Journal "le plus gros problème du web, c'est l'ensemble des "webdesigners" aux choix techniques injustifiables."

Posté par  .
Étiquettes : aucune
35
3
mai
2010
On entend même tellement souvent l'inverse, qu'on aimerait que ce soit dit plus souvent.
Les webdesigners (que je connais) n'ont aucune notion d'interopérabilité, seul le cliquant du résultat et la complexité de la technique semblent les attirer.
Non seulement ils ne font aucun effort pour trouver des solutions, ou seulement même s'y intéresser, mais la difficulté d'accès technique leur paraît le principal attrait. Un logiciel cher, et qui fournit autre chose que des standards, est forcément idéal, puisqu'il permet de se *démarquer* de la masse.

C'est un peu comme l'usage du français, quand c'est tellement tendance de parler avec des mots anglais qu'on ne comprend qu'à moitié, et qu'on est incapable de traduire, opposant que "ce n'est pas traduisible"... ça doit être tellement évolué que la langue française ne permet pas de l'exprimer avec un nom simple appliqué au concept. On retrouve aussi ce processus communautaire dans l'argot, à la différence que ce dernier, est - lui - créatif. C'est vrai pour les métiers de pointe, récents, comme le commerce ou l'informatique, mais aussi les médias. Par exemple, on préférera "channel" pour ne pas dire "traversée de la Manche", alors que "chenal" ou "canal "est non seulement la traduction exacte de channel, mais à l'origine du mot anglais.

La dictature des webdesigners^wgraphistes vient de l'évolution du métier de l'imprimerie vers le numérique, les infographistes transposant leur savoir faire sans être capables de l'adapter et, c'est tout naturellement vers ces graphistes venant de l'impression que se tournent les entreprises qui recherchent à communiquer par Internet. C'est ainsi qu'on en arrive à des sites qui coûtent une petite fortune, mais n'ont aucun visiteur sans campagne payante additionnelle, parce qu'ils sont conçus comme des flyers^wdépliants qu'on pose sur un coin de table, espérant que la couverture attirera le chaland.

Plus profonde dans notre société est la réponse que "l'utilisateur peut et n'a qu'à s'adapter". On en oublierait presque le but de toute entreprises : satisfaire le *client*. Et ce que veut le client final, le client du prestataire devrait le vouloir. Heureusement qu'en ces temps de crise, les entreprises qui ont une culture de respect de leurs clients semblent s'en sortir un peu mieux que les autres.
  • # Vous devez entrer un titre

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

    Voilà un nourjal qui balance ! :-)

    Adhérer à l'April, ça vous tente ?

    • [^] # Re: Vous devez entrer un titre

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à -3.

      Foutaises !
    • [^] # Exception culturelle

      Posté par  . Évalué à 2.

      Bon, je vais me faire descendre, mais quand tu as commencé ton analogie avec les langues, j'ai tout de suite commencé à l'interpréter à l'envers.
      Oui, quoi, c'est énervant ces frenchies qui continuent à parler leur langue propriétaire quand il y a un format ouvert mondialement utilisé, à savoir l'Anglais.
      Juste parce que ça fait tendance de défendre son exception culturelle !


      PS: Cela dit, je pense plutôt que c'est une question de contexte : on devrait choisir un format en fonction du public visé. Pour le web, il y a des normes qui assurent l'intéropérabilité. Pour les communications autres, si on s'adresse au grand public, mieux vaut parler en Français pur. Entre spécialistes, parler un jargon qui souvent emprunte des termes à l'Anglais, assure une compréhension plus efficace par ses pairs.
      • [^] # Re: Exception culturelle

        Posté par  . Évalué à -4.

        (Oops, je me suis mélangé entre mes onglets: ce message était censé être un nouveau thread. Comment on fait pour éditer? :P)
      • [^] # Re: Exception culturelle

        Posté par  . Évalué à 6.

        Je dirais que comme il fait souvent bon d'être un peu rebelle (c'est tendance !), une personne va souvent considérer que l'inverse de son avis est "tendance", quand le sien sera "non conforme".
      • [^] # 1 fait, 3 questions, une réponse

        Posté par  . Évalué à 10.

        1/ Historiquement, la langue de la diplomatie (plomatie) était le français, pas l'anglais.
        2/ En quoi l'anglais est plus ouvert que le français ?
        3/ Le chinois et/ou l'hindi ne sont-ils pas plus parlés que l'anglais ?
        4/ Parles-tu de l'anglais britannique ou de l'anglais américain ?

        PS : On ne peut pas éditer une fois le commentaire validé.
        • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

          2/ En quoi l'anglais est plus ouvert que le français ?
          Si tu postes un message en anglais en mettant des francismes, y'a pas des fils de discussion se plaignant de l'utilisation des francismes dans l'anglais.

          4/ Parles-tu de l'anglais britannique ou de l'anglais américain ?
          Parles-tu du français québécois, du français suisse, du français méridional, du français de belge, ... ?

          "It was a bright cold day in April, and the clocks were striking thirteen" - Georges Orwell

          • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

            c'est l'intérêt de l'espéranto pour mettre tout le monde d'accord ;-)
          • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

            Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

            Du français d'Haïti, de Côte d'Ivoire, de Louisiane...

            Ou aussi de l'anglais parlé par les Japonais, les Indiens, les Africains du Sud, les Texans, etc...

            Et que faire de l'espagnol aussi ?

            Le Chinois n'est en gros parlé qu'en Chine. Ca fait un paquet de gens, mais c'est très centré géographiquement.
            L'anglais, le français et l'espagnol sont parlés à travers le monde, dans tout un tas de pays qui n'ont plus grand chose à voir les uns avec les autres.



            Autant pour des protocoles de communication, ou des langages informatiques, un standard, ou un nombre restreint de dialectes, est une bonne chose, autant pour les langues c'est l'inverse.

            Parce qu'un protocole peut être traduit en un autre sans perte d'information, ou alors il suffit de créer un autre protocole englobant les deux. On peut simplifier deux protocoles ayant le même objet en en faisant un unique, et avec des passerelles simples réussir à ne plus promouvoir qu'un seul protocole et oublier les autres sans pour autant perdre le travail effectué avec les autres. Sans perdre ni leur sens, ni leur portée, ni leurs avancées. Donc standardiser est bien, parce que ça permet d'aller plus vite et d'être compris partout, sans qu'il n'y ait de perte.



            C'est totalement faux pour les langues. On n'exprime pas les mêmes choses de le même manière selon la langue que l'on parle, et on ne peut pas inventer une méta-langue capable d'exprimer ce qu'on peut exprimer dans toutes les autres. Déjà en regrouper deux relève de l'impossible. Déjà en regrouper *une* relève de l'impossible !
            Prend l'exemple simple du Français. Simple parce qu'on sait tous de quoi il retourne. En France on a l'Académie Française, qui définit ce qu'est le Français, comment il s'écrit, se conjugue, quelle est sa grammaire, bref, c'est le standard. Balades-toi dans deux régions de France et observe les différences avec ce standard, et l'une avec l'autre. Avec le Québec c'est pire, avec les pays d'Afrique Francophone, c'est très différent. Et tout ça reste le Français pourtant. Mais la Francophonie va largement au delà de l'Académie Française. Elle fixe juste les règles de base, et tranche les litiges, le rôle est important, pour ne pas dire capital. Mais c'est vivant, et la littérature Haïtienne francophone n'a pas grand chose à voir dans le style avec la littérature de Nouvelle Calédonie.

            Définir un standard dans les langues, c'est perdre énormément d'histoire, de passé, d'art, et même de présent, de culture. On ne peut pas écrire le même poëme en Français et en Anglais, on ne peut juste pas. Et on ne peut pas imaginer de méta-franglais capable de ce faire : il s'agirait d'une troisième langue différente des deux autres.

            De fait, le Français n'est absolument pas propriétaire, pas plus que l'Anglais, la preuve : les pays Francophones ne parlent pas le même Français. C'est cependant une langue normalisée, par l'Académie Française, ce qui n'empêche pas chaque pays Francophone d'adapter sa propre version, et de la redistribuer gratuitement et sans engagement. Et même chaque région francophone, voire chaque francophone, on parle tous notre propre Français.

