lasher a écrit 2753 commentaires

  • [^] # Re: Comparatif de systèmes administratifs

    Posté par  . En réponse au journal Les Pays-Bas inventent le DDOS sur les services administratifs. Évalué à 4.

    En même temps, aux US c'est un peu l'inverse :

    • Prélèvement à la source — à noter que l'état US se plante « bizarrement » tous les ans, et me doit tous les ans des sous. C'est pas comme si mon salaire ou ma situation avaient changé dramatiquement en 4 ans…
    • Il faut quand même remplir intégralement sa fiche d'impôts (rien n'est pré-rempli alors que tout est connu de l'État). Il y a un business MONSTRUEUX de ce côté : les logiciels d'aide à la déclaration d'impôts et les cabinets « comptables » spécialisés et qui n'ouvrent finalement que pour une période de 3-4 mois chaque année se font des couilles en or.
    • À cela, il faut rajouter des difficultés spécifiques : il faut déclarer ses impôts au niveau fédéral, et au niveau local.

    Au final, comme il est possible en France de demander un prélèvement automatique de la part des impôts (basé sur la déclaration précédente), certes ce n'est pas aussi bien que le vrai prélèvement à la source, mais c'est quand même très proche (disons que je suis payé le 30 du mois, et que le 4 ou le 5 du mois suivant je suis prélevé). Et en plus, la déclaration est pré-remplie, et donc à moins d'avoir des trucs un peu compliqués (biens fonciers, surtout s'ils ont été acquis récemment, etc.), valider se fait réellement rapidement (que ce soit électroniquement ou par courrier papier).

    Du coup je vous trouve un peu durs.

  • # Réponse au titre du journal…

    Posté par  . En réponse au journal Qu'un algo de chiffrement soit cassé, est-ce important pour nos PETITS secrets ?. Évalué à 10.

    Je vais lire le texte en entier juste après, mais j'ai envie de réagir sur le titre de ton journal : « Qu'un algo de chiffrement soit cassé, est-ce important pour nos PETITS secrets ? »

    Ma réponse se trouve dans la première phrase de la préface de Bruce Schneier pour son livre Applied Cryptography (Cryptographie appliquée) 1:

    There are two kinds of cryptography in this world: cryptography that will stop your kid sister from reading your files, and cryptography that will stop major governments from reading your files.

    Ce qu'on pourrait traduire par :

    Il y a deux types de cryptographie dans ce monde : la cryptographie qui va empêcher votre petite sœur de lire vos fichiers, et celle qui va empêcher les grands gouvernements de le faire.

    Si l'objectif c'est de se prémunir contre le commun des mortels, alors XOR-er tous tes fichiers suffira à bloquer 90% des tentatives de lecture non autorisées. Sinon, tu dois supposer que ton adversaire est malin, a à sa disposition des machines puissantes, disons, un petit cluster de calcul avec suffisamment de ćartes accélératrices (donc des GPU) pour effectuer un ensemble d'opération en force brute, etc. Tu ne peux pas te contenter de te dire « non mais ça va quoi, le protocole a des défauts, mais quelle est la probabilité de pouvoir casser mon chiffrement ? Après tout, ça reste un truc super compliqué à casser ! »

    … Et à ça je te réponds que… Ben non. En 2005, on déclarait SHA-1 cassé. À l'époque plein de gens se demandaient pourquoi on en parlait autant, après tout, il faut encore 2beaucoup opérations pour trouver une collision, etc. Sauf que ce même 2beaucoup par seconde (ou heures, ou même jours…) a en fait été atteint peut-être deux ou trois ans plus tard avec les nouvelles générations de GPU : plus rapides, plus de cœurs (> 2000 dans les cartes haut de gamme de nos jours), plus de RAM sur la carte … Bref, pour citer Granny Weatherwax (« Mémé Cire-du-Temps » dans les chroniques du Disque-Monde, de T.Pratchett) : « Les chances sur un million, ça arrive neuf fois sur dix ! » — et en informatique c'est complètement vrai.


    1. À noter que lorsque Schneier écrit ceci en 1993/1996, Internet n'est pas encore développé au point qu'on connaît, et que la menace d'institutions mafieuses qui font du phishing partout, etc., n'est pas encore développée dans les proportions qu'on doit subir aujourd'hui. Du coup, sa remarque est d'autant plus vraie aujourd'hui, car les gouvernements ne sont pas/plus les seules entités qui ont un intérêt à mater le contenu de vos emails : on peut y ajouter toutes les boites qui dépendent de l'espionnage industriel, les mafieux dont je parlais précédemment, et les gouvernements de tous poils (et pas forcément seulement « le nôtre »). 

  • [^] # Re: suckless !! More is less !

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi un PC ralentit-il ?. Évalué à 3.

