lasher a écrit 2730 commentaires

  • [^] # Re: Wii U

    Posté par  . En réponse au journal Pretendo tente de déprogrammer l'obsolescence des consoles Nintendo. Évalué à 2 (+0/-0).

    En tout cas pour ma Wii U, elle n'avait pas été allumée depuis 5 ans au moins, et il y a quelques semaines je l'ai ressortie des cartons, et elle a correctement booté. Alors que la Wii tout-court n'a jamais booté correctement après 6 mois passés en stockage, puis sur un bateau, puis en stockage…

  • # Multiples licences… libres.

    Posté par  . En réponse au journal Le moteur de jeu «Dagor Engine» publié sous licence BSD-3. Évalué à 5.

    C'est rigolo, il y a un répertoire 1stPartyLibs qui contient tout un tas de briques logicielles, chacune avec sa propre licence. Et en fait, elles sont toutes libres (il s'agit soit de BSD 3 clauses, soit de MIT).

    Pourtant il s'agit de code produit par la même boîte. Est-ce que ça veut dire qu'il avait déjà été distribué dans d'autres produits ?

  • [^] # Re: Autre : un verbe.

    Posté par  . En réponse au sondage A priori, que représente « a » ?. Évalué à 3.

    La liste des options proposées est volontairement limitée : tout l’intérêt (ou son absence) de ce type de sondage réside dans le fait de forcer les participants à faire un choix. Les réponses multiples sont interdites pour les mêmes raisons. Il est donc inutile de se plaindre au sujet du faible nombre de réponses proposées ou de l’impossibilité de choisir plusieurs réponses. 76,78 % des personnes sondées estiment que ces sondages sont ineptes.

    O:-)

  • [^] # Re: Tiré d'un script Perl/CGI…

    Posté par  . En réponse au journal La plus belle ligne de code. Évalué à 8. Dernière modification le 19 octobre 2023 à 10:49.

    Comme dit plus bas, <> est un raccourci pour dire <STDIN> : on lit l'entrée standard (qui est un blob binaire qui contient le GIF à afficher dans mon cas, et qui était généré dynamiquement), et on émet les valeurs sur la sortie standard tant qu'on n'a pas atteint EOF.

    En plus verbeux, on pourrait écrire :

    while (<STDIN>) {
        print;
    }

    En encore plus verbeux :

    while (<STDIN>) {
        print $_; # $_ est la variable qui récupère implicitement la lecture du file handle  en Perl.
    }

    En encore plus verbeux :

    while(my $line = <STDIN>) {
        print $line;
    }

    … Et pour un nouveau/une nouvelle venu-e en Perl, c'est sans doute un chouïa plus lisible, mais pas vraiment idiomatique, et franchement pénible pour qui comprend la syntaxe du Perl.

  • # Tiré d'un script Perl/CGI…

    Posté par  . En réponse au journal La plus belle ligne de code. Évalué à 5.

    … que j'ai écrit il y a looooongtemps. C'était un script qui lisait une image générée dynamiquement et l'affichait pour le client HTTP de l'autre côté (il était invoqué par un script Perl/CGI parent).

    print while(<>);
  • # Jayce, reviens ! :(

    Posté par  . En réponse au journal Des virus et des hommes. Évalué à 10. Dernière modification le 29 septembre 2023 à 14:30.

    Sérieusement, je préfère parler des avantages et inconvénients vaporisés de MultiDeskOS que voir un gros troll étaler ses idées douteuses et ses raisonnements tellement bancals qu'ils s’écroulent sous leur propre poids à longueur de fil de discussion.

  • [^] # Re: On vit dans une société

    Posté par  . En réponse au journal Facile à utiliser, Bug ou Feature?. Évalué à 2.

    Pas juste proprio cela dit. Déboucher un évier implique souvent de dévisser le siphon, voire le changer, changer un joint ça arrive, etc., et ça peut aussi incomber à un locataire.

    Sans parler du fait que refaire les joints de baignoire ou autres incombe aux locataires lorsqu'ils partent des lieux.

