mczz a écrit 20 commentaires

Une marque peut bénéficier d'une période de protection infinie (pas de limite de 70 ans contrairement aux droits d'auteurs sur une oeuvre) du moment que celle-ci est régulièrement renouvelée auprès de l'organisme chargé de l'enregistrement des marques. En France, avec l'INPI les marques doivent être renouvelées tous les 10 ans (ça doit coûter dans les 200 EUR pour 10 ans).

Sinon une page intéressante :
http://marque.societe.com/cgi-bin/consultlist?marq=mandrake(...)
Il s'agit de la liste de toutes les marques déposées en France contenant le mot "Mandrake" : il y en a 5. Deux marques concernent la distrib Linux, deux autres pour le fameux magicien de BD et enfin une autre marque Mandrake déposée par... Bayer ! Une petite recherche avec Google sur Bayer et Mandrake pour en savoir plus : il apparaît donc que Mandrake est également... un pesticide agricole pour le blé ! Pour plus d'infos sur cet autre Mandrake :
http://e-phy.agriculture.gouv.fr/wiphy/speciali/09900287.htm(...)
Alors le magicien va-t-il également s'attaquer à Bayer coupable d'avoir honteusement utilisé son nom pour un pesticide ?

Franchement, les votes sont invériffiables. Même avec un système ouvert. tandis que les bons vieux bulletins de vote, y'a rien à dire, un bulletin c'est un bulletin et c'est incontestable!

Evidemment si on se contente de mettre en place une BDD avec 2 tables votants et vote et que lors de chaque vote on réalise deux malheureux INSERT (après avoir vérifié que le votant ne se trouve pas encore dans la table votants), on va pas aller loin. Ce serait fou de mettre en place un tel système de vote électronique.
Par contre il existe de nombreux protocoles cryptographiques qui permettent d'apporter certaines garanties au vote électronique : une personne ne peut voter plus d'une fois, secret des votes, possibilité de vérifier que son vote a bien été comptabilisé, impossibilité de modifier ou dupliquer des votes.
Pour remplir ces exigences, on peut par exemple mettre en place deux autorités totalement séparées : une serait chargée de gérer la liste des votants, l'autre recevrait les votes. Bien sûr dans un tel cas il est nécessaire que les deux autorités soient réellement indépendantes afin d'éviter tout recoupement violant la confidentialité du vote. On peut également mettre en place un système avec une seule autorité, avec certaines astuces cryptographiques qui remplisse également ces exigences.
En fait les solutions théoriques existent, reste à les mettre en pratique.

Cependant il reste néanmoins un problème de taille : une exigence du vote électronique est de pouvoir vérifier si son vote a bien été pris en compte (et qu'il n'a pas été modifié). Donc le votant a la capacité de lever la confidentialité sur son propre vote. Cela permettrait donc à certains de vendre leur vote : ils pourront ensuite prouver à l'acheteur du vote qu'ils ont bien voté selon sa volonté.

Et bien sûr, il faut faire attention aux méchants rayons cosmiques pouvant mettre en péril le vote électronique ;) : http://www.poureva.be/article.php3?id_article=36(...)

La taxe sur les médias vierges donne officiellement le droit de les utiliser pour faire de la copie privée (pas pour faire des copies illicites bien sûr). Par contre je vois mal comment ils vont pouvoir justifier une taxe sur l'upload : le prétexte de la copie privée risque de ne plus fonctionner. Ainsi s'il est dit qu'une telle taxe est créée pour combler le manque à gagner dû à la copie illicite, alors cela voudra dire qu'en payant une telle taxe, l'internaute pourra légalement uploader n'importe quel contenu sous copyright.

Le problème de l'e-cartebleue c'est que :
1) C'est payant chez la plupart des banques
2) Ca n'apporte aucune sécurité supplémentaire au consommateur, uniquement à la banque. Car CB classique ou e-cartebleue, en cas de contestation d'une transaction effectuée sans code confidentiel, la banque est légalement obligée de rembourser les montants contestés sans aucune discussion.
En gros c'est la banque qui te fait payer pour un service dont elle retire tous les avantages.

La loi française interdit de scanner des billets ? Un lien pour confirmer cela ?
Cela me parait quand même très étonnant : les numismates n'ont donc pas le droit de numériser leur collection et l'exposer sur leur site web ? Pas le droit non plus de scanner un billet de 20 euros et s'amuser avec à créer un nouveau billet de 42 euros ?

Peut-être que dans les années 70, les informaticiens français travaillant sur le développement d'interfaces graphiques utilisaient le terme window de façon courante. En tout cas maintenant, ce n'est plus vraiment le cas : on utilise plutôt "fenêtre". Mais il ne faut pas oublier qu'il faut un certain laps de temps avant qu'un terme d'informatique anglais soit délaissé au profit d'une traduction française. On commence toujours par utiliser le terme anglais. Et si window était effectivement un terme générique en France dans les années 70, début 80, alors la marque "Windows" n'a aucune raison d'exister en France.

Un petit tour sur le site de l'INPI :
http://www.inpi.fr/front/content/ART_153_116.php?archive=0&Star(...)

Extrait :

LA MARQUE DOIT ÊTRE "ARBITRAIRE".
- Le signe choisi ne saurait être composé exclusivement de mots ou d'expressions qui, dans le langage courant ou professionnel, servent à désigner le produit ou le service concerné : pour des freins de voiture, on ne peut donc adopter comme marque le seul mot "Frein".
- La marque ne doit pas non plus se borner à désigner une caractéristique du produit ou du service : le terme "tamisée" ne serait pas une marque valable pour désigner de la farine, pas plus que l'adjectif "transparent" pour du verre.
Cette règle se conçoit aisément : les termes d'usage courant doivent rester à la disposition de tous, pour les produits ou services qu'ils identifient ou décrivent.