    Hum, il y a quand même des « bonnes pratiques », du genre si j'ai quelque chose comme ça (en supposant une archi 64 bits) :

    struct toto_s {
        uint8_t  f1;
        uint32_t f2;
        uint16_t f3;
        uint64_t f4;
        uint8_t  f5;
    };

    … Alors comme vous disiez Nicolas et toi, le compilateur sera obligé de remplir les octets pour aligner sur la taille des mots. La structure précédente risque fort d'être générée ainsi (et la norme force les compilateurs à respecter l'ordre des champs d'une structure):

    struct toto_s {
        uint8_t  f1;
        uint32_t f2;
        uint16_t f3;
        char padding1[1]; // alignement sur 64 bits
        uint64_t f4; // déjà aligné ! 
        uint8_t  f5;
        char padding2[7]; // alignement sur 64 bits
    };

    … et donc toto_s gaspille 64 bits en alignement. La bonne pratique qu'on m'a toujours indiquée (et qui ne dépend pas de l'endianness à ma connaissance), c'est de toujours trier mes champs par ordre décroissant par défaut :

    struct toto_s {
        uint64_t f4; // déjà aligné ! 
        uint32_t f2;
        uint8_t  f1;
        uint16_t f3;
        uint8_t  f5; 
        // Pas besoin de padding : tous les champs sont alignés sur 64 bits !
    };

    À ma connaissance (mais mes souvenirs datent, donc je peux me tromper), avec les champs de bit, les problèmes d'alignement sont les mêmes, avec le piège du type entier choisi pour représenter les données :

    struct foo_s {
        uint64_t a1;
        uint16_t f1 : 1;
        uint16_t f2 : 4;
        uint16_t f3 : 8;
        uint16_t f4 : 4; 
    };

    La structure foo_s utilise 17 bits, et déclare qu'ils appartiennent à un u16… et du coup il faut allouer deux u16 l'un après l'autre. Si j'avais utilisé u8, j'aurais pu potentiellement économiser 8 bits. Évidemment, dans l'exemple précédent, il faut de toute façon tenir compte du padding général, et au final, ma structure ressemblera sans doute à quelque chose de ce genre :

    struct foo_s {
        uint64_t a1; // déjà aligné 
        uint16_t f1 : 1;
        uint16_t f2 : 4;
        uint16_t f3 : 8; // fin du premier u16
        uint16_t f4 : 4; // deuxième u16
        char padding1[4];
    };

    Après, il y a toujours des trucs un peu « sioux » à faire, par exemple si le champ f1 de toto_s est partagé par plusieurs threads, il faudra sans doute rajouter du padding autour, pour éviter les problème de faux partage (false sharing), mais là ça devient sans doute un peu trop tordu…

  • [^] # Re: Et les nouveaux langages de programmation...

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi un PC ralentit-il ?. Évalué à 4.

    Il y a un coût réel en terme d'espace à utiliser les templates. Je discutais récemment avec un mec qui avait bossé pour une boite de télécoms il y a quelques années. Il devait écrire un bout de firmware, ce qu'il fit en C++. Le code était rempli de templates, et plus exactement, il avait fait de la méta-programmation par template. Le binaire qu'il a produit est du coup devenu énorme. Il a eu la chance que l'espace pour stocker le code était suffisamment grand pour contenir tout le code, et du coup utiliser les templates avait payé (s'il y a la place pour le code, le compilateur peut souvent générer du code qui est effectivement très bon).

    Le problème n'est pas d'utiliser les templates de façon « simple » (fonction template, etc.), mais bien lorsqu'on utilise les templates de façon « intelligente » (méta-prog par templates), car on perd potentiellement de vue la quantité réelle de code généré, là où en C ou dans un langage OO plus « pur » (par exemple hein), comme on ne dispose pas de cet outil, on aurait programmé la même chose dans un style différent (en utilisant le polymorphisme dynamiquement par exemple).

    Donc Pierre Roc, même s'il a pris la réponse un peu mal (de façon injustifiée je trouve), a raison de se poser la question de la duplication du code. Si les templates n'avaient comme inconvénient que la façon dont il faut penser pour faire de la méta-prog, je pense que plus de langages auraient évolué dans ce sens (en proposant sans doute une version simplifiée ou plus programmer-friendly de faire).

    Par contre, si on parle de cache d'instructions de processeurs modernes, sur Intel le L1I est généralement de 32Kio de nos jours, et AMD oscille entre 32Kio et 64Kio. Si le programme a besoin de brancher tellement de fois qu'il y a de réels défauts de cache en permanence dans le L1I, il faut commencer à se poser la question de comment le truc a été programmé…

  • [^] # Re: Encore des pleurnichards ....

    Posté par  . En réponse au journal Que pensez-vous de cette citation de Axelle LEMAIRE ?. Évalué à 3.

    Tu es payé (temps pris en compte) pour un temps plein (donc ~1600 heures par an), ça prend bien en compte l'ensemble des heures travaillées, pas que celles devant des élèves […]

    Je parlais de ce que les gens perçoivent du métier de prof. Mais évidemment, même en étant payés à temps plein, beaucoup de monde semble ignorer que tout un tas de profs travaillent bien plus que 15h par semaine ou qu'un simple temps plein (et je parle en particulier des profs du secondaire). J'essayais de faire un parallèle sur la perception qu'ont les gens du métier de prof, de la même façon que certains semblent avoir une certaine vision biaisée de ce que c'est qu'être intermittent pour beaucoup de gens (quantité de travail, conditions, salaires, contraintes pour accumuler suffisamment d'heures, etc.).

