Fedora 26 est sortie !

60
11
juil.
2017
Fedora

En ce mardi 11 juillet 2017, le projet Fedora est fier d’annoncer la sortie de la distribution GNU/Linux Fedora 26.

Fedora est une distribution communautaire développée par le projet éponyme et sponsorisée par Red Hat, qui lui fournit des développeurs ainsi que des moyens financiers et logistiques. Fedora peut se voir comme une sorte de vitrine technologique pour le monde du logiciel libre, c’est pourquoi elle est prompte à inclure des nouveautés.

Fedora

Sommaire

Environnement bureautique

Bureau de GNOME

L’environnement bureautique par défaut, GNOME, évolue à la version 3.24. Cette version propose entre autres :

  • les icônes du projet GNOME ont été redessinées, pour être plus grandes et modernes ;
  • la mise à disposition du mode nuit, pour que les couleurs de l’interface passent progressivement au rouge durant la nuit pour prévenir la fatigue oculaire ;
  • un rafraîchissement de l’interface du centre de configuration, pour la simplifier et la rendre plus cohérente avec le reste : par exemple, vous pourrez voir le niveau d’encre de vos imprimantes sans avoir à les sélectionner ;
  • la nouvelle application Recettes, pour lire, rédiger ou évaluer des recettes de cuisine ;
  • les tablettes Wacom sont prises en charge sous Wayland et leur configuration a été raffinée ;
  • la zone de notification a été améliorée et propose en plus les informations météorologiques ;
  • des corrections et des nouvelles fonctionnalités dans les applications Photos, Web, Polari, Builder, etc.

Utilisation de l’interface graphique de blivet pour le partitionnement dans l’installateur Anaconda, en plus de l’interface traditionnelle. L’objectif est de fournir une autre approche pour cette étape cruciale afin de satisfaire les besoins du plus grand nombre, c’est pourquoi l’interface traditionnelle reste disponible. L’approche d’Anaconda était top‐down, à savoir que l’utilisateur définissait ses points de montage et ses propriétés afin qu’Anaconda définisse les partitions correspondantes et leur agencement. Avec blivet, c’est plutôt l’inverse car les disques et leurs états sont affichés pour que l’utilisateur puisse concevoir les partitions et volumes logiques avant de définir à la fin les points de montage. Cette interface est donc plus proche de ce que propose GParted.

Interface de Blivet

Le pilote Synaptics pour les pavés tactiles, dans les sessions Xorg, est remplacé par libinput. Le paquet xorg-x11-drv-synaptics est donc supprimé par défaut, mais reste disponible dans les dépôts pour ceux qui le souhaitent. L’objectif est de mutualiser cette partie avec Wayland (qui repose sur libinput également) et de bénéficier de ses options de configuration et autres fonctionnalités comme la gestion des gestes (comme zoomer en pinçant) et du multi‐point.

Création d’une image dédiée (dite spin) avec l’environnement LXQt par défaut. Cet environnement de bureau repose sur la bibliothèque Qt, tout comme KDE par exemple, et était disponible depuis Fedora 22 dans les dépôts. Cet environnement se veut cependant plus léger que KDE en restant plus simple. Il est donc possible pour ses utilisateurs d’installer Fedora avec uniquement cet environnement, sans recourir à un environnement intermédiaire ou à une installation textuelle.

Fedora Media Writer prend en charge les images ARM. L’installateur officiel et recommandé pour générer et écrire vos images de Fedora sur vos médias d’installation gère donc plus d’architectures. Pour rendre cela possible, FMW gère mieux les cartes SD, qui sont préférées aux clés USB sur cette architecture généralement. Les cartes à base de processeurs ARM officiellement supportées pour le moment sont les Raspberry 2 et 3.

Passage des adresses virtuelles de 42 à 48 bits pour l’architecture AARCH64, ce qui devrait améliorer les performances pour ces processeurs. L’objectif est que les processus puissent bénéficier de plus de mémoire virtuelle. Cela permet dans la foulée de pouvoir mieux exploiter les machines ayant une grande portion de la mémoire vive dans les adresses hautes. Il a fallu corriger entre autres les paquets mozjs et luajit pour activer ce changement.

Mise à jour de libpinyin vers la version 2.0 pour les entrées de saisies en chinois Pinyin. Le Pinyin est la méthode officielle de translittération du chinois en alphabet latin qui repose sur la prononciation des mots. Par exemple, Pékin, en français, s’écrit 北京 en chinois traditionnel et Běijīng en Pinyin. Cette nouvelle version propose plusieurs phrases de suggestions à la volée plutôt qu’une seule, pour améliorer l’efficacité de la saisie.

Mode nuit de GNOME

Administration système

Les utilisateurs locaux identifiés avec le démon sssd bénéficient d’un cache de fichiers locaux plus rapide. En effet, le cache mémoire de sssd entrait en conflit avec nscd qui était donc désactivé, ce qui ruinait les performances pour les accès aux fichiers. Dorénavant, le cache de fichiers provient de sss du projet NSS améliorant à nouveau les performances du système dans ce cas.

La machine virtuelle Java OpenJDK et le projet OpenSSH rejoignent les politiques de sécurité de GnuTLS, NSS et OpenSSL en utilisant la même politique de sécurité de mots de passe qu’eux. En effet, depuis quelques versions de Fedora, les utilitaires pouvant avoir une politique de mots de passe, par exemple de huit caractères avec au moins un chiffre et deux majuscules, bénéficient peu à peu de l’unification de cette politique. En définissant la politique une fois via l’utilitaire update-crypto-policies, elle sera disponible pour l’ensemble des applications compatibles.

systemd-coredump est activé par défaut. coredumpctl était en effet en conflit avec ABRT pour la gestion des fichiers core (vidage mémoire) des applications non officiellement empaquetées dans Fedora, chacun changeant /proc/sys/kernel/core_pattern, et ABRT avait le dernier mot. Maintenant, abrt-ccpp.service est désactivé par défaut pour laisser systemd prendre la main, ce comportement étant réversible. ABRT étant plus utilisée pour l’assurance qualité et systemd par les développeurs, la politique par défaut actuelle convient donc mieux, car ABRT est moins utile pour des crashes d’applications non empaquetées que systemd et vice versa pour les applications empaquetées par Fedora. Cela n’a un impact que pour les applications compilées, les exceptions en Python ou Java sont toujours du ressort d’ABRT.

Mise à disposition d’une image Docker minimale pour réduire au maximum la taille des conteneurs. Il est possible de l’étendre via dnf ensuite, et prochainement de la personnaliser et de la générer via kickstart. L’objectif est de les rendre plus légères en cas d’utilisation intensive tout en laissant le choix à son utilisateur de la personnaliser pour que l’image Docker n’ait que le strict nécessaire.

L’image Docker utilise maintenant OverlayFS 2 par défaut afin d’améliorer les performances. Cela permet à l’image Docker de partager en partie les ressources présentes dans votre installation principale ; en mutualisant les fichiers et les accès nous disposons donc mécaniquement de plus d’espace disque et de meilleures performances. Attention cependant, ce système de fichiers n’est pas totalement conforme au standard POSIX, ce qui peut causer des bogues dans certains programmes exécutés dans les conteneurs. Il est toujours possible de retourner au mode DeviceMapper utilisé jusqu’à présent.

Toujours à propos de Docker et de Python, son SDK exploitable par Python est disponible en version 2, conformément aux décisions du projet officiel qui est mis à disposition dans le paquet python3-docker. L’ancienne version reste disponible grâce au paquet python-docker-py, mais il devrait être supprimé dès Fedora 27.

Le répertoire de cache de Fontconfig passe de /var/cache/fontconfig à /usr/lib/fontconfig/cache pour mieux fonctionner sur le système à base d’OSTree, à savoir Fedora Atomic.