            Ce qui n'est absolument pas une raison pour le parler n'importe comment ou l'écrire en langage SMS, si le but est d'être compris par son lectorat/auditoire. Cependant le langage SMS fonctionne, entre personnes sachant le « parler », il n'est juste pas adapté à « la francophonie », ni même au Français métropolitain et alentours (Belgique, Suisse, Luxembourg...).



            Il n'y a de fait aucune raison de décider que l'anglais puisse être un standard de communication et que tous devraient parler la même langue, alors qu'il est parfaitement logique de respecter les normes du W3C en ce qui concerne le développement web.
            Et pour le coup, les logiciels libres ont mieux compris cette réalité que les autres, puisque les efforts de traductions sont très forts, surtout pour les gros projets bien sûr, avec des versions dans des langues régionales (on a vu passer du Breton, de l'Occitan, du Basque, du Catalan, etc...).
            Et il se trouve que c'est la bonne approche.


            Le problème soulevé par Patrick à propos des anglicisme est un pur problème de communication. Utiliser des anglicisme réduit le nombre de personne qui vont comprendre le message. Ca a beau faire tendance ou donner un style, c'est simplement idiot.
            D'ailleurs comme le dit Tanguy Ortolo plus bas :
            « Ce qui est amusant avec les anglicismes, et là où on voit qu'ils sont parfaitement superflus, c'est qu'on peut les éviter, même au prix de périphrases quand ils n'ont pas d'équivalents élégants, sans que personne ne le remarque. »
            Et c'est totalement vrai.


            D'où les anglicismes ne servent à rien et sont un frein à la communication, et parler un bon français est la bonne approche.
            CQFD.


            Yth.
            • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

              Posté par  . Évalué à 5.

              le binaire, y'a que ça de vrai.
            • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              D'où les anglicismes ne servent à rien et sont un frein à la communication, et parler un bon français est la bonne approche.

              Mais non, tu vas réellement remplacer "logiciel multi-threadé" par "logiciel multi-enfilade" ? Le terme "spam" est universel, "polluriel", "pouriel" sont très localisés.
              Par quoi remplaces-tu "GUI" (et non c'est pas IHM, ce serait plutôt pour UI) ?
              Et ramdam ... ce mot ne _peut pas_ remplacer buzz, le ramdam n'a rien à voir avec un bruit de fond permanent, c'est plutôt une after^Waprès dans mon appart avec huitante personnes.

              Les anglicismes ne servent pas à rien, c'est comme tout : avec modération. Quid des germanismes ?

              "It was a bright cold day in April, and the clocks were striking thirteen" - Georges Orwell

              • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

                Posté par  (Mastodon) . Évalué à 10.

                Pourquoi faire de la traduction littérale ?
                Il n'y a rien de plus absurde !

                De plus "thread" signifie "fil", "threadé", qui n'existe dans aucune langue au monde au passage, serait donc un anglicisme pour filé, en non enfilade...
                Donc un « logiciel multi-threadé » serait un « logiciel avec plusieurs fils (d'exécution) », ce qui en plus, sans chercher très loin, se comprend en bon français !

                Par ailleurs, « spam » n'est *pas* un mot anglais, c'est une marque commerciale, rendue célèbre par les Monty Pythons, et sans rapport à l'origine avec les courriers indésirables (terme par ailleurs français, relativement répandu, et tout à fait valide et compréhensible).

                GUI n'est pas non plus un mot anglais, puisqu'il s'agit d'un acronyme, qui signifie « interface graphique ». Encore une expression bien française que j'ai dû aller chercher, ouhlà, très très loin dis-donc...

                Pour buzz, là je n'ai rien à dire, non je n'ai pas réponse à tout, et oui, ramdam ça a l'air complêtement à côté de la plaque... Cela-dit, faire du buzz sur tel truc, c'est faire du bruit autour du même truc. Expression tout à fait française, qui existe depuis longtemps avant internet, et semble parfaitement valable dans certains cas d'utilisation du mot « buzz ».


                Attention, il n'est pas question de ne pas intégrer des mots étranger, anglais ou autre, dans notre langue parlée, et de les faire absorber par le Français, ça fait partie de la vie d'une langue, de son histoire et du fait qu'une langue vivante n'est pas... une langue morte...
                Mais il est question de parler français d'abord !
                Et de parler français, pour se faire comprendre par.... les autres francophones !


                Tes exemples sont tous mauvais, pourtant je suis sûr qu'on peut en trouver des bons, j'ai parfois du mal à trouver comment dire un truc lié à l'informatique en français tellement le terme anglais est bien ancré. Et dans pas mal de cas ça tient du jargon d'informaticien.
                L'embrouille s'accentue encore quand on utilise des mots d'un langage informatique (C, python, etc...) qui sont des mots anglais en plus (if, goto, switch...). C'est probablement ce qui apporte le plus de confusion.

                Mais franchement, les gens qui parlent de software et de hardware, à la place de logiciel et matériel, c'est pour faire quoi ? Les deux mots français sont connus de tout les francophones, pas les mots anglais. C'est pour se donner un style ? On y perd en communication, des gens ne vont pas comprendre...
                C'est inutile.
                Ce qui ne veut pas dire que c'est condamnable, ou inintéressant de le faire parfois, mais il est plus efficace de chercher à parler un bon français plutôt que de s'accrocher à des anglicismes malvenus.

                de plus, si de façon générale tu évites les anglicismes, et parle français, quand tu en utilises un, ça se remarque, et tu peux faire passer un sens supplémentaire de la sorte, donc tu enrichis ton langage en n'utilisant pas d'anglicisme, parce que tu te réserves la possibilité d'en utiliser. Et l'inverse est faux, si tu emploies des anglicismes à tour de bras, utiliser une fois le mot français risque fort de simplement passer inaperçu.


                Yth.
                • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

                  GUI est un sigle qui designe Graphical User Interface, soit Interface Utilisateur Graphique en français qui donnerait IUG.
                  Oui on peut utiliser autre chose que multi-enfilade, on peut dire "logiciel avec plusieurs processus léger s'exécutant simultanément", mais pour faire court on utiliserait multi-enfilade en lieu et place de multi-thread. Déjà "logiciel avec plusieurs fils", sans "d'exécution", ne veut presque rien dire. Et la traduction littérale de multi-thread serait mutli-fils.
                  Ensuite spam est traité comme un anglicisme. Comme tennisman (mot français), comme caravaning (français) et d'autres.

                  Le problème de l'anglais dans le français, c'est bien cette guerre contre tous ce qui ressemble de près où de loin à un mot anglais. Une langue est faite pour se mélanger aux autres et évoluer de ces mélanges. Cette volonté qu'ont une partie des francophones à figer la langue en interdisant les gens d'en user (et de la déformer) librement est ce qu'on appelle une dictature.

                  Et en plus en français on dit "seize cents quatre-vingt dix-neuf" alors que réellement c'est "mille six cents nonante neuf" ! D'ailleurs pourquoi pas "deux-vingt" et "trois-vingt" ?

                  "It was a bright cold day in April, and the clocks were striking thirteen" - Georges Orwell

                  • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                    Bon, je vais mettre tout le monde d'accord en jouant mon réactionnaire.

                    Autrefois, quand la langue française devait inventer des mots, elle créait des néologismes repompés du grec et du latin. Ça en jetait, vu le prestiges de ces langues-là. À un point tel que même ces envahisseurs de la perfide Albion nous repiquaient ces mots.

                    Seulement, aujourd'hui, tout se perd ma bonne dame. Plus personne ne parle le latin ou le grec, et forcément, ces vieux ronds de cuir de l'Académie, pour faire hype[1], préfèrent utiliser des mots incongrus (la liste est longue), voire remplacent un emprunt par un autre (le fameux ramdam[2], altération de l'arabe ramadan...)

                    Ainsi donc, pour le cas du multi-threading, je propose multilice si l'on penche pour nos amis latins, ou encore polymite, si l'on préfère l'hellène. C'est-y pas mieux comme ça ?

