Ils ont plusieurs possibilités :
Oui, Apple a plusieurs possibilités, mais Microsoft n'en a qu'une : "il est quasiment impossible de produire des fichiers OD avec une suite bureautique sur Mac". Qu'est ce que tu peux répondre à ça? "AbiWord c'est bon, mangez-en?"
Je pense que le merdier ne vient pas d'Apple, mais bien de Sun: le portage sur Mac de softs complexes (comme Gimp ou Firefox) est possible, si ça n'est pas le cas pour OO, c'est à cause d'une volonté (ou d'un manque de volonté) politique. En tout cas, je sais bien qu'on est sur LinuxFr, mais bon, j'espère que les citations du genre "Apple va se marginaliser", ou "Microsoft va se marginaliser", c'est du deuxième degré ou on ne vit pas dans le même monde... "Voici venuuu le teeemps des rires et des chants..."
Pour toi peut-être, mais je pense que beaucoup de gens préfèrent se servir d'un logiciel facile à utiliser plutôt que d'un logiciel libre, et ton patron aussi. Pour changer, il faut avoir une raison. Certes, le côté financier en est une, le côté philosophique aussi, mais après tout, l'efficacité du bouzin en question doit entrer en ligne de compte, non?
Justement, la portabilité est un argument choc pour le logiciel libre : "Si ton soft est libre, alors quelqu'un aura bien l'idée et le courage de le porter sur ta plate forme". Bon, bah pour OpenOffice et mac, c'est râpé pour l'instant, et le problème se pose depuis plusieurs années, donc bon... Je constate juste que M$ Office est porté sur Mac, et pas OO, c'est tout!
Moi on m'a filé un Mac pour bosser ici, et j'installe les softs que je veux. J'ai donc mis FireFox, Thunderbird, Gimp etc etc. Mais pour OpenOffice, désolé, c'est du masochisme. Du coup je ne peux pas le conseiller aux autres non plus. Et AbiWord, c'est gentil mais bon... Bref, vive latex (mais ça non plus, pour le conseiller aux autres, faut être gonflé).
Il faut s'attendre à une percée d'OpenOffice.org plus forte encore que celle de Firefox car la suite MS-Office n'est pas incluse dans le pack Windows contrairement à IE.
En tout cas, pas sur Mac : autant Firefox, Thunderbird etc. sont bien intégrés, autant pour OpenOffice, c'est pas gagné : c'est terriblement lent et/ou moche et/ou buggué, selon les options choisies (via X11 ou natif). Du coup, ça laisse un champ incroyable à Word et Excel, que je n'avais pas utilisé depuis --ouhlala-- des années, et c'est drôlement dommage.
Et puis Firefox et compagnie, ils ont aussi envahi le marché à coup de "Killer Features", ou de "best of" (on pique les killer features des autres et on les regroupe dans le même soft). Pour OpenOffice, c'est pas gagné non plus, car malgré toute la mauvaise foi que je peux mettre là dedans, étant obligé de bosser avec Word, je ne peux que constater que niveau ergonomie, c'est quand même bien foutu (par contre Excel c'est bien pourri, ça doit aussi être une affaire de goût). Word est buggué, mais OpenOffice aussi. Donc bon... c'est bien de faire des séances de masturbation collective entre geeks, mais il faut quand même qu'OpenOffice, à part le côté "libre et gratuit et ouvert", il n'a pas d'avantage flagrant.
Bon, si linuxfr est un site d'opinions, autant exprimer la mienne également : la cible n'est pas la bonne.
* La menace de boycott n'est pas crédible (OK, vous allez boycotter, ils s'en foutent, ils vendent leurs trucs à des dizaines de millions de couillons qui ne boycotteront pas). Il y a 5 ans, on disait que les gens se soulèveront contre la main mise honteuse de Microsoft, aujourd'hui, rien n'a changé, il y a autant de Windows en proportion.
* Vous enfoncez des portes ouvertes : ils savent pertinamment qu'ils poussent les instances politiques à brider les libertés individuelles, c'est même explicitement leur but. En tant qu'actionnaires, ils s'en foutent du partage de la culture, ou de l'industrie musicale de dans 50 ans ; ce qu'ils veulent, c'est tirer un max de dividendes dans les quelques années qui viennent, et ça, ca ne peut être fait qu'en poussant jusqu'au bout le système actuel.
