FreeBSD 9.0 est disponible

70
13
jan.
2012
FreeBSD

Avec l'évolution de FreeBSD, les changements visibles par l'utilisateur devraient être les moins déroutants possible. Par exemple, un réarrangement arbitraire des variables de démarrage du système dans le fichier /etc/defaults/rc.conf viole ce principe (POLA--principe du moindre étonnement). Les développeurs prennent en compte ce principe quand ils s'intéressent aux changements du système visibles par les utilisateurs.

Cette définition de la POLA (Principle Of Least Astonishment) tirée du freebsd-glossary donne une bonne idée du processus de développement de FreeBSD. Les décisions sont consensuelles, la compatibilité binaire est assurée, les changements ne doivent pas perturber les utilisateurs. C'est ce qui fait — qualités techniques mises à part — de FreeBSD un OS particulièrement stable et agréable à utiliser en production.

Alors que l'été avait été particulièrement trollesque sur le ton « Linux va nous bouffer — on va tous mourir », ce processus tranquille fait preuve une fois de plus de son efficacité démontrant aux sceptiques que cette stabilité n’empêche pas l’innovation. Et c'est finalement une version 9 riche en nouveautés et en améliorations que nous livre le projet.

Il y aura sans doute des benchmarks, des tests précis et millimétrés. Mais sans les attendre, on peut déjà affirmer sans crainte que l'amélioration des performances sur le réseau et le smp est simplement hallucinante.

NdM : grand coup de chapeau pour cet article rédigé de manière collaborative par 19 contributeurs en près de 300 révisions ! Merci à reno, Manuel Menal, Bapt, Michaël, d-jo, Thierry Thomas, inico, Nils Ratusznik, Laurent Cligny, GeneralZod, Xavier Claude, Patrick Lamaizière, Frédéric Perrin, Stéphane Aulery, elf32_ pour avoir contribué à cet article !

Sommaire

Nouveautés

USB 3.0

Le pilote USB gère dorénavant la version 3.0 du protocole et du matériel associé. USB 3.0 dispose d'une bande passante théorique de 4.8 Gbit/s, tout en étant rétro-compatible avec USB 2.0.

Capsicum

Pour simplifier, Capsicum peut fournir un meilleur niveau de sécurité pour les programmes l'utilisant. L'application « star » pouvant utiliser Capsicum est Chrome/Chromium (pour simplifier l'implémentation de sa sandbox), et pour l'instant il semble que dans la base, seul hastctl(8) soit « Capsicumisé ».

FreeBSD9 est le premier OS « grand public » à fournir une gestion des permissions par capabilities, cependant Capsicum n'est pas activé par défaut dans cette release. Il y a des ports de Capsicum en cours, un vers OpenBSD (Matthew Dempsky) et un autre vers Linux (Heradon Douglas).

La gestion fine des privilèges par Capsicum est intégrée. Pour rappel, Capsicum a déjà été détaillé dans un très bon article précédent sur LinuxFR.

UFS avec soft updates journalisées (SU+J)

L'Unix File System avec soft updates a été amélioré en implémentant un journal. La technique des soft updates permet de garantir la cohérence du système du fichier mais demande un fsck(8) qui peut être très long avec la taille des disques récents. Ceci dit, le fsck peut être effectué en arrière-plan (background) en faisant un snapshot du système de fichier mais malheureusement cela charge fortement la machine.

Les soft updates journalisées (SU+J) permettent de se passer du fsck(8) en journalisant ces soft-updates (ie les méta-données). Le journal est donc normalement très petit. Il est possible d'utiliser les SU+J sur un système de fichiers UFS existant (mais pas à chaud).
Contrairement à d'autres nouveautés, les SU+J ne seront pas backportées en FreeBSD 8.X puisqu'elles cassent l'ABI (mais il y a des patchs).

Packet Filter

Le pare-feu d'OpenBSD, Packet Filter a été mis à jour dans sa version 4.5 (auparavant 4.1). Cette version apporte des modifications de syntaxe qui obligeront peut-être à revoir les règles. Parmi les ajouts on peut spécifier une plage d'adresses avec l'opérateur '-' (ex 10.0.0.1 - 10.0.0.50). À noter que pflow, qui est une sonde netflow, n'est pas encore implémentée dans FreeBSD.

Intégration des disques ATA dans CAM

Les disques ATA sont maintenant pris en charge par la couche CAM(4) (Common Access Method). Par un exemple un disque ATA n'apparaît plus sous /dev/adX mais /dev/adaX. Pour faciliter la mise à jour, un lien symbolique est créé.

Nouveaux timers noyau

Un nouveau sous-système de timers, eventtimers, a été ajouté au noyau. Ces timers sont utilisés pour les générer des interruptions périodiquement et/ou à un moment précis.

Noyau « tickless »

Le noyau prend en charge les fréquences d'interruption dynamiques par défaut, évitant la consommation de cycles processeurs inutiles lorsque le système n'a rien à faire. Ainsi les performances des installations virtualisées et l'autonomie des ordinateurs portables fonctionnant sous FreeBSD se trouvent améliorées. L'ancien système d'interruption noyau reste disponible pour ceux qui en ont l'usage.

Nouvel installeur

Deux nouveaux installateurs font leur apparition :

  • pc-sysinstall(8), l'installateur provenant de PC-BSD, entièrement écrit en shell et permettant d'« automatiser » les installations de manière plus souple que ce que ne permettait le vénérable sysinstall(8). Le problème principal de pc-sysinstall est qu'il ne dispose pas d'interface utilisateur en console et qu'il ne dispose pas encore d'un bon support des architectures autres que i386/amd64.
  • bsdinstall(8) disposant d'un « backend » en shell et d'une interface graphique console en shell + C. Il s'agit de l'installateur par défaut de FreeBSD 9.

Il a été décidé de fusionner à l'avenir les deux projets, bsdinstall(8) devenant l'interface graphique de pc-sysinstall(8).

On regrette toutefois que l'installation ZFS-root ne soit toujours pas possible via installateur directement, mais elle est possible via pc-sysinstall(8).

RCTL

FreeBSD propose désormais un système de contrôle des ressources hiérarchiques. On peut limiter la quantité de RAM, le temps CPU, le nombre de sémaphores, etc., par classe de login, utilisateur, processus ou jail.

L'application la plus attendue se situe sans doute au niveau des jails, qui, avec cette fonctionnalité, se rapprochent encore plus des containers à la OpenVZ ou des Zones Solaris. Mais ce n'est pas la seule.

L'une des particularités de rctl est que l'action entreprise en cas de dépassement est très finement paramétrable, allant du simple log au déclenchement d'un script. Cela permet d'envisager des choses assez évoluées en terme de contrôle et de priorités entre les différents services.

Petit aperçu

rctl -a user:kevin:vmem:deny=1g

Ceci empêche l'utilisateur « kevin » d'allouer plus de 1 Go de mémoire virtuelle. Si l'un des processus de Kévin essaie de dépasser cette limite, l'allocation mémoire sera refusée.

rctl -a jail:www:pctcpu:log=50

Cette règle enverra une alerte chaque fois que la jail « www » utilise plus que 50 % du CPU. On peut vérifier l'utilisation des ressources de cette jail avec rctl -hu jail:www.

Améliorations SMP et NUMA

Des améliorations de la structure du noyau SMP permettent dorénavant de prendre en compte un nombre supérieur à 32 processeurs, ouvrant la voie à une meilleure prise en charge des grands systèmes multiprocesseurs.

Une prise en charge initiale de Non_Uniform_Memory_Access limitant les problèmes d'accès concurrents à la mémoire lors de la présence d'un grand nombre de processeurs sur architecture SMP.

Une implémentation complète de NUMA dans le futur pourrait grandement faciliter l'utilisation de FreeBSD dans des architectures de type « cluster ».

