BB a écrit 527 commentaires

  • [^] # Re: Quelques remarques en vrac

    Posté par  . En réponse au journal Jamendo, les creative commons et l'hypocrisie de la "culture libre". Évalué à 2.

    La partie créative du travail de programmation n’intervient pas à la compilation mais avant et pendant l’écriture du code. Si tu tiens tant à comparer au travail artistique, alors considère les étapes qui aboutissent au code d’une part, et les étapes qui aboutissent à l’œuvre d’autre part. Le développeur libre n’est pas tenu de dévoiler les documents qui ont servi à écrire le code, pourquoi en serait-il autrement pour l’artiste ?

  • [^] # Re: Blabla

    Posté par  . En réponse au journal Jamendo, les creative commons et l'hypocrisie de la "culture libre". Évalué à 1.

    Ah ! J’allais justement réagir sur ce point un peu au-dessus. Les licences libres ne demandent à priori que les sources, qui ne sont pas les seuls documents qui permettent de produire un programme (entre un cahier des charges, la description de l’architecture, la documentation interne, le détail des algorithmes avant implémentation, l’API des librairies écrites pour l’occasion, y’a de quoi faire).

    À mon avis la fourniture des documents qui vient avec la plupart des projets libres n’est pas une obligation stricte imposée par les licences : des entreprises qui libèrent dans la nature leurs modifications sous la forme d’un patch monstrueux, ça arrive. Ça a même fait des vagues ici et . Que je sache Redhat n’a pas été inquiétée de distribuer les patch sous cette forme. C’est uniquement une question de bonne pratique, et de réputation envers la communauté.

    Bon je viens de retrouver, pour la GPL, je suppose que tu parles de ce bout là :

    The “source code” for a work means the preferred form of the work for making modifications to it. “Object code” means any non-source form of a work.

    The “Corresponding Source” for a work in object code form means all the source code needed to generate, install, and (for an executable work) run the object code and to modify the work, including scripts to control those activities. However, it does not include the work's System Libraries, or general-purpose tools or generally available free programs which are used unmodified in performing those activities but which are not part of the work. For example, Corresponding Source includes interface definition files associated with source files for the work, and the source code for shared libraries and dynamically linked subprograms that the work is specifically designed to require, such as by intimate data communication or control flow between those subprograms and other parts of the work.

    The Corresponding Source need not include anything that users can regenerate automatically from other parts of the Corresponding Source.

    Donc je suppose que ça dépend : le makefile doit être distribué. La suite de test j’en doute. Pour les gestionnaires : si tu parles des programmes, je caserais ça dans des « general-purpose tools », si tu parles des données que ces programmes manipulent… ben je vois pas où il en est fait mention.

  • [^] # Re: Blabla

    Posté par  . En réponse au journal Jamendo, les creative commons et l'hypocrisie de la "culture libre". Évalué à 2.

    Petite digression : avoir l’oreille absolue c’est pouvoir reconnaître la hauteur d’une note sans référence au préalable. Elle n’est pas nécessaire pour connaître la hauteur de notes entendues : il suffit d’avoir un diapason à portée de main, ou plus généralement d’arriver à se raccrocher à une hauteur connue.

    Pour le reste on est bien d’accord : difficile de définir les sources d’une œuvre (je vais plus loin en considérant que c’est un problème insoluble). Pour le logiciel la condition d’accès au source est nécessaire pour pouvoir parler de programme libre, ceci est bien établi. Tandis que pour une œuvre artistique tout reste à faire… Vraiment. Je tiens à mettre en garde contre le passage un peu trop rapide de l’un à l’autre. Un logiciel dans le domaine public qui n’a pas de source on n’en fait pas grand chose, d’ailleurs j’estime que ça reste une expérience de pensée : dans la réalité un tel logiciel serait très vite considéré obsolète, car un logiciel, fondamentalement ça évolue (et je doute que le patch sur binaire puisse être pérenne). Le mouvement libre a été créé pour ça. C’est très différent pour une œuvre : on peut faire énormément de choses avec le résultat final. Aux compétences près comme signalé plus bas :) Il n’y a pas de notion d’obsolescence pour une œuvre. Encore une fois : arrêtons de passer de l’un à l’autre aussi rapidement.

    Pour HOIC c’est une question intéressante. Sous qu’elle licence est-il ? La GPL ne permet pas de faire facturer la distribution des sources plus que nécessaire (le contraire m’aurait étonné).

    Je reconnais que le cas du mp3 ou tout autre format difficile d’accès est problématique. Idéalement il devrait toujours y avoir un lossless (et flac est totalement libre il me semble), même pour une mauvaise qualité, au moins pour archivage. Par contre pour Jamendo, honnêtement je me méfie, c’est pas vraiment garanti que ton vorbis q7 viennent d’une source de qualité équivalente et lossless (je n’ai personnellement ni les oreilles ni le matériel pour faire la différence).

  • [^] # Re: Blabla

    Posté par  . En réponse au journal Jamendo, les creative commons et l'hypocrisie de la "culture libre". Évalué à 2.

