Cette dépêche fait suite à un reportage diffusé sur France 2, intitulé Imprimante : le coût de la panne. Il est question de la problématique de l’impression dans le cadre domestique et de soupçons sur les pratiques des constructeurs :
- entente sur les prix ;
- tromperie ;
- stratégie d’obsolescence programmée.
Sommaire
- Contexte familial
- Choisir son imprimante
- Enquête
- HOP : Halte à l’Obsolescence Programmée
- Votre imprimante vous ment
- Autres points
- Impact environnemental
- Quelles solutions ?
Contexte familial
Étant chef de famille, je suis régulièrement sollicité au sujet de problèmes d’impression. Plus jeune quand je me suis mis en couple, pour le meilleur et pour le pire, je ne pensais pas que telle mésaventure pourrait m’arriver. Et encore, ayant une très bonne connaissance des systèmes informatique et du support, je peux considérer que ma famille et moi nous ne sommes pas les plus dérangés par cette problématique.
Tu peux m’imprimer ceci, tu peux m’imprimer cela. Le certificat, la partition, la copie du dessin, les prises de notes pour l’élève malade, l’attestation du jeune premier, formulaire Cerfa 12100, et j’en passe. Combien de documents papier faut‐il fournir au cours d’une vie, nul ne le sait. Heureusement, la transformation numérique est en marche. Il reste cependant des ardents défenseurs du très confortable support papier. Grand bien leur en fasse, les constructeurs d’imprimantes s’en frottent les mains, au détriment de nos porte‐monnaie malheureusement, mais aussi quand l’imprimante se détraque entraînant avec elle l’ambiance dans nos chaumières.
Chacun possède à son domicile une imprimante. Souvent, pour une question de moyens, c’est une imprimante à jet d’encre. Souvent, c’est aussi une imprimante multifonction : bien pratique pour dupliquer un document, en toute autonomie, ordinateur éteint. Sans compter le gain de place.
Le grand défaut de l’imprimante tout‐en‐un, c’est que lorsque l’un des composants nous lâche, l’ensemble qui devient généralement inutilisable. Mais qu’est‐ce qui pousse les constructeurs à rendre ces systèmes aussi stupides ? pourquoi diable ne pas pouvoir utiliser la fonction scanneur quand l’une des cartouches d’encre est vide ? Serait‐ce un signe délibéré de politique de renouvellement forcé qu’on appelle aussi obsolescence programmée ?
Choisir son imprimante
On ne compte plus sur le site, les demandes pour savoir quelle imprimante choisir et être certain qu’elle fonctionnera bien sous GNU/Linux, notre système d’exploitation favori. Généralement, sont aussi abordées les problématiques de fiabilité et de durabilité. Il se trouve que sur ce site, nous aimons le durable et, si possible, les produits respectueux de l’environnement, mais aussi du consommateur. Comme j’aime cette belle communauté.
Suite à la publication d’un lien sur Facebook, portant sur ce sujet des imprimantes domestiques que l’on n’arrive pas justement pas à domestiquer, voici ce qu’a écrit l’un de mes amis (un véritable du coup) :
« Un barbu ronchon se trouva démuni devant la panne de son imprimante sur son ordinateur qu’il ne pouvait réparer car le fabricant lui interdisait. Alors, il a écrit un nouveau pilote pour cette imprimante, et une licence qui permette à tout le monde de corriger les bogues et d’améliorer le logiciel prenant cette licence. Et c’est ainsi que le logiciel libre est né. » Il est fort probable qu’il consulte régulièrement ce site et se reconnaîtra ; salutations l’ami.
Enquête
Ce jeudi 29 mars, à la télévision, sur France 2, j’ai suivi avec assiduité le reportage d’Envoyé Spécial concernant l’obsolescence programmée des imprimantes. On y apprend :
- que les imprimantes, tout comme certaines cafetières à capsules, sont vendues pratiquement à perte et que les constructeurs se rattrapent copieusement par la vente de consommables ;
- le rapport entre le prix de vente et le prix de fabrication des cartouches serait de l’ordre de 25 à 50 ;
- un tampon permettant de collecter l’encre perdue doit être changé périodiquement. Un compteur permet de mesurer de façon très approximative le taux d’imprégnation de ce tampon. Techniquement, ce tampon serait facile à changer si le constructeur ne s’évertuait pas à rendre la maintenance de son matériel si complexe. Par ailleurs, il suffit de laver et faire sécher ce tampon pour repartir pour un nouveau cycle. Encore faut‐il disposer du petit logiciel capable de faire une remise à zéro sur le compteur. Merci au hacker des pays de l’Est pour le coup ;
- les cartouches sont munies de capteurs qui n’en sont pas. Ce ne sont que des compteurs de pages imprimées. Du coup, le niveau d’encre ne peut qu’être approximé par le système d’impression, obligeant le consommateur à changer la cartouche alors que celle‐ci n’est pas vide et contient parfois encore 25 % de précieux liquide.
HOP : Halte à l’Obsolescence Programmée
J’ai appris ce jeudi soir qu’un petit groupe de consommateurs s’était réuni en association afin de militer contre les pratiques de l’obsolescence programmée.
HOP, l’association qui dit « Halte à l’Obsolescence Programmée ».
À défaut d’être en mesure de lutter contre ce phénomène à titre individuel, un groupe de personnes militantes et déterminées s’est réuni en association afin d’organiser, de communiquer, d’étudier cette problématique.
Les missions de HOP sont :
- sensibilisation du grand public (campagnes, événements, conférences, pédagogie) ;
- lobbying auprès des institutions politiques et des industriels (engagement vers des meilleurs pratiques).
L’association est composée d’experts, de juristes, de communicants, d’infographistes. Ses membres, transpirent la fraîcheur, l’optimisme, la détermination ; ils font plaisir à voir. L’association envisage des actions de groupe. Pour cela, ils leur faut porter le nombre des adhérents à 10 000 membres.
L’obsolescence programmée peut concerner plusieurs produits de consommation : l’imprimante en est une. HOP a aussi en ligne de mire les iPhones et les collants, les véhicules automobiles.
Quelques passages issus du site : l’obsolescence programmée peut recouvrir différents aspects : technique, esthétique et logiciel. Cela permet aux entreprises de renouveler plus régulièrement le matériel et d’inciter les clients à acheter.
Bien que le nom de l’association porte principalement sur l’obsolescence programmée, l’association est prête à porter en justice tout litiges de consommation : tromperie, entente sur les prix. Par ailleurs, l’association milite sur le plan politique pour faire évoluer le cadre législatif (droit de la consommation et problématiques environnementales).
Votre imprimante vous ment
Il peut paraître surprenant de l’écrire, mais votre imprimante vous ment ; une autre façon de l’écrire : le constructeur qui vous a vendu son produit est déloyal avec vous.
En effet, quand une imprimante indique que l’une des cartouches est vide, ce n’est pas toujours le cas :
- il s’agit d’une estimation : il est probable que l’une des cartouches soit bientôt vide, mais elle ne l’est pas nécessairement ;
- comment savoir qu’une cartouche d’encre est vide quand elle n’est pas dotée d’une jauge ?
- les puces implantées sur les cartouches d’encre possèdent un compteur de pages (ou de volume d’impression) mais ne possède aucunement un dispositif de mesure du niveau d’encre.
Il en va de même avec le compteur implanté dans certaines imprimantes qui compte les pages imprimées et déclare au bout d’un certain seuil que l’imprimante doit être portée à la maintenance, simplement pour changer un tampon de ouate en charge de collecter les gouttelettes d’encre. Ce tampon pourrait parfaitement être nettoyé par le quidam si le constructeur voulait s’en donner la peine.
À leur décharge, chez certains constructeurs cette intervention est gratuite.
Autres points
Voici d’autres points qui favorisent l’obsolescence programmée. Est‐ce délibéré de la part des constructeurs ou un problème de logistique, de négligence ou de stratégie commerciale ?
Maintenance
La tête d’impression est le point sensible sur une imprimante. Il arrive régulièrement que celle‐ci sèche. Certains fabriquant livrent des cartouches avec tête d’impression intégré avec un surcoût de 25 % environ. D’autres peinent à mettre à disposition des têtes d’impression au juste prix.
Prix des pièces
Il faut parfois dépenser jusqu’à 100 à 150 % du prix d’une imprimante neuve pour changer une simple tête d’impression. Par ailleurs, l’opération de changement est souvent complexe. Une marque mettait à disposition de ses clients, une imprimante « Pixma » permettant de changer la tête simplement. Malheureusement, cette gamme n’est plus d’actualité.
Mise à jour
Il arrive que certaines imprimantes soit mises à jour logiciellement (micrologiciel ou pilote). Parfois, les constructeurs en profitent pour renforcer le verrouillage technique :
- renforcer l’incompatibilité de cartouches dite compatibles, par détection plus fine des puces des cartouches d’encre ;
- indépendance des fonctionnalités des imprimantes‐scanneurs ou jeux de cartouches (noir vs couleur).
Compatibilité
- compatibilité logicielle : le support de tous les systèmes d’exploitation, dont GNU/Linux n’est pas toujours assuré ;
- compatibilité des cartouches d’encre manufacturées par des tiers.
Pratiques frauduleuses ?
Le volume d’encre contenu dans les cartouches neuves est de plus en plus faible au fil des années. Les nouveaux modèles sont souvent construits avec des capacités de plus en plus faibles (pages 3 et 8 du rapport)
Les cartouches d’encre ne sont que de simples réservoirs à encre liquide. Ils sont généralement faits de matière plastique, le plus souvent opaque. Pour quelles raisons ? y a‐t‐il une volonté de masquer auprès du consommateur le faible volume d’encre contenu dans ces réservoirs ?
Le compteur de pages dont la présence n’est pas explicite et qui interdit l’usage de l’imprimante une fois le seuil atteint. Le fait d’atteindre ce seuil soit traduit en une panne matérielle peut être considéré comme une pratique frauduleuse. On devrait plutôt parler de maintenance ; il ne s’agit pas d’une panne matérielle. Sur les forums, il est possible de trouver des astuces permettant de gérer ces compteurs. Pourquoi ces informations ne sont‐elles pas publiées plus explicitement aux consommateurs et sont‐elles réservées aux services de maintenance ?
Impact environnemental
L’impact environnemental lié à l’obsolescence programmée est sensible. Les déchets ne sont pas toujours parfaitement collectés. Le risque est de produire toujours plus vite pour jeter plus vite. La production de biens de consommation nécessite une quantité d’énergie : on parle d’énergie grise. Elle concerne tous les biens de consommation.
Diminuer le volume de renouvellement des biens de consommation permet de limiter l’impact environnemental. Mais, comment les entreprises pourraient converger vers ce cercle vertueux ? Autant se tirer une balle dans le pied.
Parfois, les constructeurs organisent la collecte des déchets. Dans le cas d’Epson, le processus semble réservé à la clientèle professionnelle.
Il semble que dans le plan climat de M. Hulot, la problématique de l’obsolescence programmée est été tout simplement oubliée. HOP ne manque pas de nous le rappeler et de préciser que la meilleure énergie est celle que l’on ne consomme pas.
Quelles solutions ?
- rendre les cartouches d’encre transparentes afin d’être en mesure de vérifier visuellement le niveau d’encre ou mettre en place un procédé optique de contrôle du niveau d’encre ;
- permettre à l’utilisateur d’imprimer jusqu’à ce que la cartouche d’encre soit réellement vide, sans mettre en danger la tête d’impression (asséchement des buses d’impression) ;
- dans un effort de transparence, clarifier la documentation et les interfaces (notifications utilisateur) :
- en toute logique, il devrait être écrit : « nous présumons que votre cartouche d’encre est pratiquement vide » ; message qu’il sera impossible de faire passer aux constructeurs,
- s’il y a des compteurs de pages, leur présence devrait être plus explicite et il devrait y avoir un moyen de les consulter, voire de passer outre sans avoir à fouiller sur Internet et trouver ses séquences de touches peu documentées ou réservées aux services de maintenance ;
- faciliter la maintenance des imprimantes :
- mise à disposition des manuels de maintenance,
- conception de systèmes permettant de faciliter la maintenance,
- mise à disposition de pièces détachées à des prix en rapport avec le prix de vente du matériel neuf complet ;
- permettre l’utilisation de cartouches compatibles ;
- interdire ou limiter l’emploi de puces électroniques si la seule vocation de ces puces est de fermer le marché de la cartouche d’encre ;
- favoriser la conception d’appareils conçus avec des composants génériques obéissant à des standards ;
- favoriser la collecte des déchets.
Aller plus loin
- HOP — association Halte à l’Obsolescence Programmée (348 clics)
- HOP sur FB (86 clics)
- « Envoyé spécial » démonte les imprimantes Epson (372 clics)
- L’Impro — l’imprimante réparable anti‐obsolescence programmée (639 clics)
- Communiqué d’Epson (368 clics)
- Blog : l’imprimante en question (205 clics)
- Que choisir : Le coût de la panne (224 clics)
- les pièges d’Epson et les solutions (480 clics)
# Marques à éviter
Posté par Faucon_Noir . Évalué à 4.
Bonjour,
Il y a-t-il des marques particulières a éviter ?
Pour la petite histoire, une de mes tante m'a donnée une imprimante HP qu'il est impossible d'installer sur les derniers Windows, le pilote n'ayant jamais été mis-à-jour depuis Vista. Par contre elle fonctionne très bien sous Linux !
[^] # Re: Marques à éviter
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 9.
Il faut jeter un œil à https://wiki.linuxfoundation.org/openprinting/ et consulter la base de données. Les tout derniers modèles n'y sont pas toujours.
Brother est très bien sur les petites laser N&B.
Actuellement, HP est un bon choix. La seule restriction est le prix de l'encre. La prise en charge d'un imprimante HP sur Mageia est devenue très simple et HP fait un bon pilote pour ses imprimantes. Le paramétrage est fait par les fichiers descriptifs ppd.
HP a lancé une formule d'abonnement à un service de fourniture de cartouches. Le prix est fixé en fonction du volume et l'envoi peut être automatique. Avec cette formule le prix de l'impression est connu d'avance et HP n'a plus intérêt à limiter la durée des cartouches.