* La forme d'action envisagée (déplacement en troupeaux, avec j'imagine des banderoles anti-libérales et/ou alter mondialistes) ne pousse pas vraiment à la discussion constructive et au partage d'idées : c'est un comportement typiquement français, basé sur la confrontation (je n'achèterai plus vos produits, na!), qui, par définition, ne pourra pas déboucher sur une synthèse exploitable (vous êtes prêts à discuter, vous? bah non. Vous y allez avec l'idée naïve de les convaincre, alors que vous n'êtes pas prêt à écouter leurs arguments et à réfléchir aux différentes facettes du problème --leur facette, par exemple, est de maintenir les profits de leur entreprise).
Alors oui, vous êtes motivés. Oui votre action est basée sur des bons sentiments, défendre les libertés individuelles, lutter contre le poids excessif des grandes entreprises dans les décisions politiques, défendre la culture etc. Mais vous pensez naïvement que vous allez mobiliser la France derrière vous. J'ai appris à mes dépens que les français se battent les couilles des logiciels libres, du droit à la copie privée ou de l'exception culturelle. Ils veulent qu'il fasse beau demain, gagner plus d'argent, baisser les impots, et continuer à écouter Lorie, gratos ou en payant, parce qu'ils ont vu la pub sur M6. Alors vous pouvez aller manifester ou vous voulez, c'est votre droit, mais vos réactions à la critique sont pathétiques : vous ne représentez que vous, et de toutes manières, ils vont au mieux vous ignorer, au pire se foutre de vous et de votre naïveté.
Au passage, chacun sa manière de combattre le fait d'habiter dans un pays pourri et corrompu. Vous vous battez contre des moulins à vent, c'est votre droit. Moi je me suis barré, c'est une autre manière de se cacher la réalité. Enfin ça m'a permis de comprendre que la France est pourrie, mais ni plus ni moins que le reste du monde. C'est déja ça de gagné...
Je pense qu'une manière de comprendre le problème, c'est l'ambiguité qu'il peut y avoir à propos de la notion d'"utilisation" du matériel et/ou du logiciel. Quand on achète une voiture, on a un mode d'emploi qui vous explique comment l'utiliser en tant que conducteur, point barre. L'utilisateur n'a pas à bricoler l'intérieur sous peine de perdre la garantie constructeur.
Quand on achète un composant électronique, la notion d'"utilisateur" est ambigüe. De quoi a-t-on besoin en tant qu'utilisateur d'une carte graphique? Basiquement, un driver, et puis c'est à peu près tout. L'horreur pour les fabriquants de composants, c'est qu'il n'y a pas de drivers universels, et que pour garantir à l'utilisateur la possibilité de jouir du bien dans toutes les conditions possibles, il faudrait lui fournir des informations qui sont estimées (à tort probablement) comme confidentielles.
La solution trouvée, à la fois par les fabricants de composants et par les éditeurs de logiciels, c'est d'imposer leur définition de l'utilisateur, et les conditions dans lesquelles le machin acheté doit s'utiliser. Mais il n'y a rien d'exceptionnel : quand votre machine à laver tombe en panne, vous pouvez aller râler pour en obtenir les plans, ça m'étonnerait que ça marche. Si vous essayez de faire marcher votre lave vaisselle en apesanteur, rien techniquement ne vous en empêche, mais si vous contactez le fabricant pour lui demander les schémas internes du bidule parce que vous voulez bricoler un truc pour le faire marcher en apesanteur, vous allez vous faire envoyer sur les roses. C'est pareil pour les composants matériels : votre carte graphique fonctionne sous Windows, elle est vendue comme telle et voila. Rien ne vous empêche d'essayer de la faire fonctionner autrement, mais rien n'oblige le fournisseur à vous aider si ca ne marche pas.
Je ne vois aucune raison pour que ça change. 99% des utilisateurs s'en foutent, et les entreprises font pression sur les gouvernements pour que rien ne change. Pas parce qu'elles veulent particulièrement conserver le système actuel, qui n'est clair pour personne, mais parce que tout changement suppose un risque qu'elles ne sont pas prêtes à prendre. La seule solution serait d'imposer, par la loi, des standards de communication. Tout traitement de texte devrait être capable de lire / écrire des fichiers de type "open document", tout modem devrait être capable de communiquer avec l'ordinateur selon tel protocole, etc. C'est une solution clairement non-libérale, qui, il faut bien le reconnaitre, ne favoriserait pas l'innovation : les standards seraient en permanence en retard sur la technologie, et tout le monde râlerait, on se retrouverait avec des logiciels qui rechignent à utiliser les standards pour profiter de leurs propres formats qui permettent plus de fonctionnalités, etc. Finalement, je ne vois pas vraiment la différence avec le système actuel...
Ouais, enfin ça dépend aussi du contexte du programme. Si la plupart du temps, var = 1, alors le test pourra être plus rapide. Si au contraire var est presque toujours != 1, alors le test qui aura lieu à chaque fois est quasiment inutile, et il ralentira le programme.