SSH haute performance

Le code du projet HPN-SSH a été incorporé. Il faut noter d'une part une amélioration significative des performances en terme de bande passante par une meilleure utilisation des mémoires tampons destinées aux contrôles de flux SSH. Cette amélioration est particulièrement sensible dans le cas des liens à haut débit et latence élevée. D'autre part, HPN-SSH embarque une implémentation multiprocesseur de l'algorithme de chiffrement AES-CTR, ce qui diminue la charge CPU sur les machines à plusieurs cœurs.

Clang/LLVM

Clang/LLVM est intégré de base dans sa version LLVM 3.0 et permet de compiler le « monde » et le noyau FreeBSD Clang. C'est un premier pas pour avoir une chaîne de compilation sans GPL, les binutils sont toujours utilisés. Plus d'informations sur cet effort : bsd toolchain.

Hast

Hast est un système permettant de créer, via l'interface GEOM, une unité de stockage (cluster) en miroir au travers d'un réseau de manière transparente, à la façon de DRDB sous Linux.
À ce jour, HAST souffre de quelques limitations :

  • Configuration du cluster en maître-esclave uniquement, avec une limite de deux nœuds au total par cluster.
  • Sur trois modes de synchronisation envisagés, un seul est implémenté pour le moment. Il s'agit du mode « fullsync » qui comme sont nom l'indique, ne considère les données comme synchronisées que lorsque l'écriture locale et distante des données sont terminées. Il s'agit du mode le plus sûr mais aussi le plus lent.

Toutefois, couplé à des outils tels que Heartbeat ou CARP, Hast est une solution intéressante pour mettre en place de la haute disponibilité dans un environnement FreeBSD.

Dtrace en espace utilisateur

L'environnement de détection d'anomalies DTrace gère maintenant le traçage des applications en espace utilisateur, ouvrant la voie à de meilleurs débogages et diagnostics des programmes hors noyau. Ainsi les fonctionnalités de traçage dynamiques présentes, par exemple, dans PostgreSQL et X.org sont utilisables sous FreeBSD 9.0.

Grep

GNU grep a été remplacé par une implémentation propre issue d'une fusion entre FreeGrep et du code en provenance de OpenBSD. Pour ce changement la question des performances et de la compatibilité avec l'existant a été centrale. Mike Haertel (l'auteur de GNU grep) a défendu chèrement son bébé.

Par défaut, le binaire reste lié avec la bibliothèque GNU regexp pour des raisons de compatibilité. À noter que TRE devrait bientôt remplacer l'implémentation de base des regexp sous FreeBSD et accroitre encore les performances de cet outil.

GNU grep reste disponible dans l'arbre des ports sous textproc/gnugrep.

ZFS v28

ZFS a été mis à jour et intègre la version 28, avec au programme :

  • RAID-Z3 (triple parité - un disque de parité de plus que le RAID-6) ;
  • Déduplication de fichiers ;
  • Meilleur support de récupération pendant l'import ;
  • Snapshot-level diff (comme le diff traditionnel mais sur un système de fichiers) ;
  • zpool split (séparer un RAID-1 / mirroir de disques en zpools séparés/indépendants).

Intervention manuelle avant mise à jour

Vous avez déjà un FreeBSD 7 ou 8 installé, et vous voulez installer via les mises à jour binaires ? L'outil de mise à jour de FreeBSD, freebsd-update, a besoin d'une petite mise à jour avant d'installer la nouvelle release. La notice d'errata explique comment faire cela.

Plus de détails ont été donnés dans l'annonce de la dernière RC : freebsd-update effectue des tests de cohérence sur les nouveaux fichiers installés. Entre autres, il vérifie que les noms des fichiers sont raisonnables. Or, la nouvelle version contient des fichiers dont le nom comprend @ ou %, qui sont rejetés.

La suite

Si vous avez déjà fait le tour de cette version ou que vous êtes impatient connaître la suite de l'histoire, sachez que quelques projets intéressants pourront vous en donner un avant-goût certain :

  • DIFFUSE (DIstributed Firewall and Flow-shaper Using Statistical Evidence), un outil de contrôle du trafic réseau distribué, basé sur ipfw ;
  • BHyVe, l'hyperviseur de machines virtuelles contribué par NetApp ;
  • pkgng, le nouvel outil de gestion des paquets binaires.

Et peut-être la fin — ou pas — de quelques vieux trolls comme la suppression de named, le script de démarrage des jails, ou pourquoi pas la fin de sbin.

À la mémoire de

La release de FreeBSD 9.0 est dédiée à Dennis Ritchie.
Merci monsieur.

Aller plus loin

  • # capabilities

    Posté par  . Évalué à 4.

    Vendredi soir hein ?!

    Bon alors, première à troller mais les capabilities (si mon cerveau de blonde ne me trahit pas) c'est "emprissoner" les processus dans des sandboxes comme le fait chrome.
    C'est ça ??
    Mais si ce concept est si vieux mais si puissant, pourquoi il a pas été intégré sur les premiers UNIX dès leurs naissances ?

    Autre question naïve: c'est quoi le troll au sujet de grep ? il est pas assez bien pour freeBSD ?

    Sinon je vais tester ça dès ce soir

    • [^] # Re: capabilities

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Autre question naïve: c'est quoi le troll au sujet de grep ? il est pas assez bien pour freeBSD ?

      Il est surtout trop GPL : les devs des BSD ont décidé de remplacer tous les programmes sous licence GPL par des équivalents sous licence BSD.

      • [^] # Re: capabilities

        Posté par  . Évalué à 8.

        Mike Haertel oublie de préciser que jusqu'en 2010 GNU grep avait des performances atroces en UTF-8, ce qui n'est pas glorieux.

        Par exemple grep 2.5.4 met 42 secondes sur un Core 2 Duo 2Ghz à exécuter:
        $ time LC_ALL=fr_FR.UTF-8 grep . a.txt > /dev/null
        real 0m42.440s
        user 0m42.432s
        sys 0m0.001s

        Où le fichier a.txt est un fichier de 40000 lignes (80 Ko) de 'a'.

        Alors qu'en locale C, 8 millisecondes suffisent
        $ time LC_ALL=C grep . a.txt > /dev/null
        real 0m0.008s
        user 0m0.007s
        sys 0m0.000s

        C'était tellement lent que j'ai découvert le "bogue" sur un traitement d'un fichier contenant des noms de fichiers à déplacer d'un répertoire à un autre, parce que c'était trop lent... Le facteur limitant n'étant pas le déplacement des fichiers mais quelques opérations grep!

        Heureusement ça a été corrigé à la 2.7 sortie en septembre 2010.
        Le bogue

        Références
        http://git.savannah.gnu.org/gitweb/?p=grep.git;a=commitdiff;h=7a0ad00f634237b753572378289d76fa8f1c5942
        http://rg03.wordpress.com/2009/09/09/gnu-grep-is-slow-on-utf-8/

        • [^] # Re: capabilities

          Posté par  . Évalué à 2.

          C'était propre à freebsd ?
          parce que grep je l'utilise depuis fort longtemps sur ma machine (en utf8) , largement avant 2010, en greppant des fichiers de plusieurs Mo, voir largement au dessus (centaines de Mo...) et je n'ai jamais ressenti comme étant particulièrement lent.

          • [^] # Re: capabilities

            Posté par  . Évalué à 5.

            C'est possible que ta distro ait inclus le patch bien avant l'upstream.
            Par exemple, le bogue a été corrigé en 2007 dans Ubuntu et Debian.
            Moi, j'en ai souffert parce que Gentoo inclus une version très proche de l'upstream.

            De plus, la lenteur se sent plus sur certaines regexp, dont celles incluant le méta-caractère point.

        • [^] # Re: capabilities

          Posté par  . Évalué à 1.

          Dans le liens vers le plaidoyer de Mike Haertel, il affirme que GNU grep est rapide car il évite de lire les flux octet par octet, or ce n'est pas possible en UTF-8 à cause du fait que les caractères sont de taille variable.

          Ceci explique peut être, en partie, la lenteur que tu observes.

