BRouter, un calcul d’itinéraire libre pour vélo (mais pas que)

Posté par  . Édité par ZeroHeure, Davy Defaud, Xavier Teyssier et Benoît Sibaud. Modéré par Davy Defaud. Licence CC By‑SA.
65
7
juin
2020
Open Data

BRouter est un outil de calcul d’itinéraire pour vélo sous licence MIT, et s’appuyant sur les données d’OpenStreetMap. Parmi les fonctionnalités, la possibilité de choisir l’itinéraire à privilégier (au plus court, le plus sûr, sur les routes à plus faible trafic, etc.) ou le type de vélo utilisé (de route, couché, etc.), voire de « non‑vélo » (train, fluvial…). On peut aussi définir des zones où ne pas passer, ou des points intermédiaires, etc.
Les plus cyclistes d’entre vous connaissent peut‑être des applications de calcul d’itinéraire pour vélo, dont komoot, géovélo ou tout simplement Google Maps®. Pourquoi encore une autre solution ? Tout d’abord, rappelons qu’avoir une énième solution d’un problème ne fait jamais de mal, mais surtout parce que BRouter ne joue pas tout à fait dans la même cour que ses copains.
Tous les détails sont donnés ci‑dessous !

Sommaire

Vingtième étape du Tour de France 2019

Profils personnalisés

En général, chaque type de véhicule (voiture, camion, vélo, piéton, etc.) possède des caractéristiques et contraintes qui doivent être prises en compte : un vélo ne devrait pas être dirigé vers l’autoroute et les camions ne peuvent pas aller sur toutes les routes.

L’originalité et la force de BRouter réside donc dans la prise en compte de ces différents cas d’utilisation. On trouve ainsi sur l’instance officielle des profils variés, initialement axés autour du vélo :

  • « cyclotourisme », pour privilégier les routes adaptées au cyclisme (parfois au prix de détours non négligeables) ;
  • « sécurité », pour éviter les routes considérées comme dangereuses (nationales, routes à fort trafic) ;
  • ou encore « vélo couché », « voiture (économique) », « voiture (rapide) », « randonnée » et bien d’autres…

Variation d’itinéraire en fonction du profil sélectionné

Cependant, l’histoire ne s’arrête pas là. En effet, ces profils sont des bases de travail pour qui veut affiner l’outil à ses besoins propres : ces profils sont scriptables (dans un langage maison).

Grâce à cela, de nouveaux profils ont vu le jour : VTT, train, kayak et déplacement fluvial. Pourquoi pas à l’avenir un profil moto (pour privilégier les routes sinueuses) ou un routeur de réseau électrique ? Tout devient possible !

Gestion des zones interdites

Outre son adaptativité, BRouter propose une autre fonctionnalité peu présente sur le marché : la possibilité de définir des zones interdites. Pour cela, rien de plus simple : il suffit de dessiner des cercles pour représenter ces zones (rues en travaux, route qu’on n’apprécie pas et qu’on ne souhaite pas utiliser, etc.).
Ces zones peuvent aussi être importées depuis un fichier et, dans ce cas, toutes les zones peuvent être polygonales. L’idée derrière cette fonctionnalité est de pouvoir réaliser du routage en temps réel en fonction des zones de travaux publiées en données ouvertes. Plus de détails ici (en anglais)

Les fonctionnalités de BRouter

Mais BRouter ne se limite pas à l’élaboration de profils personnalisés et la gestion de zones interdites, c’est avant tout un routeur complet :

  • calcul d’un itinéraire d’un point A à un point B (la base) ;
  • visualisation de l’itinéraire et de ses caractéristiques (distance, temps estimé, dénivelé positif et cumulé…) et du profil altimétrique ;
  • changement de profil à la volée et possibilité d’avoir des variantes d’un même itinéraire : Visualisation d’alternatives pour un départ et une arrivée donnés
  • ajout de points étapes intermédiaires ;
  • inversion d’un itinéraire (l’itinéraire résultant n’étant pas nécessairement l’inverse de l’initial, en cas de sens interdits par exemple) ;
  • possibilité de définir des zones interdites (zones de travaux par exemple) ;
  • ajout de points d’intérêts (bars, campings, barbecue en accès libre, curiosité touristique) ;
  • visualisation du « coût » d’un itinéraire (chiffrage d’inclinaison, d’altitude ou des pénalités liées au profil) : Visualisation du coût d’un itinéraire
  • exportation de l’itinéraire au format GPX, KML, GeoJSON ou encore CSV, permettant de charger l’itinéraire sur une montre intelligente par exemple ;
  • possibilité d’importer sur l’outil un GPX ou des zones interdites automatiquement ;
  • affichage des segments Strava possible (itinéraires chronométrés avec classement entre les différents utilisateurs de l’outil) ;
  • ajout de fonds de carte par l’utilisateur ;
  • possibilité d’écrire son propre profil via le langage maison ;
  • partage d’itinéraire via adresse URL ;
  • et bien plus…

Le client BRouter (BRouter-web) fonctionne à 100 % en JavaScript dans le navigateur de l’utilisateur, ce qui signifie que rien n’est sauvegardé sur un serveur. On ne trouvera donc pas sur BRouter :

  • un partage d’itinéraire entre membres comme Visorando ou Randogps avec système de notation, photos et compte‑rendu ;
  • un système de compte utilisateur permettant le stockage de ses itinéraires pour réutiliser plus tard ou pour garder un historique.