                    [1] Emprunté au grec...

                    [2] Moi j'aurais bien traduit buzz par bourdon, comme celui qu'on met sur les binious...
                  • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

                    Et à propos de ta remarque, les formes deux-vingts et trois-vingts sont attestées en ancien français, qui connaissait un système vigésimal dans la langue populaire.

                    http://fr.wikipedia.org/wiki/Syst%C3%A8me_vic%C3%A9simal
                  • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

                    Posté par  . Évalué à 5.

                    Mauvaise réponse à un vrai problème ?
                    Une GUI est l'acconyme anglais de "Interface Graphique Utilisateur".
                    Une GUI est donc une Interface Graphique Utilisateur.

                    L'accronyme est là pour remplacer un nom. Un nom pourra très bien remplacer l'accronyme.
                    Fenêtre ? si l'on se réfère à sa forme
                    Interface ? si l'on se réfère à son usage
                    etc

                    Un mot n'a pas de sens en lui-même, c'est nous qui lui en donnons par l'usage. Posons que tu ne comprends pas l'arabe. Prends un mot arabe au 'hasard' : évoque-t-il quelque chose pour toi ? Une variable, un registre, un point, etc, tu peux les appeler "a" "ref" ou "Paris", ce sera toujours le même contenu.

                    Si le code doit être relu par un groupe dont le point commun est de parler anglais, tu ne vas pas écrire en russe, bien sûr. Tu ne vas pas non plus faire un discours en français entrecoupé de termes anglais, pas plus que tu ne mélangeras python et java dans un même listing.

                    Par contre, si tu t'adresse en français, choisis des mots de langue française. Et si tu ne le fais pas, c'est par méconnaissance ou facilité, mais en aucun cas par nécessité.
                    • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                      Il y a un acronyme en français, il sent bon les années 90 et ne précise pas l'aspect graphique, c'est IHM pour Interface Homme Machine.
                    • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

                      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                      Par contre, si tu t'adresse en français, choisis des mots de langue française. Et si tu ne le fais pas, c'est par méconnaissance ou facilité, mais en aucun cas par nécessité.

                      "Des mots de langue française" ... Quelle variante de la langue ? Il y a déjà un problème là. Si je m'adresse à un copain, je vais lui dire "cet apr' je fais la poutze" ... C'est français ça ?

                      Ensuite il y a l'usage. Une grande partie de l'informatique vient de la langue anglaise et donc ont des termes venant de cette langue. Bug, ça n'a rien d'informatique, ça veut dire insecte. C'est historique et donc il n'est plus lié à la langue mais presque à un witz de l'histoire de l'informatique. Est-ce que les anglais prennent les mots français, les utilisent et tout le monde est happy. Les français geignent à chaque fois qu'on plante un word anglais dans un texte français.
                      Combien de fois je lis "et voilà" dans la blogosphère anglaise. Et libre ... "libre software", parce que free est trop ambigu ! Et tennisman, ils l'ont finalement repris aux français.

                      Le mélange des langues, c'est aussi le mélange des cultures, c'est pas un mal, bien au contraire.

                      "It was a bright cold day in April, and the clocks were striking thirteen" - Georges Orwell

                      • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

                        Posté par  . Évalué à 4.

                        Ce n'est pas un problème de variante, quand on connaît le français on comprend le haïtien ou le québécois.

                        Oui, une grande partie des termes informatiques vient de l'anglais, si bien qu'on dira Komputer en russe et ordinateur en français... Le "Dictionnaire amoureux des Langues", de Claude Hagège http://www.plon.fr/ficheLivre.php?livre=9782259204095 , donne bien d'autres exemples, d'assimilation ou de créativité.
                        Dans ce livre, l'auteur parle d'hybridation des langues, qu'on pourra différencier de la substitution. Cette différence se trouve dans la créativité, un domaine sans limite ni barrière, mais tellement brimé et rédiculisé.

                        Le reste est question d'usage. Or se défendre qu'il n'y a pas d'usage, ou moquer celui qu'on institue faute d'usage naturel, c'est éliminer cet usage potentiel.

                        Bug est un mot amusant et surtout assimilé. On bugge, on débugge, etc,... mais dans le cas ou des termes existent, c'est clairement un manque de culture qui se transforme en force imbécile communautariste.
                        Le terme n'est pas assimilé mais remplacé, ou repris tel quel.

                        Ce n'est pas un mélange de cultures, mais une substitution de culture.
                        Pour comprendre une langue, il faut une culture qui lui est propre. Lorsqu'on assimile un terme étranger, on l'intègre dans sa propre culture, mais lorsqu'on le remplace, on remplace aussi la culture qui l'accompagne.

                        Pour plus de cohérence, les profs d'informatique qui ne savent pas s'exprimer en français, devraient faire l'ensemble de leurs cours en anglais, puisqu'ils expliquent que l'anglais est la langue de l'informatique.
                        • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                          Le problème de la lutte contre les anglicismes, c'est qu'elle est aveugle. Des mots à consonance anglaise inventé par des francophones, c'est un anglicisme (je penses à tennisman), un mot historique de l'informatique (genre bug (ou fork comme cité plus bas)), on combat.

                          Donc inventer des "cédé", là où il y a CD, utiliser ramdam au lieu de buzz, ... C'est profondément stupide, à mon sens.

                          Et pourquoi personne, par ici, ne lutte contre l'anglicisme "bronsoniser" ?

                          "It was a bright cold day in April, and the clocks were striking thirteen" - Georges Orwell

                          • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

                            Posté par  . Évalué à 2.

                            À mon avis le problème du français avec l'anglais est un problème politique. Si ça ne gêne personne de repomper des mots grecs ou latins, c'est parce que politiquement, l'antiquité latine ou grecque, on n'est pas vraiment en concurrence avec. Alors que les anglais, ben c'est quand même l'autre grand empire qui nous a subtilisé l'Amérique, les États-Unis, c'est une puissance politique et économique énorme.

                            Historiquement, l'État français, qui par le biais de l'Académie française régule la (seule et unique) langue de la (seule et unique) nation française a eu quelques contentieux avec l'Angleterre.

                            Et aujourd'hui, c'est face aux États-Unis. À mon avis, quand des gens (comme moi) réclament pour éviter qu'on utilise trop d'anglais sans réfléchir en français, c'est par volonté d'éviter que la puissance états-unienne soit trop puissante, en essayant d'inventer des mots qu'elle n'utilise pas, en voulant montrer son originalité, en refusant d'utiliser son vocabulaire à tout bout de champ, même si en fait je le connais assez.
                            • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

                              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

                              Il faut voir aussi pour ce qui est du latin et du grec que ces deux langues sont à l'origine du français.
                              La grande majorité des mots français puisent leurs racines dans le latin ou le grec.
                              Donc faire des néologisme à partir de racines grecques ou latines n'a de fait pas la même valeur qu'en faire à partir de mots anglais ou russes, ou arabes, ou autre.

                              Yth.
                              • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

                                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                                Bah on fera des néologismes à partir des langues germaniques, étant donné l'influence des Francs sur la langue française. Et ainsi ces nouveaux mots auront plus de valeurs que ceux venant du latin. Oooh ben ça alors, l'anglais est aussi une langue germanique.

                                Le latin, tu peux le laisser à l'italien qui a vraiment gardé sa latine, mais des siècles sous les différents empires Francs ont plus rapproché le français de l'anglais ou l'allemand que du latin.

                                "It was a bright cold day in April, and the clocks were striking thirteen" - Georges Orwell

                                • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

                                  Posté par  . Évalué à 2.

                                  Des notions d'histoire dont je me souviens, les envahisseurs francs de la gaule gallo-romaine se sont très vite mélangés aux habitants plutôt latinisés, et encore, de la gaule. En trois générations, les lignées étaient fondues. Voir par exemple cet article qui a un rapport: Fédérés_francs . Au lieu de parler d'un empire franc qui gouvernerait un peuple gallo-romain, de deux peuples qui ne se mélangent pas avec l'un qui gouverne l'autre, comme les autrichiens l'ont fait avec les tchèques par exemple, il me paraît mieux de parler d'une fusion (qui oublie donc les choses fusionnées, devenues inséparables) que de domination d'empire romain sur les gaulois. On est autant issu de la fusion des francs et des gaulois si tu veux.