    Les critères techniques que vous exposez seront nécessairement invérifiables et inconstants. Invérifiables car on ne peut savoir à priori ni quel matériel¹ est intervenu dans la démarche de l’artiste, ni ce qu’il en reste. Inconstants car ce matériel varie fortement, même pour des œuvres finales qui pourront être très similaires. Si une écrivain rature, jette ou brûle une partie importante de ses notes (quelqu’en soit la raison) tu vas considérer que son livre final est non libre ? Et celui qui écrit avec très peu de notes ? Autre exemple : un enregistrement musical peut ne se rapporter à aucune partition, tout comme il peut se rapporter à des centaines de partition noircies d’annotations.

    Tout ceci va rendre vos critères extrêmement subjectifs. Je préfère nettement prendre le résultat final comme il me parvient, et le qualifier de libre en fonction de ce que je peux légalement faire du résultat final. D’ailleurs, que je sache, les licences libres ne se risquent pas à imposer des contraintes sur la diffusion du matériel qui a aboutit à l’œuvre.

    Il appartient ensuite à l’artiste de diffuser tout ce qui a pu servir durant les étapes de créations, mais je mets ça au crédit de la démarche artistique plutôt que libriste. En fait, choisir de ne publier que le résultat final en prenant bien soin de détruire ou de refuser l’accès aux étapes intermédiaires peut très bien se justifier en terme de démarche artistique. Ce choix peut alors être totalement décorrélée avec la démarche libriste d’un artiste. Ce choix peut résulter de considérations artistiques indépendantes d’une « fermeture » supposée de l’artiste. Vient alors un gros problème : potentiellement le mouvement libre ne pourra jamais représenter toute la création artistique.

    Après, en tant que public, on peut juger de la démarche d’un artiste et préférer l’artiste qui donne son matériel avec le résultat final. Je ne te contestes pas le choix d’appliquer ce critère. Je te conteste le fait d’en faire un critère lié au mouvement libre. Ceci est un jugement artistique qui n’a et ne devrait rien à voir avec le mouvement libre, y compris dans sa transposition du monde de l’informatique à celui de l’art.

    Tandis, que pour un programme le code est nécessaire, on sait, à minima, qu’il existait. Et on sait qu’il n’y a pas de raisons valables à le garder secret, par exemple l’excuse de la sécurité est systématiquement dénoncé comme un prétexte par le mouvement libre, preuve à l’appui que le logiciel peut être libre et résistant.

    ¹ « matériel » dans la variante soutenue du mot : tous les moyens, méthodes ou résultats intermédiaires.

  • # Blabla

    Posté par  . En réponse au journal Jamendo, les creative commons et l'hypocrisie de la "culture libre". Évalué à 5.

    L’application des quatre libertés à autre chose que du code mériterait d’être plus argumenté et approfondie. Ce n’est pas si évident que tu le dis. Par exemple, un code je veux pouvoir le modifier parce que j’en suis l’utilisateur, parce que je ne veux pas me retrouver bloqué à cause d’un bug qui ne sera pas corrigé pour des raisons légales plutôt que technique : il me faut donc les sources et la possibilité de les modifier. Cet argument je ne peux pas l’appliquer tel quel au domaine artistique : la modification sur l’œuvre finale est parfaitement envisageable, ne pas avoir le matériel qui a aboutit à cette œuvre ne l’empêche nullement (au contraire d’un programme où on peut très difficilement patcher un binaire).

    Tes critères techniques sont complètement irréalisables pour un très grand nombre d’œuvre. On ne peut pas demander la partition pour une improvisation. D’une manière générale, l’interprétation d’une œuvre (partition, opéra, pièce de théâtre, chorégraphie pour rester dans le spectacle) n’est pas une étape automatique obtenue à partir d’une œuvre, comme l’est la compilation d’un programme à partir des sources.

    Si l’enregistrement est de mauvaise qualité ou que personne n’a gardé de copie dans un format ouvert, alors comment qualifierais-tu le fichier ? Non libre parce qu’il n’est pas en vorbis ? Non libre parce qu’il n’est pas de qualité suffisante ? Et il ne faut pas croire que les musiciens sont au fait de la technique : ils auront vite fait de récupérer un mp3, format populaire, et d’effacer l’original. Dans ce cas là je préfère largement le mp3 original que le vorbis transcoder à partir du mp3, et le flac n’apportera rien d’autre que du Mo… Du coup ta critique envers Jamendo qui propose surtout du mp3 tombe un peu à l’eau : à quoi bon vouloir à tout prix un fichier dans un format inutile ?

    Du coup je vois pas comment quelqu’un peut dire, après coup, ce qui devrait être publiées avec l’œuvre finale et distinguer les artistes suivant ce critère.

  • [^] # Re: Ben voyons...

    Posté par  . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 2.

    Tu me dis « non » pour confirmer juste après ce que je dis, tu interprètes de travers ou à côté ce que je dis, contre-argumente sur cette interprétation erronée pour finir par me paraphraser. D’une manière générale tu es d’une mauvaise foi criante dans ta manière de raisonner et d’argumenter. Si le dialogue à travers le mur t’intéresse, moi pas, tu peux continuer en te répondant à toi même. À la revoyure (ou pas).

  • [^] # Re: Ben voyons...

    Posté par  . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 1.

    Aux US, ça marche comme tu le dis, c'est le principe du «first to invent».

    J’ai juste endendu dire que l’inventeur était reconnu : son nom est inscrit sur le brevet pas trop loin de celui qui dépose. Obtient-il plus de droit d’exploitation que son homologue français ?

  • [^] # Re: Ben voyons...

    Posté par  . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 2.

    la morale supérieur à la loi !