    [à propos du travail personnel fourni par beaucoup d'intermittents] En gros, tu parles de choses que d'autres font aussi (ils doivent apprendre, se former…).

    Disons que oui (je ne suis pas d'accord, mais bon) : dans le cas d'un technicien/ingénieur/etc., ce dernier aura le droit de demander un congé formation. Ça n'arrivera pas pour un intermittent : on ne se « forme » pas à apprendre les partitions qu'on va jouer 2 mois pour une seule année. Apprendre sa partoche, ça fait partie du boulot, on attend que le musicien le fasse, mais bon, pas sur le lieu de travail, et pas en comptant les heures que ça va prendre. La « formation » en question, elle se renouvelle un peu tout le temps. Dans un type de travail plus classique, aucun employeur ne serait prêt à payer pour ça — du moins pas aussi souvent.

    Vite, mettons à tout le monde une méthode qui demande à d'autres de compenser les pertes. Mais… Qui va compenser les pertes alors?

    Ce que j'essaie de dire, c'est que le gouvernement sort ce truc « maintenant » (il y a quelques mois en fait), deux ans après être arrivé au pouvoir, et la seule chose qu'ils trouvent à faire, c'est rendre les conditions des intermittents, qui pour beaucoup ont déjà une vie « bien-mais-pas-top » largement plus précaire. Ce que j'essaie de dire c'est que si réellement il faut remettre à plat tout un tas de contrats (et je ne suis pas contre en effet bien préciser qu'une partie de la rémunération des intermittents vient d'un fond créé par l'État spécifiquement à cet effet en reconnaissance de la nature particulière de ce boulot), alors la mesure qu'il essaie de mettre en place sur le court-terme doit être accompagnée d'un autre projet de loi pour à terme harmoniser ceci. Tel que c'est fait là, c'est simplement garder le même régime, garder l'épée de Damoclès au-dessus de la tête des intermittents, en augmentant le nombre d'heures à travailler pour les plus petits, et favoriser les plus gros au final. Il ne faut pas oublier qu'à un moment donné, les gens qui ont proposé cette loi ont voulu montrer que ça allait favoriser une bonne partie des intermittents. Sauf que la notion de « bonne partie » est fortement biaisée en faveur de ceux qui sont déjà bien mieux lotis que les autres (un peu comme la collecte sur la copie privée…).

    Une critique est de noyer une demande dans un truc qui n'a rien à voir (l'assurance chômage à vocation à assurer contre le chômage, pas autre chose).

    Ça je peux le comprendre parfaitement. Mais tu accuses un peu tous ceux qui défendent les intermittents ici de ne penser qu'à leur pomme (pourtant, je ne suis pas intermittent ;)). Je me dis que connaissant la nature humaine, et étant donné que le côté ultra-individualiste outre-Atlantique a déjà bien contaminé les pensées en France depuis un moment (je suis pour l'individualisme, mais j'ai l'impression que de plus en plus, ce dernier évolue en une forme d'égoïsme), si jamais on créait un réel fond pour aider les intermittents (ou disons, tout une catégorie de travailleurs qui obéissent à des contraintes similaires à celles des intermittents), on aurait le droit à toute une partie de la population qui crierait au scandale, que ce ne sont que des assistés, etc. On aura beau leur raconter que le fric investi ainsi est certes « perdu » (et encore, c'est très discutable) mais qu'il leur permet aussi d'assister à tous un tas de spectacles et de monter des projets de films, etc., tout en permettant un accès raisonnable en termes de prix à ces derniers, ils ne voudront jamais l'entendre.

    Il faudrait donc une garantie que les intermittents ne vont pas tout à coup se découvrir avec un statut qui va les laisser avec le bec dans l'eau (i.e., plus de statut d'intermittent, mais toujours des conneries à faire au noir, etc., s'ils veulent rester dans la profession).

    Les riches ont d'énormes avantages, je me demande pourquoi les moins riches veulent toujours leur enlever plus d'argent, arrêtons de les taxer toujours plus

    Je ne comprends pas bien pourquoi tu abordes ceci. Mais je veux bien en discuter quand même. :) Je ne suis absolument pas contre le fait que les gens soient riches. S'ils le sont, tant mieux pour eux. Par contre, je suis pour une redistribution équitable des richesses — et du coup, je serais pas mal pour réduire la TVA de 20% à 10%, mais en échange d'augmenter significativement les impôts sur les tranches les plus élevées pour compenser. Sauf que si en théorie ça me semblerait plus équitable, en pratique je me demande comment on ferait pour empêcher la fraude fiscale (il semblerait que le fisc ne soit pas super bon dans ce domaine). C'est ça aussi le problème de « la réalité » : les solutions qui devraient être plus justes en théorie sont parfois difficilement applicables. Aux États-Unis, ils ont « réglé » le problème : en proportion, les millionnaires paient moins d'impôt sur le revenu que les plus pauvres (en moyenne : 16% contre 23% si je me souviens bien — je n'ai pas les chiffres à portée de main). Donc non seulement la TVA/tax sale est déjà basse (8% en moyenne sur le territoire, mais avec de grosses différences entre les états), mais en plus les plus pauvres paient énormément d'impôts face aux plus riches en proportion.