Nouvelles icônes de GNOME

Authconfig a été nettoyé, supprimant la gestion de Hesiod, mais aussi l’interface utilisateur, que ce soit l’interface graphique ou l’interface en mode texte (TUI). En effet, cet outil d’aide à la configuration des utilisateurs PAM, Kerberos ou LDAP avait de nombreuses portions de code non maintenu, notamment les interfaces utilisateur, car plus nécessaires, remplacées entre autres par des outils d’auto‐configuration tels que SSSD ou Realmd qui font ce travail convenablement. Authconfig est donc conservé pour des opérations plus manuelles, nécessaires dans certains cas (comme PAM ou NSSWITCH), et ne conserve de fait que le strict minimum pour remplir son rôle avec une certaine valeur ajoutée. Le code sera également plus simple à maintenir à l’avenir.

La bibliothèque de gestion des cartes cryptographiques PKCS#11 Coolkey est remplacée par OpenSC par défaut, pour une suppression prévue lors de la sortie de Fedora 27. Les deux étaient jusque‐là utilisées conjointement à cause notamment de la bibliothèque NSS qui employait encore Coolkey. Cependant, ce dernier n’est plus vraiment maintenu, alors qu’OpenSC bénéfice, entre autres, de nouveaux pilotes pour les cartes les plus récentes. La présence des deux, en plus d’être redondante, créait de la confusion lors de la configuration des systèmes.

L’interpréteur de Python 3 passe la gestion de la locale par défaut C à C.UTF-8, sauf si la variable d’environnement PYTHONCOERCECLOCALE vaut 0. Cela est particulièrement important pour les environnements cloisonnés tels que Docker, Flatpak, OpenShift ou lors de la création des paquets dans rpmbuild et mock, car les erreurs d’encodage du texte y sont fréquentes faute de paramétrage correcte de la locale du système qui se rabattait dès lors sur la locale C qui utilise le codage ASCII. Le passage à l’UTF-8 permettra donc la gestion correcte des chaînes de caractères dans la majorité des cas dans ce contexte, la variable d’environnement proposée permettant de régler les éventuels problèmes générés par ce changement.

Le serveur DNS BIND a une mise à jour vers la version 9.11. Cette version comporte de nombreuses nouvelles fonctionnalités et des comportements ont changé, n’hésitez donc pas à lire les notes de versions complètes pour éviter les surprises. Nous pouvons noter entre autres : l’ajout d’un module Python pour effectuer des commandes rndc, un nouveau gestionnaire de clés DNSSEC dnssec-keymgr, l’interrogation des serveurs par nslookup par défaut, aussi bien en IPv4 qu’en IPv6, le nombre d’écouteurs de requêtes UDP est maintenant lié au nombre de processeurs de la machine, et bien plus encore.

Mise à jour d’OpenSSL à la version 1.1.0. Cette version est la nouvelle branche bénéficiant de nouvelles fonctionnalités tout en ayant un grand nettoyage de ses API et ABI. Les algorithmes SSL v2 et 3DES ne sont plus activés par défaut, pour des raisons de sécurité, de nombreuses structures deviennent opaques pour faciliter l’évolution de l’API, de nombreuses options et portions de codes mortes ont été supprimées. La compatibilité avec la version précédente est maintenu via le paquet compat-openssl10

Le gestionnaire de paquets par défaut, DNF, passe à la version 2.0. Une rupture d’API a eu lieu, supprimant la compatibilité avec quelques extensions. Elle ajoute l’option --with-optional pour l’installation des groupes, afin d’installer aussi les paquets recommandés par le groupe. Des options de YUM (son prédécesseur) font leur retour : includepkgs et excludepkgs, pour établir des règles de sélections des paquets pour cette commande.

Nouvelle interface pour ajouter un utilisateur

Développement

Fedora 26 dispose de la suite de compilateurs GCC dans sa version 7. Cette version propose des suggestions de noms en cas d’erreurs pour des macros, fonctions ou types dans les langages C et C++. Pour ces mêmes langages, les opérations arithmétiques peuvent être contrôlées pour détecter des dépassements. Le C++17 est géré à titre expérimental. Le Go est pris en charge dans sa version 1.8, alors que Java n’est plus proposé via GCJ. Enfin, Fortran dispose de la gestion d’OpenMP 4.5.

La bibliothèque standard Glibc progresse à la version 2.25. Au menu, principalement une implémentation de la norme ISO TS 18661-1:2014 concernant la partie mathématique. Cette norme ajoutant, par exemple, des macros pour identifier les valeurs NaN, de nouvelles fonctions d’arrondis, la transformation des flottants en chaînes de caractères ou des fonctions de classification, comme dire si un nombre est bien un zéro.

La bibliothèque majeure du C++ Boost donne un coup de boost à la version 1.63. Depuis la dernière version embarquée, la 1.60, Boost bénéficie du module QVM pour manipuler les quaternions, les vecteurs et matrices à tailles fixes. Un module Compute apparaît aussi pour la prise en charge du calcul parallèle, notamment sur processeur graphique à travers OpenCL. Un dernier module, Fiber, apporte un complément à la gestion des fils d’exécution.

Le langage Python rampe à la version 3.6. Parmi les nouveautés, les arguments donnés à une fonction sont ordonnés, tout comme l’ordre des attributs dans une classe, et la possibilité d’utiliser directement le nom des variables dans une chaîne de caractères pour gagner en lisibilité. Les classes disposant d’une implémentation de la fonction ''fspath'' peuvent bénéficier du protocole de manipulation des chemins de fichiers. Une classe mère peut forcer l’exécution de fonctions particulières à ses classes filles. Et, tout comme désormais le C++, Python propose d’améliorer la lisibilité des grands nombres en autorisant des séparations de blocs de chiffres par '''' comme _100000 devient 100_000.

Fedora aime Python

Mise à disposition d’une nouvelle variante Fedora Lab centrée sur le développement autour de Python, disponible également par Docker et Vagrant. Cette initiative vise à aider les professeurs ou animateurs d’ateliers en leur mettant à disposition une image de Fedora prête à l’emploi pour ce genre d’activité.

Le compilateur de Haskell GHC passe à la version 8.0. Cette version s’est concentrée sur la possibilité de personnaliser les messages d’erreurs de type, l’interpréteur peut être exécuté dans un processus externe, offrant la possibilité d’étudier les performances du programme, la gestion de plus d’architectures matérielles dont une amélioration à propos d’ARM. Le format de données de débogage DWARF est plus fiable. Et une nouvelle documentation !

Le compilateur Go officiel fonce à la version 1.8. Cette nouvelle amélioration dans la chaîne de compilation propose des performances améliorées du binaire de 15 à 30 %, le ramasse‐miettes est lui aussi plus rapide et des changements assez mineurs sont apportés aux bibliothèques.

Le compilateur du langage D, LDC, donne la réponse 1.1.0 concernant sa version. Les amateurs du langage pourront bénéficier de l’ajout de l’optimiseur, lors de l’édition de liens provenant de LLVM, de fonctions mathématiques plus optimisées. L’ajout également des optimisations par profil, ce qui permet de gagner en performances. Ce dernier point analyse en fait le flux du programme (le nombre de fois qu’une fonction est appelée, le lien entre les classes, etc.) pour optimiser les chemins les plus souvent exécutés au détriment des autres. Cela aboutit à environ 5 à 10 % de gain. Là encore, au détriment du temps de compilation.

Le langage Ruby brille dans sa version 2.4. Comme pour beaucoup de langages cités précédemment, les performances sont la source de toutes les attentions. Tout d’abord, les tables de hachage via un changement de structure interne. Mais aussi les minimums et maximums des tableaux, les accès à des variables d’instance ou les correspondances des expressions rationnelles sont aussi plus rapides. Conformément à la norme ISO/IEC 30170:2012 sur les nombres entiers, Ruby s’est autorisé à fusionner les classes BigNum et Fixnum en Integer pour la gestion des entiers. Enfin, les fonctions de gestion des caractères, comme définir la minuscule d’un caractère, prennent en charge l’Unicode et non uniquement l’ASCII.

