Contrairement aux affirmations des tenants de la répression sur Internet, il semble que la musique se porte bien financièrement, en tout cas en Angleterre, comme le montre cet article : Royaume-Uni : le live et le sponsoring compensent le recul du disque
« Avec un chiffre d’affaires global de 3,6 milliards de livres toutes sources de revenus confondues, en progression de 4,7 % sur un an, selon une note économique publiée par la société de gestion collective PRS For Music, l’industrie musicale anglaise se porte plutôt bien. Même si le live pèse désormais plus lourd que le disque en valeur. Et même si les artistes intermédiaires ou de niche restent désespérément à la traine. »
Du coup, un responsable de la RIAA laisse entendre que les DRM sont morts. On y lit notamment : « Le porte-parole en chef de la RIAA, Jonathan Lamy, a laissé entendre dans un récent entretien que les DRM n'étaient plus viables aux yeux de l'association interprofessionnelle américaine. En effet, le paysage de la musique numérique a profondément évolué, mais pas dans le sens souhaité par l'industrie. »
En France aussi le ton change un peu devant la levée de boucliers. Le vote de l'amendement Bono puis la censure du Conseil constitutionnel commencent à porter leurs fruits. L'ancien patron du SNEP reconnaît des « résistances démocratiques » : « En terme de résistance, il ne s’agit pas ici de lobbys, d’aficionados pro-libertaires de l’Internet, ou de fournisseurs d’accès aussi rétifs à appliquer Hadopi qu’à reconnaître leur responsabilité passive dans le pillage de œuvres, mais de trois instances emblématiques du pacte social : les assemblées du peuple d’un côté, le gardien de la constitution de l’autre. Il serait déraisonnable de ne pas tenter de comprendre la portée de ces résistances démocratiques. »
Aller plus loin
- Communiqué de presse de l'April (1 clic)
- April (0 clic)
- La Quadrature du Net (1 clic)
# Les DRM sont morts…
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . Évalué à 10.
[^] # Re: Les DRM sont morts…
Posté par FantastIX . Évalué à 5.
[^] # Re: Les DRM sont morts…
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 9.
Euh... Bof.
Sur un marché de quelques acheteurs, ce n'est pas très représentatif.
Le problème principal des films est le manque complet d'offre, les vendeurs refusant de vendre, même avec DRM.
Avec la musique, les vendeurs se sont mis à vendre trop tard, trop cher, sans qualité.
Avec les films, c'est pire, les vendeurs refusent de vendre actuellement, c'est déjà trop tard..
Et après ils vont venir se plaindre de ne pas vendre... Alors qu'ils incitent au piratage en refusant au client ce qu'il cherche (et qui existe ailleurs)
[^] # Re: Les DRM sont morts…
Posté par Prae . Évalué à 3.
Tu entends quoi par "vendeurs" ?
[^] # Re: Les DRM sont morts…
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 9.
Il a tellement d'intermédiaires, effectivement ça pouvait prêter à confusion.
Ceux dans la chaine de vente qui bloquent la vente (dans notre cas, en général, ce ne sont pas las magasins, mais plutôt les détenteurs des droits --> Les détenteurs des droits sont sensés vendre à des intermédiaires qui vendront à des particuliers, mais il refusent de vendre, et ce sont les mêmes qu'on entend se plaindre du piratage)
[^] # Re: Les DRM sont morts…
Posté par ß ß . Évalué à 10.
Les détenteurs des droits sont sensés
FOUTAISES ![^] # Re: Les DRM sont morts…
Posté par Prae . Évalué à 1.
De ton point de vue, ce sont les ayant-droits qui bloquent ou les diffuseurs/distributeurs (les intermédiaires dans ton exemple) ?
[^] # Re: Les DRM sont morts…
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 6.
"ce ne sont pas las magasins, mais plutôt les détenteurs des droits"
Avec tes mots : ce ne sont pas las diffuseurs/distributeurs, mais plutôt les ayant-droits qui bloquent
(peur du méchant pirate, bref les mecs bien à mille lieues de la réalité : suffit de vendre à un endroit, n'importe lequel, pour que ce soit piraté, donc qu'ils vendent ou pas sur Internet ne change pas le problème du piratage. Mais ça, pour réussir à le faire comprendre...)
[^] # Re: Les DRM sont morts…
Posté par Prae . Évalué à 4.
Ok, je voulais être sûr qu'on parlait de la même chose.
