessus. Bien souvent ce sont des concepts simples à expliquer mais les haskelleux sont pédants dans leur manière de s'exprimer et ont systématiquement recours au vocabulaire de la théorie des catégories au lieu de vulgariser leur propos.

    J'en avais fait un commentaire humoristique en illustrant les notions de catamorphisme, anamorphisme et hylomorphisme… sur l'algorithme de la multiplication tel qu'on l'enseigne à des enfants de 8 ans !

    Dans le même genre il y a ce journal (désolé Aluminium 95 ;-) où un docteur en physique, et ce n'est pas le seul, se plaignait de l'usage d'un jargon incompréhensible. Je m'y suis collé pour vulgariser le propos. En gros le problème était : comment encoder des arbres dans un langage fonctionnel dont le système de type ne dispose pas de types récursifs, et cela afin de faire un langage embarqué (EDSL) ?

    Pour ce qui est d'ailleurs du vocabulaire et des concepts utilisés en Haskell, l'abus qu'ils en font ne fait pas toujours plaisir aux spécialistes du sujet.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Modération laxiste

    Posté par  . En réponse au sondage La modération a posteriori des contenus et commentaires problématiques sur LinuxFr.org. Évalué à 1.

    Dans mon cas, bien que ce soit une vielle installation avec des fusibles à l'ancienne, lorsque je coupais le fusible du circuit je n'avais plus de fuite sur le neutre. C'est ce que j'ai fini par faire. En fait, j'ai constaté le phénomène en me prenant un léger coup de jus en manipulant le neutre alors que je ne m'y attendais pas trop.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Modération laxiste

    Posté par  . En réponse au sondage La modération a posteriori des contenus et commentaires problématiques sur LinuxFr.org. Évalué à 1.

    Il y a effectivement peut-être de cela. Je me suis également rendu compte, en changeant les prises, qu'elles avaient beau afficher la terre en façade, cette dernière n'était pas connectée sur les prises… :-/

    Dans ce cas, si le courant de fuite ne peut partir à la terre, il fuit sur le neutre qui est le point de plus bas potentiel ? Et quand je sépare deux fils du point neutre, celui qui n'est plus lié au fusible se retrouve avec un potentiel plus élevé, au point de pouvoir allumé le tournevis ?

    Je n'ai pas fait de test depuis que j'ai remis la terre sur les prises pour voir si le phénomène se produit toujours. Si j'ai le temps, je vérifierai.

    Sinon l'installation est ancienne, elle doit dater du début des années 80 et je n'ai pas de voltmètre pour mesurer la tension entre le neutre et la terre.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Modération laxiste

    Posté par  . En réponse au sondage La modération a posteriori des contenus et commentaires problématiques sur LinuxFr.org. Évalué à 2. Dernière modification le 04 octobre 2016 à 23:36.

    la différence de potentiel ne joue que peu : 100 kV ne feront que se dresser les cheveux sur la tête :-)
    en revanche, l'intensité (en ampère) est pertinente : dépassé 24 A, c'est la mort assez rapidement…

    Tout à fait. Au palais de la découverte, il y a un atelier d'électrostatique où ils placent un spectateur dans une cage de Faraday sous une tension de 350 kV (mais avec une grosse résistance dans le circuit donc une faible intensité) et celui-ci lance des « éclairs » du bout de ses doigts. Ça a son effet ! :-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Modération laxiste

    Posté par  . En réponse au sondage La modération a posteriori des contenus et commentaires problématiques sur LinuxFr.org. Évalué à 3.

    Un lien vers les insultes dont tu as été victime pourrait nous aider, parce que sinon, tu donnes l'impression de vouloir aseptiser linuxfr.

    Je suppose qu'il fait allusion aux échanges sur la dépêche sur Open Beuaty Fact, avec en particulier ce commentaire dans lequel Riendf affirme que les végétariens sont des malades mentaux.

    Sur le même fil il a fait l'éloge de la politique maoïste de contrôle des naissances, du Riendf dans toute sa splendeur… :-/

    @ ariasuni : si je peux te donner un conseil, ignore ce type de personnage si tu ne peux les gérer (pour ta pathologie, je compatis, je suis moi-même cyclothymique mais en ce moment je suis dans une phase up).

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Modération laxiste

    Posté par  . En réponse au sondage La modération a posteriori des contenus et commentaires problématiques sur LinuxFr.org. Évalué à 1. Dernière modification le 04 octobre 2016 à 00:09.

    À ce propos, dernièrement je refaisais mon salon et en changeant les différentes prises je suis tombé sur un phénomène electrique que je n'ai pas compris. Si quelqu'un s'y connaissant plus que moi en électricité pouvait me l'expliquer ?