          • [^] # Re: capabilities

            Posté par  . Évalué à 5.

            il affirme que GNU grep est rapide car il évite de lire les flux octet par octet, or ce n'est pas possible en UTF-8 à cause du fait que les caractères sont de taille variable.

            Ce sont deux choses qui n'ont rien à voir. Surtout qu'utf-8, précisément, a été conçu pour qu'un algorithme de recherche sur des données binaires garde sa pertinence en utf-8.

            • [^] # Re: capabilities

              Posté par  . Évalué à 2.

              Surtout qu'utf-8, précisément, a été conçu pour qu'un algorithme de recherche sur des données binaires garde sa pertinence en utf-8.

              Il doit me manquer quelque chose, parce que je n'arrive pas à la bonne conclusion. En UTF-8, il est possible de sauter au caractère suivant sans passer sur tous les octets. L'algorithme décrit dans le fil demande de sauter plusieurs caractères, ce qui est particulièrement efficace si l'on est certain qu'un caractère fera un octet. Avec UTF-8, il faudra donc tout de même passer sur chaque caractère, et dans le cas précis où le texte ne contient que des caractères n'utilisant qu'un octet, il faudra passer sur chaque octet, ce que l'on voulait éviter.
              On peut aussi sauter quand même N octets, mais on ne saura pas combien de caractères on a sauté.

              • [^] # Re: capabilities

                Posté par  . Évalué à 1.

                L'algorithme décrit dans le fil demande de sauter plusieurs caractères, ce qui est particulièrement efficace si l'on est certain qu'un caractère fera un octet.

                L'algorithme (Boyer-Moore) peut fonctionner sur des octets aussi bien que des caractères.

                • [^] # Re: capabilities

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Bien, et maintenant comment fait-on pour sauter au N-ème caractère sans sauter N fois d'1 caractère ? (et sans convertir le texte en tableau de points de code)

                  • [^] # Re: capabilities

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                    Bien, et maintenant comment fait-on pour sauter au N-ème caractère sans sauter N fois d'1 caractère ?

                    On met un caractère par mot (16, 32 ou 64 bits) et on saute N mots.

                    • [^] # Re: capabilities

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      J'avais pourtant précisé

                      (et sans convertir le texte en tableau de points de code)

                      car même si cela n'est pas fait par l'algorithme de Boyer-Moore, et que ce n'est donc pas inclus dans son coût propre, il faudra quand même décoder tous les octets pour "mettre un caractère par mot".

                  • [^] # Re: capabilities

                    Posté par  . Évalué à 0.

                    Bien, et maintenant comment fait-on pour sauter au N-ème caractère sans sauter N fois d'1 caractère ?

                    Pourquoi cette question ? On parle d'un grep, il n'y a pas besoin de compter les caractères.

    • [^] # Re: capabilities

      Posté par  . Évalué à 4.

      Bon alors, première à troller mais les capabilities (si mon cerveau de blonde ne me trahit pas) c'est "emprisonner" les processus dans des sandboxes comme le fait chrome. C'est ça ?

      Il y a plusieurs façon d'implémenter des sandbox, mais oui c'est ça.

      Mais si ce concept est si vieux mais si puissant, pourquoi il a pas été intégré sur les premiers UNIX dès leurs naissances ?

      1) Unix c'est pas tout récent non plus
      2) il y a une tentative d'explication ici: http://www.eros-os.org/essays/capintro.html

      Personnellement je dirais que:
      -l'inertie en informatique est énorme
      -ce ne pas le seul cas ou quelque chose de mieux est rejeter: Ada vs C par exemple, la qualité de l'outil/la puissance du concept est juste un facteur, d'autres facteurs interviennent aussi: prix, simplicité d'utilisation/d'implémentation/compréhension, ou même les modes, le hasard..

  • # gcc 4.2 / clang 3

    Posté par  . Évalué à 2.

    Je me demande à quel point la version antique de gcc qui compile FreeBSD plombe les performances, et donc combien le passage à clang va améliorer les choses.
    Il y a déjà des tests ?

    Pour les puces intel, je crois savoir que clang 3 est à peu près au niveau de gcc 4.6 en terme de performances, et que la vitesse des binaires généré par gcc croit plus ou moins régulièrement au fil des versions. Ergo…

    Please do not feed the trolls

    • [^] # Re: gcc 4.2 / clang 3

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Pour les puces intel, je crois savoir que clang 3 est à peu près au niveau de gcc 4.6 en terme de performances, et que la vitesse des binaires généré par gcc croit plus ou moins régulièrement au fil des versions. Ergo…

      Au niveau de la taille des binaires, par contre gcc est clairement plus économe que clang (voir le fil sur sbin - dernier lien de la dépêche).

      ... is also a bit nonsensical, because the games -- including the fortune(6) database
      -- only account for about 3.4 MB and FreeBSD 9 will ship with a clang(1) binary that is a factor 8 or so larger.

  • # Je ne comprends pas

    Posté par  . Évalué à 1.

    Je n'ai jamais compris pourquoi FreeBSD qui n'a que des avantages : qualité du code, des pages de man, séparation OS/Apps, licence, n'avait jamais connu le succès de Linux.

    • [^] # Re: Je ne comprends pas

      Posté par  . Évalué à 5. Dernière modification le 13 janvier 2012 à 21:13.

      Peut-être parce que la diffusion sur les ordinateurs de « bureau » ne fait pas partie des principaux objectifs de cet OS, ou parce qu'il ne convient pas à la majorité des utilisateurs de bureau (et ça se comprend), ou à cause des procès (image ternie ou que sais-je dans l'inconscient de tous), ou de la licence, ou [autres idées].

      PS : j'utilise FreeBSD, les idées ne sont pas des trolls. (oui parce que c'est souvent sujet à troll tout ça, non ?)

      • [^] # Re: Je ne comprends pas

        Posté par  . Évalué à 1.

        Pour moi, le non support des systèmes de fichiers linux est le plus gros frein. J'ai pratiquement tout mes disques en ext3/4.

        Dans les autres freins, les fanboy freeBSD « c'est vraiment trop inzuste » me gonflent prodigieusement, le fait qu'il soit plus compliqué de trouver de la doc sur internet (la qualité de la doc officiel n'étant pas en cause).

        À part ça, j'aimerais beaucoup avoir au moins une machine sous FreeBSD, ou OpenBSD, ce sont des systèmes simples, qui marchent.

        Please do not feed the trolls

        • [^] # Re: Je ne comprends pas

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1. Dernière modification le 14 janvier 2012 à 03:10.

          le fait qu'il soit plus compliqué de trouver de la doc sur internet

          Tentative de piste de réponse avec de vrais gros morceaux d'adjectifs dedans :

          Cela peut aussi être vu comme un avantage : toute la doc est centralisée et conserve une grande cohérence. On peux faire le parallèle avec la doc de gentoo et sa qualité légendaire : le fait qu'il n'y ai pas ouatmilles sources est plutôt un avantage, uniquement si la doc est à jour et bien fichue. Comme tu le dis : "la qualité de la doc officiel n'étant pas en cause". Il ne manque peut être que quelques entrées forums pour les deux ou trois astuces qui ne nécessitent pas une lecture académique.
          Mais l'arrêt de google/bsd a dû être un frein, si c'est le même cas que pour google/linux : la recherche dans le moteur généraliste renvoit des informations bien moins pertinentes qu'auparavant :-( Sur google/linux on ne tombait jamais sur un site reproduisant les pages man avec de la pub autour, bref la recherche de doc est nettement moins rapide aujourd'hui, peut être que les gens de bsd ont aussi été impactés ? Bon l'avantage c'est qu'aujourd'hui on google/code qui est impressionnant mais plus tout à fait le même usage. Bref, quant je lis le hand-book par exemple sur GEOM, ben ça fait rudement plaiz ...

        • [^] # Re: Je ne comprends pas

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Pour moi, le non support des systèmes de fichiers linux est le plus gros frein. J'ai pratiquement tout mes disques en ext3/4.

