Posté par Maderios .
Évalué à -3.
Dernière modification le 13 septembre 2023 à 17:52.
"Bernard Laponche énumère, pour sa part, une longue liste de griefs contre le parc français : " une corrosion de réacteurs récents dont on ne connaît toujours pas bien la cause. Un EPR de Flamanville où on a successivement enchaîné les défauts sur le béton, les soudures, l’acier de la cuve. Des rejets en mer et dans les airs bien plus importants que ceux de Fukushima. Un parc de réacteurs conçu pour durer 30 ans qu’on veut faire durer 60 alors qu’il est établi que l’acier des cuves, fragilisé, nous fait entrer dans une zone de risque d’accident… "
(…)
"Le Dr Mariette Gerber, épidémiologiste et chercheuse à l’Inserm, martèle, quant à elle, qu’" il est désormais impossible de contester que toute exposition à des radiations, même faibles, expose à un risque de cancer »." C’est le résultat d’une importante étude publiée le 17 août à partir de données sur 300 000 travailleurs de l’industrie nucléaire en France, aux États-Unis et au Royaume-Uni.
Pour Marc Denis, docteur en physique atomique, " face à l’urgence climatique, les dérives systématiques des coûts et des délais des programmes nucléaires devraient nous dissuader d’y investir des milliards qui seraient bien mieux utilisés dans les énergies renouvelables »."
Les signataires dénoncent, enfin, l’accumulation, en France, de " plus de 2 millions de tonnes de déchets radioactifs " et un démantèlement " à peine engagé "des nombreuses centrales déjà à l’arrêt."
le gouvernement persiste dans le déni de réalité, au détriment des énergies renouvelables.
Moi je pense que ce sont les écolos intégristes et les opposants au nucl"aire qui sont dans le déni de réalité, depuis 20 ans, et même aujourd'hui, alors que la réalité les rattrappe, ils restent dans le déni.
Aujourd'hui l'urgence c'est la lutte contre le réchaffement climatique. Et sur ce point, le nucléaire reste la solution qui s'en sort le mieux.
Ca ne veut pas dire qu'il faut faire n'importe quoi, ni qu'il faut abandonner les recherches d'autres sources d'énergie, ou qu'il ne faille pas s'interroger sur notre utilisation de l'énergie et prendre des mesures pour consommer moins, mais penser que les énergies alternatives sont aujourd'hui en mesure de remplacer le nucléaire est une idéologie que je qualifierais de dangereuse.
C'est un peu comme tous ceux qui ont longtemps refusé de se préparer aux changements climatiques (qui arrivent aujourd'hui) sous prétexte bidon que ce serait envoyer un signal négatif et que ça empêcherait de lutter contre les émissions de CO2. Le CO2 émis depuis des dizaines d'années est là, il va rester là pendant des centaines d'années, avec des conséquences à long terme (bien plus long terme que les déchets nucléaires), et ne pas s'y préparer relève de l'idéologie et de la croyance.
Aujourd'hui l'urgence c'est la lutte contre le réchauffement climatique. Et sur ce point, le nucléaire reste la solution qui s'en sort le mieux.
Le nucléaire peut-être, le nucléaire que l'on a choisi aujourd'hui en France (l'EPR donc)… ça semble carrément plus discutable.
Il faut une éternité pour qu'il soit construit et relié au réseau, à un coût d'installation très élevé, et on ne sait pas aujourd'hui faire fonctionner d'EPR (tous ont des défauts, de jeunesse peut-être, mais dans ce cas tant qu'on n'a pas identifié et corrigé les défauts il me semble illusoire de vouloir en construire un lot).
On pourrait débattre sur d'autres technologies nucléaires, des SMR aux REB en passant par les réacteurs à sels fondus. Ou pointer l'idiotie de vouloir d'un côté continuer sur le nucléaire avec les EPR, tout en arrêtant des projets indispensables comme ASTRID (réacteur rapide à refroidissement au sodium). Mais non, caricaturons dans les deux cas, l'intelligence finira par revenir un jour, peut-être…
C'est justement du fait que le CO2 s'accumule qu'il faut diminuer le plus rapidement possible. Plus on attend plus l'effort devra être important et inversement plus on diminue rapidement plus ça nous laisse du temps.
le gouvernement persiste dans le déni de réalité, au détriment des énergies renouvelables.