À mon avis, tu n'as qu'une seule solution : 1) écrire le programme comme tu le veux, et l'exécuter avec un profiler. Si le temps passé dans ta fonction prend 0.1% du temps d'exécution total du programme, tu laisses tomber, tu vas passer des heures à optimier un truc quasiment instantané (aucun intérêt). 2) Si au contraire 50% du temps est passé dans cette boucle, alors tu peux commencer à te poser des questions. Le plus simple, c'est de tester les deux versions, et de regarder laquelle est la plus simple. Ca doit dépendre du processeur, du compilateur, des options de compilation, de la nature de la variable var et de la fréquence avec laquelle var = 1 dans ton programme (et donc peut-être des paramètres utilisés pour lancer le programme). 3) Tu choisis la version la plus rapide, en gardant à l'esprit qu'elle est plus rapide dans le contexte où tu l'as testée, et seulement dans ce contexte.
Mon impression générale, c'est que tu te prends la tête pour rien. Dans ce cas, var = 1 me semble beaucoup, beaucoup plus clair que toute tentative d'optimisation prématurée.
Cette intervention a-t-elle un sens au delà de la paranoïa la plus primaire? J'espère ne pas être le seul à espérer que l'avenir de l'informatique est plus ouvert à des boites comme Google et Mandriva qu'à Microsoft et SCO.
Tiens, hier, je me suis demandé combien j'aurais été prêt à payer pour les services que google m'offre gratuitement : moteur de recherche efficace (10 requêtes par jour depuis 5 ans), webmail + pop avec 3 Go de disque (300 fois mieux que mon fournisseur d'accès, que je paye pourtant)... Parfois, je me demande si on n'a pas oublié le monde avant Google (comme on a oublié le monde avant le téléphone portable) : quand tu tapais "recette de tarte aux poires", va chercher Lycos, et tu te retrouvais avec des photos de Pamela Anderson à poil...
En plus, contrairement à M$, personne ne t'oblige à utiliser google (pour l'instant).
Bref, ça ne sert à rien d'être parano, pour l'instant, google est une boîte à peu près éthique qui finance le logiciel libre. Ca a peut-être quelque chose à cacher, et peut-être pas, après tout : il existe d'autres endroit sur Terre qu'ici où on peut trouver des gens respectueux des libertés individuelles...
Pour ma part, ça ne me déragerait pas tant que ça si google tenait une base de données avec des correspondances IP/requetes/URL visitées ; tant que les informations ne sont pas nominatives, ils en font ce qu'ils veulent.
Dans un sens, tant mieux pour le logiciel libre. Disons que google, comme beaucoup d'acteurs de l'informatique, ont tout intérêt à briser le monopole de Microsoft, et que la meilleure stratégie pour faire ça, ça semble être l'encouragement des logiciels libres (au moins selon Google).
Maintenant, il ne faut pas oublier non plus que Google n'aime pas trop le logiciel libre pour les outils qu'ils développent eux-mêmes. Il ne faut pas voir Google comme un ami des logiciels libres, mais plutôt comme un allié dans la lutte vers la pluralité.
De toutes manières, y'a pas photo, actuellement, google est innovant et dynamique, s'inspire d'un nouveau modèle économique (d'ailleurs, personne ne comprend vraiment comment ils gagnent de l'argent sans rien vendre). Ce modèle économique est beaucoup plus proche de celui proposé par certains logiciels libres que celui de Microsoft. Disons que Microsoft est une entreprise du XXe siècle, et que Google est rentrée dans le XXIe ; c'est donc logique que leurs choix stratégiques soient radicalement différents.
Enfin, j'imagine que Google tente de se bâtir une image de marque à la Coca-Cola : un truc que n'importe quel terrien connaîtra, et associera à quelque chose de plutôt positif : google c'est pratique, google c'est fiable, google y'a pas de pubs, google map c'est beau, google aide le logiciel libre, google mail c'est mieux que n'importe quel autre webmail, etc. En ce qui me concerne, ça marche; je ferais 1000 fois plus confiance aux produits de google qu'à ceux de Microsoft (et si je suis une entreprise, je préfère les offres de Google à celles des concurrents). Évidemment, c'est risqué, parce que le jour où Google-je-t'entube sort, l'image de marque descendra d'un cran, mais c'est à eux de veiller à toujours rester honnêtes pour conserver la confiance des consommateurs.
Microsoft qui met au point des licences libres? Ouhla, faut faire gaffe à mon petit coeur...