          Vous ne voulez pas qu'on vous vole votre code. Peut-être qu'en mettant le code de ext3/4 sous une licence acceptable, les autres systèmes l'importeront ?

          À dire vrai, c'est plus un manque d'intérêt qu'un problème de licence ama. Mais j'ai pas pu m'empêcher :)

          Dans les autres freins, les fanboy freeBSD « c'est vraiment trop inzuste » me gonflent prodigieusement

          Je ne vois pas grand monde se plaindre ni même beaucoup de fanboy. Tu as des exemples ?
          Si je prends le dernier cas en date, la pétition envers le gars de systemd, c'était juste débile et ça n'a même pas atteint 200 signatures.

          le fait qu'il soit plus compliqué de trouver de la doc sur internet (la qualité de la doc officiel n'étant pas en cause).

          Ben je ne trouve pas.

          les pixels au peuple !

          • [^] # Re: Je ne comprends pas

            Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 14 janvier 2012 à 11:38.

            Vous ne voulez pas qu'on vous vole votre code. Peut-être qu'en mettant le code de ext3/4 sous une licence acceptable, les autres systèmes l'importeront ?
            À dire vrai, c'est plus un manque d'intérêt qu'un problème de licence ama. Mais j'ai pas pu m'empêcher :)

            « Vous » je ne sais pas de qui tu parle.
            Que je sache, le driver NTFS est potable sous BSD, t'y vois pas de problème de licence ? A ton avis… Les gens qui utilisent BSD régulièrement, ils ont un dual boot avec Linux, ou avec windows ? (s'ils en ont un). Que les devs aient un manque d’intérêt à rendre leur bousin compatible avec linux, ça, aucun doute, et pourquoi pas après tout.
            Mais on attrape pas les mouches avec du vinaigre, on peut pas à la fois dire "allez vous faire foutre connards le linuxiens avec votre GPL" et "pourquoi personne utilise mon beau système d'exploitation Q_Q ?".

            Je ne vois pas grand monde se plaindre ni même beaucoup de fanboy. Tu as des exemples ?

            Oui :)

            Voila ce qui arrive quand on affame un troll une semaine entière… Ça fait froid dans le dos.

            Bref, j'ai l'impression qu'il y a un cruel décalage entre les ambitions des dev freeBSD pour leur OS et celle des fanboys.

            Please do not feed the trolls

            • [^] # Re: Je ne comprends pas

              Posté par  . Évalué à -1.

              Bref, j'ai l'impression qu'il y a un cruel décalage entre les ambitions des dev freeBSD pour leur OS et celle des fanboys.

              Comme pour Gnome 3 ?

          • [^] # Re: Je ne comprends pas

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            On ne va pas refaire le débat BSD/GPL... Les deux visions sont intéressantes et chacun a des bons arguments.

            Ce qui est plus que limite par contre, c'était (et c'est toujours) la stratégie de SUN avec ZFS. Du libre exprès incompatible avec la GPL pour être sur que ce ne soit pas intégré dans le noyau linux. C'est un peu petit joueur de leur pars, surtout depuis la rachat par Oracle - sachant que Btrfs est développé pour Linux par Oracle !

            • [^] # Re: Je ne comprends pas

              Posté par  . Évalué à -3.

              Sun a choisi de placer ZFS sous CDDL 1.0, une licence maison dérivée de la MPL 1.1 incompatible avec la GPL. Il aurait choisir une double licence CDDL/GPL comme Netbeans mais elle ne l'a pas fait. Peut-être qu'Oracle changera de licence à l'avenir et adoptera la nouvelle MPL 2.0 compatible avec la GPL.

              En ce qui concerne le débat GPL/BSD, comme aime bien plaisanter les informaticiens, ça revient à comparer le christianisme et le bouddhisme. Ce sont deux philosophies différentes : Pour la GPL, c'est fait pour concevoir du code et des logiciels entièrement libres, ce qui est sous GPL doit rester sous GPL. Pour le BSD, on peut faire ce que l'on veut avec le code, on peut même le modifier et changer la licence et mettre le tout sous licence Apache v2 par exemple ou dans un logiciel proprio. Chose inconcevable pour les GPListes.

              • [^] # Re: Je ne comprends pas

                Posté par  . Évalué à 4.

                Pour le BSD [...] on peut même [...] changer la licence

                Et la marmotte...

                Pourtant le texte des licences BSD sont courts. Tu aurais dû en lire un.

                • [^] # Re: Je ne comprends pas

                  Posté par  . Évalué à -2.

                  A ce que je sache si on prends du code d'un logiciel nommé X sous BSD et qu'on apporte ses propres modifications, le nouveau logiciel Y que je viens de créer n'est pas forcé d'être sous BSD mais peut l'être sous licence Apache, GPL, ...

                  • [^] # Re: Je ne comprends pas

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

                    le nouveau logiciel Y que je viens de créer n'est pas forcé d'être sous BSD mais peut l'être sous licence Apache, GPL, ...

                    Le logiciel (le mélange de ton code et du code BSD), oui. Mais ça ne change pas la licence du code original, qui reste sous BSD (avec par exemple l'obligation de garder le nom de l'auteur original, que certains oublient parfois)

                    • [^] # Re: Je ne comprends pas

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      Mais je n'ai jamais dit le contraire !

                      • [^] # Re: Je ne comprends pas

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                        Personnellement, j'ai compris que tu le disais, justement.
                        Kerro l'a bien souligné :

                        Pour le BSD [...] on peut même [...] changer la licence

                        Non, on ne peut pas changer la licence, contrairement à ce que tu dis.
                        On peut diffuser ses modifications sous une autre licence (ce qui fait que le logiciel final est plus contraint si ta licence est plus contraignante), mais on doit toujours laisser la licence BSD pour le code original (comme laisser le nom et le texte de la licence dans le code et dans le texte de la licence), on ne peut pas changer la licence de ce code. Pour le BSD on ne peut pas changer la licence (par contre, on peut mélanger le code BSD avec d'autres codes sous d'autres licences)

                        • [^] # Re: Je ne comprends pas

                          Posté par  . Évalué à 4.

                          "Kerro [...] ne peut pas [...] diffuser ses modifications [...] dans le texte de la licence."
                          C'est vrai qu'en rajoutant des [...] ont peut faire vraiment dire n'importe quoi à n'importe qui.

          • [^] # Re: Je ne comprends pas

            Posté par  . Évalué à 10.

            Vous ne voulez pas qu'on vous vole votre code. Peut-être qu'en mettant le code de ext3/4 sous une licence acceptable, les autres systèmes l'importeront ?

            C'est marrant de dire ça alors que ZFS est sous CDDL et quand même inclu dans FreeBSD. Ça me semble une excuse bien foireuse.

            « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

            • [^] # Re: Je ne comprends pas

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

              C'est marrant de dire ça alors que ZFS est sous CDDL et quand même inclu dans FreeBSD

              Je suis assez d'accord et je pense que le fond du problème n'est pas là. Au niveau des licences, il est clair que la GPLv3 est proscrite dans le système de base. Essentiellement pour des raisons de lisibilité. D'où la non progression de la version de gcc par exemple.

              Il me semble que FreeBSD a toujours considéré la licence GPLv2 comme un moindre mal. De plus le support d'un système de fichier externe est non critique et peut donc être désactivé (comme c'est le cas pour ZFS). On trouve des KNOBS relatifs aux licences tels que WITHOUT_CDDL ou WITHOUT_GNU qui permettent de respecter les conditions de la licence BSD pour l'ensemble du système de base.

              Ainsi, le nouveau grep peut très bien être compilé sans GNU regexp ... La présence de licences tierces n'est donc pas en soit un problème. Et que dire sinon de la compat linux qui nécessite l'installation d'un environnement GNU/Linux (en général Fedora) complet.

              zfs était relativement facile à porter, répondait à un réel besoin et à trouvé son volontaire et son public. Ext3/4 traine dans les todo depuis longtemps mais il semble simplement que personne n'ai eu l'envie ou la motivation de s'y coller sérieusement. Je pense que la réalité est aussi simple que ça.