    J’ai ri. :)

    J’imagine pas la tête d’un juge lorsqu’on lui sort : j’ai pas respecté la loi parce que la morale me l’interdisait.

    Je dirais plutôt : la loi est dictée par la morale, partiellement.

  • [^] # Re: Ben voyons...

    Posté par  . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 2.

    s’engage

    Il n’accorde pas un droit, il s’engage à l’accorder (implicitement : quand il l’aura) ! Ça confirme ce que je dis et te contredit. Encore une fois tu as un problème avec le français !

    Il est l'auteur, mais il n'a pas (forcément) la paternité voir l'article 611-7 pour voir quand l'entreprise récupère la propriété de l'invention, et quand elle reste au main de l'auteur.

    C’est ce que je dis depuis le début ! Le système des brevets ne reconnaît pas de droits à l’inventeur. Uniquement à celui qui dépose (sous réserve que le brevet soit valable).

    Clairement. Tu devrais le lire, tu apprendrais pleins de choses.

    Tu ne fais que me prendre de haut depuis le début de la conversation. Tu interprètes de travers ce que je dis et ce que tu cites, prétend m’expliquer des choses que j’ai déjà expliciter. Le seul truc que j’ai appris de toi c’est le coup du +25 ans en cas de divulgation tardive, j’ai reconnu mon erreur. Toi tu te gourres régulièrement, je te signale tes erreurs, tes approximations mais tu passes outre. Ton paragraphe qui suis, je m’en tape. Le fait est que tu te gourres dans la qualification de l’œuvre, c’est le point qui était soulevé : une suite n’est pas une œuvre composite. C’est une adaptation. Je te donne deux argument, tu as beau jeu de prendre le plus faible, qui porte sur le vocabulaire et en frisant la mauvaise foi, mais l’autre reste valable (et a fortiori, il est difficilement opposable).

    En fait c'est juste le fait qu'ils n'aient plus de droits patrimoniaux exclusifs qui les empêche de les opposer aussi.

    Oui, c’est ce que j’essaye de t’expliquer depuis le début ! Les ayant-droits de Victor Hugo ont des droits qui portent sur l’œuvre de Victor Hugo, droits qui s’opposent à ceux que les auteurs de la suite ont sur la suite.

    On s’en tape qu’il s’agissent de droits partrimoniaux ou moraux ! C’était un exemple. C’est la preuve qu’un auteur n’a pas « tous les droits¹ ».

    Il en serait allé différemment si par exemple Cosette et Marius devenaient dans l'œuvre partisans de la censure de la presse, de l'esclavage et de la peine de mort, causes contre lesquelles Victor Hugo s'est battu toute sa vie.

    Eolas

    Dans le cas ou les droits patrimoniaux courent toujours alors on aurait pu les faire valoir aussi.

    Bref l’auteur d’une œuvre a des droits sauf préjudice des droits d’autres auteurs. En fait c’est vrai aussi pour les œuvres composites — ça tu l’as expliquer en long et en large, il me semble —, donc je vois pas bien où tu veux en venir en soutenant mordicus qu’une suite est une œuvre composite).

    Sinon si tu reprend des éléments d'une oeuvre pour les mettre dans ton histoire (en français on dit incorporer une oeuvre quand on fait ça)

    C’est la première foit que j’entends cet usage du mot incorporer et mon dico. ne me donne pas de définition approchant ce sens. Pour moi une œuvre composite est typiquement un collage photo.

    D'ailleurs le terme "incorporer" n'est pas de moi, c'est le terme juridique exact CF article L113-2

    Tu mens. Consciemment : tu ne cites pas la phrase qui définit juridiquement le terme. Le code utilse le mot sans le définir. Je me réfère donc à mon dictionnaire, pas au sens que tu veux bien donner aux mots.

    Là je peu xplus rien pour toi. C'est du français, relis le

    Donne le passsage où il est question du droit d’exploitation : tu ne peux pas, c’est bien simple, cet article ne dit rien à son propos. Cet article est juste HS dans l’argumentation. Mais je t’ai dit que j’étais d’accord avec un autre argument, et je concède que je me suis trompé, ça te va ? À mon grand étonnement une œuvre divulgée après la mort de l’auteur +70 ans peut être sous droit d’exploitation exclusive. J’aurai appris quelque chose :)

    GNI ?

    111-3

    L'acquéreur de cet objet n'est investi, du fait de cette acquisition, d'aucun des droits prévus par le présent code, sauf dans les cas prévus par les dispositions des deuxième et troisième alinéas de l'article L. 123-4.

    123-4 deuxième et troisième alinéas sont ceux que j’ai cités.

    Le droit d'exploitation des oeuvres posthumes appartient aux ayants droit de l'auteur si l'oeuvre est divulguée au cours de la période prévue à l'article L. 123-1.

    Si la divulgation est effectuée à l'expiration de cette période, il appartient aux propriétaires, par succession ou à d'autres titres, de l'oeuvre, qui effectuent ou font effectuer la publication.

    La période en question est celle du 123-1, c.-à-d. celle que j’ai pris la liberté citer directement.

    Il est vrai que le 123-4 peut être ambiguë seul, mais le 111-3 lève l’ambiguïté : il s’agit bien du propriétaire matériel.

    Tu me laisses la mauvaise impression que tu cherches à avoir toujours raison, en noyant le poisson, en partant dans tous les sens pour éviter une contre-argumentation et à interpréter les choses à ta sauce en fonction de ce que tu cherches à démontrer.

