-LauwCost- a écrit 7 commentaires

  • [^] # Re: Des difficultés

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'auto-hébergement - Émission « Libre à vous ! » du 8 février 2022 — Podcasts et références. Évalué à 2.

    Hello Watchwolf,

    Ce serait intéressant effectivement de pouvoir savoir les cas d'usage des auto-hébergements. Je ne sais pas si des communautés comme Yunohost ou d'autres ont des informations sur le sujet. Ça sous-entendrait questionner leur communauté ; peut-être l'ont-il déjà fait…

    Quoiqu'il en soit, à titre personnel, c'est effectivement dans le cadre d'une "expérimentation" et d'un apprentissage personnel que j'ai choisi de mettre en place un auto-hébergement.

    Même si ce n'est "que" pour apprendre, je trouve cette possibilité très importante car elle est une brique, une étape pour aider à mieux appréhender le fonctionnement des serveurs et les langages associés et, éventuellement donner l'envie d'aller plus loin en fonction de ses propres besoins et des services que l'on souhaite mettre en place.

    Librement

  • [^] # Re: Replicant

    Posté par  . En réponse à la dépêche Quel téléphone (plus ou moins) libre en 2021 ?. Évalué à 1.

    (… et que l'on souhaite être le plus en cohérence possible avec la philo libriste :)

  • [^] # Re: Replicant

    Posté par  . En réponse à la dépêche Quel téléphone (plus ou moins) libre en 2021 ?. Évalué à 1.

    Hello Jezz,

    Effectivement, il n'y a pas (beaucoup) de retours concernant Replicant alors que ça aurait pu être intéressant.

    Peu de téléphones sont supportés et sont anciens : c'est sans doute ça qui limite l'adoption.

    Pourtant, il faut effectivement souligner la volonté réussie me semble-t-il, de rester sur une logique libre de bout en bout.

    Donc, à étudier sérieusement quand on aime recycler les (très) vieux téléphones.

    LauwCost

  • [^] # Re: Pourquoi pas une contribution à un autre logiciel libre ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Bénévalibre, un logiciel libre pour faciliter la valorisation du bénévolat. Évalué à 3.

    PS : je vais essayer de porter la question au prochain comité de pilotage de Bénévalibre de savoir comment on pourrait renforcer les logiciels comme Garradin (et ceux précédemment cités en intégrant les logiciels libres que j'aurais oubliés) en facilitant l'intégration/les liens. Ça peut être une orientation du copil et une partie du prochain financement de Bénévalibre pourrait être dédiée à ça le cas échéant (encore une fois sous réserve des aspects techniques que je ne maîtrise pas complètement).

  • [^] # Re: Pourquoi pas une contribution à un autre logiciel libre ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Bénévalibre, un logiciel libre pour faciliter la valorisation du bénévolat. Évalué à 3.

    Bonjour BohwaZ.

    La question est tout à fait légitime, d'autant que Garradin est une solution libre reconnue.

    Ce qui a motivé le comité de pilotage à proposer une solution de ce type, c'est effectivement le côté "une appli / une fonction" (avec les inconvénients que cela peut avoir comme par exemple la multiplicité des login / mot de passe qui perd aussi le bénévole).

    Je ne suis pas suffisamment technicien pour appréhender ce que représenterait le travail de lien/ intégration de Bénévalibre dans Garradin mais le fait que les deux logiciels soient libres ouvrent des perspectives. Je sais que Cliss XXI serait ouvert à toutes les discussions sur le sujet.

    Donc oui, Bénévalibre a été plutôt imaginé pour les très petites associations (les 85 % des 1,3 millions d'assos en France qui n'ont pas de salarié·e·s) avec l'idée de leur mettre le pied à l'étrier pour qu'elles imaginent ensuite d'aller vers des outils plus complets et "professionnels" (comme Garradin ou tout autre CRM/ERP libre tels Dolibarr, Tryton, Odoo communautaire, etc.)…

    Librement.

  • # Pour essayer de retranscrire l'état d'esprit dans lequel le comité de pilotage a été ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Bénévalibre, un logiciel libre pour faciliter la valorisation du bénévolat. Évalué à 7.

    Bonjour à toutes et tous,

    Les questions qui ressortent dans les commentaires autour de l'instrumentalisation du bénévolat sont tout à fait légitimes et se sont des questions qui ont traversé le comité de pilotage depuis deux ans environ.