    Mais dans le contexte US c'est compliqué : quand on est locataire, on n'est pas censé changer quoi que ce soit, et le proprio est responsable de tout.

  • [^] # Re: Les vieux cons sont les natifs du doigt, pas les jeunes sots.

    Posté par  . En réponse au journal Facile à utiliser, Bug ou Feature?. Évalué à 8.

    Alors de mon expérience (quand je vois les compétences des gens de mon entourage de cet âge), ça me semble faux. Ça semble être le cas pour une minorité qui aimait bidouiller et qui avait ces outils à la maison, mais beaucoup de personnes de cette époque (je dirais même une grande majorité) n'avaient absolument pas ces compétences.

    Évidemment, j'avais un peu exagéré, car ici, pendant 2 semaines, c'est tous les jours trolldi. :-) Néanmoins, je maintiens ce que je dis sur les générations nées dans les années 70-80 : je ne parle absolument pas de devenir informaticien, mais bien d'utilisation de l'outil informatique, et de la capacité à intégrer le fonctionnement d'un ordinateur et de ses abstractions.

    Je suis d'accord pour dire qu'il y a un aspect bidouille, mais pas seulement : il y a 20-25 ans, ma sœur, pas infoteuse pour deux sous, qui ne comprend vraiment pas grand chose à l'info, et qui a depuis dépassé la cinquantaine, était capable de lancer un client IRC (mIRC), utiliser des commandes IRC sans passer par les menus de la GUI, etc., alors qu'objectivement, mIRC était déjà bien fichu en termes d'interface graphique pour l'époque. Depuis environ 10-12 ans, elle ne se sert presque plus que de son téléphone portable, qui lui sert pour tout, même quand l'utilisation d'un ordinateur serait très clairement plus simple/productif/ergonomique/etc. Il y a tout un tas de raisons à cela (elle vit dans un petit appart, le PC est techniquement celui de ses fils, étudiants/apprentis en info, elle n'a pas la place pour un PC pour elle, et autres), mais c'est aussi qu'elle a été déshabituée à l'utilisation de l'ordinateur (que par ailleurs elle utilise au travail pour aider ses clients).

    Ma remarque sur les aspects bidouilles était juste une remarque en passant en fait, et je n'en faisais pas une généralité (enfin, ce n'était pas mon intention). Effectivement, beaucoup de gens de ma génération ont découvert l'outil info sur le tard, mais justement, ils l'ont découvert à un moment où, même quand ça marche « bien » (débuts de Mac OS X, WinXP, etc.), il y a malgré tout des abstractions qui fuient un peu (je pense notamment à la période fin 90/début 2000). J'ai par contre fait partie des p'tits jeunes qui ont eu accès au début des années 90 à des TO7, MO5, ou Atari dans le cadre d'ateliers (optionnels) d'informatique en école primaire. J'ai pu faire avancer la tortue, baisser le crayon, puis le lever, tourner-droit de 90°… :-)

    L'objet de mon post initial n'était pas de parler des gens qui comprennent l'informatique, ou comment un OS fonctionne, ou son matériel, mais bien de parler du fait que les bases de l'utilisation de l'outil informatique étaient soit découvertes par essai-erreur par les petit-e-s geeks, soit enseignées (au moins les bases) dans des cours de manipulation de l'outil info. J'ai de vagues souvenirs de ça en techno au collège, et plus tard, on a instauré le B2I dans les années 2000/début 2010 pour valider le fait que les étudiants avaient passé une phase minimale de formation aux outils informatiques. Ces mesures n'existent plus, au nom du fait que les jeunes comprennent tout seul d'eux-mêmes, ce qui est faux.