Ah, on me dit dans l'oreillette que demain, ils déposent un brevet sur l'idée de publier du code, un brevet sur l'idée de laisser le droit à l'utilisateur de modifier le code et de diffuser des modifications, et enfin un brevet sur le fait d'introduire une clause de "contamination".
Tiens, après-demain, ils intentent un procès à la FSF et à toute personne qui viole un de ces brevets en diffusant un logiciel libre.
Le jour d'après, ils annoncent qu'ils renoncent à utiliser les inventions déposées dans leurs brevets, mais que pour éviter toute concurrence déloyale, ils empêcheront tout le monde de le faire.
Moi aussi, je suis très content de Galeon, mais la nouvelle m'attriste énormément. J'ai jamais aimé l'usine à gaz windowsienne Firefox, et je n'ai jamais essayé Epiphany, qui me semble un peu léger.
Bon, c'est la vie, les logiciels ça vit et ça meurt, mais il va me manquer, mon petit galeon...
Ca peut quand même servir à partager les frais de maintenance du logiciel. Si ton contrat implique que la SSII doit coder ton truc et assurer la correction de bugs, les évolutions éventuelles, etc., tu as tout intérêt à partager les frais avec les concurrents qui ont joué le jeu. Éventuellement, ça te permet aussi quelques années après de diffuser le logiciel, cette fois-ci gratuitement, quand tu estimes que l'exclusivité du truc te coûte plus cher que la maintenance, et que tu espères trouver quelques concurrents qui jouent le jeu.
Je vois plutôt ça comme la création d'un club fermé d'entreprises qui jouent le jeu du libre entre elles, et qui exclue celles qui ne veulent pas jouer le jeu.
Accessoirement, rien ne t'empêche d'introduire des cochonneries de spywares dans le code quand tu le diffuses : c'est pas très fair-play, mais le bourrin qui utilise le soft sans regarder dedans "paye" en quelque sorte son avarice ("ah désolé, on avait mis en place un système de sauvegarde automatique de la base de données sur nos serveurs, la vôtre a été sauvegardée également par erreur, désolé, hein, fallait lire le code pour nous reporter le bug"). (en fait, j'exagère certainement le dernier point, mais même quand le code est diffusé, rien ne t'oblige à faciliter la vie de ceux qui comptent utiliser sans participer).
Ouais, enfin on peut aussi imaginer que le logiciel soit libre mais diffusé d'une manière restreinte : l'entreprise A paye 100000¤ pour faire développer le logiciel, en contrepartie, elle a les sources d'un logiciel libre. L'entreprise B peut aussi accepter d'acheter le logiciel, par exemple à 10000¤, et elle a aussi les sources, peut à son tour demander des fonctionnalités spécifiques, etc. Idem pour des entreprises C, D, etc. Mais personne n'a intérêt à diffuser le binaire et les sources gratuitement en dehors du système.
Il ne faut pas oublier que la diffusion des sources n'est obligatoire que quand le binaire est distribué : si le logiciel reste en interne, même modifié, il n'y a aucune raison pour diffuser les sources gratuitement.
Ouais, enfin on peut aussi imaginer que le logiciel soit libre mais diffusé d'une manière restreinte : l'entreprise A paye 100000¤ pour faire développer le logiciel, en contrepartie, elle a les sources d'un logiciel libre. L'entreprise B peut aussi accepter d'acheter le logiciel, par exemple à 10000¤, et elle a aussi les sources, peut à son tour demander des fonctionnalités spécifiques, etc. Idem pour des entreprises C, D, etc. Mais personne n'a intérêt à diffuser le binaire et les sources gratuitement en dehors du système.
Il ne faut pas oublier que la diffusion des sources n'est obligatoire que quand le binaire est distribué : si le logiciel reste en interne, même modifié, il n'y a aucune raison pour diffuser les sources gratuitement.
Bah une fois j'ai vu un reportage sur un Bonobo qui jouait à PacMan, ça m'a foutu les jetons, ils arrivait au niveau 5, il avait pigé les PacGommes, la stratégie des fantômes, il faisait exprès de les attendre pour mieux les bouffer, etc.
À mon avis, le principal problème que vous allez rencontrer, c'est que vous serez face à deux nouveautés :
- le besoin d'installer et de faire fonctionner un nouveau système d'exploitation
- le besoin de le faire fonctionner dans un milieu professionnel, donc sans erreur possible, avec des applications qui conviennent à 100% à vos besoins.
Je pense que le premier point n'est plus si compliqué. Avec une distribution comme Ubuntu, vous aurez en une heure un système Linux correctement installé, même si vous ne savez pas trop comment vous débrouiller avec.