Sous le capot, des données libres

Pour pouvoir calculer un itinéraire selon un profil donné, le routeur a besoin de données cartographiques (la voirie, les limitations de vitesse ou de poids, la hauteur maximale autorisée, etc.) : BRouter utilise pour cela les données d’OpenStreetMap. Puisque tout le monde peut modifier directement les données OSM, BRouter s’adapte automatiquement aux mises à jour effectuées sur la carte et permet d’avoir des itinéraires qui évoluent en fonction de l’état de la voirie. Par exemple, BRouter utilise les pistes cyclables temporaires mises en place dans le cadre du Covid‑19.

Architecture du projet

L’outil est découpé en trois partie :

  • BRouter, le moteur, responsable de calculer un itinéraire entre un point A et un point B en fonction d’un profil donné — bien évidemment, on peut rajouter des points intermédiaires, avoir jusqu’à quatre variantes d’un même trajet, etc. — ; écrit en Java et hébergé sur GitHub, le projet est maintenu par abrensch, qui accueille volontiers les nouvelles idées ;
  • une application Android qui permet d’effectuer du calcul d’itinéraire directement depuis le téléphone, en hors ligne — elle est hébergée sur le projet GitHub du moteur —, cette application n’est pas réellement utile seule, mais elle peut être utilisée avec OsmAnd, par exemple ;
  • BRouter-web, une interface Web permettant de visualiser et interagir avec BRouter, projet en JavaScript, aussi hébergé sur GitHub avec un autre mainteneur allemand, nrenner, actif et qui n’hésite pas à prendre de son temps pour répondre aux questions et aider les contributeurs — le fond de carte par défaut pour les utilisateurs français, CyclOSM, est spécialement conçu pour les cyclistes (d’autres fonds de carte sont également disponibles) !

Aller plus loin

Il y a une grosse communauté d’utilisateurs (principalement allemands, mais globalement internationaux) et aussi de l’activité autour du développement du projet :

Aller plus loin

  • # Brouter + osmand+

    Posté par  . Évalué à 3.

    Merci pour la dépêche. Je l'utilise couplé à osmand+ sur mon vtt et ça fonctionne très bien. Je l'utilise pour suivre des "traces" téléchargées sur des sites dédiés.

    Benoît

  • # Déconfinement

    Posté par  . Évalué à 10.

    Avec le déconfinement, et la généralisation des pistes cyclables en région parisienne, ça ne va pas être inutile. J'ai testé des trajets en Velib' (service municipal de vélos en libre service de la métropole de Paris) jusqu'aux bornes les plus éloignées de Paris, et me suis rendu compte a quel point Paris est dans une cuvette. les côtes sont dures pour en sortir, la prise en compte des dénivelés dans les contraintes du trajet vont être très utiles. Certains trajets du type Place de la Nation Montparnasse font bien sentir ça aussi avec d’énormes dénivelés.

    J'ai tendance à refuser les vélos à assistance électrique en raison des guerres que provoquent le cobalt nécessaire aux batteries (en République démocratique du Congo principalement avec des millions de morts pour cette matière première) et pour réduire mon embonpoint de sédentaire et ce genre d'application n'est pas inutile pour compenser. Même si les batteries de vélo sont bien moins du gâchis que celle des voitures, la multiplication de ce genre de véhicules à assistance (vélo, trottinette, etc) avec des durées de vies trop souvent limitées compte énormément dans ces guerres et la destruction de l'environnement.

    • [^] # Re: Déconfinement

      Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 08 juin 2020 à 15:57.

      Certains trajets du type Place de la Nation Montparnasse font bien sentir ça aussi avec d’énormes dénivelés.

      N'en rajoute pas trop quand même, ça va se voir :) Je remonte la vallée de l'Yerre réguliérement quand je vélotaf, ça me fait un petit 100m de D+ en gros avec des passage a plus de 10%, c'est surtout une question d'habitude. Faut y aller tranquille au début, pédaler souple, accepter le fait de se trainer. Avec l'entrainement, ça passe de mieux en mieux. On finit par se prendre au jeu, et a aimer ça, sisi. Et je suis pas du genre gringalet, 95 kg pour 1m71, c'est pas courant chez les grimpeurs du tour de france :)

      Bah le seul vrai problème, c'est surtout qu'il faut pas être préssé. Des parisiens pas préssé, y a bien qu'au pére lachaise qu'on peut en trouver. (ça monte aussi pas mal dans ce coin, mais les habitants ne s'en plaignent pas).

      Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

      • [^] # Re: Déconfinement

        Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5. Dernière modification le 08 juin 2020 à 17:16.

        le vélo est une activité ingrate si tu ne la pratiques pas souvent. Le débutant a des douleurs (le fameux mal de fesse) que le cycliste régulier n'a pas.

        Après Paris ce n'est pas les Alpes non plus. Et il y fait - globalement à une canicule près par-ci par-là - frais.

  • # Retour au point de départ

    Posté par  . Évalué à 7.

    Bravo pour la dépêche ! J'utilise BRouter depuis plusieurs années pour préparer mes itinéraires de randonnée pédestre, que je téléverse ensuite sur ma montre GPS.
    En général, j'effectue des circuits en boucle. Ce que je n'ai pas trouvé dans l'interface de BRouter, c'est comment revenir au point de départ: si je clique sur le point de départ pour fermer la boucle, le point de départ est supprimé. Quelqu'un sait-il comment faire ? Sinon, j'essaierai le forum de BRouter.

    • [^] # Re: Retour au point de départ

      Posté par  . Évalué à 1.

      C'est toujours chouette de (sa)voir l'outil utilisé !

      En effet ce n'est pas une fonctionnalité actuellement disponible malheureusement, mais un ticket est ouvert. Ne pas hésiter à voter sur le ticket pour augmenter les chances qu'il soit implémenté, même si les ressources (en temps et en nombre) en développement sont limitées.

      En attendant, j'ai le même problème et personnellement je rajoute un point proche du départ (mais sans cliquer sur le départ, qui va effectivement le supprimer).

      • [^] # Re: Retour au point de départ

        Posté par  . Évalué à 1.

        Ce ticket semble concerner un autre problème, celui d'afficher plusieurs variantes d'un circuit.

        • [^] # Re: Retour au point de départ

          Posté par  . Évalué à 1.

          Ce ticket est bel est bien lié au calcul d'un chemin retour : ce qui est proposé, c'est de calculer le chemin retour en inversant départ/arrivée.
          Ensuite, de sélectionner parmi les alternatives celle qui diffère le plus du chemin aller et/ou de laisser l'utilisateur choisit l'alternative qui lui plaît le plus.

          • [^] # Re: Retour au point de départ

            Posté par  . Évalué à 1.

            OK, mais mon besoin est beaucoup plus simple: ajouter un bouton "retour au point de départ" et utiliser l'algorithme de routage normal depuis le dernier point saisi, afin de refermer la boucle.

  • # Et le guidage ?

    Posté par  . Évalué à 3.

    Est-ce que c'est supporté ? Par l'application android ? Perso, j'ai un iphone (boulot oblige, et j'ai pas d'intérêt à avoir un second téléphone) - pas d'application iOS en vue ?

    • [^] # Re: Et le guidage ?

      Posté par  . Évalué à 1.

      Il y a du guidage oui (mais je ne l'utilise pas donc je sais pas ce que ça vaut), pour locus et OsmAnd (qui est dispo sur iOS) en tout cas.

  • # un calcul d'itinéraire qui tient compte du relief

    Posté par  . Évalué à 7.

    Je suis un adepte de brouter depuis quelques années maintenant pour prévoir des itinéraires à vélo : habitant dans une région montagneuse, j'apprécie sa faculté de bien gérer le relief et le dénivelé dans ses propositions (au contraire de certains autres outils similaires) : BRouter sait calculer un itinéraire qui ménage les jambes, et sur un trajet assez long (plus de 50 km par ex.), il propose un/des itinéraire(s) efficace(s) et également une prévision de temps de trajet réaliste !
    Au début, j'hésitais entre le profil « cyclo-tourisme » qui a le défaut de parfois choisir des chemins/pistes qui peuvent être difficilement praticables (surtout avec du relief, quand on n'a pas un VTT) et le profil « vélo de route » qui souvent avait tendance à complètement ignorer les possibles aménagements cyclables (il faut dire que certains apportent de la sécurité, mais ont parfois des accès tellement mal faits ou un tracé alambiqué qu'ils perdent toute efficacité…) ; depuis quelques temps, le nombre de profils s'est enrichi, et j'utilise celui qui me convient le mieux, « vélo-couché rapide » :-) [je ne suis pas aussi rapide que le modèle, mais j'y travaille :-P].
    J'apprécie son interface Web simple et facile à l'emploi. Les différents fonds disponible, avec l'ombrage du relief, donnent de belles cartes bien lisibles.

    Le seul réel souci, c'est quand on recherche son URL exacte, on nous propose souvent de manger de l'herbe :-)

  • # .

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Pourquoi pas à l’avenir un profil moto (pour privilégier les routes sinueuses)

    Question de goût mais ça peut être sympa aussi en vélo hein.

    • [^] # Re: .

      Posté par  . Évalué à 1.