Le langage PHP s’impose avec la version 7.1. Les arguments ou retours de fonctions peuvent prendre pour valeur NULL pour signifier une erreur, de même que les fonctions qui ne retournent rien. Les membres constants d’une classe peuvent bénéficier d’une définition de leur visibilité (privé, protégé ou public). L’ajout des itérateurs pour parcourir un objet implémentant l’interface traversable. Les blocs try {} catch() {}_ peuvent gérer plusieurs exceptions parcatch()`. Et comme d’autres langages tel que Python, l’index des chaînes de caractères peut être négatif. Enfin, ajout des gestionnaires de signaux asynchrones.

Mais la patrouille des éléphants bénéficie aussi d’une mise à jour du cadriciel Zend à la version 3. Au menu, de meilleures performances, de l’ordre d’un facteur 4. La compatibilité avec PHP 7. Un meilleur découpage des modules et une documentation plus complète sont aussi disponibles. Cela permet, entre autres, de développer les modules séparément et donc de proposer des améliorations plus souvent. Pour finir, il propose la possibilité d’utiliser Zend comme un micro-cadriciel et non plus uniquement l’architecture complète en MVC, si besoin.

pkgconf est maintenant l’implémentation de référence pour le système pkgconfig, qui était géré par pkg-config jusqu’ici. Ce programme qui interprète les fichiers .pc pour retrouver les bibliothèques installées sur le système de manière standard et multi‐plate‐forme. Cette nouvelle implémentation possède un meilleur gestionnaire de performances, n’a pas de dépendance avec la glib2, qui entraînait une dépendance circulaire, et gère plus de fonctionnalités offertes par ces fichiers, comme les provides et CFLAGS.private. Vous pouvez consulter ce tableau comparatif entre les deux solutions pour en savoir plus.

Nouvelles notifications de GNOME

Autour de Fedora

Les CFLAGS par défaut des paquets ont changé pour les programmes C et C++ pour supprimer l’optimisation concernant les processeurs Atom, afin d’accélérer le fonctionnement des programmes pour les autres processeurs i686. D’autant plus que non seulement l’Atom n’est plus commercialisé, mais aussi que Fedora ne prend pas en charge leur UEFI 32 bits.

Les paquets reposant sur le langage Go bénéficieront par défaut de l’option Position Independent Executables, pour plus de sécurité. Cette option, déjà activée pour les programmes C et C++ depuis un moment, permet de complexifier la tâche des attaquants qui essayeraient d’exploiter des failles de sécurité à des adresses précises du programme, les adresses variant à chaque fois pour chaque machine.

Mise à disposition comme expérimentale de la modularité dans une déclinaison de Fedora Server nommée Boltron. L’objectif de la modularité est d’implémenter les résolutions prises du projet Fedora.NEXT, dont le but est de pouvoir utiliser des logiciels, ou plus exactement des piles applicatives, en dehors des cycles de développement de Fedora.

Par exemple, Fedora 26 propose par défaut Node.js en version 6.10. Sauf que la version 8 est disponible et que faute d’applications compatibles et de support assez long de Node.js, Fedora ne l’utilise pas encore. Vous pouvez donc installer la version 8 en utilisant la commande :

dnf install nodejs-8

Pour revenir à la version par défaut de Node.js pour Fedora 26, il suffit de faire :

dnf install nodejs-f26

Pour l’instant, ce sont surtout des piles applicatives qui sont prises en charge : PHP, Apache, MariaDB, PostgreSQL, DHCP, Perl, etc. Notons que c’est encore en expérimental et que les possibilités offertes restent pour l’instant limitées. Vous pouvez suivre sur YouTube leurs progrès hebdomadaires.

La communauté francophone

Rencontres Fedora 26

L’association Borsalinux-fr, qui gère la promotion de Fedora dans l’espace francophone, a organisé les Rencontres de Fedora 26 le 1er juillet à Paris pour présenter Fedora et la (future) Fedora 26 qui est sortie plus tard que prévu.

Outre l’aide apportée à quelques visiteurs, cela a été l’occasion de dispenser trois présentations dont les supports sont disponibles ci‐dessous :

Pour assurer la continuité de ce genre d’initiatives et poursuivre notre présence à des évènements tels que les RMLL, nous sommes toujours à la recherche de nouveaux membres.

La traduction

D’après le dernier état des lieux de début juillet 2017, la traduction française est dans l’état suivant :

  • sites Web : 100 % ;
  • documentation : 38 % ;
  • logiciels liés à Fedora : 100 % ;
  • paquets prioritaires : 99,3 % ;
  • autres paquets : 47,7 %.

La langue française est donc parmi les meilleures traductions de Fedora en termes de couverture, la documentation est en retrait car l’équipe de la documentation entreprend depuis un an un véritable changement de son infrastructure, complexifiant sa production dans les temps pour une traduction pertinente.

Si vous souhaitez donner un coup de main, n’hésitez pas à rejoindre l’équipe, il y a toujours du travail pour avoir une distribution bien traduite !

La documentation francophone

Fedora-fr dispose de son propre wiki, pour écrire sa documentation indépendante, pour guider les nouveaux venus, résoudre des problèmes courants ou autres.

Cependant, depuis 2011-2012, la documentation n’était plus vraiment maintenue et cela commençait à se ressentir sur la qualité des documents qui devenaient obsolètes.
C’est pourquoi, depuis début juin 2017, des ateliers hebdomadaires ont lieu chaque lundi soir à partir de 21 h sur IRC pour remédier au problème.

Depuis de nombreuses pages ont été corrigées et le travail continue. N’hésitez pas aussi à contribuer également !

De manière générale, vous pouvez également participer au projet Fedora.

Fedora 27

La prochaine version de Fedora est prévue pour fin octobre 2017.

À ce stade, outre les mises à jour habituelles, nous aurons normalement le droit à :

  • la disparition des versions alpha, au profit d’une meilleure stabilité de la branche en développement Rawhide ;
  • une intégration par défaut des pilotes invités de VirtualBox ;
  • une clarification de ce qui est configuré lors de l’installation via Anaconda et en post‐installation sur chaque environnement de bureau (en particulier GNOME) ;
  • un recours plus important et mieux intégré aux applications disponibles par Flatpak.

Bien sûr, nous vous donnons rendez‐vous à sa date de sortie pour faire un point plus complet.

Aller plus loin

  • # python et Docker

    Posté par  . Évalué à 3.

    Toujours à propos de Docker et de Python, son SDK exploitable par Python est disponible en version 2 conformément aux décisions du projet officiel qui est mis à disposition dans le paquet python3-docker. L'ancienne version reste disponible grâce au paquet python-docker-py mais il devrait être supprimé dès Fedora 27.

    Tiens je ne savais pas qu'il y a un bibliothèque python pour Docker. Quelqu'un a déjà essayé ? Ça fonctionne bien ?

    • [^] # Re: python et Docker

      Posté par  . Évalué à 4.

      Il s’agit de docker-py qui permet de communiquer avec le démon Dockerd en Python.

      • [^] # Re: python et Docker

        Posté par  . Évalué à 3.

        Oula, alors attention. Comme écrit dans la dépêche, docker-py n'est plus maintenu et il faut maintenant se tourner vers python-docker, et comme très souvent avec docker la transition réserve quelques surprises. C'est presque backward compatible, mais pas tout à fait. Mis à part les problèmes de compatibilité avec l'ancienne bibliothèque, python-docker semble fonctionner correctement.