                                  Mais ça ne change rien au fait que tu donnes que le français est une langue de fait un peu bâtarde du point de vue latin ou germanique pur.
                  • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

                    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

                    D'un côté il y a peut-être une guerre contre tout mot anglais voulant s'installer en français.

                    Mais moi je dis qu'il est logique de ne pas apprécier que dans une phrase française on utilise des mots anglais alors que les termes français sont là et parfaitement compréhensibles et utilisés couramment !

                    Tu le dis bien, multi-threads en anglais ça signifie littéralement multi-fils en français, ça n'a pas plus de sens d'un côté que de l'autre, ça a le sens qu'on lui a donné dans le jargon informatique.
                    C'est comme fork, on fait un fork, on fait une fourche ? Pourtant c'est exactement ça qu'ils disent en anglais, ils font une fourche !
                    Sauf que là on a une fonction C qui s'appelle fork.
                    Alors quand je dis "je fais un fork", je fais quoi ? Un anglicisme, ou un "C-isme" (non, pas un séisme, c'est juste un barbarisme là...) ?
                    Ce que je dis moi, c'est que l'anglicisme est malvenu. Mais le "C-isme" ne l'est pas si on parle d'un programme en C. C'est comme de dire que parapluie se dit umbrella en anglais, j'ai utilisé un mot anglais, mais c'est logique : c'est le but de la phrase...


                    Bref, pour en revenir à ta GUI. L'acronyme est jargonné dans les milieux informatiques français, mais pas son sens, personne en France ne dit « Graphical User Interface », on dit tous « Interface Graphique », il n'y a pas vraiment anglicisme, il y a « acronycisme » (décidément, j'aime mes barbarismes, sismiques ou non) si tu veux. D'ailleurs, j'ai croisé extrêmement peu de gens parlant de GUI quand ils parlent français, interface graphique est très répandu et largement utilisé. Pourquoi dire GUI alors ? Qu'est-ce que ça apporte ? A quoi ça sert ? Y'a-t-il un gain quelque part à parler de GUI en français plutôt que d'interface graphique ? Je soutiens qu'il n'y en a aucun.


                    Le problème n'est pas de créer de nouveau mots à partir de racines anglaises, ou d'ailleurs. Le problème est de créer de nouveaux mots pour remplacer des mots qui existent déjà et sont utilisés en français !
                    Et ça, c'est mal.

                    Ensuite, que des mots français soient créés pour remplacer des anglicismes, pourquoi pas. Parfois ça passe, parfois pas. Ils nous ont bien pondu cédé (ou cédérom d'ailleurs, je ne sais plus) et dévédé, alors que CD et DVD sont des acronymes. Ils n'ont d'ailleurs pas tellement plus de sens pour un anglophone que pour un francophone. Qui sait ce que signifie réellement VHS ? Et pourtant qui ne sait pas de quoi il s'agit ? (enfin de moins en moins de gens, mais bon).


                    Yth.
                    • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

                      Posté par  . Évalué à 1.

                      thread, associé à un processeur, c'est pas de l'anglais, c'est un mot qui a été donné par Sun, Intel et les fabriquants de processeurs à double filetage. ( référence mécanique ).

                      Et, o, comme c'est amusant, Google trad me traduit : " écrou à double filetage " par " double threaded nut " .

                      Bon ben voilà, l'usage existe ( mécanique ) , et le terme en vient.

                      spam ? c'est une marque ? ça reste de la pollution publicitaire.

                      Bon par contre, petites colles :
                      - Le die d'un processeur.
                      - Le socket


                      Les faciles :
                      - Le parking ( angliscisme qui n'existe pas en Anglais ) : stationnement ( merci à nos amis québécois )
                      - Le packaging . ( si il y a des termes moches, celui ci est dans le groupe de tête )
                      - formater
                      Allez, je vais lire quelques news sur Clubic pour trouver l'inspiration avec les day-buzz .
                      Pardon: nouvelles, agitation quotidienne .

                      - être questionné ( oui, je sais, mais c'est très mauvais ).
                      - benchmark
                      - réseau social
                      - geek
                      - firewall
                      - Openoffice ( désolé, pas pu m'empêcher ).

                      Sedullus dux et princeps Lemovicum occiditur

                      • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

                        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

                        Et quel rapport avec le multi-enfilade proposé plus haut, ton double-filetage ?
                        Le mot, "thread", est le même, mais le sens l'est-il ?
                        Parler de threads pour un processus, c'est du pur jargon informatique, un béotien ne peut pas savoir de quoi il s'agit...
                        Et le sens « filetage » n'apparaît pas clairement comme une bonne représentation de ce qu'est un "thread" pour un processus informatique... Donc la traduction littérale n'a pas réellement lieu d'être, me trompé-je ?

                        Par ailleurs, le terme français existe-t-il, et est-il couramment utilisé, pour décrire les fameux "threads" ? Je ne crois pas, il n'y a que des périphrases... Donc à défaut d'autre chose, utiliser le terme venant de l'anglais n'est pas dérangeant. Mais c'est à défaut d'autre chose !


                        Pour Spam, il ne s'agit pas de pollution publicitaire, la marque existe toujours, et il ne sont pas très content d'être associé au courrier-poubelle. L'anecdote c'est que Spam faisait des boîtes de conserve de malbouffe, des trucs vraiment bas de gamme, pas bons, et les Monty Pythons ont fait une chanson là-dessus où les seules paroles sont "Spam". C'est agaçant, voire insupportable, et potentiellement drôle quand on connaît la qualité de la nourriture de chez Spam (je n'ai jamais goûté moi), et de fil en aiguille ça a été associé a des trucs qui gênent, qui te pourrissent un peu la vie, puis au courrier indésirable.
                        Alors, anglicisme ? Pas anglicisme ? Réclame ? Mieux vaut ne pas utiliser ce mot comme exemple, c'est un cas très particulier...


                        On veut nous faire utiliser ramdam pour buzz, mais ce n'est pas adapté, alors pourquoi ne pas continuer à utiliser buzz faute de mieux. Mais pourquoi dire "day-buzz" ? Et pas « le buzz du jour » ? Ce n'est pas moche, ça fait passer plus de sens, peu ou prou les mêmes que "day-buzz" en anglais pour la partie day/du jour.


                        Parking : quel rapport entre un parking et un stationnement ? n parking est un lieu en français, un espace de stationnement oui, pas un stationnement. Une place de parking peut se dire une place de stationnement, ou une place de voiture. Mais il n'est plus ici question de rejeter le mot parking, dans le dictionnaire, adopté, répandu. Les mots anglais qui influencent le français, oui. Mais le frangliche, l'utilisation de mots anglais en lieu et place de mots français, pourquoi faire ?


                        Et quel est le problème avec réseau social ? Là j'ai besoin de sous-titres, j'avoue je suis largué...
                        En fait, quel est ton propos, qu'est-ce que tu cherches à dire ? Qu'il y a des cas où on n'a pas trop le choix, ou des cas où la traduction en français est ignoble, ou inadapté ?
                        Ca ne fait aucun doute !
                        Et utiliser des termes de jargon anglais, ou des mots anglais, à la place, pourquoi pas !
                        On a besoin de nouveaux mots parce que de nouvelles choses apparaissent dans nos vies, des techniques, des façons de faire, des idées, des objets. On utilise les mots qu'on a.


                        Le problème c'est d'utiliser les mots des autres quand on en a déjà à soi...


                        Yth, un brin perplexe...
                        • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

                          Posté par  . Évalué à 1.

                          Tu as oublié le décodage de la balise humour. :)
                          Sinon, pour stationnement, c'est le mot québécois qui traduit le franglais " parking " . On peut le critiquer, mais faut pas oublier qu'on a le droit de modifier, étendre le sens originel des mots.
                          Exemple le plus simple : le Bureau qui s'étend de la petite nappe de velours et cuir sur laquelle les écrivains du siècle des lumières pouvaient poser leur feuille de papier à l'immeuble contenant des logements dont l'attribution est d'être remplis de gratte-papiers .