    ¹ En fait cette expression ne veut rien dire et ce n’est pas spécifique à la PI. Ça n’a pas de sens de dire qu’on a « tous les droits » : chaque individu a des droits qui sont limités par les droits des autres individus. C’est un principe législatif général qui s’applique aussi à la PI.

  • [^] # Re: Ben voyons...

    Posté par  . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 0.

    Mon interprétation complètement idiote a des centaines de cas réels

    Donne les, donne les jugements et les cas concrets qui interprètent le code à ta manière.

    Celui d’un auteur qui vend des droits avant la réalisation de l’œuvre n’est pas pertinent : le droit n’est exercé qu’après. Entendons-nous bien : je considère qu’une auteur a un droit que lorsqu’il peut l’exercer.

    Ben non vu qu'il n'a pas la paternité.

    Si, il a celle des plans, il est l’auteur des plans et peut le prouver, ne change pas mon exemple pour un autre qui t’arrange : il a les plans et il est en mesure de prouver l’antériorité de ceux-ci sur la demande de brevets de son entreprise. Pourtant il ne pourra remettre en cause le brevet de l’entreprise. En France c’est certain, aux États-Unis on reconnaît et on distingue le possesseur du brevet et l’auteur de l’invention (par contre je ne sais pas comment les droits d’exploitations se partagent entre les deux).

    Non. Tu vas créer une oeuvre composite article L113-2

    C'est au nom de ce droit moral que les héritiers de Victor Hugo se sont opposés à la parution de deux romans de François Céséra, Cosette ou le temps des illusions et Marius ou le fugitif qui se veulent la suite des Misérables de Victor Hugo. Si les héritiers avaient dans un premier temps obtenu gain de cause, la cour de cassation a rappelé à l'ordre la cour d'appel de Paris en lui rappelant qu'écrire une suite relève du droit d'adaptation, que l'œuvre étant tombée dans le domaine public, le seul fait qu'elle soit achevée ne saurait interdire d'écrire une suite, sous peine de juger une œuvre sur son mérite, ce qui est mal, et que la cour n'a pas caractérisé en quoi concrètement ces œuvres porteraient atteinte au droit moral de l'auteur (Civ 1e, 30 janvier 2007, Bull. civ., I, N° 47, p. 41, pourvoi n° 04-15.543).

    Eolas sur son blog. (Article très intéressant sur la PI par ailleurs.)

    Au passage tu as un sérieux problème avec le français, l’article que tu cites :

    à laquelle est incorporée une oeuvre préexistante

    Que je sache une suite n’incorpore pas nécessairement l’œuvre pré-existente. Ou alors donne ta définition de « incorporer »… C’est comme « réaliser la conception » chez moi ça veut dire produire l’œuvre et la matérialiser sur un support, chez toi ça veut dire avoir la vague idée de ce que sera une œuvre un jour… peut-être…

    Article L121-2

    Tu t’enfonces, ton article parle d’un droit de divulgation, pas d’exploitation. C’est ce dernier dont tu as parlé. D’ailleurs :

    Ce droit peut s'exercer même après l'expiration du droit exclusif d'exploitation déterminé à l'article L. 123-1.

    Bien, l’expiration du droit exclusif d’exploitation a toujours cours.

    Les héritiers restent les seuls à pouvoir autoriser une exploitation de l'oeuvre même si celle-ci a des centaines d'années.

    C’est donc, pour le moment faux.

    Pour les oeuvres posthumes divulguées après l'expiration de cette période, la durée du droit exclusif est de vingt-cinq années à compter du 1er janvier de l'année civile suivant celle de la publication.

    Ah voilà ! Au moins l’article et la discussion ne sont pas HS. Ok, je me suis trompé sur ce point. Remarque que ce que je dis depuis le début : le droit de divulgation est le seul que l’auteur a « naturellement », car le seul que la société ne peut pas lui enlever et qu’il peut exercer en dehors de toute législation. Après divulgation l’œuvre finit toujours par être dans le domaine publique.

    Et si il n'y a plus d'héritiers l'oeuvre entre en déshérence et ça devient une toute autre histoire.

    Il semblerait que non, cf. suite de l’article :

    Si la divulgation est effectuée à l'expiration [de la période du droit exclusif d’exploitation], il appartient aux propriétaires, par succession ou à d'autres titres, de l'oeuvre, qui effectuent ou font effectuer la publication.

    Le propriétaire, matériel cette fois, obtient pour 25 ans les droits exclusifs d’exploitation. Puis domaine publique.

  • [^] # Re: Ben voyons...

    Posté par  . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 1.

    À ce stade j’ai l’impression que tu te fous de ma gueule. Tu t’obstines à utilise des termes vagues, qui ne veulent rien dire, je t’ai déjà signalé le problème pourtant.

    Merci de confirmer ce que j’ai dit en ressortant l’article.

    J'ignore si c'est trop metaphysique pour toi, mais le second article du code de la PI parle justement d'une oeuvre qui n'est pas produite.

    Mais, mais… tant qu’une œuvre n’existe pas, quels droits veux-tu accorder à l’auteur qui n’existe pas ? Le droit de divulger l’œuvre ? Qui n’existe pas… Le droit de l’exploiter commercialement ? Ça c’est un concept… vendre un livre que je n’ai pas écrit, des clients ? :) Excuse moi, mais ton interprétation est complètement idiote… et fausse. Précisément l’article dit que la loi reconnaît l’œuvre une fois celle-ci réalisée.