    Mais oui, c'est mon côté de sale gauchiste/socialiste, et je me dis que, si quand tout va bien, on peut bien laisser les plus riches s'enrichir comme ils l'ont largement fait durant les 15-20 dernières années (entre autres grâce à des législations qui les favorisaient), alors en temps de crise, ils doivent plus mettre la main à la pâte que les plus pauvres. Car c'est aussi de ça dont on parle quand on aborde les problèmes des intermittents : ces mecs ne sont non seulement pas riches, mais ils sont aussi très souvent suffisamment pauvres pour bénéficier de tout un tas d'aides de l'état (et en particulier pour finir par obtenir un HLM…).

  • [^] # Re: Encore des pleurnichards ....

    Posté par  . En réponse au journal Que pensez-vous de cette citation de Axelle LEMAIRE ?. Évalué à 4.

    Prenons un autre métier que je connais bien plus : prof.

    En tant qu'enseignant à la fac, que ce soit en tant que vacataire ou enseignant-chercheur, tu es payé pour un nombre d'heures passées devant les élèves. La préparation des cours, des examens, la mise à jour du matériel, les corrections, les jurys, etc., tout ça est « inclus » dans les heures passées à faire cours devant les élèves. C'est aussi le cas pour les autres profs (primaire et secondaire). Du coup, on entend régulièrement que les profs (surtout en primaire/secondaire1), ne bossent pas beaucoup, que 15 ou 18h de cours par semaine (CAPES ou agreg) c'est rien, etc. Évidemment, les gens oublient tout ce que font les profs par ailleurs.

    J'ai l'impression qu'une partie du boulot des intermittents est un peu pareil : certes, il y a une partie des intermittents qui sont des artisans, techniciens ou ingénieurs (son, lumière, costumes, décors, etc.), et ceux-là peuvent sans doute réclamer une tarification horaire « saine » (tarifs clairs et négociés au départ, avec bonus ou comptage des heures sup', etc.). Une autre partie (celle des artistes notamment, mais pas que) a effectivement une partie du boulot qui n'est tout simplement pas facturable de façon horaire : certains artistes travaillent sur plusieurs spectacles à la fois, et doivent répéter non seulement avec les autres, mais aussi individuellement, chez eux. Certains intermittents bossent avec une date limite mais gèrent leur temps comme ils veulent sinon (et donc peuvent aussi avoir plusieurs projets en parallèle potentiellement), etc.

    Enfin, il ne faut pas oublier qu'un intermittent qui a le droit à son « chômage » après la période de carence doit avoir d'abord accumulé un grand nombre d'heures travaillées (sinon si j'ai bien compris, il n'a le droit à rien, ou en tout cas pas grand chose).

    Que tu veuilles que tous les métiers « précaires » ou « saisonniers » soient traités de la même façon, pourquoi pas. Tu dis que le système pour les intermittents ne fonctionne pas tel quel (i.e., il coûte trop cher). Premièrement, c'est discutable: il y aurait aussi beaucoup à redire sur les pratiques des employeurs qui magouillent sur le dos des subventions de l'état2. Deuxièmement, tu es un peu en train de dire « nan mais en fait, on va égaliser par le bas : enlevons des "avantages3" à ceux qui en ont, et mettons-les au même niveau que les plus misérables. » Je suis parfaitement d'accord pour réformer tout un pan des métiers qui ont une nature saisonnière. Mais dans ce cas, on propose un truc équilibré, qui essaie effectivement de toucher tout le monde concerné (intermittents, saisonniers en général, etc.), plutôt que de jouer la division, dire que « ils coûtent trop cher » (parce que l'évasion fiscale ne coûte pas beaucoup plus cher, peut-être ? Parce que les CIR dont je parle ailleurs dans ce poste ne coûtent pas eux aussi très cher au contribuable sans réel ? Parce qu'il n'existe pas des populations bien plus aisées qui bénéficient d'avantages en nature ou argent grâce à des traitements de faveur institutionnalisés ?) Donc en gros, ils ne touchent pas à l'existence du statut d'intermittent, mais ils le rendent bien plus difficile qu'avant, plutôt que de proposer une « factorisation » des métiers précaires de type saisonnier.