    Pour terminer, une petite anecdote qui va un peu contre ce que je dis (mais pas tant que ça) : quand j'étais en IUT il y a fouyayaaaa années (début 2000), nous avions discuté avec notre directeur des études, notamment sur le fait que le prof de réseaux/système demande des trucs franchement pas évidents. Pour quelqu'un comme moi qui avait Linux depuis le lycée, j'apprenais plein de trucs qui expliquaient des comportements que j'avais observés ; mais pour ceux qui découvraient l'info avec la formation, le prof semblait supposer des connaissances déjà acquises qui n'avaient aucune raison de l'être. Bref. Notre directeur d'études nous fit remarquer que c'est assez rigolo en fait, parce qu'au début des années 90, les étudiants ne pigeaient absolument rien à la programmation orientée objet pour une grande part, alors que les cours de systèmes/réseau, ça allait. Et que désormais, avec les systèmes de fenêtrage, etc., la prog OO était généralement bien acceptée/assimilée par les étudiants, mais que la prog système/réseau était perçue comme très difficile. Comme quoi, les abstractions qu'on expose dans le système conditionnent bien notre façon de penser, même quand on est « spécialiste » du domaine… :-)

  • # Les vieux cons sont les natifs du doigt, pas les jeunes sots.

    Posté par  . En réponse au journal Facile à utiliser, Bug ou Feature?. Évalué à 8.

    Je m'exprime en tant que prof à la fac (en BUT génie électrique et info industrielle, donc directement post-bac, et en Master/école d'ingé, mais arrivé à ce niveau, le problème est beaucoup moins important, même s'il existe toujours pour certains étudiants). À mon avis il faut prendre en compte deux choses bien distinctes :

    1. Nos dirigeants (ministère de l'enseignement supérieur et de la recherche et ministère de l'éducation nationale) pensent que « les jeunes » sont des digital natives, et donc que magiquement et par osmose, ils vont savoir utiliser l'outil informatique sans aucun besoin d'être formé. Conséquence directe : il y a très peu d'heures au collège ou au lycée pour éduquer les élèves à l'utilisation de l'outil informatique en tant que tel. Je ne parle pas ici de savoir installer un OS, ou même le configurer, mais bien de comprendre les abstractions d'un système informatique : système de fenêtrage, philosophie derrière les menus (et les raccourcis), etc.
    2. Les vrais digital natives, c'est en grande partie ma génération et celle qui la précède, soit les gens nés dans les années 70 et 80 principalement (et début 90) : nous avons grandi avec l'avénement des technologies informatiques, d'abord sans Internet, puis avec. Nous avons compris comment ça fonctionnait car les abstractions étaient imparfaites et laissaient entrevoir les mécanismes « derrière ». Ensuite, par nécessité, il nous a fallu apprendre à utiliser les outils et savoir les configurer, même si parfois, ça relevait de la magie/sorcellerie (je pense à toi, MS-DOS 6, et tes outils de génération d'autoexec.bat/config.sys, etc., pour pouvoir lancer certains jeux).

    Mon expérience avec les étudiant néo-bacheliers : ils ne savent pas se servir d'un outil de traitement de texte, ce qui en soit n'est pas nécessairement un problème : moi non plus, je n'étais pas spécialement super fort pour utiliser ce genre d'outil correctement au même âge. Par contre, et plus inquiétant (je trouve), ils ne savent pas manipuler leur environnement info : même les raccourcis claviers ultra connus (ctrl+c/x/v) leurs sont souvent étrangers. Ils utilisent la souris pour copier-coller, effacent une ligne entière caractère par caractère (avec la touche retour arrière — les plus doués laissent le doigt appuyé dessus pour aller plus vite), etc.

    Bref ce qui me gêne n'est pas tant que les étudiants ne sachent pas se servir d'un éditeur de texte, d'un logiciel de traitement de texte ou de tableur (ça on leur apprendra à utiliser en fonction des projets/rapports à écrire), mais bien qu'en général, comme ils font tout sur leur téléphone, ils sont très peu à avoir acquis une maîtrise minimale de l'outil informatique en tant que tel. Un dernier exemple : lorsqu'ils ont besoin d'écrire en majuscule (peu importe que ce soit une ou plusieurs), ils utilisent la touche CAPS LOCK. Donc on aura : « Bonjour ». Et là, vous vous dites, « oh ça va, c'est pas comme s'ils devaient taper 60 mots/minute », et je suis d'accord. Mais maintenant, il faut coupler ça avec le reste : utilisation de la souris pour couper/copier/déplacer du texte, etc., bref, ils cumulent tout un tas de petits trucs qui font qu'ils se mettent des batôns dans leurs propres roues.

