Ils peuvent voter les citoyens. Incroyable. Faire grève aussi, d'ailleurs ils savent le faire quand ils ne sont pas contents. Les citoyens dépensent beaucoup d'argent dans des associations sur des tas de sujets dont une partie fait du lobbying (l'APRIL ou Greenpeace sont des associations de lobbying car ils militent ou discutent avec les politiques dans l'optique de faire changer la loi).
Le refinancement des banques suite à la crise de 2008 a été profitable pour l'État français financièrement. Il faudrait arrêter avec cette histoire. Et je pense que cela a été une bonne chose pour tout le monde (même le Français moyen) que la France soit intervenue pour éviter une crise bancaire majeure.
Ce qui a conduit à l'augmentation de la dette ce n'est pas la refinancement des banques, mais la hausse du chômage qui a conduit à moins de revenus pour l'État (impôt sur le revenu et des sociétés, TVA, etc.) pour plus de dépenses (assurance chômage et maladie, RSA, etc.) ce qui a provoqué un grand déséquilibre budgétaire. C'est comme si le ménage moyen perdait une partie de son revenu pour une hausse de ses dépenses, si son budget était limite pendant des années avant ce changement, nul doute que la situation sera catastrophique. Pour l'État c'est ce qui est arrivé.
J'adore les trains, ça a plein d'avantages mais ce n'est pas parfait. C'est plus cher à construire et à maintenir une ligne de train (surtout quand on parle de longue distances en zone isolée comme c'est le cas au Canada ou aux USA par exemple) et ce n'est pas passe partout (un camion peut monter un col d'une montagne, un train non).
Le train est pertinent si le flux de marchandise ou de voyageur est très important. Typiquement cela ferait sens que les camions qui font Espagne - Belgique utilisent le transport ferroviaire en France. Cela est beaucoup moins vrai pour faire la livraison entre deux trous perdus et que la marchandise emprunte cette route qu'une fois l'an.
La route est beaucoup plus flexible à ce niveau, c'est ce qui la rend indispensable. Le tout ferroviaire tout comme le tout routier n'est pas viable, et n'est pas le plus pertinent. Il faut un mix. Le ferroviaire doit être dédié au transport de masse.
Si l'état rembourse tout demain et n'emprunte plus, c'est la mort immédiate de toute notre économie, exactement comme pour l'ensemble des entreprises (ou des ménages).
Je n'ai jamais entendu dire quelqu'un qu'il fallait que l'État ait zéro dette, de même pour les ménages ou entreprises. Même chez les politiciens ou les économistes, de tous bords.
Mais il y a la bonne et la mauvaise dette. C'est bien de s'endetter pour investir dans des machines. Ce n'est pas viable de le faire pour payer les salaires. C'est bien de s'endetter pour construire des routes, des universités, ou des hôpitaux. C'est mal de le faire pour payer les fonctionnaires ou financer le RSA.
Tu vois le topo ? Une dette doit servir à un investissement important qui sur la durée sera rentable directement ou indirectement. Cela est valable pour une entreprise, un ménage ou un État. La dette ne doit jamais servir à financer un rythme de vie élevé sans contrepartie. C'est le meilleur moyen de faire faillite car personne ne voudra te prêter des sous car il n'y aura plus d'espoirs que tu rembourses les créanciers (à force de dépenser ta dette dans du futile, à la fin tu arrives à une situation qui sera intenable tôt ou tard).
Il faut donc que États parviennent à se financer sans dette systématiquement, en utilisant ses revenus par taxes et impôts pour financer son rythme de vie.
M'enfin, pour moi, que ce soit fedora, debian, arch, … elles ont toutes une vraie raison d'être et une philosophie bien précise derrière. Je ne crois pas qu'elles soient en opposition mais plutôt complémentaires.
Tout à fait, il serait bien que cela soit compris par tous.
Cotée en bourse ça veut dire que les mêmes personnes achètent ou vendent les actions que les autres, donc des gens pas si différents dans les conseils d’administration.
Rappel : tout le monde peut acheter des actions côtés en Bourse, dont les employés d'une boîte.
Et tous les investisseurs ne se ressemblent pas (je rappelle que beaucoup d'États sont actionnaires majoritaires ou minoritaires de nombreuses structures dans le monde entier, je croyais que les États c'était des entités à part ? Faut savoir).
De même que tous les employés, tous les patrons et tous les politiques ne sont pas pareils. Ou alors l'être humain est identique à chaque fois mais j'en doute.
Qu'il y ait un conformisme dans le milieu, c'est très très probable oui. Mais ce n'est en rien immuable et obligatoire qu'une entreprise agisse comme les autres.
Cela existe, cela s'appelle l'UEFI. Pour l'ARM64 bits cela s'impose de plus en plus. Et cela a l'avantage d'être beaucoup plus portable que le BIOS (qui reste cantonné à l'x86).
Et dire que certains considéraient l'UEFI comme une infamie…
On peut au minimum imaginer que du coup, on compare cet État à une TRÈS GRANDE entreprise, sinon il va falloir que je trouve un autre terme que "idiot".