  • # Démarre pas sur Mac...

    Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 12 juillet 2017 à 13:28.

    …c'est pénible, mais une clé USB Ubuntu démarre sans souci sur un Mac, Fedora pas du tout, dommage.

    • [^] # Re: Démarre pas sur Mac...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Comment as-tu généré la clé USB ? Avec Fedora Media Writer ?

    • [^] # Re: Démarre pas sur Mac...

      Posté par  . Évalué à 4.

      L'amorçage de clef d'installation sur mac est en effet pénible : pour moi ça marche 1 fois sur 2, quel que soit la distribution choisie. Mais en général si tu formate ta clef en fat32, puis que tu suis une méthode qui utilise le terminal (commande dd), ça te permettra d'y arriver !
      Pour l'avoir testé, l'utilisation de Fedora sur un mac m'a assez plu…

      • [^] # Re: Démarre pas sur Mac...

        Posté par  . Évalué à 3.

        Je confirme : c'est la seule qui reconnaît tous les périphérique sur mon Mini, y compris mon clavier Apple Bluetooth de 2005. C'est devenu l'OS par défaut sur cette machine, et peut-être bientôt sur mon MBP 2009. J'utilise le bureau XFCE, par contre.

        • [^] # Re: Démarre pas sur Mac...

          Posté par  . Évalué à 2.

          Le clavier est vraiment reconnu, c'est à dire avec un mapping correct ? (sans inversion de @ et <)

          Il faut que j'essaie cette nouvelle Fedora sur mon iMac 2008 ce week-end :)

          BeOS le faisait il y a 20 ans !

          • [^] # Re: Démarre pas sur Mac...

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

            Comme toute distribution moderne, Fedora propose la disposition clavier Macintosh en français correct.

            Cependant elle ne peut pas deviner que ton clavier dispose de cette disposition. Cela se fonde toujours sur tes locales (langue + pays de résidence) pour déduire la disposition clavier par défaut qui correspond le mieux, mais il faudra toujours affiner pour du Macintosh.

            • [^] # Re: Démarre pas sur Mac...

              Posté par  . Évalué à 2.

              C'est depuis quand les distributions modernes ?

              Ma disposition de clavier est la disposition standard de clavier Apple depuis au moins 2005 (mais depuis bien plus longtemps surement). Et ça fait depuis au moins 2005 (1ère fois que j'ai essayé) que 100% des distributions Linux ont un mapping foireux. Plus de 10 ans que le bug est inlassablement rapporté aux distributions et enterré de release en release.

              Mais c'est vrai que mon dernier essai doit dater d'au moins 1 an.

              BeOS le faisait il y a 20 ans !

              • [^] # Re: Démarre pas sur Mac...

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                La disposition clavier de GNOME nommée Français (Macintosh) est la suivante :

                J'ai regardé sur le Web (car je n'ai plus de Macintosh sous la main pour vérifier) et ça correspond parfaitement à ce qui est imprimé sur les claviers.

                J'ai testé la disposition et ça correspond à ce que GNOME indique donc pas de bogue de ce côté là.

                Bref, où est le problème ?

                • [^] # Re: Démarre pas sur Mac...

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Cette disposition n'es pas respectée : les touches @ et < sont inversées.

                  En 2005 j'ai essayé pour la 1ère fois Linux sur Mac et depuis je n'ai jamais vu fonctionner correctement un clavier Mac FR sous Linux. Jamais. Pas une seule fois. Quelle que soit la distribution.

                  Les bug trackers des distributions ont plein d'occurrences du problème.

                  BeOS le faisait il y a 20 ans !

                  • [^] # Re: Démarre pas sur Mac...

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

                    Ca fait maintenant deux ans donc c'est un peu flou, mais sur le MBP du boulot de l'époque avec la Fedora de l'époque je me souviens pas avoir eu de problème. En tout cas je n'avais certainement pas le < à la place du @ de la capture, ça m'aurait choqué.

          • [^] # Re: Démarre pas sur Mac...

            Posté par  . Évalué à 0.

            C"est bien la disposition Mac, avec les raccourcis clavier habituels, y compris, par exemple, pour le Ç.

    • [^] # Re: Démarre pas sur Mac...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      Bravo le ça marche pas super utile…

      Si le ça marche pas c'est ça freeze après avoir affiché des logs systemd et avant d'afficher GDM, essaie, au moment du boot, de choisir le mode graphique "basic" (probablement dans les options supplémentaires de boot de la clé). Chez moi ça a réglé le probleme, par contre ça rajoute un "nomodeset" à la ligne de boot dans grub, nécessaire à l'install pour éviter le freeze mais inutile et meme néfaste ensuite chez, donc penser à le virer une fois l'installation finie.

    • [^] # Re: Démarre pas sur Mac...

      Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 12 juillet 2017 à 18:14.

      Bonjour
      J'ai la chance d'avoir des macs avec lecteur-graveur DVD : j'ai pu graver l'image sur DVD, et j'ai installé la F25, variante avec XFCE, sur un Mini de novembre 2007, avec 2 Go de RAM : la machine revit depuis, et la mise à jour 26 a été effectuée hier en 2 h 15 min, avec une connexion ADSL moyenne ; c'est un vrai bonheur d'avoir un Mini ressuscité, bien plus rapide que sous 10.7.
      N.

      • [^] # Re: Démarre pas sur Mac...

        Posté par  . Évalué à 2.

        Bonjour,
        Je fais une réponse en bloc. Dans mon cas c'est un Macbook Pro 2016 (sans touchbar) 13,1 de son petit nom. Donc il faut passer par un adaptateur pour pourvoir brancher la clé USB. J'arrive à un menu qui me propose Fedora et 2 "EFI Boot", les 3 options mènent à l'écran qui proposent de lancer Fedora Live.

        Si je le lance, la clé clignote quelques secondes et puis plus rien du tout. Sur GitHub un gars m'a conseillé de virer le "quiet" de la ligne de commande pour voir ce qui se passe, ça ne change rien, pas plus de trace.

        Ubuntu 17.10 démarre correctement pourtant, images gravés avec DD dans les 2 cas (sur Sierra je ne sais pas faire autrement).

        La discussion complète est là : https://github.com/Dunedan/mbp-2016-linux/issues/25.

  • # Pour la minute culturelle

    Posté par  . Évalué à 10.

    Par exemple, Pékin, en français, s’écrit 北京 en chinois traditionnel et Běijīng en Pinyin.

    Il faudrait plutôt dire "s’écrit 北京 en caractères chinois" (ou "sinogrammes"), puisque techniquement Beijing s'écrit 北京 en chinois simplifié et en chinois traditionnel, et qu'il n'y a pas lieu dans ce contexte de faire référence au chinois traditionnel, puisque c'est le chinois simplifié qui est utilisé en Chine continentale. La même raison fait qu'utiliser "Pinyin" au lieu de "Hanyu Pinyin" est largement suffisant ici.

    Merci d'avoir participé à la minute culturelle!

  • # Distribution la plus peaufinée

    Posté par  . Évalué à 10.

    J'utilise cette distribution depuis la 21 et je n'ai jamais été aussi satisfait d'une distribution. Je la trouve stable, avec des mises à jour régulières des paquets, pas obsolètes comme ça peut l'être sous Debian stable ni trop instable comme sous Arch.
    Je peux passer très souvent par l'interface graphique pour les tâches d'administrations (installation / désinstallation de logiciels graphiques, mises à jour, ajout d'imprimantes, ajout d'utilisateurs, (dé)compression, renommage de fichiers en masse… J'aime beaucoup le look en feel de GNOME et de ses applications ! L'intégration y est parfaite !
    Bref que du bonheur !

    • [^] # Re: Distribution la plus peaufinée

      Posté par  . Évalué à 4.

