Bien débuter avec Manjaro Linux

45
19
nov.
2020
Distribution

Manjaro est une distribution GNU/Linux basée sur Arch Linux.
Arch Linux est réputée être une distribution fiable, mais difficile et longue à installer et à configurer. Manjaro propose de reprendre les bons côtés d’Arch mais en simplifiant l’installation et la configuration. Manjaro est tout à fait adaptée à un débutant.

Ma vie : j’utilise Manjaro depuis plus de trois ans et je l’ai installée sur les quatre ordinateurs de la maison. Je suis fan et je la conseille aujourd’hui à tout le monde ! Cette dépêche ne va donc pas être un test de la distribution mais un retour d’expérience proposant quelques astuces pour installer, utiliser et maintenir Manjaro.

Sommaire

Le tour de la distribution

Installation

L’installation se déroule assez classiquement en téléchargeant une image ISO que vous pouvez flasher sur une clé USB avec Etcher par exemple. Ensuite, vous pouvez démarrer dessus, tester la distribution et utiliser le bouton « Installer Manjaro » et suivre les étapes pour l’installer sur votre disque. Cela se fait très simplement et rapidement et je ne reprendrai pas ici le déroulement de l’installation, il existe de nombreux guides qui sont finalement à peine nécessaires.

Choix des interfaces graphiques

Manjaro est disponible officiellement avec trois environnements de bureau : Xfce, KDE et GNOME. Pour chaque bureau, le thème et les couleurs Manjaro sont reprises, je trouve que les thèmes par défaut sont très agréables et très bien intégrés.

L’environnement GNOME :
L’environnement GNOME

L’environnement Xfce :
L’environnement XFCE

L’environnement KDE :
L'environnement KDE

Il existe également d’autres environnements de bureau proposés par la communauté. Je vous laisse en découvrir la longue liste !

De mon côté, j’ai une préférence pour GNOME, c’est pourquoi les captures et les explications suivantes seront réalisées avec cet environnement.

La gestion des paquets

Le gestionnaire de paquets (ou Store d’applications pour ceux qui ne sont pas familiers avec Linux) est un élément central d’une distribution GNU/Linux. Celui de Manjaro utilise pacman comme sa maman Arch Linux !

Personnellement, je n’utilise que peu de commandes pacman :

  • mise à jour des miroirs (à faire après l’installation) :

    sudo pacman-mirrors -c France

  • mise à jour du système :

    sudo pacman -Syu

  • installation d’un paquet :

    sudo pacman -S <nom_du_paquet>

Les mises à jour

Tout comme Arch, Manjaro est une rolling release, c’est‑à‑dire que les mises à jour sont mises à disposition en continu. Vous passez d’une version de la distribution à une autre (par exemple de la 19.3 à la 20.0) sans vous en rendre compte, juste en mettant à jour vos paquets. Vous êtes donc assurés d’avoir toujours une distribution à niveau. Vous n’avez pas non plus ce stress tous les six mois ou tous les deux ans d’avoir une mise à jour complète du système.
C’est également un avantage lorsque vous rencontrez un problème : la personne qui va vous aider est sûre de la version utilisée.

Cependant, il faut savoir que Manjaro utilise ses propres dépôts et que les paquets vont d’abord être testés un ou deux mois après leur sortie. C’est également pour cette raison que vous recevrez les mises à jour par lots, quelques fois par mois.

Éviter les problèmes lors des mises à jour

Les problèmes lors des mises à jour sont rares, mais ils existent et cela reste toujours ennuyeux. Voici quelques conseils pour les éviter :

  • lancer les mises à jour régulièrement, mais attendez tout de même un ou deux jours après leur publication ;
  • plutôt que d’exécuter les mises à jour via l’interface graphique, utilisez une console avec la commande :

    sudo pacman -Syu

  • lors de chaque mise à jour, il y a une News sur le site Internet Manjaro, allez la lire :
    Mise à jour Manjaro

  • à la fin de cette news, il y a un lien lire le sujet entier qui renvoie vers un sujet du forum, consultez‑le ;

  • il y a dans ce sujet un sondage qui permet de savoir combien de personnes ont eu un problème avec leur mise à jour, cela permet d’avoir une idée de la dangerosité de celle‑ci :
    Mise à jour Manjaro

  • enfin, en descendant plus bas, il y a une liste des bugs découverts et un lien pour les résoudre :
    Mise à jour Manjaro

  • si la mise à jour paraît dangereuse pour votre système, lancez la via SSH ou via une console virtuelle (Ctrl + Alt + F3), en dehors de votre interface graphique.

Avant de prendre ces précautions, il m’est arrivé une ou deux fois d’avoir un problème au redémarrage, mais depuis, plus jamais de problème pour moi ! Et puis, je ne vais pas vous refaire la morale sur les sauvegardes à faire régulièrement. :)

Installer des applications

Manjaro a développé une interface graphique (Pamac) pour chercher, installer et mettre à jour vos paquets.

pamac

Vous pouvez remarquer en colonne de gauche que vous pouvez installer des paquets de différentes provenances (Orphelins - dépôts, Étrangers - AUR, Snap et Flatpak). C’est très important de comprendre d’où viennent vos paquets pour garantir la stabilité de votre système.

pamac

Dans la capture ci‑dessus, on voit que :

  • Visual Studio Code (code) e5a624b7 provient de Snap ;
  • Visual Studio Code (com.visualstudio.code) 1.51.1-1605051630 provient de Flatpak ;
  • Code - OSS (code) 1.50.1-1 provient des dépôts officiels.

Je vais maintenant vous expliquer ce que sont ces provenances et comment les choisir.

Dépôts officiels

Lorsque le paquet que vous recherchez est disponible dans les dépôts officiels, il faut privilégier ce type d’installation. C’est seulement si vous rencontrez un problème lors de l’exécution de l’application que vous pouvez l’installer via une autre source.

Flatpak et Snap

Snap et Flatpak sont deux magasins (Store) d’applications GNU/Linux qui poursuivent le même but : donner accès à des paquets qui peuvent être utilisés sur toutes les distributions.

Ces paquets prennent plus de place sur le disque dur car ils créent leur propre environnement d’exécution et utilisent donc moins de composants de Manjaro. Cependant, certains paquets ne sont tout simplement pas proposés par les dépôts Manjaro : Flatpak et Snap pourront alors vous sauver !

Manjaro vous permet d’installer et désinstaller des paquets Snap et Flatpak très facilement depuis l’interface et il ne faut pas s’en priver pour tester des applications, cela ne va pas alourdir le système après désinstallation.

Alors, comment choisir entre Flatpak et Snap ? Ce sont des concurrents, mais en gros :

  • la taille des paquets Flatpak est plus petite que Snap (moins de choses sont encapsulées) ;
  • Snap est propriété de Canonical (l’éditeur d’Ubuntu).

Donc, je vous conseillerais de privilégier Flatpak, et ensuite si cela ne fonctionne pas, d’utiliser Snap.

AUR

Enfin, il existe les paquets AUR (Arch User Repository), c’est un ensemble de paquets créés par les utilisateurs avant de rentrer dans les dépôts officiels. Ces paquets sont des listes de commandes qui permettent de compiler les sources du logiciel. Parfois, ils ne sont plus maintenus ou contiennent des bogues.

pamac

Je déconseille d’installer des logiciels depuis AUR, mais cela peut rester pratique dans certains cas. Personnellement, j’ai installé l’un de ces paquets pour mon imprimante Brother et cela fonctionne très bien.

Conclusion

Pour résumer :

  • dépôts à privilégier pour l'installation de vos paquets ;
  • Flatpak à utiliser si non disponibles dans les dépôts ou si on veut seulement installer l’application pour un test ;
  • Snap à utiliser si le paquet Flatpak ne fonctionne pas ;
  • AUR déconseillé, à utiliser avec grande précaution.

Pamac est donc un point fort pour Manjaro, il permet, d’installer des paquets provenant de diverses sources et de disposer de versions très récentes. Malgré cela, le système reste très stable grâce au travail de la communauté Arch en amont et de la gestion des paquets Snap et Flatpak.