    Si cet auteur prouve la paternité et l'antériorité de cet oeuvre sur le brevet, il peut parfaitement récupérer le brevet pour lui, faire annuler le brevet, en interdire l'exploitation etc.

    C’est totalement faux. Tu mélanges le droit d’auteur sur les plans de l’invention et le système des brevets. Par exemple un employé découvre une invention brevetable, fait des plans, prépare un prototype. L’entreprise dépose un brevet dessus. L’employé ne pourra revendiquer aucun droit sur le brevet, il ne pourra pas quitter l’entreprise, monter sa propre boîte et exploiter le brevet sans se faire taper sur les doigts. Et ce, même s’il sort des plans antérieurs et dont il est l’auteur.

    Un exemple pratique : rien n'obligeait JK Rowling à finir sa saga, et personne n'aurait pu en profiter pour la finir à sa place sans son autorisation.

    Bonne idée, partir sur des exemples évitera de s’emméler les pinceaux dans le vocabulaire. Si je veux écrire une suite, disons le deuxième tome, alors qu’elle s’est arrêté au premier. Je deviens auteur de la dite suite une fois créée (achevée ou non). JK Rowling n’a aucun droit sur cette suite (enfin… pas plus que ceux du public). Par contre je n’ai pas tous les droits* : JK Rowling peut faire valoir les droit qu’elle a *sur le premier tome, titre, personnages, etc.

    Cette exemple est parfait : l’auteur n’a pas tous les droits sur son œuvre. JK Rowling non plus. Par contre elle peut faire valoir les droits qu’elle a sur le premier tome pour limiter les droits de l’auteur du deuxième tome.

    Maintenant une oeuvre qui n'a jamais été exploitée et jamais été diffusée - par exemple un tableau qui a toujours été en collection privée - ne tombe jamais dans le domaine public. Les héritiers restent les seuls à pouvoir autoriser une exploitation de l'oeuvre même si celle-ci a des centaines d'années.

    C’est faux.

    L'auteur jouit, sa vie durant, du droit exclusif d'exploiter son oeuvre sous quelque forme que ce soit et d'en tirer un profit pécuniaire.

    Au décès de l'auteur, ce droit persiste au bénéfice de ses ayants droit pendant l'année civile en cours et les soixante-dix années qui suivent.

    et suivants…

  • [^] # Re: Dépassement de tampon

    Posté par  . En réponse à la dépêche Naissance d'un géant : Java. Évalué à 2.

    Bienvenu sur Linuxfr ! (pourtant tu n’es pas un nouveau Oo)

    Règle de base : ne jamais se défendre, attaquer. Quelqu’un met en doute tes compétences ? Ne jamais sortir ton pedigree, c’est une marque de faiblesse. Non, il faut faire de même. Attaquer, toujours. Et ne plus s’attendre à une discussion enrichissante.

    Sinon tu peux laisser couler, garde ton compte, tu es tombé sur des durs de chez les durs. Tu n’es pas le premier et tu ne seras pas le dernier. Évite les, tout simplement… Le site est intéressant en soit, fait le tri et ignore les trolls (cette dépêche était un appeau). J’ai appris quelques petites choses sous cette dépêche, le compte apporte des avantages pour faire le tri. N’agit pas en fonction de quelques commentateurs : c’est leur accorder plus d’importance qu’ils n’ont et il auront gagnés. Si j’ai suivi le fil jusqu’ici, c’est exceptionnellement parce que le sujet m’intéresse plus particulièrement. Parce qu’il y a des gens comme toi qui viennent faire un commentaire pertinent, noyé dans la masse. N’accorde pas d’importance à ce que tu peux avoir comme réponse, prend les arguments que tu estimes valables, jettes aux orties le troll, et reste zen. -_-

    Enfin tout ça pour pertinenter, j’aurai pu juste cliquer, mais l’effet n’aurait pas été le même je crois :) Mon commentaire a l’air celui d’un donneur de leçon, je me permets parce que je suis passé par là moi aussi…

  • [^] # Re: Ben voyons...

    Posté par  . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 2.

    Allons-y doucement
    a) Rien n'oblige un auteur à produire une oeuvre

    Excuse moi mais la notion d’auteur qui n’en n’est pas, pour une œuvre qui n’existe pas… Ben je m’en passerai. Libre à toi de partir dans des considérations métaphysiques si ça te chante. L’auteur d’une œuvre est reconnu comme tel au moment de la création de l’œuvre, avant il n’a aucune existence tout comme l’œuvre.

    Traduction

    Tu te fatigues, c’est écrit en français. « De base » l’auteur n’a pas « tous les droits », il a « un droit de propriété incorporelle » l’étendue de ce droit est très précisément spécifié par la suite. Et ceci, je le répète, n’est vrai que pour le droit d’auteur, pas pour la PI en général, par exemple « l’auteur » d’une invention, c’est-à-dire celui qui la découvre le premier, ne peut revendiquer aucun droit sur un brevet qui décrirait l’invention, seul celui qui a déposé le brevet le peut.

    la PI consisterait à céder (on va virer « libérer » et « mettre à disposition » si tu veux bien) des droits au public.