      Je la trouve stable, avec des mises à jour régulières des paquets, pas obsolètes comme ça peut l'être sous Debian stable ni trop instable comme sous Arch.

      Après avoir utilisé récemment Fedora 24 pendant un an en rencontrant quelques galères (dont un noyau immature qui a fait sauter une garantie), je suis revenu à Debian testing, distribution qui arrive à concilier innnovations, stabilité et éthique.

      • [^] # Re: Distribution la plus peaufinée

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

        je suis revenu à Debian testing, distribution qui arrive à concilier innnovations, stabilité et éthique.

        Debian a des qualités mais sur l'aspect innovation on repassera.
        L'innovation implique de développer des solutions nouvelles, ou de les intégrer tôt pour bénéficier d'un retour des utilisateurs.

        Ce n'est pas le rôle de Debian de faire ça, qui vise plutôt la stabilité et donc intègre des solutions matures. Et c'est très bien, car il faut de tout pour faire un monde.

        Typiquement Debian ne propose pas Wayland par défaut, a mis du temps pour incorporer systemd ou PulseAudio. Temps que Fedora et d'autres distributions ont mis pour corriger les défauts manifestes de ces applications / technologies.

        Bref, Debian testing n'est pas une distribution innovante, elle a ses qualités propres ce qui est déjà bien.

        • [^] # Re: Distribution la plus peaufinée

          Posté par  . Évalué à 0.

          Debian a des qualités mais sur l'aspect innovation on repassera.

          C'est pour cela que j'ai précisé " distribution qui arrive à concilier innovations, stabilité et éthique. "
          D'autres distributions sont certes plus innovantes mais au détriment de la stabilité et de l'éthique. N'oublions pas que Fedora est un laboratoire d'expérimentation dont le but ultime est la vente de Red Hat et de CentOS.
          En fait, c'est difficile de comparer Debian avec Fedora:
          https://passiongnulinux.tuxfamily.org/2016/07/29/linnovation-du-cote-de-chez-debian-est-ce-un-but-en-soi-1-debian-vs-redhat/

          • [^] # Re: Distribution la plus peaufinée

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

            C'est pour cela que j'ai précisé " distribution qui arrive à concilier innovations, stabilité et éthique. "

            Quand tu n'innoves pas vraiment, je n'appelle pas ça une conciliation.
            Et je le répète, ce n'est pas un mal, chaque distribution a son rôle. Essayer de faire croire que Debian est la distribution ultime, parfaite, qui fait tout bien est illusoire. Mais pas moins que les autres non plus.

            N'oublions pas que Fedora est un laboratoire d'expérimentation dont le but ultime est la vente de Red Hat et de CentOS.

            Cette phrase et ton lien restent des ramassis de clichés dans l'ensemble.
            Red Hat ce n'est pas une œuvre de charité, on ne va pas se mentir dessus.

            Par exemple :

            ils sont totalement opposés, d’un coté une boite qui vit en vendant un système et des services autours, de l’autre un projet communautaire qui vise a donner le meilleur a ses utilisateurs.

            Donc parce que c'est communautaire, ça veut faire le bien et quand c'est une entreprise, ça veut faire du mal ? C'est très manichéen, tu ne crois pas que Red Hat veut aussi satisfaire ses clients ? C'est difficile de vendre des produits que personnes ne veut utiliser. Red Hat investi dans toutes les briques des logiciels pour que les clients achètent du support car la qualité de l'ensemble est suffisante.

            Puis résumer Red Hat = Fedora est trop grossier.
            Red Hat fait beaucoup pour Fedora, c'est vrai, mais :

            • Fedora reste un projet communautaire, Red Hat ne contrôle pas tout, loin de là ;
            • Fedora collabore avec l'ensemble du LL, que ce soit upstream ou avec les autres distributions ;
            • Rien n'empêche à Debian d'expérimenter des choses dans Fedora s'ils le souhaitent.

            Fedora est une vitrine du Logiciel Libre, ce n'est pas vraiment un laboratoire de Red Hat, c'est plus global que cela. Je ne me voile pas la face, Red Hat bien entendu pousse des choses dans Fedora pour ses produits derrière, mais Fedora ne se résume pas qu'à cet aspect.

        • [^] # Re: Distribution la plus peaufinée

          Posté par  . Évalué à -5.

          Ah non les vrais merdes de pulseaudio c'est ubuntu qui a permis de les corriger. Lorsque je parle de vrai merde c'est que avant cela c'etait du fedora mono-centrique (sans jeu de mot). Ie PA fonctionnait sous fedora et uniquement sous fedora car cela n'avait ete pense que pour fedora.

          • [^] # Re: Distribution la plus peaufinée

            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

            Oui, bien sûr, et la marmotte met le chocolat dans le papier d'alu.
            Tu réécris l'histoire et tu dis n'importe quoi.

            Fedora utilise PulseAudio depuis novembre 2007, la première version de PulseAudio date de 2004. Et cette version 0.1 mentionne explicitement :

            polypaudio was developed and tested on Debian GNU/Linux "testing" from
            July 2004, it should work on most other Linux distributions (and maybe
            Unix versions) since it uses GNU autoconf and GNU libtool for source
            code configuration and shared library management.

            (note que le projet a changé de nom entre temps).
            Bref, à l'origine, Fedora et Red Hat n'étaient clairement pas dans la procédure de développement du projet.

            À la version 0.9 du projet, qui date de mi-2006 donc avant son inclusion dans Fedora, nous voyons des remerciements :

            Jeff Waugh for creating Ubuntu packages (and hopefully soon Debian)

            Bref, des gens dès le début du projet se sont occupés de Ubuntu et de Debian.

            Puis tu sembles oublier que Fedora a beaucoup œuvré pour rendre PA fonctionnel pour son inclusion en novembre 2007 et a rencontré beaucoup de problèmes après (il a fallu près d'un an de travail pour avoir un PA à peu près utilisable sans gros soucis).

            Ubuntu a très clairement inclus trop tôt PA. Beaucoup de gens ont été surpris du choix d'Ubuntu de l'époque.

            Donc, dire que Ubuntu a permis de résoudre tous les soucis de PA, c'est une erreur, une réécriture de l'histoire. Ils ont aidé à stabiliser PA, c'est évident car tout usage de PA permet de remonter les soucis et de corriger ceux-ci. Mais Fedora est loin d'être étrangère également de cette réussite. Le travail abattu par l'équipe a été importante.

            • [^] # Re: Distribution la plus peaufinée

              Posté par  . Évalué à 0. Dernière modification le 17 juillet 2017 à 21:34.

              C'est rigolo car quand ca marchait pas sous ubuntu, le dev de PA disait que c'etait la faute de ubuntu "car cela marchait sous fedora" bon apres les problemes souleves par ubuntu s'averait etre bien souvent des problemes que toutes les autres distribs retrouvaient…

              Et je n'ai pas dit que fedora n'avait pas participe a PA, j'ai dit que si cela avait commence a fonctionne en dehors de fedora c'etait parceque ubuntu avait essuye les platres.

              Un peu comme quand tout le mondre crachait sur KDE4 et que en fait les crash en question venait des drivers graphiques moisis.

              • [^] # Re: Distribution la plus peaufinée

                Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                Oui sauf que c'est bien ce que je dis, chez Fedora ça a commencé à bien fonctionner vers Fedora 10-11, bien après les débuts de l'intégration dans Fedora. PA n'a pas été conçu pour Fedora à l'origine, c'est même plutôt le contraire quand on regarde l'historique.

                • [^] # Re: Distribution la plus peaufinée

                  Posté par  . Évalué à 1.

                  LP utilisait Ubuntu sa distribution 'préférée' à l'époque ?

                  J'ai comme un doute.