Configurer Manjaro GNOME

Pas facile de s’y retrouver ici pour un débutant, c’est pourquoi je vais rentrer dans le détail des outils. Ici, je ne vais parler que de la configuration de GNOME. Si vous utilisez KDE ou Xfce, ils seront différents, et sans doute plus centralisés…

Gestionnaire de paramètres de Manjaro

Configuration
Vous retrouverez cet outil sur tous les environnements Manjaro. Les icônes sont assez explicites pour savoir ce que l’on peut gérer à partir de cette application. Voici cependant quelques précisions :

  • paquets linguistiques, c’est là qu’il faut aller si vous avez une application qui n’est pas traduite en français ;
  • noyau, pour faire fonctionner certains matériels, il faut parfois changer de noyau ;
  • configuration matérielle, permet de connaître le matériel présent dans votre ordinateur et d’installer des pilotes propriétaires, ceux des cartes graphiques notamment.

Configuration

Paramètres GNOME (GNOME control center)

Configuration

L’application GNOME Center permet de gérer tout ce qui va avec l’environnement GNOME :

  • les notifications ;
  • les applications par défaut ;
  • l’accessibilité.

Mais vous pouvez aussi configurer des choses en lien avec le matériel :

  • ajouter une imprimante ;
  • configurer le réseau ;
  • gérer les écrans.

Configuration

Et aussi, il y a des choses en doublon avec le gestionnaire de paramètres Manjaro :

  • régler la date et l’heure ;
  • créer un compte utilisateur.

Ajustements GNOME (GNOME tweak tools)

Pour brouiller un peu mieux les pistes, GNOME propose un autre gestionnaire de paramètres.
Configuration

Il permet par exemple de :

  • choisir le thème GNOME utilisé ;
  • régler les polices de caractères ;
  • modifier la barre supérieure des fenêtres.

Extensions GNOME (Extensions)

Configuration
GNOME propose également une interface pour gérer les extensions qui apportent des fonctionnalités (par exemple, la barre de lancement d’applications Dash to Dock qui est installée par défaut sur Manjaro GNOME).

Layouts Switcher

Pour finir, voici un outil qui propose différents aménagements de bureau :
Configuration

Conclusion

La facilité de paramétrage de Manjaro GNOME, n’est certainement pas un point fort pour le débutant : il faut chercher ! Mais la solution est sans doute dans l’une des applications listée ci‑dessus… Pour les versions KDE et XFCE, le nombre d’outils est plus limité : ouf !

La communauté

Manjaro est un projet communautaire. Le site propose à la vente du matériel informatique pour soutenir le projet. Cette année, il y a eu un peu de rififi et le départ de certains développeurs importants. À l’utilisation de la distribution, cela ne s’est pas ressenti.

Pour la documentation, il y a un guide de l’utilisateur, mais il n’a malheureusement pas été mis à jour depuis deux ans. Le wiki Manjaro ne m’a jamais été d’une grande aide non plus. En revanche, le wiki Arch est une référence en la matière et vous pourrez trouver beaucoup d’informations pour la configuration avancée (serveur, système, etc.). La version en français mérite également le coup d’œil.

Pour poser vos questions ou chercher une réponse, il y a le forum Manjaro officiel et un forum en français très actif et sympathique.

Pour finir

J’ai écrit cet article pour les personnes qui débutent avec Manjaro, mais j’aurais pu également évoquer le shell zsh par défaut, l’installation automatique de tout mon matériel, de l’extension Dash to Dock installée et configurée par défaut, ainsi que la stabilité de l’ensemble…

Comme toutes les distributions GNU/Linux, elle convient bien sûr à des utilisateurs plus avancés. De mon côté, après être passé par Mandrake, Ubuntu, Linux Mint, Debian Sid, me voilà pleinement satisfait avec Manjaro !

Donc, merci à toute la communauté ! Cela fait plus de vingt ans que j’utilise GNU/Linux, et, les quelques fois où je vois Windows me fait mesurer la chance que j’ai de pouvoir travailler avec ce système ! Et, en cette période tourmentée, je vais donner du grain à moudre aux complotistes : pourquoi ? Mais pourquoi donc les ordinateurs ne sont‑ils pas tous sous GNU/Linux ? :)

  • # L'une des meilleure distrib selon moi

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

    J'ai connu linux vers les année 1996.

    J'ai mis plus de 15 ans à trouver ma distribution tel que que je la désirais (je suis passé par slackware, redhat, Suse, Gentoo, Debian, Ubuntu). Je n'ai pas arrêté de jongler su ces distribs avant que je trouve la bonne :). C'est Archlinux/Manjaro.

    Durant ces 15 ans, j'ai également cherché le meilleur environnement graphique (Awesome, xmonad, bspwm), pour finir par trouver le bon, c'est I3. Manjaro fourni également une version à base de I3

    Vous pouvez voir un aperçu ici => https://github.com/badele/docker-dotfiles (Note: les captures ont été faites avec BSPWM, j'ai basculé sous I3 par la suite)

  • # Autre retour

    Posté par  . Évalué à 5.

    Si je peux apporter ma pierre, voici également mon petit retour d'expérience.
    J'utilise manjaro depuis plusieurs années, dont 2 ans sur mon poste de travail principal.

    Je souhaite faire un point particulier sur l'ordinateur :
    Un Macbook Pro de 2015 fourni par ma boîte. Il est en dual-boot avec macOS, mais je n'utilise que linux.

    Il a fallut manuellement intervenir pour faire fonctionner quelques petits détails, la documentation de Arch aidant beaucoup.

    La webcam nécessite l'installation d'un module DKMS depuis le dépôt AUR. (bcwc-pcie)
    le rétro éclairage doit passer par un utilitaire spécifique (macbook-lighter)
    Je crois que le bluetooth ne fonctionne pas, mais je n'en ai pas encore eu besoin.

    Comme cette machine a un écran HiDPI, il m'a fallut bidouiller avec X pour avoir un rendu pas trop mal avec un écran externe non-HiDPI. (l'astuce consistait à doubler le DPI de partout et redimensionné (scale) l'affichage sur l'écran externe. Ça fonctionne pas trop mal, mais cela ralenti fortement le système.

    Au bout d'un an je suis finalement passé sur wayland. et la gestion des écrans avec un DPI différent est bien meilleure et surtout bien plus rapide.

    Manjaro:
    Concernant la configuration du système, j'avais installé la saveur "manjaro-i3" de la communauté. Dont la configuration par défaut donne un bon point de départ. Je suis naturellement passé sous sway avec mon passage à wayland. Je n'ai pas eu de difficultés particulières dans l'installation de sway, la documentation offrant des alternatives à i3 pour la plupart des besoins. A noter quand même que ce sont des gestionnaires de fenêtres dont la configuration et la mise en place demande plus de temps qu'un gestionnaire grand public.

    Wayland :
    A noter quand même que certaines applications ne sont pas bien compatibles wayland et nécessite une petite pirouette pour les faire fonctionner. (example: firefox doit être lancé avec MOZ_ENABLE_WAYLAND=1 et les applis QT doivent être lancé avec QT_QPA_PLATFORM=wayland-egl sauf celles qui ne sont pas compatibles qui doivent être lancées avec QT_QPA_PLATFORM=xcb) mais ce sont des problèmes avec wayland qui concernent toutes les distributions.

    Le plus embêtant pour mon travail est le partage d'écran qui ne fonctionne pas encore très bien, enfin disons que le protocol wayland existe mais les applications ne l'utilise pas encore toutes. Notamment zoom que nous utilisons beaucoup qui ne fonctionne qu'avec gnome. Pour le moment, je m'en sort en utilisant chromium qui permet de partager un onglet sans passer par le système.

    Mises à jours:
    Pour ma part je fait tout avec l'utilitaire "yay" (mises à jour système et AUR)
    Je dois penser à réinstaller les modules "dkms" après chaque installation d'un nouveau noyau.
    Je n'ai pas eu de grosses casses avec les mises à jour depuis l'installation.
    Une nouvelle version du noyau bloquais mon CPU à 800mhz (!), c'était lié à une nouvelle gestion de l'énergie. C'est peut-être la seule fois ou j'ai senti que j’étais en train d'éprouver un bug lié au fonctionnement "rolling release".

