arnaudus a écrit 5227 commentaires

  • # Différences avec la version 32 bits?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mandrakelinux 10.1 Officielle pour x86-64. Évalué à 4.

    Mon expérience avec l'installation de la Mandrake montre que le CD 32 bits ne boote pas sur un AMD64 mais que la version 64 s'installe sans problème. Or, je croyais que les proc 64 étaient complètement compatibles, j'ai loupé un épisode? Autrement dit, faut-il à tout prix une Mandrake 64 pour réussir l'installation?

    A part ça, une question certainement très bête: en quoi consistent les efforts pour passer d'un binaire 32 bits à un binaire 64? Je pensais que si le logiciel était correctement codé (c'est à dire qu'il ne fait pas d'hypothèse sur l'architecture du processeur), il suffisait de recompiler avec les bonnes options... Alors certainement que le noyau ou gcc nécessitent pas mal de modifications pour passer le pas, mais OpenOffice ou KDE, j'en doute quand même...

    A propos, y-a-t-il vraiment un gain de performance visible?
  • [^] # Re: Pas tout à fait d'accord

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linus Torvalds : le marché du bureau a déjà commencé. Évalué à 3.

    ''Ca marche pas chez moi donc ca marche pas sous Linux'' : je n'ai jamais dit ça! J'ai dit "ça n'a pas marché". Bien sûr que la plupart des clés USB fonctionnent sur Ubuntu, ça n'est pas le problème. Le problème, c'est plutôt qu'il manque des outils d'analyse des évémenents complexes qui se déroulent au niveau du noyau. J'aimerais par exemple voir une fenêtre "J'ai détecté que vous avez branché quelque chose sur le port USB, mais je ne sais pas ce que c'est". Au lieu de ça, on a... rien. Et il faut aller se renseigner. "J'ai pas de clé USB" "Ca fait quoi si tu la montes à la main" "Bah ça marche" "Bon, on édite la fstab, ça va" "oui, c'est ok". Bon. C'est la démonstration que quand on veut s'intéresser au problème, Linux est pédagogique. C'est aussi la démonstration que Linux n'est pas prêt pour l'utilisateur Epsilon (marre de tout mettre sur le dos de Lambda à chaque fois) s'il n'y a pas d'outils pour faire l'interface entre l'homme et la machine.

    En fait, ça serait vraiment bien si on avait le choix : un traitement simple des erreurs et des diagnostics efficaces, avec éventuellement des pistes pour avancer.
  • [^] # Re: Pas tout à fait d'accord

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linus Torvalds : le marché du bureau a déjà commencé. Évalué à 4.

    Je suis un peu d'accord avec ça. Il y a encore beaucoup trop de problèmes de configuration à la noix, même avec des distributions récentes. Ma dernière tentative avec Ubuntu s'est soldée par un certain nombre de problèmes, finalement réglés, mais bon, pour un débutant... clé USB non reconnue, carte wifi non reconnue, impossibilité de configurer les imprimantes... bref, désolé, ce n'est pas réellement au point.

    Par contre, utiliser Linux tous les jours est à la portée de main de n'importe qui. C'est bien l'installation qui est problématique, pas l'utilisation. Quand ça marche et qu'on ne touche rien, alors c'est l'extase!
  • [^] # Re: Manifeste bizarre

    Posté par  . En réponse à la dépêche Licence IANG pour des créations libres et équitables. Évalué à 3.

    Vous ne trouvez pas que cette licence sous-entend largement une philosophie non libre (ou semi-libre, comme vous voulez)? L'impression générale que j'ai, c'est que les auteurs de la licence n'apprécient pas le principe du libre (tout en acceptant le principe de la libre diffusion, ce n'est pas la même chose). D'après ce que j'ai compris, ils veulent 1) contrôler au moins partiellement la diffusion de l'oeuvre, 2) mélanger le principe de liberté avec celui d'égalité (alors qu'ils sont en partie antagonistes), du coup, ça fait pas mal "amateur" : on veut la liberté mais aussi une rétribution et un contrôle de la diffusion, mais c'est quand même libre enfin un peu, quoi... Bref, je trouve le principe même de cette licence confuse et incompréhensible au plus grand nombre...
  • [^] # Re: Hors sujet

    Posté par  . En réponse à la dépêche Thunderbird 0.9 est sorti. Évalué à 10.