    Non, on peut céder des droits de façon discriminatoire. De plus Une fois qu'un droit est cédé à un tiers, ce tiers peut à son tour le céder. Exemple :
    Tout le monde peut moyennant quelques euros lire les livres d'Harry Potter, mais seul Warner Bros a le droit de produire les films.
    De plus une personne qui achète le livre (ou l'emprunte à une personne) ne voit pas le "droit de lecture" du livre lui être cédé. Il ne peut donc pas imprimer sa propre version du livre et la revendre à son tour.
    A aujourd'hui il n'existe pas à ma connaissance de moyens légaux pour effectuer une discrimination au sein du public, à part les ages minimum requis pour certaines oeuvres. Mais ca n'a pas toujours été le cas.

    Ah! Je m’étais pas trop gouré, c’est donc bien le mécanisme de licence, contrat ou d’exploitation commerciale que tu décris. Tandis que je parle des fondations de la PI et qu’il s’agissait de ça au début. Là je suis d’accord, cf. mon paragraphe sur le mécanisme de licence (mais c’est applicable dans une certaine mesure au contrat et l’exploitation commerciale). Mais c’est plus de la PI, c’est une manière d’exploiter la PI pour que l’auteur en tire un profit, la PI couvre bien plus que ça. Au passage ma phrase :

    la PI consisterait à céder (on va virer « libérer » et « mettre à disposition » si tu veux bien) des droits au public.

    se voulait être une paraphrase de ce que je comprend de ta pensée. Si tu me dis juste après :

    Non, [...]

    Précise ta pensée et ne m’attribue pas la phrase de départ… ça sert à rien d’argumenter.

    A savoir tous à la base, et presque tous au final.

    Mais arrête de le répéter, ça veut rien dire. Il n’a pas tous les droits. Il a des droits, énumérés et précisément définis. Il ne peut pas faire absolument tout ce qu’il veut de son œuvre.

    Je ne vois pas trop les droits qu'il n'a pas.

    C’est dingue, tu donnes pourtant des exemples plus haut :

    A savoir l'impossibilité de se rétracter de certains contrats d'exploitations accordés précédemment, quelques soucis d'abus de divulgation ou de non divulgation en cas de conflits entre des co-auteurs, et quelques obligations légales de divulgation.

    D’autres exemple : il perd une bonne partie de ses droits lorsque l’œuvre est dans le domaine publique, il ne peut empêcher la critique, la parodie, la citation, entre autres, de son œuvre.

    b) Entre la non réalisation et la non divulgation, on va dire qu'il possède "naturellement" des droits exclusifs et ultimes sur son oeuvre.

    Passons sur la non-réalisation, comme je t’ai dit la métaphysique ne m’intéresse pas. Donc, quels « droits exclusifs et naturels » possèderait-il ?

    Ca n'a rien d'ironique. Comme tu le dis toi-même c'est le but même de la PI. L'auteur transmet des droits (à un éditeur, un producteur, un réal que sais-je) en échange de quoi la loi offre un certain nombre de protections.

    Oui, on est bien d’accord, juste un petit détail : avec ou sans transmission des droits la loi offre les même garanties et les même protections qui sont obtenues à la création. Peut-être qu’il y a des articles qui offrent des protections supplémentaires pour les auteurs qui transmettent leurs droits, mais ce n’est pas le mécanisme général de la PI.

    Là, flemme de sourcer et de structurer mes arguments, mais si ça continue je crois que je vais en faire un journal… ça va plaire… /o\

  • [^] # Re: Ben voyons...

    Posté par  . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 0.

    Le mettre à disposition du public de façon non discriminante

    Là je pige de moins en moins, quand on parle de PI, on fait [...] référence [à la mise à disposition d’une partie des droits sur une œuvre au public.]

    C’est pas plutôt : mise à disposition d’une œuvre « en échange » de droits d’auteur ?

    Non. On a pas vraiment besoin de donner des droits à l'auteur, il les possède déjà tous.

    Bien, c’est ce qu’il me semblait avoir compris, j’attendais que tu confirmes. C’est fait. Et c’est totalement faux.

    Si j’ai bien compris ta position :
    — l’auteur a tout les droits sur les œuvres qu’il crée ;
    — la PI consisterait à céder (on va virer « libérer » et « mettre à disposition » si tu veux bien) des droits au public.

    Ce que tu décris est le mécanisme juridique des licences : l’auteur possède un certain nombre de droits cessibles (accordés par la loi) qu’il transmet au public via les licences ou qu’il choisit de ne pas exercer¹. Mais les licences ne sont pas la PI, le mécanisme de licence n’est qu’une construction qui se greffe sur la PI. La PI, le droit d’auteur, le droit des marque, le brevet sont applicables en dehors de toute licence.

    Ou alors ce que tu veux dire : c’est ni plus ni moins que les droits sont automatiquement attribués (ie. sans acte particulier) à l’auteur et ce dès la création de l’œuvre. Dans ce cas on est bien d’accord, à condition que tu concèdes que ses droits sont bien attribués par la loi, issue de la volonté du public.