                          Pour thread et filetage, je pense de plus en plus que les 2 mots ont le même sens.
                          Toi , tu vois filetage comme un mot désignant un objet matériel, mais en mécanique, le filetage est le relief de l'écrou matérialisant le chemin dans lequel la pièce mécanique B va se déplacer pour accomplir le mouvement demandé par rapport à la pièce A.
                          La pièce contenant le filetage est la pièce qui guide le montage mécanique pour lui permettre d'accomplir le travail demandé.


                          C'est analogue au " thred " en informatique dans ce sens. ( le thred est le chemin dans lequel la suite d'instructions B va être modifiée par le processeur A ). Et je pense que c'est bien ce sens que les inventeurs de la fonction informatique " thread ont donné à " thread " . Mais ce n'est que mon avis.

                          Sedullus dux et princeps Lemovicum occiditur

                          • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

                            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                            >> Sinon, pour stationnement, c'est le mot québécois qui traduit le franglais " parking " .

                            « Stationnement interdit, » c'est je crois utilisé en France aussi, depuis longtemps… (bon, c'est l'équivalent d'un autre sens du mot « parking… »)
                            Faut quand même noter que le québecois est une langue avec beaucoup d'anglicismes traduits littéralement. Enfin, c'est mon impression…
          • [^] # Re: 1 fait, 3 questions, une réponse

            Posté par  . Évalué à 5.

            du français de belge
            On a plus le droit de parler le français, même de belge, dans un peu moins de la moitié de la Belgique (j'exagère un peu, mais bon)

            Tous les nombres premiers sont impairs, sauf un. Tous les nombres premiers sont impairs, sauf deux.

      • [^] # Re: Exception culturelle

        Posté par  . Évalué à 4.

        Et pourquoi ne choisirait-on pas plutôt l'esperanto comme langue universelle ?
        Pas d'exceptions, des règles simples et claires... Bref, une langue à la structure clairement documentée !
  • # Cahier des charges

    Posté par  . Évalué à 9.

    En même temps c'est rarement demandé dans le cahier des charges qui revendique lui une livraison rapide et urgente pour passer au client suivant histoire de faire un peu plus de profit !
    Donc profit au détriment de l'interopérabilité
    • [^] # Re: Cahier des charges

      Posté par  . Évalué à 7.

      c'est une excuse foireuse!

      Le webdesigner/developpeur est une profession, non?
      Or comme toute profession, il y a des règles, des standards, des conventions, qui seulement par satisfaction de ceux-ci, il ou elle peut prétendre en être un acteur.
      • [^] # Re: Cahier des charges

        Posté par  . Évalué à 10.

        Ce n'est pas une excuse, mais un constat !
        Combien de fois j'ai entendu dire qu'il ne fallait pas perdre de temps et aller droit au but !
        Raison pour laquelle Photoshop et cie est super bien implenté, car tous ce fait seul , rapidement etc ...
        D'ailleurs le succés de windev est bâtit sur cette idée / sensation
        Le tout au détriment de toute recherche intellectuelle, standard etc ...
        l'interoperabilité est vraiment prise en considération que sur les projets ou le client en fait expressément la demande.
        Le respect des standard est une pratique assez récente.
        Le fait de ne pas respecter les standard donne l'impression de protéger l'oeuvre, car plus compliqué a décoder / déchiffrer !
  • # s/client/actionnaire/

    Posté par  . Évalué à 10.

    Je suis d'accord avec le contenu du journal, juste un petit détail un peu hors sujet:

    On en oublierait presque le but de toute entreprises : satisfaire le *client*.

    Le but de toutes entreprises est de faire de l'argent. Alors c'est vrai que cela passe souvent par la satisfaction du client, mais ça n'est pas toujours le but.
    Par exemple, Quand le client est captif, le but de l'entreprise peut être de faire le minimum (donc augmentation de la marge) tout en en faisant assez pour que le client n'est pas intérêt à aller voir ailleurs.
    • [^] # Re: s/client/actionnaire/

      Posté par  . Évalué à 4.

      Donc c'est toujours satisfaire le client...
    • [^] # Re: s/client/actionnaire/

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

      «tout en en faisant assez pour que le client n'est pas intérêt à aller voir ailleurs.»

      >> N'ait pas intérêt (ne pas avoir intérêt)
    • [^] # Re: s/client/actionnaire/

      Posté par  . Évalué à 5.

      quand le client est vraiment captif, il ne peut même pas aller voir ailleurs \o/
    • [^] # Re: s/client/actionnaire/

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Attention, toutes les entreprises ne fonctionnent pas pareil. Il faut déjà distinguer les personnes physiques (entreprises individuelles) et les personnes morales (sociétés, associations, ...). Ensuite, il y a les formes juridiques.

      Le but d'un GIE, c'est de mutualiser des efforts. Le but d'une entreprise individuelle, bah, c'est entièrement l'entrepreneur qui le choisi. Le but d'une société par actions, c'est de satisfaire ses actionnaires. Lorsque les actionnaires se foutent de la société, son but devient de faire monter la valeur de l'action uniquement et à tout prix.

      Bon, effectivement, la plupart des sociétés auxquelles on est confronté sont des sociétés par action dans ce dernier cas mais pour ce qui est du webdesign, on doit trouver beaucoup d'entreprise individuelles aussi.
  • # flash

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

    C'est plus Flash ? pffiou, ces modes ça passe trop vite ...

    "It was a bright cold day in April, and the clocks were striking thirteen" - Georges Orwell

    • [^] # Re: flash

      Posté par  . Évalué à 6.

      Les modes sont tellement nulles qu'on en change tous les six mois :-)
    • [^] # Re: flash

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      « La mode est une forme de laideur si intolérable que nous devons en changer tous les six mois. »
      Oscar Wilde

      Ouais flash c'est moche !!!

      S'il y a un problème, il y a une solution; s'il n'y a pas de solution, c'est qu'il n'y a pas de problème.

    • [^] # Re: flash

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      La mode, c'est ce qui se démode.
    • [^] # Re: flash

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Eh non, tu peux d'ailleurs dire merci à Steve JOBS pour avoir rendu flash ringard ! Allez tous en coeur, on dit merci à Steve !
  • # le plus gros problème du web

    Posté par  . Évalué à 10.

    le plus gros problème du web, c'est que bientôt cela ressemblera à 4 gros services où tout sera centralisé...

    Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

    • [^] # Re: le plus gros problème du web

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Non. Mon site personnel restera chez moi. Ainsi que ceux de tous ceux qui le veulent : on reste libres.
      • [^] # Re: le plus gros problème du web

        Posté par  . Évalué à 7.

        plus personne ne viendra le voir, tout le monde sera sur connecté sur Facegle.

        Qui utilise encore gopher de nos jours ? ;)
        Et bien dans 5 ans, le web sémantique 4.0 concocté dans les hamacs de Facegle aura supplanté ce vieux http (il va d'ailleurs disparaître de certains navigateurs, si c'est pas un signe).

        Ou pas.

        Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

        • [^] # Re: le plus gros problème du web

          Posté par  . Évalué à 10.

          il va d'ailleurs disparaître de certains navigateurs

          Suite à la mise à jour d'ubuntu, la première adresse que j'ai tapé dans chromium pour tester mon site a été localhost. J'ai donc eu droit a une belle recherche google, avec quand même un bandeau dans le haut me demandant si je ne voulais pas plutôt aller sur http://localhost (que j'ai vu au 3e essai, mais qui m'a sauvegardé mon choix localhost/ ).
          • [^] # Re: le plus gros problème du web

            Posté par  . Évalué à 8.

            J'ai donc eu droit a une belle recherche google

            La recherche Google, c'est le localhost de Chromium, je vois pas le problème.

            « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

            • [^] # Re: le plus gros problème du web

              Posté par  . Évalué à 5.

