paladar a écrit 377 commentaires

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 1.

    Je rectifie être élu en France, c'est un métier et une carrière. Tous les pays ne sont pas comme ça.

    Bien, montre moi un seul pays où la constitution n'a pas été écrite par des gens qui s'estimaient mieux placés que les autres pour le faire, et qu'on a laissé faire voir approuvé.

    Pour appuyer ce non-sens, montre-moi un seul pays où il n'existe aucune égalité, condition nécessaire mais non suffisante pour que tous aient la même influence dans les processus de décision.

    Je reprends : Inégalité = Distribution inégale des pouvoirs -> Spécialisation de parties de la population pour différentes tâches -> La politique est l'attribut de certains et pas d'autres.

    Encore autrement dit : pourquoi est-ce que la politique échapperait à la division sociale du travail ? Ça demande aussi des compétences particulières (genre savoir écrire et s'exprimer en public pour commencer). Tu ne vas pas demander à un avocat de réparer ta plomberie, pourquoi demanderais tu à ton avocat d'être avocat -et- président de la France (ou toute fonction de décision et responsabilité équivalente dans ton système, mettons même avocat et secrétaire du parti, parce qu'un secrétaire ça ne fait qu'écrire, ça paraît neutre comme titre ) ?

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à -1.

    an-archie = absence de archie = absence d'ordre => pas de hiérarchie

    En tout cas c'est le sens qu'on donne au mot au quotidien : c'est anarchique, ça veut dire que c'est le bordel, qu'il n'y a pas d'ordre, qu'on ne s'y retrouve pas.

    Après, si tu veux de l'anarchie organisée, ce qui est contradictoire dans les termes, mais pour dire que tu rêves d'un ordre différent, Tappelle plutôt ça alterarchie ou, pour rester grec, allocratie.

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 1.

    Être élu c'est un métier et une carrière pour beaucoup actuellement, et il y a des raisons purement pragmatiques d'adaptation à l'environnement qui y conduisent. Même ceux qui ne sont pas d'accord, comme Mélenchon, sont obligés d'en faire leur métier pour changer les choses.

    À partir de là, je pense que pour convaincre, ie arriver à vendre tes idées, tu devrais commencer par te conformer à des règles pragmatiques, même si c'est pour faire triompher des trucs idéologiques.

    Mais ça t'obligerait à changer tes idées, parfois anti-pragmatiques, qui seraient alors en désaccord avec ta pratique. Donc je pense que tu es dans une sorte d'impasse : ou tu fais entendre tes idées et dois en changer, ou tu ne convaincs pas et râle parce que personne ne t'écoute.

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 2.

    Et c'est fondamental. La liberté sans loi, c'est le règne du plus fort. L'anarchie, au sens littéral de l'absence d'institutions/organisations statutéfiées, c'est la prime à ceux qui gueulent le plus fort. Ce que les institutions dans leur grande sagesse permettent d'encadrer un peu.

    Un parallèle direct pour les salaires : si c'était seulement le marché qui régulait les salaires, et que l'état n'intervenait jamais par les conventions collectives, la sécu, les lois sur le licenciement, etc… , alors les travailleurs les moins qualifiés et les plus pauvres auraient déjà crevé depuis longtemps.

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 1.

    Marx, tu verras que le capital est soumis à un paradoxe qui est que plus il s'accumule plus sa rentabilité décroit. Sans progrès technique (hypothèse oubliée par Marx) il ne devient plus intéressant d'épargner. Le capitalisme libéral contient le pouvoir de libérer les travailleurs du capital. Au contraire du syndicalisme, qui peux conduire à une dictature des élites des syndicats.

    À noter que Marx, ce communiste notoire, est reconnu pour ses contributions à l'éco. Preuve que les économistes, même s'ils parlent d'argent tout le temps et sont des capitalistes invétérés très souvent, ne sont pas rancuniers et recyclent ce qui leur est utile ;)

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 1.

    Bien sûr, ceux qui ne sont pas d'accord avec vous sont «dans la matrice», et il va falloir se taper Marx (ou un autre traité du style) que même les profs de philo et d'éco ne comprennent pas toujours pour revenir dans le droit chemin…

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 3.