    1. J'ai l'impression que, comme presque tout le monde est passé par le collège et désormais le plus souvent aussi le lycée (général, technique ou pro), tout le monde a un avis « d'expert » (ha!) sur la question. Alors que les gens qui sont allés à la fac (surtout ceux qui ne sont pas allés plus loin que la licence) ne voient qu'une seule facette du boulot de maître de conférences/prof : l'enseignement. Mais ils savent aussi que quelque part ils font de la recherche, etc. (et ignorent le plus souvent qu'il y a aussi une partie administrative lourde à gérer). Si on ajoute le prestige du côté « prof de fac/chercheur », on emmerde moins les enseignants du supérieur. Pourtant, qu'on parle du primaire, du secondaire ou du supérieur, on parle d'un nombre d'heures extrêmement important qui ne sont pas visibles lors de l'enseignement à proprement parler. Un peu comme si un cadre ne devait compter que les heures passées à présenter les solutions/propositions au client/boss/etc., et pas les heures passées à préparer c'te foutue présentation.  

    2. Quelqu'un parlait de l'arnaque de la niche crédit impôt recherche, qui récupèrent l'argent et externalisent la R&D malgré tout. C'est une pratique réelle qui devrait être punie. Las, il semblerait que le contrôle sur comment les crédits d'impôts sont accordés soient rares, voire inexistants. Les chercheurs en ce moment gueulent contre cela, car cet argent donné aux boites vient bien de quelque part : les budgets des instituts de recherche publics, qui rapetissent en conséquence. Voir ici par exemple, ou là

    3. Je ne suis toujours pas convaincu qu'on puisse réellement parler ainsi étant donné les conditions strictes pour qu'ils puissent s'appliquer. 

  • [^] # Re: Encore des pleurnichards ....

    Posté par  . En réponse au journal Que pensez-vous de cette citation de Axelle LEMAIRE ?. Évalué à 2.

    Tu jettes la pierre un peu vite. Les intermittents que je connais ne se plaignent pas d'être payés au lance-pierre (même si bien entendu ils préféreraient avoir plus de sous). Par contre, la flexibilité nécessaire à leur boulot (qui pour une bonne partie en fait des « saisonniers » quelque part) fait qu'ils ont aussi un emploi du temps flexible lui aussi. Bon, c'est comme ça, et certains aiment, et d'autres finissent par changer de métier.

    Ceci étant dit, aucun des intermittents que je connais ne demande plus. Au contraire, il demandent à ce qu'on ne dégrade pas leurs conditions de travail qui sont déjà loin d'être idéales. Lorsque la période de carence est prolongée (comme ça a été voté) pour un intermittent, je ne vois pas en quoi c'est demander « plus » que de demander à ce qu'elle revienne à sa valeur initiale.

  • [^] # Re: Nouvelles versions de logiciels, toujours + lourds

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi un PC ralentit-il ?. Évalué à 3.

    Hum, je ne sais pas où tu as acheté ta RAM, mais j'avais acheté 2×8Gio pour ~100$ il y a un ou deux ans pour upgrader mon laptop (je suis passé de 4Gio à 20Gio…).

  • [^] # Re: L'intention

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft libère son SDK pour OOXML. Évalué à -1.

    Combien de temps a-t-il fallu pour que C++ soit correctement supporté en intégralité par les plus gros compilateurs (gcc, icc, le compilo de MS) ?

    Pour gcc et llvm, ça a été relativement rapide, mais pourtant pas instantané, malgré l'existence de boost et du fait que les fonctionnalités étaient intégrées à mesure qu'on était quasi-certain qu'elles seraient présentes pour la norme 2011.

    Même si MS est à l'origine d'un format normalisé, ça ne veut pas dire que c'est celui qui est utilisé là maintenant tout de suite.

  • [^] # Re: L'intention

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft libère son SDK pour OOXML. Évalué à 2.

    Un standard, c'est un truc utilisé par « tout le monde » (rajouter « de fait » est un euphémisme). Une norme par contre, c'est quelque chose de validé par un comité. Ça tombe bien, OOXML et OpenDocument sont des normes ! Que demande de peuple ?

    Maintenant, par la force des choses, les formats docx/xlsx/… sont les formats standard échangés par la majorité des entreprises, et je suis bien d'accord pour dire que c'est malheureux.

  • [^] # Re: Un code d'un langage que l'on ne connaît pas ne peut pas servir pour un bench!

    Posté par  . En réponse au journal Quand Pythran fait tourner du Python plus vite que du C++, c'est que.... Évalué à 2.

    En s'en fiche de foo = foo + 1; ou foo += 1 ou ++foo ou foo++, en C, mais aussi en C++, dès lors qu'il s'agit de types primitifs. Lorsque j'utilise le genre de boucles que j'ai décrites ailleurs dans ce journal pour faire de la mesure de performance, j'ai tendance à utiliser foo += STEP, parce que je peux vouloir faire varier des paramètres supplémentaires que je n'ai pas décrits ici. Dans tous les cas, pour un type primitif, le compilateur saura générer la séquence la plus optimale, car il sait comprendre « l'absence » de contexte dans ++foo, qui, de toute manière peut être converti en foo = foo + 1 sans perte de sens…

  • [^] # Re: Méthode de mesure.

    Posté par  . En réponse au journal Quand Pythran fait tourner du Python plus vite que du C++, c'est que.... Évalué à 4.