Petite ou grande entreprise, des tas de choses sont identiques, la différence est éventuellement les montants en jeu ou le nombre de participants, mais la manière d'aborder le problème reste le même.
Notons qu'on peut comparer l'État a une entreprise dont les actionnaires sont les citoyens ce qui règle pas mal de soucis vis à vis d'actionnaires qui imposent des choses aux employés sans que cela leur soit bénéfique. Le citoyen étant maître dans le choix de la politique à mener, pouvant même candidater avec son programme, et étant celui qui décide du renouvellement du mandat également tout comme un actionnaire par rapport au dirigeant du CAC40.
La comparaison a évidemment des limites, mais pas tant que cela. Il n'y a pas lieu de considérer cela comme des entités trop différentes. D'un point de vue organisationnel et contraintes c'est très similaire. À une autre échelle évidemment.
Tu trouves le peuple si différent au niveau de mentalité ?
Bien sûr qu'au niveau individuel tu as des tas d'exceptions, mais des gens qui raisonnent ainsi tu en as de tout bord : gauche, droite, centre, extrême ou non. Suffit de voir les programmes de chacun qu'on peut résumer à : taxer les autres que moi tout en conservant les aides (voire les renforcer) à mon encontre (mais pas les autres car je suis prioritaire / meilleur / plus important).
Mais bon, si ça te plaît de voir de méchantes entreprises et de gentils citoyens opprimés… Une entreprise en tant que telle ne prenant pas de décisions (ce sont des citoyens qui en prennent) ça me fait rire ce genre de généralités.
Oui enfin c’est un secret pour personne que l’entreprise fait un lobbying intense pour minimiser sa contribution et maximiser ses bénefs et les dividendes. L’intérêt des investisseur est sacré, celui des salariés à géométrie variable.
Cela n'est un secret pour personne que le citoyen moyen fait un lobbying intense pour minimiser sa contribution et maximiser les aides étatiques dans le même temps.
Bref, c'est dans la nature humaine de manière générale de faire ça, les entreprises ne font que de refléter la mentalité de ses membres.
Je remarque juste que les réactions parlent beaucoup d'artisans, de tpe, et mon propos ne concernaient pas ces entreprises et je ne pense pas que le président en parlait également.
Rien dans ton message n'indiquait que tu parlais des grosses structures d'une part. Et je trouve cela gonflé de dire que ton propos ne concernait qu'elles alors que la majorité des entreprises sont justement petites ou moyennes.
Et rien n'empêche d'avoir une grande structure côté en Bourse avec une gestion totalement différente que les autres. Il n'y a pas une loi ou une règle universelle à ce sujet.
Je ne pense pas pour le coup que le problème viendra des syndicats. Je pense vraiment que ce pas reste très grand à franchir pour le secteur.
Ils vont sans doute passer à un seul pilote avant de supprimer les 2, comme quand ils ont supprimés le mécano, et le radio (grosse grève d'Air Inter de mémoire).
C'est selon moi différent. Le mécano et la radio n'apportaient plus rien de plus en cabine, car les avions sont devenus plus simples (pour la radio du moins) et de moins en moins d'interventions mécaniques en vol restaient possibles. D'autant plus que les standards du secteur ont fait en sorte qu'un soucis mécanique ait peu de conséquences le temps d’atterrir.
Se séparer des pilotes c'est un autre phénomène car des situations où l'appareil a besoin d'un humain existe (cas d'une tempête solaire par exemple) et même deux (l'objectif d'avoir deux pilotes est de compenser la perte d'un pilote pour cas de repos ou de maladie / accident durant le vol).
Le tout vraiment automatique suppose que ces cas là sont correctement pris en charge par la machine en tenant compte des standards de risque du secteur. C'est délicat car ils sont vraiment très frileux. Je pense que tu le sais aussi bien que moi. Un processeur multicœur cela leur donne des frissons pour la certification aux DAL élevées alors un avion qui va d'un aéroport A à B sans pilote à bord et aucun humain au sol pour le suivre ou le piloter…
Tu auras un camion normal, suivi par 4 camions automatiques. Et pouf 80% de chauffeur en moins.
Pas besoin du camion normal, suffit d'être passager d'un camion automatique (sinon faudrait respecter les temps de pauses pour tout le convoi).
Note après que cette mutualisation n'est possible que pour la partie commune du trajet, beaucoup de convois n'ont qu'un camion qui va du même fournisseur au même client.
Justement, c'est en cours d'automatisation. Les ordres du contrôle aérien se font désormais d'ordinateur à ordinateur, cela évite en plus les erreurs de communication.
Je n'ai pas dit que cela n'arriverait jamais, mais l'absence de contrôleurs ou de pilotes d'avion ce n'est vraiment pas pour demain car si de l'automatisation arrive dans ce domaine c'est justement parce qu'il y a quelqu'un pour reprendre les rennes en cas de soucis. Franchir le pas du tout autonome sans surveillance est un pas bien délicat à franchir dans ce secteur.
Ils étaient cadres à Paris, dans des grandes boites. Ils habitaient à 4 ou 5, dans un appartement de 100 m² qui leur coutait un bras en crédit.