  • # pour se prémunir d'éventuels problèmes lors d'une mise à jour

    Posté par  . Évalué à 5. Dernière modification le 19 novembre 2020 à 15:56.

    Pour se prémunir d'éventuels problèmes lors d'une mise à jour, il est, comme indiqué dans le journal, conseillé de consulter le forum (https://forum.manjaro.org/c/announcements/stable-updates/12). Ceci étant dit, j'utilise pour ma part la solution suivante : choisir btrfs comme FS pour "/" à l'installation.

    Avant chaque mise à jour, faire un snapshot de "/" avec Timeshift (et supprimer le plus ancien pour ne pas en avoir un trop grand nombre, personnellement je n'en garde que trois). Faire la mise à jour. Dans le cas d'un "/" en btrfs, Manjaro va automatiquement créer une entrée dans le menu de grub (en fait, une entrée par snapshot existant sur "/").

    Comme ça, plus de stress et on peut profiter sans souci des avantages d'une rolling release, pour ma part en saveur KDE. Ceci dit, je crois n'avoir eu qu'une fois en deux ans un souci nécessitant d'utiliser un précédent snapshot pour ré-démarrer.

  • # Certains renseignements m'auraient bien servi

    Posté par  . Évalué à 5.

    Hello,

    Je viens quant à moi de quitter Manjaro depuis quelques semaines (après 3 ans d'utilisation), lassé surtout des problèmes causés par les mises à jour. Je les trouve trop fréquentes et surtout trop volumineuses (c'est sans doute le prix à payer pour une rolling release). Et à plusieurs reprises des bugs causés par une mise à jour m'ont empêché de redémarrer correctement ou pris un temps déraisonnable à éliminer. Ce n'était pas faute d'avoir parcouru studieusement les news accompagnant la mise à jour. Et sans parler des innombrables conflits, c'était quasi systématique et à s'arracher les cheveux. J'ai fini par avoir peur de voir s'afficher la notification de mises à jour disponibles !

    Ce qui m'a bien servi c'est d'avoir découvert que pacman -Syu, comme dit dans la dépêche, était bien préférable à l'usage de pamac (graphiquement très réussi, certes). Ça a clairement diminué les problèmes de mises à jour.

    J'avais besoin de quelques paquets provenant de AUR et ils ont été la cause de bien des prises de tête, je pense que c'est une bonne idée de déconseiller AUR aux débutants (surtout maintenant avec snap et flatpak).

    Autre point : j'avais installé le système sur une partition racine à part, de 20 Go : erreur stratégique car elle s'est rapidement retrouvé pleine à craquer. Il est en effet conseillé de conserver les versions précédentes des paquets installés de façon à pouvoir rétrograder en cas de problème. Mais tout ça prend beaucoup de place (surtout quand on utilise LaTeX…). J'ai fini par faire passer cette partition à 30 Go et ne conserver que la toute dernière version des paquets, mais cela n'a pas été suffisant. Il m'a fallu purger les versions précédentes (toutes) pour pouvoir terminer la dernière mise à jour que j'ai faite. J'avais placé le système sur une partition à part, par habitude (mes distribs précédentes étaient basées sur Ubuntu). C'est sans doute une chose à ne pas faire et qui n'a pas autant de sens pour une distribution en rolling release.

    Dernière chose : curieusement je n'avais pas réussi à installer TeX Live en passant par le script maison de cette distribution LaTeX. Je crois que c'était bloqué par le système (tlmgr ne fonctionnait pas). J'ai dû installer les paquets binaires, qui prennent beaucoup plus de place. Bon ça n'empêchait pas d'utiliser LaTeX.

    • [^] # Re: Certains renseignements m'auraient bien servi

      Posté par  . Évalué à 5.

      btrfs donne aussi une solution pour le dimensionnement de "/" : il suffit de choisir aussi btrfs pour "/home". Dans ce cas (et sous réserve que les deux points de montage soient sur le même disque), l'installation va créer deux sous-volumes qui se comportent comme deux partitions mais sans dimensionnement prédéfini entre les deux.

    • [^] # Re: Certains renseignements m'auraient bien servi

      Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 19 novembre 2020 à 17:18.

      pacman fait un cache de tous les paquets mis à jour oui. Mais ça se configure selon tes besoins. Je déconseille fortement de supprimer le cache, pour pouvoir rollback en cas de problème mais il n'est cependant pas nécessaire de garder des dizaines de versions antérieures d'un paquet.

      Tu peux utiliser le script paccache, et par défaut il te laisse les 3 dernières versions de chaque paquets. C'est évidemment configurable. Et pour ne pas avoir à le faire à la mano, tu peux te faire un alias pour faire la mise à jour + le clean des paquets à la fin.

      La majeure partie des morts l'était déjà de son vivant et le jour venu, ils n'ont pas senti la différence.

    • [^] # Re: Certains renseignements m'auraient bien servi

      Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 20 novembre 2020 à 23:30.

      Ce qui m'a bien servi c'est d'avoir découvert que pacman -Syu, comme dit dans la dépêche, était bien préférable à l'usage de pamac (graphiquement très réussi, certes). Ça a clairement diminué les problèmes de mises à jour.

      Et pourquoi ? Je viens juste d'installer Manjaro…il y a une semaine.

      arnauld

      • [^] # Re: Certains renseignements m'auraient bien servi

        Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 21 novembre 2020 à 11:20.

        L'explication "serait" que certains environnements graphiques (Gnome, notamment) sont plus sujets à avoir des problèmes si la mise à jour est effectuée en mode graphique.

        Il est même conseillé de faire pacman -Syu dans un terminal hors environnement graphique (i.e. accessible via ctrl-alt F3 par exemple).

        • [^] # Re: Certains renseignements m'auraient bien servi

          Posté par  . Évalué à 1.

          Ok, merci.

          arnauld

        • [^] # Re: Certains renseignements m'auraient bien servi

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 4.

          Soit dit en passant je ne sais pas si c'est le cas pour d'autres distribs mais sous Fedora on te propose des updates automatiquement à l'arrêt/redémarrage du pc pour le faire hors d'un bureau.

          Par contre c'est idiot au lieu de sortir du bureau, tuer le display manager et faire les maj ils te redémarrent ce qui force les gens qui ont un disque dur chiffrer à attendre le redémarrage pour retaper le mot de passe au lieu de laisser la distrib faire son truc tout seul.

  • # Bien débuter avec Manjaro

    Posté par  . Évalué à 9. Dernière modification le 19 novembre 2020 à 17:08.

    Bien débuter avec Manjaro => utiliser Arch

    J'ai avancé un peu le trolldi .

    Plus sérieusement, si Manjaro est effectivement une bonne distribution, le fait qu'elle utilise ses propres dépôts m'a rapidement fait fuir. On perd tout l'intérêt de la rolling release et c'est pas aussi à jour que sous Arch. Ca casse également de temps en temps, là où je n'ai jamais rencontré de problème sous Arch.

    Je l'installe cependant chez des néophytes pour les initier à Linux. Elle est "plutôt" stable (oui, j'ai dit que ça cassait de temps en temps plus haut) et comme j'ai plus de 10 ans de bouteille sous Arch, je suis plus à l'aise pour les dépanner.

    Mais ceux qui aiment la distribution et qui n'ont pas peur de mettre les mains dans le cambouis pour l'installation et la configuration, je leur conseille sincèrement de passer sous Arch. Vous y retrouverez tout ce que vous aimez sous Manjaro (normal, c'est la distribution mère) tout en éloignant les problèmes propres à Manjaro.

    La majeure partie des morts l'était déjà de son vivant et le jour venu, ils n'ont pas senti la différence.

    • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

      Posté par  . Évalué à 6. Dernière modification le 19 novembre 2020 à 19:05.

      Bien débuter avec Manjaro => utiliser Arch

      Pour moi, cette phrase est mal formulée ou bien est un non-sens. Elle laisse entendre qu'avant d'utiliser Manjaro il faudrait utiliser Arch. D'abord "utiliser" n'est pas le bon terme car ce qui différencie les deux, c'est surtout l'installation. Si on a été au bout de celle de Arch (configuration comprise), je ne vois plus trop l'intérêt de passer à Manjaro.

      […] le fait qu'elle [Manjaro] utilise ses propres dépôts m'a rapidement fait fuir. On perd tout l'intérêt de la rolling release et c'est pas aussi à jour que sous Arch.

