Mais l’une des variable essentielle semble avoir été négligée : la variabilité des dispositifs d’affichage. Du coup, il est à craindre que peu de résultats intéressants puissent être retiré de tout ça.
Oui, et n'oubliez pas de désactiver le filtre rouge de votre écran, ah ah ah.
Bon, ce n'est pas évident de choisir entre bleu et vert pour les couleurs qui semblent être pile poil du bleu vert parce que c'est vraiment les deux, et de choisir entre rose et « purple » (violet ? pourpre ? les deux se cachent dernière le mot anglais, mais les deux me paraissent assez différents) pour le fuchsia, qui n'est pour moi ni vraiment l'un ni vraiment l'autre.
D'ailleurs les différences de langues doivent influer et les limites ne semblent pas être les mêmes (pour le rose justement par exemple) d'une langue à l'autre (et je ne parle pas des cultures). Et il me semble comprendre que le fuchsia ressemble bien à un pourpre et peut aussi rentrer dans la catégories des roses en anglais. Je comprends mieux les confusions autour de la couleur purple que j'ai déjà rencontré en anglais : pour moi ça regroupe des couleurs qui sont assez différentes.
Il faudrait qu'on puisse faire l'exercice en français dans les pays francophones pour voir.
J'ai encore du mal à comprendre l’intérêt de la chose, le débat tient juste à une histoire de vocabulaire.
Le turquoise n'est ni du bleu ni du vert, c'est du turquoise.
Le magenta n'est ni du rose ni du rouge, c'est du magenta.
L'indigo n'est ni du bleu, ni du violet, c'est de l'indigo.
Or, on a à chaque fois 2 choix faux.
Il me semble qu'on aurait tort de croire qu'il s'agisse d'un débat. À mon sens il s'agirait plutôt d'expériences relatives à l'un de nos sens les plus importants. Malheureusement — à mon sens — ces expériences ne permettent pas de distinguer plusieurs effets importants, et partant ne me semblent pas pouvoir donner de résultats très interprétables. Les phénomènes relatifs à la perception des couleurs qui influent sur le résultat sont (j'espère ne pas en oublier trop) :
L'afficheur (réglage de l'écran) ;
l'environnement (dans le cadre du lien, les blancs, et les bandeaux en dégradés permettent de l'homogénéiser) ;
la variabilité des cellules des yeux (trois ou quatre types de cellules, variabilités des molécules photosensibles…) ;
la terminologie utilisée pour décrire les couleurs ;
l'apprentissage culturel des couleurs (exemple tiré de vieux souvenirs : sur un plan où nous disposerions une jolie mire colorimétrique les gens de nos civilisations anglo-saxonnes diviseraient en zones de surfaces raisonnablement comparables portant des noms de couleurs différentes ; à l'opposé des expériences d'ethnographes en Amazonie ont montré que pour certaines tribus d'indiens, l'essentiel de la surface correspond à une ou deux couleurs, et que là où nous voyons du vert, eux distinguent des dizaines de couleurs très différentes).
Il me semble que les quatre derniers points soient tous intéressants à étudier. Le premier étant purement technique, et se réglant à l'aide d'une bonne calibration.
# Cela aurait pu être instructif…
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . Évalué à 7. Dernière modification le 03 octobre 2020 à 23:25.
Mais l’une des variable essentielle semble avoir été négligée : la variabilité des dispositifs d’affichage. Du coup, il est à craindre que peu de résultats intéressants puissent être retiré de tout ça.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: Cela aurait pu être instructif…
Posté par raphj . Évalué à 5.
Oui, et n'oubliez pas de désactiver le filtre rouge de votre écran, ah ah ah.
Bon, ce n'est pas évident de choisir entre bleu et vert pour les couleurs qui semblent être pile poil du bleu vert parce que c'est vraiment les deux, et de choisir entre rose et « purple » (violet ? pourpre ? les deux se cachent dernière le mot anglais, mais les deux me paraissent assez différents) pour le fuchsia, qui n'est pour moi ni vraiment l'un ni vraiment l'autre.
D'ailleurs les différences de langues doivent influer et les limites ne semblent pas être les mêmes (pour le rose justement par exemple) d'une langue à l'autre (et je ne parle pas des cultures). Et il me semble comprendre que le fuchsia ressemble bien à un pourpre et peut aussi rentrer dans la catégories des roses en anglais. Je comprends mieux les confusions autour de la couleur purple que j'ai déjà rencontré en anglais : pour moi ça regroupe des couleurs qui sont assez différentes.
Il faudrait qu'on puisse faire l'exercice en français dans les pays francophones pour voir.
Voir aussi cette étude intéressante sur le blog xkcd : https://blog.xkcd.com/2010/05/03/color-survey-results/
[^] # Re: Cela aurait pu être instructif…
Posté par Lutin . Évalué à 9.
J'ai encore du mal à comprendre l’intérêt de la chose, le débat tient juste à une histoire de vocabulaire.
Le turquoise n'est ni du bleu ni du vert, c'est du turquoise.
Le magenta n'est ni du rose ni du rouge, c'est du magenta.
L'indigo n'est ni du bleu, ni du violet, c'est de l'indigo.
Or, on a à chaque fois 2 choix faux.
[^] # Re: Cela aurait pu être instructif…
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . Évalué à 5.
Il me semble qu'on aurait tort de croire qu'il s'agisse d'un débat. À mon sens il s'agirait plutôt d'expériences relatives à l'un de nos sens les plus importants. Malheureusement — à mon sens — ces expériences ne permettent pas de distinguer plusieurs effets importants, et partant ne me semblent pas pouvoir donner de résultats très interprétables. Les phénomènes relatifs à la perception des couleurs qui influent sur le résultat sont (j'espère ne pas en oublier trop) :
Il me semble que les quatre derniers points soient tous intéressants à étudier. Le premier étant purement technique, et se réglant à l'aide d'une bonne calibration.
« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # RVB
Posté par Arthur Accroc . Évalué à 4.
C’est aussi limité aux couleurs rendues par composition par les sous‐pixels rouge, verts et bleu des écrans qui ne permettent pas forcément de rendre toutes les couleurs perceptibles par une personne normale, et d’autant moins celles perceptibles par quelqu’un qui aurait des photorécepteurs différents.
« Le fascisme c’est la gangrène, à Santiago comme à Paris. » — Renaud, Hexagone
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