    La correction, c'est d'ailleurs comme quand on écrit du code, c'est d'estimer le rapport "Nombre de fois écrit/Nombre de fois lu". Sur une messagerie instantannée, le rapport vaut grosso-modo 1 : le correspondant va lire une fois ce qu'on écrit. Sur un forum, comme ici, le rapport va valoir au moins 1/10 ou 1/20 : quand on fait une abbréviation SMS, ça chatouille le cerveau de 20 personnes. Je trouve simplement que c'est très impoli.

    Sans compter que le langage SMS nie volontairement l'orthographe. On peut parler en abbrégé sans faire des fautes volontaires, et personne ne t'en voudra de ponctuer tes commentaires de "par ex.", "cf post précédent", ou autres "etc". Par contre, écrire "ki" au lieu de "qui", franchement, à part une revendication vaguement rebelle ("lortograf sapu"), je ne vois vraiment pas l'intérêt...
  • [^] # Re: Piraterie et économie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Livre : Du bon usage de la piraterie - Florent Latrive. Évalué à 2.

    Non. La redevance au titre de la copie privée est apparue dans un second temps. Elle n'est pas proportionnelle aux copies effectivement réalisées, et elle n'en est pas la contrepartie obligatoire

    Je crois que tu rêves. Dans les faits, elle est obligatoire, sinon quel intérêt d'introduire ça dans la loi? De plus, ça ne règle pas le problème du peer to peer, parce que ce qui est complètement illégal, c'est de mettre sa copie privée en téléchargement (puisque ce n'est alors plus une copie privée). La loi dit : "t'as une copie, je ne veux pas savoir comment tu l'as eue, car tu as le droit. Par contre, si tu as diffusé une copie privée, alors tu vas en taule. " Etrange, hein? Bref, copie privée ou pas, le peer to peer reste illégal, c'est la partie upload qui est illégale.
  • [^] # Re: Piraterie et économie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Livre : Du bon usage de la piraterie - Florent Latrive. Évalué à 5.

    Si on continue dans les analyses naïves, on peut se demander si le droit d'auteur (ou le droit de copie dans d'autres pays) ne sont pas des archaïsmes qui disparaîtront au XXIe siècle. A mes yeux, le véritable problème que n'ont pas compris les industriels et les politiques, c'est la dissociation entre le support de l'information et l'information elle-même. Jusqu'à une époque récente, acquérir l'information revenait à acquérir son support : on achetait un disque pour avoir la musique, on achetait un livre pour avoir le texte, un tableau pour avoir l'image etc. Or, avec la technologie, il est apparu des moyens de reproduire l'information en réduisant le coût du support : la photographie par exemple, puis les cassettes audio et vidéo, et aujourd'hui l'informatique. Bref, dans le prix d'un CD, il y a 5% de support et 95% de "vent". Parce que si le support a un coût intrinsèque, l'information n'en a pas. L'information "les alliés vont débarquer en Normandie" aurait valu des millions de Marks pour Hitler, pour nous, elle ne vaut pas un kopeck.

    Bref, les industriels essayent encore de nous vendre du support, et c'est là leur erreur monumentale, car ils ne peuvent plus justifier leurs prix quand le support disparaît. Il me paraît probable que l'avenir nous réserve la dissociation totale du support et de l'information, ce qui va forcément entraîner une liberté de circulation de cette information : on va acheter des DVD mais pas les films qu'il y a dessus, puisqu'on peut les télécharger sur Internet.

    Le financement des artistes peut très bien être assuré par les distributeurs de CD ou de DVD, puisque sans artistes ils ne peuvent plus rien distribuer. Tu veux vendre des CD? Bah paye un artiste pour qu'il chante, sinon tu ne vendras jamais de CD vides. Un peu comme un vendeur de logiciels libres, qui peut ou non financer le logiciel libre. De plus, un artiste n'a qu'à travailler pour gagner sa vie, de nos jours beaucoup de nos compatriotes font ça : faire des concerts, par exemple. C'est fatiguant de travailler, je sais, mais les acteurs de théatre le font bien, hein...