      Ce sont ses propres dépôts mais ils s'agit pour l'essentiel des mêmes paquets que sous Arch mais décalés de 2 à 4 semaines. Par ailleurs, l'intérêt d'une rolling release n'est pas uniquement d'avoir des mises à jour immédiates mais d'éviter les changements de version à la Ubuntu et consorts. En ce qui me concerne, attendre 2 à 4 semaines la dernière version du noyau ou de LO ne me traumatise pas plus que ça et en 2 ans je n'ai eu qu'une seule fois un souci de mise à jour (facilement réglé en revenant au snapshot précédent).

      Mettre les mains dans le cambouis d'une distribution Linux c'est très formateur mais c'est comme la mécanique auto, ça n'intéresse pas tout le monde.

      Ah mince, je suis tombé en plein dans le troll !

      • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

        Posté par  . Évalué à 4.

        Mettre les mains dans le cambouis d'une distribution Linux c'est très formateur

        Je n'ai jamais eu l'impression de "mettre les mains dans le cambouis" avec Arch. L'installation semble complexe mais en suivant rigoureusement la doc officielle pas à pas (et non un tuto sur un blog), c'est plus simple qu'on ne le pense. Pourquoi? Parce que les devs de Arch ont tout prévu, dont un tas de scripts justement pour "ne pas mettre les mains dans le cambouis". Ensuite, ça roule à merveille avec un noyau lts, c'est mon cas. J'ai beaucoup de paquets Aur, ça ne change rien à la stabilité.

        • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

          Ca donne envie d'essayer !
          Je me tenterais cela dans une VM un jour.

        • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

          Posté par  . Évalué à 3.

          J'ai beaucoup de paquets Aur, ça ne change rien à la stabilité.

          « Chez moi ça marche™ » :)

          https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

        • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

          Posté par  . Évalué à 1.

          Ça m'a fait le même effet avec l'intallateur textuel de Debian des années 90 (avant le mode ncurses). Tout était prévu pour qu'on puisse interrompre et reprendre l'installation (même deux mois plus tard!) ou pour revenir en arrière et tout changer (NB c'est encore comme ça dans la version actuelle). En suivant le guide d'installation ce mode textuel n'offrait aucune difficulté. En fait il n'avait d'effrayant ou de rébarbatif que notre manque d'habitude, à force d'interfaces graphiques.

    • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

      Ce qui fait que j'utilise Manjaro au lieu de Arch, que je voulais utiliser mais que j'ai lamentablement échoué à installer deux fois de suite (malgré un bon paquet de lectures), c'est que je suis débutant et que… je vois très mal. Vraiment très mal.

      Or, le mode texte de l'installation de Arch est surement très efficace pour apprendre et comprendre ce que l'on fait mais, sur mon écran même pas HiDPI, c'est tellement petit que je n'arrive tout bêtement pas à lire le texte qui est affiché. Ca n'aide pas ;)

      J'ai pas peur de bidouiller ni de la ligne de commande (je bidouille mes propres petits scripts) mais ça fait un sacré obstacle avant même de pouvoir commencer l'installation. Pour te dire à quel point ça me posait problème: j'ai fait la fête le jour où j'ai enfin pigé comment changer la taille du texte en mode texte (je suis pas certain du nom, tty?) pour avoir un truc assez grand que je pouvais lire à l'écran sans devoir zoomer dessus avec la loupe de mon appareil photo.

      Bref, après cette immense victoire j'ai tenté de configurer le matos dont j'avais besoin sur le PC (ainsi qu'une partition chiffrée) et, en toute humilité, j'ai pigé que j'avais pas le niveau pour installer Arch.

      Du coup, j'ai testé Manjaro qui se présentait comme une Arch noob-friendly… et ça marche (installation, tout le hardware reconnu et boot chiffré compris, en moins de 5 minutes).

      Ca doit faire 6 mois de ça, et je continue à l'utiliser sans souci (sauf de ma faute) et j'apprends tout doucement à mieux me utiliser Linux… Le fait que ses dépôts ne soient pas aussi "frais" que ceux de Arch ne me gêne pas vraiment: de ce que j'ai pu noter, c'est quelques jours/semaines d'écart au pire. Et pour le faible usage que j'en ai, AUR s'est révélé phénoménal (à force de lire des avertissements, j'attends pourtant avec anxiété le gros souci fatal (je fais des backups).

      Arch reste mon objectif, mais l'expérience de mes 2 installations foireuses, couplée à ma mauvaise vue, m'a donné une petite idée du temps que je devrais passer à configurer la machine juste pour l'installer, et du niveau de compétence attendu pour réussir à l'installer. Plus le fait que Manjaro soit stable et sans souci… J'hésite à retenter le coup d'une Arch pour le moment.

      • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

        Posté par  . Évalué à 4.

        Je te conseille si tu veux retenter ta chance avec arch:
        - de te réserver de l’espace sur ton disque pour une partition, ou deux, juste de quoi installer un rootfilesystem archlinux.
        - de prendre un liveUSB d'une distribution linux quelconque avec un shell accessible. Du genre, par exemple avec un ubuntu lorsque tu choisis de tester la distribution plutôt que lancer l'installeur, tu peux avoir accès a un terminal en session graphique parmi les applications du liveUSB.
        - de tenter l'installation d’archlinux via chroot (https://wiki.archlinux.fr/Install_chroot). Ce qui consiste grosso-modo à monter les partitions du disque et les virtualfilesystem du kernel, pour chrooter dessus afin d’obtenir un environnement équivalent à ce que tu aurais dans un tty, mais à l’intérieur d’un environnement graphique. Où à mon sens, il sera plus simple d’installer archlinux, car il y aura un accès au terminal du desktop environment (DE) et un accès au navigateur web du liveUSB.
        - personnellement pour les fois où j’ai à réinstaller mes partitions rootfilesystem avec archlinux, je fais comme cela. Maintenant, je mets ~15min à configurer ce que je veux avoir comme archlinux minimal, puis ~2h de download. Ceci pour installer un archlinux minimal avec un DE, un navigateur web, un terminal et une connexion au net. Après reboot, je finis de configurer au petit oignon mon archlinux tout beau, tout prêt. Mais dans le cas où il ne reboot pas comme attendu, tu recharges le liveUSB, tu chroot et tu reprends là où tu en étais. Pareil, le jour où une mise à jour ou une mauvaise manip casse le système, tu ressors un liveUSB et tu corriges.

        • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

          Merci, je vais lire ça et voir ce que je peux faire.

          Pour l'instant je m'embête pas trop (enfin, je crois :p) quand je veux tester une nouvelle distrib: j'ai un SSD de test que je mets à la place de mon disque habituel (ça prend moins d'une minute de les interchanger). Du coup, je peux essayer sans risque pour ma vraie installation… et sans passer par une machine virtuelle ce qui m'arrange vu que je veux surtout tester comment l'install et la distro fonctionne sur ma machine.

      • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        Peut-être une solution à ton problème avec cette nouvelle ?

      • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

        Posté par  . Évalué à 2.

        Arch reste mon objectif, mais l'expérience de mes 2 installations foireuses, couplée à ma mauvaise vue…

        Une info peut-être utile: récemment, il y a du changement pour les personnes qui ont des problèmes de vue

        Nous sommes très heureux d'annoncer que des fonctionnalités d'accessibilité ont été ajoutées à notre support d'installation avec archiso v49. À partir de la version 2020.11.01, ils sont disponibles via le deuxième élément de menu du chargeur de démarrage. Un guide d'installation spécifique peut être trouvé sur le wiki.
        Un grand merci à Alexander Epaneshnikov qui a intégré les fonctionnalités du projet TalkingArch dans le profil releng d'archiso, qui est utilisé pour créer le support d'installation.
        Remarque: les délais d'expiration du chargeur de démarrage ont été définis sur 15 s pour permettre aux utilisateurs aveugles de sélectionner l'élément de menu car les chargeurs de démarrage eux-mêmes n'offrent pas de fonctionnalités d'accessibilité.

    • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

      Posté par  . Évalué à 4.

      On perd tout l'intérêt de la rolling release et c'est pas aussi à jour que sous Arch.