Je ne peux donc que te confirmer; Que c'est chiant de négocier avec eux; y'a toujours un truc qui va pas. Une fois, c'était parce que la qualité était mieux que le DVD ...
A chaque fin de meeting, je peste et j'ai qu'une envie: les laisser crever la gueule ouverte dans le caniveau du marché ...
# un autre
Posté par grid . Évalué à 6.
qui est exactement mon avis sur la question, mais je n'aurais jamais pu l'exprimer ainsi.
D'une façon générale, HADOPI a apporté sur la place plublic la préoccupation que l'on a tous de la protection de la vie privée. J'ai l'impression de moins passer pour un fou :-)
[^] # Re: un autre
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . Évalué à 7.
[^] # Re: un autre
Posté par grid . Évalué à 7.
Un Twitter libre existe, ca s'appelle Laconica. tout comme la fermeture de Napster n'a pas arrêté le P2P, la fermeture de Twitter n'est en aucun cas un problème. Des système de micro blogging, il en existe des centaines.
Les gens s'habituant à "déménager" de plus en plus. Même ma tante a changé d'adresse mail la semaine dernière.
La nature décentralisé des réseaux est un fait. Même si certains grands acteurs du réseau prennent de l'ampleur.
[^] # Re: un autre
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . Évalué à 6.
Des centaines de systèmes de micro-blogging… S'il existe un protocole standard, décentralisé et fédéré comme le courrier électronique ou la messagerie instantanée, ok. Sinon, ce sont des centaines de systèmes de merde non interopérables.
[^] # Re: un autre
Posté par grid . Évalué à 8.
[^] # Re: un autre
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . Évalué à 1.
[^] # Re: un autre
Posté par Bumblebee . Évalué à 7.
Après forcement si tout le monde utilise un compte identi.ca (serveur laconica le plus connu) et un compte gtalk ... c'est plus trop décentralise .... (même si je reconnais que l'installation d'un serveur jabber ou même laconica est pas forcement accessible à madame michu ) ... internet ou minitel 2.0 telle est la question !
[^] # Re: un autre
Posté par campagnard . Évalué à 2.
Meme si en effet la fermeture eventuelle de twitter ne changerait rien, son exemple est quand meme très mal choisi !
[^] # Re: un autre
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 4.
Tweeter a une partie décentralisée, dont on parle beaucoup.
Imaginons que :
- Tweeter soit hébergé dans un pays qui fait partie des ennemis
- Que tu maitrises l'accès ou pas à un site (en gros, tu es le gouvernement d'un pays)
Tu peux :
- interdire l'accès direct à Tweeter (oh dommage, le site ne réponds plus, "on y est pour rien").
Mais tu ne peux pas :
- Empêcher tes citoyens d'accéder à Tweeter par le biais de milliers de sites dans le monde qui font passerelle.
--> La partie décentralisée de Tweeter est l'accès : tu peux y accéder de partout dans le monde (Internet si pas bloqué), par l'entremise de n'importe qui dans le monde (merci l'API Tweeter super facile.).
Pour interdire l'accès à Tweeter, il faut alors interdire l'accès à tout Internet (blacklister un site est facile, blackliste internet est plus difficile à faire passer pour le citoyen)
Tweeter est certes un service centralisé, mais dont l'accès est très décentralisé, alors où le placer? "Minitel 2.0" ou "Internet 2.0"?
[^] # Re: un autre
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . Évalué à 3.
[^] # Re: un autre
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . Évalué à 7.
Tweeter a vraiment un intérêt pour que cela revienne si souvent ici ?
[^] # Re: un autre
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . Évalué à 5.
[^] # Re: un autre
Posté par Thomas Douillard . Évalué à 2.
Dans le cas de twitter, c'est à la mode donc tu as beaucoup de contenu. Et donc dans le lot du contenu intéressant, il y a des chances. j'y vais pas pas non plus, mais j'ai un peu entendu que ça avait servi à des gens pour s'exprimer en Iran par exemple pendant les émeutes.
Donc oui, pour moi, ça a un intérêt.
En tout cas je vois pas vraiment ce que ça peut te coûter d'aller y faire un tour rien que pour voir et te faire une opinion. Encore qu'il faut faire l'effort de se débarasser de ses préjugés et fouiller un peu pour que ce soit réellement intéressant ;)
[^] # Re: un autre
Posté par Thomas Douillard . Évalué à 4.