              Pour le troll certains aiment bien mettre en cause la qualité du code Linux et son aspect peu portable mais je doute que cela s'applique a des choses comme les systèmes de fichiers qui dépendent à la fois de la couche d'accès aux disques et du vfs. Sinon les gens de OpenBSD auraient portés hammer depuis longtemps.

        • [^] # Re: Je ne comprends pas

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          le fait qu'il soit plus compliqué de trouver de la doc sur internet

          En douze ans d'utilisation (mazette!) je n'ai eu aucun problème que je n'ai pas réussi à résoudre avec la doc officielle et la mailing list freebsd-questions. La vie, c'est pas toujours compliqué!

    • [^] # Re: Je ne comprends pas

      Posté par  . Évalué à 8.

      peut-être parce qu'il manque un bon gestionnaire de paquets, aisé à utiliser (et des paquets binaires à jour) ?

      Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

      • [^] # Re: Je ne comprends pas

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      • [^] # Re: Je ne comprends pas

        Posté par  . Évalué à 2.

        C'est clair qu'il manque ce genre d'outils. Manipuler les ports ou faire du cvsup est un peu limite, mais montre bien l'approche source de FreeBSD.

        Après, on peut toujours prendre en compte l'avis de Tanenbaum, tel que relaté dans un entretien LinuxFR.

        1-800-ITS-UNIX. C’est ce numéro de téléphone qui les a perdus

        Enfin, si tu devais passer un moment avec une américaine ou une finlandaise, sans en savoir plus, tu ferais quel choix ?

        • [^] # Re: Je ne comprends pas

          Posté par  . Évalué à 10.

          Enfin, si tu devais passer un moment avec une américaine ou une finlandaise, sans en savoir plus, tu ferais quel choix ?

          Ben...Dual-boot ? :)

        • [^] # Re: Je ne comprends pas

          Posté par  . Évalué à 2.

          Enfin, si tu devais passer un moment avec une américaine ou une finlandaise, sans en savoir plus, tu ferais quel choix ?

          Vu que la seule langue étrangère que je maîtrise à peu près est l'anglais (y compris étatsunien), mon choix serait vite fait.

          THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

          • [^] # Re: Je ne comprends pas

            Posté par  . Évalué à 2.

            Les finlandais parlent très bien l'anglais je crois.

            • [^] # Re: Je ne comprends pas

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              Et avec, pour ceux que j'ai pu entendre, un bien meilleur accent que la plupart des américains (que j'ai pu entendre là encore, cas personnel, généralisation foireuse toussa).

              • [^] # Re: Je ne comprends pas

                Posté par  . Évalué à 2.

                C'est quoi un "bon" accent ? L'accent des parisiens est-il intrinsèquement meilleur que celui des bretons ou marseillais, et pourquoi ?

                La seule mesure qui peut faire foi, c'est par rapport aux locuteurs natifs de la langue, or les Américains (des USA et du Canada) sont locuteurs natifs de l'anglais (l'anglais américain, certes) alors que les Finlandais ne le sont pas. Ça règle la question.

    • [^] # Re: Je ne comprends pas

      Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 14 janvier 2012 à 07:53.

      Votre question est un peu biaisée étant donné que vous comparez un système d'exploitation complet avec un noyau. Et n'utilisez que des critères subjectifs. Mais admettons.

      Quelques pistes :
      1) L'effet réseau, c'est bête, mais ça compte énormément (C'est sûrement là le point le plus fondamental). Les compétences sont de fait plus dures à trouver.
      2) Le modèle de développement, les entreprises qui ont besoin de choses particulière peuvent travailler sûrement plus facilement sur le noyau linux que sur BSD.
      3) Les entreprise trouvent beaucoup d’intérêt dans les licences GPL, même v3, n'en déplaise aux trolleurs. La licence GPL c'est l'assurance que vous n'aurez pas de concurrence qui exploitera et améliorera votre propre techno dans votre dos.
      4) Le fait que le support des cluster était (est ?) pas top. Moins de 1% du top 500 si je me souviens bien sous FreeBSD.
      5) Pour le grand publique, ça rejoint l'effet réseau, mais en un mot : "lol".

      Please do not feed the trolls

    • [^] # Re: Je ne comprends pas

      Posté par  . Évalué à 2.

      Et bien tu parles de quoi?
      De serveur? La OK, FreeBSD me parait tres bien et même supérieur a Linux par certains coté.
      De client? Coté pilotes ils sont à la traine il me semble et ça c'est un gros handicap.

    • [^] # Re: Je ne comprends pas

      Posté par  . Évalué à 3.

      Moi, c’est pour OpenBSD que je me demande ça.

      Parce que bon, FreeBSD, à chaque fois que j’ai voulu l’installer, j’ai mis 2 jours à comprendre. OpenBSD, depuis ma seconde installation, je ne mets plus que dx minutes.

      • [^] # Re: Je ne comprends pas

        Posté par  . Évalué à 2.

        Tu devrais essayer à nouveau avec FreeBSD 9. Le nouvel installateur a gagné un ordre de grandeur en terme de simplicité. OpenBSD est toujours plus simple, mais avec FreeBSD on a plus l'impression d'être dans la maison qui rend fou désormais.

        Please do not feed the trolls

      • [^] # Re: Je ne comprends pas

        Posté par  . Évalué à 5.

        Franchement, sauf matériel exotique ou bug avec ta machine, j'ai du mal à imaginer comme tu peux galérer à installer FreeBSD. Que ce soit l'ancien ou le nouvel installeur, tout est automatisé tu n'as qu'a cliquer sur "suivant" comme si tu étais sous Windows, sauf que là c'est en mode texte.

        Le nouvel installeur permet même de configurer une connexion Wifi avec sécurité wpa2/psk... y'a même pas besoin de mettre les mains dans les fichiers de config :)

        • [^] # Re: Je ne comprends pas

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          j'ai du mal à imaginer comme tu peux galérer à installer FreeBSD.

          J'ai galéré comme pas possible avec le nouvel installateur ! Honnêtement ça a l'air bien bogué dés que tu ne fais pas "suivant" ou quand tu as des partitions pré-existantes. Entre autre il ne marque pas la partition bootable, obligé de sortir sysintall pour le faire.

          les pixels au peuple !

        • [^] # Re: Je ne comprends pas

          Posté par  . Évalué à 4.

          tiens j'ai essayé de l'installer sur une machine virtuelle. J'ai cliqué une fois sur suivant, il m'a demandé mon partitionnement et ce que je voulais installer, je lui ais donné ce qu'il voulait. Laissé faire ce qu'il voulait.
          Il a ensuite rebooter tout seul comme un grand et redemandé la même toute première question (install , live cd, jesaisplus).

          J'ai donc enlevé le cd, et redémarrer sur le disque.
          Et il ne trouve pas ses petits et me demande je sais pas trop quoi en recovery mode ...

    • [^] # Re: Je ne comprends pas

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    • [^] # Re: Je ne comprends pas

      Posté par  . Évalué à 0.

      Je n'ai jamais compris pourquoi FreeBSD qui n'a que des avantages : qualité du code, des pages de man, séparation OS/Apps, licence, n'avait jamais connu le succès de Linux.

      Pour moi il y a deux raisons:

      Le manque de formation des admins et la base utilisateur faible qui s'auto-entretient.

      Mais surtout le fait que ce soit beau ... sur le papier. Parce que bon, freebsd c'est 'achenement quand on se contente de voir la liste des features. Quand on met le nez dedans...

      • [^] # Re: Je ne comprends pas

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 16 janvier 2012 à 01:12.

        Quand on met le nez dedans...