    Fixer un processus/thread sur un cœur donné n'est pas fait dans le but d'optimiser, mais de limiter le bruit lors de la « mesure ». À cela, il faut ajouter que malgré toutes les précautions qu'on peut prendre, il vaut mieux lire « le temps » depuis la même horloge pour commencer et terminer la mesure (entre les cœurs ou même les processeurs, les horloges peuvent varier suffisamment pour récupérer un temps négatif si le programme mesuré a un temps d'exécution assez court).

    Dans le contexte de la programmation parallèle par contre, s'assurer que les threads sont bien fixés sur un cœur, cela permet de garantir certaines propriétés concernant la localité pour l'accès aux données (s'assurer que les threads accèdent toujours aux mêmes caches de données, etc.).

  • [^] # Re: Comparaison Fortran / C++

    Posté par  . En réponse au journal Quand Pythran fait tourner du Python plus vite que du C++, c'est que.... Évalué à 5.

    5% ce n'est vraiment pas grand chose, et montre potentiellement plus les limitations d'un compilateur que celles d'un langage. J'ai des confrères qui peuvent montrer que gfortran va parfois faire des appels à malloc alors que (par exemple) ifort va correctement allouer des trucs sur la pile.

  • # Méthode de mesure.

    Posté par  . En réponse au journal Quand Pythran fait tourner du Python plus vite que du C++, c'est que.... Évalué à 10.

    Hum,

    Je suis d'accord avec toi, quelque chose ne va pas.

    J'ai regardé rapidement le code C++ (enfin, l'un des deux fichiers). Il n'y a qu'une seule mesure de faite, ce qui ne veut du coup strictement rien dire. Il faudrait exécuter le même code plusieurs fois, dans plusieurs types de conditions différentes pour pouvoir réellement mesurer. En gros, là, le code fait quelque chose de ce genre :

    // Fonctions à utiliser …
    
    int 
    main(void)
    {
        double start = get_clock();
        /* trucs compliqués qui prennent un peu de temps */
        double stop = get_clock();
    
        cout << "Time: " << stop-start << endl;
    
        return 0;
    }

    Alors qu'en pratique, il faudrait garantir 2-3 trucs :

    1. Il faut garantir que le code s'exécutera toujours sur le même cœur (utilisation de sched_setaffinity etc.), pour éviter que l'ordonnanceur ne migre le programme d'un cœur à un autre (peu probable, mais ça arrive…)
    2. Il faut effectuer plusieurs mesures, en utilisant des facteurs de répétition à différents endroits.
    3. Comme tu le disais, la façon dont un code est exprimé va plus ou moins aider le compilateur. Dans beaucoup de cas, faire du code simple aide énormément le compilateur.

    Donc au lieu du code précédent, il faudrait un truc plutôt dans ce genre :

    /* Fonctions à déclarer/définir ... */
    
    void compute(void *arg)
    {
        utiliser_sched_setaffinity_ici();
    
    
        return 0;
    }
    
    int 
    main(void)
    {
        std::queue<double> timings;
        for (int i = 0; i < META_REPETS; ++i) { 
            flush_caches();
            double start = get_clock();
            for (int i = 0; i < NB_REPETS; ++i) {
                /* calculs faits ici */
            }
            double stop = get_clock();
            timings.push_back(stop-start);
        }
        do_clever_stats_with(timings); // moyenne, écart-type, tout ça
    
        return 0;
    }

    Dans ce code, on pourra ensuite faire varier META_REPETS et NB_REPETS pour vérifier les comportements/temps d'exécution si les caches de données sont chauffés ou pas, etc.

    Sinon, j'ai regardé un peu plus le code, et certaines boucles sont écrites « en Fortran », c'est-à-dire qu'elles sont écrites comme si les tableaux n-dimensionnels étaient stockés en « column major ». Par exemple [ici(https://github.com/jesusfv/Comparison-Programming-Languages-Economics/blob/master/RBC_CPP.cpp), lignes 93-97. Bon dans ce cas ce n'est pas très grave (c'est une boucle exécutée une fois seulement), mais ça la fout mal quand même.

    Sinon le reste du code me semble largement optimisable, et il faudrait voir comment triturer un peu tout ça. J'ai l'impression que certaines boucles sont séparées parce qu'il était plus facile de raisonner ainsi plutôt que parce que c'est nécessaire, que d'autres devraient au contraire être fissionnées car ne favorisant pas trop la localité, etc.

  • [^] # Re: Tout cela à l'air bien mais ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche G'MIC 1.5.9.3 : Poisson Blending, Seamcarving, OpenMP, et autres joyeusetés !. Évalué à 4. Dernière modification le 26 juin 2014 à 21:15.

    En même temps si tu ne donnes pas au moins les messages d'erreur, c'est difficile d'aider… :-)

    EDIT: et ça fait un peu critique-pas-très-constructive.

  • [^] # Re: Le bon cote

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nouvelle faille importante dans GnuTLS. Évalué à 2.

    Ca sert a quelque chose defrag si j'ai un SSD ? (question a moitie ironique, et a moitie serieuse…).

  • [^] # Re: Le bon cote

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nouvelle faille importante dans GnuTLS. Évalué à 2.