      Ça me donne l'impression d'une course à la mise à jour. On gagne combien de jour/semaines/mois ? Il y a un intérêt particulier à avoir aussi rapidement les nouvelles versions (hors mises à jour de sécurité que les distributions même les plus stables intègrent en heure/jour) ? Personnellement à part quelques logiciels que j'utilise "intensivement" voir en suivant leur développement, je ne vois pas l'intérêt de prendre des risques et de m'ajouter du travail pour des mises à jour dont l'intérêt est inexistant pour moi.

      https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

      • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

        J'ai envie de dire : "Il faut de tout pour faire un monde" ! Tant mieux si il y a des personnes qui veulent les toutes dernières versions, ils peuvent tester pour les autres qui n'ont pas ce besoin ou l'envie…

        • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

          Posté par  . Évalué à 4.

          Tant mieux si il y a des personnes qui veulent les toutes dernières versions

          Ce n'est pas tout à fait cela. L'intérêt de Arch, pour moi, c'est la simplicité, la transparence et la liberté, voir les bugs rapidement corrigés, être près de la source, pouvoir compiler facilement les versions git sans attendre les versions officielles, profiter d'améliorations, de suggestions que l'on peut fournir aux devs, pouvoir (modestement) participer à l'évolution des projets. Il est vrai que Arch est un autre monde, ne convient pas à tout le monde mais peut être utilisée par tout le monde, c'est une question de philosophie personnelle…

      • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Ça me donne l'impression d'une course à la mise à jour. (…) je ne vois pas l'intérêt de prendre des risques et de m'ajouter du travail pour des mises à jour dont l'intérêt est inexistant pour moi.

        Oui et non. C'est pas forcément une course inutile en soi.

        Je pense être un peu comme toi: je ne cours vraiment pas après les nouveautés (je veux une machine pour bosser dessus) mais en même temps j'apprécie les mises à jours rapides à la fois pour des raisons d'accessibilité (avec un meilleur support des outils/réglages dont j'ai besoin pour pouvoir lire l'écran) et aussi par curiosité personnelle (je suis vraiment passé à Linux il y a quelques mois à peine, j'ai encore tant de trucs à apprendre… autant le faire avec des versions récentes des logiciels).

        C'est d'ailleurs ce qui m'a poussé vers Arch (enfin, Manjaro) et, très vite m'a incité à activer AUR, bien que cela ne concerne qu'une poignée d'apps dans mon cas: c'est vraiment très pratique et bien moins chiants en ce qui me concerne que les Snaps et autres formats qui font le buzz: à la fois point de vue perfs/poids sur mon vieux laptop, mais aussi point de vue accessibilité (les Snaps, etc. n'utilisant pas mon thème sombre par défaut: je peux à peine les utiliser en l'état).

        Même si Manjaro est un peu peu moins rapide à sortir les mises à jour que Arch ça reste très rapide et pour l'instant (6 mois environ ?) ça m'a causé une seule fois un poetit souci de mise à jour—j'ai eu bien plus de tracas causés par ma propre incompétence et ignorance… mais ça ;)

        • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

          Posté par  . Évalué à 4.

          j'apprécie les mises à jours rapides à la fois pour des raisons d'accessibilité (avec un meilleur support des outils/réglages dont j'ai besoin pour pouvoir lire l'écran) […]

          C'est ce que j'appelle des logiciels que tu utilise intensivement. Au final ça ne représente pas grand chose, quelques logiciels utilisateurs et du support matériel (noyau, drivers, microcode,…).

          […] et aussi par curiosité personnelle (je suis vraiment passé à Linux il y a quelques mois à peine, j'ai encore tant de trucs à apprendre… autant le faire avec des versions récentes des logiciels).

          Avec le temps on voit surtout que même une RHEL, une debian ou une slackware, on en utilise pas les fonctionnalités à jour. Toi qui vient d'arriver tu connais plus ss ou lntp ? ipconfig ou ip ? tar tu l'utilise avec les options j/z/J pour indiquer les formats de compression ou avec a pour le laisser découvrir (à la compression, ça n'est pas nécessaire à la décompression) ? Je vois encore beaucoup de monde lancer des sous commande shell avec les backticks alors ça fait 15 ans qu'il vaut mieux utiliser $().

          Entendons-nous bien il faut mettre à jour et certaines fonctionnalités infusent bien plus vite dans la communauté, il est bien plus confortable pour les développeurs de pouvoir s'appuyer sur les fonctionnalités de bibliothèques récentes. C'est le coté course, le « moi je suis tellement à jour que tous les matins je rebuild depuis le HEAD », que je trouve pas vraiment pertinent. Après chacun fais bien ce qu'il veut :)

          https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

          • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1. Dernière modification le 20 novembre 2020 à 17:35.

            C'est le coté course, le « moi je suis tellement à jour que tous les matins je rebuild depuis le HEAD », que je trouve pas vraiment pertinent. Après chacun fais bien ce qu'il veut :)

            Bien d'accord avec tout ça, y compris ta conclusion ;)

          • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

            Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 20 novembre 2020 à 22:28.

            C'est le coté course, le « moi je suis tellement à jour que tous les matins je rebuild depuis le HEAD », que je trouve pas vraiment pertinent. Après chacun fais bien ce qu'il veut :)

            En réalité je suis développeur et je m'appuie sur les dernières dépendances disponibles (non-bétas) pour tout ce que je fais.

            Avoir la dernière version de NodeJS sans avoir à utiliser nvm est un plaisir, j'évite de multiplier les gestionnaires de paquets (c'est une contrainte client que d'être sur la dernière version de NodeJS).
            Avoir accès aux dernières nouveautés dans diverses libs pour préparer l'avenir et faire mes tests est essentiel.
            Avoir un IDE à jour permet de profiter des dernières améliorations et comble parfois de réels manques.

            En tant que joueur et béta-testeur volontaire (là oui j'utilise les pilotes bétas) pour la marque verte (bien que je file chez la concurrence d'ici quelques semaines), je ne suis pas peu fier aussi de contribuer à l'amélioration des pilotes sous notre système d'exploitation préféré. Je remonte régulièrement les problèmes en upstream et j'ai évité quelques galères futures aux utilisateurs, notamment lorsqu'ils ont implémenté le support de la synchronisation PRIME.

            J'ajouterai qu'être à jour m'a régulièrement évité des problèmes de compatibilité. A une époque (qui commence à être lointaine maintenant) sous Debian il m'était impossible de jouer à la majorité de mes jeux à cause de la libSDL qui était trop vieille. C'est juste chiant de devoir récupérer la lib et la compiler à la mano, pour peu qu'elle tire elle aussi des dépendances un peu plus récentes, tu finis avec un spaghetti de dépendances que tu ne peux même pas gérer avec ton gestionnaire de paquets…

            Alors oui, pour la majorité de mes paquets, je n'ai pas besoin d'être aussi à jour, c'est vrai. Mais si "ça juste marche" chez vous, c'est aussi parce que d'autres avant vous ont essuyé les plâtres. En général les Gentooistes les essuient quelques heures/jours avant moi. Ce qui me permet de trouver immédiatement du support tout frais dans cette situation. Je ne fais pas de spéléologie à chercher des posts qui ont plusieurs mois/années pour solutionner un problème, c'est tout sur la première page.

            Je suis d'accord que la majorité des utilisateurs n'ont sans doute pas besoin d'être sur la dernière version. Mais le rapport avantage/désavantage me paraît tellement favorable qu'il n'y a à mon sens pas de raison de ne pas l'être.

            La majeure partie des morts l'était déjà de son vivant et le jour venu, ils n'ont pas senti la différence.

            • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

              Posté par  . Évalué à 4.

              En réalité je suis développeur et je m'appuie sur les dernières dépendances disponibles (non-bétas) pour tout ce que je fais.

              Avoir la dernière version de NodeJS sans avoir à utiliser nvm est un plaisir, j'évite de multiplier les gestionnaires de paquets (c'est une contrainte client que d'être sur la dernière version de NodeJS).
              Avoir accès aux dernières nouveautés dans diverses libs pour préparer l'avenir et faire mes tests est essentiel.
              Avoir un IDE à jour permet de profiter des dernières améliorations et comble parfois de réels manques.