Premières impressions :
* c'est ultra simple à utiliser, l'interface est limpide.
* On te suggère des gens célèbres et pas mal suivis à suivre, des organisations humanitaires, ... Je sais pas comment est fait le choix, mais bon vu que j'ai choisi un compte mail bidon je sais pas si ça influe.
* il fouille dans les contacts du compte mail pour te trouver des amis, pratique courante dans ce genre de site sociaux.
* Des spammeurs qui veulent que je regardent des photos sur des sites ou il faut filer sa carte bleue se mettent à me "suivre" dans la terminologie du site presque immédiatement. Je les "bloque" mais ça a l'air d'être un peu peine perdue et amha ça va repousser comme de la mauvaise herbe.
* Ça ressemble à un aggrégateur RSS (ça aggrège les messages des gens que tu suis) sur l'interface principale
J'ai pas d'amis sur twitter à ma connaissances, et à première vue l'intérêt est limité, et pas facile de trouver des trucs intéressants dans un claquement de doigts.
Après j'ai déja croisé des liens twitters sur le net potentiellement intéressants, à voir donc ...
[^] # Re: un autre
Posté par Sytoka Modon (site web personnel) . Évalué à 3.
Moi, j'ai déjà pas mal d'endroit pour avoir de l'info et je n'ai pas besoin de ce truc à la mode. Et puis mes journées ne font que 24h donc je ne peux pas non plus tester toutes les technos "sociale" du moment.
[^] # Re: un autre
Posté par Thomas Douillard . Évalué à 2.
# Changement de thons chez les vendeurs de disques
Posté par brunus (site web personnel) . Évalué à 0.
# Après les DRMs : le watermarking
Posté par benoar . Évalué à 3.
http://securite.intrinsec.com/fr/2009/06/keynote-sstic-2009-(...)
Après, il suffit de bien associer un "utilisateur" virtuel et une personne physique (par l'intermédiaire de son numéro de carte bleue par exemple) pour le sortir du réseau de distribution des médias. Vous serez punis, vous ne pourrez plus rien regarder/écouter si vous diffusez illégalement un titre...
Et ce n'est pas vraiment de la fiction, c'est fait par gars de chez Thomson, et qui a mis des brevets sur sa technique en plus ...
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . Évalué à 6.
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 7.
Tu peux un jour te retrouver interdit d'acheter sans rien comprendre, juste parce que tu n'as pas sécurisé ton accès à un moment donné.
Il faut alors que la sanction soit adaptée.
Mais sinon, effectivement, si le watermarking permet de choper le mec qui diffuse illégalement sans avoir aucun effet de bord (accuser les gens qui n'ont rien fait, juste une IP inscrite sur un tracker...), ça ne me dérange pas : le piratage, c'est mal, et il faut le combattre, on ne doit avoir le droit légitime de copier que si le détenteur des droits est d'accord (si il est pas d'accord, on peut aller voir alors ailleurs).
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par benoar . Évalué à 1.
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par geb . Évalué à 4.
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par benoar . Évalué à 3.
Donc même à tes enfants tu n'oseras pas partager ta musique !
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par Etienne Bagnoud (site web personnel) . Évalué à 4.
Même pas besoin. Tu mets ça sur CD pour l'écouter sur ta chaîne hifi. Tu mets ton CD dans ton armoire à CD, tes enfants prennent le CD, le transforment en MP3 et le mettent à disposition sur Internet. Tu es bannis de ce nouveau système.
Bon tu peux toujours essayer de porter plainte contre tes enfants, mais ça fait un peu moins sérieux.
Je penses pas que le watermarking soit une solution, puisque tu ne termines pas la relation avec le vendeur une fois la vente terminée. Ce qui était vrai avant ne l'ai plus maintenant. Il suffit de voir l'histoire avec Amazon[1]. Le watermarking donne moins de pouvoir au vendeur après la vente, mais il garde quand même le pouvoir de suivre l'utilisation du produit et ça, c'est pas bien.
[1] http://www.fsf.org/news/amazon-apologizes
"It was a bright cold day in April, and the clocks were striking thirteen" - Georges Orwell
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par claudex . Évalué à 0.
J'espère que tu gratte le numéro de chassis de ta voiture, que tu enlève les puces RFID des produits que tu achête, que tu n'as pas de carte de fidélité dans une grande surface.