    L’auteur ne donne pas de droits au public. J’ai le code de la PI sous les yeux, il est fondé sur la notion de droits que l’auteur a sur son œuvre, et des limitations de ce droit. Il s’agit bien ici de définir les droits qu’il a et n’a pas sur son œuvre, ou plus précisément sur la diffusion, l’exploitation, etc. de son œuvre. Ce que le public a le droit de faire ou pas d’une œuvre donnée ne représente qu’une infime partie du code, en fait c’est décrit entre les lignes, par opposition à ce que l’auteur a le droit de réclamer au public. En fait le public aussi acquiert des droits en contradiction apparente à ceux de l’auteur et qui constituent des limitations de ceux de l’auteur. Et ne parlons pas du dépôt d’un brevet ou d’une marque, où le droit n’est pas immédiatement obtenu mais fait suite à une démarche active d’un demandeur (indépendament de l’auteur).

    L’auteur ne possède aucun droits autres que ceux que la loi lui donne. Sans cette loi les œuvres immatérielles ne souffriraient d’aucune restriction de diffusion et de modification. Le seul droit que peut exercer un auteur en dehors de toute législation est celui de la non-divulgation de son œuvre, c’est le seul droit qu’il possède avant d’appliquer toute loi. Et encore ce dernier droit souffre d’une limitation (abus de divulgation ou non-divulgation). C’est un droit que je qualifierai de « naturel ».

    Ironie de l’histoire : c’est précisément la possibilité de non-divulgation d’une œuvre par un auteur que la PI entend combattre en lui offrant des droits et des garanties après la divulgation.

    ¹ À ce propos je viens de réaliser (au sujet de commentaires en parlant) : si la paternité n’est pas cessible en tant que droit moral, rien n’empêche de choisir de ne pas l’exercer. C’est d’ailleurs prévu et un usage littéraire : prendre un pseudonyme ou écrire sous anonymat.

  • [^] # Re: Ben voyons...

    Posté par  . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 1.

    Tu avais la moindre idée de ce dont tu es en train de parler.

    Je suis assez d’accord, il y a beaucoup à revoir à mon humble avis. Du côté de ton journal, mais aussi de ton côté.

    on fait souvent référence à la libération d'une partie des droits d'un produit pour en faciliter la diffusion.

    Mouai… admettons… peux-tu expliquer ce qu’est « libérer un droit » ? J’ai beau tourner dans tous les sens… Tu voulais dire « on donne des droits à l’auteur » pour l’inciter à publier et diffuser son œuvre ?

    Par défaut tu as une exclusivité sur tes idées, exclusivité défendue assez violamment par le fait qu'il n'est pas encore possible de lire les pensées.

    Rires…

    "Je vous interdit de penser à un ours blanc avec un chapeau vert et rose". Pas convaincant hein ?

    … Bah, c’est-à-dire que si le but était de montrer que les idées étaient exclusives, c’est rapé !

    De même qu’on ne peut lire les pensées, on ne peut les contrôler, donc interdire à deux personne d’avoir la même idée. Le monsieur a beau ne pas savoir de quoi il parle il a manifestement compris ce B.A.-BA. Une idée n’est pas exclusive et tu n’as aucun droit dessus, de même que tu ne peux revendiquer aucun droit dessus.

    À partir de là j’ai failli arrêter, c’est dommage parce que je suis assez d’accord avec toi sur le reste, PI et idée sont deux choses totalement distinctes qui ont été mélangées dans le journal.

    Toutefois tu écartes un peu trop facilement la possibilité de copie (in)volontaire. Ça arrive, en art on reconnaît telle ou telle influence. La limite est floue pour départager ce qui relève du plagiat ou de l’inspiration par d’autres œuvres. De plus il a donné une multitude d’exemples qui appuie ce point. S’il y a bien une argument solide dans son journal c’est celui-là (par contre le coup de la photo. je l’ai trouvé totalement pourri, on pourra toujours distinguer deux prises de vue). Là où il a faux à mon sens, c’est que le but de la PI est précisément de permettre cela, de fixer des limites à ce qu’il est raisonnable de considérer comme une œuvre originale ou comme copie.

  • [^] # Re: Chacun son style

    Posté par  . En réponse à la dépêche Naissance d'un géant : Java. Évalué à -1.

    Java nécessite de comprendre des concepts assez évolués et abstraits dûs au modèle objet. À côté de ça tu as le C qui est un langage simple : peu de mots clef à apprendre, peu de notions à avoir pour commencer à programmer (tu mets dans un premier temps les pointeurs sous le tapis). Quand tu auras des étudiants à qui il faudra apprendre le principe d’une variable, les types, leur nature et leurs limitations, l’enchaînement des instructions, le contrôle du flux d’exécution (condition et boucles), la notion de fonctions, arguments et valeur de retour (à propos en Java, un int est passé par valeur ou référence? et un objet quelconque?), je t’assure qu’il vaut mieux commencer par le C…

    Parce que Python, qui est aussi encensé pour l’apprentissage donne (attention aux yeux, code crade):

    > def f(a):
    ..>     a = 3
    ..> 
    > class myint(object):
    ..>     x = 0
    ..>     def get(self):
    ..>         return self.x
    ..>     def set(self, v):
    ..>         self.x = v
    ..> 
    > def g(a):
    ..>     a.set(3)
    ..> 
    > a = 0
    > f(a)
    > a
    : 0
    > a = myint()
    > g(a)
    > a.get()
    : 3
    

    Bon courage pour expliquer ça à des débutants en programmation…

  • [^] # Re: Fruste

    Posté par  . En réponse à la dépêche Naissance d'un géant : Java. Évalué à 3.