        Tu veux dire quoi par là ? Il (me) semble qu'il y a deux freins réels :

        • le support matériel
          Bien moins étendu qu'avec Linux, mais à décharge deux éléments : avoir un support matériel aussi étendu que Linux semble bien difficile, vu qu'il s'agit du noyau le plus avancé sur le sujet. Puis le fait que la marche est de même hauteur, et demande les mêmes précautions, qu'avec un linux d'il y a quelques années.
          -> un bon LiveUSB, tel que PC-BSD le propose, permet un tour d'horizon rapide du support matériel par défaut

        • la volonté de tout de suite vouloir de l'avancée
          C'est bien plus simple de ne pas se pré-occuper des pb de bootloader et de partitions partagées, pour démarrer. Savoir se restreindre sur ce point. J'ai installé mon premier Linux comme cela : un ordi, un système. J'ai également installé mon premier OpenBSD comme cela. Je ne vois pas pourquoi faire différement avec FreeBSD.
          -> Dédié un ordinateur (ou un disque) à FreeBSD me semble une bonne chose (un dual boot complique le démarrage d'une part, et ne permettra certainement pas de passer le même temps sur le système...)

        Parlais tu de ce genre de choses, ou bien d'autres choses ? (genre la légendaire propreté du système ? Perso je ne le vois pas comme plus propre qu'une jolie Fedora bien carrée, j'y retrouve des incohérences à mon goût sur la hierarchie du système, bref ça, ça ressemble plus aux gouts et couleurs de chacun, non ? )

        Ou encore d'autres choses ?

      • [^] # Re: Je ne comprends pas

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

        Je n'ai jamais compris pourquoi FreeBSD qui n'a que des avantages : qualité du code, des pages de man, séparation OS/Apps, licence, n'avait jamais connu le succès de Linux.

        L'histoire n'est pas si simple. A un moment donné FreeBSD était le core OS de yahoo et hotmail et bien d'autres (on parle de FreeBSD 4). A une époque ou linux était encore majoritairement considéré comme un jouet.

        Ensuite linux à pris le dessus pour diverses raisons qui pour moi sont :

        • Sans doute un peu du FUD de AT&T qui s'est poursuivie jusque dans les années 2000 (alors que l'histoire était réglée).
        • des choix techniques difficiles notamment concernant le SMP (voir le fork de Matt Dillon en 2003) qui à mon sens n'ont vraiment données leur mesure qu'avec la 7 .
        • un process de décision beaucoup plus efficace et moins conservateur pour linux (c'est aussi l'une des raison du départ de Matt Dillon) qui permet d'avancer rapidement (Je partage assez l'opinion de ESR sur le fait qu'une grande part du génie de Linus est là).

        Ensuite c'est juste un effet boule de neige.

        FreeBSD à su garder des couleurs grâce à certains contributeurs comme Apple, NetApp, Juniper, netasq mais surtout grâce à un noyau dur communautaire.

        Si le sujet t’intéresse je te conseille la lecture de quelques fils :

        Il est toutefois clair qu'aujourd'hui le projet à soif de tests, de hardware (voir la problématique du routage 10Gb par exemple) et de rapport de bug éclairés etc ...

        Cet autre fil qui te permettra de prendre la mesure de ce qu'est cette communauté et de la façon dont elle fonctionne. Il s'agit ici de faciliter l'intégration du kernel FreeBSD dans Debian (et des projets tiers). Et qui d'ailleurs amènera Robert Millan (rmh at debian.org) à gagner son droit de commit dans FreeBSD.

        http://lists.freebsd.org/pipermail/freebsd-hackers/2011-July/035721.html
        http://lists.freebsd.org/pipermail/freebsd-current/2011-November/029300.html

        C'est mon opinion sur le sujet et sans doute pas la vérité.

  • # Génial, je vais pouvoir monter de version.

    Posté par  . Évalué à 4.

    Très content de la sortie de cette nouvelle branche stable.

    Je me suis réinstallé mon serveur perso sous FreeBSD il y a quelques semaines, mais je comptais me refaire une installation, plus propre après l'avoir un peu trop avoir bricolé, maintenant que je commence à dompter la bête.

    Cette nouvelle version tombe très bien, en revanche quid de la prise en charge des Sound Blaster XFI ?! (j'aimerais me servir de la machine comme serveur de son).
    Sur la 8.2 c'était kaputt
    J'ai l'impression que selon les notes de prise en charge matériel ça l'est tout autant ... :/

    Dommage les séries XFI de chez Créative commence déjà à dater, et toujours aucune prise en charge ? - Du coup je me pose la question de retourner vers Slackware -

    Sinon FreeBSD est un OS qui gagne sérieusement à être connu, évidemment il faut prendre le temps de la bricoler, mais rapidement, tout deviens très clair.

    Ce qui me plait avec les *BSD c'est leur esprit de portabilité avancée "natif" (ainsi que la propreté du produit évidemment), d'ailleurs j'aimerai savoir si quelqu'un avait des sources concernant le recyclage de vieilles PS2 tournant sous NetBSD par exemple (j'ai une vieille PS2 hackée avec le module disque dur, réseau, donc tout le nécessaire pour poser un os et en faire un mini serveur ultra low cost (et peu bruyant).

    Même raisonnement avec des "vieux" modèles de smartphone ? J'ai mon ancien sony erickson dont je ne sais que faire, et vu les capacité hardware des engins 600Mhz, 35Mo de ram, carte SD,(presque plus puissant que la PS2 sur le papier) il est techniquement possible de porter des BSD ? Je crois que l'architecture CPU est supporté.
    Ca peut être marrant un Lighttpd/php/mSql sur "vieux" smartphone de 5cm/3, et niveau économie d'energie c'est sympa aussi non ?

    Enfin ce genre de portages un peu exotique ça m'intéresse, si quelqu'un à des infos ...

  • # Forums francophone

    Posté par  . Évalué à 1.

    ça fait un bout de temps que je souhaite tater du freebsd, mais IMHO il y a un petit frein.

    Il n'y a pas de forum francophone vivant, càd pas trop endormi, pour répondre aux questions du genre :
    - comment utiliser la même partition (au sens général, au sens bsd ce serait slice) pour faire swap pour GNU/linux et pour BSD sur la même machine?
    - comment utiliser la même partition en tant que /home/ pour GNU/Linux et pour BSD?
    - comment parametrer GRUB pour un multi-boot incluant GNU/Linux et/ou MS-W?

    La doc a l'air vieux (http://www.freebsd.org/doc/fr_FR.ISO8859-1/articles/multi-os/).

    Il y a d'autres questions bien sûr, genre tuning de make.conf et autres.

    La doc existe, mais :
    - c'est pour un cas général, pas toujours correspondant à la situation actuelle de l'utilisateur/testeur
    - c'est la plupart des cas en anglais, ce qui est peut être un obstacle pour certaines personnes (dont moi)

    Pouvoir echanger avec des personnes ayant la même langue peut être rassurant et aider à sauter le pas.
    Ce fût le cas pour moi avec gentoo. Cherchant un forums francophone je suis tombé sur funtoo, un gentoo-like, créé par le créateur de gentoo, ayant une communauté francophone assez vivante..
    Je me suis mis à funtoo, pour préparer mon saut vers freebsd, mais j'en suis encore à essayer freebsd dans une VM.

    @+

    • [^] # Re: Forums francophone

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Il n'y a pas de forum francophone vivant, càd pas trop endormi, pour répondre aux questions du genre :

      fug-fr n'est pas trop vivant mais il y a encore des gens dessus, pas de soucis pour avoir des réponses.

      La doc a l'air vieux (http://www.freebsd.org/doc/fr_FR.ISO8859-1/articles/multi-os/).

      En effet, ça devrait être mieux là :

      http://www.freebsd.org/doc/en_US.ISO8859-1/books/faq/disks.html
      (la doc anglaise est plus à jour)

      les pixels au peuple !

    • [^] # Re: Forums francophone

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      comment utiliser la même partition (au sens général, au sens bsd ce serait slice) pour faire swap pour GNU/linux et pour BSD sur la même machine?