    Voilà la situation en exemple sur une prise commandée. Je démonte la prise, et je constate que le code couleur rouge pour la phase et bleu pour le neutre est respecté (avec un tourne-vis testeur sur chacun des pôles). Je coupe l'arrivée de la phase via l'interrupteur, je vérifie avec le tourne vis et c'est bon plus rien n'arrive. Je retire les fils de la prise pour y mettre la nouvelle, et là à mon grand étonnement : un des deux fils bleus neutres, lorsqu'ils ne sont plus en contact, se retrouve avec du potentiel non neutre (le tourne-vis s'éclaire), et quand je les remets en contact j'ai des étincelles. Puis une fois remis en contact, tout revient à la normal : la phase se retrouve bien sur le rouge et le pôle qui contient les deux fils bleus n'allume plus le tourne-vis.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Je suis 

    Posté par  . En réponse au journal Lequel d'entre vous a fait ça ?. Évalué à 5.

    tétracapillosection

    Tétracapillotomie plutôt ?

    Dans les deux cas, il y a un mélange de racine grecque et latine. Avec les racines grecques cela donne « tetratrichotomie » (tricho comme préfixe grec pour les cheveux), et pour les racines latines « quadricapillosection ».

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Je suis 

    Posté par  . En réponse au journal Lequel d'entre vous a fait ça ?. Évalué à 3.

    Ah un concours d'inutile tétracapillosection

    Certes inutile, donc évidemment indispensable ! Je vous remercie pour ce moment de bonne humeur, vous m'avez bien fait rire. :-)

    Pour rajouter ma couche de diptérosodomie, je dirais, Benoît, que dans ton exemple :

    • je suis X, je chuis X par quelqu'un qui chochotte

    le lien ne convient pas à ton usage. Dans celui-ci, le terme « chuis » est présenté comme un écriture possible de la forme orale contractée du « je suis » que l'on rencontre souvent dans le langage familier, et non comme la prononciation du mot « suis » par quelqu'un qui chochotte.

    Pour une référence cartésienne, je rajouterai :

    • je suis X, ergo cogito.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Et 4 mois plus tôt, chez Debian ...

    Posté par  . En réponse au journal systemd: attention à RemoveIPC. Évalué à 7.

    Un peu hors-sujet ta réponse à un commentaire qui faisait un jeu de mots entre ta faute d'orthographe sur « sein » (au lieu de « sain », comme expliqué dans un autre commentaire) et son équivalent anglais « boob ». ;-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Réponses à quelques questions

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Frido, un livre de mathématique libre pour l’agrégation. Évalué à 1.

    Tout comme de nombreux autres commentaires, je voudrais d'abord te féliciter pour la somme de travail effectué et le choix de licence pour ton ouvrage.

    Maintenant, je voudrais revenir sur ta question 21 et la preuve d'existence d'un ensemble mesurable de réels qui ne serait pas un borélien. La preuve usuelle pour un tel résultat repose sur un argument de cardinalité : l'ensemble des boréliens a au plus la puissance du continu tandis que celui des ensembles mesurables à la puissance de l'ensemble des parties des réels, ainsi n'ayant pas même cardinalité le premier est nécessairement strictement contenu dans le second.

    La preuve sur la cardinalité des ensembles mesurables repose sur l'ensemble triadique de Cantor : c'est un ensemble de mesure nul qui à la puissance du continu, donc tout sous-ensemble de l'ensemble triadique de Cantor est mesurable, d'où la conclusion que la famille des ensembles mesurables contient un ensemble équipotent à l'ensemble des parties de réels. De mémoire, et en y réfléchissant rapidement, je ne crois pas que l'axiome du choix (mais peut être bien l'axiome du choix dénombrable) soit nécessaire pour prouver un tel résultat. Néanmoins l'axiome du choix prouve aussi l'existence d'ensembles non mesurables, mais l'énoncé qui affirme que tout ensemble de réels est mesurable n'est pas contradictoire avec les autres axiomes de ZF (bien qu'un tel univers des ensembles ne puisse satisfaire l'axiome du choix).

    Viens à présent la preuve de l'énoncé sur la cardinalité de l'ensemble des boréliens, et l'exercice du TD auquel tu fais référence. Là où l'axiome du choix est nécessaire (en réalité je dirais que seul l'axiome du choix dénombrable, qui permet de prouver qu'une union dénombrable d'ensembles dénombrables est dénombrable, me semble utilisé de prime abord) c'est à la question 2 afin de prouver que la famille construite est une \sigma-algèbre. Cela étant, à la dernière question, il est précisé quand reprenant le même raisonnement et la même construction en utilisant le plus petit ordinal stable par réunion dénombrable, on peut se dispenser d'un tel axiome — ce qui me semble plausible au premier abord.