    Et pour le coup, autant l'apprentissage de l'informatique peut attendre le post-bac (et je reste peu convaincu de l'intérêt d'apprendre l'algo en 2nde, mais pourquoi pas), autant l'apprentissage de l'outil informatique en collège et lycée me semblerait quand même beaucoup plus pertinent. Pour reprendre l'analogie avec la voiture : je ne sais toujours pas comment fonctionne un moteur à explosion, et avec toute l'électronique rajoutée, je serais bien en peine d'expliquer comment une voiture moderne fonctionne. Par contre, je sais comment me servir d'un embrayage, d'un levier de vitesse, d'un volant, etc. (vous noterez que je ne parle nulle part de connaître le code de la route, ou même d'avoir un permis).

  • [^] # Re: Les femmes dans la « Tech »

    Posté par  . En réponse à la dépêche L’étrange tropisme des femmes de sciences pour les associations de femmes et autres réflexions. Évalué à 4.

    Je vais un peu tempérer ça malheureusement : dans les parcours orientés électronique/info (génie électrique & informatique industrielle) ou info pure (au sens génie informatique), on a respectivement ~3-5% de femmes, et ~10-15% (plutôt ~12% en moyenne). Donc dans les discipline considérées comme techniques, les femmes sont largement sous-représentées, et ça plafonne depuis au moins 20 ans en France.

    C'est quelque chose que je regrette fortement, mais je pense que le problème vient de bien plus en amont : il faut intervenir au collège, à la limite en Seconde, mais en Première, c'est déjà trop tard.

    Il faudrait que je retrouve la source1, mais je crois que c'est en Malaysie qu'on trouve « 50% des femmes dans l'IT ». Mais quand on y regarde de plus près, on voit que l'IT au sens général est bien à parité, mais là encore dès qu'on regarde le détail, la partie développement/technique est largement sous-représentée pour les femmes. Par contre beaucoup semblent avoir un post managérial, ce qui implique qu'on leur donne des responsabilités relativement élevées dans la hiérarchie — au moins autant que les hommes (je suppose qu'il reste un plafond de verre cependant, mais aucune preuve…).

  • # Une autre réponse…

    Posté par  . En réponse au sondage Mon rapport à l'anglais . Évalué à 4.

    J'ai habité aux États-Unis pendant 7 ans. Techniquement, je suis bilingue avec un accent français (reconnaissable par ceux qui habitent sur les côtes ou dans les milieux universitaires, là où plein d'étrangers travaillent, mais sinon j'ai juste « un accent »).

    Du coup je pense en français et en anglais, en fonction du type d'activité que je pratique. Je bosse dans un labo public, ce qui fait que nous avons régulièrement des doctorants ou des post-docs qui ne savent pas encore parler français, et du coup il m'arrive de parler anglais régulièrement pour le boulot. Je bosse aussi avec les US et la Chine ⇒ anglais obligatoire. :-)

    Donc voilà, techniquement, «  Je pense en anglais pour certaines tâches et j'ai besoin de chercher certains mots en français, et inversement. »

  • [^] # Re: Trou d'eau

    Posté par  . En réponse au sondage Quel terme québecois mériterait le plus d'être généralisé en francophonie ?. Évalué à 5.

    Dans mes souvenirs, « courriel » désigne « l'objet » message/courrier électronique, alors que « mél. », à l'instar de « tél. », désigne l'adressage : « mél. » == « messagerie électronique ». Du coup normalement les usages devraient être différents : « mél » dans une signature par exemple, et « courriel » pour parler des messages eux-mêmes.

  • [^] # Re: Obsolète

    Posté par  . En réponse à la dépêche FreeBSD 13.0. Évalué à 4.