    Ce comité a une idée plutôt claire de ce à quoi doit servir cet outil libre mais à bien conscience que, comme tout outil libre, chacun peut choisir de l'utiliser autrement (le bénévole du mois par exemple :(…

    Je me permets de remettre ci-dessous l'édito pour lequel le comité de pilotage a convergé et qui a le mérite de donner les grandes lignes (même si ce n'est pas suffisant pour appréhender l'ensemble des discussions que nous avons eus).

    Le bénévolat est au fondement de l’identité associative. S’il est une contribution non rémunérée, il n’est pas pour autant un acte qui doit rester invisible : il gagne à être perçu comme un comportement s’inscrivant dans le cadre d’un échange. Il ne s’agit pas, bien entendu, d’un échange marchand. Il faut plutôt y voir, en s’inspirant de Marcel Mauss, un échange de dons entre l’association et le bénévole.Pour le dire autrement, l’association a des attentes à l’égard de ses bénévoles mais ces derniers en cultivent également à l’égard de leur association. Si leurs raisons de s’engager peuvent être fort diverses, la reconnaissance par l’association de leur apport à l’action collective est une condition de la pérennité d’un tel échange. Or il ne peut y avoir de reconnaissance sans qu’il y ait au préalable une connaissance partagée de cette contribution, de son importance comme de la nature des tâches qu’elle permet de réaliser.

    C’est en tant qu’outil destiné à faciliter cette connaissance que Bénévalibre est conçu, notamment pour les petites associations qui ne sont pas nécessairement dotées en interne de compétences informatiques. Il est d’un accès aisé pour les associations comme pour les bénévoles. Logiciel libre, cet outil s’inscrit dans une logique de bien commun. Il préserve l’autonomie des associations qui, loin d’en être captives, ont la possibilité de l’adapter et de faire profiter la communauté des utilisateurs d’éventuelles modifications. Par cette possibilité d’une appropriation collective, il est un facteur d’une collaboration interassociative (ce qui, d’ailleurs a été le cas pour son développement). Mais cette nature collaborative a également vocation à s’exprimer au sein même de chaque association par le dialogue que son usage stimule avec les bénévoles.

    Bénévalibre n’a pas un caractère prescriptif. Il n’assigne pas un mode de valorisation particulier. Il permet d’enregistrer le temps que les bénévoles consacrent à leurs activités associatives mais laisse à l’entière discrétion des acteurs (associations et bénévoles) le soin de choisir par eux-mêmes les voies les plus pertinentes pour valoriser ce temps. Les utilisateurs peuvent opter pour l’attribution d’une valeur monétaire à ce temps bénévole, suivant en cela les prescriptions que la réforme du plan comptable des associations de 2018 a renforcées. Si ces prescriptions visent essentiellement les associations employeuses ou celles percevant des subventions importantes des pouvoirs publics, elles peuvent aussi jouer un rôle incitatif auprès de plus petites associations. Mais les utilisateurs de Bénévalibre gardent l’entière liberté d’exprimer leur méfiance, voire leur hostilité, à l’égard de cette monétarisation de la valorisation du bénévolat au motif qu’elle enferme ce comportement dans une vision trop exclusivement économique et en masque la dimension d’engagement. Ils pourront en
    conséquence adopter d’autres modes de valorisation.

    Outil d’usage simple, s’inscrivant dans une optique de fonctionnement collaboratif et décentralisé, Bénévalibre est un logiciel soucieux de préserver le pouvoir des acteurs associatifs. En d’autres termes, Bénévalibre a pour vocation d’être instrumentalisé par les acteurs et non de les instrumentaliser.

  • # Sur la question de la révolution et du changement de pouvoir, j'ai un doute léger

    Posté par  . En réponse au journal Conséquences sociales des cryptomonnaies. Évalué à 1.

    Bonjour à tous,

    Sur la question de la révolution supposée et du changement de pouvoir, je serais prudent.

    D'abord, les révolutions, j'ai quand même tendance à penser qu'au final, ceux qui étaient au pouvoir finissent, pour beaucoup, par y revenir. Par ailleurs, ceux qui souffraient déjà de misère souffrent toujours un peu plus…

    Quand je lis ça ici, ça aurait tendance à me conforter d'ailleurs :

    "illustré par la formation en février 2017 d’une Enterprise Ethereum Alliance, dont les membres fondateurs – Microsoft, JP Morgan, Accenture, Intel et une vingtaine d’autres –"

    Donc, à mon avis, prudence est ta mère à la sûreté quant même quant aux changement de pouvoirs supposés.

    LauwCost