Ou alors, hypothèse hardie, le gouvernement est parfaitement au courant du caractère intermittent des sources d’électricité solaires et éoliennes, et il comprend qu'il ne peut pas baser la production électrique uniquement là-dessus et qu'il faut un socle nucléaire.
Je t'invite à lire et à méditer les chiffres qui sont visibles ici :
La production électrique française est, notamment grâce au nucléaire, décarbonée à plus de 93%.
Si les autres pays sur toute la planète avaient un tel score ce serait fabuleux :
"c'est une performance que le GIEC estime nécessaire d’atteindre à l’échelle mondiale pour réussir à diminuer la menace climatique, mais que personne n’espère voir arriver avant de nombreuses décennies".
Ou alors, hypothèse hardie, le gouvernement est parfaitement au courant du caractère intermittent des sources d’électricité solaires et éoliennes, et il comprend qu'il ne peut pas baser la production électrique uniquement là-dessus et qu'il faut un socle nucléaire.
Dans le cadre ou l'on voudrait conserver notre société capitaliste basée sur la croissance et une consommation de masse. Ce qui effectivement semble être l'objectif de ce gouvernement, même si aujourd'hui la logique et le consensus scientifique semble dire que ce n'est pas possible. Rapport à l'aspect fini des ressources de notre belle planète bleu.
Si on considère que l'on souhaite une société différente, alors intermittence de la production d'énergie renouvelable n'est peut-être plus un problème. En tout cas c'est discutable.
Si on considère que l'on souhaite une société différente, alors l’intermittence de la production d'énergie renouvelable n'est peut-être plus un problème.
Indépendamment de la quantité d'électricité consommée, le problème est qu'il est impossible d'assurer le fonctionnement d'un réseau électrique sans une base constante fiable et des capacités de modulations rapides (typiquement l'hydraulique).
Le problème ne se réduit pas à accepter des coupures de temps en temps : pour que ça fonctionne il faut maintenir le réseau à 50Hz et donc assurer une production égale à la consommation… à tout instant ; sinon le réseau tombe. Avec uniquement des énergies intermittentes le réseau ne pourra tout simplement pas fonctionner car l'hydraulique ne suffira pas à maintenir l'équilibre tout au long de l'année (sauf bien sûr si on arrive à baisser notre consommation plus bas que le niveau le plus bas des énergies intermittentes à tout instant - la nuit, c'est pas gagné).
Je l'ai déjà dit ici, mais je pense que l'argument de la "base constante fiable" pour dire qu'un système avec une grosse proportion d'intermittent ne peut pas marcher est très naïf.
Comme vous le dites, il faut maintenir la balance entre la génération et la demande.
Or, si on veut atteindre les objectifs climatiques, il va falloir électrifier beaucoup. Le chauffage et les transports, même réduits, sont une grosse part, et augmentent les fluctuations locales. Cela implique donc qu'on doit avoir, localement, une grosse flexibilité au niveau de la distribution. Les meilleures solutions pour ça sont le stockage, le foisonnement, le demand-side-response, la création de réseaux résilients et inter-connectés, …
Ces besoins existeront quoi qu'il arrive, nucléaire ou pas. Sauf que si on développe ces aspects, on se retrouve avec les outils qui permettent de minimiser très fortement l'impact d'une intermittence au niveau de la génération.
Ajouté à cela, il y a l'idée que vu qu'hier il a fait gris et sans vent dans mon petit village, cela implique que l'intermittent ne produit absolument rien sur l'ensemble de la surface interconnectée. Or, en réalité, les jours où l'intermittent a vraiment du mal sur une région et une période assez grandes pour poser des problèmes est très rare (un dunkelflaute problématique, c'est en gros une fois tout les 5 ans), et a en réalité une probabilité d'avoir lieu du même ordre que la probabilité pour une centrale nucléaire de devoir arrêter la production à cause d'un problème imprévu. Du coup, l'argument marche dans les deux sens: on a besoin d'une production à tout instant, et pour ça, un gros générateur n'est pas idéal, car quand il est en panne, ça a un gros impact.
Posté par flagos .
Évalué à 4.
Dernière modification le 14 septembre 2023 à 08:42.
La production électrique française est, notamment grâce au nucléaire, décarbonée à plus de 93%.