      Oui, mais pour moto, il faut un profil calibré sur une vitesse moyenne de plus de 100 km/h sur une route sinueuse, sinon où est le défi ?

      • [^] # Re: .

        Posté par  . Évalué à 6.

        Le vrai défi, pour les hommes, les vrais, ceux qui en ont, avec du poil aux pattes et tout, c'est de faire la même route en descente, en vélo, mais toujours à 100km/h.

        La moto, c'est pour les fillettes qui regardent barbie en sirotant un lait-fraise.

        • [^] # Re: .

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5. Dernière modification le 09 juin 2020 à 17:07.

          Quand j'ai courru la classique des Alpes (une course cycliste junior internationale) il y'a de ça presque 22 ans je m'étais fais engueulé à l'arrivée par les gendarmes parce que j'allais trop vite dans les descentes. Comme je n'étais pas si bon grimpeur j'avais perdu le contact avec le premier groupe dans le premier col, j'essayais de les rattraper et j'avais doublé au freinage la moto qui m'ouvrait la route mais me ralentissait dans les courbes. Le malheureux s'étais mis au tas, moto dans un ravin quelques lacets plus bas en voulant me rattraper.

          Mon cerveau de 18ans n'avais pas le même instinct de survie que celui du papa de 40ans que je suis maintenant. J'ai sûrement manqué de me tuer 2-3 fois ce jour là car je m´étais fais surprendre par des patchs de gravillons qui m'ont fait élargir la trajectoire mais ça reste un excellent souvenir ces freinages façon motogp avec la roue arrière qui se délestait et l'adrénaline de passer au ras des parapets en sortie de courbe.

          • [^] # Re: .

            Posté par  . Évalué à 5.

            Ayant manqué moi aussi de me tuer quelques fois à vélo, et même pas lors de compétitions mais en se tirant la bourre avec des amis, je confirme : le vélo c'est dangereux. Ne laissez pas vos enfants vous approcher de ces machines diaboliques.

            Dans le désordre : virage pris trop vite (environ 60km/h dans un lacet très serré), ma roue avant touche le parapet, le guidon se braque, je passe par dessus le vélo, et mon vol est arrêté par ma tête qui heurte le sol. Quelques points de soutures, mais j'aurais vraiment pu (dû ?) y rester.

            Plus jeune (environ 10 ans), traversée du centre ville/commercial à fond les ballons avec un vélo dont les freins étaient défectueux. J'arrive sur la route, je vois une voiture arriver perpendiculaire à moi, mais impossible de m'arrêter ==> je continue, la voiture "touche" mon porte bagage et je fais un 360°. Je me relève : rien. Et mes freins refonctionnent ! La voiture ne s'est pas arrêtée, mais je ne lui en veux pas : elle ne pouvait rien faire de toute façon, et pas sûr que le conducteur se soit rendu compte de quoi que ce soit.

            Curieusement, j'ai plusieurs amis qui se sont tués ou estropiés en voiture et/ou en moto, mais aucun en vélo ou en rollers, alors que c'est fondamentalement dangereux, surtout quand ce sont des inconscients comme moi qu'on laisse monter dessus. Que fait la police ?

            • [^] # Re: .

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5.

              Que fait la police ?

              Elle est trop occupée à se servir de vélos comme arme.

              Police use bikes as weapons during protests

              Fuji statement

        • [^] # Re: .

          Posté par  . Évalué à 3.

          Le vélo c'est aussi un truc de faible; il y a des freins. Et 100km/h, c'est petit bras. (Y a toujours pas de freins, hein ;-)

          Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

          • [^] # Re: .

            Posté par  . Évalué à 3.

            Il ne me reste plus qu'à faire de la chute libre sans parachute pour valider ma virilité.

            • [^] # Re: .

              Posté par  . Évalué à 3.

              L’expérience est courte mais les sensations demeurent jusqu’à la fin de tes jours, c’est une excellente activité.

            • [^] # Re: .

              Posté par  . Évalué à 2.

              Note que pour connaitre quelques pilotes moto talenteux et de rider, le truc de la virilité, c'est quand même un mythe débile. Les types viril, on les trouve au bar. Avoir une grande gueule, ça oui, c'est un signe de virilité. Et je suis sérieux, hors qualité athlétique, la plupart des types qui roulent vite sont des agneaux et souvent des gens particuliérement sensibles.

              La seule explication au fait qu'on trouve souvent moins de nana dans ce genre d'activité a risque, c'est culturel. Mais on en trouve quand même, j'ai eu l'occasion de croiser Livia Lancelot par exemple, https://www.youtube.com/watch?v=FMMILljH0k8 et je peux te garantir que je connais pas mal de motard "poilu" qui lui arrive pas a la cheville. Même lorsque c'est du second degrés, c'est quand un peu dommage de continuer à répendre ces clichés débiles.

              (cela dit, les crosseux c'est des bourrins quand même, un pilote de vitesse, c'est plus fin).

              Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

              • [^] # Re: .

                Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2. Dernière modification le 10 juin 2020 à 12:40.

                (cela dit, les crosseux c'est des bourrins quand même, un pilote de vitesse, c'est plus fin).

                Va dire ça à Stefan Everts. Les techniques sont différentes et un peu plus on-off parce que les circuits ont beaucoup d'épingles et parce qu'on se sert des ornières qui offrent une sorte de grip gratuit permettant de mettre les gaz à fond mais c'était un pilote hyper propre et fin.

                La réalité c'est que les bons font en général les deux. La plupart des meilleurs pilotes de vitesse américains et australiens viennent du dirt-track et les pilotes européens font casi tous du cross pour amélioré leur sensibilité dans les phases de perte de grip. Valentino Rossi a un parcours de flat track (du motocross sur du plat en gros pour éviter les risques de blessures sur reception de saut) dans son ranch.

                • [^] # Re: .

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Ouais enfin quand un pilote fais un block-pass en motogp il en prend pour trois semaines de polémique, si il échappe à la pénalité pour pilotage dangereux. En moto-cross ça fait parti du game. Enfin je suis pas non plus un gros connaisseur du MX. Mais, c'est plutôt dans ce sens là. Sinon, ouais je suis d'accord.

                  Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

        • [^] # Re: .

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

          avec du poil aux pattes

          Le cyclisme amateur c'est plutôt le royaume des jambes épilées.

  • # Pourquoi est-ce que je découvre ça que maintenant ?

    Posté par  . Évalué à 6.

    Alors là chapeau.
    Je vais être honnête, j'ai commencé la dépêche convaincu qu'un énième moteur de navigation est une perte de temps de développement. Puis je visite quand même l'instance officielle. Et en tant qu'utilisateur régulier de géovélo, je suis impressionné. Le calcul d'itinéraire est rapide. Les itinéraires sont mieux que ceux de géovélo. Il y a plus de fonctions. L'analyse de l'altitude est au-delà de ce que j'ai vu sur n'importe quel autre système (y compris google maps). Pleins de données intéressantes sont fournies. Le moteur tient la route même sur des trajets de plusieurs dizaines de kilomètres.
    Vous m'avez convaincu. Il ne me reste plus qu'à tester l'application android, mais à ce jour je n'ai pas trouvé une application qui conserve le suivi GPS et la direction vocale lorsque le téléphone est en veille. J'ai pourtant tout essayé et désactivé toutes les options d'économies d'énergie lorsque l'écran est éteint.

    • [^] # Re: Pourquoi est-ce que je découvre ça que maintenant ?

      Posté par  . Évalué à 10.

      BRouter n'est pas nouveau, il date de 2014 mais il n'y a jamais eu de communication bruyante dessus. La communauté germanique est très active et je pense que l'outil est bien connu là-bas, mais peu en dehors de cette frontière.

      Je l'ai découvert par hasard mais depuis je n'utilise plus que ça : après avoir contribué pas mal au code de l'appli web, je me suis rendu compte qu'il n'y avait quasiment pas de présentation de l'outil. Donc l'exercice d'écrire sur linuxfr me paraissait amusant et utile. Visiblement, c'était bien le cas :).

      • [^] # Re: Pourquoi est-ce que je découvre ça que maintenant ?

        Posté par  . Évalué à 3.

        En effet, tu as eu raison.
        Si je devais suggérer une contribution pour la version web, ce serait d'ajouter des infobulles pour bien expliquer les valeurs en bas de l'écran. Il me semble que le seul moyen de comprendre le "coût | facteur coût moyen" est de regarder la présentation de Arndt Brenschede au State of the Map 2018. Les distinctions "énergie totale | pour 100km" et "dénivelé cumulé | global" gagneraient aussi à être clarifiés de cette manière. Je suis une brêle en web, je vais regarder mais même si je trouve comment faire, je ne suis pas sûr de décrire correctement comment ces valeurs sont trouvées.

    • [^] # Re: Pourquoi est-ce que je découvre ça que maintenant ?

      Posté par  . Évalué à 2.

      Osmand ou osmand+ qui fonctionnent très bien avec brouter peuvent assurer le guidage avec l'écran éteint.

      Benoît

  • # Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

    Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à -1.

    En fait non ! Quand on lit certains commentaires ci-dessus, cette enquête ne devrait pas étonner.

    https://lejournal.cnrs.fr/billets/femmes-et-hommes-sont-ils-egaux-a-velo

    En revanche, je ne pense pas que cela puisse être réglé par une application.

    « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

    • [^] # Re: Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

      Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5. Dernière modification le 12 juin 2020 à 13:10.

      Cet article est rempli d'erreurs dès le premier paragraphe.

      Les fans du Tour de France ont tellement peu regardé le tour féminin qu’il a fini par disparaître, faute de sponsors, à la fin des années 2010.