              D'ailleurs, quand on installe Chrome avec les paquets de Google, il remplace "127.0.0.1" par une IP de Google dans le fichiers hosts.

              THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

  • # haha je connais bien ça !

    Posté par  . Évalué à 9.

    Et vous oubliez ces créatifs d'agence de com qui ne comprennent déjà rien au format d'image, pourquoi utilisé un gif plutôt qu'un jpeg je parle même pas du PNG trop scientifique a comprendre … Et les contraintes de résolution sans parler de la taille des différents écrans …

    Les mecs sont complétement à l'ouest je leurs ai fait une formation ou tout le monde déconnais et en avais rien à secouer conclusion sa n'a servit à rien je reçois toujours les mêmes fichiers miteux d'illustrator ou photoshop MAC et évidement sans les polices (payantes) qui vont avec … Et c'était pas un petit boui-boui une agence de taille moyenne avec pignon sur rue dans la région, imposée par le client …
  • # C'est vraiment un cas particulier les designers ?

    Posté par  . Évalué à 10.

    Je me pose la question suivante :

    C'est vraiment qu'une histoire de webdesigners ? Parce que dans le fond, la médiocrité et le manque d'intérêt on le retrouve partout me semble t'il.

    - les développeurs qui se contre tapent des conventions
    - les développeurs qui pensent que leur code est le meilleur du monde et n'ont jamais lu une seule ligne d'autre projet que les leurs
    - les développeurs qui lisent pas les docs
    - ...
    - le contrôleur dans le train qui te parle comme à un chien
    - <insère ici> toute forme de profils de gens qui se contre-tapent de leur métier

    Aujourd'hui, je donnais une formation Python, on m'a regardé avec de gros yeux quand j'ai dis 'lisez du code, vous allez pas passer 3 ans dans votre coin à découvrir comment coder efficacement, quand vous avez à portée de main des sources de gens qui codent bien.'. On aurait dit que je leur demandais de mettre leurs mains dans le fumier.

    C'est pas qu'ils sont nuls ou stupides. C'est juste qu'ils n'ont jamais été mis en face de 'bons' devs. Bon je sais pas si le parallèle est applicable aux graphistes.
    • [^] # Re: C'est vraiment un cas particulier les designers ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      D'après mon prof de Labview (bah, proprio, pas bien), on va seulement apprendre à apprendre pendant 5 séances. Et que de nos jours les ingénieurs ne sont pas curieux et qu'à cause de ça les entreprises doivent former des ingénieurs deux ou trois ans de plus après qu'ils aient eu leurs diplômes.
      Quand je regarde ma classe, ainsi que les commentaires de moules aigries parlant du Java refourgué aux apprentis ingénieurs (je vous plussoie), c'est pas faux ce qu'il dit.

      Commentaire sous licence LPRAB - http://sam.zoy.org/lprab/

    • [^] # Re: C'est vraiment un cas particulier les designers ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

      Et en plus on peut trouver des bugs en lisant d'autres codes :
      J'avais un bug dans openldap, l'overlay dds (découvert grâce un bug dans un de mes scripts perl). J'ai assez rapidement identifié le problème et j'ai donc commencé à lire le code des autres overlays pour voir comment ils traitaient ce cas. Et dans l'overlay pcache (que je n'ai jamais utilisé), il y avait un chemin de code identique à celui qui plantait (dans dds). Donc deux bugs pour le prix d'un http://www.openldap.org/its/index.cgi/Software%20Bugs?id=649(...) !

      "It was a bright cold day in April, and the clocks were striking thirteen" - Georges Orwell

    • [^] # Re: C'est vraiment un cas particulier les designers ?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

      Le concept de "bon" développeur est parfois difficile à juger. Après avoir consulté le code source d'OpenSSL, j'ai du mal à déterminer si c'est génial ou immonde.
      • [^] # Re: C'est vraiment un cas particulier les designers ?

        Posté par  . Évalué à 3.

        Moi je vote immonde mais je ne suis sans doute pas un bon développeur.
      • [^] # Re: C'est vraiment un cas particulier les designers ?

        Posté par  . Évalué à 10.

        - Mais au fond quelle différence y a t il entre le bon et le mauvais développeur ?
        - Ah j'l'atendais celle là j'l'attendais. Non mais le mauvais développeur bon bah c'est le gars qui a un ordinateur, y pense un truc y code

        - Et le bon développeur ?
        - Le bon développeur c'est un gars il a un ordinateur, un ordinateur, y pense un truc y code mais….
        - Ce n'est pas la même chose y'a le bon développeur, et y'a le mauvais développeur, y'a le codard et y'a le non codard
        - Bon y faut expliquer tu vois y'a le mauvais développeur, y pense un truc y code, y code. Le bon développeur y pense un truc y code mais c'est un bon développeur
        - Voilà c'est ça on ne peut pas les confondre
        - Y'a le mauvais développeur y pense un truc y code c'est sur alors là on le reconnaît à la ronde mais le bon développeur y pense un truc y code mais c'est un bon développeur quoi. Bon toute façon c'est des questions à la con ça
        - Faut leur expliquer aux gens parce qui savent pas faire la différence après.

        - On dit qu'il y a trop de développeurs
        - Ah ça c'est la faute aux mauvais développeurs le bon développeur y'a pas de trop hein
      • [^] # Re: C'est vraiment un cas particulier les designers ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Le consensus tend vers « immonde ».

        http://www.peereboom.us/assl/html/openssl.html
        http://corte.si/posts/code/reading-code.html

        pertinent adj. Approprié : qui se rapporte exactement à ce dont il est question.

  • # Tout a fait d'accord

    Posté par  . Évalué à 10.

    Je suis tout a fait d'accord avec ce journal. Ce n'est pas spécifique aux webdesigers, mais à tout les métiers créatifs/de la communication. Ça arrive même maintenant dans la programmation.

    Tout d'abord avec le franglais. Une prof d'analyse qui sort « donc on switch les deux termes », pour dire « échanger », « mettre l'un à la place de l'autre », ... Et quand je lui fait la remarque, j'ai le droit à « Moi je suis une informaticienne, donc je parle anglais “switcher”, “swapper”, etc. ».
    Combien de fois, j'ai vu un mec d'agence de com' dire à la télé « oui, elle a fait la cover du magazine ». Qui peut tout a fait se traduire par couverture, pourquoi dire cover ?

    Mais aussi les gens qui font un choix seulement parce que « c'est beau », c'est « stylé ». Le macbook air, l'iPod, aujourd'hui l'iPhone et demain l'iPad. Windows 7 avec Internet Explorer 8 et toutes les merdes qui vont avec.

    Ça a le don de m'insupporter.

    Knowing the syntax of Java does not make someone a software engineer.

    • [^] # Re: Tout a fait d'accord

      Posté par  . Évalué à 5.

      ...et difficile aussi de ne pas tomber dedans.

      "On va utiliser les templates pour cleaner la GUI"

      Allez, demain, on ne parle qu'en Français, ça va faire tout drôle :).
    • [^] # Re: Tout a fait d'accord

      Posté par  . Évalué à 1.

      Tout d'abord avec le franglais...

      Et on en souffre ici aussi, j'ai repris je ne sais combien de message qui nous balançait une phrase en franglishe au milieu de nulle part.

      Pas plus tard qu'hier, je tombe sur un mec ici qui dit:
      "Benchmark or it never happened !"

      Alors peut-être, une citation d'initiés mais ça n'a pas plus de valeur!
      • [^] # Re: Tout a fait d'accord

        Posté par  . Évalué à 2.

        il est où le franglais dans cette phrase ?

        Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

        • [^] # Re: Tout a fait d'accord

          Posté par  . Évalué à 3.

          Tu m'as compris, mais si je veux pinailler, tout le fil de discussion et le site en question est en FRANÇAIS à la base!

          Sinon ta signature, tu nous expliques? Tu penses que causer "anglishe" suffit à rendre ta phrase recherchée?
          • [^] # Re: Tout a fait d'accord

            Posté par  . Évalué à 2.