Oui enfin, s'ils vivent à Paris centre ou à très grande proximité, c'est un choix et non une obligation de leur part. Du coup ils pourraient vivre dans une zone moins chère (par exemple en banlieue) et financièrement ça irait beaucoup mieux.
Typiquement, demain je peux m'acheter une Ferrari avec un crédit digne d'un emprunt immobilier. J'ai besoin d'une voiture donc si je suis lourdement endetté pour cet achat ce n'est pas grave ? Rien ne m'empêche pour l'aspect voiture de prendre une Clio à la place.
Ici c'est pareil, même si tu travailles à Paris centre ou en proche banlieue, il n'y a pas d'obligation d'être au centre ville (qui a des prix en effet exorbitants) et ainsi diminuer la pression financière (certes au détriment d'un certain confort, j'en conviens).
Ils ont fait un choix financier difficile pour du confort. Donc entre guillemet s'ils sont pauvres, c'est qu'ils l'ont voulu.
Et on ne pourrait pas imaginer qu'un journaliste étranger interroge le président français en français ? Que dirait-on si un journaliste français interrogeait Trump en français ?
Un dialogue cela se fait à deux, et il faut une langue commune (ou alors avoir un interprète). Je suppose que le journaliste a demandé à Macron si une interview en anglais était possible et qu'il a accepté. Si Macron ne voulait pas lui répondre en anglais, il aurait pu lui signifier ou refuser simplement l'entretien.
C'est un problème uniquement pour Macron, qui décide seul la langue qu'il emploie. Du coup je ne vois pas de soucis.
Répondre en anglais, c'est d'une certaine manière faire allégeance au modèle anglo-saxon. C'est abaisser le rang de la France. Ça a du sens politique, ce n'est pas juste une commodité.
C'est de la commodité (pas besoin d'avoir un interprète, dialogue plus fluide) mais c'est aussi de la politesse. Quand Macron va au Royaume-Uni, je trouve cela bien qu'il puisse dialoguer avec les locaux dans leur langue sans assistance. Je trouve cela polie et moderne d'avoir un président capable de s'adapter à la langue d'en face quand nécessaire et qu'il n'ait pas une posture idéologique sur la question.
Car le président étant aussi le représentant de la France, montrer qu'il connaît autre chose que son seul pays, qu'il connaît d'autres cultures et qu'il est capable de s'adapter quand c'est utile, c'est une bonne chose. Cela donne une bonne image. Car bon le président français qui ne parle qu'en français même à l'extérieur, ça fait peut être du bien aux Français, mais cela renforce aussi à l'étranger le cliché du Français nul en langues et cela nous ridiculise pas mal.
Faire des cours en anglais, c'est juste une lubie de technocrate illuminé.
Cela ne me paraît pas aberrant dans le cadre de formations où l'anglais est fondamental comme en science (d'ailleurs le diplôme d'ingénieur en France est conditionné à un diplôme certifiant un niveau B2 en anglais). La France est accusée d'être nulle en langue et on sait que la pratique régulière est le meilleur moyen de progresser. Donc pourquoi pas ?
Après faire cela pour des cours du droit ou de littérature, cela ne fait pas beaucoup sens en effet. Ni même d'avoir tout le cursus en anglais.
Certes mais comme la puce vendue a une maintenance courte durée globalement, cela ne semble pas être un soucis d'agir ainsi.
Je suis convaincu qu'ils gagneraient à pousser cela upstream. Mais il y a une première marche importante à franchir d'abord. Qui est surtout culturelle.
Le 1er emploi dans la majorité des états américains, est celui de chauffeurs de poids lourd, que vont-il devenir quand 80% des camions seront automatiques ?
idem pour les chauffeurs de bus, de VTC, de taxi, les pilotes d'avions.
Attention, un chauffeur ou un pilote ne sont pas juste des conducteur d'un véhicule quelconque.
Par exemple, les chauffeurs poids lourds, surtout en Amérique du Nord dans les zones peu denses, doivent aussi savoir réparer leur camion en cas de pépin mécanique car l'assistance la plus proche se situe à plusieurs heures de sa route. Ils dialoguent aussi avec les fournisseurs et clients, gèrent la marchandise (tu crois qu'on balade du bétail comme de la matière première non organique ?). Ce sont des choses un peu hors champ du camion ou de l'avion autonome.
Pareil pour un avion, globalement sur les lignes modernes, un avion peut presque se conduire seul du début à la fin. Sauf en cas de soucis évidemment. Mais tenir compte de ces soucis automatiquement prendra beaucoup de temps (bien plus que d'avoir le pilote automatique de toutes les voitures). De même qu'il faut quelqu'un pour dialoguer et répondre aux différents contrôleurs aériens (et automatiser ce contrôle ne se fera vraiment pas vite).
Nul doute qu'il y aura de la casse dedans, mais il ne faut pas trop simplifier leur boulot non plus. Il y aura sans doute besoin encore eux malgré l'automatisation de la conduite.