Cela fonctionne avec la série Pro. Je ne sais pas pour les autres.
Je pense que cette formule est actuellement la meilleure.
Attention
Les cartouches d'une imprimante neuve ne contiennent que très peu d'encre. Juste assez pour montrer qu'elle fonctionne.
[^] # Re: Marques à éviter
Posté par ZeroHeure . Évalué à 6.
Effectivement Brother fournit des pilotes pour Linux et *BSD depuis longtemps, avec la documentation, mais ils ne sont toutefois pas libres. Les pilotes HP sont libres.
"La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay
[^] # Re: Marques à éviter
Posté par claudex . Évalué à 5.
Cependant, certaines HP nécessitent de télécharger un firmware non libre pour que le driver fonctionne (c'est spécifié sur openprinting).
« Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche
[^] # Re: Marques à éviter
Posté par rpnpif . Évalué à -2.
Cela dépend des modèles d'imprimantes HP.
Contrairement aux idées reçues, HP a aussi des imprimantes, surtout en bas de gamme, affectées par l'obsolescence programmée. Par exemple, j'en connais une dont une pièce plastique difficilement remplaçable casse au bout d'un moment.
Une autre toujours chez HP consomme anormalement de l'encre après quelques années d'utilisation.
[^] # Re: Marques à éviter
Posté par ZeroHeure . Évalué à 7.
Quel rapport ? un problème de conception oui, pas de l'obsolescence programmée :
Je connais une base SQL mal conçue qui plante au bout de quelques années.
Et quand c'est Gnome 3.26 qui consomme trop de Ram on parle d'un bug…
"La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay
[^] # Re: Marques à éviter
Posté par 2x2 . Évalué à 10.
Personnellement, après pas mal d'hésitation, lors du renouvellement de l’imprimante de notre (grande) famille nous avons opté pour un modèle HP Envy permettant de s'abonner aux cartouches HP.
Les points positifs:
- Un coût annuel divisé par deux environs.
- Plus de stress pour trouver une cartouche au dernier moment. Sûrement moins de pollution car les cartouches durent beaucoup, beaucoup plus longtemps, HP les récupèrent via une enveloppe pré-affranchie pour le retour et il n'y a pas les multiples couches d’emballages plastiques que l'on a généralement en magasin.
Les moins:
- L'imprimante doit communiquer avec HP. Je ne sais pas exactement quelles sont les informations envoyées. Il faudrait essayer d'analyser les échanges.
- HP sait faire des cartouches bien remplies qui durent pour les abonnés mais pas pour les autres. C'est étonnant non ?
- Le coût à la page est identique quelque soit le remplissage en encre. Les 10 pages foirées avec 3 caractères aussi
(Le modèle multifonction que l'on a - envy 7640 - est très bien supporté sur tous nos ordinateurs sous Ubuntu ou Mint. Fax non testé.)
[^] # Re: Marques à éviter
Posté par Anonyme . Évalué à 3.
Justement, d'un point de vue logiciel les marques à éviter ce n'est pas HP qui dispose d'un pilote libre et compatible avec n'importe quelle architecture informatique au-delà de x86 (donc un serveur CUPS sur une carte ARM, chose difficile ou impossible pour d'autres marques).
D'un point de vue matériel, il a existé des imprimantes sans compteur dans les cartouches (voire sans cartouche, avec des bacs d'encre à remplir) et sans blocages firmware non justifiés. Par contre actuellement je pense que tous les fabricants sont plus ou moins rentrés dans le jeu de l'obsolescence des cartouches.
Perso, mon imprimantes HP a au moins quinze ans et aucune restriction, mon scanner date de la même époque et j'ai beaucoup moins de problème que mon voisin avec son combo récent. Ça imprime et scanne moins rapidement mais ça fait le job.
(Sinon pour ceux qui veulent voir de la puce électronique, le mec qui a fait l'analyse dans le reportage a une chaine Youtube nommée Deus Ex Silicium )
[^] # Re: Marques à éviter
Posté par rpnpif . Évalué à 1.
Attention quand même, une imprimante HP d'il y a 15 ans ne correspond que rarement aux HP d'aujourd'hui qui elles peuvent subir une forme d'obsolescence programmée.
Il faut revoir régulièrement son opinion sur un constructeur en lisant les tests sur les durées de vie… quand ils existent :/ , sinon gare aux idées reçues.
[^] # Re: Marques à éviter
Posté par Anonyme . Évalué à 1.
Je n'ai absolument pas dit le contraire. Le fond de mon message c'était plutôt d'acheter d'occasion du matos qui n'est pas bridé.
[^] # Re: Marques à éviter
Posté par AlexTérieur . Évalué à 2.
J’avais une HP Deskjet 5550, à un moment donné elle refusait toute cartouche non HP… ça m’a couté en sous. Je suis passé récemment à de l’Epson, et les cartouches “noname” qui marchent sont celles des stores de vente de cartouches d'encre et de remplissage, mais ont des durées de vie plus courtes que les officielles. Donc, je pense qu'aujourd'hui, les marques se valent entre elles niveau crapulerie.
# Cartouche 1 pas vide
Posté par bibifric05 . Évalué à 3.
Effectivement, j'ai ouvert une cartouche EPSON censée être vide et c'est vrai qu'il reste pas mal d'encre.
Après, cette encre sèche très vite et je suppose que le surplus est pour éviter que les buses se bouchent en cas de longue inutilisation.
Si c'est bien ça, pourquoi EPSON ne le dit-il pas clairement…
# Question
Posté par MTux . Évalué à 10.
S'ils vendent les imprimantes à perte, pourquoi accélérer leur obsolescence ?
# autres articles sur l'obsolescence programmée.
Posté par Marc Quinton . Évalué à 1.
projet d'ordinateur portable modulaire :
[^] # Re: autres articles sur l'obsolescence programmée.
Posté par Anonyme . Évalué à 6.
Tu confonds obsolescence programmée et conception au plus juste.
Un connecteur ou un support de puce ça implique un coût supplémentaire que ce soit en achat et stockage de pièce détaché qu'en fabrication. Aussi mettre une pièce ou un composant qui a des caractéristiques bien au delà du nécessaire augmente le prix unitaire.
Pour le coup, si la majorité des ordis portables ne sont plus réparables ou modulaires c'est parce que ce n'est plus un critère imposé par les consommateurs et les fabricants qui continuent de garder ces principes dans leur cahier des charges sont sur un marché plus petit qui devient plus haut de gamme. À part quelques moutons noirs, tu en as toujours pour ton argent.
# Cartouches rechargeables
Posté par Reventlov . Évalué à 5.
Pour mon utilisation personnelle (jet d'encre), j'ai opté pour des cartouches rechargeables et transparentes, achetées sur AliExpress ( à chercher sur https://fr.aliexpress.com/wholesale?catId=0&initiative_id=SB_20180401003340&SearchText=ink+cartridge par exemple ). Elles sont munies d'une puce qui fonctionne un peu à la manière d'une YesCard: à la question « reste-t-il de l'encre dans la cartouche », celles ci répondent toujours par l'affirmative.
Pour quelques dizaines d'euros, on a donc un système qui permet de remplir soi-même ses cartouches. Plutôt utile (mais ça n'est qu'une rustine sur un problème imposé par les constructeurs).
# Back to the 60'
Posté par FockeWulf . Évalué à -1.
"Chef de famille" ??? C'est fini le moyen age !
[^] # Re: Back to the 2000
Posté par Xanatos . Évalué à -2.
J'ai l'impression que tout les 5 ans il y a une prise de conscience, que, oh mon dieu, c'est une arnaque, obsolescence programmée, le litre d'encre plus cher que channel 5, plus cher que le sang, etc, etc
Pour ma part on m'avait offert une imprimante il y a une décennie, que j'ai donné depuis, quand c'est nécessaire je passe par mon travail, ou un centre d'impression du style corep.
Après les familles toussaaa, réfléchissez et investissez dans des imprimantes hackables via les cartouches comme dit plus haut.
En plus avec des drivers libres, on peut facilement exploiter jusqu'à la dernière goutte d'encre, il m'arrivait d'imprimer en rose/marron quand je n'avais plus de noir.
Je connais une famille avec 2 enfants en bas âge qui se passent de papier, alors c'est faisable, habitudes, toussaaa
[^] # Re: Back to the 2000
Posté par mahikeulbody . Évalué à 5.
Ah ouai, quand même, une famille, là tu m'as convaincu.
Moi j'en connais une autre (la mienne) où le besoin d'imprimer est faible mais irremplaçable (sauf à tout recopier à la main).
Je t'ai convaincu ?
[^] # Re: Back to the 60'
Posté par Marc Quinton . Évalué à 6.
c'est "en bon père de famille" que j'avais écrit cette formulation. J'avoue ne pas bien savoir quelle formulation alternative écrire. Bravo pour la remarque.
[^] # Re: Back to the 60'
Posté par ted (site web personnel) . Évalué à 3.
Si je me souviens bien, j'avais aussi vu cette formulation dans le contrat de mon FAI, quant à l'usage qui était fait de la connexion Internet. Et j'ai trouvé cela un peu étrange.
Un LUG en Lorraine : https://enunclic-cappel.fr
[^] # Re: Back to the 60'
Posté par Tonton Th (Mastodon) . Évalué à 5.
Comme une bonne partie du vocabulaire juridique, en fait…
[^] # Re: Back to the 60'
Posté par gilgam . Évalué à 1.
le "bon père de famille" se doit d'avoir un usage raisonnable de sa connexion, de ne pas utiliser les p2p de ne pas héberger son propre serveur, etc.
Bref je ne suis pas un bon père de famille (hein les enfants? :-) )
On est dans le sujet : obsolescence programmée
PS. je ne prend que du Hp et ça roule sur tous les postes linux de la maison (en fait on a que ça :-D )
# Heu...
Posté par FantastIX . Évalué à 5. Dernière modification le 01 avril 2018 à 15:52.
Non.
Fait chier!
[^] # Re: Heu...
Posté par Martin (site web personnel) . Évalué à 8. Dernière modification le 01 avril 2018 à 16:08.
99% des emissions se trouvent sur YT.
et voila : https://www.youtube.com/watch?v=IE8RwIVvVp0
ou chez Dailymotion : https://www.dailymotion.com/video/x6h1vy2
bises de Singapour.
[^] # Re: Heu...
Posté par FantastIX . Évalué à 9.
C'est bien pour ça que ces mesures de DRM à la con font plus chier qu'autre chose. Et merci pour avoir fait la recherche :-).
Bises de Belgique.
# Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par ylsul . Évalué à 10.
… ou aux délires dessus.
Jusqu'à ce qu'on trouve des exemples un peu sérieux, ça n'existe pas l'obsolescence programmée.
On trouve quelques réflexions ici par exemple.
Et l'article de Wikipédia est un peu plus complet/neutre sur le sujet, bien qu'il y ait encore du travail.
Personne n'a un vrai exemple d'obsolescence programmée, c'est à dire d'un cas où un constructeur saboterait réellement un objet dans le temps. Tout le monde répète les mêmes exemples, mais ce n'est jamais creusé (et non, répéter les arguments à charge des reportages télé ça ne compte pas).
On a des lois contre le phénomène, des associations qui militent, mais dès qu'on fouille les exemples sont creux. Si on s'indignait moins sur tout ce qui est facile à critiquer et qu'on étudiait plus le monde, on pourrait s'occuper de choses plus importantes… ça me rend triste et ça m'inquiète surtout : il y a toujours du monde pour gueuler, mais quand il faut étudier en profondeur (nécessaire pour résoudre de vrais problèmes) c'est moins courant.
Quelques remarques générales :
- Un produit est conçu en fonction de contraintes économiques : c'est un compromis entre plusieurs questions comme la durabilité, la performance, le coût, … Les fabricants ne créent pas des produits conçus éternellement parce que ce serait stupide (la plupart des gens qui achètent un matériel informatique ne s'en serviront qu'une durée déterminée, même hors usure : il n'est intéressant ni économiquement (et c'est bien le consommateur qui décide de ça) ni même sans doute d'un point de vue environnemental) de faire des produits conçue pour durer beaucoup plus longtemps.
- Construire un produit réparable coûte cher. Sur un marché très concurrentiel de produits peu chers où le consommateur achète les premiers prix, quelques euros par-ci par-là c'est beaucoup. Si les produits ne tombent que rarement en panne / n'arrivent presque jamais à la date de fin, concevoir des produits réparables n'a pas tellement de sens. Les consommateurs ne sont pas toujours prêts à payer pour une réparation parce que ça coûte vite quelque chose et qu'un produit neuf est presque aussi bon marché (problème de l'"artisanat"/réparation contre l'industrie). Et on raisonne sur un "consommateur moyen" du produit, pas sur les cas limites.
- Quand un produit vient de claquer, le consommateur frustré ne s'empresse pas forcément d'aller en acheter un autre chez le même constructeur. Pas très bonne approche du point de vue de la marque. Ce qui est effectivement moins important dans un marché de consommation de produits bon marché sur lequel les consommateurs ne s'occupent que du prix initial et ne s'ennuient pas à faire des réparations, mais dans ce cas ils demandent aux marchands de leur fournir les produits les moins chers possibles, donc les constructeurs rognent sur tout le reste. Dans ce cas ce n'est pas de l'obsolescence programmée, c'est de la merde. On peut rappeler que construire un produit de bonne qualité pour le saboter ensuite c'est en général moins rentable pour le constructeur que juste faire de la merde. Donc qu'à moins de vouloir "faire de l'obsolescence programmée" dans le seul but d'arnaquer ses clients il ferait mieux d'en faire un de mauvaise qualité.