            La première phrase est une référence (foirée) à une phrase connue de l'imageboard 4chan (Pics or it didn't happen).

            La signature semble être une citation.
    • [^] # Re: Tout a fait d'accord

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Ce qui est amusant avec les anglicismes, et là où on voit qu'ils sont parfaitement superflus, c'est qu'on peut les éviter, même au prix de périphrases quand ils n'ont pas d'équivalents élégants, sans que personne ne le remarque.

      Quand je parle d'écrire à quelqu'un, de transférer un message, de débit montant, de chargement de fichiers sur un serveur, personne ne s'étonne ou ne tressaille. :-)
      • [^] # Re: Tout a fait d'accord

        Posté par  . Évalué à 4.

        À ce sujet, je viens de t'envoyer un mél pour te signaler que beaucoup de webmestres ont apprécié le ramdam que tu as fait sur ton blogue.

        THIS IS JUST A PLACEHOLDER. YOU SHOULD NEVER SEE THIS STRING.

        • [^] # Re: Tout a fait d'accord

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

          Selon les recommandations de l'Académie, le mot mél ne doit pas s'employer à la place de mail, mais doit s'employer comme on emploie tél pour téléphone (sur des cartes de visite par exemple).
      • [^] # Re: Tout a fait d'accord

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        > Quand je parle d'écrire à quelqu'un, de transférer un message, de débit montant, de chargement de fichiers sur un serveur, personne ne s'étonne ou ne tressaille. :-)

        Et à côté de ça, quand tu parles de cadriciel soit ça ne dit rien à personne, soit ça faire bien rire...

        Et juste comme ça, comment tu traduis dans ce cas commit, push, pull, checkout, etc sans que personne ne le remarque ?
        • [^] # Re: Tout a fait d'accord

          Posté par  . Évalué à 4.

          Mieux : comment tu traduis "broken pipe" ?
          Je prends cet exemple car une fois j'ai eu un ami qui avait entièrement "francisé" son linux. J'ai mis près d'une heure à comprendre ce qu'il voulait dire par "ca vient de quoi les tuyaux cassés ?" (enfin c'etait pas exactement cette traduction là mais c'etait quelque chose d'aussi débile).

          Perso je pense qu'en informatique il vaut mieux franciser au moins possible. Cela permet d'obtenir de l'aide de personnes non-francophones.
          • [^] # Re: Tout a fait d'accord

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            toi, tu es du genre à être resté perplexe devant un vidage de coeur ;-) (moi aussi tu me diras... et je te rejoins entièrement sur l'aide).
          • [^] # Re: Tout a fait d'accord

            Posté par  . Évalué à 4.

            il vaut mieux franciser au moins possible.

            toi y'en aurait moins causer franglais, toi y'en aurait mieux maîtriser la france ;)

            Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

        • [^] # Re: Tout a fait d'accord

          Posté par  . Évalué à 2.

          Ca fait rire, parce qu'on se défend de ne pas le connaître, et plutôt que de le reconnaître, on le tourne en dérision, pour retourner sa propre faiblesse en force.
          L'usage, lorsqu'il est coordonné et de bonne foi, est tellement simple...

          commit push pull seront traduits s'il se réfèrent aux verbes, et non traduits s'ils se réfèrent aux commande.
          "we pull la donnée"
          "we tapons pull"
        • [^] # Re: Tout a fait d'accord

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 3.

          Est-ce que commit, push, pull, checkout, etc... sont des anglicismes, ou des utilisations de nom de commandes informatiques ?

          Tu fais "svn commit", donc dire « je fais un commit sur le subversion », est-ce un anglicisme, ou simplement décrire ce qu'on fait dans le langage dans lequel on le fait, en l'occurrence la syntaxe de subversion ?
          Subversion est un mot anglais, mais ici, c'est le nom d'un logiciel, fait-on un anglicisme en l'utilisant ?
          Je ne crois pas, c'est son nom au logiciel, il n'en a pas deux, il en a un ! Et ses commandes ont aussi un nom unique.

          Il ne faut pas confondre les anglicismes avec le fait de parler directement dans le langage informatique considéré... Parce que pour le coup, pourquoi inventer des mots français pour décrire des commandes subversion ? Là ça parait totalement absurde !


          Yth.
          • [^] # Re: Tout a fait d'accord

            Posté par  . Évalué à 2.

            > Il ne faut pas confondre les anglicismes avec le fait de parler directement
            > dans le langage informatique considéré... Parce que pour le coup, pourquoi
            > inventer des mots français pour décrire des commandes subversion ? Là ça
            > parait totalement absurde !

            Un commit est devenu un nom commun dans le langage courant, sans se référer
            particulièrement à un scm particulier.
            • [^] # Re: Tout a fait d'accord

              Posté par  . Évalué à 1.

              Tout à fait. Avec git, on commit à l’aide de la commande "git push"
        • [^] # Re: Tout a fait d'accord

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          commit: soumettre
          checkout: récupérer
          J'utilise TortoiseSVN au boulot, et les traductions françaises ne me semblent pas saugrenues. Comme quoi dans beaucoup de cas on peut l'exprimer de manière pertinente.

          En japonais, c'est plus rigolo, beaucoup de mots anglais sont japonisés (et écrits en katakana): par exemple, "install" -> インストール ("insuto-ru")
    • [^] # Re: Tout a fait d'accord

      Posté par  . Évalué à 1.

      Le choix des autres t'insupportes ?

      Instaure donc une dictature !


      ;-P

      BeOS le faisait il y a 20 ans !

    • [^] # Re: Tout a fait d'accord

      Posté par  . Évalué à 3.

      Ce qui me fait rire jaune, c'est quand on voit, sur des publicités, des mots anglais en gros, suivis d'une petite étoile. Cette dernière renvoie bien aimablement sur la traduction en français, pour les gens qui ne comprendraient pas. Mais pourquoi ne pas mettre le mot français directement, bande de branquignoles!

      L'exemple qui me vient à l'esprit c'est celui d'une radio que je ne citerai pas, dont le slogan est "Info, Talk *, Sport", avec l'étoile qui explique que Talk veut dire Débat. C'est sûr que "Débat" prend beaucoup plus de place que "Talk", et qu'on y perd énormément à la traduction....

      Mais bon, on est dans un monde superficiel - il faut que ça shine, coco!
      • [^] # Re: Tout a fait d'accord

        Posté par  . Évalué à 10.

        Ce qui me fait rire jaune, c'est quand on voit, sur des publicités, des mots anglais en gros, suivis d'une petite étoile.
        Juste pour remarquer qu'on se rapproche dangereusement du point Godwin.

        (Je sors.)
      • [^] # Re: Tout a fait d'accord

        Posté par  . Évalué à 2.

        moi mon préféré c'est le slogan en anglais, pourquoi pas, suivi d'une étoile avec une «traduction» en français qui n'a rien à voir, du genre (j'invente):

        Boldly embrace the day*

        *des voitures qu'elles en ont du coffre

        il parait que les français ont du mal avec l'anglais (c'est vrai ça ?) en tout cas ça ne risque pas de les aider.
        • [^] # Re: Tout a fait d'accord

          Posté par  . Évalué à 2.

          il parait que les français ont du mal avec l'anglais (c'est vrai ça ?)

          Oui.

          « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

      • [^] # Re: Tout a fait d'accord

        Posté par  . Évalué à 1.

        Parce que ça fait plus classe quand c'est en anglais :)
        Pour certains slogans, c'est la version anglaise qui est connue. Nike sans le "Just do it" et avec "Juste fait le", ça le fait moyen.
        La petite étoile et la traduction, c'est une obligation légale (loi Toubon il me semble).
    • [^] # Re: Tout a fait d'accord

      Posté par  . Évalué à 2.

      J’aurais dit intervertir plutôt qu’échanger…

      (et http://fr.wiktionary.org/wiki/%C3%A9changer me donne raison)
  • # Channel

    Posté par  . Évalué à 5.