    Tout ça pour dire qu'au lieu de traîner les pieds à mettre au point des lois de plus en plus complexes et contraignantes, autant aller vers l'avenir, et décider que la propriété intellectuelle n'est plus synonyme de contrôle de la diffusion. Le modèle économique suivra les réformes idéologiques, comme ça devrait être toujours le cas et que ça ne l'est presque jamais.
  • [^] # Re: Piraterie et économie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Livre : Du bon usage de la piraterie - Florent Latrive. Évalué à 3.

    Sources ? La copie privée n'est pas permise en tant que telle pour les logiciels, en effet. Mais pour la musique, elle est parfaitement autorisée, c'est d'ailleurs la raison d'être des redevances relatives, et le point faible des attaques actuelles contre les téléchargeurs.

    Pour l'audiovisuel, la copie privée est autorisée sous condition de rémunération des auteurs, ce n'est donc pas ce qu'on appelle habituellement une "copie", puisque c'est la démarche équivalente à l'achat d'un droit de copie privée. Je ne vois donc pas de différence majeure avec un logiciel.

    Art. L. 311-1. Les auteurs et les artistes-interprètes des oeuvres fixées sur phonogrammes ou vidéogrammes, ainsi que les producteurs de ces phonogrammes ou vidéogrammes, ont droit à une rémunération au titre de la reproduction desdites oeuvres, réalisées dans les conditions mentionnées au 2° de l'article L. 122-5 et au 20 de l'article L. 211-3.
    Art. L. 311-3. La rémunération pour copie privée est, dans les conditions ci-après définies, évaluée selon le mode forfaitaire prévu au deuxième alinéa de l'article L. 131-4.


    Ce qui signifie que pour une analyse, critique, scientifique ou pédagogique, des extraits (de texte, d'audio comme d'image) peuvent être cités. Il n'y a pas, dans le texte de loi, quoi que ce soit qui exclue les citations audio, par exemple, de ce champs.

    Pourtant, elles le sont. La jusrisprudence établit clairement qu'il ne peut pas y avoir de citation d'images ou de sons. Je ne sais pas du tout pourquoi, il paraît que "ça se plaide, mais ça ne se gagne pas". Il n'y a pas que les textes, il y a la manière dont ils sont interprétés, et là, l'interprétation est clairement défavorable à la citation d'images et de films.

    En fait, le code de la propriété intellectuelle est très favorable au consommateur: on a le droit de faire des copies privées, de citer, de caricaturer, etc. Cependant, son application l'est beaucoup moins, le droit à la copie privée est marginal par exemple, et beaucoup d'entreprises ou de particuliers prennent de très larges libertés vis-à-vis de ces lois qu'ils ne trouvent pas assez protectrices pour eux (par exemple les musées qui interdissent les photos sans flash d'oeuvres tombées dans le domaine public, ou la tentative de protection par copyright de données publiques, etc.). Enfin, il reste très flou sur certains points : par exemple, est-ce que j'ai le droit de diffuser un scan d'une photo de la Joconde que j'ai pris dans un livre? Qui est l'auteur? Léonard de Vinci? Le photographe (qui va certainement dire qu'il y a un aspect artistique et créatif dans sa photo, à cause des lumières, des choix techniques etc), la personne qui a scanné la photo? Bref, c'est ce genre de cas qui me font dire que la loi est définitivement mal faite et ouverte à toutes les interprétations.
  • # Piraterie et économie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Livre : Du bon usage de la piraterie - Florent Latrive. Évalué à 10.

    Sans avoir lu le bouquin, j'imagine qu'il prône des solutions raisonnables que nous avons tous dans l'esprit ici. Maintenant, j'ai peur que ces solutions soient complètement incompatibles avec l'économie de marché.

    La législation sur le droit d'auteur est floue et inadaptée. En France, l'exception de la "copie privée" est contredite par tout un tas d'amendements, qui disent qu'elle n'est pas valable pour les logiciels, la musique, etc. Le droit de citation n'est pas applicable pour les oeuvres non "textuelles" : il est impossible de citer une partie d'image, un extrait de musique ou de film, etc. Du coup, la seule manière "logique" de résoudre tout ces problèmes, et sous la pression des industries du livre, de l'audiovisuel et du logiciel, c'est de durcir la loi pour éliminer ces exceptions. Et ça se comprend un peu dans la logique actuelle: chacun défend ses intérêts, et le plus fort gagne. Le droit du consommateur reste très nébuleux, et le seul droit qu'on lui accorde actuellement, c'est le droit de se taire et de payer.