    Pour finir, je voudrais faire quelques remarques sur ton exigence de constructivité en se passant de l'axiome du choix. S'il est vrai que l'axiome en question affirme l'existence d'un ensemble sans expliciter la manière de l'obtenir à partir des autres axiomes et donc des constructions ensemblistes usuelles, il n'en reste pas moins, d'une certaine façon, que c'est l'existence d'ensembles qui mettraient en défaut cet axiome qui est hautement non constructive. En effet, pour montrer que l'axiome du choix n'était pas contradictoire avec les autres axiomes de ZF, Gödel a construit une famille propre d'ensembles en partant de l'ensemble vide (le premier dont on peut prouver l'existence en admettant que ZF est non contradictoire) puis en définissant tout le reste à partir de lui et des opérations ensemblistes usuelles. Et il se trouve que cette famille non seulement satisfait ZF mais également l'axiome du choix et même l'hypothèse généralisée du continu.

    Si le sujet t'intéresse, un ouvrage de référence en théorie axiomatique des ensembles est le livre Set Theory de Thomas Jech (pdf de la 3ème édition de 2003). Au chapitre 11 il étudie particulièrement la théorie descriptive des boréliens et des ensembles analytiques (tu y retrouveras la constructions de l'exercice du TD). En langue française, on pourra se référer à l'ouvrage Théorie des ensembles de Jean-Louis Krivine, par exemple.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: La vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Réparabilité de l’électroménager : SEB s’engage. Évalué à 4. Dernière modification le 28 septembre 2016 à 15:11.

    C'est intéressant comme analyse. Je ne connaissais pas la toponymie, mais après la lecture des liens de ton message, je propose l'interprétation alternative suivante.

    D'après le site de la commune, l'origine du nom viendrait bien du nom d'une famille latine « Falconius » et du suffixe « -acum ». D'après Wikipdéia, ce suffixe d'origine celtique aurait donné les noms de villes se terminant en « -ey » dans la région Franche-Comté, par exemple. Et il aurait, de part sa signification originelle, une fonction localisante. Ainsi Faucogney pourrait déjà signifier : « le lieu où vivait les Falconius ».

    Ensuite, à la section sur la toponymie de Gerardmer on peut lire ceci :

    mô(r) ou mer a le sens générique de « lac, étendue d'eau » et est sans doute d'origine germanique, de même l'ordre déterminant-déterminé (Gerard-mer) reflète une influence syntaxique du germanique.

    Et comme la ville de Faucogney-et-la-Mer fait partie de la communauté de communes des 1000 étangs, il se peut bien que le « et-la-Mer » fasse référence à ces étendues d'eau, et non au domaine où vivait les Falconius (ce fait étant déjà signifié dans le nom Faucogney).

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  • [^] # Re: Financement participatif pour une version animée

    Posté par  . En réponse au journal Pepper et Carrot. Évalué à 1.

    C'est simple : ce n'était pas une blague mais un problème de mémoire sélective. Lors du journal je n'avais retenu que la publication chez Glénat, et toutes les discussions dans les commentaires ayant tourné autour de ce sujet, j'en avais zappé la campagne Indiegogo.

    Quand j'ai vu passé cette information sur un autre support, non noyée dans le bruit d'un débat sur les licences CC et l'art libre, j'ai repensé à ce journal sans vérifier s'il contenait déjà l'information. Mea culpa ! :-/

    Bon, au final tout est bien qui fini bien : il a réussi à récolter les fonds nécessaires ! :-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • # Financement participatif pour une version animée

    Posté par  . En réponse au journal Pepper et Carrot. Évalué à 0.

    Je viens de découvrir qu'un artiste russe souhaite faire une version animée de l'épisode 6 : le concours de potion. Le film d'animation sera sous CC BY-SA, plus d'information sur sa page indiegogo.

    L'objectif est de 4000$ et il en est à 3.771$ à 15 heures de la fin. Pour ceux que ça intéresse…

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  • [^] # Re: Quelle super idée !

    Posté par  . En réponse au journal Statue Android à Montélimar . Évalué à 2.

    Dans ce cas, si l'on quitte le sol français, quoi de mieux que la ville de Hambourg qui donna son nom au hamburger ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re:

    Posté par  . En réponse au journal Bookmark: Ordinateurs bloquants l'installation de GNU/Linux. Évalué à 2.

    Allo ? Le boot loader ?

    Ah bah non ! De ce que j'ai compris, Allo c'est la nouvelle messagerie instantanée de Google pour son système Android, rien à voir avec un bootloader.

    Allo est une appli de messagerie intelligente conçue pour être simple, fiable et amusante. Exprimez-vous avec les autocollants, les dessins, et aussi avec du texte et d'ÉNORMES émoji. Avec Allo, découvrez un aperçu de l'Assistant Google.

    :-P

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.