- Crier à l'obsolescence programmée à chaque fois qu'un truc tombe en panne n'éclaircit pas la réflexion. D'abord les objets tombent en panne, c'est comme ça, ça arrive. Ensuite les objets ne sont pas conçus pour une durée de vie maximale, point évoqué plus haut. Même poser la question "innocemment" est déjà une manière de biaiser la réflexion : qu'est-ce qui fait que quelqu'un pense spontanément à l'obsolescence programmée quand un truc tombe en panne, à part le fait que c'est une indignation à la mode ? Pas le fait qu'un vrai exemple ait été découvert quelque part manifestement : on est dans l'entretien collectif d'une indignation mal ciblée (mais s'indigner c'est confortable quelque part : ce sont les méchants qui sont en cause, on peut serrer les rangs des justes).
Concernant les imprimantes :
- Très bonne stratégie de la part des constructeurs de vendre à perte des produits à l'obsolescence programmée… bien pensé les constructeurs ! Attends, non, ça a l'air con en fait… en particulier s'ils gagnent de l'argent sur la vente de cartouches : ils ont tout intérêt à ce que la plate-forme (l'imprimante) reste chez les gens le plus longtemps possible, au contraire.
- "le rapport entre le prix de vente et le prix de fabrication des cartouches serait de l’ordre de 25 à 50 ;" : est-ce qu'on est juste dans le "serait" ? Est-ce que ça inclut le coût de transport, de stockage, … ? Les constructeurs font clairement leur beurre sur les cartouches, mais pour savoir combien il faudrait avoir des infos précises, pas des gros chiffres.
- Le problème du compteur est connu depuis longtemps. Mais sans savoir à combien d'impressions ça correspond ni dans quelles conditions, cette information ne sert à rien. De mémoire c'est un nombre élevé comparé à une utilisation modérée d'une imprimante personnelle (le cas courant de produits à bas prix) : quel est la proportion d'utilisateurs atteignant cette quantité ? Quel est l'intérêt de faire un truc remplaçable (donc plus cher, plus de matériaux) si seulement 5% de ceux qui l'utilisent atteignent ce niveau ? Et combien parmi eux feraient réellement l'opération ? Combien ça coûte (en argent, en énergie, en matériaux, …) de faire un produit capable de s'auto-diagnostiquer plus précisément que ça ?
- Quel est l'intérêt pour des constructeurs de faire des cartouches, de les remplir et de rajouter par dessus une puce (qui coûte de l'argent) qui empêche de tout consommer, alors qu'il suffirait de mettre moins d'encre dedans (ce qui leur coûterait moins cher) ?
- Les cartouches opaques ne sont pas récentes, je me souviens que celles que j'avais il y a bien longtemps étaient noires ou grises, ce n'est pas automatiquement une manœuvre sournoise des fabricants… D'un autre côté si à chaque fois qu'un clampin se met à gueuler sur l'internet mondial parce que sa cartouche n'est pas assez vide à son goût sans se poser de questions sur les compromis que ça implique, je comprendrais qu'ils préfèrent éviter les discussions.
- Qui évalue la quantité d'impressions que permet une cartouche en regardant l'encre qu'elle semble pouvoir contenir ? Sérieux, depuis aussi loin que les imprimantes sont un marché de masse il existe des comparatifs entre imprimantes et c'est un bon moyen de savoir combien coûte une impression en moyenne en tenant compte du prix et des capacités des cartouches, avec en général le nombre d'impressions par cartouche. Personne n'achète une imprimante en regardant la taille des cartouches pour estimer leur contenance, ni ne tente de compter combien d'impression fera une cartouche en la regardant : quel est l'intérêt pour les constructeurs de mettre plein d'encre dans les cartouches pour ne pas la consommer, tout en masquant leur forfait ? À part entrer dans l'image de rats aux yeux jaunes, je ne vois pas…
- Quels sont les marges possibles sur la consommation d'encre quand le compteur indique que c'est fini ? Si le constructeur avait pu optimiser ses coûts avec un dispositif plus élaboré il l'aurait sans doute fait. Donc au-delà des gros chiffre ("jusqu'à x%", toujours cité, mais de chiffre moyen jamais), qu'en est-il réellement ? Quel est l'intérêt d'économiser un peu d'encre si c'est pour rajouter de l'électronique (sans doute bien placée d'un point de vue coût et pollution) dans la cartouche pour un capteur plus précis. Quel serait la fiabilité de ce capteur s'il faut tenir compte de multiples critères, permettrait-il de faire au plus juste ?
- "Il faut parfois dépenser jusqu’à 100 à 150 % du prix d’une imprimante neuve pour changer une simple tête d’impression." : oui, les réparations coûtent souvent plus cher que la fabrication, c'est une conséquence du monde industriel et de son extrême productivité. Combien de simples clampins qui font leur quelques impressions de temps en temps ont besoin de changer leurs têtes d'impression ? Pour ceux qui font beaucoup d'impressions, il existe des machines moins bas de gamme.
- Le problème de cartouches d'encres compatibles est une vraie question mais ça n'a rien à voir avec l'obsolescence programmée et le fait que tout soit mélangé renforce l'impression d'indignation sans réfléchir ("c'est des gros rats"). Je rapprocherais plus ce problème d'une forme de vente liée un peu souple (je ne sais pas s'il existe un terme précis) : vente de produit à prix d'appel, maintenance plus chère. Ça touche aussi les véhicules. Caractéristique de marchés à forte concurrence sur le prix d'achat, avec peu de marge (voire vente à parte), sur lequel les consommateurs ne se renseignent pas sur les coûts totaux (et c'est un peu de leur faute aussi ; d'un autre côté pour une imprimante à 50€ utilisée une fois de temps en temps la plupart n'a pas forcément envie de passer plein de temps à se renseigner ou bien à la réparer : c'est un produit fourni tel quel, sans maintenance nécessaire ni possible, ça peut leur convenir tout à fait). La question pour les cartouches c'est "est-ce qu'il est légitime pour les fabricants d'imposer leurs propres cartouches sur leurs imprimantes ?", sachant que la qualité de l'encre va jouer sur celle des impressions et donc sur la réputation de l'imprimante (ils pourraient prévoir des genre de certifications, mais ce n'est pas forcément évident à mettre en place), qu'il faut s'assurer que l'imprimante supporte bien l'encre en question (même problème) et que les consommateurs peuvent tout à fait connaître le prix des pages avec un minimum d’effort (tests réalisés par des organisations indépendantes).
- Concernant la taille des cartouches (ce n'est pas non plus de l'obsolescence programmée), c'est encore une manière biaisée d'aborder le débat (prendre un exemple au lieu de faire des statistiques, le truc de base pour faire ce dire ce qu'on veut aux faits) : il faut comparer les prix, la consommation, … Rien de tout ça n'est jamais indiqué dans les études critiquant les impressions, ça ne ressemble pas à une étude rigoureuse. Par ailleurs il existe depuis plus de 10 ans une norme permettant de comparer la capacité des cartouches entre elles (entre constructeurs : expliqué ici ou là ou encore là). Cette comparaison à quelques années d'intervalle sur les coûts à la page des imprimantes est intéressantes aussi. Elle indique que les coûts ont baissé sur leurs tests entre 2010 et 2012-2013. Ça mériterait d'être creusé, mais l’important est de comparer les quantités/coûts d'impressions, pas la taille des cartouches.
Et sur la conclusion et les solutions proposées :
- "L’impact environnemental lié à l’obsolescence programmée est sensible." : faire mine de poser la question de l'obsolescence programmée pour affirmer ensuite que ça existe et que ça coûte cher pour l'environnement, bon… En fait non, ça n'existe pas et donc ça coûte moins cher à l'environnement qu'acheter de la merde à jeter par exemple (ce qui n'a rien à voir avec l'obsolescence programmée). Dans tous ces discours, rien n'est fait pour évaluer l'impact réel des "solutions" proposées (ajouter des jauges électroniques plus précises, employer des méthodes de fabrication plus complexes pour faire des produits que presque personne ne réparera parce que c'est contraignant/cher, …). Et non, raconter n'importe quoi n'aide pas à préserver l'environnement : mieux vaudrait étudier soigneusement la question pour cibler correctement les problèmes. Par exemple des taxes plus élevées à l'achat de produits polluants (oui, c'est le consommateur qui paie, c'est normal) et/ou obliger à collecter les cartouches (mais certains constructeurs le font, il suffit déjà de bien choisir ; ou les magasins sont déjà tenus de les récupérer, non ? à vérifier).
- Permettre aux gens de voir combien il reste d'encre, pour être sûr qu'on ne les a pas trompés : ben… le fabricant pourrait déjà en mettre moins s'il pensait que c'était moins cher et aussi fiable, quel est l'intérêt pour lui mettre d'en autant ?
- Permettre d'imprimer jusqu'à ce que la cartouche soit vide : quelles sont les conséquences ? Combien ça coûte d'avoir un dispositif plus précis (y compris en électronique et autres, jusqu'à afficher un message à l'utilisateur qui soit clair), qui jauge mieux combien il en reste / s'assure que la tête d'impression n'est pas en danger ? Et comment empêcher l'utilisateur de faire des conneries parce que lui il voit bien qu'il reste de l'encre ?
- La transparence ça peut être bien, mais il faudrait éviter de se concentrer sur n'importe quoi. Et compter combien ça coûte. Évidemment, le journal indique qu'il sera impossible de faire passer ce message aux constructeurs… (je me souviens pourtant qu'un journal récent avec une imprimante qui a indiqué qu'il fallait changer son tampon, ou du moins contacter le SAV). Les imprimantes de base n'ont jamais brillé par leur capacité à communiquer avec les humains (et je ne parle pas de pannes, plutôt des merdouilles quotidiennes), ce sont des produits plutôt basiques. Il se peut qu'il y ait des améliorations à faire (et d'ailleurs elles ont plutôt progressé, pour ce que j'en vois), mais les mêmes problèmes de coûts apparaissent.
- Faciliter la maintenance : les imprimantes grand public sont des produits tout en un, ce qui implique sans maintenance nécessaire, que les gens ne veulent pas tellement maintenir, donc plus économiques sans maintenance possible aussi, c'est un point important. Des produits que les gens utilisent modérément (et sans doute de moins en moins intensivement). Faciliter la maintenance n'est pas toujours un bonne idée. Pour les manuels : sérieux, qui lit le manuel des imprimantes, à part quelques clampins ?
- Même problème pour les composants génériques. Il y a des choix à faire entre simplicité (y compris de fabrication) et maintenabilité. Crier que des produits prévus pour être sans maintenance ne sont pas réparables, euh… Rien n'est totalement réparable jusque dans les moindres détails, parce qu'il y a nécessairement des compromis à faire avec d'autres aspects. Ce qui implique qu'il faut faire des choix, décider comment tel ou tel produit est conçu, jusqu'où il sera maintenable, … (retour aux remarques générales de début de ce commentaire).
De la même manière que le client qui demande un logiciel plus rapide, plus fiable, moins cher, avec des fonctionnalités plus avancées, plus simples et prêt pour hier doit comprendre qu'on essaie mais qu'il faut faire des compromis à un moment, il faut comprendre comment ces produits sont conçus pour déterminer ce qui peut être fait (y compris ce qui serait une bonne idée ou non).
Répéter des listes de critiques parce qu'elles ont l'air légitimes (on est les gentils, on peut s'indigner) sans jamais fouiller plus, parfois je me dis qu'on n'est pas loin du complotisme… Je m'inquiète pas mal du tour que ça prend : tout le monde est un rebelle prêt à s'indigner, le tout amplifié par des moyens de communications qui se développent, une culture de l'indignation (mais pas de se prendre la tête à étudier/vérifier), de crier haut et fort qu'on a raison plutôt que de confrontation avec la réalité. Si je fais le lien avec les complotiste c'est qu'il me semble qu'il s'agit d'une version très avancée de ces mécanismes (sélection des sources qui vont dans le même sens, …) mais que la réflexion collective n'en est pas toujours loin, ce qui est dangereux : une recherche sur un sujet d'indignation mène très facilement à des articles qui vont dans le même sens, moins à des articles critiques, et l'envie de "faire quelque chose" mène à reproduire l'information (ce n'est pas très utile, voire contre-productif, mais ça fait du bien ; oui, je maintiens qu'il y a quelque chose de confortable au fond dans l'indignation). Montrer du doigt les constructeurs en racontant n'importe quoi ne mène pas les consommateurs à réfléchir, pas plus que reprendre des avis de "justiciers" n'est utile en général. Vérifier c'est étudier le problème du point de vue d'en face.
Si c'est évident c'est sans doute faux (ou du moins incomplet). Et si l'idée est plaisante ("juste indignation" comprise), mieux vaut la vérifier deux fois plus.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par redo_fr . Évalué à 8.
ce n'est pas vrai partout. Par exemple chez un grand constructeur spatial dont je tairais le nom, les satellites d'observation sont tous conçus avec les meilleures technologies disponibles au moment de la construction. Seulement selon le prix que tu payes, tu n'as pas accès à la plus haute résolution. C'est beaucoup plus rentable de morceler le marché tout en réduisant les coûts de constructions (une seule chaîne de montage, tous les équipements des satellites identiques). Et puis si tu veux une meilleure résolution, ben tu casques et on te "débride" ton satellite avec une "simple" mise à jour logicielle (magique!).
Bien sûr, acheter le plus haute résolution dès le départ te coûte au total moins cher que la mise à jour, mais faut pouvoir "aligner le grisbi" :-)
Celui qui pose une question est bête cinq minutes, celui qui n'en pose pas le reste toute sa vie.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par ylsul . Évalué à 2.
Oui, c'est un cas particulier qu'on trouve parfois, je ne voulais pas ajouter à mon (déjà très long) commentaire.
Ça n'entre pas dans le cadre de l'obsolescence programmée, c'est effectivement une question d'efficacité de la production quand on segmente un marché via plusieurs produits qui se ressemblent, comme tu l'explique bien (avec mise à jour magique possible en plus dans ce cas :) ; j'avais plus en tête l'exemple de cafetières, sans mise à jour intégrée à distance).
L'édition de logiciels vendus à des prix variés suivant l'utilisation qui en est faite / le nombre de fonctionnalités accessibles pourrait être vue comme un cas extrême de cette pratique (presque uniquement des coûts fixes + prix variables).