C'est la glorification du modèle de l'entreprise :
Il y a plein des manières de gérer une boîte. Une startup, un indépendant ou une grosse structure ne fonctionnent absolument pas pareil que ce soit au niveau de l'ambiance, des objectifs, dans la gestion des ressources. Même entre deux structures similaires tu peux avoir de grandes disparités (des grandes boîtes très souples et des startup rigides).
Bref, rien n'empêche d'avoir un État qui raisonne comme une entreprise mais qui soit agréable et sain pour tous. Car un État comme une entreprise a :
Un budget ;
Des relations avec l'extérieur que ce soit des pays fournisseurs ou clients ;
Défini des règles internes ;
A un planning court, moyen et long terme, n'oublions pas par exemple que la France doit respecter des engagements (énergétiques par exemple) d'ici une échéance longue et que cela implique que les gouvernements successifs respectent ces engagements et mettent en œuvre des actions en ce sens ;
Doit respecter des règles qu'elle ne contrôle pas (CEDH, UE, ONU, etc.).
Il n'y a pas de raisons que l'État ait à adopter une posture différente d'une entreprise sur ces questions qui sont très semblables. Je dirais même que de considérer l'État comme au dessus de tout et vraiment à part donne lieu à des comportements déviants :
Remettre en cause la continuité législatif (renoncer aux plans du gouvernement précédent, ne pas utiliser son mandat pour réaliser ce qui a été débuté) ;
Ne pas respecter le droit supranational comme celui de l'UE ou les décisions de justices de la CEDH car après tout la France a son armée et peut envoyer boulet ;
Ne se soucis pas de son budget et de son respect, car après tout la situation sera déléguée au successeur.
Le chef d'entreprise pense d'abord à maximiser les profits voire ses profits en écartant souvent l'intérêt général ( fraude, optimisation fiscale ).
Cliché.
Une entreprise n'a pas pour but de devenir riche, ni même un patron. Je suis presque sûr que mon boulanger n'a pas un compte fiscal offshore et qu'il ne cherche pas à maximiser ses profits au détriment du reste (ambiance dans la boîte, qualité du produit, respect de la loi, etc.). Pourtant lui aussi dirige une entreprise, comme beaucoup d'indépendants, artisans ou petites structures.
Le rôle d'un chef d'état est de représenter et défendre l'intérêt des citoyens qu'il représente.
Tout à fait, et il doit aussi prendre des décisions seuls (en cas de guerre on ne va pas faire un référendum sur chaque sujet), il doit s'assurer que la France respecte ses engagements passés, il doit veiller à ce que sa gestion soit responsable (car bon, si les Français veulent faire n'importe quoi du pays, il peut être sain d'avoir un dirigeant qui n'écoute pas pour éviter le désastre).
ton avis est un peu tranché :D et mériterai plus de nuances et moins d'idéologie.
Je me demande qui fait preuve du plus d'idéologie ici…
Pour avoir été client chez TI, Marvell, nVidia et Broadcom, je pense qu'ils en étaient conscients mais que c'était trop cher à leurs yeux de faire bien.
Car bon, quand tu vois qu'ils préfèrent parfois réinventer les sous-systèmes du noyau plutôt que de réutiliser l'existant, tu vois qu'il y a un soucis. Cela n'a rien à voir avec le respect de la procédure de développement du noyau.
Après le noyau pourrait sans doute faire un petit effort pour simplifier leur travail aussi. Le noyau LTS prévisible en est un, essayer de ne pas casser les APIs internes trop souvent en est un autre qui serait nécessaire.
Tu parles des noms usuels dans la vie de tous les jours. De la même façon qu'on peut désigner Angleterre pour tout le Royaume-Uni. Cela n'en fait pas une réalité.
Le nom officiel à l'ONU est :
Corée du Nord : République populaire démocratique de Corée
Corée du Sud : République de Corée
Les deux revendiquant l'ensemble du territoire même si, comme pour la Chine et Taiwan, ils n'en contrôlent bien qu'une partie.
Ouais, ouais, bien sûr. Ça fait 10 ans qu’on l’entend celle la, et le résultat c’est qu’Apple a plus de fric que l’oncle Picsou, et ms vient de tuer sa division os desktop.
Apple est riche à cause de l'iPhone, pas de l'iPad. D'ailleurs Apple est inquiet de sa dépendance à un seul produit pour réaliser l'essentiel de son CA et de ses bénéfices. D'ailleurs tu le vois, la communication d'Apple sur l'iPad est assez minimaliste (tout comme pour ses Mac) par rapport à l'iPhone.
En 2017 il y a 260 millions de PC vendus pour 160 millions de tablettes dans le monde.
La tablette a profité d'un gros effet de mode et de primo-équipement à ses débuts. Ensuite comme le PC car le matériel n'évolue pas très vite ces temps-ci, il n'y a pas besoin de le renouveler trop souvent donc les ventes stagnent voire régressent. D'autant que les ordinateurs portables ont bien riposté avec des modèles très compacts à écran détachable rendant la tablette moins attrayante.