    C'est a peu pres le cas sur toutes les machines Windows que j'ai eu l'occasion de maintenir (2000,XP,Vista,7). Dans tous les cas, les mises a jour Windows sont appliquees, et oui, de temps en temps il y a installation puis desinstallation de logiciels. Je ne connais pas le fonctionnement interne de Windows, mais je me demande si l'application successive de patches sur Windows plutot qu'un bon gros SP{1,2,…} (qui reprend tous ces patches en un coup) n'aurait pas quelque chose a y voir…

  • [^] # Re: OSEF de MacOS

    Posté par  . En réponse au journal RE-VO-LU-TION !!!!. Évalué à 4.

    Bof, la disposition des boutons de controle de la fenetre changent en fonction du style que tu selectionnes dans MacOS. Se plaindre du fait qu'ils sont en haut a gauche plutot qu'a droite, franchement, ca montre juste que tu es bien plante dans tes habitudes. :)

  • [^] # Re: Mouai…

    Posté par  . En réponse au journal [+]. Évalué à 4.

    Tu oublies la partie ou pBpG avait eu un karma (tres) negatif juste parce qu'il bossait pour MS et que du coup toute opinion ou il defendait (la plupart du temps d'un point de vue technique) son employeur etait moinsee.

    Si je ne me trompe pas, il y a eu un "reset" a un moment donne.

    PS: desole, clavier qwerty sous Windows aujourd'hui…

  • [^] # Re: et Seafile

    Posté par  . En réponse à la dépêche Service de stockage en ligne libre et respectueux de la vie privée en financement participatif. Évalué à 2.

    OK, ça semble bien plus logique. :) Merci !

  • [^] # Re: et Seafile

    Posté par  . En réponse à la dépêche Service de stockage en ligne libre et respectueux de la vie privée en financement participatif. Évalué à 2.

    La crypto asymmétrique aide bien, je suis d'accord, mais est-ce que ça ne va pas être SUPER long ? À moins que tu ne le fasses que dans le cas de sous-ensemble de fichiers à partager avec un tiers précis…

  • [^] # Re: Achat de supports à l'étranger.

    Posté par  . En réponse à la dépêche La redevance pour copie privée : qui paie quoi ?. Évalué à 9.

    Il faut faire attention avec ce genre de raisonnement. La question à laquelle il faut répondre est : « la population dans son ensemble (y compris les producteurs de contenus culturels), ou en tout cas une proportion non négligeable de celle-ci sort-elle gagnante de l'instauration d'une taxe pour copie privée ? ». Que dans ton cas personnel, tu ne regardes pas les séries ou des films, que tu n'écoutes jamais de musique, etc., n'est qu'une goutte d'eau. Ton argument ressemble fort au « Je ne suis jamais malade, pourquoi devrais-je cotiser à la sécu ? » — et selon moi, ça le rend invalide.

    Par contre les différents arguments que je trouve valides (et qui ont été exposés dans divers messages de cette dépêche) sont les suivants :

    1. Dans 99,99% des cas, les entreprises et professionnels qui achètent des supports de stockage le font pour stocker autre chose que de la musique ou des films.
    2. La taxe est imposée sur tout support de stockage, sans prendre en compte dans quelle proportion ces derniers sont réellement utilisés pour stocker du contenu issu de la copie privée.
    3. À chaque fois qu'un individu achète un support de stockage, il est taxé dessus, même si les copies privées qu'il a effectuées sont stockées sur un support différent, de façon unique. Ainsi, on présuppose qu'à chaque fois que j'achète un support de stockage, c'est principalement dans le but d'user de mon droit à la copie privée.
    4. Il y a des utilisateurs qui trouvent que centraliser leurs CD et DVD sur un support de stockage unique est bien plus pratique (j'en fais partie). Et donc, d'un point de vue pragmatique, il y a bien une copie privée effectuée, mais cette dernière devient la « copie utilisée » de fait. Qui plus est, c'est toujours la même paire d'oreilles qui écoute/regarde ces enregistrements, et donc à tout moment une seule de ces copies est active, et écoutée par le propriétaire du support original de l'œuvre.
    5. Il y a une double peine pour les gens qui achètent de la musique en ligne et qui … la stockent sur un support de type disque dur ou baladeur MP3.

    Je ne suis absolument pas hermétique à une notion de taxe permettant à l'exception de la copie privée d'exister. Par contre, mon problème est que le législateur n'a pas révisé la portée de la loi concernant la versatilité des supports de stockage, ni les changements concernant les marchés audiovisuels. Considérer que dans 95% des cas une cassette audio sert à copier de la musique déjà produite par un tiers, ce n'est pas idiot (les 5% restant concernent les groupes qui enregistrent avec un matos vaguement pourri leurs maquettes, ainsi que les programmeurs de TI99A, de MO5, et autres ordinosaures). Faire la même supposition dans le cas des CD, clefs USB et autres disques durs, par contre, c'est méconnaître (on va leur laisser le bénéfice du doute) l'usage réel qu'en font les utilisateurs dans leur ensemble.