Ensuite, tout dépend de vos besoins. S'il vous faut gérer un serveur web, un serveur mail, un réseau d'imprimantes, des disques partagés, etc etc., il vous faudra des jours entiers (comme sous WIndows, d'ailleurs).
Pour les applications très précises dont vous avez besoin, le mieux c'est de définir exactement ce que vous voulez, et ensuite de tester les différents produits possibles jusqu'à temps que vous tombiez sur la perle rare.
Au fait, j'y pense, si vous souhaitez une version "pro", vous pouvez toujours chercher du côté des distributions orientées PME, comme le pack Mandriva pro ; il faut payer mais vous aurez le service qui va avec.
Et que penser de Latex alors? faites un "latex augmenter retrait" sur google, pour voir :-) En fait, c'est fou ce qu'un nombre de termes anodins peuvent avoir une signification cachée...
Ce que je voulais dire, par exemple, c'est que tu pouvais très bien te dire "tiens, je vais essayer de gagner par la voie diplomatique", mais ça ne va pas tellement changer ta stratégie de jeu. Si tu te plantes, tu vas juste produire des chars et tout pêter. Il n'y a pas de civilisations guerrières ni de civilisations pacifiques dans ce jeu, les technologies à atteindre sont tellement imbriquées les unes avec les autres que tu ne peux pas obtenir "Université" sans avoir des technologies plus "guerrières".
Essaye de gagner en tant que communiste pacifique, par exemple, et tu vas te marrer. L'IA est très très forte au début, puis décline peu à peu. Après un certain point, tu leur écrases leurs chevaliers avec tes tanks, c'est pas très glorieux comme challenge. Par contre, tu as un cap difficile à franchir en début de jeu, où tu as plutôt intérêt à te faire discret et ami avec tout le monde sous peine de te faire exploser, surtout s'ils s'y mettent à plusieurs.
Bref, tu gagnes en :
1) développant très rapidement ta civilisation au début (c'est pas très réaliste, parce que des civilisations très puissantes sont parties en vrai très en retard, pense à l'Europe du début du moyen-age, pas très loin de la préhistoire technologiquement). Quelques tours perdus en début de jeu sont souvent irratrappables.
2) blindant tes défenses, parce que l'AI va t'attaquer à tous les coups avec des forces incroyablement supérieures (j'aimerais bien connaître leur stratégie de développement, d'ailleurs).
3) Si tu survis, tu peux développer ton économie en construisant des banques, puis des universités, etc. L'IA va rester aux guerriers, et ils t'égratinent de moins en moins.
4) Après un moment, tu devient tellement supérieur aux ordis que le jeu pert de l'intérêt. Alors oui, tu peux tenter les tanks ou les diplomates chargés de valises de billets, de toutes manières, tu es meilleur en économie, en recherche et en militaire.
Bref, je déplorais simplement l'absence de grandes voies alternatives (par exemple, voie "pacifique" très forte en défense et très faible en attaque impossible, les deux sont très liés, ou voie économique simple --en fait, impossible de développer l'économie à long terme sans la recherche ni les technologies militaires). En fait, on ne peut gagner que sur un système de civilisation occidental : industrialisation, technologies militaires, économie de marché, démocratie. C'est un peu réducteur. J'aimerais bien par exemple que l'on puisse gagner si on a réussi à préserver son environnement, si les gens sont heureux, si on a su se préserver des guerres et des famines, etc.
Je ne connais pas la série des "Civilisation", mais je trouve que freeciv, bien que beau et tout et tout, n'a pas une durée de vie illimitée en mode simple joueur (bien pratique quand on a d'autres choses à faire que de passer devant son écran sans le quitter les 10h que durent une partie en réseau). L'intelligence artificielle est balèse au début, mais sa stratégie n'est jamais très surprenante, et malheureusement, il n'existe que peu de stratégies alternatives viables ; pour gagner, il faut toujours plus ou moins faire la même chose, et c'est quand même un peu ennuyeux... Enfin ça n'est que mon avis...
On est bien d'accord, mais franchement, c'est de la sodomie de diptères. T'es en train de dire "on devrait maintenir ce site francophone parce que vous ne m'avez pas prouvé qu'il est illégal dans d'autres pays que la France". Ca ne tient pas debout. Si on te dit qu'il est aussi illégal en Belgique, tu vas dire "ah oui, et en Suisse?". Et puis en Algérie, et puis à Madagascar aussi? Si ça se trouve, wikiquote.fr sera utilisatble par les français du Lichtenstein, ça me fait une belle jambe. En attendant, il est certainement illégal en France, donc tout contributeur français qui y participe est potentiellement hors la loi, et tout français qui l'utilise aussi. Le minimum, c'est quand même de prévenir les gens qui arrivent et qui lisent "viendez c'est la fête du slip, des citations à pas cher!".