Quant à savoir si c'est plus ou moins bon pour l'environnement (hors cas des logiciels), je ne sais pas : ça consomme manifestement des matériaux en trop, mais il faudrait se pencher sur les raisons du coût plus faible : moins d'usines, moins de travailleurs, moins de stocks, moins d'invendus, pas de nouveau satellite à relancer pour l'amélioration dans ton exemple, … : difficile à dire. Le plus simple est sans doute de taxer ce qu'on veut éviter (déchets, énergie consommée, …) pour intégrer les inconvénients dans les prix, mais ce n'est pas toujours évident.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Alex G. . Évalué à 2.
Dans le même genre, tu peux acheter des re-programmateur de l'ordinateur de bord de ta voiture qui soudain se retrouvent avec bien plus de pêche (capacité d'accélération) qu'avant ! (ah oui mais c'est pas légal bien sur… faut protéger les constructeurs).
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Kerro . Évalué à 6.
Il faut surtout respecter la réglementation :
- il faut un nouveau certificat de contrôle de conformité (ex passage aux mines)
- pollution plus élevée (genre
nettement
plus élevée)- puissance fiscale potentiellement non respectée
- l'assureur doit être informé que le véhicule est désormais dotés de capacités augmentées (sinon c'est un défaut d'assurance, tout est de ta poche, plus amende etc)
- et probablement d'autres choses que j'oublie
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Alex G. . Évalué à 2.
Ok, merci pour ta réponse, ça donne de bons éléments.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par ted (site web personnel) . Évalué à 5.
Il y a probablement des exagérations sur le sujet, mais le cas des imprimantes est quasiment un cas d'école. Si tout les reproches qu'on leur fait ne sont pas forcément à mettre automatiquement dans la catégorie "obsolescence programmée", je ne crois pas qu'il soit exagéré de parler de bridages arbitraires destinés à faire passer les clients à la caisse.
J'ai une imprimante HP que j'ai acheté pour la bonne qualité de ses pilotes Linux, c'est une machine qui est acceptable, mais qui pourrait être vraiment beaucoup mieux:
- il est possible de scanner vers les «cloud». Non merci. Mais impossible d'envoyer sur un appareil ou sur un NAS.
- pourquoi il n'est pas possible d'appuyer sur un bouton pour que le scan se lance vers le PC?
- classique: je veux juste imprimer du noir, pourquoi m'obliger à remplacer la cartouche magenta???
- et bien sûr, pourquoi me faire chier pour une cartouche vide alors que je demande juste à scanner???
Pour revenir sur un point précis de ton argumentaire, la puce:
- elle empêche la recharge de la cartouche
- elle empêche la concurrence (cartouches compatibles impossibles à créer)
- elles rendent impossible le recyclage des cartouches
Avec tout ça, je pense que le constructeur de la cartouche s'y retrouve dans ses frais en mettant une puce qui coûte rien sur ses produits.
Expérience personnelle: cartouches «compatibles» pour mon imprimantes, en réalité incompatibles, car HP a eu la bonne idée de changer la version de sa puce sans changer le nom de sa cartouche.
Un LUG en Lorraine : https://enunclic-cappel.fr
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par ylsul . Évalué à 2.
Ou même aucun. Et commençons par ne pas les y mettre, ça aidera à ne pas raconter n'importe quoi.
Voyons ta liste :
C'est ton avis. Le constructeur a fait des compromis concernant le prix, les fonctionnalités, … Si ce modèle ne te plaît pas, prends-en un autre.
Dans ce cas on peut peut-être se concentrer sur les bridages "arbitraires" en question.
En quoi est-ce "arbitraire" ou "pour faire passer les clients à la caisse" ? Le constructeur a estimé que cette fonctionnalité était plus utile, plus à la mode, plus demandée ou je ne sais quoi. Si ces fonctionnalités ne te plaisent pas, pourquoi prendre ce modèle ? Il a menti, indiqué que ça envoyait des données sur ton NAS ?
Je ne sais pas. Si cette fonctionnalité est importante, prends une imprimante qui la possède. Ou bien suggère-le au fabricant. Peut-être que pour celle-ci ça nécessite un logiciel en plus, une intégration plus poussée au système d'exploitation, peut-être que si le vendeur t'a dit que l'imprimante réalisait tes rêves les plus fous et que ce n'est pas le cas le fabricant de la machine n'y est pour rien ? Pourquoi le fabricant aurait-il absolument dû inclure cette fonctionnalité, sous peine de se faire insulter ?
Probablement parce que ces machines sont des produits basiques, pas très doués pour marcher en dehors du cas normal. Rien à voir avec de l'obsolescence programmée ou l'obligation de passer à la caisse (sauf si on considère qu'on ne voulait justement plus jamais utiliser d'encre magenta, mais c'est un cas a priori marginal). Que l'ergonomie des imprimantes et multi-fonctions ne soit pas optimale n'a rien à voir avec la choucroute. Quel constructeur essaierait de gagner de l'argent en obligeant son imprimante à ennuyer son utilisateur en demandant de remplacer des cartouches qui de toutes façons seront changées (sauf cas vraiment mineur) ?
J'ai déjà traité le problème des marchés parallèles imprimante/cartouche, je ne vois pas en quoi ce que tu dis ici est une réponse ou un argument. Tu te contentes de balancer quelques phrases sur le sujet, sans même avoir lu soigneusement ce que j'ai écrit.
Pas plus qu'une jauge ou capteur précis qui permettrait éventuellement d'aller chercher plus d'encre dans la cartouche (un point que j'ai évoqué aussi).
Mais quelque part tu as raison :
Effectivement : on raconte vraiment n'importe quoi sur ce sujet, c'est un cas d'école pour étudier ce genre de problème. Mélanger l'obsolescence programmée, des imprécations sur le fait de devoir passer à la caisse et le fait que les fonctionnalités de ton modèle ne te plaisent pas, bon… C'est un marché, les fabricants proposent des modèles en espérant que ça plaise à assez de monde pour en faire une grande série, ça te plaît ou non, ça n'a vraiment aucun rapport, mais puisque tout le monde crie à l'obsolescence programmée on peut monter dans le wagon.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Xunil . Évalué à 10.
Bonsoir Ysul, j'ai lu ton long, long, très long commentaire…
Je pense que tu t'égard car dans ta réflexion il te manque des informations essentiels qui sont pourtant évidentes.
Tu parle d'un sujet que tu ne maîtrise pas. Je vais t'expliquer quelque chose de rapide et clair :
LA PUCE ! Tout est là !!!
Aujourd'hui ce n'est pas le business de l'encre qui fait les beaux jours des Marques d'imprimantes MAIS BEL ET BIEN LA PUCE ! C'est le business de la puce et c'est tout! L'encre ça vaut rien (ou très peu) en réalité!!! Si tu est dans le domaine de la fabrication de cartouche re-manufacturée ou génériques comme je le suis depuis des dizaines d'années déjà tu le comprendrais que trop bien!!! Voici les réponses à tes questions concernant les imprimantes : cette puce qui n'existait pas sur les cartouches avant et qui rendait beaucoup plus facile la production des cartouches compatibles, génériques et re-manufacturées.
Tout le marché des consommables d'impressions est conditionnées par cette puce! Si tu n'a pas de puce = Tu ne travaille pas lorsque tu est un fabricant de générique et autres recycleurs…
Faire en sorte de bloquer les imprimantes et les rendre inutilisables au bout d'un certain temps c'est uniquement pour contrer le marché parallèle des compatibles et recyclées voici la raison. L'association HOP et les enquêteurs ne sont pas des joyeux hurluberlus utopistes sans preuves. Il y a des dossiers en cours auprès de la DGCCRF.
Si cette affaire est jugée et qu'Epson perd son procès, tes soupçons et tes questions trouverons leurs réponses. La loi sur la concurrence, la protection du consommateur, la loi sur l'obsolescence, existent bel et bien et les ventes exclusivement liées (ou subordonnées) aux marques sont interdites. La concurrence est possible et nécessaire et utile aussi bien pour l'économie que pour le consommateur final. https://fr.wikipedia.org/wiki/Vente_li%C3%A9e
Personne ne signe de contrat d'abonnement obligatoire pour les consommables de la marque lorsqu'on achète une jet d'encre. L'imprimante vous appartient. Comme une Auto libre à vous d'aller chez Elf, BP, Total et autres pour votre essence ou d'acheter la marque de lessive que vous voulez pour votre machine a laver!
Les marques d'imprimantes ont trouvés le moyens de protéger leurs très fortes rentabilités à l'aide de cette puce qui n'est absolument pas relié à une jauge d'encre de niveau. Des procès ont été déjà perdu par des marques d'imprimantes concernant la violation des brevets de leurs puces et HP ou Lexmark ont fait les frais de cette guerre. La branche d'impression Lexmark à été racheter par un fabricant de puce car Lexmark à perdu un très gros procès récemment. (Voir un article parmi tant d'autres ici : http://www.zdnet.fr/actualites/tats-unis-lexmark-n-a-pas-le-droit-d-imposer-ses-cartouches-maison-dans-ses-imprimantes-39179913.htm )
Ceci répond tout simplement à ta question concernant le faible tarif des imprimantes (vente à prix de fabrication quasiment) et la nécessité de faire en sorte que l'utilisateur en change rapidement pour l’acquisition d'une autre imprimante plus récente avec bien sûr une nouvelle génération de puce dessus (l'encre est bien souvent la même). Bien souvent la marque vous aide à en changer à coups de ristourne lorsque vous lui signaler que votre bac est arrivé en fin de vie d'ailleurs. Ceci afin d'organiser la vente des nouveaux consommables durant le laps de temps (de 6 mois à 1 ans environs selon la difficulté) que les fabricants de puces compatibles pourront sortir les versions génériques de ces nouvelles puces. Ceci est valable aussi bien pour Laser et encore plus pour le jet d'encre.
Cette Puce est une hérésie pour l'écologie car elle conditionne tout le marché et produit d'ENORME déchets (imprimantes + Cartouches) que même les marques ne savent plus eux même quoi en faire malgré leur sois disant programme de recyclage des cartouches. Ce fameux programme n'est là uniquement que pour empêcher que les recycleurs récupères les cartouches et les recycles légalement pour le bien de cette économie et l'écologie. Le profit et c'est tout. Bloquer et verrouiller le marché, c'est tout. Afin de protéger leur profit. En aucun cas ils ne veulent partager le marché du consommable d'impression. Voici une petite lecture ici : https://reporterre.net/Ces-millions-de-cartouches-que-les
J’espère avoir éclairé ta lanterne ou au moins un peu car mon commentaire serais encore plus long que le tiens et il y a énormément de choses à dires sur ce sujet bien épineux…
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par ylsul . Évalué à 4.
Tu as juste très mal lu mon commentaire, tu m'attribues des connaissances ou méconnaissances sans rien savoir de moi et manifestement sans avoir bien lu ce que j'ai écrit, tu préfères tout mélanger.
Tu considères qu je m'égare quand je réponds aux remarques, normal… Répondre aux points évoqués par quelqu'un c'est un bon principe en général.
HOP j'ai lu les explications qu'ils fournissent et franchement ça n'a rien de rigoureux, c'est du n'importe quoi classique sur le sujet. C'est bien le fond de mon commentaire : on attend de vraies preuves pour parler d'obsolescence programmée, pas de mélanger tout et n'importe quoi.
Il y a même un loi.
Non, si un procès réussit sur le problème de la compatibilité des cartouches tous ces braves gens vont raconter n'importe quoi de plus belle sur les sujets qui n'ont rien à voir, clamer qu'ils avaient bien raison de dire des trucs stupides puisqu'un procès a condamné les constructeurs d'imprimantes sur un sujet qui n'a rien à voir. Voilà ce qui va vraiment se passer.
Le "business de la puce" ça ne veut rien dire : ce n'est pas ce que vend le constructeur. D'ailleurs le fait de mélanger des fonctions comme le niveau d'encre et la gestion des cartouches compatibles dans ton discours est assez significatif.
Tu fais une fixation sur les puces : si tu fais référence à Funai, ils fabriquent des produits électroniques de consommation courante. Et l'article que tu cites date de 2004.
Tu parles des lois sur l'obsolescence programmée : je sais, je l'ai mentionnée dans mon commentaire. Et tu veux m'expliquer ce qu'est la vente liée : je te remercie, j'en ai parlé. J'ai même traité explicitement le problème des cartouches. Pas la peine de me dire que tu as bien tout lu pour répondre à côté.
Je me suis aussi embêté à expliquer que rien n'indiquait que des dispositifs limitaient la durée de vie des imprimantes, tu réponds sur autre chose. Pour les 6 mois - un an : les imprimantes durent plus que ça et tu ignores complètement les contraintes de production/vente de ces produits. Et les obstacles aux cartouches alternatives sont connus. Les problèmes mentionnés ici et là avec les imprimantes n'ont rien de récent, ça n'a pas attendu qu'il y ait des puces sur les cartouches. Les imprimantes ont même plutôt fait des progrès pour ce qui est de communiquer plus précisément avec les humains.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Xunil . Évalué à 4.
Non, j'essaie plutôt de recentrer le débat car ton commentaire est plutôt long et confus, les éléments sont mêlés et impossibles à distinguer clairement pour te faire une réponse courte et direct…ça dit tout et son contraire et au final on comprend rien à ce que tu dit. Trop de questions tue la question…Ce qui ressort de ton commentaire est que tu ne croit pas du tout à l'obsolescence programmée.
Il évite de se concentrer sur des choses précises et c'est à croire que c'est le but que tu recherche. Personne ne va répondre précisément à toutes tes questions…
Reprenons : que reproche tu clairement a cette association ? Son but est de faire bouger les choses et le rapport qu'ils ont sortis est là pour lancer dans un premier temps "un pavé dans la mare" afin d'alerter les autorités pour que des moyens plus importants soit engagées par l'état afin de poursuivre les investigations chez Epson. Il suffit de laisser les experts et les spécialistes faire leur travail afin de savoir si oui ou non le fabricant organise l'obsolescence délibérément pour augmenter son chiffre d'affaire.