    Dans ce contexte, ça me paraît inimaginable de redonner des droits au consommateur sans repartir à la base: à quoi servent les brevets, à quoi sert la propriété intellectuelle. Ils n'ont en tout cas pas été conçus pour être des sources de revenus directs à travers des procès. Ca ne plairait pas à l'OMC, ni aux industriels de rediscuter de ces notions, mais il faudra bien un jour repasser par là. Maintenant, le carcan est tellement énorme que ça me paraît impossible, mais on peut toujours rêver. A mon avis, la seule solution, c'est de créer des législations extrêmement permissives dans certains pays (ce n'est certainement pas possible en France, je penserais plutôt aux futurs grands pays de demain, Chine et Inde), de manière à laisser aux autres le choix d'arrêter tous les échanges industriels ou de revoir leur propre législation.... C'est pas gagné...
  • [^] # Re: Avancée du Libre ou du "gratuit" ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le ministère de la défense de Singapour choisit OpenOffice.org. Évalué à 1.

    Ces migrations ne sont-elles pas trop précoces? Même s'il est utilisable de manière fiable, OpenOffice n'en est pas pour autant meilleur que M$Office. Il ne faut pas beaucoup de mauvaise foi pour lui trouver plein de défauts, et le risque c'est d'avoir un retour de bâton.

    Quoi qu'il en soit, il reste un petit goût de "c'est gratuit mais c'est moins bien, cependant le rapport qualité/prix est satisfaisant" (d'ailleurs, l'inventueur du rapport qualité/prix, sûrement un économiste, n'avait pas prévu le cas où prix == 0; ce qui montre que ce n'est pas un indicateur robuste).

    A quand les exemples de migration du type "c'est libre ET c'est mieux"?
  • [^] # Re: Pas de paquet .deb

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de KimDaBa version 2.0. Évalué à 4.

    Tu préfères que cela soit quelqu'un d'autre, pas vrai ?

    Tu as lu la debian policy? Bah faut une bonne imprimante laser et du temps. Et des compétences. Choses que je n'ai pas.

    Pose-toi la question dans l'autre sens : si tu utilises une debian, tu aimerais que les mainteneurs de paquets soient des gugusses comme moi? Sur d'autres distrib, peut-être. Sur debian, certainement pas. Je m'attends à ce que les paquets que j'installe soient faits par des gens qui savent ce qu'ils font, c'est pas des rpm, quand même...

    Donc oui, pour la qualité de ma distribution, je préfère que les paquets soient faits par quelqu'un d'autre. Ca ne m'empêche pas de faire des rapports de bugs pour améliorer la distribution...
  • [^] # Re: Pas de paquet .deb

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de KimDaBa version 2.0. Évalué à 0.

    Mhhh, faire son paquet soi-même, c'est pas très propre, quand même. Si c'est pour installer le logiciel, vaut mieux compiler le tar.gz. Si c'est pour devenir mainteneur officiel du paquet, j'imagine que ça demande beaucoup de travail, et là, je n'en serais pas capable...
  • # Pas de paquet .deb

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de KimDaBa version 2.0. Évalué à 0.

    Pas de paquet debian dans l'arbre officiel. Il va falloir attendre 6 mois pour le voir apparaître dans "unstable". Pourquoi il n'existe pas une option "debian" dans la page de préférences pour recevoir les dépêches 6 mois après leur sortie? C'est frustrant.
  • [^] # Re: Pour les modos.

    Posté par  . En réponse à la dépêche AMD64 vs Intel32 : 30% d'écart !. Évalué à 9.

    C'est la contraction de "c'est bien debian", comme quoi nous sommes tous d'accord là dessus. :-) (on est jeudi on a pas le droit de répondre, nananère)
  • [^] # Re: Question pas claire

    Posté par  . En réponse au message importer du xml dans OOo (calc). Évalué à 1.