              Je suis aussi développeur et jamais quelque soit la stack, je ne mélangerais mes dépendances avec celles du système. C'est beaucoup trop risqué. En particulier quand on veut être très à jour. Il est facilement nécessaire d'avoir de multiples versions voir des builds autres pour pouvoir suivre certains développement. Utiliser le système pour ça c'est non seulement une contrainte (tu peux avoir de la gestion des droits juste embêtant pour un usage de développeur, tu es dépendant de ton système pour livrer, avoir différentes versions peut être un peu embêtante,…).

              En tant que joueur et béta-testeur volontaire (là oui j'utilise les pilotes bétas) pour la marque verte (bien que je file chez la concurrence d'ici quelques semaines), je ne suis pas peu fier aussi de contribuer à l'amélioration des pilotes sous notre système d'exploitation préféré. Je remonte régulièrement les problèmes en upstream et j'ai évité quelques galères futures aux utilisateurs, notamment lorsqu'ils ont implémenté le support de la synchronisation PRIME.

              C'est les questions de support toutes les distributions mettent à jour ce qui implique le support matériel. Ça n'implique pas des millions de paquets non plus.

              J'ajouterai qu'être à jour m'a régulièrement évité des problèmes de compatibilité. A une époque (qui commence à être lointaine maintenant) sous Debian il m'était impossible de jouer à la majorité de mes jeux à cause de la libSDL qui était trop vieille. C'est juste chiant de devoir récupérer la lib et la compiler à la mano, pour peu qu'elle tire elle aussi des dépendances un peu plus récentes, tu finis avec un spaghetti de dépendances que tu ne peux même pas gérer avec ton gestionnaire de paquets…

              Un jeu qui a était codé la semaine dernière avec la version de la SDL sorti la semaine d'avant ? Hum…

              https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

              • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

                Posté par  . Évalué à 4.

                J'ai quand même oublié le principal argument : étaler la maintenance du système dans le temps.

                Plutôt que de faire une grosse maintenance ponctuelle, avec les risques que ça comporte, j'en fais des petites régulièrement.

                Ca limite quand même pas mal la casse et mis bout à bout, c'est moins chronophage.

                La majeure partie des morts l'était déjà de son vivant et le jour venu, ils n'ont pas senti la différence.

                • [^] # Re: Bien débuter avec Manjaro

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  Voilà. Pour moi c'est ça le principal avantage de la rolling release. Oui parfois il y a des trucs à arranger mais ça se fera petit à petit, au fil de l'eau, les rares fois où un truc a bougé.

                  Avec les distributions à base de version, tu te retrouves tous les X mois avec une masse de changements et tu peux passer des heures à tout remettre en état ou à retrouver le fonctionnement que tu avais avant la mise à jour. Paradoxalement, j'ai le sentiment que la rolling rend mon PC plus stable et la maintenance moins chronophage.

  • # Bon article

    Posté par  . Évalué à 7.

    J'aime beaucoup Manjaro sur laquelle je me suis installé définitivement après 22 ans de distributions diverses. Je conseille donc fortement.

    Par contre, deux points à rajouter sur l'article (très bon par ailleurs) :
    - VS Code en mode flatpak ne peut accéder aux SDKs de votre machine : "This version is running inside a container and is therefore not able to access SDKs on your host system!". C'est quand même balot alors que la version AUR n'a évidemment pas ce soucis.
    - KDE Plasma est très très bon. Manjaro est considérée souvent comme la distribution qui l'intègre le mieux. Il mérite une bonne place dans ce post.

  • # I use Arch BTW

    Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 20 novembre 2020 à 12:05.

    J’aurais plutôt tendance à conseiller de tester Arch avant d’essayer Manjaro, il y pas mal de choix douteux des mainteneurs de Manjaro.

    Pour moi le bénéfice n’en vaut pas la peine, Arch n’est pas si compliqué, la documentation est fantastique (il faut cependant parler anglais) et je fais plus confiance à l’équipe de Arch que celle de Manjaro.

    En utilisant une rolling-release on accepte de devoir faire face à certains problèmes qu’on n’aurait pas eu avec une distribution stable. Le fait que la distribution rajoute une surcouche complique la résolution de ces problèmes et les solutions fournies par l’équipe officielle de Arch peuvent ne pas fonctionner sur Manjaro.

    Manjaro vient avec pamac qui utilise le AUR sans avoir à expliquer aux utilisateurs comment l’utiliser et ce que c’est. Il y a une raison forte pour ne pas avoir de AUR-helper dans les packages officiels de Arch: le AUR ne devrait jamais être utilisé sans comprendre son fonctionnement.

    • [^] # Re: I use Arch BTW

      Posté par  . Évalué à 7.

      J'ai comme d'autres retours ici, pas mal bourlingué sur différentes distributions avant de réellement me stabiliser sur Manjaro, au bout d'une quinzaine d'années sous Linux.

      Pamac n'a jamais AUR activé par défaut (de même pour le support snap et flatpak). Il faut une manipulation volontaire de l'utilisateur pour que cela soit le cas. Et il est mentionné "AUR est maintenu par la communauté, donc il présente des risques potentiels. Ses utilisateurs devraient tous être familiers avec la construction de paquets."

      Ça me semble assez explicite pour que celui qui n'y comprend rien comprenne au moins qu'il va faire un truc peu recommandé dans son cas.

      • [^] # Re: I use Arch BTW

        Posté par  . Évalué à 4.

        Idem pour Octopi : il faut installer un paquet pour avoir le support de AUR.

    • [^] # Re: I use Arch BTW

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      les "choix douteux" sont en partie du troll de mauvaise foi. Je commence : "ils disent que c'est stable mais en fait c'est juste Arch qui est stable". Oui c'est précisément l'objectif annoncé par manjaro je pense.

      "Ok pour débutants". Ben en fait oui Arch est si stable que c'est ok pour débutant, il "manque" juste l'installeur. Théoriquement peut être pas, on pourrait croire rolling release -> danger. Mais je parle en pratique, après avoir utilisé arch des années et beaucoup de bonnes surprises ( je m'attendais plutôt à passer mon temps à réparer, et en fait pas du tout). Maintenant je viens d'installer manjaro, il faudra que je vois si c'est aussi stable que arch dans la durée, je verrai!

      Pamac. C'est juste une interface. Je ne recommande pas d'installer des AUR, sauf si vous connaissez vraiment ce AUR ou si vous prenez la peine de regarder vous même. Et bien, pamac est une interface très bien pour cela. Et pour flaptak. Je découvre un peu (hier soir et aujourd'hui…) et je suis extrêmement bien surpris.

      Je comprends que arch veuille "enseigner". C'est un noble objectif. mais je vais être honnête : j'ai juste utilisé cette distro depuis des années sans rien apprendre de particulier. D'ailleurs si je voulais vraiment apprendre je ferai sans doute linux from scratch mais si d'autres apprennent avec arch c'est bien aussi!

  • # Flatpack / AUR

    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 7.

    Vu la quantité d'applis du flathub qui ne fonctionnent tout simplement pas j'aurais tendance à personnellement conseiller AUR en premier.

    • [^] # Re: Flatpack / AUR

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      tout l'inverse à mes yeux! Si on tri les dépôts par qualité de la revue & le nombre d'utilisateurs, on aurait

      1. Flatpak / Dépôts officiels d'une distrib (que ce soit arch ou autre)
      2. Dépôts tiers tels que AUR ou Ubuntu PPA etc / Truc git aléatoire dans un coin

      Avec dans le cas des dépôts une variabilité importante en fonction de quelle appli.

      Flatpak est susceptible d'être utilisé sur toutes les distrib = plus grand public = plus grandes fiabilité. Bien sûr tout dépend de la popularité, mais on voit que cela progresse (appli propio et investigation d'une techno pour applis payantes, applis difficiles qui ont été flathubisées comme firefox, support annoncé de nouvelles archi, développement très récent pour réduire le transfert réseau…).

      Il y a une petite revue pour intégrer une appli sur flathub. Si une appli a besoin d'une permission additionnelle, il faudra qu'elle la réclame. Les dépôts officiels d'une distrib sont peut être à date les plus sûrs ( du moins pour les plus grandes distrib), mais demain ne le seront plus.