Je fait une fixation sur la Puce car c'est le nerf de la guerre que tu veuille le croire ou non! Ce n'est pas l'encre à ce jour. La réalité est là et même si tu souhaite l'occulté, nous achetons des puces bien plus cher que la matière première. La puce compatible coûte plus cher que la cartouche. La cartouche ne vaut pas grand chose. C'est la réalité du marché professionnel dans ce secteur.
C'est bien ce que je dit tu ne maîtrise pas ton sujet : les imprimantes jet d'encre de nos jours durent en moyenne 3 ans. Je ne parle pas des anciennes imprimantes qui elles étaient beaucoup plus rentable pour le consommateur. Le marché actuelle est verrouillé totalement par Epson concernant ses cartouches et ses puces. C'est toi qui ignore totalement ce qui se passe actuellement!
De nos jours ce n'est plus uniquement le délai de 6 mois à 1 ans. La nouvelle technologie des puces sur les cartouches Epson aujourd'hui inclus un détecteur de liquide derrière celle-ci. Ce détecteur est en contact entre la puce et le liquide (ce n'est pas une jauge de niveau). Ce détecteur de liquide désactive la puce dès lors que ce détecteur n'est plus en contact avec le liquide. Pourquoi diable ont-ils mis ça d'après toi?
Ce détecteur rend impossible le recyclage par un resetter et la récupération des cartouches par les recycleurs.
Je n'aime pas les blabla à rallonge : le concret et la réalité seulement M.Ysul.
La réalité : des tonnes de déchets accumulées et des imprimantes à jet d'encres pleins les déchetteries.
Pas ou très peu de marché de l'occasion pour les imprimantes. Personne n'en veux. C'est une pollution incroyable.
Je peux te donner les numéros de téléphone d'usine de recyclage et de récupération de cartouche pour te rendre compte qu'AUCUN NE REPREND NI NE RECYCLE au jour d'aujourd'hui les cartouches d'Epson. Car en plus d'avoir cette nouvelle techno de puce ils mettent à jour les imprimantes pour décourager les fabricants de puces génériques car des nouvelles versions de puces sur une même série de cartouches est actuellement ce la réalité. Une puce générique peut fonctionné sur une imprimante non mise a jour et plus du tout sur une autre et ainsi de suite. Sans compté que le recyclage d'une origine Epson est totalement inutile car si tu l'a remarqué elles intègrent un circuit très ingénieux d'"anti-retour" pour éviter que l'on réinjecte de l'encre à l'intérieur en auditionnant le fait qu'elles sont opaques pour éviter de voir ce qu'elles contiennent réellement ou de pouvoir les recycler facilement.
C'est pour ça qu'actuellement il n'existe plus de compatibles pour certaines séries de cartouches Epson ni de Resetter.
Pour une entreprises protéger ses investissements c'est légitime et c'est normal mais détruire la concurrence non. Il ne faut pas tirer sur la corde et dégoutter les utilisateurs car de plus en plus d'utilisateurs se détournent des imprimantes pour faire du zero papier. C'est tout-une économie et pleins d'emplois qui risquent d’être menacés a terme à cause du modèle économique qu'ont choisis les fabricants d'imprimantes.
Je confirme tu n'y connais rien, je te cite : "tu fais référence à Funai, ils fabriquent des produits électroniques de consommation courante. Et l'article que tu cites date de 2004."
NON pas du tout : c'est Static (fabricant US de puces) qui a gagné le procès contre Lexmark. Du coup Static a été racheté par Apex le plus gros fabricant de puces au monde (Chinois - géant du secteur qui fabrique toutes les puces de cartouches générique pour le marché mondial). Apex rachète aussi Lexmark avec tous les brevets et c'est Apex qui contrôle la vente des puces d'origines Lexmark ainsi que les puces Génériques Lexmark pour les fabricants de compatible et recycleurs (celle-ci sont maintenant horriblement chère depuis leur rachat)!!!
Il suffit de se renseigner pourtant : https://www.lexmark.com/fr_fr/about/news-releases/lexmark-annonce-la-finalisation-de-son-rachat-par-apex-technolog.html
C'est bizarre quand même cette manie qu'ont les fabricants de Puces à racheter les constructeurs d'imprimantes avec leurs brevets. Théorie du complot???
Je me suis inscrit pour te répondre, car selon toi c'est en quelque sorte à la mode de penser qu'il y a une programmation dans la fin de vie dans les appareils à destination du grand public. Et je voulais juste te dire que : OUI c'est tous simplement vrai malheureusement.
Mais puisque à l'évidence tu est plutôt du genre à avoir absolument le dernier mot sur des sujet que tu ne maîtrise pas parfaitement, je te laisse à tes certitudes et je retourne à la vrai vie car je n'aurais pas le temps de te répondre : tu est trop dispersées dans tes interrogations pour moi tu fait les questions et les réponses. Je ne saurais te convaincre de quoi que ce soit. Je passe mon tour.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par ylsul . Évalué à -8.
…
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par ylsul . Évalué à 3.
Je sais, mais bon, qu'ajouter… me faire dire ce que je n'ai pas dit, ne pas lire ce que j'écris, tout mélanger, … : ce n'est pas une discussion de mon point de vue : je laisse tomber.
Pour la fixations sur les puces, au détriment de tout le reste : Lexmark est racheté par un groupe de 3 sociétés chinoises (un partenaire industriel, deux partenaires financiers) :
- Apex (51%) : fabricant de composant de cartouches, dont puces, encre, toners, … bien implanté sur tout une plage d'activités de l'impression et sur le marché asiatique (ce qui ne semble pas le cas de Lexmark).
- PAG Asia Capital (43%) : un fond d'investissement
- Legend Holdings (6%) : un fond d'investissement
Je lâche l'affaire…
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Xunil . Évalué à -1.
Oui c'est pathologique on dirait…Tu veux absolument avoir raison et tu irais même jusqu'à m'apprendre mon métier!
Je ne te fait pas dire ce que tu ne dit pas mais déjà commence par poster des commentaires plus court et concis et on pourra y répondre précisément point par point. On ne sait plus ce que tu raconte car on se pers dans ton commentaire.
Ce qui est marrant avec toi c'est que tu apprend les choses au fur et a mesure que je te distyle les infos mais tu souhaite quand même avoir le dernier mot!
Pourtant tu pensait que je parlais de Funai.
Apex est mon fournisseur de puces que je connais depuis 2001 et ils ont commencer a se faire connaitre en 2000 grâce au puces génériques vendus aux fabricant de compatibles dans le monde entier. https://www.youtube.com/watch?v=nGM_jYVCL5I
Ils sont avant toutes choses des fabricants de puces et j'ai visitée leurs locaux et leurs usines à de mainte reprise. Apex est contrôlé par le gouvernement Chinois et ils ont des moyens énormes que tu ne soupçonne guère. Ils ont une stratégie pour l'Europe et le reste du monde. Le rachat de static qui est aussi un fabricant de puce générique pour cartouche détenant ses propres brevets et de Lexmark n'est pas une surprise. Il y a d'autres procès que tu ne connais pas et qui sont en cours. Le marché est en train de changer de main pour le contrôle de la consommation à grande échelle. C'est une histoire de gros sous.
Débattre avec toi restera un débat stérile car tu n'écoute pas non plus les autres…
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par LeBouquetin (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 7.
C'est l'illustration que tu mélanges des choses qui n'ont rien à voir. Avoir des pratiques anti-concurrentielles c'est une chose. Programmer de l'obsolescence c'en est une autre, même si les deux sont répréhensibles par la loi.
#tracim pour la collaboration d'équipe __ #galae pour la messagerie email __ dirigeant @ algoo
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Xunil . Évalué à 1.
Bonjour LeBouquetin :
Tu dit : "C'est l'illustration que tu mélanges des choses qui n'ont rien à voir. Avoir des pratiques anti-concurrentielles c'est une chose. Programmer de l'obsolescence c'en est une autre, même si les deux sont répréhensibles par la loi."
Je ne pense pas, je ne mélange rien car les 2 sont liés justement. Il y a un lien de cause à effet. En effet la programmation tous comme les pratiques anti-concurentielles font parties de cette stratégie globale. L'obsolescence programmée ne s’arrête pas seulement à la programmation des puces, c'est une stratégie et une organisation du marché et du marketing globale et bien plus complexe. On ne peut pas parler de la programmation des puces sans parler des effets qui en découlent. Tu peux séparer les 2 si tu veux mais le raisonnement serait biaisé pour comprendre la problématique de cette obsolescence. C'est aussi la raison pour laquelle il est très difficile à prouver car il faudrait soutirer des informations et des données hautement confidentielles en interne que des associations de consommateurs ne peuvent se permettre. L'obsolescence sera un fait avérée lorsque la preuve que le fabricant à intentionnellement organisé la fin de vie des produits en développant une stratégie autour pour des raisons de profit.
La tendance actuelle concernant les imprimantes et les cartouches, l'évolution du marché professionnelle, les différentes problématiques de la concurrences et du recyclage tend malheureusement très fortement à douter des intentions louables des fabricants d'imprimantes.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Arkem . Évalué à 6. Dernière modification le 01 avril 2018 à 23:57.
Dis donc, tu aurais pu écrire un journal ! Rien qu'avec ce post, tu en laisse beaucoup loin derrière en quantité de détails et en arguments… :o
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Xunil . Évalué à -1.
Bonjour Arkem, totalement d'accord…Ce n'est plus un post c'est un journal…ou autres choses.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Marc Quinton . Évalué à 9.
je te remercie pour ce commentaire volubile. Je rappelle tout de même ces 3 passages :
par ailleurs, le titre de l'article, mais aussi celui du reportage de France 2 ne focalise pas nécessairement sur l'obsolescence programmée. Que penser de Nespresso et de son système de vente forcée de capsules. La société aura tout fait pour barrer la concurrence : concurrence déloyale. Ce qui se passe sur les cartouches d'imprimantes y ressemble beaucoup. L'idée est plutôt de savoir si on doit laisser faire ces pratiques de verrouillage technologique inventé par certaines société au détriment du consommateur qui se retrouve en situation captive.
Pour le reste, l'obsolescence programmée dans le cas des imprimantes n'est pas clairement démontrée. Laissons la justice faire la lumière et trancher sur ces différents points : obsolescence, tromperie, concurrence déloyale, entente sur les prix.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Xunil . Évalué à -1.
tout-à-fait ! Voila un bon recentrage du débat…Laissons la justice faire la lumière!
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par abgech . Évalué à 9.
@ylsul qui nous dit :
"…
Jusqu'à ce qu'on trouve des exemples un peu sérieux, ça n'existe pas l'obsolescence programmée.
…"
Navré de te contredire, l'obsolescence programmée, cela existe bel et bien et depuis longtemps.
J'ai terminé mes études d'ingénieur en 1966, je me souviens très bien d'avoir appris à calculer des éléments à la fatigue, le but étant de dimensionner ces éléments pour qu'au bout d'un nombre déterminé de cycles, ils lâchent.
Dans le cadre d'un labo de mécanique, nous avions étudié un bel exemple pratique : les voitures anglaises Austin mini, étaient calculées pour tenir 60.000 km, ensuite, l'un après l'autre, les composants se déglinguaient. Dans le cadre du labo, nous avions testé une grande partie des éléments essentiels, effectivement, les calculs à la fatigue et les tests montraient une casse après x sollicitations correspondant, à la louche, à 60.000 - 70.000 km.
Évidemment le malheureux possesseur d'une mini pouvait largement prolonger la vie de sa bagnole en changeant, petit à petit, une bonne partie de son engin. Mais alors, il faisait le lard du fabricant en achetant des pièces détachées.
Alors, l'obsolescence programmée, un vieux truc, encore actuel.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Xunil . Évalué à -1.
@abgesh : Merci pour ton intervention et pour avoir apporter du concret et avec ton expérience personnel ! L'obsolescence programmée certain ni crois pas mais on peut appeler ça comme on veux le but recherché est le même…
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par ylsul . Évalué à 3.
Bien sûr que les produits sont calculés pour une durée de vie donnée (disons minimale, après advienne que pourra), je l'ai mentionné dans mon message.
C'est le métier des ingénieurs de déterminer quel serait le meilleur compromis entre coût de fabrication, fiabilité, durée de vie, simplicité de fabrication, …
Faire des produits dont la durée de vie est maximisée n'a aucun sens d'un point de vue conception/compromis. Et si la durée de vie du produit est de tant d'utilisations (donc pas une durée dans le temps en principe : c'est un problème d'ingénierie), les composants devraient avoir une durée de vie approximativement similaire parce que de toutes façons ils vont casser un jour et que faire un composant beaucoup plus solide que les autres ne sert à rien (le problème étant qu'en général il est plus cher de faire une pièce mécanique plus durable).
Les voitures ne sont pas éternelles, pas plus que les autres objets, et faire des véhicules qui durent plus longtemps est un compromis différent. Si on s'inquiète de cette question on se renseigne sur la durée de vie estimée du véhicule (c'est en général une question qu'on se pose quand on achète une voiture). Et a priori les voitures particulières ont plutôt fait des progrès depuis quelques décennies.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Xunil . Évalué à 6.
"Faire des produits dont la durée de vie est maximisée n'a aucun sens d'un point de vue conception/compromis."
Ha bon ? Facom (exemple parmi tant d'autres) et sa stratégie Garantie à vie https://www.facom.fr/partage/services/Garantie%20FACOM%202016.pdf n'a pas de sens alors ?
et leur typologie ?
Typologie E = sans limitation dans le temps > échange
Typologie R = sans limitation dans le temps > Réparation
Pourtant il me semble qu'ils n'ont pas beaucoup de soucis à se faire en terme de réputation.
Il y a une grande différence entre : penser et organiser la fin de vie pour en profiter financièrement ou laisser faire les choses naturellement concernant l'usure en choisissant ou non les meilleurs composants d'un produit. L'approche est totalement différente en terme de stratégie commerciale.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 7.
J'ai acheté il y a près 50 ans une boite de petites clés à douilles Facom série professionnelle. Le manche (ressemble à un gros tournevis) a une poignée en plastique jaune-orangé qui s'est dégradée toute seule dans sa boite. Inutilisable au bout de 10 à 20 ans, elle s'est complètement effritée en paillettes.