    Au début c'est ce qui était prévu, mais en fait, LGPL qui voulait dire « Library GPL » a été renommé en « Lesser GPL » : la FSF conseille officiellement d'utiliser la GPL tout-court même pour des bibliothèques. Un peu comme l'a expliqué Kaane, c'est en réaction au fait que tout un tas de gros acteurs tels qu'Apple, Google, Facebook, etc., ont construit une bonne partie de leur infrastructure avec des logiciels libres, mais les remplacent petit à petit par des outils maison qui utilisent des protocoles « ouverts ». Comme la communication en elle-même suit le protocole en question, les logiciels fermés et libres peuvent communiquer indépendamment de la licence.

    Perso j'aime bien l'idée de garder la LGPL pour les bibliothèques : tu peux utiliser une bibliothèque dans un outil « fermé » mais il faut mettre à dispo le code des libs ouvertes qui ont permis la création de ton produit. Tout le monde n'est pas d'accord cependant…

  • [^] # Re: OpenMP

    Posté par  . En réponse au journal LLVM 11.0.0. Évalué à 3. Dernière modification le 20 octobre 2020 à 11:33.

    Pour compléter la réponse de serge_sans_paille, OpenMP c'est 3 choses:

    1. Une collection de directives de compilation pour exprimer où le code doit être parallélisé ou sérialisé ;
    2. une API vers une bibliothèque pour pouvoir modifier le comportement du programme à l'exécution (changement de type d'ordonnancement en cours de route, utilisation de verrous explicites, changement du nombre de threads pour une région parallèle donnée, etc.) ;
    3. un ensemble de variables d'environnement paramétrables par l'utilisateur du programme compilé (pour préciser le nombre de threads dans le programme, comment les répartir sur la topologie sous-jacente, quel type d'ordonnancement adopter quand le programme spécifie que l'utilisateur peut choisir, si on peut passer par un GPU, etc.).
  • [^] # Re: Une analyse clef Allen?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Hommage à Frances Allen. Évalué à 5.

    Je ne suis pas un expert en compilateurs, mais de par mes activités de recherche j'ai pas mal bossé sur le sujet de la transformation de code à-la-mimine-mais-maintenant-que-j-ai-filé-l-algo-c-est-trivial-à-implémenter-oui-oui (et en fait : oui-mais-non — quoique, dans LLVM/Clang, c'est déjà plus faisable de nos jours).

    Bref. Je peux sans doute me creuser le cerveau pour expliquer les bases de la compilation moderne (et leur lien avec le matériel). Pour les contribs de Fran Allen, je peux sans doute piller quelques Communications of the ACM pour voir ses contributions majeures et regarder comment résumer un peu… Bon bon. Ça fait longtemps que j'ai pas fait un journal ou une dépêche fleuve, je vais voir si je peux trouver un peu de temps cette semaine et la suivante…

  • [^] # Re: Une analyse clef Allen?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Hommage à Frances Allen. Évalué à 3.

    De la vulgarisation sur le concept de compil optimisante, ou sur celles que Fran Allen a apportées ? :)

  • [^] # Re: ce qui tue intel...

    Posté par  . En réponse au journal Le début de la fin pour Intel ?. Évalué à 5.

    Je parlais de la qualité du compilateur générant des instruction IA64. La première version était médiocre (ICC 7 je crois), et la version 9 était plutôt très bonne (utilisation des registres rotatifs pour faire du software pipelining, etc.).

    Concernant les aspects statiques que tu évoques, oui, complètement. L'utilisation de prédication pour faire des if-conversions, etc., était un gouffre à énergie et puissance, autant qu'une super façon d'augmenter la perf.

    Concernant la perf en elle-même : en flottant l'Itanium2 était super performant, mais effectivement en calcul entier, il était carrément à la ramasse. L'archi était assez « étrange » aussi : L1D (16KiB) : calculs entiers uniquement ; L2 (unifié, 256KiB)) : calculs flottants. Et un L3 avec tout plein de MiB (genre 12MiB par thread dans la version Montecito).

  • [^] # Re: One Task One processor

    Posté par  . En réponse au journal Le début de la fin pour Intel ?. Évalué à 6.

    La loi de Moore (doublement des transistors sur une même surface tous les 24 mois) est invalidée depuis 5-6 ans je dirais (d'autres iraient p'tet jusqu'à remonter à 2012). On fait toujours augmenter le nombre de transistors, mais il n'y a plus de doublement.