    On ne peut pas du jour au lendemain passer d’un système ultra-capitaliste au communisme ou à l’anarchisme.

    J'aime bien la sémantique : le système est «ultra-capitaliste» (sauf évidemment, quand on parle d'arrangements, de pots-de-vin, et d'alliances de réseau, à moins que les capitalistes ça veuille dire les méchants tout court), par contre le communisme ou l'anarchisme ne sont pas ultras du tout.

    Sous-entendu : un système tend à déconner (il est ultra) mais les autres sont très raisonnables (aucun superlatif). Genre les pays communistes n'ont jamais laissé s'exprimer les mauvais penchants de l'homme, et surtout, ne les favorisent pas du tout (ce dont, vu l'histoire, on peut douter.)

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 2.

    Les partis séduisent ceux qui ont un «pouvoir d'achat électoraliste». Les populations plus largement déconnectées comme les jeunes chômeurs de la classe populaire par exemple sont plus facilement laissées de côté.

    Et les politiques veulent aussi séduire ceux qui ont de l'influence, du pouvoir, de l'argent, etc… Simplement parce que ces populations sont autant celles qui sont le plus à même de se faire entendre si ça ne va pas que celles qui peuvent, à l'opposé, leur garantir une certaine stabilité si ils les contentent.

    Autrement dit : toutes les populations ne sont pas égales en prise de parole et représentation aux urnes, et les politiques draguent ceux qui vont le plus voter ou se faire entendre.

    As-tu déjà entendu un seul politique faire sa campagne sur les paysans pauvres et les clochards, et uniquement ceux-là ? Par contre existe-t-il des partis qui calibrent leurs discours pour les plus riches ou les profs ?

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 3.

    Au final je prèferais avoir une société dirigée par le FN mais avec une large majorité de la population dans des syndicats autogérés plutôt que d'une société dirigée par l'UMP avec des syndicats autogérés très minoritaire, après chacun son point de vue sur la question.

    Non, très clairement, ce n'est pas mon rêve, et je ne pense pas que je puisse te convaincre de suite que l'UMP c'est beaucoup mieux que le FN si tu écrases les différences en les contemplant de l'extrême gauche. Même pour le racisme par exemple, la droite populaire n'est qu'une sous-partie de l'UMP, et Morin (nouveau-centre mais sous-fifre de l'UMP) accepterait beaucoup plus difficilement les conneries de Guéant que Marine. (Et même Guéant se dit différent de Marine, je veux bien le croire, il n'est pas aussi raciste qu'Hortefeux, seulement xénophobe.)

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 2.

    Dans tes réponses, je choisis : «On vote par avec opportunisme, pour autant que ça puisse être utile.»

    Ou si c'est le combat de notre vie (mais ce n'est pas le mien), et qu'on n'est pas tout seul, on fait autant de bruit que possible. Si le système mécontente sur la durée (20-30 ans) la majorité de la population, il finit par tomber.

    Mais sinon, c'est bien certain qu'un citoyen tout seul, sans appui, parmi 65 M de français, il n'a aucune chance d'imposer quoique ce soit aux autres.

  • [^] # Re: GNOME

    Posté par  . En réponse au journal Yet Another GnOme Flameware (YAGOF). Évalué à 0.

    Faut pas exagérer : la plupart des bureaux gnomes arrivent avec une plottée d'appli qui en font bien plus que ce que fait l'install nue de Windows, sans rien payer de plus. Ok c'est pas vraiment dû au bureau mais aux distribs, mais c'est quand même appréciable.

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 1.

    Hollande a cette grâce d'avoir eu la légitimité des primaires qui va justement lui permettre de s'échapper un peu plus légitiment de son parti que s'il n'avait pas été choisi par un «sacre populaire». Donc il peut s'appuyer là-dessus pour négocier (ou pas) librement contre avec le FDG.

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 3.

    Le principe est surtout de créer un système politique binaire : premier tour amusez-vous, deuxième tour, vous avez deux choix possible : PS – UMP. Parfois il y a des accidents, mais ils restent rare.