  • [^] # Re: Mouais…

    Posté par  . En réponse au journal [hors-sujet] Rendez nous Colbert et John Stewart !. Évalué à 3.

    Tu peux rentrer chez moi proprement a 4 heures du mat' quand je dort et faire le tour de la maison sans rien toucher, et repartir en fermant la porte, ca ne me cause aucune perte et ne me derange techniquement pas, est ce que c'est ok?

    Tu fais comme si les situations étaient comparables. Encore une fois, tu as tout d'abord dû entrer dans un lieu matériel. Mais admettons, tu ne touches à rien, tu ne changes rien, etc. Tu m'as vu dans une situation intime, qui n'appartient qu'à moi, et qui n'était pas destinée à être diffusée ou affichée. C'est la grosse différence ici je trouve. On ne parle pas de gens qui copient la musique ou le film jamais diffusés sur les ondes; on parle de choses destinées à la diffusion contre rémunération. Les contextes sont fortement différents et je trouve ta comparaison peu pertinente.

    Maintenant soyons clairs : je suis pour l'existence d'un droit d'auteur, et je suis pour la rémunération des personnes qui ont permis la diffusion des diverses œuvres (musicales, télévisuelles, etc.). Mais je suis contre l'abus évident des droits qui se rattachent au droit d'auteur, surtout quand dans de nombreux cas il ne s'agit pas nécessairement de la volonté de l'auteur à proprement parler, mais de l'éditeur/de la maison de disque/de la chaîne de télé — ou pire, des ayants droits après la mort de l'auteur.

    Le point de Tanguy peut sembler extrême, et son exemple des immeubles vides encore plus, mais il y a une certaine cohérence : il n'y a aucun problème à faire du bénéfice grâce à une œuvre, ou bien grâce à la location d'un bien, etc. Par contre, il peut sembler moralement répréhensible d'abuser de cette notion de propriété, dans le sens où diffuser une œuvre dans une région particulière et pas dans une autre est souvent complètement arbitraire et n'a rien à voir avec la volonté de l'auteur de l'œuvre dans de très nombreux cas1. Dans le cas des immeubles, si le propriétaire garde l'immeuble vide et fait des rénovations, ou bien a un projet affiché de faire quelque chose de cet immeuble, je pense que la plupart des gens diraient juste « mince, dommage ». Mais les immeubles dont parle Tanguy sont maintenus vides exprès, pour pouvoir vivre de la spéculation pendant que des gens dorment dehors, faute de revenus suffisants (une grande partie des SDF a un boulot, au moins à temps partiel). Et oui, il s'agit de spoliation (et je ne dis pas que je suis forcément d'accord2), mais d'un point de vue moral, je comprends parfaitement, et ça a une certaine logique.

    Encore une fois, je pense que le problème et le débat ne concerne pas le droit qu'a une personne sur un bien (physique ou immatériel), mais sur l'abus que cette personne fait de ses droits.


    1. Autre exemple « rigolo » : les films sur DVD, surtout aux USA, et les films en général qui sont diffusés à la télé ou en streaming. Parce qu'une (grande) partie du public US estime qu'elle n'en a pas pour son argent si l'intégralité de son écran 4/3 ou 10/16 etc. n'est pas recouverte par le film, les distributeurs de beaucoup de ces films zooment ou sélectionnent une partie de l'image de ces derniers, et font en sorte que cette partie prenne tout l'écran. Le réalisateur ou le metteur en scène du film n'ont aucun mot à dire dans le processus dans 90% des cas, et du coup on se retrouve avec une version différente du film diffusé en salles de cinéma. Autre exemple : il arrive que le master utilisé pour les versions vinyle d'un album soient bien meilleurs que le master utilisé pour la version CD (qui elle, utilise plein de compression, de montée artificielle du volume sonore, etc.). Du coup si tu ne récupères pas la version vinyle, que tu ne la rippe pas pour ensuite faire ton propre CD, tu n'as pas forcément la même qualité sonore, bien que le CD lui-même soit capable de la restituer. 

    2. Même s'il y a des fois où je vois comment vivent certaines personnes, et je me dis que merde, avec tous les immeubles inutilisés, on devrait faire quelque chose… Mais en même temps, je n'invite pas ces personnes chez moi non plus, donc bon, c'est un peu facile de dire qu'on n'a qu'à prendre les logements inhabités pour les filer à qui en a besoin.  

  • [^] # Re: Mouais…

    Posté par  . En réponse au journal [hors-sujet] Rendez nous Colbert et John Stewart !. Évalué à 3.

    Ben on va tourner en boucle. :)

    C'est différent de la même façon que voler une voiture soustrait un objet non-reproductible à son propriétaire, là où la copie ne fait « que » le multiplier. :)

  • [^] # Re: Mouais…

    Posté par  . En réponse au journal [hors-sujet] Rendez nous Colbert et John Stewart !. Évalué à 2.

    Pardon, j'étais resté sur la discussion initiale : contourner les limites arbitraires de diffusion ou télécharger des productions qui sont indisponibles dans certaines régions du monde.