    Il me semble y avoir pas mal de confusion avec le format de fichier XML. D'ailleurs, XML est plus une norme de formatage des données qu'un format de fichiers : il existe une infinité de formats de fichiers XML. Par exemple, OpenOffice utilise un format XML, Gnumeric aussi, mais à ma connaissance l'import de l'un à l'autre n'est pas encore possible, il faut écrire des filtres spécifiques (xsl).

    Le fichier suivant est un fichier XML: (désolé pour les espaces, j'arrive pas à afficher le code XML autrement)


     <?xml version="1.0" encoding="ISO-8859-1"?>
    < toto>
    < titi>32< /titi>
    < titi>21< /titi>
    < /toto>
    < /xml>


    Comment OpenOffice pourrait comprendre par défaut la manière d'afficher ça? OpenOffice ne pourra afficher le contenu du fichier que si quelqu'un lui explique comment interpréter les différentes balises.

    Bref, dans le cas présent, le problème est localisé. Il se situe à égale distance entre la chaise et l'écran...
  • [^] # Re: Ça picote...

    Posté par  . En réponse à la dépêche La robustesse de nombreux navigateurs web mise en cause. Évalué à 1.

    Faut arreter de croire qu'une faille de securite c'est autre chose qu'un plantage, dans bcp de cas un plantage _est le signe_ d'une faille de securite.

    Quoi qu'il en soit, c'est signe d'un manque de robustesse. Sans vouloir lancer un troll, c'est peut-être directement lié au mode de développement des logiciels libres : si quelqu'un propose un patch, il va essayer de produire le minimum de code pour une fonctionnalité, parce que d'une part il n'a pas forcément le temps de coder 10000 lignes de gestion des erreurs, et d'autre part si son patch est refusé, bah c'est du boulot pour rien.

    Maintenant, Mozilla est codé en C++, et le C++ intègre tout de même un certain nombre de fonctionnalités qui permettent de réduire ce type d'erreurs à l'exécution (exceptions, gestion automatique de la mémoire pour les chaînes de caractère et les tableaux...). Je ne me considère pas comme un spécialiste, mais il me semble qu'il est tout de même plus difficile de faire un buffer overflow dans un prog C++ que dans une application C, à condition de programmer de manière "moderne". Le corrolaire à ça, c'est que les problèmes sont certainement plus facilement modifiables dans Mozilla que dans les applis qui utilisent strcpy, memcpy etc. en routine.
  • # Ça picote...

    Posté par  . En réponse à la dépêche La robustesse de nombreux navigateurs web mise en cause. Évalué à 7.

    Bien sûr, on savait tous que nos logiciels préférés recelaient certains bugs. Maintenant, ce genre de test sonne d'une manière particulièrement cruelle, surtout que IE s'en sort indemne (manipulation? mauvaise foi? réalité?).

    L'autopersuasion fonctionne pas mal dans le monde des logiciels libres, et finalement, ce genre de données concrètes force un certain retour sur Terre. Si seulement Microsoft pouvait employer de tels arguments! Ça aiderait certainement de nombreux logiciels à progresser, et surtout, ça serait tellement moins discutable que leurs FUDs et leurs sous-entendus... Je trouve incroyable qu'ils ne soient pas fichus de sortir des arguments concrets alors qu'ils existent, la preuve...
  • [^] # Re: Si vous voulez rire un peu...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Linux à Paris mais à petite dose pour le moment. Évalué à 4.

    Bah, leurs discussions sont polluées par quelqu'un de chez Microsoft... Un type qui dit publiquement qu'on fait les choses plus rapidement avec une souris qu'avec un clavier ne peut pas être vraiment crédible... Il sous-entend simplement que quand on est incompétent, on fait les choses plus vite avec une souris qu'avec un clavier. (Incompétent n'est pas forcément péjoratif, ça veut juste dire qu'on ne peut pas être spécialiste de tout, et que dans les tâches inhabituelles, on a besoin certainement d'interfaces graphiques).
  • [^] # Re: Qu'en est-il du texte de loi officiel ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Conférences Brevets Logiciels au Parlement Européen. Évalué à 2.

    Ceci dit, après lecture de l'article 6 de la charte de Microsoft, je pense que le débat se situe bien en dessous : Microsoft ne met pas à disposition un service de courrier électronique, mais plutôt une sorte de forum privé (autrement dit, ils considèrent que votre courrier est publié sur leur site web, ce qui est étrange, mais pourquoi pas).