De toutes manières, malgré toutes les disparités du droit international, une citation ne peut pas changer de licence comme ça ; donc quoi qu'il en soit, et même si wikiquote est légal dans deux ou trois pays, il ne correspond pas du tout à la philosophie que je me fais du libre
C'est marrant, je contribue régulièrement à Wikipédia, et je n'ai jamais entendu parler de cette affaire. Manque de communication?
Bon, dans le fond, il n'y a rien de surprenant. C'était prévisible, et logique. Cette idée de faire un recueil de citations "libre", sur le modèle de Wikipédia, était une mauvaise idée (je ne m'en suis pas rendu compte dès le début, mais c'est apparu prograssivement). Par définition, dans le droit français au moins, une citation n'est pas libre (à moins que son auteur ne soit mort depuis plus de 70 ans). Par contre, on a le droit de l'utiliser, sous certaines conditions : c'est le droit de citation. Comme condition, par exemple, il y a la volonté d'illustrer un propos dans un but pédagogique. Alors oui, on peut donc inclure une citation dans n'importe quel texte que la citation illustre. Mais quand on fait un recueil de citations? On tombe carrément à côté de ce contexte d'illustration, et on n'est plus couvert par le droit de citation.
Par ailleurs, je trouve très étrange, voire dérangeante, l'idée de faire un recueil libre de trucs non libres. Il ne faut pas oublier que le droit de citation ne revient pas à verser toutes les citations dans le domaine public, et qu'on ne peut par exemple pas les modifier, les utiliser dans n'importe quel contexte, etc. Le droit de citation s'apparente donc au "fair use" américain, et les citations ne sont définitivement pas libres. Wikiquote, c'est un peu comme une distribution libre qui ne contiendrait que des logiciels propriétaires.
Enfin, et c'est là le problème actuel, l'accumulation de citations à grande échelle par des contributeurs anonymes a de fortes chances de violer le droit des bases de données. Par exemple, si je veux ajouter des citations de Coluches à Wikiquote, il faudrait que je visionne tous ses sketchs et interventions radio et télé, et que je fasse ma sélection moi-même. Personne ne fait vraiment ça. On fait google citations Coluche, on tombe sur un bon site, et hop copier-coller, ce qui est a priori interdit par le droit des bases de données : on peut extraire quelques données librement d'une base, mais pas une partie "significative" dans le but de reconstituer une autre base de données ("significative" étant un mot placé dans ce contexte pour créer 2000 emplois d'avocats, puisqu'il ne veut strictement rien dire). Pire, le problème se pose aussi avec des citations tombées dans le domaine public : impossible de pomper 200 citations de Molière par exemple. Ou alors, à la main, dans des sites différents, en modifiant l'ordre, etc. (et encore, ça ne prouve rien).
Bref, quelle que soit la mauvaise foi de l'entreprise qui conteste, j'imagine que Wikiquote est assise sur des bases juridiques tellement floues et mouvantes que sa disparition à plus ou moins long terme apparaît bien probable...
Je viens juste d'installer (hier) la Breezy Béta sur mon portable (HP Pavilion 4300), et dans l'ensemble, ça marche bien. L'install est rapide, tout est détecté, il y a l'accélération graphique, chose que je n'avais jamais réussi à avoir sous Debian.
Seuls quelques problèmes mineurs :
* L'ensemble est un peu en franglais, y compris l'installation, mais aussi les menus, l'aide, etc.
* Le son fonctionne très bien, mais pas le controlleur de volume, il faut quelques manips pas très compliquées en ligne de commande pour pouvoir régler le son à la souris
* Le serveur ntp par défaut d'ubuntu a l'air down, c'est très gênant parce que non seulement le PC n'est pas à jour lors de l'install, mais la correction du problème est délicate (en fait, le clicodrome modifie /etc/ntp.conf , ce qui n'a absolument aucun effet puisque le démon ntp utilise /etc/default/ntpdate).
* La couleur de l'interface à base de marron c'est vraiment caca.
* Le partitionnement par défaut m'a créé seulement une partoche pour le / , c'est quand même bizarre.
Voila! Mais autrement, l'ensemble est vraiment satisfaisant. L'installeur de programmes est super-intuitif, c'est du bonheur.
PS : hoary plantait lamentablement sur la détection du disque SATA sur un PC récent la dernière fois que j'ai essayé, le problème est-il susceptible d'être résolu avec la breezy?
T'as pas tort, vérification faite, j'imprime direct avec OpenOffice, via CUPS.