  • [^] # Re: ce qui tue intel...

    Posté par  . En réponse au journal Le début de la fin pour Intel ?. Évalué à 3.

    Euh, de ce que me disaient les ingés d'Intel, l'Itanium est surtout mort de leur incapacité à faire baisser la conso de puissance (et du coup le proc était coincé à 1,6GHz).

    Le compilo d'Intel était excellent à partir de ~2009 pour l'IA64.

  • [^] # Re: Algorthmique != maths

    Posté par  . En réponse à la dépêche Apprentissage de la programmation dans les lycées (SNT/NSI) — la création d’exercices. Évalué à 3.

    Et quand on y réfléchit un peu c'est bien plus logique d'avoir un prof de latin qui enseigne l'informatique plutôt qu'un prof de maths.

    1. Complètement d'accord avec toi sur le fait qu'il ne faut pas que l'informatique soit enseignée comme un moyen de faire des maths, ou une équivalence à faire des maths appliquée.
    2. J'y ai bien réfléchi, et ce n'est pas du tout plus logique de faire enseigner la programmation ou l'algorithmique par un prof de latin plutôt que de maths. :-) Ce n'est pas moins logique1, mais clairement pas plus non plus. À la limite, un prof de philo serait potentiellement plus indiqué, car a priori ce serait quelqu'un habitué à la manipulation de clauses et propositions logiques.

    L'utilisation d'exercices pour faire des calculs mathématiques est clairement responsable du dégoût d'une bonne partie des 1ères années en fac dans les années 90 et 2000 en France (DEUG MIAS). Cependant, s'il faut creuser à un moment donné, s'il faut expliquer certains concepts tels que la complexité ou des notions de calculabilité, un prof de maths est a priori plus indiqué.


    1. Ça se débat. L'intérêt du prof de maths est certains aspects de l'algorithmique (par exemple la récursion), mais ce n'est pas au programme d'info au lycée… 

  • [^] # Re: NSI

    Posté par  . En réponse à la dépêche Apprentissage de la programmation dans les lycées (SNT/NSI) — la création d’exercices. Évalué à 4.

    Et moi en plus en tant qu'apprenant, j'aime bien aller voir ce qu'il y a derrière. Ça sera problématique à ce moment-là également.

    Au risque de paraître un peu condescendant plutôt que montant : je ne savais pas que tu étais encore au lycée. :-)

    Plus sérieusement, on parle de faciliter la tâche d'un pédagogue pour le lycée. Est-ce que l'outil est bon ? Aucune idée. Il faudrait demander à un utilisateur qui a déjà pris en main ce cadriciel.

    Cependant, il faut bien garder en tête qui est la cible : des jeunes de 14-18 ans en moyenne, qui auront un intérêt variable pour la matière. Si cet outil permet de faciliter l'apprentissage de la programmation (et pas seulement l'algorithmique), tant mieux. Le côté « moi je veux voir sous le capot », on ne l'a que rarement en réalité (mais ça arrive bien entendu).

  • [^] # Re: NSI

    Posté par  . En réponse à la dépêche Apprentissage de la programmation dans les lycées (SNT/NSI) — la création d’exercices. Évalué à 4.

    Là où tu y vois un problème, j'y trouve plutôt un intérêt :)

    Parce que tu es passionné. On parle d'enseigner les bases de la programmation à une population qui sera très hétéroclite. J'enseigne en IUT GEII (génie électrique & info industrielle/embarquée), et certains sont excellents (ils finissent nos TP de 3h en 1h ou 1h30), et d'autres complètement à la ramasse (un seul exo, ou deux, en 3h, sur les 5 au total). Et là on parle de gens qui ont plus ou moins une appétence pour le sujet (au moins sur le papier).

  • [^] # Re: Ça attaque sec

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft ouvre sa bibliothèque standard C++. Évalué à 5.

    Il va falloir encore que je me répète. Soupir.