    Je n'ai pas compris ce qu'il adviendrait des mails que j'enverrais à quelqu'un dont la boîte mail est héberbée par msn : mes mails sont sujets à de telles clauses que je n'ai jamais acceptées (j'en doute, mais avec Microsoft il faut s'attendre à tout)
  • [^] # Re: Qu'en est-il du texte de loi officiel ...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Conférences Brevets Logiciels au Parlement Européen. Évalué à 1.

    C'est un vaste problème. Dans un système démocratique (et pas assez libéral pour que ça soit utilisé à des fins commerciales), je ne vois pas vraiment d'arguments pour s'opposer à une lecture des mails par une autorité compétente. Moi non plus je n'ai rien à cacher. Je n'utilise que des logiciels que j'ai le droit d'utiliser, je ne télécharge que ce que j'ai le droit de télécharger, etc. Donc a priori, je trouverais même plutôt pas mal que ceux qui ont quelque chose à cacher commencent à faire dans leur pantalon, à commencer par les "pirates" de Microsoft, parce que ça me casse les £µ%§%µ de devoir justifier l'utilisation d'OpenOffice auprès d'abrutis qui me regardent avec un sourire en coin: "ah mais attends, je suis pas idiot, tu crois vraiment que je l'ai payé, Word?".

    Cependant, je n'ai aucune garantie que la démocratie durera ad vitam eternam. Et dans ce cas, oui, je veux disposer de solutions techniques pour que personne ne lise mes mails si je n'ai pas envie. Je ne veux pas non plus que le contenu de mes mails soit utilisé pour cibler des spams (danger beaucoup plus proche que l'installation d'un régime totalitaire en France).

    Donc (ça peut paraître paradoxal), je pense qu'on peut être pour la disponibilité des mails aux autorités judiciaires, mais aussi favorable à une libéralisation de tous dispositif de cryptage, etc. Chacun pourra donc choisir quel niveau de protection il accorde à sa correspondance.
  • [^] # Re: ICMP protocole de comptage :)

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Nvu 0.50. Évalué à -2.

    J'en ai vraiment marre de me faire insulter. Je ne crois pas être parano, et je ne comprends vraiment pas votre réaction.

    Prévenir l'équipe de développement quand j'installe leur logiciel, c'est en effet quelque chose d'inhabituel pour moi. Je ne suis pas sûr que tout le monde ait compris l'intérêt de la démarche, et elle est tellement déroutante que l'information a été ajoutée à la news.

    J'ai un peu l'impression d'aller chez mon médecin et qu'il me dire "je vais vous faire une piqûre", "mais pourquoi docteur?" "Ca fait pas mal, laissez vous faire" "Je veux bien, mais pourquoi" "Je vous ai dit que ça faisait pas mal, vous êtes parano ou quoi?" . Désolé, ça éveille la curiosité qui est en moi. Et votre réaction ne me rassure pas du tout, pourquoi ce ping est-il si important? On n'a plus le droit de poser une question sans passer pour un parano?
  • [^] # Re: ICMP protocole de comptage :)

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Nvu 0.50. Évalué à -2.

    Voir un poil plus haut la reponse de Daniel.

    J'ai vu, et je ne suis pas convaincu. Je ne comprends pas l'intérêt de ce ping par rapport à un "enregistrement" classique, beaucoup plus riche en informations. Donc non, je ne comprends pas à quoi ça peut bien servir de connaître le nombre de personnes qui ont lancé le logiciel au moins une fois et qui ont cliqué sur "oui" quand on leur demande s'ils veulent envoyer un ping. A la limite, ce ping n'aurait un intérêt que s'il était obligatoire, et d'après ce que j'ai compris, il ne l'est pas.

    Je ne vois pas en quoi c'est contraire avec l'esprit du libre?

    Si je dois rendre des comptes pour l'utilisation du logiciel, je ne suis pas libre.

    "L'équipe de Nvu souhaiterait connaître le nombre de personnes qui utilisent le logiciel. Voulez-vous leur transmettre cette information? [OK][Annuler]" -> Je suis d'accord, pourquoi pas.