Je me rappelle l'avoir fait sur une ancienne version, il y avait un truc du genre oooprinter, qui permettait de paramétrer tes imprimantes rien que pour OpenOffice, et de créer une nouvelle imprimante, etc. Mais c'ets vrai que la version 1.1 n'a plus l'air de marcher comme ça.
Les paquets debian, c'est bien, mais des fois ça fait des trucs tout seuls... (dans un sens, tant que ça marche, je ne vais pas me plaindre)
Pour éviter ce genre de problèmes, j'ai décidé de centraliser l'impression. Je suis sous Gnome, mais j'utilise le gestionnaire d'impression de KDE, qui s'appelle kprinter. Je sias qu'il marche, que je peux configurer le recto-verso, etc. Donc dans tous les logiciels, je change la commande d'impression ; au lieu de mettre lp -d Imprimante, je mets "kprinter". Comme ça, j'imprime de firefox -> kprinter, d'openoffice -> kprinter, de xpdf -> kprinter, etc. Éviemment, on perd 5 secondes à chaque impression le temps que le bazar s'ouvre, mais on gagne largement en tranquilité...
Moi, ça me fait ça parce que ma distrib est à cheval sur plusieurs versions de debian : noyau, serveur X, etc en testing, et logiciels dont je veux une version plus récente en unstable.
Du coup, pour certaines mises à jour, il ne sait pas trop quoi faire, et préfère laisser certains paquets dans leur version précédente plutôt que de les passer de testing à unstable sans demander.
Bref, je pense que ça te fait ça parce que tu as plusieurs repositories dans ton source.list. Il faut lui indiquer à partir duquel tu veux mettre à jour. Par exemple, chez moi, apt-get install -t unstable digikam. En général, ça résoud le problème.
[^] # Re: Vers une meilleure intéropérabilité ?
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Le format OpenDocument approuvé par l'ISO. Évalué à 4.
Oui, Apple a plusieurs possibilités, mais Microsoft n'en a qu'une : "il est quasiment impossible de produire des fichiers OD avec une suite bureautique sur Mac". Qu'est ce que tu peux répondre à ça? "AbiWord c'est bon, mangez-en?"
Je pense que le merdier ne vient pas d'Apple, mais bien de Sun: le portage sur Mac de softs complexes (comme Gimp ou Firefox) est possible, si ça n'est pas le cas pour OO, c'est à cause d'une volonté (ou d'un manque de volonté) politique. En tout cas, je sais bien qu'on est sur LinuxFr, mais bon, j'espère que les citations du genre "Apple va se marginaliser", ou "Microsoft va se marginaliser", c'est du deuxième degré ou on ne vit pas dans le même monde... "Voici venuuu le teeemps des rires et des chants..."
[^] # Re: Vers une meilleure intéropérabilité ?
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Le format OpenDocument approuvé par l'ISO. Évalué à 3.
Justement, la portabilité est un argument choc pour le logiciel libre : "Si ton soft est libre, alors quelqu'un aura bien l'idée et le courage de le porter sur ta plate forme". Bon, bah pour OpenOffice et mac, c'est râpé pour l'instant, et le problème se pose depuis plusieurs années, donc bon... Je constate juste que M$ Office est porté sur Mac, et pas OO, c'est tout!
Moi on m'a filé un Mac pour bosser ici, et j'installe les softs que je veux. J'ai donc mis FireFox, Thunderbird, Gimp etc etc. Mais pour OpenOffice, désolé, c'est du masochisme. Du coup je ne peux pas le conseiller aux autres non plus. Et AbiWord, c'est gentil mais bon... Bref, vive latex (mais ça non plus, pour le conseiller aux autres, faut être gonflé).
[^] # Re: Vers une meilleure intéropérabilité ?
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Le format OpenDocument approuvé par l'ISO. Évalué à -2.
En tout cas, pas sur Mac : autant Firefox, Thunderbird etc. sont bien intégrés, autant pour OpenOffice, c'est pas gagné : c'est terriblement lent et/ou moche et/ou buggué, selon les options choisies (via X11 ou natif). Du coup, ça laisse un champ incroyable à Word et Excel, que je n'avais pas utilisé depuis --ouhlala-- des années, et c'est drôlement dommage.
Et puis Firefox et compagnie, ils ont aussi envahi le marché à coup de "Killer Features", ou de "best of" (on pique les killer features des autres et on les regroupe dans le même soft). Pour OpenOffice, c'est pas gagné non plus, car malgré toute la mauvaise foi que je peux mettre là dedans, étant obligé de bosser avec Word, je ne peux que constater que niveau ergonomie, c'est quand même bien foutu (par contre Excel c'est bien pourri, ça doit aussi être une affaire de goût). Word est buggué, mais OpenOffice aussi. Donc bon... c'est bien de faire des séances de masturbation collective entre geeks, mais il faut quand même qu'OpenOffice, à part le côté "libre et gratuit et ouvert", il n'a pas d'avantage flagrant.