Personnellement les personnes qui ont une tablette dans mon entourage c'est toujours en complément d'un ordinateur, la tablette étant toujours sympa pour consulter des trucs sur le canapé mais pour écrire un courriel ou un document d'une suite Office ils repassent sur le PC familial sans hésiter. Les gens qui n'ont qu'une tablette en Occident sont finalement assez rare, et dans les pays émergents c'est le téléphone qui a la côte en guise d'accès à Internet, pas la tablette.
Dans ce cadre là, la Corée du Nord et du Sud revendiquent d'être le seul gouvernement de toute la Corée. Et leur nom officiel ne laisse pas transparaître les qualificatifs Nord et Sud.
Par soucis de clarté, dans le cadre d'un conflit sur le contrôle d'un territoire, il est de bon aloi d'utiliser des qualificatifs moins ambigües comme Corée du Nord et du Sud, ou Chine et Taiwan.
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 2.
Ils peuvent voter les citoyens. Incroyable. Faire grève aussi, d'ailleurs ils savent le faire quand ils ne sont pas contents. Les citoyens dépensent beaucoup d'argent dans des associations sur des tas de sujets dont une partie fait du lobbying (l'APRIL ou Greenpeace sont des associations de lobbying car ils militent ou discutent avec les politiques dans l'optique de faire changer la loi).
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à -1.
Le refinancement des banques suite à la crise de 2008 a été profitable pour l'État français financièrement. Il faudrait arrêter avec cette histoire. Et je pense que cela a été une bonne chose pour tout le monde (même le Français moyen) que la France soit intervenue pour éviter une crise bancaire majeure.
Ce qui a conduit à l'augmentation de la dette ce n'est pas la refinancement des banques, mais la hausse du chômage qui a conduit à moins de revenus pour l'État (impôt sur le revenu et des sociétés, TVA, etc.) pour plus de dépenses (assurance chômage et maladie, RSA, etc.) ce qui a provoqué un grand déséquilibre budgétaire. C'est comme si le ménage moyen perdait une partie de son revenu pour une hausse de ses dépenses, si son budget était limite pendant des années avant ce changement, nul doute que la situation sera catastrophique. Pour l'État c'est ce qui est arrivé.
[^] # Re: moi j'adore
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 6.
J'adore les trains, ça a plein d'avantages mais ce n'est pas parfait. C'est plus cher à construire et à maintenir une ligne de train (surtout quand on parle de longue distances en zone isolée comme c'est le cas au Canada ou aux USA par exemple) et ce n'est pas passe partout (un camion peut monter un col d'une montagne, un train non).
Le train est pertinent si le flux de marchandise ou de voyageur est très important. Typiquement cela ferait sens que les camions qui font Espagne - Belgique utilisent le transport ferroviaire en France. Cela est beaucoup moins vrai pour faire la livraison entre deux trous perdus et que la marchandise emprunte cette route qu'une fois l'an.
La route est beaucoup plus flexible à ce niveau, c'est ce qui la rend indispensable. Le tout ferroviaire tout comme le tout routier n'est pas viable, et n'est pas le plus pertinent. Il faut un mix. Le ferroviaire doit être dédié au transport de masse.
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 6.
Je n'ai jamais entendu dire quelqu'un qu'il fallait que l'État ait zéro dette, de même pour les ménages ou entreprises. Même chez les politiciens ou les économistes, de tous bords.
Mais il y a la bonne et la mauvaise dette. C'est bien de s'endetter pour investir dans des machines. Ce n'est pas viable de le faire pour payer les salaires. C'est bien de s'endetter pour construire des routes, des universités, ou des hôpitaux. C'est mal de le faire pour payer les fonctionnaires ou financer le RSA.
Tu vois le topo ? Une dette doit servir à un investissement important qui sur la durée sera rentable directement ou indirectement. Cela est valable pour une entreprise, un ménage ou un État. La dette ne doit jamais servir à financer un rythme de vie élevé sans contrepartie. C'est le meilleur moyen de faire faillite car personne ne voudra te prêter des sous car il n'y aura plus d'espoirs que tu rembourses les créanciers (à force de dépenser ta dette dans du futile, à la fin tu arrives à une situation qui sera intenable tôt ou tard).
Il faut donc que États parviennent à se financer sans dette systématiquement, en utilisant ses revenus par taxes et impôts pour financer son rythme de vie.
[^] # Re: Finalement adoptée
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Sortie de Fedora 28 bêta. Évalué à 5.
Tout à fait, il serait bien que cela soit compris par tous.
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 10.
Rappel : tout le monde peut acheter des actions côtés en Bourse, dont les employés d'une boîte.
Et tous les investisseurs ne se ressemblent pas (je rappelle que beaucoup d'États sont actionnaires majoritaires ou minoritaires de nombreuses structures dans le monde entier, je croyais que les États c'était des entités à part ? Faut savoir).
De même que tous les employés, tous les patrons et tous les politiques ne sont pas pareils. Ou alors l'être humain est identique à chaque fois mais j'en doute.
Qu'il y ait un conformisme dans le milieu, c'est très très probable oui. Mais ce n'est en rien immuable et obligatoire qu'une entreprise agisse comme les autres.