      Définir une partition et la mettre dans /etc/fstab ? Ce n'est pas vraiment FreeBSD spécifique

      comment utiliser la même partition en tant que /home/ pour GNU/Linux et pour BSD?

      L'intersection des file system supportés en rw est assez petite, et c'est une assez mauvaise idée en générale (si tu as des softs avec des versions différentes en particulier, ça peut faire assez n'importe quoi). Dans le cas où tu as résolu ce problème, et tu es prêt à utiliser ext2, ajouter une ligne dans /etc/fstab devrait résoudre le problème des deux côtes.

      comment parametrer GRUB pour un multi-boot incluant GNU/Linux et/ou MS-W?

      Lire la doc de GRUB, pas celle de FreeBSD

      La doc existe, mais c'est pour un cas général, pas toujours correspondant à la situation actuelle de l'utilisateur/testeur

      Le handbook n'a pas vocation de contenir la doc de tous les outils, mais de donner un overview du système et des pointeurs vers les endroits où tu peux regarder (les man pages quoi). Le problème du monde "Linux moderne", c'est que pas mal de gens qui "disent s'y connaitre" n'y connaissent que dalle, et ne font qu'appliquer des procédures pris dans des how-to, sans vraiment les comprendre. Personnellement, /etc/fstab, c'est un des premiers fichiers qu'on découvrait en apprenant Unix.

      c'est la plupart des cas en anglais, ce qui est peut être un obstacle pour certaines personnes (dont moi)

      C'est un problème mais tu devrai voir l'aspect positif : progresser en anglais en même temps que dans la compréhension d'Unix. Globalement, à par les projets avec beaucoup de main d'oeuvres, maintenir la doc en n langues, c'est impossible. Maintenir la doc en 1 langue baraguiné par tout le monde, c'est déjà difficile.

      Bonne chance quand même.

      • [^] # Re: Forums francophone

        Posté par  . Évalué à 2.

        Salut,
        Si c'est la doc anglaise qui te fait peur pour sauter le pas, n'hésite pas.
        Il y a toute une version traduite en français (qui aurait besoin d'un coup de refresh, mais qui est toujours très pratique).
        Et me concernant j'ai toujours trouvé que la version originale était suffisamment simple et claire pour être parfaitement compréhensible même par quelqu'un n'ayant pas un niveau excellent en anglais (moi le premier)

        Lors de mes débuts avec BSD, je cherchais absolument la Doc FR, puis de plus en plus je me suis orienté vers la Doc Originale, puis de fil en aiguille directement vers les man sur la machine, (c'est un très bon réflexe), pratiquement je n'utilise plus que ça, (ou les man online).
        Sous Linux, j'avais toujours tendance à chercher sur google a chercher des forums francophone la voix de la facilité, là je me concentre vraiment sur la doc et j'essaie de bricoler mes solutions en me cherchant à fouiller dans les mans et la doc.
        Parce que le gros avantage c'est qu'elle est vraiment très complète et ça , ça fait vraiment très plaisir, d'avoir une doc à jour et complète !

        Ce qui a de bien avec les BSD c'est que c'est très proche des *nix, commerciaux j'ai aussi fait ce choix pour être plus à l'aise avec les AIX du boulot.

        Sinon hormis la prise en charge matériel, il n 'y a rien sous Linux que tu ne puisses faire sous BSD. (à ma connaissance).

    • [^] # Re: Forums francophone

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Sélectionner l'installation du gestionnaire d'amorçage dans sa propre partition plutot que le mbr.
      ( perso, c'est ce que j'ai fait sous OpenBSD à la première install, pas de soucis ça marche )
      Comme cela été dit reste à configurer ensuite grub, ( la doc l'indique bien ))

      Système - Réseau - Sécurité Open Source

    • [^] # Re: Forums francophone

      Posté par  . Évalué à 3.

      - comment utiliser la même partition (au sens général, au sens bsd ce serait slice) pour faire swap pour GNU/linux et pour BSD sur la même machine?

      Techniquement le swapp c'est juste un block device, donc en théorie il devrait y avoir moyen de dédier une partition (hors LVM/BSDLabel/Vinum/ZFS pool), mais c'est très casse gueule. Le swap c'est quand même pas franchement un espace partageable de base. De façon générale on évite.

      comment utiliser la même partition en tant que /home/ pour GNU/Linux et pour BSD?

      Freebsd gère très bien l'ext2 et Linux ne gère pas trop mal l'UFS2. Par contre tu vas t'amuser pour synchroniser les droits sur les répertoires, les monté de version de tel ou tel logiciel, les problèmes de locales etc. De façon générale, on évite aussi.

      comment parametrer GRUB pour un multi-boot incluant GNU/Linux et/ou MS-W?

      Freebsd est la partition la plus facile à booter que je connaisse (sauf expérience avec du boot zfs/EFI).
      Il faut juste connaitre le nom de la partition ou se trouve l'install racine Freebsd et faire pointer kernel sur /boot/loader.
      Pas de chain load, pas de preload, que dalle.

      - c'est pour un cas général, pas toujours correspondant à la situation actuelle de l'utilisateur/testeur

      La doc FreeBSD ? C'est une des plus complète qui soient. Rien que dans le handbook il y a des dizaines d'exemples par sujet traité.

      _ c'est la plupart des cas en anglais, ce qui est peut être un obstacle pour certaines personnes (dont moi)_

      Le handbook et quasiment tous les man-pages sont traduits en français. Il y a des tombereaux d'informations dans les deux.

      Pouvoir echanger avec des personnes ayant la même langue peut être rassurant et aider à sauter le pas.

      Freebsd-fr.org bouge encore, FUG-FR aussi et il est tout à fait possible d'obtenir des réponses en français sur la mailing list freebsd-questions (ne pas oublier de s'excuser de poster en français). Sinon il y a la tribune du GCU-Squad (mais c'est plus aléatoire dira-t-on). Ceci dit, si ce n'est ni dans le handbook ni dans les man pages il vaut mieux parler anglais pour pouvoir se documenter.

      • [^] # Re: Forums francophone

        Posté par  . Évalué à 1.

        A a propos du SWAP D'ailleurs.

        Quelqu'un sait si l'installeur propose le montage natif du tmp en ramFS comme sur la NetBSD sur la nouvelle version ?

        Et quid de la prise en charge du XFS à l'installation ?

      • [^] # Re: Forums francophone

        Posté par  . Évalué à 2.

        Freebsd gère très bien l'ext2

        La version 8.2 ne gère pas les inodes de 256 octets pour l'ext2. Ce qui est la valeur par défaut sous linux. À vérifier pour la 9. Donc non, pas très bien.

        Please do not feed the trolls

        • [^] # Re: Forums francophone

          Posté par  . Évalué à 2.

          La version 8.2 ne gère pas les inodes de 256 octets pour l'ext2. Ce qui est la valeur par défaut sous linux. À vérifier pour la 9. Donc non, pas très bien.

          Certes, mais dans le cadre d'un répertoire construit spécifiquement pour être monté sous FreeBSD et Linux en même temps, moyennant la limitation de faire des inodes à 128 on a un fonctionnement parfait du point de montage sous Linux et sous BSD. Certes il y a limitation mais on est pas dans le cas ou on a de l'expérimental genre "faites des backups et venez pas vous plaindre."

          • [^] # Re: Forums francophone

            Posté par  . Évalué à 5.

            Certes il y a limitation mais on est pas dans le cas ou on a de l'expérimental genre "faites des backups et venez pas vous plaindre."

            Déjà ça veut dire qu'on ne peut pas utiliser de l'existant mais on est obligé de tout faire suivant "ce que veut freebsd".

            Moi j'appelle pas ça "supporter très bien" un protocole/standard/...

            Ca me rappelle la ps3 qui lis "très bien" le H.264 ... tant que c'est bien codé comme elle l'attend (pas plus que du 4.1@main de tête, alors que x264 sort du 5.1@main de base).