Des moyens de suivre les produits, il y en a déjà beaucoup. (genre on peut associer les produits achetés par un client (carte de fidélité) avec les produits qui se trouvaient au magasin à ce moment (numéro de série)).
« Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par Alex G. . Évalué à 3.
Et l'usage privé inclut bien le prèt à un voisin, un ami, etc... mais cependant pas l'utilisation dans le cadre d'une association, du travail, etc....
cf. http://www.legifrance.gouv.fr/affichCodeArticle.do?idArticle(...) et http://www.maitre-eolas.fr/post/2004/11/03/26-le-piratage-pr(...)
Dans le p2p ce qui te sera reprochée ne sera plus d'avoir mis à disposition des oeuvres que de les avoir copiés (même si http://www.maitre-eolas.fr/post/2006/06/14/365-eolas-1-cour-(...)
Bref je suis pas du tout spécialiste, mais je préfère chasser cette conception erronée de la copie privée :-)
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par Alex . Évalué à 4.
il y a eu des jurisprudences là dessus et dans les 2 sens
néanmoins il me semblait plus que que l'usage privé n'incluait pas le prêt, mais uniquement la représentation (jugé comme but d'un cd). C'est également ce que je comprends du texte de loi que tu indiques
legalis.net est tellement mal foutu que je n'arrive pas à retrouver l'affaire en question
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par feth . Évalué à 3.
Est-il autorisé en Europe d'exiger l'identité de la personne avec qui l'on conclut une transaction de gré à gré payée comptant ?
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par Kerro . Évalué à 4.
En Europe je ne sais pas. En France dans le cas de règlement par chèque, c'est oui.
Article L131-15 du code monétaire et financier:
Toute personne qui remet un chèque en paiement doit justifier de son identité au moyen d'un document officiel portant sa photographie.
A noter deux choses:
- DOIT justifier, donc on est sensé le faire à chaque fois (sinon c'est de la faute du commerçant ?)
- UNE pièce d'identité. Beaucoup en demandent deux à partir d'un certain montant
Reste que les chèques que nous utilisons tous les jours ne sont pas des chèques. Ce sont des chèques barrés, donc légalement des documents sans valeur (c'est l'astuce des banques pour ne devoir rien à personne). On pourrait donc dire que demander une pièce d'identité pour un non-chèque n'est pas légal.
Si tu arrives à faire valoir ça en justice, un avenir de brillant avocat t'attends :-)
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par BohwaZ (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.
« Je vois bien à quels excès peut conduire une démocratie d'opinion débridée, je le vis tous les jours. » (Nicolas Sarkozy)
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par jeffcom . Évalué à 4.
D'autre part, le fait qu'on doit pouvoir justifier son identité à l'aide d'un document officiel n'a rien de quantitatif : c'est qualitatif... on dit "une pièce", et "un document" ...
Le fait d'en demander deux au delà d'un certain montant a une double cause : certaines assurances et sociétés de recouvrement le demandent, d'autre part, autant il est relativement aisé de se procurer un document officiel falsifié, autant 2, c'est relativement rare.
Enfin, le coup de chèques barrés... je n'ai, moi non plus, pas trop compris.
En clair : le chèque "non barré" ou "endossable" peut être échangé (endossé) par un particulier contre du cash à une agence de l'établissement (pas forcément une banque, d'ailleurs) émetteur dudit chèque, en gros, c'est comme les "linden$" dans "second life". Un chèque "barré" ou "non endossable" est endossable uniquement par un établissement bancaire, la somme équivalente au montant du chèque est, après endossement par l'établissement bancaire, reversée sur le compte en banque de la personne mentionnée sur le chèque.
Je crois savoir par ailleurs que les chèques non barrés n'existent plus, et sont remplacés par les systèmes genre mandat ou western-union
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par jeffcom . Évalué à 2.
si tu payes en cb à l'étranger, en Espagne par exemple, on te demandera ta carte d'identité pour vérifier si la signature qu'elle porte est la même que celle qui est sur la carte bancaire et celle que tu apose sur le ticket CB du vendeur.
Même chose en France avec les cartes étrangères ne portant pas de puce et ne requérant pas de code.
Donc, dans un sans, oui, il semblerait
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par feth . Évalué à 3.
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par geb . Évalué à 3.
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par 🚲 Tanguy Ortolo (site web personnel) . Évalué à -1.
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par daemontux . Évalué à 7.
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par Duncan Idaho . Évalué à 2.