      Il n'y a jamais eu de tour de France féminin. Il y a eu des tentatives nommés "la Grand Boucle" ou "Le tour féminin" mais toutes ont eu des problèmes car l'ASO qui gère le tour de France a essayé de protéger sa marque tout en ignorant le cyclisme féminin. Il n'y a que très récemment qu'ils ont commencé à intégrer des épreuves féminines mais c'est très timide.

      En Italie le Giro Rosa, équivalent féminin au Giro, le Tour d'Italie masculin, est organisé par la même entreprise et passe à la télé.

      Donc ce ne sont pas les fans qui ont tué le tour féminin.

      Les championnes de cyclisme sur piste, VTT, cyclocross, vélo de descente

      La France en a connu un grand nombre et a même dominé le sport dans le cas du VTT de descente pendant de nombreuses années grâce à Anne-Caroline Chausson et Sabrina Jonnier ( Pompom et Marine Caribou ayant récemment repris le flambeau).

      et se partagent des primes squelettiques.

      La par contre c'est vrai. Mais ça bouge de plus en plus grace à l'influence nord-américaine avec des primes égales sur de plus en plus d'épreuves. Là où ça coince c'est sur les épreuves "historiques" et au niveau des salaires.

      Ça c'est la parenthèse compétition.

      Néanmoins il y a des choses très justes dans cet article, notemment que la peur freine de nombreuses femmes. Et cette culture de la peur est cultivée et maintenue par le monde de l'automobile, la police et les organisations gouvernementales avec des campagnes très orientées sur du victim-blaming et un accent beaucoup trop orienté sur le port du casque que sur les aménagements sécurisés.

      Néanmoins le monde du vélo - hors-compétition j'entends - est selon moi un des monde les plus égalitaires qui soit. Tu peux faire autant de kilomètres avec un vélo d'occasion à 50€ qu'un flambant neuf à 15000€, il raccourcit les distances quelque soit le revenu de la personne et il ne fait pas de distinction de genre. Et plus la distance s'allonge plus l'équité est là (en ultracycling les femmes ont des performances comparables voire meilleures aux hommes).

      L'auteur confond égalité avec équité.
      égalité-équité-accès universel

      Les femmes en ultracycling:
      https://www.bicycling.com/racing/a28627301/fiona-kolbinger-transcontinental-race/
      https://www.bicycling.com/racing/a25729046/lael-wilcox-best-ultraendurance-cyclist/

      • [^] # Re: Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à -1.

        Et il y a aussi cette histoire d'habillement et d'encombrement en ville pour des déplacements domicile-travail. Et le fait que les femmes abandonnent le vélo après avoir eu un enfant. Déjà pédaler en fin de grossesse ne doit pas être évident.

        Sinon, dans les commentaires plus haut, moi qui pensais que, hors compétitions, le vélo c'était un truc plutôt tranquille, j'ai découvert qu'en fait non (bon, en même temps je me suis pris un paquet de gadins en vélo, mais bon).

        « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

        • [^] # Re: Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

          Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5. Dernière modification le 12 juin 2020 à 13:32.

          Et il y a aussi cette histoire d'habillement et d'encombrement en ville pour des déplacements domicile-travail.

          Je crois que c'est un faux-problème.

          Et le fait que les femmes abandonnent le vélo après avoir eu un enfant. Déjà pédaler en fin de grossesse ne doit pas être évident.

          La plupart des femmes que j'ai connues qui ont eu un enfant sont devenues beaucoup plus peureuses qu'avant. Alors tout le monde, hommes compris, gagnent en général un sens des responsabilitées et une certaine retenue mais j'ai l'impression que c'est plus spectaculaire chez la gente féminine. J'imagine, sans pouvoir le prouver, qu'on ne peut pas nier une influence hormonale.

          Je crois que pendant la grossesse, même assez tôt, tous les gynécos le déconseillent. Je ne suis pas sûr que ce soit toujours pour les bonnes raisons. En fin de grossesse c'est plus compréhensible.

          Sinon, dans les commentaires plus haut, moi qui pensais que, hors compétitions, le vélo c'était un truc plutôt tranquille, j'ai découvert qu'en fait non (bon, en même temps je me suis pris un paquet de gadins en vélo, mais bon).

          C'est un truc tranquille si tu le fais tranquillement. Mais on a tous été jeunes et bêtes. Il faut bien que jeunesse se passe.

          • [^] # Re: Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

            Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à -1.

            Honnêtement, je ne pense pas que l'histoire d'habillement soit vraiment un faux problème (cela dépend du type de poste). Et ce même si je pense qu'il faut savoir s'habiller en fonction des circonstances et du temps.

            J'avais vu un temps des femmes qui se partageaient des astuces pour pouvoir pédaler en minijupe sans montrer leur culotte (astuces qui me semblaient fort inconfortables d'ailleurs).

            Mais ceci est une autre histoire et nous éloigne du vélo.

            « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

            • [^] # Re: Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

              Posté par  (Mastodon) . Évalué à 5. Dernière modification le 12 juin 2020 à 14:51.