On m'a répondu que la garantie à vie ne concernait que le métal… Je n'ai pas apprécié du tout.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par ylsul . Évalué à 2.
Je travaille dans le développement de logiciels, une autre tâche d'ingénierie. Et, crois-le ou non, je n'essaie pas de fournir des logiciels sans erreur à mes clients. Vraiment, je n'essaie même pas.
Ceux qui conçoivent des logiciels savent qu'ils font un compromis entre différents critères : rapidité/coût de développement, fiabilité, rapidité d'exécution, facilité de maintenance, quantité d'erreurs dedans, … Et donc aucun de ces critères n'est maximisé, parce que ça se ferait au détriment des autres et qu'on ne peut pas les sacrifier totalement.
Et ce n'est pas une forme d'arnaque : c'est conçu exprès pour servir au mieux les clients : bien sûr on pourrait (essayer de) produire des logiciels sans erreur, mais c'est aussi 1 ou 2 zéros de plus sur le coût de développement (et donc sur la facture, il n'y a pas de mystère : c'est le client qui paie). À moins que le client ait un besoin très particulier (envoyer le bidule dans l'espace, installation industrielle sensible, …) il n'y a aucune raison d'écrire des logiciels sans erreur (surtout d'en payer le coût correspondant). Le logiciel a une utilité bien définie (faire gagner du temps au client), un coût, une fiabilité, … Le client n'a aucun intérêt à payer très cher pour un logiciel sans erreur, ça lui coûterait plus cher que les gains de productivité qu'il en attend.
Les logiciels n'ont pas forcément de durée de vie donc la comparaison n'est pas directe, mais le même principe s'applique aux objets du quotidien (et les autres d'ailleurs, moins visibles) : ils ne sont pas conçus pour durer éternellement, ça n'aurait aucun sens. Y compris pour le client.
Pour ce qui concerne les logiciels, le problème de vendre de la qualité (fiabilité/sécurité) rejoint d'ailleurs ceux des objets, notamment quand ils sont bon marché et que les consommateurs ne veulent pas investir du temps pour choisir et prennent souvent le moins cher : il est facile de vendre des fonctionnalités, moins de vendre de la qualité. Soit parce que le client ne regarde que le prix (c'est plutôt de sa faute), soit parce qu'il est difficile pour lui d'évaluer la qualité du résultat (et là c'est plus compliqué à traiter). Parmi les solutions (partielles, forcément) : la période de garantie (qui n'est pas éternelle), le support intégré à l'abonnement (s'il y a abonnement ou contrat de maintenance), la réputation de l'entreprise issue de travaux passés (ça c'est quelque chose que le client peut vérifier, au moins un peu).
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Xunil . Évalué à 0.
Je travaille dans le développement de logiciels, une autre tâche d'ingénierie. Et, crois-le ou non, je n'essaie pas de fournir des logiciels sans erreur à mes clients. Vraiment, je n'essaie même pas.
@Ysul tu as l'air sincère et je te crois. En aucun cas je ne mettrais en doute ta loyauté et ton honnêteté envers tes clients dans ton travail car je ne te connais pas. Mais ne fait pas ton cas ou le cas de ton entreprise une généralité.
Pour te soulager je peux te donner raison dans le cas où les ingénieurs sont actionnaires majoritaires et décideurs de la feuille de route à prendre pour l'entreprise. Mais ce n'est pas toujours le cas et les décideurs des stratégies commerciales et marketings ne sont pas forcément les gentils ingénieurs qui font leurs boulots consciencieusement. En générale ils ont un cahier des charges à respecter.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Xunil . Évalué à 3.
Les ingénieurs ne sont pas forcément les décisionnaires de l'entreprise. Et les entreprises n'ont pas toutes le même positionnement ni la même philosophie. D'ailleurs l'exemple du commentaire de abgech le démontre.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Renault (site web personnel) . Évalué à 7.
Ah on y arrive, maintenant tout est de la faute des méchants patrons ou managers dans les boîtes ! Le capitalisme est responsable de tout les maux. On connaît la chanson.
Je soutiens ylsul car dans l'ensemble il a parfaitement raison. Depuis le documentaire d'Arte sur la question de l'obsolescence, il y a un profond problème de vocabulaire vis à vis de ce terme. Qui rappelons-le, juridiquement, concerne un sabotage volontaire du produit pour permettre un renouvellement plus rapide du matériel.
Donc cela implique deux choses :
* Que le produit a une qualité assez réduite ;
* Et que cette durée de vie soit liée à des considérations de volume de vente et non pour une question de baisse de prix de vente par l'utilisation de matériaux plus fragiles mais moins coûteux par exemple.
Et quand on regarde bien, c'est finalement un phénomène très rare. Les cas analogues mais assez courants sont la volonté d'avoir un produit bas de gamme assez peu chers à produire, des erreurs de conception (ça arrive aussi) ou encore une mauvaise gestion d'un projet (qui conduit à une sortie à la hâte d'un produit, avec souvent faible qualité et mauvaise conception).
Si l'obsolescence programmée était si répandue, avec des milliers / millions d'ingénieurs impliqués, il ne serait pas difficile d'en trouver quelques uns pour cracher le morceau (comme cela arrive souvent). Personnellement j'attends encore de tels témoignages. Les témoignages que l'on a, comme plus haut, c'est bien que les ingénieurs doivent travailler la durée de vie du produit pour ne pas faire de la surqualité (qui a un coût pour le client) en choisissant les matériaux optimums.
Dans l'ingénierie, tout est question de compromis. Le coût, la qualité, la durée de vie, etc. Ce sont des objectifs contradictoires, le but est d'obtenir un produit qui essaye de répondre au besoin du client et donc de choisir l'équilibre entre ces variables. C'est loin d'être évident. Et avec le culte de choisir tout au premier prix, c'est rarement la qualité qui est mise en avant.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Xunil . Évalué à 2. Dernière modification le 02 avril 2018 à 20:42.
Bonsoir Renault.
Alors qu'on s'entende bien : libre à toi de soutenir qui tu veux et pour ma part je ne suis pas venu ici pour obtenir des soutiens mais juste apporter mon expérience et mon vécu alors que je suis tombé par hasard sur le commentaire de ylsul en suivant l'actualité concernant le reportage. Vois-tu, il se trouve que je fait partie de cette industrie depuis 1997 en tant que recycleur et remanufactureur de cartouches jets d'encres et laser pour une marque compatible.
J’achète en grande quantité de ces fameuses puces ainsi que les pièces détachées de cartouches Laser pour les re-manufacturés. Je vis ça tous les jours et je suis confronté à ces problèmes dans ma vie quotidienne.
Je fait partie de l'équipe dirigeante d'une PME dans ce secteur alors les méchants patrons…Tu dit : "de la faute des méchants patrons ou managers dans les boîtes" S'il te plaît ne me fait pas dire ce que je n'ai pas dit.
Lorsque je dit que les ingénieurs qui font leur boulot consciencieusement Je répond simplement à Ylsul sur le travail qu'il produit dans son entreprise.
Ce que je dit est simple et je le répète ici : Les ingénieurs (bon ou mauvais) ne sont pas **forcement les décisionnaires des différentes stratégies prises par l'entreprise.** Les bons et les méchants il y en a partout dans la vie aussi bien en patrons qu'en employés là n'est pas la question. Les marketeurs et les commerciaux ne sont pas non plus de vils vampires avec des dents qui rayent le parquet! Je dit simplement que les ingénieurs ne sont pas forcement décisionnaires de la feuille de route et de la stratégie globale d'une entreprise.
Son cas ou le miens d'ailleurs, il ne faut pas faire une généralité. Les philosophies d'entreprises peuvent êtres différentes.
Je suis venu ici pour répondre au long post d'Ylsul pendant cette période de jours fériés car il ne prenait pas en considération l'importance ENORME de la puce électronique sur la cartouche d'impression. Croyez-le ou non, je peux vous assurer à tous ici que vous êtes loin de vous imaginez ce que je vis à cause de cette puce. Dés demain je n'aurais plus le temps de répondre car je retournerais à mes problèmes, je vous laisserais débattre entre vous, je voulais juste vous dire que le problème EST cette PUCE (je le répète c'est le nerf de la guerre) qui conditionne tous le marché du consommable d'impression car elle est véritablement programmé délibérément (pas seulement l'imprimante) et qui tue des marchés et des emplois tous les jours dans ce secteur. Alors que cette puce on pourrait s'en passer elle n'est pas du tout nécessaire au bon fonctionnement de l'impression. Avant les années 2000 elles n'était pas généralisé sur les cartouches maintenant c'est systématique jet d'encre ou Laser.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Renault (site web personnel) . Évalué à 6.
Écoute, la phrase que j'ai cité, ça sonne très clairement complot des patrons contre les clients. Je bosse dans des systèmes embarqués, si les patrons et la com' ont un plan pour la boîte et les produits, le cahier des charges et la réalisation c'est les ingénieurs derrière qui vont s'en occuper. Tu crois que les patrons pourraient faire de l'obsolescence programmée sans l'aval ou dans le dos des ingénieurs en dessous ? Ce n'est pas possible, cette dualité patrons / ingé n'avaient donc pas d'intérêt.
Écoute, je crois que tu n'as pas compris ce qu'on te dit depuis le début.
Personne ne conteste que les puces sur les cartouches posent un problème, que ce soit pour ton activité, l'environnement ou le client. Mais ce n'est pas le sujet. On parle d'obsolescence programmée (c'est après tout le titre et le but de l'association citée ici) alors que les explications données par tout le monde montrent que si problème il y a dans ce secteur, ce n'est pas de l'obsolescence programmée. Mais un soucis de vente liée, de distorsion du marché, ou de gaspillage de ressources, etc.
Je pense qu'il est important d'employer les bons mots aux bons endroits. Si on utilise le terme obsolescence programmée à tout va, on en perd son sens et son intérêt. On peut critiquer les constructeurs, mais on peut employer le bon terme juridique et technique. Et être clair. Typiquement sur ce fil, tu as mélangé pas mal de problématiques distincts autour du même sujet alors qu'on parlait initialement d'obsolescence programmée. Tu critiquais le manque de clarté d'Ylsul mais honnêtement, tu fais pire en essayant de charger le navire alors que ce n'était pas le sujet. Quel est l'intérêt ? Tu as oublié aussi de parler des conditions de travail des ouvriers chinois des constructeurs pour boucler la boucle (non pas que le sujet soit inintéressant, je pense que c'est bien d'éviter de parler de tout n'importe comment).
Bref, c'est tout. Je suis d'accord avec toi sur le fait que les constructeurs d'imprimantes ne sont pas des saints, loin de là, mais je suis en désaccord sur le fait que leurs pratiques relèvent de l'obsolescence programmée.
[^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...
Posté par Anonyme . Évalué à 2.
Les imprimantes sont programmées pour brider l'utilisateur, gaspiller l'encre et forcer le remplacement des cartouches par des neuves et officielles. C'est le fait que le remplacement des consommables soit prématuré et obligatoire qui créé une obsolescence qui est littéralement programmée dans l'EEPROM de la cartouche et dans le logiciel de l'imprimante. C'est une usure artificielle, pas une consommation réelle.
L'obsolescence des cartouches, le gaspillage d'encre et les bridages sont des effets de bord de leur modèle économique qui repose sur la vente liée. Ils sont allés trop loin dans leur concept.
Si le compteur était remplacé par un capteur ou si la machine ne se mettait pas en blocage et n'affichait qu'une alerte, effectivement on ne pourrait pas parler d'obsolescence programmée. Mais ce n'est pas le cas des machines actuelles.
# Des solutions techniques à un problème social
Posté par thamieu . Évalué à 10.
À qui n'est-il jamais arrivé de voir son imprimante de refuser l'impression en noir d'un document important, au prétexte qu'il manquait du jaune ? Passer à la caisse racheter une cartouche pour constater que cette fois-ci c'est du bleu qu'il faut racheter ? Se rendre compte que la cartouche qu'on a acheté n'est pas compatible avec l'imprimante de la même marque, et qu'on avait qu'à mieux lire la liste des dizaines de modèles compatible (en supposant qu'on ait appris par coeur le nom de son imprimante) ?
Le problème avec les imprimantes (comme avec un tas de trucs) c'est qu'elles sont conçues et fabriquées pour nous pourrir la vie. Oui, les ouvriers des usines qui fabriquent et assemblent les pièces font de la merde. Parce que c'est ce qu'on leur
demandeimpose de faire. Oui, les ingénieurs qui pensent ces systèmes toujours plus (artificiellement) complexes et pénibles font de la merde. Parce que c'est ce qu'on leur impose de faire. Oui, les marketeux qui inventent des noms toujours plus compliqués et nombreux font de la merde. Parce que c'est ce qu'on leur impose de faire. Oui, les magasiniers qui remplissent des rayons entiers de ce grand n'importe quoi font de la merde. Parce que eux aussi, c'est ce qu'on leur impose de faire.Et pourtant, on prend chacune des personnes participant à ce saccage, il y a de grande chance qu'elle préfèrerait faire ou distribuer des produits de qualité, agréables à utiliser, fiables et qui durent longtemps. Sur la question du sens qu'ils voudraient donner à leur travail, leur intérêt rejoint parfaitement celui des consommateurs. Et pourtant, les seules pistes envisagées sont de nature technique : transparence des cartouches, interopérabilité… Elles s'attaquent aux symptômes, mais permettent-elles vraiment de résoudre le problème de fond ?
# Le message de R. Stallman n'a toujours pas été complètement perçu...
Posté par FantastIX . Évalué à 8.
Le choix d'une imprimante donnant accès à 100% de ses fonctionnalités sous Linux est toujours pénible.
J'ai été sollicité pour le choix d'une imprimante pour un membre de ma famille, qui n'a pas de machine sous Windows. Sur son PC c'est Linux Mint Debian Edition qui est installé. Aucune de mes machines n'est sous Windows non plus. Je n'ai pas d'imprimante chez moi, je n'ai aucun besoin d'imprimer et je sais m'en passer. Ceci dit j'ai passé près de 20 ans dans l'informatique et je n'ai jamais, mais alors jamais eu le moindre problème à imprimer avec Linux pour les quelques rares fois où j'ai eu à me servir d'une imprimante. Je pars donc relativement confiant.