    LLVM est une toolchain géniale. Mais la license ultra-permissive made-in-apple de LLVM a juste ouvert la porte a une génération entière de compilo dégeulasse qui resteront imbuvables et buggés alors que ces même compilateurs étaient sur la voie de l'exctinction, pour le bien commun.

    LLVM est issue de la recherche US. La « licence ultra-permissive » de LLVM (récemment changée en licence Apache 2.0, soit dit en passant, à cause d'abus sur les brevets logiciels), elle vient de la communauté scientifique qui a fait naître le projet. Le projet vit très bien, malgré ses financeurs tant privés (Apple, Nvidia, etc.), que publics.

    Soit dit en passant, Nvidia, via la compagnie PGI, propose un compilateur C/C++/Fortran avec OpenMP et OpenACC… basé sur LLVM. Donc s'ils cherchent encore à se débarrasser de GCC pour Cuda, je suis étonné qu'ils ne l'aient pas fait depuis, car ils ont clairement les compétences pour découpler tout ça (surtout que Clang/LLVM prend officiellement compte de propriétés GPU depuis quelques temps).

    Le vieux dogme BSD "vous verrez, ils reviendront au libre quand ils verront que c'est mieux pour eux" ne marchent pas et n'a jamais marché et ne marchera jamais.

    Les gens qui utilisent une licence BSD ne pensent pas de cette manière à ma connaissance. C'est plutôt : « On fait du soft de pointe, on est bon, si tu veux rendre le soft proprio, pas de souci, mais comme on le fait évoluer vite, si tu nous livres pas tes modifs, ce sera à ta charge de porter toutes tes modifications spécifiques sur les nouvelles versions, y compris quand on aura décidé de casser des bouts d'API. »

    Lorsque je regarde les 4 plus gros contributeurs de Clang entre 2007 et 2019, on a 2 dév de chez Apple, Chris Lattner (papa de LLVM, ex-Apple, maintenant chez Google), et un Richard Smith, un dév faisant partie du comité de normalisation de C++ (et "owner" de Clang++). En zoomant sur 2018-2019, Richard Smith passe nº1, un autre dév Apple est nº2, etc. Si je mate les dévs de LLVM depuis ~2018, le numéro un vient de chez Sony, les deux suivants on ne sait pas, le 4è vient de chez AMD, et le 5è vient de chez Google. Donc on a bien un minimum de mutualisation du développement par des gens payés pour le faire.

    Donc, que des éditeurs de logiciels sortent des compilos « horribles » propriétaires basés sur LLVM : grand bien leur fasse. Le projet LLVM lui-même continue d'avancer, et de proposer plein de trucs chouettes.

  • [^] # Re: Joli autre point de vue

    Posté par  . En réponse au journal La démission de RMS : un autre point de vue. Évalué à 5.

    l y a toujours eu la question sur par exemple est ce ok qu'un
    mafieux soit en prison sous excuse bidon plutôt que la réalité?

    Genre le fait que Al Capone soit tombé pour fraude fiscal ?

    La fraude fiscale n'était pas bidon. Capone fraudait bien le fisc US. Et là-dessus, ils ont pu le prouver, et les peines maximales étaient bien celles déjà en place – c'est juste que d'habitude elles ne sont jamais mises en œuvre.

  • [^] # Re: Sscandales

    Posté par  . En réponse au journal Richard Stallman démissionne. Évalué à 2.

    Culture du viol? Aux USA, es-tu sûr?

    Je ne sais pas si tu es ironique ici, mais oui, aux US, les agressions sexuelles (au sens légal US) et les viols, même « minoritaires » (les chiffres varient grandement en fonction de ce qu'on qualifie en tant que viol ou agression), restent un vrai fléau.

    Ensuite, l'expression « culture du viol » pointe sur quelque chose de très précis.

    le viol n'est pas toléré ni encouragé par la société,

    Je te propose de regarder un peu mieux les séries policières US qui sont un genre absolument roi aux US (et mÊme en France jusqu'à un certain point), et où les scènes de policiers interrogeant des suspects et leur rappelant qu'ils vont sans doute se faire violer en prison (sous-entendu : et ils l'auront bien cherché) abondent.