              Honnêtement, je ne pense pas que l'histoire d'habillement soit vraiment un faux problème (cela dépend du type de poste). Et ce même si je pense qu'il faut savoir s'habiller en fonction des circonstances et du temps.

              Je sais pas, tu vas à Copenhague ou Amsterdam et tu verras toutes les femmes en tenue de ville. S'il pleut elles mettent simplement un poncho par dessus. Certaines choisissent de tenir le parapluie en faisant du vélo pour protéger la coiffure. Quand les infrastructures suivent et que tu choisis ton vélo en conséquence, ça pose peu de problème.

              Après c'est un peu différent quand il y'a beaucoup de dénivelé ou de distance mais c'est indépendant du genre. Si tu travailles en costard et doit enfiler une tenue plus sportive, tu dois t'assurer de pouvoir te changer ou prendre des douches.

              Il y a toute une logistique qui se met en place quand tu veux aller vite et loin. Mais pour les petits trajets je ne trouve pas qu'il y ait beaucoup de contraintes. Comme pour tout transport, c'est toujours le problème du parking, mais dans le cas du vélo à cause des risques de vols. Si j'étais beaucoup plus à l'aise je choisirais le roller pour les trajets de moins de 5km.

              J'avais vu un temps des femmes qui se partageaient des astuces pour pouvoir pédaler en minijupe sans montrer leur culotte (astuces qui me semblaient fort inconfortables d'ailleurs).

              J'ai offert par le passé quelques poupoupidous. Techniquement c'est une simple pince à linge avec deux aimants qui viennent s'arrimer aux rails de la selle, ça n'a à priori rien d'inconfortable et ça se détache tout seul en cas d'urgence.

            • [^] # Re: Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              J'avais vu un temps des femmes qui se partageaient des astuces pour pouvoir pédaler en minijupe sans montrer leur culotte (astuces qui me semblaient fort inconfortables d'ailleurs).

              Il y a sûrement des métiers où on attend des femmes qu'elles soient en jupe, et c'est un problème, mais la minijupe je vois pas (ou alors quelques métiers très spécifiques où alors pour le coup ça doit pas être un problème de faire Sharon Stone). Peut-être qu'il faut choisir entre minijupe et vélo. Pour ma part je ne mets pas de jupes mais j'ai un 7/8ème en cuir que j'adore et voudrais mettre tous les jours d'hiver, mais ma chaine n'étant pas carénée je ne le mets pas souvent.

            • [^] # Re: Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

              Posté par  . Évalué à 4.

              Honnêtement, je ne pense pas que l'histoire d'habillement soit vraiment un faux problème (cela dépend du type de poste). Et ce même si je pense qu'il faut savoir s'habiller en fonction des circonstances et du temps.

              J'avoue ne pas pouvoir parler expérience, mais il y a un tas de techniques. Une amie par exemple met un cycliste sous sa jupe qu'elle enlève en arrivant. Je crois que c'est plus pour l'inconfort de la selle que la pudeur.

              Comme dis dans un autre commentaire, le costume ne se porte pas très bien en vélo non plus.

              Je me demande si ça ne vient pas aussi d'une certaine pression de beauté que l'on fait porter aux femmes. Si c'est le cas le vélo est peut être plus un outil d'émancipation qu'un problème.

              https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

              • [^] # Re: Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

                Posté par  . Évalué à 1.

                Une amie par exemple met un cycliste sous sa jupe qu'elle enlève en arrivant. Je crois que c'est plus pour l'inconfort de la selle que la pudeur.

                c'est vrai que mettre un cycliste sous sa jupe ce n'est pas particulièrement pudique, et c'est aussi vrai qu'il vaut mieux l'enlever en arrivant sinon ça risque de se voir et de faire jaser.

          • [^] # Re: Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

            Je crois que pendant la grossesse, même assez tôt, tous les gynécos le déconseillent. Je ne suis pas sûr que ce soit toujours pour les bonnes raisons. En fin de grossesse c'est plus compréhensible.

            Par peur des chutes (les fluides changent l'équilibre), mais en fait s'il n'y a pas de grosse pauses vélo durant la grossesse, il n'y a pas de problème d'équilibre.

            Il y a de nombreuses cycliste pro qui n'ont jamais arrêté (elles sont passé sur la route pour les chocs après quelques mois, et puis sur le home-trainer vers la fin)

            • [^] # Re: Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

              Faut quand même avoir une sacrée confiance dans sa chance à éviter une chute totalement accidentelle "pas de bol" (donc hors histoire d'équilibre modifié) pour continuer (hors home trainer). Ca doit pas être joli sur le kinder surprise une chute à même seulement 30km/h parce qu'un obstacle a été farceur.

              • [^] # Re: Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                30km/h est une vitesse élevé pour la majorité des cyclistes (non sportif)

                Le risque de chute est le même qu'avant, est ce qu'on pense à la chute à chaque fois qu'on roule à vélo? non.
                Je suppose qu'elles font quand même beaucoup plus attention.