    Par exemple, on préférera "channel" pour ne pas dire "traversée de la Manche", alors que "chenal" ou "canal "est non seulement la traduction exacte de channel, mais à l'origine du mot anglais.
    Il me semblait que channel était le nom anglais de la Manche

    C'est un peu comme l'usage du français, quand c'est tellement tendance de parler avec des mots anglais qu'on ne comprend qu'à moitié, et qu'on est incapable de traduire, opposant que "ce n'est pas traduisible"... ça doit être tellement évolué que la langue française ne permet pas de l'exprimer avec un nom simple appliqué au concept.
    Je mettrais un bémol. Je suis sur que chaque notion ne peut être traduit dans toutes les langues avec un seul mot. Par exemple, je n'ai pas trouvé en francais de traduction pour week-end. Même en faisant la traduction littérale "fin de semaine", ca ne désigne pas la même chose :
    - "fin de semaine" : désigne plutôt le vendredi
    - "week end" : désigne le samedi-dimanche
    En espagnol, il y a aussi des notions que nous n'avons pas en français. Par exemple le coin que forme deux murs. En français nous n'avons qu'un seul mot "coin". En espagne, ils font la différence si le coin est intérieur ou extérieur. Ce n'est pas le même mot.
    Voila, c'était mon petit bémol.
    • [^] # Re: Channel

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      Sauf que week-end a effectivement été adopté dans la langue française. Par contre au Québec, ils semblent bien promouvoir depuis longtemps la locution « fin de semaine » (voir Week-end).

      Je suis d'accord qu'il y a un excès d'anglicisme.

      Par contre, je tiens également à dénoncer l'excès de latinisme haut et fort !! C'est pas parce que c'est une langue morte qu'il faut céder ! Alors non à « vice versa », non à « quid », non à « i.e », non à « a priori », … non à « etc. » !! ;-)
    • [^] # Re: Channel

      Posté par  . Évalué à 10.

      > En espagnol, il y a aussi des notions que nous n'avons pas en français. Par exemple le coin que forme deux murs. En français nous n'avons qu'un seul mot "coin". En espagne, ils font la différence si le coin est intérieur ou extérieur. Ce n'est pas le même mot.

      ben si, nous on a "coin" et "pan !"
      • [^] # Re: Channel

        Posté par  . Évalué à 1.

        C'est lequel celui de l'interieur et celui de l'extérieur ?
    • [^] # Re: Channel

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      c'est vrai que http://wordreference.com/fres/coin et toutes ses traductions, ça m'en bouche un coin o_O
    • [^] # Re: Channel

      Posté par  . Évalué à 6.

      Il me semblait que channel était le nom anglais de la Manche
      Et ? Leur capitale s'appelle "London", mais on dit pourtant "Londres" de ce coté du Channel de la Manche... Donc, ça ne justifie pas (selon moi) l'emploi du terme anglais, alors que le terme français existe et est employé depuis... pfiouuuu !!!
      • [^] # Re: Channel

        Posté par  . Évalué à 2.

        et si Londres est 100 % en Angleterre, il me semble aussi que pour la Manche il y en a une petite partie sur les eaux territoriales françaises non ?

        Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

    • [^] # Re: Channel

      Posté par  . Évalué à 3.

      en ce cas autant appeler le "vendredi" : vendredi, et "fin de semaine" : samedi dimanche, puisque c'est réellement la fin de la semaine (avec la nouvelle semaine qui débute le lundi).

      Only wimps use tape backup: real men just upload their important stuff on megaupload, and let the rest of the world ~~mirror~~ link to it

    • [^] # Re: Channel

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      >> - "fin de semaine" : désigne plutôt le vendredi

      La fin de semaine, elle couvre jusqu'au dernier jour de la semaine.
      Si je dis "vendredi, j'ai quitte' mon travail a 16h, puis j ai passe' la fin de semaine a` la campagne", ca ne devrait choquer aucun francais, et passer naturellement.
      Pour moi, la fin de semaine, c'etait vendredi-samedi-dimanche.
      Depuis que j'ai vecu au Canada^WQuebec, c'est aussi le week-end francais. Le contexte fait le reste, et les autres francophones n'y voient que du feu si tu t'exprimes clairement.

      Pour le reste, je suis d'accord. Je parle plusieurs langues et (et certains de leurs patois), et il existe bien des expressions intraduisibles systematiquement.
      • [^] # Re: Channel

        Posté par  . Évalué à 2.

        L'expression "fin de semaine" est très utilisée dans le monde du travail. Et dire que l'on va faire quelque chose pour la fin de semaine (par exemple), cela fait référence généralement aux jours ouvrés (soit jeudi ou vendredi). Si tu le fais pour le samedi ou le dimanche, c'est que tu es à la bourre ^^.
      • [^] # Re: Channel

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

        les autres francophones n'y voient que du feu si tu t'exprimes clairement.

        Je crois qu'on touche un point important là...
    • [^] # Re: Channel

      Posté par  . Évalué à 4.

      En espagnol, il y a aussi des notions que nous n'avons pas en français. Par exemple le coin que forme deux murs. En français nous n'avons qu'un seul mot "coin". En espagne, ils font la différence si le coin est intérieur ou extérieur. Ce n'est pas le même mot.

      Ben en France, on dit coin intérieur et coin extérieur. C'est marrant, c'est ce que tu as dit.

      Maintenant, je ne vois pas vraiment de différence entre un mot seul et une expression de deux mots..

      Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

  • # Juste pour contrebalancer

    Posté par  . Évalué à 5.

    Je suis webdesigner et je code proprement, dans le respect des standards et de l'accessibilité, ce qui ne m'empêche pas de faire des jolis sites, et même parfois d'y rajouter des animations. Les webdesigners (que je connais) sont comme moi.
    • [^] # On ne rigole pas avec le français

      Posté par  . Évalué à 7.

      Si en plus tu écris cédérom au lieu de CD-ROM, tu es totalement absous!

      PS: c'est quoi ce bronx? cédérom n'est pas reconnu par le correcteur de linuxfr!!
      PPS: euh, au fait, « bronx » je peux? comment dit-on en français? « c'est quoi ce Villiers-le-Bel? »
      • [^] # Re: On ne rigole pas avec le français

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

        non, on dit « c'est quoi ce sarcelles ? », mais certaines personnes préfèrent dirent « c'est quoi ce bezon ? », mais il semblerait que ça soit un abus de langage.

        Yth, n'importe quoi ^^
        • [^] # Re: On ne rigole pas avec le français

          Posté par  . Évalué à 1.

          C'est quoi ce foutoir ? c'est quoi ce bordel ? C'est quoi ce fourbi ?
          Qu'est-ce que c'est que cette merde ?

          Sedullus dux et princeps Lemovicum occiditur

  • # Métier de l'imprimerie...

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    >La dictature des webdesigners^wgraphistes vient de l'évolution du
    >métier de l'imprimerie vers le numérique, les infographistes
    >transposant leur savoir faire sans être capables de l'adapter et, c'est
    >tout naturellement vers ces graphistes venant de l'impression que se >tournent les entreprises qui recherchent à communiquer par Internet

    A mon avis c'est totalement faux, les "webdesigners" actuels n'ont presque jamais fait de papier, et ceux qui font du papier détestent faire de l'internet (ou alors à la limite du flash, qui reste comme on veux que ça s'affiche).

    En tout cas c'est ce que je remarque autour de moi (plutôt dans un milieu infographistes papier), l'évolution de l'imprimerie vers le numérique n'ayant strictement rien de comparable avec le design web, ce sont des métier qui n'ont que peu de choses à voir…
  • # Choix

    Posté par  . Évalué à 2.

    Qu'est-ce qui est le pire ? Un site web joli mais qui explose les yeux quand on regarde le code, ou un site web qui explise les yeux mais qui est joli quand on regarde le code ?

    Tous les nombres premiers sont impairs, sauf un. Tous les nombres premiers sont impairs, sauf deux.

    • [^] # Re: Choix

      Posté par  . Évalué à 5.

      j'en sais rien mais ça ne s'exclut pas mutuellement
    • [^] # Re: Choix

      Posté par  . Évalué à 5.

      ou un site web qui explise les yeux

      Tu as fait expliser mes yeux ....

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.