                  Je pense que c'est comme beaucoup de logiciels que j'ai développé çà marche sous Linux à 99% de chance et après c'est, presque, un coup de chance si cela fonctionne ailleurs. En réalité cela n'est pas totalement vrai, j'utilise si possible des technologies multiplateformes, je respecte les normes et autant que possible je ne mets pas de trucs spécifiques à un système.

                  • [^] # Re: Distribution la plus peaufinée

                    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

                    LP utilisait Ubuntu sa distribution 'préférée' à l'époque ?

                    LP n'est pas le seul contributeur de PA tu sais.
                    Je t'ai quand même souligné qu'à l'origine PA a été développé sur Debian et qu'un port pour Ubuntu a existé assez tôt.

                    LP et d'autres ont beaucoup œuvré pour que l'expérience sous Fedora soit bonne, c'est certain, mais de là à dire que PA c'est un projet Fedora centré c'est vraiment réécrire l'histoire et occulter la situation de l'époque.

                    D'autant que au bout d'un moment, il faut être honnête intellectuellement. Fedora n'a pas la manie de patcher à mort les logiciels qu'il intègre (contrairement à Debian par exemple), tous ce qui est produit est public, et en plus de ça, Fedora reste un système Linux on ne peut plus standard, elle n'a pas d'appels systèmes cachés en plus, d'ioctl magiques ou de bibliothèques qui n'existent pas ailleurs.

                    Par contre Fedora a beaucoup de contributeurs et de développeurs qui l'utilisent pour coder, donc oui peut être que certaines applications seront plus stables avec une version moderne du noyau ou de la glibc ou d'une autre brique de base car ça aura été développé avec. Mais rien de spécifique à Fedora, rien que Ubuntu ou Debian ne puissent profiter.

                    • [^] # Re: Distribution la plus peaufinée

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      J'ai deja dit que je trouvais que, maintenant, fedora etait une tres bonne distribution Gnome.

                      J'ai ete assez impressionne par la mise a jour vers F26
                      de mon image virtualbox tout a fonctionne parfaitement… Par contre il y eu un premier update qui a casse Gnome et KDE (bloque sur un ecran noir pour gnome, plasma qui fait des trucs bizarre (mais kwin qui fonctionne), heureusement j'ai pu faire installe sans trop de probleme lxqt et wmaker qui fonctionnent. Pas trop le temps de regarder le pourquoi du comment.

                      • [^] # Re: Distribution la plus peaufinée

                        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

                        J'ai deja dit que je trouvais que, maintenant, fedora etait une tres bonne distribution Gnome.

                        Mais là n'est pas la question.
                        Tu disais que PA était fait par et pour Fedora, je te prouve que non, je t'ai expliqué la chronologie du projet, des déboires de Fedora aussi avec et le contexte de l'époque.

                        Je ne t'ai pas vu sous-entendre que Fedora était une mauvaise distribution, du moins dans cette discussion, je remets en cause le fait que Fedora ne sert à rien et que si PA fonctionne c'est grâce à Ubuntu ce qui est erroné (même si Ubuntu a apporté sa pierre, comme d'autres).

      • [^] # Re: Distribution la plus peaufinée

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 6.

        Tiens c'est marrant, moi j'ai fait le contraire Debian Sid -> Fedora et je ne le regrette pas. Pas de pinning, ni de apt-list-bugs … et surtout une super documentation (Redhat oblige).

        Par contre pour ne pas essuyer les plâtres, j'upgrade toujours (DNF system upgrade plugin quel bonheur) quelques mois après la sortie de la nouvelle version (ne serait-ce le temps que les dépôts tiers soient OK). Je ne parlerai pas de la simplicité à remonter les bugs, depuis que j'utilise Fedora je les remontent en trois clics :<

        Par contre ce qui me dérange au plus haut point, c'est que ça marche out of the box ;) Mais mes nuits sont plus douces et je ne stresse plus à chaque changement majeur genre Kde 4 -> Kfc 5, up glibc …

        Pas près de changer de crèmerie.

        « Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. »

      • [^] # Re: Distribution la plus peaufinée

        Posté par  . Évalué à 4.

        Debian testing, distribution qui arrive à concilier innnovations, stabilité et éthique.

        Il s'agit d'une distribution théoriquement cassable pour plusieurs mois… Debian, la distribution à la réputation tellement solide que même lorsqu'elle est cassée elle reste stable !

        D'ailleurs, d'une section à l'autre du wiki de Debian, la version recommandée pour qui veut des logiciels récents sans trop se prendre la tête semble être tantôt testing, tantôt unstable.

        • [^] # Re: Distribution la plus peaufinée

          Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 18 juillet 2017 à 10:46.

          cassable pour plusieurs mois

          Pendant plus de 15 années d'utilisation de debian testing et sid, je n'ai jamais vu Debian "cassé". Il peut (rarement) arriver qu'un paquet devienne inutilisable pendant quelques jours mais prévenu par apt-listbugs, il suffit alors de ne pas l'installer.

  • # Bravo à Debian et Fedora !

    Posté par  . Évalué à 4.

    En quelques semaines j'ai pu mettre à jour deux distributions vers leur respective nouvelle version, d'abord une Debian, puis hier une Fedora. Pour les deux tout s'est passé sans anicroches, rapidement. Je mesure le progrès dans ce domaine et je tire mon chapeau aux développeurs qui permettent ce genre de performance.

    Dans un coin de mon SSD j'ai une KDE Neon basée sur une Ubuntu et je ne suis pas sûr de pouvoir faire la même chose avec le même confort. Ni même de tout simplement pouvoir faire la même chose même sans le confort.

    • [^] # Re: Bravo à Debian et Fedora !

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 13 juillet 2017 à 13:33.

      Je ne suis pas (enfin, plus, depuis longtemps) un fan d'Ubuntu mais pour avoir été deçu il y a 10 ans de ne pas avoir à mettre à jour l'ordi sous Ubuntu de ma tante vers la nouvelle version, parce que "bah la fenêtre m'a dit 'une mise à jour est disponible', j'ai cliqué, ça a bidouillé et après c'était bon", faut peut-être pas exagérer ses défauts :-)

      • [^] # Re: Bravo à Debian et Fedora !

        Posté par  . Évalué à 2.

        J'ai pris des précautions oratoires parce que je connais mal Ubuntu, ne l'ayant jamais aimée. C'est juste une question de goûts, je ne veux pas dénigrer. Mais j'avais jeté un oeil (je suis sous fedora 26 et je m'aperçois avec stupéfaction que la touche ² donne désormais bêtement ² au lieu de la ligature habituelle) sur la mise à jour vers la nouvelle distrib et ça ne m'avait pas donné envie.

    • [^] # Re: Bravo à Debian et Fedora !

      Posté par  . Évalué à 2.

      Il faut dire KDE neon c'est meme pas du beta c'est carrement de l'experimental et pas au sens debian du terme.

      • [^] # Re: Bravo à Debian et Fedora !

        Posté par  . Évalué à 2.

        C'était pour tester les nouvelles versions de KDE. Normalement je suis sous Debian avec Xmonad (pas pour faire l'élite, je suis loin de ça, mais une fois habitué c'est les autres environnements qui me semblent bizarres, ne serait-ce que la barre de titre des fenêtres qui prennent de la place pour rien). J'y suis de temps en temps, pour l'instant je n'ai jamais eu de déboires avec. Je n'en ferais certainement pas ma distrib habituelle.

        • [^] # Re: Bravo à Debian et Fedora !

          Posté par  . Évalué à 3.