[^] # Re: Effet de mode?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal ARM vs Intel. Évalué à 6.
Cela existe, cela s'appelle l'UEFI. Pour l'ARM64 bits cela s'impose de plus en plus. Et cela a l'avantage d'être beaucoup plus portable que le BIOS (qui reste cantonné à l'x86).
Et dire que certains considéraient l'UEFI comme une infamie…
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 4.
Petite ou grande entreprise, des tas de choses sont identiques, la différence est éventuellement les montants en jeu ou le nombre de participants, mais la manière d'aborder le problème reste le même.
Notons qu'on peut comparer l'État a une entreprise dont les actionnaires sont les citoyens ce qui règle pas mal de soucis vis à vis d'actionnaires qui imposent des choses aux employés sans que cela leur soit bénéfique. Le citoyen étant maître dans le choix de la politique à mener, pouvant même candidater avec son programme, et étant celui qui décide du renouvellement du mandat également tout comme un actionnaire par rapport au dirigeant du CAC40.
La comparaison a évidemment des limites, mais pas tant que cela. Il n'y a pas lieu de considérer cela comme des entités trop différentes. D'un point de vue organisationnel et contraintes c'est très similaire. À une autre échelle évidemment.
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 3.
Tu trouves le peuple si différent au niveau de mentalité ?
Bien sûr qu'au niveau individuel tu as des tas d'exceptions, mais des gens qui raisonnent ainsi tu en as de tout bord : gauche, droite, centre, extrême ou non. Suffit de voir les programmes de chacun qu'on peut résumer à : taxer les autres que moi tout en conservant les aides (voire les renforcer) à mon encontre (mais pas les autres car je suis prioritaire / meilleur / plus important).
Mais bon, si ça te plaît de voir de méchantes entreprises et de gentils citoyens opprimés… Une entreprise en tant que telle ne prenant pas de décisions (ce sont des citoyens qui en prennent) ça me fait rire ce genre de généralités.
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 3.
Cela n'est un secret pour personne que le citoyen moyen fait un lobbying intense pour minimiser sa contribution et maximiser les aides étatiques dans le même temps.
Bref, c'est dans la nature humaine de manière générale de faire ça, les entreprises ne font que de refléter la mentalité de ses membres.
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 6.
Rien dans ton message n'indiquait que tu parlais des grosses structures d'une part. Et je trouve cela gonflé de dire que ton propos ne concernait qu'elles alors que la majorité des entreprises sont justement petites ou moyennes.
Et rien n'empêche d'avoir une grande structure côté en Bourse avec une gestion totalement différente que les autres. Il n'y a pas une loi ou une règle universelle à ce sujet.
[^] # Re: moi j'adore
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 5.
Je ne pense pas pour le coup que le problème viendra des syndicats. Je pense vraiment que ce pas reste très grand à franchir pour le secteur.
C'est selon moi différent. Le mécano et la radio n'apportaient plus rien de plus en cabine, car les avions sont devenus plus simples (pour la radio du moins) et de moins en moins d'interventions mécaniques en vol restaient possibles. D'autant plus que les standards du secteur ont fait en sorte qu'un soucis mécanique ait peu de conséquences le temps d’atterrir.
Se séparer des pilotes c'est un autre phénomène car des situations où l'appareil a besoin d'un humain existe (cas d'une tempête solaire par exemple) et même deux (l'objectif d'avoir deux pilotes est de compenser la perte d'un pilote pour cas de repos ou de maladie / accident durant le vol).
Le tout vraiment automatique suppose que ces cas là sont correctement pris en charge par la machine en tenant compte des standards de risque du secteur. C'est délicat car ils sont vraiment très frileux. Je pense que tu le sais aussi bien que moi. Un processeur multicœur cela leur donne des frissons pour la certification aux DAL élevées alors un avion qui va d'un aéroport A à B sans pilote à bord et aucun humain au sol pour le suivre ou le piloter…
[^] # Re: moi j'adore
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 5.
Pas besoin du camion normal, suffit d'être passager d'un camion automatique (sinon faudrait respecter les temps de pauses pour tout le convoi).
Note après que cette mutualisation n'est possible que pour la partie commune du trajet, beaucoup de convois n'ont qu'un camion qui va du même fournisseur au même client.
Je n'ai pas dit que cela n'arriverait jamais, mais l'absence de contrôleurs ou de pilotes d'avion ce n'est vraiment pas pour demain car si de l'automatisation arrive dans ce domaine c'est justement parce qu'il y a quelqu'un pour reprendre les rennes en cas de soucis. Franchir le pas du tout autonome sans surveillance est un pas bien délicat à franchir dans ce secteur.
[^] # Re: moi j'adore
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 5.
Oui enfin, s'ils vivent à Paris centre ou à très grande proximité, c'est un choix et non une obligation de leur part. Du coup ils pourraient vivre dans une zone moins chère (par exemple en banlieue) et financièrement ça irait beaucoup mieux.
Typiquement, demain je peux m'acheter une Ferrari avec un crédit digne d'un emprunt immobilier. J'ai besoin d'une voiture donc si je suis lourdement endetté pour cet achat ce n'est pas grave ? Rien ne m'empêche pour l'aspect voiture de prendre une Clio à la place.