Dans le cas présent, en France on peut très bien penser que le terme "windows" ne fait pas partie du langage courant, par contre il s'agit bien d'un terme générique dans le langage professionnel de l'informatique (le langage de référence en informatique étant tout de même l'anglais, et ce dans tous les pays du monde), terme générique pré-existant au dépôt de la marque par MS. La mission de Lindows, s'ils veulent gagner leurs procès est simple : démontrer cette généricité. La notoriété qu'a acquise la marque de MS n'est pas un argument dans la problématique actuelle : la seule chose qui compte c'est le statut du terme "windows" AVANT le dépôt de la marque "windows".

Une personne avec un revenu annuel de 10 000€ sera certainement moins gênée de payer 100€ de frais de justice qu'une entreprise qui fait des dizaines de milliards d'euros de CA et qui devra débourser des centaines de millions d'euros. Parce que perdre 1% de son CA, pour une entreprise c'est pas complétement bénin, ça peut représenter un gros pourcentage de ses bénéfices.

Oui, mais l'idée serait de rendre proportionnels ces frais de justice aux revenus de l'accusation si celle-ci perd le procès.

Seul petit problème : les SMS c'est loin d'être gratuit. Mieux vaut prendre un forfait GPRS de quelques Mo par mois vendu dans les 5 EUR que de transmettre chaque info par un SMS à 0,15 EUR l'unité.

Une solution un peu artisanale qui pourrait fonctionner :
- Un GPS avec connectivité serie communiquant au format NMEA
- Un modem GPRS
- Un mini PC embarqué dans le camion avec Linux (bien sûr) et un soft interrogeant le GPS pour récupérer la latitude/longitude et retransmettant les infos toutes les N minutes vers un serveur sur le net grâce au modem GPRS.
Bien sûr, il faut ensuite souscrire à un abonnement GSM avec forfait data GPRS pour chaque camion.
Après il suffit d'exploiter les données récoltées par le serveur pour réaliser de belles cartes avec le trajet effectué par les camions.

Oui, bien sûr. Par exemple Georgy Russell, une jeune informaticienne en faveur des logiciels libres.
Son site web :
http://www.georgyforgov.com/(...)
Elle avait répondu à une interview sur Slashdot :
http://interviews.slashdot.org/article.pl?sid=03/08/20/1331235&(...)
Avec bien sûr une réponse à la question essentielle : vi or emacs ?

GnuPG fait ça très bien avec l'option -c.

En quoi la non-défense de leur marque pourrait entraîner sa disponibilité dans le domaine public ? A partir du moment où la marque est régulièrement enregistrée et que les renouvellements sont faits, ils ont le droit de l'exploiter à vie. Maintenant le question est de savoir si Iliad avait effectivement le droit d'enregistrer le mot "annu" qui est une abréviation du nom "annuaire", nom désignant exactement leur produit. Pour ma part je suis sceptique... C'est comme si Larousse sortait un dictionnaire nommé "Dico" et l'enregistrait comme marque. L'INPI accepterait peut-être cet enregistrement, mais Larousse n'aurait aucune chance devant un tribunal. On ne peut utiliser le nom générique du produit comme marque. C'est ce qui explique notamment que la demande de Microsoft d'interdire l'utilisation du terme Lindows ait été rejetée, Windows pouvant être considéré comme un terme générique pour désigner une interface graphique.

La page stéganographie de ce site est particulièrement intéressante : toutes sortes de moyens insolites pour cacher le code-source de DeCSS, aussi bien dans des images (classique) que dans du code ASCII ou une séquence ADN.

Si la demande est faite par lettre physique, il ne faut pas oublier de leur demander le remboursement du timbre. Cela augmente leurs frais de traitement des désinscriptions car ils doivent renvoyer pour chaque demande un timbre sous enveloppe, ils dépensent donc au total le prix de 2 timbres ! Sans parler bien sûr du coût de traitement humain de l'opération...

J'ai été faire un tour sur calixo.net, j'ai vu nul part un forfait illimité RTC à 12 EUR (j'ai peut-être mal vu). Ils sont même apparemment très chers : 52 € pour de l'ADSL 512/128 c'est pas donné.
Sinon pour les forfaits RTC pas chers, il y a Free avec son forfait 50h à 15 € (sans engagement). Tele2 vient également de sortir un forfait 35h pour 10 € : ça semble beaucoup plus intéressant que Free car les comms sont décomptées à la seconde dès la 1ère seconde (avec Free il y a une minute indivisible) et rien n'est facturé si aucun appel internet n'est effectué dans le mois : http://www.tele2.fr/chap03/c030701.html(...)

Malheureusement, souvent les connexions sans-fil des claviers ne sont pas cryptées (ou alors très faiblement cryptées). Résultat : l'espionnage des frappes clavier est très facile. Par contre pour une souris sans-fil, il est beaucoup plus difficile pour un attaquant de tirer des infos intéressantes à partir de ses mouvements, donc le non-chiffrement des transmissions est moins dangereux.

Leur webmail est quand même bien basique. Une fonctionnalité sympa cependant : la possibilité de créer un nombre illimité d'adresses du style moncompte-service@altern.org. Une adresse créée par formulaire rempli sur le net, et après on peut éventuellement effacer l'adresse une fois reçu le password salvateur. Comme ça aucun problème de spam.

Comme quoi le non-respect des standards ça peut quelquefois avoir un intérêt... Franchement le w3c aurait bien pu s'abstenir d'intégrer l'attribut blink pour les CSS. Le clignotement n'apporte aucun intérêt et ne constitue qu'une gêne visuelle que doivent supporter les pauvres utilisateurs de navigateurs implémentant correctement les CSS. Mort au blink !