Comme cette personne avait déjà eu une Canon Pixma couleur… dont les têtes ont séché vu l'usage très peu fréquent qui en était fait, le seul choix pertinent était un modèle Laser. J'ai donc cherché une imprimante sur le site ldlc.be sans vraiment savoir sur quoi je tomberais; je n'ai pas la moindre référence valable… sauf que je sais que HP fournit des pilotes libres. Un peu léger mais bon… J'ai retenu un modèle Color Laserjet M254 en raison de la bonne cote des acheteurs (tant qu'à acheter un chat dans un sac, autant se fier aux notes des acheteurs). C'était aussi un des modèles couleurs les moins chers.
L'imprimante vient, bien entendu avec un CD pour windows et un manuel d'instruction qui suggère l'utilisation des programmes de configuration sur le CD pour la quasi totalité des opérations de configuration! Ça commence bien mais je ne me démonte pas. Enfin pas encore. L'imprimante se configure via le réseau Ethernet, le Wifi ou via l'USB. Mais c'est réservé à l'utilisation du CD.
La seule opération indiquée, à exécuter depuis le mini écran LCD de l'imprimante est la phase de démarrage: sélection du mode de configuration "utilisateur" ou "service informatique". Je prends la première option. C'est là que mes ennuis ont commencé.
Je n'ai pas pu configurer le Wifi de l'imprimante pour rejoindre le réseau local. C'est une option du CD… si j'ai bien compris et de toutes façons ça m'est impossible de le vérifier, j'ai pas Wine et pas plus l'envie de le compiler (Gentoo, je sais) juste pour ça.
La connexion par câble ne donne rien. Au fond rien de surprenant, il faut un serveur DHCP dans le réseau et mon portable n'en a pas. Pour des raisons trop longues à expliquer ici, je ne peux pas non plus, même temporairement, connecter l'imprimante avec le câble au routeur internet.
Je ne peux pas me connecter au Wifi de l'imprimante car les seuls PC, des portables, que j'ai sous la main ont la fâcheuse tendance à désactiver la carte Ethernet dès que le Wifi est actif (et vice versa) et je ne sais pas comment empêcher ça; et jusqu'à présent ça ne m'a jamais vraiment gêné. Impossible donc d'être connecté à l'imprimante via Wifi et à internet via le câble pour récupérer les pilotes.
L'installation du pilote de l'imprimante bloque l'assistant sur le PC Linux Mint. Ça doit être propre à Mint, je n'ai pas eu ce problème avec Gentoo. Par contre ni Mint ni Gentoo ne trouvent de pilote sur Internet. Je me rabats sur le PPD générique, recommandé mais sans savoir si j'ai accès à toutes les fonctionnalités. J'arrête de m'exciter, je me sers de l'interface Web de CUPS pour ajouter l'imprimante en mode USB.
L'imprimante semble fournir 2 SSID, dont l'un intitulé genre "HP Color Laserjet M254 Setup", ce que je devine être celui utilisé par le CDROM Windows de configuration.
Si la connexion Wifi au réseau de l'imprimante fonctionne depuis Mint, c'est l'interface Web de CUPS qui ne repère pas l'imprimante… Et oui, l'assistant d'ajout d'imprimante la repère mais il freeze toujours.
L'interface du LCD ne comporte pas la moindre option pour configurer le Wifi avant, je devine, l'utilisation du CD…
Je ne suis pas parvenu à faire réafficher l'option de démarrage qui m'aurait permis de vérifier les possibilités du menu en mode "Service Informatique".
Dans l'aventure, la page d'impression de test fonctionne avec le câble USB! Alleluiah, c'est déjà ça.
Je ne suis pas arrivé à faire disparaître le SSID "Setup" de l'imprimante et les seules options disponibles dans les "paramètres" Wifi n'ont fait qu'imprimer le résumé de la configuration réseau soupirs. Donc n'importe quel clampin dans le quartier avec un PC Windows peut complètement reconfigurer l'imprimante et foutre le bordel dans le réseau.
Je me suis cassé les dents pendant presque trois heures à m'acharner sur le p**** de Wifi de cette imprimante.
En conclusion: tu "plug" et puis tu pleures!
Du matériel qui comprend des options inaccessibles sous GNU/Linux
Une interface LCD calamiteuse, indigne d'une pré-version de prototype, probablement développée avec (ou par) un pied
Une complication à vomir, à se demander si c'est pas fait exprès, juste pour faire chier ceux qui ont dit merde à Windows!
Une imprimante wifi, "print from ènniwaire!" qui n'est exploitable qu'avec un câble USB!
Vive le progrès, on est en 2018!
Alors je sais pas si c'est moi, le vieux con, qui suis inapte, inepte et rétrograde ou si ce sont les abrutis de con-cepteurs, trop attachés à faire marcher leur machine à fric, qui nous arrosent de leur inepties sans se préoccuper des utilisateurs qui veulent se démerder.
Alors, oui, "j'aimais mieux avant"!
Personnellement, ce qui me gonfle, ce n'est pas tant l'obsolescence dite programmée (dont je ne partage pas vraiment l'appellation) que la démarche de certains fabricants, tricheurs et prêts à toutes les bassesses (ou n'importe quelle connerie, c'est selon), quitte à nous empêcher de profiter librement
de la merdes produits qu'ils nous vendent.Non, le message de Richard Stallman n'a pas encore été compris par tout le monde, à commencer, Ô douce ironie, par les fabricants d'imprimantes.
[^] # Re: Le message de R. Stallman n'a toujours pas été complètement perçu...
Posté par jyes . Évalué à 5.
Ou avec l’outils « hp-toolbox » libre et disponible dans ta distribution. Je t’accorde volontiers qu’un petit mot dans un README sur le CD pour l’indiquer serait vraiment bienvenu.
[^] # Re: Le message de R. Stallman n'a toujours pas été complètement perçu...
Posté par FantastIX . Évalué à 2.
Tu veux dire que HPLIP permet aussi configurer le Wifi de l'imprimante?
[^] # Re: Le message de R. Stallman n'a toujours pas été complètement perçu...
Posté par Renault (site web personnel) . Évalué à 5.
Je 'lai déjà fait pour mon imprimante HP pour ma part, sans Windows.
[^] # Re: Le message de R. Stallman n'a toujours pas été complètement perçu...
Posté par FantastIX . Évalué à 1.
Merci pour l'info.
Ceci dit, quand je parlais de "complexité à vomir"… On se demande bien pourquoi continuer de fournir une interface avec un LCD (surtout si elle est aussi pourrie) si le fabricant fait (visiblement) tout pour promouvoir son programme de configuration. J’ai une aversion pour la complication: une interface LCD fonctionnelle et compréhensible, c'est un minimum — si elle était fonctionnelle, on pourrait se passer de télécharger une usine à gaz… qui ne sert qu'une seule fois!
J'irai donc faire un tour du côté de HPLIP. Je n'hésiterai pas à rapporter ici ce qu'il en sera advenu.
[^] # Re: Le message de R. Stallman n'a toujours pas été complètement perçu...
Posté par FantastIX . Évalué à 2.
Ok, petit retour d'infos.
J'ai en effet pu configurer l'imprimante HP d'un ami. C'est un modèle à jet d'encre mais peu importe, elle possède aussi une puce Wifi, que j'ai pu configurer sans difficulté.
Youpie, alors?
Non.
Et pour deux raisons:
a) même si HPLIP permet de configurer le Wifi sur leurs imprimantes, l'interface utilisateur matérielle est toujours une bouse infâme alors qu'elle devrait se suffire à elle-même;
b) l'imprimante laser dont j'ai parlé n'est même pas détectée avec HPLIP sur le PC qui l'utilise. Version trop ancienne du logiciel sans doute, pourtant le PC est équipé de Linux Mint Debian Edition! Une rolling release! J'ai tenté d'installer une version relativement récente mais il me faut pratiquement passer le dépôt du PC à SID au lieu de Jessie et j'ai pas trop envie de risquer de tout casser pour une @*!& d'imprimante.
[sarasme]Bon, ben j'attendrai un an ou deux.[/sarcasme]
P.S.: si je peste, ce n'est bien évidemment pas contre LMDE, qu'on soit clair là-dessus, hein.
# 5 centimes d'euros
Posté par Gosc . Évalué à -10.
le recto d'une feuille en noir et blanc en bas de chez moi. Et pour le couleur je vais voir ma voisine avec une brother qui tourne impec sous linux.
Rendez-vous l'année prochaine pour une enieme depeche sur le sujet, lol.
# Et les imprimantes laser ?
Posté par Pieq . Évalué à 5.
Merci pour cet article !
On parle toujours des imprimantes à jet d'encre dans ce genre de pratique, mais qu'en est-il des imprimantes laser ? Est-ce que les toners ne sont remplis qu'à 25 % ? Est-ce qu'il y a aussi un tampon nettoyeur qu'il faut changer régulièrement ?
Pour l'instant je n'ai pas ce problème, car j'habite à Taiwan où il y a des supérettes 7-Eleven et Family Mart à tous les coins de rue (voire plus), et toutes proposent un service d'impression noir et blanc ou couleur à bas coût. Je n'ai donc pas d'imprimante à la maison.
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par Anonyme . Évalué à 4.
C'est pas forcément mieux du côté laser, Deus Ex Silicium avait montré un bon système à la con
Et si tu veux te faire peur, tu peux aussi comparer le prix d'un modèle avec le prix de son four et de ses toners en pièces détachées : Pour les petits modèles c'est la même embrouille tarifaire qu'avec les jets d'encre.
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par oinkoink_daotter . Évalué à 4.
Je viens de regarder la video, et je ne le trouve pas super concluant cet exemple (pour les décideurs pressés, il s'agit d'un problème autour du bac de récupération de toner usagé dans son imprimante qui l'oblige à le - ce bac - remplacer alors qu'il n'est pas réellement plein) :
De mon point de vue, le gars se plaint donc d'une décision de design pas géniale, de n'avoir pas été aidé par un collage plastique qui empêche les gens de se sniffer des rails de toner toxique en cas de boulette (genre le truc tombe par terre), propose une solution irréaliste (la vidange à 2€, seriously), le tout pour un truc qui doit se produire au bout de je ne sais pas combien de milliers de pages et coûter 30 balles, d'autant plus qu'il donne une solution "temporaire" (mais qui doit bien marcher pour quelques centaines de pages à chaque fois), secouer le bac en question pour répartir le toner.
Je ne dis pas que les imprimantes laser sont nickel, mais pour le coup, je ne trouve pas ça super dickish.
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par Anonyme . Évalué à 2.
Même avec un capteur dans l'appareil, ça reste un bac de récupération mal fichu et volontairement créé pour être un consommable.
Oui c'est toxique, comme n'importe quelle poudre qui ne se détruit pas dans le système respiratoire. On vend pourtant sans restriction des sacs de ciment ou d'enduit, des épices et des pigments donc non il n'y a pas de raison que ce soit scellé et sans trappe ou bouchon, du moment qu'il y a des pictogrammes indiquant les précautions de manipulation. Le plus dangereux sont les particules qui s'échappent des interstices de la machine en utilisation normale parce que là personne ne s'en méfie et ne s'en protège.
Tu trouves la solution de la vidange irréaliste, pourtant c'est à peu près le même système qu'on retrouve pour des bouteilles de gaz comprimé (sauf que tu payes le remplissage, pas la vidange)
Plutôt qu'avoir à refabriquer et à racheter un conteneur, il est plus judicieux d'organiser un circuit de collecte. C'est du toner inutilisé, qui peut très bien rentrer dans une filière de recyclage.
Brother, Xeros, Canon ou HP proposent déjà une prise en charge gratuite des consommables usagés. Bureau Vallée propose même un rachat des cartouches et toners comme les consignes de bouteilles en verre (qu'on a petit à petit abandonné dans les années 90 en France).
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par oinkoink_daotter . Évalué à 5.
Moi je vois ça comme un consommable (à 37€, changé tous les ouat milliers de page), scellé pour une bonne raison : parce que ce qu'il y a dedans est toxique, super salissant, statiquement pénible, en plus d'être inflammable, et que les gens (endusers) font n'importe quoi (ils vont te le secouer, le retourner, regarder ce qu'il y a dedans, le foutre par terre, etc). Sans compter qu'on est très fort pour discourir franco-français, mais on n'est pas tout seuls sur cette planète. Donc le fait qu'il soit volontairement consommable ne paraît pas super dick-ish vu la faiblesse de renouvellement et le faible coût du truc.
Chez HP, apparemment, le récupérateur est intégré à la cartouche.
Une recherche sur internet montre une toxicité certaine du toner d'imprimante per se(par exemple une petite centaine de lignes sur la page wikipedia du toner), qui parle pas juste d'une toxicité mécanique, mais de réactions chimiques), mais rien de bien particulier pour le plâtre et l'enduit (juste des trucs génériques sur les poussières). Pour les pigments j'imagine que c'est manipulé par des pros dont c'est le boulot qui sauront réagir quand ils l'auront foutu par terre. Pour les épices, j'ai un peu de mal à imaginer que l'on descende à des microns. Rappelons ici que l'on parle d'un produit manipulé par un enduser et pas par un pro.
En effet, ça cause des cancers.
Plutôt qu'avoir à refabriquer et à racheter un conteneur, il est plus judicieux d'organiser un circuit de collecte. C'est du toner inutilisé, qui peut très bien rentrer dans une filière de recyclage.
Je ne dis pas que c'est irréaliste, je dis que ça va pas coûter "1 à 2 euros" . Pour Sodastream, puisque je pense que tu parles de ça, l'échange est de l'ordre de 12-15€ (d'après internet).
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par Anonyme . Évalué à 2.