    Je réponds aussi à ça : si tu veux changer les règles du jeu, il avoir le pouvoir de le faire. Le pouvoir, ça ne tombe pas du ciel, donc soit tu estimes que les chances d'y arriver sont infimes, et tu renonces, soit tu estimes que le jeu peut en valoir la chandelle, et tu aides les ennemis de tes ennemis s'ils peuvent t'aider à avoir du pouvoir.

    Donc, comme le PS peut être plus en faveur d'une révision des modes de scrutin que l'UMP (cf Montebourg), vote PS !

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 1.

    – Je n'est pas fait en sorte qu'ils passent, je n'ai juste rien fait pour qu'il ne passe pas, la nuance est il me semble importante.

    Je réponds seulement à ça : comme je le fais remarquer plus hauts à propos des rapports de pouvoir entre États, mais sans convaincre apparemment, l'inaction peut être le meilleur moyen de se faire buter. Autrement dit : l'inaction a des conséquences, et est donc à considérer comme une sorte d'action (moins fatigante certes).

    Je rectifie donc ce que tu dis, avec ta permission j'espère, sans la faute sur le verbe être :

    «J'ai fait en sorte qu'ils passent parce que je n'ai rien fait pour qu'ils ne passent pas. La nuance n'est donc pas vraiment importante.»

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 4.

    En même temps, pour le cas précis du TCE, on aurait pu pensé que le traité aurait du être suffisamment consensuel que pour être adopté. Pour le coup, c'est en partie de la faute de ceux qui l'on conçu s'ils n'ont pas trouvé un texte plus consensuel, plus «dans le vent».

    Là, pour les élections présidentielles, les alliances sont en train de se faire, et c'est à ceux qui se présentent d'essayer de rassembler large. Alors certes ça dépend de leurs troupes, si elles arrivent à se blairer, mais ça les dirigeants des partis peuvent y aider, ce qu'ils ne font qu'à moitié pour l'instant.

    Selon l'endroit où se font les conpromis, dans la population, dans l'assemblée constitutionnelle, ou dans dans les partis, et surtout l'ordre de décision de ces lieux quand aux conpromis à faire, les méthodes pour y arriver ne sont pas exactement les mêmes.

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 1.

    À propos du principe même du diagramme, je ne suis pas vraiment sûr que l'on puisse réduire tout le champ politique à un diagramme pareil. En même temps c'est quand même convaincant justement parce que cela rend le binns compréhensible, réduit la complexité. C'est très utilisé ?

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 2.

    C'est le meilleur moyen de faire gagner la droite. Surtout qu'au FN, ça m'étonnerait qu'ils ne votent pas Sarko au second tour. Donc extrême droite+droite contre gauche molle toute seule, faites votre choix en âme et conscience.

    (J'ai bien une théorie : ces gens (gauche dure qui refuse la gauche molle) sont messianiques et pensent que le jour où la situation se sera suffisamment dégradée en France, on finira par se rendre à leurs «évidences» et on votera comme eux. Après tout, il y a des gens pour qui le grand soir arrivera un jour, sisi, et non aucun rapport avec Jésus. Sauf que j'ai peur que le grand soir, ce soit à ce moment le grand bleu, bleu marine même.)

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 2.

    Bon personne ne fait de concessions, que ce soit les verts, les écolos, ceux du parti de Hulot, les couillons du Grenelle de l'environnement, le PS ou le parti de gauche.

    Ceci dit, on peut reconnaître que Cécile Huflot ou François Hollande ont autrement plus de classe dans leur manière de ne pas faire de conpromis qu'Éva Joly ou Mélenchon. Le dernier surtout, parle de manière un peu trop fleurie et péremptoire pour que ce soit très touchant à moins d'être déjà convaincu.

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à -1.

    Les noms d'oiseaux sont inutiles. Et c'est tout ce que j'ai à te répondre.

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 2.