            Désolé, pour moi c'est pas "très bien", c'est de façon "minimale".

            Et c'est pas comme si ext2 était sortit le mois dernier.

            • [^] # Re: Forums francophone

              Posté par  . Évalué à 7.

              Déjà ça veut dire qu'on ne peut pas utiliser de l'existant mais on est obligé de tout faire suivant "ce que veut freebsd".

              Clairement, mais comme il s'agit de faire une partition partagée, ça va légitimement nécessiter de prendre le plus petit dénominateur commun quoi qu'il arrive.

              Moi j'appelle pas ça "supporter très bien" un protocole/standard/...

              Déjà EXT2 comme "standard" on repassera. Dans la plus pure tradition "Linux Only" la meilleure doc se trouve en lisant le code source des noyaux, et les structures inodes sont mappées directement en mémoire kernel. Bref du beau du bon du conforme.
              Ensuite ce que j'appelle supporter "très bien" ça veut dire
              - a) Compatible avec les autres mécanismes du kernel (on peut créer des partitions ext2 en GEOM GPT dans un conteneur si ca vous amuse, n'éssayez pas trop de créer des partitions UFS2 linux dans du LVM sur partitionnement GPT, ca fait des trucs bizarres)
              - b) C'est fiable. Certes les inodes doivent faire 128octets, mais l'écriture et la lectures des données sont OK, les attributs, y compris les ACL sont respectés, et un disque planté sous nux peut se faire fsck par BSD et réciproquement
              - c) Les cas non traités sont bloqués. C'est à dire que si on présente à FreeBSD une partition ext qu'il ne sait pas gérer ben il ne la monte pas et basta. Pas de gros warnings ou d'options experimentales, juste un refus clair et précis.

              Donc certes il faut activer une option lors du partitionnement, mais après on peut travailler sereinement.

              Et c'est pas comme si ext2 était sortit le mois dernier.

              Il est toujours nettement plus jeune que UFS2, et le support UFS2 sous Linux c'est pas le pied non plus...

              • [^] # Re: Forums francophone

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                En plus d'adhérer complètement à ton commentaire, j'ajoute que

                Clairement, mais comme il s'agit de faire une partition partagée, ça va légitimement nécessiter de prendre le plus petit dénominateur commun quoi qu'il arrive.

                on peut se montrer heureux quand ce plus petit dénominateur n'est pas FAT32!

              • [^] # Re: Forums francophone

                Posté par  . Évalué à 0.

                Clairement, mais comme il s'agit de faire une partition partagée, ça va légitimement nécessiter de prendre le plus petit dénominateur commun quoi qu'il arrive.

                ou de pas prendre des produits qui ne supportent pas/mal les protocoles souhaités.

                Tu fais comment lorsque tu veux ajouter un freebsd à de l'existant ? tu casses tout ? Ou tu trouves une autre solution vu que freebsd ne veut pas s'intégrer à l'existant?

                Déjà EXT2 comme "standard" on repassera.

                Standard de fait, sans aucun soucis.

                et les structures inodes sont mappées directement en mémoire kernel. Bref du beau du bon du conforme.

                Et ? Qu'est ce qui empêche les dvp freebsd de faire autrement ?

                Dans la plus pure tradition "Linux Only" la meilleure doc se trouve en lisant le code source des noyaux

                Tu peux aussi me donner le numéro de version d'ext2 ? Ca devrait donner une idée pourquoi il n'est pas parfait (avec par exemple non support du undelete).

      • [^] # Re: Forums francophone

        Posté par  . Évalué à 2.

        Freebsd est la partition la plus facile à booter que je connaisse (sauf expérience avec du boot zfs/EFI).

        Tu veux dire pas de besoin de boot manager ?
        Parce que sinon c'est pas plus compliqué qu'un linux.

    • [^] # Re: Forums francophone

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.

      Il n'y a pas de forum francophone vivant, càd pas trop endormi,

      fr.comp.os.bsd

  • # Dès fois je me dis...

    Posté par  . Évalué à -1.

    Bon y a pas à dire : FreeBSD est quand même beaucoup plus en avance côté sécurité que Linux, ou même OpenBSD. J'ai rien à dire quant au code d'Open, mais il y a pas les fonctionnalités de MAC, ni la tonne de nouvelles fonctionnalités que FB9 nous amènes de ce côté là.

    Alors que tout le monde disait que FB8 était la fin de l'OS, finalement on voit que les choses ont bien avancées !

    Bravo à toute l'équipe

    • [^] # Re: Dès fois je me dis...

      Posté par  . Évalué à 7. Dernière modification le 16 janvier 2012 à 01:29.

      Bon y a pas à dire : FreeBSD est quand même beaucoup plus en avance côté sécurité que Linux, ou même OpenBSD.

      Je crois qu'il s'agit d'un odieux troll, tellement grossier que je me contenterais de le laisser aux autres.

      De mon point de vue juste aspect compatibilité, je viens juste de me mettre à ces OS (*BSD), et je ne pourrais en dire que du bien.

      En fait pour la petite histoire, j'étais en mode DEBUG, authentification de panne avec mon serveur perso.

      A chaque monté de charge CPU > reboot.
      Après moulte changement de configuration,dépoussiérage, Carte graphique, analyse et bricolage, manipulation bios, branchement, débranchement de disque etc ..j'eus réussi à identifier cette cochonnerie de contrôleur NForce2-400 d'avoir un coup de chaud ... Car :

      Tous échouèrent au démarrage !

      Slackware,
      Debian,
      Windows2000
      Des distro Live CD,

      Par CD, Par Clè USB, le verdict était sans appel, ils freezaient tous dès le premier écran d'affichage du menu du CD.
      La machine était totalement freezée. La carte mère me faisait un sale coup.
      Direction lemovaicon carte mère pas chère d'occasion ..
      Oui Mais ha peut être ..

      Tous sauf ?

      Essai sous FreeBSD (comme ça pour voir) >> On passe le menu d'installation CD, les informations de l'os, le noyau boot HO espoir !!
      Ha ce moment là je me dis sûrement que BSD est magique !
      Des infos défilent et là ... Freeze également (mais un peu plus loin que les autres).
      Sur la détection de "uhub8 ." rien à faire : ça bloquait à cet endroit (En revanche je venais d'identifier je crois la cause de mes problèmes sur la carte mère)

      Essai ultime avec une NetBSD (dernier espoir avant de racheter une carte mère à pas cher sur labaie). Et là; la magie de l'OS qui est utilisé par la NASA sur ses satellites et qui s'installe même sur des grilles pain, s'offrit à moi !
      Ca passait, et très rapidement même, menu d'installation partitionnement, rapide conf des fichiers de base, désactivation de la souris, activation du démon ssh, suivant : hop installé, t'as un prompt. > #

      Si tu connais ta machine il faut moins de 4 minutes pour installer cet OS, sérieusement, après ce sont les reflexes de base, sudo, user ..

      Le temps de boot c'est de l'ordre de 15/20 secondes à vide sur le sempron 2.4Ghz (avec 5 secondes perdues à cause du bios ;)
      Tu fais top (qui n'est pas installé par défaut), tu as 8 à 10Mo de ram utilisées et 99.9% d'idle. (le 0.1% c'est top qui le prend)
      Tu sens d'entrée de jeu que ça va bien se passer et qu' on est plus là pour rigoler.

      Voilà, sinon pour la fin de la petite histoire, après avoir racheté une autre carte mère d'occaz avec un bon vieux PIV pour le coup, je suis tout de même revenu à FreeBSD par
      soucis de gestion de paquet.
      Une dernière anecdote : en changeant la carte mère et le proc pour tester, j'ai rebooté avec la NetBSD qui étaient en place sans formater, et cela démarrait comme une fleur, pas un Warning rien :)

      Mais bon en attendant je suis sous FreeBSD et que je ne fais toujours pas marcher ma XFI ..

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