    Définition qui sort d’un dictionnaire de 1935, la huitième édition. Je suis sûr qu’avec un peu plus d’effort tu dois pouvoir ressortir un dictionnaire en vieux français et en déduire que son texte est incompréhensible :)

    Voici la définition qui nous intéresse, de la neuvième édition :
    3. Fig. Qui manque d'éducation, de finesse ; rude, inculte, mal dégrossi. Homme fruste. Des manières frustes. Langage fruste. À ne pas confondre avec Rustre, qui est sans doute à l'origine de ce sens, et a même inspiré la forme fautive Frustre.

    La forme fautive est devenue courante et acceptée. Bienvenue en 2011 :)

    Personnellement je ne vois pas en quoi la forme est fautive, la définition de la huitième correspond bien à l’image que j’ai d’un homme frustre (avec un léger glissement de sens peut-être). Ou alors on considère comme fautives toute métaphore et image… /o\

  • [^] # Re: Droit d'auteur et copyright

    Posté par  . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 1.

    Mais la PI ne permet pas la restriction sur une idée ou une information publiée, uniquement sur une œuvre immatérielle diffusée, restriction partielle (citation, caricature, etc.) et limitée dans le temps (domaine public). Tu vas me dire que tu considères que choisir d’exprimer telle idée de telle façon est aussi une idée en soit. Mais rien ne t’empêche de transmettre cette idée aussi. Si untel a peint x pour suggérer y, rien ne t’empêche de diffuser le message : untel a peint x pour suggérer y. L’idée a bien été transmise.

  • [^] # Re: Droit d'auteur et copyright

    Posté par  . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 2.

    Le problème est que ton discours part du terme « propriété intellectuelle » et se base totalement sur le concept de propriété. Concept qui ne s’applique pas à la « propriété intellectuelle ». Que ce soit le droit d’auteur ou le copyright il n’est jamais question de propriété, mais d’un certain nombre de droits que l’État accorde aux auteurs.

    Par exemple, être propriétaire d’un brevet n’est pas être propriétaire d’une invention : c’est avoir le droit exclusif d’exploiter une invention.

  • [^] # Re: et python ? :)

    Posté par  . En réponse à la dépêche Naissance d'un géant : Java. Évalué à 3.

    Sans compter que ce bidouillage ne reproduit pas le comportement des valeurs par défaut. Du moins tel que je le connais sous Python : pouvoir faire des appels avec n’importe quel sous ensemble des mots-clefs disponibles et dans n’importe quel ordre.

    f(d=0)
    f(a=3, b=2)
    f(b=1, c=5)
    f(c=1, a=2)
    ...
    
  • [^] # Re: Sauf que...

    Posté par  . En réponse au journal Non-confession d'un flibustier. Évalué à 4.

    Les quatre libertés sont le but. Le copyright en est le moyen. Ils n’ont idéologiquement aucun rapport. Si tu as une source où Stallman, la FSF ou n’importe qu’elle personne importante du « monde GPL » défend le copyright en tant que tel, je suis preneur.

    Partant de là, respecter la GPL et ne pas respecter le droit d’auteur est une position cohérente.

  • [^] # Re: Les développeurs Java

    Posté par  . En réponse à la dépêche Naissance d'un géant : Java. Évalué à -1.

    Peux-tu être plus explicite ? Je pensais qu’il y avait des types spécifiques pour stocker des pointeurs, les fameux x*, et que le langage assurait que la taille de ses pointeurs était suffisamment grande pour la taille de la mémoire accessible au programme. Imagines la catastrophe si int *a = (int*)malloc(sizeof(int)); ne fonctionnait pas…

    De plus il semblerait qu’un long peut avoir la taille d’un int, soit potentiellement la moitié de la taille de la mémoire accessible, car le premier est signé la seconde non. Un programme qui utiliserait les long pour stocker des pointeurs ne serait-il pas juste un programme buggé ? Autrement dit, rien dans la norme ne garantirait le résultat de long a = (long)malloc(sizeof(int)); construction que je n’ai jamais vu utilisée ni enseignée.

    Ce qui rejoint la phrase qui suit celle que tu cites :

    Certes, même si écrire du C portable est plus difficile (car il faut y faire attention) que d'écrire du code Java portable, ça n'est pas impossible.

  • [^] # Re: HS

    Posté par  . En réponse au journal Les élus républicains tuent le successeur de Hubble. Évalué à 0.

    Un volontaire pour une news sur un film qui le mérite (ça changera O:) ?

  • [^] # Re: Secrets ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche AMD s’investit dans ses pilotes libres.. Évalué à 2.

    Le problème est qu’on attend du sic qu’il suive une citation. C’est son usage. Du coup on attend aussi l’auteur de la citation. Ça ne se dit pas quand celui qui s’exprime est l’auteur même de la phrase qui fait l’objet du sic car c’est incohérent : tu es supposé savoir ce que tu écris.

    Soit le sic est en trop, soit il manque une source (et accessoirement les guillemets qui vont bien ou une forme indirecte de citation). Ici ta phrase commence par « Il me semble », donc le sic n’a rien à y faire.

  • [^] # Re: synchronisation des instances

    Posté par  . En réponse à la dépêche Thunderbird 5 est sorti. Évalué à 1.

    Ça marche avec n’importe quel serveur IMAP à priori, du moins je n’ai pas (trop) de problèmes avec dovecot. Ça sauvegarde contacts, calendrier, journal, tâches et notes.