    Les vikings viennent de norvège, entre autres. Trouve moi un seul peuple/territoire où il n'y a jamais eu de guerre ou de conflits ! Même dans des toutes petites populations paumées au fin fond du bout du monde, il y a toujours des conflits (et une relative stabilité aussi, sinon l'homme n'existerait plus depuis bien longtemps)

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 2.

    La suisse, la norvège, l'allemagne, les États-Unis, la France ont tous été en guerre à un moment ou un autre. La paix est une exception dans l'histoire du continent européen. Les USA et la Chine sont en guerre contre le tibet, l'Irak et l'Afghanistan. Et les combattants locaux ne s'appellent pas eux-mêmes des terroristes mais des résistants.

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 1.

    Au cas où ça intéresse la perception des lois Hartz outre-rhin, j'avais vu ces parodies, assez dures pour les chômeurs, mais bon, si vous captez l'allemand (sauf pour la deuxième, sous-titrée en français), ça peut être intéressant. Sinon ben il reste la musique ;)

    http://www.youtube.com/watch?v=xtg6wZLTvuY
    http://www.youtube.com/watch?v=tymei1TxcTY

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à -5.

    Prenons l'inverse : «Un État cherche avant tout à perdre toute souveraineté, cherche la pauvreté, la guerre civile, et la perte de ses territoires.»

    Ça paraît absurde. Et l'option médiane, style «je suis gentil tout seul dans mon coin», n'est simplement pas tenable : si tu ne prépares pas la guerre, tu l'auras et tu la perdras.

    Résultat : un État étant, sans contrebalancer, en concurrence avec les autres États, il doit chercher à être plus puissant (d'où la bombe atomique, les colonisations, et des meilleures).

    Aujourd'hui, ce qui empêche plus ou moins les États puissants de se taper dessus, c'est la dissuasion nucléaire et le commerce où on concquiert par dessus les frontières sans faire de guerre armée réelle, et qui du coup, peut préférer la paix à la guerre.

    Mais si nos entreprises devaient nécessairement compter sur la conquête de nouveaux territoires pour s'agrandir (genre le lobby militaire à tout hasard), aucun doute que les guerres seraient encore plus nombreuses.

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à -2.

    On peut s'en plaindre ou pas, mais avoir un empire permet d'être plus puissant, ce qui est le but d'un État ou de ses dirigeants. Donc oui, je pense qu'on peut dire du point de vue de «l'intérêt supérieur de la France» ou du point de vue des dirigeants qui ont signé le traité de Paris, que c'était un lamentable échec.

    Je ne légitime pas les massacres qu'on a commis, ou l'esclavage de l'Afrique noire. Je dis qu'au regard de la puissance de l'État que toutes ces guerres et ce sang versé auraient pu/du apporter, on s'est vautré, surtout en comparaison des anglais.

    Par ailleurs, en Algérie par exemple, ils nous ont foutu dehors en utilisant le même argumentaire que nous pour les coloniser : liberté égalité fraternité. Ce qui veut dire qu'on leur a quand même apporté quelque chose ;)

    C'est-à-dire qu'on déclarait apporter la civilisation, qu'une bonne partie des algériens a été éduquée par des professeurs français, a bien écouté leurs discours humanistes, a comparé les promesses des discours avec la réalité du racisme et de la discrimination au quotidien, et finalement s'est rebellée.

    Si l'État français avait été vraiment égalitaire et n'avait pas traité les arabes pour de la m.rd. mais les avait plus enrichis qu'exploités, les revendications d'indépendance auraient au moins temporairement moins de succès. Mais il aurait fallu que l'État français accepte que dans les 10 % de sa population de plein droit soit arabe/berbère et musulmane. Ce qu'il n'a pas fait.

  • [^] # Re: BEURK

    Posté par  . En réponse au journal La conseillière «Économie numérique» de François Hollande. Évalué à 1.

    Ou tu peux pleurer si t'es sensible aussi :) Les conquêtes des Amériques ou des Indes, c'est vrai, ont été des réussites incroyables. D'ailleurs les Québécois sont toujours majoritaires au Canada (ahem…).

    D'ailleurs, qui a colonisé la moitié de la planète ? La France ?