          Pour etre sous les nouvelles versions de KDE je dois avouer que j'ai quitte le monde ubuntu. J'ai tente fedora mais en fait non c'est fait pour gnome cette distrib sans ce desktop tu as plein de petit truc qui merdoit par ci par la. Du coup je suis passe a Arch (avec lors de la derniere installation un passage par antergos car j''etais trop feignant :) ) et ca marche nickel chrome. J'ai juste quelques comportement curieux avec les applis gnome sous plasma mais bon rien de bien grave ni de redhibitoire ni qui fait qu'elles soient inutilisable (en fait je ne me sers que de evolution vu que c'est le seul mailer que j'ai reussi a configurer et qui fonctionne comme il faut avec un serveur exchange de mes c……..).

      • [^] # Re: Bravo à Debian et Fedora !

        Posté par  . Évalué à 1.

        Dans mon expérience, KDE tout court est expérimental. Le bureau est beau et bien pensé mais les bugs gâchent le tout.

      • [^] # Re: Bravo à Debian et Fedora !

        Posté par  . Évalué à 2.

        c'est carrement de l'experimental et pas au sens debian du terme

        Non c'est faux. Déjà Debian a la même définition d'experimental que tout le monde (tu confonds avec unstable), et surtout Neon est une Ubuntu LTS sur laquelle une équipe officielle a compilé avec soin la dernière version de KDE, c'est très loin d'être expérimental.

  • # ben ca change pas fedora

    Posté par  . Évalué à 2.

    Apper n'aime toujours pas les programmes KDE et crash comme une loutre bourre si l'on click sur "KDE desktop".

    Et oui oui je sais je pourrai signaler le bug mais bon il est ouvert … depuis des annees.

    • [^] # Re: ben ca change pas fedora

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

      T'as essayé Yumex-DNF ? Pas aussi simple qu'Aper, pas aussi fouillé que Synaptic, mais il fait le job.

      « Il vaut mieux mobiliser son intelligence sur des conneries que mobiliser sa connerie sur des choses intelligentes. »

      • [^] # Re: ben ca change pas fedora

        Posté par  . Évalué à 2.

        Je peux tout simplement faire dnf install. Cela n'est pas le probleme. Le probleme c'est que l'outil par defaut d'installation des logiciels en mode GUI ne fonctionne pas pour KDE et cela depuis des annees. Cela n'est pas tres grave il faut juste etre honnete et dire que fedora c'est autre chose que Gnome.

        • [^] # Re: ben ca change pas fedora

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

          il faut juste etre honnete et dire que fedora c'est autre chose que Gnome.

          Apper c'est ex-kpackagekit alias "une interface KDE pour installer les programmes", donc si tu essaies d'utiliser Apper comme "l'interface que Fedora met dans Gnome pour installer des paquets", you're doing it wrong.

          • [^] # Re: ben ca change pas fedora

            Posté par  . Évalué à 0.

            C'est le programme fournit par fedora donc "Fedora did it wrong".

            • [^] # Re: ben ca change pas fedora

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 16 juillet 2017 à 08:43.

              Apper et Discover sont fournis, me semble t il, non ? Ce dernier est pas mal buggé aussi, du moins sur f25, plus que sur f24. Ce n'est pas dû à Fedora cependant. Personnellement je ne les utilise pas, préférant de loin l'interface cli dnf. D'un point de vue "pédagogique" j'aurai tendance à regretter les rpmdrake et autres interfaces qui présentaient sur un niveau strictement identique de la petite bibliothèque jusqu'à l'énorme 0AD, car cela a été un point majeur de ma compréhension du système : lire, re-lire, re-re-lire et encore lire pendant des heures cette liste de logiciels m'a permis de comprendre les bases d'un logiciel, son découpage, et d'appréhender ensuite la notion d'arbre de dépendances, jusqu'à le connaitre comme ma poche.

            • [^] # Re: ben ca change pas fedora

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              C'est le programme fournit par fedora donc "Fedora did it wrong".

              C'est incroyable d'écrire ça et que ça soit plussé aveuglément.

              Si tu installes Fedora tu as Gnome avec gnome-software, tu n'as jamais Apper. Si tu installes un Spin de Fedora, par exemple un qui utilise KDE, tu as sans doute Apper. Mais va te plaindre aux mainteneurs du Spin, ou de Apper.

              • [^] # Re: ben ca change pas fedora

                Posté par  . Évalué à 0. Dernière modification le 17 juillet 2017 à 14:08.

                Ce que tu es en train de dire c'est ce que je dis: Fedora == Gnome. Les autres bureaux si ils fonctionnent c'est plus par accident donc.

                • [^] # Re: ben ca change pas fedora

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 9.

                  Oui et Ubuntu c'est Unity/Gnome3 (enfin leur hybride chelou là). Si jamais quelqu'un a d'autres scoops on peut ouvrir un wiki.

                • [^] # Re: ben ca change pas fedora

                  Posté par  . Évalué à 2.

                  Officiellement non mais officieusement un peu quand même oui (enfin accident est un peu fort quand même). Ça ne me choque pas. Si les distributions se concentraient sur un bureau bien intégré et à jour au lieu de tout proposer le choix serait plus simple.

                  • [^] # Re: ben ca change pas fedora

                    Posté par  . Évalué à 3.

                    Je sais mais c'est le gars au dessus qui dit que c'est ma faute si un logiciel integre a fedora marche pas… Franchement je trouve ca fort de cafe.
                    Fedora c'est une bonne distrib mais si tu veux utiliser KDE il vaut mieux regarder ailleurs c'est tout. Tant mieux pour les afficionados Gnome tant pis pour les autres. Enfin tant pis, tant qu'il y a d'autre distribution qui me propose une bonne integration KDE ce n'est pas trop trop grave.

                    • [^] # Re: ben ca change pas fedora

                      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.

                      Et si on essayait de réfléchir autrement : pourquoi KDE / Plasma sont si difficile à intégrer correctement ?

                      Gnome, LXDE, LXQT, XFCE ne posent que peu de problèmes à la plupart des distributions, alors que KDE n'est bien intégré nulle part…

                      • [^] # Re: ben ca change pas fedora

                        Posté par  . Évalué à 2.

                        LXDE, LXQT, XFCE c'est tellement rien comparé à KDE que la question ne se pose pas. Mais comparé à GNOME je ne sais pas c'est une bonne question

                        • [^] # Re: ben ca change pas fedora

                          Posté par  . Évalué à 2.

                          Les "problemes" d'integration sont generalement resolu de facon simple j'ai remarque:

                          • premiere chose a faire degage GDM et mettre un autre login manager comme SDDM. GDM a la sale habitude d'avoir de foutre la merde lors de l'utilisation d'un bureau KDE (cela s'est ameliore recemment mais bon comme SDDM est de tout de facon plus beau…)

                          • deuxieme truc, quand tu passes d'une session Gnome a autre chose, faire ctrl-F1 et tuer tous les process merdique de Gnome qui tournent encore malgre le logout…

                          Apres ca marche a peu pres comme il faut generalement.

                          • [^] # Re: ben ca change pas fedora

                            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                            Après, ça marche à peu près comme il faut, généralement.

                            oui, ça s'appelle de l'intégration, c'est le taf' des distros

                            Ce serait bien que tu trouves un clavier ayant des accents tout de même… ou alors que tu arrêtes d'utiliser de mauvais outils :-)

                          • [^] # Re: ben ca change pas fedora

                            Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

                            Apres ca marche a peu pres comme il faut generalement.

                            C'est une bonne définition de KDE…

                            • [^] # Re: ben ca change pas fedora

                              Posté par  . Évalué à 3.

                              Ben oui KDE cela marche TRES bien si il y a pas du merdier Gnome a cote.

                              On peut le faire marcher correctement en ayant les trucs Gnome en parallel.

                              Au fait c'est pour quel bureau qu'il a fallu mettre dans systemd un truc pour tuer tous les process qui continuaient a tourner sans raison au logout?

                      • [^] # Re: ben ca change pas fedora

                        Posté par  . Évalué à 0.