                J'avais vu passer sur twitter une femme qui avait écrit "cycliste enceinte" en grand à l'arrière de son vélo

                • [^] # Re: Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

                  Posté par  . Évalué à 3.

                  Le risque de chute est le même qu'avant, est ce qu'on pense à la chute à chaque fois qu'on roule à vélo? non.

                  Moi, oui.

                  « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

                  • [^] # Re: Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

                    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

                    Ce n'est pas le cas des cyclistes qui roulent tous les jours. La chute est un évènement finalement très très rare (hors compétition, et encore en général ce sont toujours les mêmes qui tombent). On fait chier les cyclistes avec les casques mais statistiquement il y a plus de traumas crâniens chez les automobilistes. Bon le trauma crânien est juste un exemple qui n'a rien à voir avec la grossesse mais ce que je veux dire par là c'est que si ça tenait de la logique on interdirait aux femmes enceintes de monter dans une voiture et de rentrer dans leur cuisine bien avant de leur dire d'arrêter le vélo.

                    Mais les lobbies automobiles entretiennent cette culture de la peur à vélo, ils financent une bonne partie des campagnes sur les casques à vélos, mais bizarrement rien au sujet de l'inattention au volant tout en ventant les mérites de l'infotainment vendu avec les véhicules.

                    • [^] # Re: Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

                      Posté par  . Évalué à 4.

                      les lobbies automobiles […] financent une bonne partie des campagnes sur les casques à vélos

                      Aurais-tu des références pour étayer ce propos ?

                      • [^] # Re: Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

                        Posté par  . Évalué à 3.

                        Surtout qu'ils font payer pour des systèmes qui vérifient que tu es toujours attentif (je me demande quelle est l'efficacité par contre).

                        « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

                • [^] # Re: Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 21 juin 2020 à 20:54.

                  30km/h est une vitesse élevé pour la majorité des cyclistes (non sportif)

                  Il y a de nombreuses cycliste pro

                  Si la discussion est à géométrie variable suivant ce qui t'arrange, c'est sûr que je risque pas de faire une réponse où tu n'as rien à redire.

                  Par ailleurs sur de la route 30km/h ça vient tout seul.

                  Le risque de chute est le même qu'avant

                  Oui bien sûr on évite aussi bien les imprévus ou alors on arrive aussi bien à s'arrêter bon an mal an sans tomber à 30km/h qu'à 12.

        • [^] # Re: Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

          Posté par  . Évalué à 5.

          Et il y a aussi cette histoire d'habillement et d'encombrement en ville pour des déplacements domicile-travail. Et le fait que les femmes abandonnent le vélo après avoir eu un enfant. Déjà pédaler en fin de grossesse ne doit pas être évident.

          Le vélo n'a pas vocation à remplacer tout moyen de locomotion et il ne faut pas s'obliger à n'utiliser que ça. Il arrive des période ou on en fait pas. L'an dernier je me suis démonté l'épaule, j'ai arrêté le vélo 3 semaines.

          À Grenoble on voit beaucoup de parents cyclistes. Les 2 contraintes quand tu es parent c'est :

          • le moyen de locomotion : le vélo de base ne permet pas de transporter un enfant en l'état. Mais tu as l'embarras du choix (les porte bébé avant ou arrière, les remorques, les vélos cargos…)
          • la peur : ça c'est une compliqué selon où tu es. Si je n'envisage pas de me déplacer autrement qu'à vélo là où j'habite, ce ne serait pas la même chose ailleurs. Si la conjonction infrastructure+habitude des usagers n'est pas au rendez-vous le danger ou en tout cas la sensation de danger est bien présente.

          https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

      • [^] # Re: Femmes et hommes sont-ils égaux à vélo ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

        Et puis

        Une passion que les hommes payent au prix fort : ils représentent 83 % des morts au Canada (2019), 72 % en Belgique (2017) et 86 % en France

        C'est bien mais sans la proportion d'hommes chez les cyclistes ça veut rien dire. Peut-être qu'il y a 86% de cyclistes hommes et alors c'est normal qu'il y ait 86% d'accidentés hommes, ça ne dit rien sur le fait que les hommes prennent plus de danger, juste qu'ils sont plus nombreux.

        Sans oublier la pépite qui suit immédiatement

        notamment chez les livreurs à vélo, un nouveau et dangereux métier « d’homme »

        alors que la note de la stat précédente indique que ces stats datent de 2001. Ah je me souviens en 2001, tous ces livreurs Deliveroo partout.

  • # Pérennité des images

    Posté par  . Évalué à 1.

    Malheureusement je n'ai pas pu/su héberger les images directement sur linuxfr et j'ai utilisé un site externe… qui est (temporairement ?) hors-ligne. Si on pouvait mettre les images sur linuxfr facilement lors de la rédaction d'un journal/dépêche ça serait super !

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