    Mais je dois être libre d'utiliser ou non le produit, quand je veux, comme je veux, sans avoir à rendre de comptes, ni à prévenir qui que ce soit. Si vous installez M$Word et qu'on vous dit "Microsoft souhaiterait connaître le nombre d'utilisateurs de ses produits dans le monde. Seules des informations non confidentielles seront transmises. Vous êtes d'accord?", tout le monde crierait au scandale, même si en effet aucune information confidentielle est transmise. Pourquoi? Vous réponderiez "Qu'est-ce que ça peut leur faire?". Je sais, c'est certainement une réaction épidermique, mais vraiment, je n'aurais aucune envie que Microsoft, Nvu ou le gouvernement martien sache que quelqu'un dans l'univers a utilisé tel logiciel. C'est une information non nécessaire, et je ne trouve pas ça normal qu'elle circule sur le réseau et que je me fasse traiter de crétin parce que je me pose la question de son utilité.

    Bref, beaucoup de débats pour pas grand chose...
  • [^] # Re: ICMP protocole de comptage :)

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Nvu 0.50. Évalué à 7.

    Eh, il faut lire un peu ce que j'ai écrit avant de monter sur ses grands chevaux. Je ne me considère pas comme un extrémiste du libre, et ma remarque n'a pas été comprise comme elle le devrait.

    Je voulais juste signaler que je ne comprenais pas l'utilité de ce ping. Quel est le but derrière?

    - Connaître les utilisateurs qui veulent bien se faire connaître? Dans ce cas, c'est ridicule de se limiter à un ping ; s'ils veulent bien se faire connaître, ils ont à apporter beaucoup d'autres informations très constructives : distribution, environnement graphique, vitesse du processeur, etc etc etc. Ca ne leur demanderait aucun effort, ça pourrait être déterminé automatiquement lors de l'install, et ils auraient juste à confirmer. Ainsi, vous les auriez vos informations qui vont vous aider à améliorer le produit.

    - Connaître une information de base, le nombre d'utilisateurs du produit dans le monde. Là, c'est impossible. Et je réédite, c'est contraire à la philosophie du libre. Si je veux (ok, j'ai aucune raison valable de ne pas vouloir, mais je suis libre de vouloir ce que je veux), je dois pouvoir utiliser nvu sans avoir de comptes à rendre à qui que ce soit, y compris aux développeurs de nvu. Et vous avez beau traiter de crétins ceux qui ne veulent pas accepter ce ping, ils sont dans leur droit.

    Bref, je ne comprends pas à quoi sert ce ping. Si l'équipe de Nvu veut avoir une vision globale sur l'utilisation de leur logiciel, alors le ping est contraire à l'esprit du libre. Si Nvu veut avoir des informations sur le sous-ensemble des utilisateurs qui veulent bien leur en fournir (peut-être 98% des gens?), alors le ping est insuffisant.
  • [^] # Re: ICMP protocole de comptage :)

    Posté par  . En réponse à la dépêche Sortie de Nvu 0.50. Évalué à -6.

    De toutes manières, je n'aime pas trop ce genre de choses : soit on le rend obligatoire, et c'est moyennement dans l'esprit des logiciels libres, soit on le rend facultatif, et les stats ne veulent plus rien dire. A la limite, ce qui peut être fait, c'est de proposer un enregistrement facultatif pour recevoir les mailing-list, comme OpenOffice.

    Pourquoi ce projet a-t-il besoin de savoir que j'utilise leur logiciel? C'est très étrange.
  • # Driver modem

    Posté par  . En réponse au message debut dans Linux: description et donc que choisir. Évalué à 4.

    On m'a conseille une Mandrake, car plus simple pour les debutants et puis je crois qu'elle possede un driver pour mon modem USB.

    On conseille souvent Mandrake pour les débutants, c'est certainement une bonne idée.

    troll : OK, une fois le politiquement correct passé, je tiens quand même à dire que par "débutant", on sous-entend "Windowsien". Mandrake est "facile" parce que ses menus de configuration ressemblent grandement à Windows. Maintenant, j'ai peur que si on utilise Linux comme un Windows, on va trouver que c'est en gros pareil sauf que c'est quand même moins bien.

    Si un driver marche pour Mandrake, il marchera certainement avec n'importe quelle autre distribution.