Ici c'est pareil, même si tu travailles à Paris centre ou en proche banlieue, il n'y a pas d'obligation d'être au centre ville (qui a des prix en effet exorbitants) et ainsi diminuer la pression financière (certes au détriment d'un certain confort, j'en conviens).
Ils ont fait un choix financier difficile pour du confort. Donc entre guillemet s'ils sont pauvres, c'est qu'ils l'ont voulu.
[^] # Re: Anglais
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 3.
Un dialogue cela se fait à deux, et il faut une langue commune (ou alors avoir un interprète). Je suppose que le journaliste a demandé à Macron si une interview en anglais était possible et qu'il a accepté. Si Macron ne voulait pas lui répondre en anglais, il aurait pu lui signifier ou refuser simplement l'entretien.
C'est un problème uniquement pour Macron, qui décide seul la langue qu'il emploie. Du coup je ne vois pas de soucis.
C'est de la commodité (pas besoin d'avoir un interprète, dialogue plus fluide) mais c'est aussi de la politesse. Quand Macron va au Royaume-Uni, je trouve cela bien qu'il puisse dialoguer avec les locaux dans leur langue sans assistance. Je trouve cela polie et moderne d'avoir un président capable de s'adapter à la langue d'en face quand nécessaire et qu'il n'ait pas une posture idéologique sur la question.
Car le président étant aussi le représentant de la France, montrer qu'il connaît autre chose que son seul pays, qu'il connaît d'autres cultures et qu'il est capable de s'adapter quand c'est utile, c'est une bonne chose. Cela donne une bonne image. Car bon le président français qui ne parle qu'en français même à l'extérieur, ça fait peut être du bien aux Français, mais cela renforce aussi à l'étranger le cliché du Français nul en langues et cela nous ridiculise pas mal.
Cela ne me paraît pas aberrant dans le cadre de formations où l'anglais est fondamental comme en science (d'ailleurs le diplôme d'ingénieur en France est conditionné à un diplôme certifiant un niveau B2 en anglais). La France est accusée d'être nulle en langue et on sait que la pratique régulière est le meilleur moyen de progresser. Donc pourquoi pas ?
Après faire cela pour des cours du droit ou de littérature, cela ne fait pas beaucoup sens en effet. Ni même d'avoir tout le cursus en anglais.
[^] # Re: Effet de mode?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal ARM vs Intel. Évalué à 5.
Certes mais comme la puce vendue a une maintenance courte durée globalement, cela ne semble pas être un soucis d'agir ainsi.
Je suis convaincu qu'ils gagneraient à pousser cela upstream. Mais il y a une première marche importante à franchir d'abord. Qui est surtout culturelle.
[^] # Re: moi j'adore
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 4.
Attention, un chauffeur ou un pilote ne sont pas juste des conducteur d'un véhicule quelconque.
Par exemple, les chauffeurs poids lourds, surtout en Amérique du Nord dans les zones peu denses, doivent aussi savoir réparer leur camion en cas de pépin mécanique car l'assistance la plus proche se situe à plusieurs heures de sa route. Ils dialoguent aussi avec les fournisseurs et clients, gèrent la marchandise (tu crois qu'on balade du bétail comme de la matière première non organique ?). Ce sont des choses un peu hors champ du camion ou de l'avion autonome.
Pareil pour un avion, globalement sur les lignes modernes, un avion peut presque se conduire seul du début à la fin. Sauf en cas de soucis évidemment. Mais tenir compte de ces soucis automatiquement prendra beaucoup de temps (bien plus que d'avoir le pilote automatique de toutes les voitures). De même qu'il faut quelqu'un pour dialoguer et répondre aux différents contrôleurs aériens (et automatiser ce contrôle ne se fera vraiment pas vite).
Nul doute qu'il y aura de la casse dedans, mais il ne faut pas trop simplifier leur boulot non plus. Il y aura sans doute besoin encore eux malgré l'automatisation de la conduite.
[^] # Re: ça fait chef d'entreprise et pas président de la république.
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 10.
Il y a plein des manières de gérer une boîte. Une startup, un indépendant ou une grosse structure ne fonctionnent absolument pas pareil que ce soit au niveau de l'ambiance, des objectifs, dans la gestion des ressources. Même entre deux structures similaires tu peux avoir de grandes disparités (des grandes boîtes très souples et des startup rigides).
Bref, rien n'empêche d'avoir un État qui raisonne comme une entreprise mais qui soit agréable et sain pour tous. Car un État comme une entreprise a :
Il n'y a pas de raisons que l'État ait à adopter une posture différente d'une entreprise sur ces questions qui sont très semblables. Je dirais même que de considérer l'État comme au dessus de tout et vraiment à part donne lieu à des comportements déviants :
Cliché.
Une entreprise n'a pas pour but de devenir riche, ni même un patron. Je suis presque sûr que mon boulanger n'a pas un compte fiscal offshore et qu'il ne cherche pas à maximiser ses profits au détriment du reste (ambiance dans la boîte, qualité du produit, respect de la loi, etc.). Pourtant lui aussi dirige une entreprise, comme beaucoup d'indépendants, artisans ou petites structures.