Si les autres pays sur toute la planète avaient un tel score ce serait fabuleux
Le point, c'est que les centrales westinghouse des années 70-80 ne sont pas éternelles, il faut bien envisager la suite.
Si on lance la construction de nouvelles centrales nucléaires maintenant, les délais que j'ai vu sont considérés à 9 ans pour la mise en service des premières tranches + 6 ans et demi pour la dernière — et ce s'il n'y a pas de dérapage dans les plannings (je n'y crois pas, beaucoup d'expertise perdue… même le gouvernement table sur 25 ans, sachant que l'EPR actuel n'est pas fini après 16 ans.
On aura investi (emprunté encore) plusieurs milliards dans une technologie de pointe, centralisée, à la maîtrise difficile, qui pose le pb d'alimentation en combustible et de traitement des déchets, qui est une grosse consommatrice d'eau (ne fonctionne pas quand il n'y en a plus)… pendant que les autres seront partis à investir et chercher sur le renouvelable, la production avec des puissances intermédiaires sur des sites différents, le maillage d'interconnexion, et le stockage pour absorber les trous de production, en utilisant des sources d'énergie gratuites (soleil / vent / marées+vagues).
Franchement pas sûr que l'avenir nous donne raison.
Votez les 30 juin et 7 juillet, en connaissance de cause. http://www.pointal.net/VotesDeputesRN
Les scientifiques ont observé que les pays qui disposent des parcs nucléaires les plus importants n’ont pas tendance à réduire significativement leurs émissions. Dans les pays peu développés, les programmes nucléaires semblent même être associés à un accroissement de celles-ci.
A l’inverse, les Etats qui s’engagent dans des politiques donnant la priorité aux renouvelables parviennent mieux à réduire leurs émissions, et cela quel que soit le niveau de leur PIB ou la période observée.
# Extraits
Posté par Maderios . Évalué à -3. Dernière modification le 13 septembre 2023 à 17:52.
L'appel
https://appel-de-scientifiques-contre-un-nouveau-programme-nucleaire.org/
# Redirection indésirable
Posté par Maderios . Évalué à -3.
Encore une fois, j'ai publié une redirection. Si une/un modo pouvait corriger le lien, merci.
[^] # Re: Redirection indésirable
Posté par gUI (Mastodon) . Évalué à 6.
Corrigé, merci.
En théorie, la théorie et la pratique c'est pareil. En pratique c'est pas vrai.
# Deja vu
Posté par flagos . Évalué à 10.
Tu avais pas deja publie ca deja ici ? https://linuxfr.org/users/maderios--2/liens/appel-de-scientifiques-contre-un-nouveau-programme-nucleaire-moinssage-attendu
Il y a du nouveau qui justifie le re-publiage ?
[^] # Re: Deja vu
Posté par Maderios . Évalué à -8. Dernière modification le 13 septembre 2023 à 18:51.
Ok, c'est le même appel, au temps pour moi, j'aurais du vérifier. Il y a quand même quelques nuances, la liste des signataires s'est singulièrement allongée, dont 1111 scientifiques et l'appel est arrivé aux oreilles de la presse grand public. A cela, on pourrait ajouter le fait que, même face à cette mobilisation de scientifiques sans précédent, le gouvernement persiste dans le déni de réalité, au détriment des énergies renouvelables.
A ce propos:
"Entre 2000 et 2022, la production mondiale éolienne + solaire a augmenté de …3 400 TWh pour atteindre 3 430 TWh en 2022, bien au-delà des 2 680 TWh nucléaires."
[^] # Re: Deja vu
Posté par totof2000 . Évalué à 10.
Moi je pense que ce sont les écolos intégristes et les opposants au nucl"aire qui sont dans le déni de réalité, depuis 20 ans, et même aujourd'hui, alors que la réalité les rattrappe, ils restent dans le déni.
Aujourd'hui l'urgence c'est la lutte contre le réchaffement climatique. Et sur ce point, le nucléaire reste la solution qui s'en sort le mieux.
Ca ne veut pas dire qu'il faut faire n'importe quoi, ni qu'il faut abandonner les recherches d'autres sources d'énergie, ou qu'il ne faille pas s'interroger sur notre utilisation de l'énergie et prendre des mesures pour consommer moins, mais penser que les énergies alternatives sont aujourd'hui en mesure de remplacer le nucléaire est une idéologie que je qualifierais de dangereuse.