      Les dépôts comme AUR je n'en parle même pas. Il n'y a pas de revue sur AUR. Comment conseiller cela?

      Des problèmes sur flatpak? Il peut certainement y en avoir encore, mais certainement de moins en moins. J'ai pu utiliser le firefox pendant des mois. Si cela marche, tout marche. Dès que j'installe une appli, que ce soit manjaro ou debian stable, en premier lieu je consulte flathub. De plus et c'est un point important, la mise à jour du système devient plus sûre - à terme il sera possible de maintenir un OS minimal où le fait d'être en rolling release sera moins susceptible de poser problème. (Bon sur debian stable la stabilité n'est pas trop le soucis, c'est plus pour avoir la même version partout.)

  • # AARCH64

    Posté par  . Évalué à 2.

    Bonjour,

    un petit message pour dire que je suis assez content de Manjaro car j'ai trouvé une distribution et une team assez réactive sur le AARCH64.

    Sur mon raspberrypi pi 4, j'ai enfin pu avoir un OS en 64 bits bien avant la sortie officielle de PiOS 64 bits et j'ai pu avoir l'intégration (à ma demande) dans le noyau de wireguard dès la version 5.6.

    J'apprécie que l'équipe suive Arch et les demandes de ses utilisateurs et j'ai des packages assez à jour qui fait que je ne suis pas frustré lorsque je lis une doc et que je dois avoir telle ou telle version.

    Par ailleurs, j'apprécie beaucoup l'utilisation de AUR car on peut se faire la main et récupérer plein de packages à jour "sans trop se fatiguer" et avoir un peu de support même si au départ ils ne sont pas supportés pour AARCH64.

    Pour moi, je dirai que c'est un grand plus pour ma plateforme.

  • # Manjario et XFCE

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 20 novembre 2020 à 18:27.

    Pour rebondir sur ce chouette article, un truc que j'ai appris à beaucoup aimer en utilisant Manjaro c'est… XFCE.

    Mon premier contact avec XFCE (sous Debian, si je me souviens bien) ne m'avait pas vraiment emballé. Mais la version qui vient avec Manjaro, ben, je m'y suis juste tout de suite senti à l'aise et y ai rapidement trouvé mes marques. Par exemple, j'ai immédiatement trouvé comment adapter XFCE/Manjaro à ma mauvaise vue (aka, passer sur un thème sombre et maximiser la taille des polices), pigé comment installer des apps, etc. sans devoir lire la doc ou faire une recherche en ligne d'abord. Y a aussi le menu Wisker, qui est pré-installé avec Manjaro, qui me plaît davantage que le menu de base de XFCE.

    Bref, en tant que débutant, un second premier contact plus que positif

    Des reproches? Yep, mais rien de vraiment bloquant. Surtout des trucs qui ne sont pas top sous Linux en général (genre le support de mon scansnap SV600, un scanner à bouquins qui me permet de lire les livres des éditeurs qui persistent à ne pas publier de version numérique), ou l'installation de certain périphériques. Ou alors ce sont des petits trucs qui pourraient être mieux gérés par XFCE à mon avis. Comme l'impossibilité (mais ça doit arriver prochainement) d'avoir des modes d'affichage différents d'un dossier à l'autre dans l'explorateur de fichiers (j'ai pas les mêmes attentes lorsque j'affiche un dossier d'images, de textes ou de musique), ou encore des réglages qui sont parfois un peu trop éparpillés à différents endroits.

    Au final, en plus d'une rolling release qui tourne bien, Manjaro m'a permis de découvrir un bureau XFCE 100% fonctionnel (y compris quand on voit mal), facilement personnalisable, pas moche du tout et qui reste très léger sur mon vieux laptop. Je suis devenu fan. Et pour le coup, j'ai arrêté de tester des nouveaux DE: j'ai plus aucune nécessité d'aller voir ce qui se fait ailleurs et ça, c'est top.

    • [^] # Re: Manjario et XFCE

      Posté par  . Évalué à 1.

      scansnap SV600, un scanner à bouquins qui me permet de lire les livres des éditeurs qui persistent à ne pas publier de version numérique

      et ? ça marche ou pas ?

      J'ai plusieurs questions : mes frangins voient très mal, ça pourrait les intéresser. La meilleure solution qu'ils ont trouvé c'est un grand iPad avec lequel ils photographient ce qu'ils doivent lire.
      Le scansnap ne tourne pas sur Mac c'est bien ça ?
      Est-ce que c'est assez bon pour faire de l'OCR ?
      As-tu testé d'autres appareils ? il y avait un projet très similaire sur Kickstarter, mais qui utilisait, je crois, l'appareil photo du téléphone.

      • [^] # Re: Manjario et XFCE

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3. Dernière modification le 22 novembre 2020 à 17:53.

        Hello,

        et ? ça marche ou pas ?

        Je n'arrive à rien avec lui sous Linux… c'est juste trop abstrait/CLI pour moi et comme c'est appareil peu utilisé je ne trouve rien en ligne qui m'aide. Fuji propose bien un driver… pour Ubuntu. Pas de pot, je suis sous Manjaro et même en lisant les docs je pige pas comment en faire un truc que je peux utiliser sur ma distrib ;)

        Le scansnap ne tourne pas sur Mac c'est bien ça ?

        Si. Le SV600, comme je crois toute la famille des ScanSnap, tourne sur macOS (Mojave, pas vérifié avec Catalina ou Big Sur) et sur Windows 10. Le GUI du logiciel fourni est bordélique au possible, sur Mac comme Windows, mais au moins il existe.

        Est-ce que c'est assez bon pour faire de l'OCR ?

        C'est le but, à la base. Tu peux définir la qualité du scan à ta guise et dans tous les cas il est super rapide. Il est aussi livré avec une version bridée (elle ne marche que via l'app Fuji, pas possible de la démarrer à part) de Abby Fine Reader.

        Mais je t'avoue que je me fiche un peu de l'OCR : il est bon, mais comme toujours sur un bouquin il demande un lourd travail de correction (erreurs, virer les en-tête et autres cochonneries, nettoyer les éventuelles illustrations, etc.) Bref, j'ai pas envie de passer mon temps à ça et, tant que mes yeux me le permettent encore, je préfère lire le PDF comme une image que je zoome.

        As-tu testé d'autres appareils ?

        Je voulais un truc rapide mais pas hors de prix non plus (il coûtait dans les 600€ quand même): je suis malheureusement obligé d'acheter encore beaucoup de livres imprimés, et je veux perdre le moins de temps possible à les scanner: je préfère les lire. J'avais pas besoin d'un truc mobile que j'emporte partout avec moi non plus (j'ai une tablette et un smartphone, pour ces cas-là).

        De ce point de vue, le Fuji est assez pratique et rapide. Vertical, il ne prend pas trop de place, mais il est performant et très simple d'emploi: y a un seul gros bouton… que t'es même pas obliger d'utiliser pour scanner:

        • Tu peux soit programmer un délai de prise de vue et t'as qu'à tourner les pages au bon rythme (j'y arrive jamais: je vois top mal, j'arrive pas à facilement saisir un coin de page ;)),
        • Soit appuyer le gros bouton après avoir touné la page (ce bouton est accessible juste accessible là où tu poses ton livre, pas besoin de le lâcher pour appuyer dessus),
        • Soit utiliser une pédale optionnelle pour le contrôler du pied.

        C'est rapide… mais nettoyer le PDF (là, je parle pas d'OCR mais juste de virer les traces de tes doigts sur le scan des pages) prend du temps et je trouve cette partie du logiciel fourni vraiment très mal foutue. Du coup, et c'est ce que je conseille de faire, avant de scanner un livre je vérifie systématiquement s'il n'existe pas déjà un scan "non-officiel" dudit bouquin sur un de ces sites que les éditeurs n'aiment pas.

        La meilleure solution qu'ils ont trouvé c'est un grand iPad avec lequel ils photographient ce qu'ils doivent lire.