Tout à fait, et il doit aussi prendre des décisions seuls (en cas de guerre on ne va pas faire un référendum sur chaque sujet), il doit s'assurer que la France respecte ses engagements passés, il doit veiller à ce que sa gestion soit responsable (car bon, si les Français veulent faire n'importe quoi du pays, il peut être sain d'avoir un dirigeant qui n'écoute pas pour éviter le désastre).
Je me demande qui fait preuve du plus d'idéologie ici…
[^] # Re: Effet de mode?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal ARM vs Intel. Évalué à 7.
Pour avoir été client chez TI, Marvell, nVidia et Broadcom, je pense qu'ils en étaient conscients mais que c'était trop cher à leurs yeux de faire bien.
Car bon, quand tu vois qu'ils préfèrent parfois réinventer les sous-systèmes du noyau plutôt que de réutiliser l'existant, tu vois qu'il y a un soucis. Cela n'a rien à voir avec le respect de la procédure de développement du noyau.
Après le noyau pourrait sans doute faire un petit effort pour simplifier leur travail aussi. Le noyau LTS prévisible en est un, essayer de ne pas casser les APIs internes trop souvent en est un autre qui serait nécessaire.
[^] # Re: Liste à puces
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Bookmark : Interview d'Emmanuel Macron sur l'IA dans Wired. Évalué à 6.
Il faut sauter une ligne entre la phrase avant la première puce et la liste à puce pour que cela fonctionne.
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Du rififi dans ta cartouche d’encre. Évalué à 3.
Tu parles des noms usuels dans la vie de tous les jours. De la même façon qu'on peut désigner Angleterre pour tout le Royaume-Uni. Cela n'en fait pas une réalité.
Le nom officiel à l'ONU est :
Les deux revendiquant l'ensemble du territoire même si, comme pour la Chine et Taiwan, ils n'en contrôlent bien qu'une partie.
[^] # Re: Je ne serai pas aussi pessimiste ....
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal Windows bronsonnisé ?. Évalué à 10.
Apple est riche à cause de l'iPhone, pas de l'iPad. D'ailleurs Apple est inquiet de sa dépendance à un seul produit pour réaliser l'essentiel de son CA et de ses bénéfices. D'ailleurs tu le vois, la communication d'Apple sur l'iPad est assez minimaliste (tout comme pour ses Mac) par rapport à l'iPhone.
En réalité, comme prévu, la tablette n'a pas supplanté le PC. Cela fait deux années de suite que la tablette a une chute des ventes : http://www.zdnet.fr/actualites/chiffres-cles-le-marche-des-tablettes-39789571.htm
Alors que la tablette n'a toujours pas atteint le volume des ventes des PC : https://www.lesnumeriques.com/informatique/marche-pc-fin-baisse-ventes-n70393.html
En 2017 il y a 260 millions de PC vendus pour 160 millions de tablettes dans le monde.
La tablette a profité d'un gros effet de mode et de primo-équipement à ses débuts. Ensuite comme le PC car le matériel n'évolue pas très vite ces temps-ci, il n'y a pas besoin de le renouveler trop souvent donc les ventes stagnent voire régressent. D'autant que les ordinateurs portables ont bien riposté avec des modèles très compacts à écran détachable rendant la tablette moins attrayante.
Personnellement les personnes qui ont une tablette dans mon entourage c'est toujours en complément d'un ordinateur, la tablette étant toujours sympa pour consulter des trucs sur le canapé mais pour écrire un courriel ou un document d'une suite Office ils repassent sur le PC familial sans hésiter. Les gens qui n'ont qu'une tablette en Occident sont finalement assez rare, et dans les pays émergents c'est le téléphone qui a la côte en guise d'accès à Internet, pas la tablette.
[^] # Re: Le message de R. Stallman n'a toujours pas été complètement perçu...
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Du rififi dans ta cartouche d’encre. Évalué à 5.
Je 'lai déjà fait pour mon imprimante HP pour ma part, sans Windows.
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse à la dépêche Du rififi dans ta cartouche d’encre. Évalué à 4.
Dans ce cadre là, la Corée du Nord et du Sud revendiquent d'être le seul gouvernement de toute la Corée. Et leur nom officiel ne laisse pas transparaître les qualificatifs Nord et Sud.
Par soucis de clarté, dans le cadre d'un conflit sur le contrôle d'un territoire, il est de bon aloi d'utiliser des qualificatifs moins ambigües comme Corée du Nord et du Sud, ou Chine et Taiwan.
[^] # Re: Jolla
Posté par Renault (site web personnel) . En réponse au journal C'est quoi le telephone intelligent du libriste francais de nos jours?. Évalué à 4.
Mer est en effet un composant important du système qui est libre et au développement communautaire.
On peut de toute façon obtenir l'archive de tout le code libre disponible par ici : http://releases.sailfishos.org/sources/
Après une grande partie du code source libre n'est pas retravaillée.