C'est un peu comme tous ceux qui ont longtemps refusé de se préparer aux changements climatiques (qui arrivent aujourd'hui) sous prétexte bidon que ce serait envoyer un signal négatif et que ça empêcherait de lutter contre les émissions de CO2. Le CO2 émis depuis des dizaines d'années est là, il va rester là pendant des centaines d'années, avec des conséquences à long terme (bien plus long terme que les déchets nucléaires), et ne pas s'y préparer relève de l'idéologie et de la croyance.
[^] # Re: Deja vu
Posté par wilk . Évalué à 10.
Moi je pense qu'aujourd'hui l'urgence c'est de moins émettre de CO2 dans les 50 dernières années.
[^] # Re: Deja vu
Posté par antistress (site web personnel) . Évalué à 6.
Juste propos hélas, qui m'amuse par sa pertinence décalée autant qu'il m'atriste par sa terrible vérité
[^] # Re: Deja vu
Posté par Pinaraf . Évalué à 5.
Le nucléaire peut-être, le nucléaire que l'on a choisi aujourd'hui en France (l'EPR donc)… ça semble carrément plus discutable.
Il faut une éternité pour qu'il soit construit et relié au réseau, à un coût d'installation très élevé, et on ne sait pas aujourd'hui faire fonctionner d'EPR (tous ont des défauts, de jeunesse peut-être, mais dans ce cas tant qu'on n'a pas identifié et corrigé les défauts il me semble illusoire de vouloir en construire un lot).
On pourrait débattre sur d'autres technologies nucléaires, des SMR aux REB en passant par les réacteurs à sels fondus. Ou pointer l'idiotie de vouloir d'un côté continuer sur le nucléaire avec les EPR, tout en arrêtant des projets indispensables comme ASTRID (réacteur rapide à refroidissement au sodium). Mais non, caricaturons dans les deux cas, l'intelligence finira par revenir un jour, peut-être…
[^] # Re: Deja vu
Posté par wilk . Évalué à 6.
C'est justement du fait que le CO2 s'accumule qu'il faut diminuer le plus rapidement possible. Plus on attend plus l'effort devra être important et inversement plus on diminue rapidement plus ça nous laisse du temps.
[^] # Re: Deja vu
Posté par patrick_g (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 13 septembre 2023 à 22:37.
Ou alors, hypothèse hardie, le gouvernement est parfaitement au courant du caractère intermittent des sources d’électricité solaires et éoliennes, et il comprend qu'il ne peut pas baser la production électrique uniquement là-dessus et qu'il faut un socle nucléaire.
Je t'invite à lire et à méditer les chiffres qui sont visibles ici :
https://www.lemonde.fr/blog/huet/2023/09/11/lelectricite-en-climat-de-canicule/
La production électrique française est, notamment grâce au nucléaire, décarbonée à plus de 93%.
Si les autres pays sur toute la planète avaient un tel score ce serait fabuleux :
"c'est une performance que le GIEC estime nécessaire d’atteindre à l’échelle mondiale pour réussir à diminuer la menace climatique, mais que personne n’espère voir arriver avant de nombreuses décennies".
[^] # Re: Deja vu
Posté par GwenLg . Évalué à 2.
Dans le cadre ou l'on voudrait conserver notre société capitaliste basée sur la croissance et une consommation de masse. Ce qui effectivement semble être l'objectif de ce gouvernement, même si aujourd'hui la logique et le consensus scientifique semble dire que ce n'est pas possible. Rapport à l'aspect fini des ressources de notre belle planète bleu.
Si on considère que l'on souhaite une société différente, alors intermittence de la production d'énergie renouvelable n'est peut-être plus un problème. En tout cas c'est discutable.
[^] # Re: Deja vu
Posté par mahikeulbody . Évalué à 10.
Indépendamment de la quantité d'électricité consommée, le problème est qu'il est impossible d'assurer le fonctionnement d'un réseau électrique sans une base constante fiable et des capacités de modulations rapides (typiquement l'hydraulique).