Relis le bidule dans tous les bars (protection de l'ivresse blablabla mineur blablabla). Faire crédit est interdit. Payer des coups à ses clients aussi.
(mais ton exemple reste vrai, c'était juste pour sortir ma science : un tavernier est tenu de ne pas te servir s'il juge que tu es trop bourré).
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par feth . Évalué à 5.
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 5.
Voir tu refais un coup de compression/decompression. Ou encore, tu enlèves une ligne ou une colonne de pixel.
Le watermarking est rarement très résistant sans être visible à l'écran.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par claudex . Évalué à 2.
« Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 4.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par benoar . Évalué à 2.
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
L'utilisation de fréquences audio très hautes ou très basses, ou de différences de couleur assure ce mécanisme, sans que l'utilisateur ne s'en aperçoivent.
Sensibilité : hautes fréquences, couleur sombre, couleur claires.
Masquage :
• La présence d’un signal fort masque un signal faible
• Temporel : l’oreille insensible aux échos courts
• Fréquentiel : l’oreille ne perçoit pas deux sons trop proches
Le problème est que c'est le principe même de compression destructive de virer ce genre d'information. ( http://actes.sstic.org/SSTIC09/Le_tracage_de_traitres/ )
J'avais lu ailleurs que les seul watermarking resistant se voyait à l'écran (forcément il n'était pas détruit par la compression pour rester visible).
Pour lutter contre les attaques ils proposent des codes correcteurs d’erreurs (mais c'est efficace jusqu'à un certain point), ils proposent de faire une étude statistique pour détecter un mauvais code issue d'un mélange de plusieurs film mais cela semble contournable par un mélange fait au hasard.
En mélangeant différentes source, en virant une ligne ou une colonne (qui décale tous les blocs de 8 par 8 et change complètement la façon de coder le fichier) ou encore en décalant une image par quart ou un demi pixel, le tout recompresser par codec destructif, je ne pense pas qu'il reste grand chose d'une marque.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par benoar . Évalué à 1.
Certes, ce n'est pas un papier facile à lire, mais essaye quand même ! C'est un travail de recherche qui change complètement la donne.
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 4.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par benoar . Évalué à 2.
La papier complet est ici :
http://actes.sstic.org/SSTIC09/Le_tracage_de_traitres/
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
Le papier part de principe qu'il peut retrouver "suffisamment" de marque qui ne sont pas dû au hasard. On dirait qu'il part du principe que la seul attaque possible est le mélange de seconde du film entre plusieurs attaquant.
Ce que je dis plus haut c'est que des modifications mineurs du film détruisent quasiment à coup sûr tout marquage (décalage, zoom, suppression de bord, filtre passe-bas, filtre anti-bruit, filtre d'amélioration).
Tu peux définir un code aussi long que tu veux, si tu ne récupères pas assez de symbole "juste" tu ne peux rien en faire.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par campagnard . Évalué à 2.
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
Je ne vois pas non plus quelle loi pourrait interdire de modifier un fichier qui nous appartient.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par pastro . Évalué à 4.
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par benoar . Évalué à 2.
Denière page, le mélange de blocs par différents colluders peut être détecté encore _plus facilement_ grâce à une modulation On-Off, en utilisant toujours l'accusation de Tardos. On peut _mieux_ retrouver les personnes à l'irigine du truc ... fou !
Lisez, bordel !
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par Alex G. . Évalué à 2.
Quand j'achète une musique, j'ai un certificat personnel (avec mon nom et prénom, disons) d'achat signé (avec une clé type gpg) de l'éditeur.
Ainsi je peux prouver que j'ai bien acheté un titre, par exemple, et l'éditeur peut aussi s'en servir pour me donner accès à des bonus, permettre de télécharger le morceau si on l'a perdu, etc...
Note : je ne dis pas qu'il faudrait nécessairement posséder un tel certificat pour justifier de la possession d'une musique puisque la copei privé reste possible.
La plupart de nos système commerciaux repose sur une relative confiance et bonne foi des parties, je pense qu'il faut arrêter les systèmes super facho dans la culture numérique mais proposer des systèmes qui permettent de faire preuve de sa bonne foi.
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par Alex G. . Évalué à 1.
[^] # Re: Après les DRMs : le watermarking
Posté par benoar . Évalué à 2.
Le problème ce n'est pas de "prouver ta bonne foi", c'est juste d'emmerder les gens qui sont la source des fuites. Le papier s'appelle bien "le traçage des traîtres" ...
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