Ce genre de système scellé n'est pas toujours en vigueur même si c'est devenu le gros du marché. Les cartouches avec bac incorporé de HP c'est sur les modèles bas de gamme destinés au grand public. Puis même pour un consommable que tu changes tous les cinq ou dix toners le prix est ridiculement élevé pour un réservoir en plastique.
Oui c'est indiqué dans tous les manuels d'utilisation des imprimantes laser par contre on ne te dit pas toujours que ce n'est pas à jeter à la poubelle et que tu peux demander la récupération des consommables usagés.
Le ciment, le plâtre et l'enduit avec leur PH basique qui attaque les outils en acier non-inox c'est au-delà d'une simple poussière. Pareil pour la poussière très fine émise par le travail de panneaux de MDF. Les bricoleurs se rendent rapidement compte que les masques, les lunettes et les outils électriques avec une buse pour aspirateur c'est pas que pour les pros.
Les pigments ça se vend aux particuliers et sans aucun avertissement sur leur toxicité et aucune précaution de manipulation. Tu peux te payer un joli panel toxique de poudres fluides et ultrafines d'oxydes et de sulfates métalliques comme cette cochonnerie de dioxyde de titane. Tout ce qui a été retiré du marché ce sont les métaux lourds comme le plomb ou le cadmium, le reste est en vente libre.
Enfin, inspirer un piment en poudre (ou un curry) n'est pas bénin et si on peut atteindre des finesses de broyage de l'ordre de quelques micromètres (équivalent à de l'argile sèche).
Je parlais du principe de consigne et je parlais plus généralement de toutes les bouteilles de gaz : butane, propane, oxygène, hélium, air.
Étant donné que la poudre récupérée permet de faire de nouveaux toner sans coût de fabrication et le fait que comme je l'ai dit les fabricants récupèrent ces consommables gratuitement (pour certaines quantité ils vont jusqu'à se déplacer eux-mêmes), le prix n'est pas risible vu que tu leur refiles une grande partie de leur matière première qu'ils revendent à prix d'or en pouvant simplement retransvaser le toner du bac vers une cartouche vide. Certains fabricants de génériques ou affiliés avec eux te rachètent les bacs de récupération pleins donc quand il dit que le consommateur pourrait payer 1 à 2€ pour le toner usagé il est déjà au-dessus du prix réel.
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par Maderios . Évalué à 5.
Je possède une imprimante BrotherHL-5250DN, laser monochrome réseau achetée en 2007. Un toner coûte actuellement environ 98 euros et permet d'imprimer 7000 pages au minimum, en 600 dpi. Ensuite, passé le cap des 25.000 pages (on peut dépasser la limite), il faut changer le tambour, soit actuellement 145 euros. A part dépoussiérer de temps à autre, aucun entretien.
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par Anonyme . Évalué à 1.
Et combien l'as-tu achetée ? neuve ou occasion ?
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par Maderios . Évalué à 1.
Elle n'existe plus. C'était du milieu de gamme.
Équivalent en plus performant et moins cher:
https://www.brother.fr/imprimantes/laser/hl-l5000d
https://www.brother.fr/imprimantes/laser/hl-l5100dn
https://www.brother.fr/imprimantes/laser/hl-l5200dw
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par nimnim . Évalué à 2.
Par ailleurs, Lexmark fait régulièrement des ventes privées (sur les sites spécialisés), où on peut acheter pour 200 € (220 avec la livraison) des choses comme ceci:
https://www.lexmark.com/FR/fr/catalog/product.jsp?catId=cat290005&prodId=FR7777
De base:
– laser (ne sèche pas)
— recto verso
– multifonction
— 100% compatible (PPD lisible par cups, envoie les numérisations par courriel, configuration par appli web sans plugin)
— chargeur automatique recto-verso
— 30 pages/min
– couleur (mais laser)
– réseau (rj45, wifi en option)
— cartouches noir + couleur incluses données pour 4000 pages (la vraie cartouche noire fait plus, livré avec une demi-cartouche)
Après
– Lexmark n’est pas mon fabriquant préféré côté solidité,
– c’est plus gros qu'une multifonction jet d’encre
– une photo ou une page avec beaucoup de graphiques couleur sortira certainement mieux avec une jet d’encre si cartouches neuves (mais inversement le texte noir est beaucoup mieux)
– l’ergonomie du panneau de contrôle est nulle (dans la moyenne des constructeurs)
Mais à ce prix là, il n’y a pas photo niveau prix et absence de soucis.
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par nimnim . Évalué à 0. Dernière modification le 04 avril 2018 à 13:32.
Doublon
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par JohnLee . Évalué à -10. Dernière modification le 02 avril 2018 à 16:01.
Pourquoi tu dis "Taiwan" ? C'est une provocation. Comme si je dis "habite en Corse" au lieu de "habite en France".
Merci de il faut dire juste "Chine" ou "La province Chinoise de Taiwan".
Taiwan est une partie inséparable de la Chine et le peuple Chinois ne laisse personne briser son unité. Il ne faut pas les étrangers comme toi te mêle de la politique des autres pays.
Peut être que linuxfr.org devrait faire attention ne laisse pas la politique et les opinions fausse.
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par ZeroHeure . Évalué à 10. Dernière modification le 02 avril 2018 à 17:35.
Taiwan fonctionne pour l'instant comme un état, avec sa monnaie, son armée, son président, … Dans les faits, Taïwan se comporte comme un État indépendant, même si l’indépendance n'a jamais été officiellement proclamée. Et Taïwan souhaite réintégrer les Nations unies. Bref il y a une certaine cohérence à parler de Taiwan comme d'un pays — pour l'instant. De même je vois mal ce qui nous permettrait de limiter Taiwan à un département ou une province puisque l'empire Chinois l'a vendue au Japon au XIXe siècle. L'histoire n'est pas finie, la situation sera clarifiée un jour, mais elle relève encore des politiciens, pas des citoyens qui cherchent à rendre compréhensible un débat autour de l'informatique.
"La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par pasBill pasGates . Évalué à 10.
On va dire que ton opinion on s'en fout pas mal. Les seuls habilités à décider sont les habitants de Taiwan, si leur opinion te fait pleurer, ben achètes toi un paquet de Kleenex.
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par ZeroHeure . Évalué à 2.
Ben justement… Taiwan revendique d'être la seule chine légale et à ce titre revendique ce que nous apellons "le territoire chinois".
"La liberté est à l'homme ce que les ailes sont à l'oiseau" Jean-Pierre Rosnay
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par Renault (site web personnel) . Évalué à 4.
Dans ce cadre là, la Corée du Nord et du Sud revendiquent d'être le seul gouvernement de toute la Corée. Et leur nom officiel ne laisse pas transparaître les qualificatifs Nord et Sud.
Par soucis de clarté, dans le cadre d'un conflit sur le contrôle d'un territoire, il est de bon aloi d'utiliser des qualificatifs moins ambigües comme Corée du Nord et du Sud, ou Chine et Taiwan.
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par Anonyme . Évalué à 1.
Pas tout à fait. Pour désigner la péninsule, les noms sont différents (et encore ça dépend du contexte) mais pour les états ils utilisent bien les qualificatifs Nord et Sud.
* La République populaire de Chine (RPC) ou la Chine continentale et Taiwan.
Les deux gouvernements revendiquent le territoire chinois dans son ensemble.
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par Renault (site web personnel) . Évalué à 3.
Tu parles des noms usuels dans la vie de tous les jours. De la même façon qu'on peut désigner Angleterre pour tout le Royaume-Uni. Cela n'en fait pas une réalité.
Le nom officiel à l'ONU est :
Les deux revendiquant l'ensemble du territoire même si, comme pour la Chine et Taiwan, ils n'en contrôlent bien qu'une partie.
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par dguihal . Évalué à 3.
Du coup on peut se demander qui est l'étranger en fait ici
[^] # Re: Et les imprimantes laser ?
Posté par devnewton 🍺 (site web personnel) . Évalué à 3.
Dire j'habite en France est une provocation contre le peuple européen: il faut dire j'habite l'Union Européenne.
Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.
# Ma solution
Posté par dnaura . Évalué à 3.
Cela fait longtemps que pour eviter les inconvenients liés aux imprimates jets d'encre j'ai choisi la solution de passer aux imprimante laser.
Le cout meme d'une laser est pour moi plus faible que celui d'une jet d'encre. Et si on ne veut pas faire de photos il n'y a pas de raison de s'acharner avec une jet d'encre.
En effet dans le cout d'une imprimante il y a un point qui n'a pas ete mentionné: lorsque les tetes d'impression ne fonctionnent plus on tente la procedure de nettoyage de l'imprimante qui consiste a envoyer de l'encre dans les conduits pour les dessecher. Et cela epuise tres rapidement vos cartouches. Rseultat j'achetais des cartouches d'encre tres frequemment.
Pour eviter cela il faut imprimer regulierement 1 a plusieurs fois par semaine.
Les test d'imprimante ne prennet pas ce cout dans leurs calculs.
J'en ai eu marre de changer d'imprimante pour cs raisons et suis passé sur des lasers pour lesquelles la compatibilité est souvent assurée avec Linux (usage professionnel plus important peut etre oblige).
Notamment Brother, Samsung, HP.
[^] # Re: Ma solution
Posté par Anonyme . Évalué à 2.
hmmm… ce n'est pas tout à fait vrai car même pour reproduire des graphiques, courbes et organigrammes les résultats ne sont pas toujours très lisibles avec une imprimante laser. C'est très visible sur les tests d'impression des Nunériques qui ont un protocole relativement éprouvé et complet.
Les nettoyer les têtes à l'alcool isopropylique permet souvent de les décrasser aussi efficacement (c'est pas très cher et c'est utile dans plein de nettoyages).
Mais oui c'est un appareil qui demande une utilisation ou une maintenance plus régulière.
[^] # Re: Ma solution
Posté par Stéphane Ascoët (site web personnel) . Évalué à 1.
Pour la compatibilité, c'est tout simplement que les imprimantes jet d'encre grand public n'embarquent presque aucune intelligence, cette dernière est dans le pilote. Les lasers, elles, ont de véritables microprocesseurs qui traitent l'information à imprimer. Si elles sont Postscript(ce qui est indispensable si on veut être sûr qu'elles fonctionnent de façon pérenne avec n'importe quel OS et quelle typologie de réseau), l'ordinateur n'a qu'à envoyer les données à imprimer dans ce langage et l'électronique se charge de faire en sorte que le résultat imprimé soit conforme à ce qui a été demandé. D'expérience (légère) professionnelle j'ai l'impression(c'est le cas de le dire!) que les Oki C801dn/831dn sont candidates pour être un des moins mauvais choix possibles.
# Et la gamme EcoTank d'Epson ?
Posté par Xavier Poinsard . Évalué à 5. Dernière modification le 03 avril 2018 à 12:13.
Je trouve étonnant que personne ne mentionne la gamme EcoTank d'Epson.
Imprimante plus chère à l'achat (on présume pas vendue à parte). Livrée avec de l'encre pour 2 ans. Et des bouteilles d'encre pour recharger ensuite.
Qualité impression pas extraordinaire, mais largement suffisante.
https://www.epson.fr/for-home/ecotank
[^] # Re: Et la gamme EcoTank d'Epson ?
Posté par Kerro . Évalué à 5.
Je ne connaissais pas, merci pour l'info.
Mais bon, question prix c'est presque le même prix que l'équivalent en laser, mais avec les inconvénients du jet d'encre (séchage principalement. Un toner peu durer 10 ans sans soucis).
[^] # Re: Et la gamme EcoTank d'Epson ?
Posté par Xavier Poinsard . Évalué à 1.
Pour de la couleur ?
[^] # Re: Et la gamme EcoTank d'Epson ?
Posté par Marc Quinton . Évalué à 2.
le slogan sur le site : ecotank, impression sans cartouche ultra économique ; comprendre que le prix des cartouches est vraiment ruineux. Bravo Espson et merci pour la transparence.
# Et si on se remettait en question
Posté par Anonyme . Évalué à 2.
Bah oui,sur ce sujet comme bien d'autre il est facile de dire c'est de la faute des autres mais pas la mienne. Un peu comme des adolescents qui refusent d'évoluer.
Quand un modèle ou une marque est problématique, que ce soit technique économique ou éthique si on achète pas alors il meurt. on nous mets pas le couteau sous la gorge pour consommé…
Et pourtant combien de personne entendons-nous dire, c'est moins cher que les autres mais c'est aussi bien… je préfère pas mettre cher et changer plus souvent… Ce sont les mêmes que l'on entend se plaindre c'est vraiment un produit de m… il est déjà en panne.
Après on peut ne pas avoir de chance peu importe le modèle ou la marque… mais il serait temps de réapprendre que tout à un prix! Quand l'écart de prix est important il y a anguille sous roche. Et si le prix n'est pas un critère de qualité, le petit prix est souvent synonyme de piètre qualité…
Oui je m'emballe, revenons à nos moutons. Personnellement je n’achète que du HP pro que ce soit professionnel ou personnel. Je n'ai jamais essayer de modèle avec les bidons d'encre, par contre si on ne peut pas changer les têtes d'impressions alors la durée de vie en prendra un coup. Hors HP pro le permet sur tous les modèles que j'utilise… Les cartouches sont plus cher mais mes imprimantes on vécu plus de 10ans à chaque fois…
Par contre sur les HP grand public, je sais qu'à une époque les modèles les moins chers ne permettait plus de changer les têtes. Aujourd'hui je ne sais pas.
[^] # Re: Et si on se remettait en question
Posté par Marc Quinton . Évalué à 4.
seulement, il n'y a aucun rapport entre un prix élevé et le fait de pouvoir changer facilement une tête d'impression défectueuse. C'est avant tout un problème de conception juste avant la fabrication et la production en masse.
ne me fais pas dire qu'il n'est pas possible d'avoir une imprimante bon marché dont je change la tête d'impression quand je le souhaite et sans me ruiner.
# l'UFC que choisir devrait attaquer _tous_ les fabricants d'imprimantes
Posté par gurumekun . Évalué à 1.
Ils font tous pareil.
Toutes les cartouches d'encre que je connais ont des puces
pour compter les pages au lieu de vraiment mesurer le niveau d'encre.
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