        J'utilise un iPhone pour agrandir le texte sur genre une note imprimée ou manuscrite, une étiquette de produit en magasin, ou pour un mode d'emploi dont j'ai pas le PDF, éventuellement même pour lire une page de bouquin à l'arrache. Mais pour plus long, article ou bouquin entier, je trouve ça fastidieux de photographier ou zoomer chaque page manuellement. Le Fuji est infiniment plus rapide et te donne un PDF que tu peux ouvrir où tu veux.

        Je lis… lisais (il est mort récemment) sur un iPad Pro 12" de 1ère génération, génial. Vu le prix des nouveaux modèles 12", je me suis tourné vers une Surface Pro 7 pour le remplacer (elle était bien moins chère grâce à une super promo sur le site de MS France). Windows est vraiment moins bon que iOS en usage tablette et c'est pas du tout la même autonomie que l'iPad (si la mobilité est importante pour tes frères), mais ça fait le taf malgré tout. Surtout pour mon usage limité.

        L'écran du SP7 est un peu plus réfléchissant que celui de l'iPad donc, pour moi du moins, moins confortable pour lire. Cela dit, c'est pas un souci du tout si, comme moi et comme j'avais fait sur l'iPad d'ailleurs, tu poses un filtre anti-reflets sur l'écran.

        J'espère avoir répondu à tes questions.

        • [^] # Re: Manjario et XFCE

          Posté par  . Évalué à 2.

          Merce beaucoup tu m'as donné de quoi aider mes frangins. Iris (Canon) a sorti deux scanners verticaux de moindre résolution mais bien moins chers qui leurs suffiront peut-être.

          Je vais regarder pour ce problème de pilote Linux. Mais c'est sans doute un blob ne fonctionnant qu'avec un noyau précis. Je te tiendrai au courant.

          • [^] # Re: Manjario et XFCE

            Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 22 novembre 2020 à 23:14.

            J'ai donc regardé.

            Tu parlais du pilote pfusb ? Si c'est le cas il est facile à installer, mais convient-il ? Le paquet deb s'ouvre avec un utilitaire de décompression. Il contient deux tarballs, data et control. Data se décompresse dans l'arborescence. Control contient les scripts d'installation (et de désinstallation), qui sont bien faits et que tu peux lancer (ou fait les manipulations à la main). Par contre, les binaires sont compilés avec la glib 2.2.5, je ne crois pas que ça tourne avec la glib 2.6 de Manjaro.

            Il y a d'autres solutions…

            • L'équipe Sane a commencé le travail, mais le pilote n'est pas testé. Si tu le testes ils pourront avancer.
            • Josh Harker a écrit un tutoriel très simple, le problème c'est qu'il fournit des drivers binaires sortis de nulle part et qui sont un peu bizarres. J'attends un email de sa part.
            • VueScan fait sans cesse la rétro-ingéniérie des pilotes. Ils n'ont pas encore ajouté ton scanner ScanSnap SV600 mais si tu te manifeste ça peut les décider, vu qu'ils bossent pas mal sur la série ScanSnap. Attention c'est un logiciel propriétaire.
            • Tu peux installer le pilote Fuji dans une machine virtuelle WindowsXP minimale (ou ReactOS), avec une redirection du port USB. Tu mets en place un accès RDP sur la fenêtre du logiciel (pour ne voir que cette fenêtre) et ensuite tu fais tourner la machine virtuelle à la demande.
            • Tester avec Wine.
            • Utiliser le pilote Android et transférer via KDE Connect.

            Si tu as envie de tester, je peux t'aider. Et si ça marche, ce sera une belle surprise pour mes frangins (la benjamine qui répare tout ça va les surprendre).

            • [^] # Re: Manjario et XFCE

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

              Il y a d'autres solutions…

              Wow, merci :)

              Tu peux installer le pilote Fuji dans une machine virtuelle Windows

              C'était dans un coin de ma tête de faire ça… si je n'arrivais pas à trouver uen solution plus native, mais comme j'ai encore un PC Windows (et un Mac), j'ai pas vraiment poussé mes recherches.

              Tester avec Wine.

              J'ai testé Wine deux fois pour deux autres apps, sans grand succès… mais c'est surtout parce que j'avais du mal à modifier son interface/apparence pour le rendre lisible pour moi.

              Si tu as envie de tester, je peux t'aider.

              Avec joie, surtout si ça peut aider tes frères: je sais la galère que c'est.

              Il y a une page 'contact', sur mon site web perso ;)

              • [^] # Re: Manjario et XFCE

                Posté par  . Évalué à 1.

                Il y a une page 'contact', sur mon site web perso ;)

                Surveille tes courriels

  • # la nimage

    Posté par  . Évalué à 8.

    Titre de l'image

  • # mon expérience

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

    bonjour , ça fait un bail que j'utilise Manjaro , je suis encore un développeur et j'aime travailler sur des lib à jour , autant vous dire que je suis sur XFCE le plus simple et le plus oublier et donc on se tourne vers les soft utilisé, lorsque j'installe une Manjaro pour les utilisateurs je ferme les mises a jour , bon je suis dans un petit village à la retraite et les personnes ne veulent pas entendre tout ce brouhaha de mise à jour , et leurs utilisations est le web , mail et de temps en temps un document , bref il y en a plus qu'ils en ont besoin….

    Quant à moi j'ai vraiment mis les mains au fil du temps dans le cambouis de Manjaro pourtant ce n'est pas ma tasse de thé j'aime avoir un system léger et fonctionnel si possible beau mais ça passe bien après, les outils c/c++ sont là gtk ect… les ide , tien j'en profite le dernier VScode m'a posée beaucoup de problème et la comptabilité avec le terminal était plus que mauvaise cela m'a fait venir sur Atom plus simple mais il fait son job , j'ai très longtemps travailler avec Geany qui fonctionne encore , j'aime bien faire tout de a-z comprendre pour mieux appréhender.

    pour AUR il m'arrive d'avoir besoin par ex: Anydesk bon après je ne cours pas après les soft , j'ai mon script d'installation 20mn et tout est callé , pour un simple user.

    j'ai aussi installé postgresql , apache ect bien sur j'ai une très grosse workstation, mon portable lui avec les mises à jour, a plus de 8 ans de loyaux service et aucun problème, j'ai eu aussi en parallèle XUBUNTU pendant 10 ans j'ai lâché l'affaire trop de retard dans les mises à jour …. comme je développe avec Nim en ce moment je suis obligé d'être un coureur pour les lib de développement , il m'arrive d'être en avance sur gento .

    la chose qui fâche: je ne suis pas passé sur arch car à l'époque j'étais tombé sur un malade maniaque et je me suis dit pas la peine de discuter et de demander quoi que ce soit, ça remonte à plusieurs années… il avait un sérieux problème aux chevilles ;)

    mais j'aime sa philosophie system

    Quant au bug changement de version c'est valable pour tous les system. Bref très souvent c'est bête mais si on n’a pas un autre pc sous la main bennn ??? avec une config ou le HOME est sur un disque à part alors c'est du gâteau , mais normalement on ne devrait pas réinstaller sauf si l'on bidouille dur très dur

    @bientôt

    JPL @bientôt

    • [^] # Re: mon expérience

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      pour corriger VSCode existe avec vscodium Texte du lien

      installer depuis le depot AUR

      a) installer avec le depot officiel electron 10.1.5-1

      b) ouvrir l'accès AUR

      installer vscodiun-bin

      en fait il fonctionne parfaitement et n'a pas les problèmes d'electron9

      désactivation de toutes les données de télémétrie

      VSCodium utilise open-vsx.org , un registre open source pour les extensions VS Code.

      JPL @bientôt

  • # la triste réaction de certains arch fanboys

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    J'ai posté sur reddit (r/arch) un court post pour demander des retours quand à Manjaro. Post sincère, car j'avais vu quelques critiques - comme dans un commentaire de cette dépêche d'ailleurs, mais je trouvais les conclusions innapropriées donc je voulais plus de matériel pour me faire mon idée. (exemple : à chaque fois on me parle d'une histoire de certificat qui a posé problème, mais en fait c'était en 2015, ça n'est pas arrivé depuis… donc conclure là dessus , non)

    Résultat 3 commentaires plus tard, un modérateur du subreddit censure mon post en disant que c'est un appât à troll. De demander des infos quand aux relations d'une distro dérivée à sa maman? Curieux. Peut être parce que manjaro est maintenu par une boite

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.