                        Pourquoi Archlinux a une des meilleures integration de KDE que je connaisse? Cette distribution n'est pourtant pas repute pour faire des gros changements… voir aucun.

                        Mais il est vrai qu'elle n'est pas gnomocentriste donc elle ne fait pas en sorte de n'avoir QUE gnome qui fonctionne comme il faut.

                        • [^] # Re: ben ca change pas fedora

                          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 8.

                          Je suis tout a fait d'accord avec toi: un complot est caché où les distributions se passent le mot pour passer des patchs sur KDE pour le casser. Elles sont toutes en réalité gnomecenctristes et elles devraient arrêter l'hypocrisie de faire croire que d'autres logiciels en dehors de ceux du projet Gnome existent.

                          • [^] # Re: ben ca change pas fedora

                            Posté par  . Évalué à 1. Dernière modification le 19 juillet 2017 à 11:50.

                            Ou on est moins bete et on peut aussi penser que les integrations profondes de Gnome avec le systeme par defaut entraine des merdes.

                            Un peu comme sous windows, il est "theoriquement" possible de changer de browser… Tu peux faire tout ce que tu veux tu auras toujours IE ou son remplacant derriere dans un coin qui sera ouvert par le systeme a un moment ou un autre.

                      • [^] # Re: ben ca change pas fedora

                        Posté par  . Évalué à 1.

                        J'oubliais, Gnome aussi avait du mal a etre integre dans ubuntu. Dois t'on aussi se poser la question du pourquoi?

                        • [^] # Re: ben ca change pas fedora

                          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                          C'est sûr que quand tu mélanges des composants de version X, avec la X+1 et X+2 tu ne dois pas t'attendre à une intégration excellente hein.

                          Et malgré cela, avant le passage à Unity, l'expérience GNOME sous Ubuntu était loin d'être mauvaise.

                          • [^] # Re: ben ca change pas fedora

                            Posté par  . Évalué à 1.

                            Unity était très bon. Seuls les haters ne comprendront jamais, mais en s'en fout d'eux.

                            "Quand certains râlent contre systemd, d'autres s'attaquent aux vrais problèmes." (merci Sinma !)

    • [^] # Re: ben ca change pas fedora

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      KDE lui-même est pénible à utiliser sous Fedora, il est beaucoup plus lent que GNOME et pas mal de petits bugs.

  • # RHEL 8 ?

    Posté par  . Évalué à 1.

    Serait-ce le point de départ de la prochaine version majeure de la distribution au chapeau rouge ?
    Certains supputent que, oui, peut-être: http://centosfaq.org/centos/rhel-8-speculation/

    J'ai bien hâte en tout cas…

  • # mots de passe pénible

    Posté par  . Évalué à 5.

    La machine virtuelle Java OpenJDK et le projet OpenSSH rejoignent les politiques de sécurité de GnuTLS, NSS et OpenSSL en utilisant la même politique de sécurité de mots de passe qu’eux. En effet, depuis quelques versions de Fedora, les utilitaires pouvant avoir une politique de mots de passe, par exemple de huit caractères avec au moins un chiffre et deux majuscules, bénéficient peu à peu de l’unification de cette politique. En définissant la politique une fois via l’utilitaire update-crypto-policies, elle sera disponible pour l’ensemble des applications compatibles.

    Et ce genre de chose est infernale à travers une connexion vnc ou sur un layout keyboard mal reconnu, merci Fedora…

    • [^] # Re: mots de passe pénible

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

      Je ne vois pas le rapport.

      • [^] # Re: mots de passe pénible

        Posté par  . Évalué à 7.

        J'imagine que quand il se connecte en VNC, il a un layout pourri, notamment avec certains caractères qui ne sont pas disponibles (parce que certains s'y retrouve deux fois, un exemple, la console Proxmox quand on n'utilise pas du qwerty en local et en remote). Du coup, c'est difficile de taper un mot de passe compliqué.

        Mais bon, quand ça m'arrive, ce n'est pas trop la complexité du mot de passe que je blâme.

        « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

  • # Si quelqu'un repasse par là...

    Posté par  . Évalué à 1.

    Je rejoins ceux qui disent du bien de Fedora. C'est bien simple : j'ai installé partout ! Très peu de problèmes ou de difficultés insurmontables, stabilité impressionnante. J'ai testé depuis des années un peu toutes les distrib, rolling-release compris, les debian-like m'ont causé le plus de problèmes, j'ai jusque là fui les trucs en rpm, et je me dis, j'ai été idiot ! Mais bref…
    J'ai plusieurs questions :
    - Quelqu'un sait si les mises à jour du système via Gnome-software marchent sans problème ? Sur Fedora 25, j'ai eu plusieurs fois le coup du système qui refusait de démarrer, du coup, c'était dnf obligatoire.
    - J'utilisais parfois Yum Extender, interface de mises à jour dnf, mais sur le github il est dit que le projet est abandonné… un équivalent peut-être existe ?

    Merci.

    • [^] # Re: Si quelqu'un repasse par là...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

      • Quelqu'un sait si les mises à jour du système via Gnome-software marchent sans problème ? Sur Fedora 25, j'ai eu plusieurs fois le coup du système qui refusait de démarrer, du coup, c'était dnf obligatoire.

      Je l'utilise très peu, je privilégie dnf également, mais ça marchait systématiquement.
      Après le prochain démarrage est plus long, car l'écriture sur le disque se fait au prochain redémarrage pour effectuer l'opération dans un environnement minimal.

      • J'utilisais parfois Yum Extender, interface de mises à jour dnf, mais sur le github il est dit que le projet est abandonné… un équivalent peut-être existe ?

      Yumex existe encore pour Fedora 26, mais pour Fedora 27 il sera remplacé par dnfdragora.

      • [^] # Re: Si quelqu'un repasse par là...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

        Yumex existe encore pour Fedora 26, mais pour Fedora 27 il sera remplacé par dnfdragora.

        dnfdragora, fait en commun avec Mageia, comme quoi le travail « upstream » permet aussi de collaborer inter-distribution :-) (les apports de gentoo sur plateforme ARM / shell sh plutôt que bashisme ainsi que debian avec dash, apportent de la diversité et la prise en compte de contextes plus généraux).

  • # Crash de l'installateur

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 0.

    L'installateur met d'abord très longtemps (2 heures) à me trouver mes partitions puis plante systématiquement après le choix des disques. Peu importe que j'en sélectionne un ou plusieurs. Dans tous les cas, il se crashe systématiquement. Je précise toutefois que sur ces machines, d'autres distributions (Debian, Mageia, Manjaro, Ubuntu, PCLinuxOS ….) s'installent sans problème et me trouve très vite les partitions.

    De plus, faire un rapport de bug est assez pénible. Il faut, en effet, avoir un compte pour remonter les bugs à Fedora et je n'ai pas de compte (pas celui là). Impossible également d'enregistrer quelque part (tel une clé USB) un fichier log pour remonter autrement le crash.

    En bref, et bien que ce ne soit pas dans mes habitudes de critiquer aussi négativement (surtout un truc que je ne sais pas faire), ce [auto-censuré] d'installateur de Fedora est une vraie plaie imbuvable que je considère comme non fonctionnel. Et oui, je sais que beaucoup arrivent à installer facilement Fedora avec cet installateur. Tant mieux pour eux. Toutefois, tel n'est pas mon cas contrairement aux autres distributions.

    En bref, je pense que je vais devoir abandonner Fedora à cause de son installateur de [auto-censuré] ……

  • # Documentation

    Posté par  . Évalué à 1.

    Tient, en parlant de la documentation, juste une petite question, savez-vous s'il existe une version récente et hors-ligne, de Fedora-fr? Je n'en ai trouvé qu'une datant de 2007…
    Je sais qu'Ubuntu-fr, par exemple, en propose au format ZIM datant de 2015.

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