Le problème ne se réduit pas à accepter des coupures de temps en temps : pour que ça fonctionne il faut maintenir le réseau à 50Hz et donc assurer une production égale à la consommation… à tout instant ; sinon le réseau tombe. Avec uniquement des énergies intermittentes le réseau ne pourra tout simplement pas fonctionner car l'hydraulique ne suffira pas à maintenir l'équilibre tout au long de l'année (sauf bien sûr si on arrive à baisser notre consommation plus bas que le niveau le plus bas des énergies intermittentes à tout instant - la nuit, c'est pas gagné).
[^] # Re: Deja vu
Posté par j-c_32 . Évalué à 4.
Je l'ai déjà dit ici, mais je pense que l'argument de la "base constante fiable" pour dire qu'un système avec une grosse proportion d'intermittent ne peut pas marcher est très naïf.
Comme vous le dites, il faut maintenir la balance entre la génération et la demande.
Or, si on veut atteindre les objectifs climatiques, il va falloir électrifier beaucoup. Le chauffage et les transports, même réduits, sont une grosse part, et augmentent les fluctuations locales. Cela implique donc qu'on doit avoir, localement, une grosse flexibilité au niveau de la distribution. Les meilleures solutions pour ça sont le stockage, le foisonnement, le demand-side-response, la création de réseaux résilients et inter-connectés, …
Ces besoins existeront quoi qu'il arrive, nucléaire ou pas. Sauf que si on développe ces aspects, on se retrouve avec les outils qui permettent de minimiser très fortement l'impact d'une intermittence au niveau de la génération.
Ajouté à cela, il y a l'idée que vu qu'hier il a fait gris et sans vent dans mon petit village, cela implique que l'intermittent ne produit absolument rien sur l'ensemble de la surface interconnectée. Or, en réalité, les jours où l'intermittent a vraiment du mal sur une région et une période assez grandes pour poser des problèmes est très rare (un dunkelflaute problématique, c'est en gros une fois tout les 5 ans), et a en réalité une probabilité d'avoir lieu du même ordre que la probabilité pour une centrale nucléaire de devoir arrêter la production à cause d'un problème imprévu. Du coup, l'argument marche dans les deux sens: on a besoin d'une production à tout instant, et pour ça, un gros générateur n'est pas idéal, car quand il est en panne, ça a un gros impact.
[^] # Re: Deja vu
Posté par flagos . Évalué à 4. Dernière modification le 14 septembre 2023 à 08:42.
Le point, c'est que les centrales westinghouse des années 70-80 ne sont pas éternelles, il faut bien envisager la suite.
[^] # Re: Deja vu
Posté par lolop (site web personnel) . Évalué à 10.
Si on lance la construction de nouvelles centrales nucléaires maintenant, les délais que j'ai vu sont considérés à 9 ans pour la mise en service des premières tranches + 6 ans et demi pour la dernière — et ce s'il n'y a pas de dérapage dans les plannings (je n'y crois pas, beaucoup d'expertise perdue… même le gouvernement table sur 25 ans, sachant que l'EPR actuel n'est pas fini après 16 ans.
On aura investi (emprunté encore) plusieurs milliards dans une technologie de pointe, centralisée, à la maîtrise difficile, qui pose le pb d'alimentation en combustible et de traitement des déchets, qui est une grosse consommatrice d'eau (ne fonctionne pas quand il n'y en a plus)… pendant que les autres seront partis à investir et chercher sur le renouvelable, la production avec des puissances intermédiaires sur des sites différents, le maillage d'interconnexion, et le stockage pour absorber les trous de production, en utilisant des sources d'énergie gratuites (soleil / vent / marées+vagues).
Franchement pas sûr que l'avenir nous donne raison.
Votez les 30 juin et 7 juillet, en connaissance de cause. http://www.pointal.net/VotesDeputesRN
[^] # Re: Deja vu
Posté par wilk . Évalué à 3.
Dans l'idéal le nucléaire servirait de base aux ENR et de ce fait permettrait un développement encore plus massif et surtout rapide des ENR.
Mais de fait c'est l'inverse, c'est ce qui pose problème et impose du coup de le rejeter faute de consensus.
https://www.revolution-energetique.com/le-nucleaire-est-moins-efficace-que-les-renouvelables-pour-reduire-les-emissions-de-carbone/ (étude scientifique)
# Notes de communauté Twitter/X
Posté par Bruce Le Nain (site web personnel) . Évalué à 6. Dernière modification le 14 septembre 2023 à 20:46.
Je trouve intéressantes les notes de communauté
Suivre le flux des commentaires
Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.