[^] # Re: Pas très convaincu...
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Appel à tous: Jeudi 20 Avril, parlons de DADVSI aux actionnaires Vivendi. Évalué à 8.
* La menace de boycott n'est pas crédible (OK, vous allez boycotter, ils s'en foutent, ils vendent leurs trucs à des dizaines de millions de couillons qui ne boycotteront pas). Il y a 5 ans, on disait que les gens se soulèveront contre la main mise honteuse de Microsoft, aujourd'hui, rien n'a changé, il y a autant de Windows en proportion.
* Vous enfoncez des portes ouvertes : ils savent pertinamment qu'ils poussent les instances politiques à brider les libertés individuelles, c'est même explicitement leur but. En tant qu'actionnaires, ils s'en foutent du partage de la culture, ou de l'industrie musicale de dans 50 ans ; ce qu'ils veulent, c'est tirer un max de dividendes dans les quelques années qui viennent, et ça, ca ne peut être fait qu'en poussant jusqu'au bout le système actuel.
* La forme d'action envisagée (déplacement en troupeaux, avec j'imagine des banderoles anti-libérales et/ou alter mondialistes) ne pousse pas vraiment à la discussion constructive et au partage d'idées : c'est un comportement typiquement français, basé sur la confrontation (je n'achèterai plus vos produits, na!), qui, par définition, ne pourra pas déboucher sur une synthèse exploitable (vous êtes prêts à discuter, vous? bah non. Vous y allez avec l'idée naïve de les convaincre, alors que vous n'êtes pas prêt à écouter leurs arguments et à réfléchir aux différentes facettes du problème --leur facette, par exemple, est de maintenir les profits de leur entreprise).
Alors oui, vous êtes motivés. Oui votre action est basée sur des bons sentiments, défendre les libertés individuelles, lutter contre le poids excessif des grandes entreprises dans les décisions politiques, défendre la culture etc. Mais vous pensez naïvement que vous allez mobiliser la France derrière vous. J'ai appris à mes dépens que les français se battent les couilles des logiciels libres, du droit à la copie privée ou de l'exception culturelle. Ils veulent qu'il fasse beau demain, gagner plus d'argent, baisser les impots, et continuer à écouter Lorie, gratos ou en payant, parce qu'ils ont vu la pub sur M6. Alors vous pouvez aller manifester ou vous voulez, c'est votre droit, mais vos réactions à la critique sont pathétiques : vous ne représentez que vous, et de toutes manières, ils vont au mieux vous ignorer, au pire se foutre de vous et de votre naïveté.
Au passage, chacun sa manière de combattre le fait d'habiter dans un pays pourri et corrompu. Vous vous battez contre des moulins à vent, c'est votre droit. Moi je me suis barré, c'est une autre manière de se cacher la réalité. Enfin ça m'a permis de comprendre que la France est pourrie, mais ni plus ni moins que le reste du monde. C'est déja ça de gagné...
[^] # Re: Merci
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Le droit du logiciel (libre) : état et évolutions. Évalué à 1.
Quand on achète un composant électronique, la notion d'"utilisateur" est ambigüe. De quoi a-t-on besoin en tant qu'utilisateur d'une carte graphique? Basiquement, un driver, et puis c'est à peu près tout. L'horreur pour les fabriquants de composants, c'est qu'il n'y a pas de drivers universels, et que pour garantir à l'utilisateur la possibilité de jouir du bien dans toutes les conditions possibles, il faudrait lui fournir des informations qui sont estimées (à tort probablement) comme confidentielles.
La solution trouvée, à la fois par les fabricants de composants et par les éditeurs de logiciels, c'est d'imposer leur définition de l'utilisateur, et les conditions dans lesquelles le machin acheté doit s'utiliser. Mais il n'y a rien d'exceptionnel : quand votre machine à laver tombe en panne, vous pouvez aller râler pour en obtenir les plans, ça m'étonnerait que ça marche. Si vous essayez de faire marcher votre lave vaisselle en apesanteur, rien techniquement ne vous en empêche, mais si vous contactez le fabricant pour lui demander les schémas internes du bidule parce que vous voulez bricoler un truc pour le faire marcher en apesanteur, vous allez vous faire envoyer sur les roses. C'est pareil pour les composants matériels : votre carte graphique fonctionne sous Windows, elle est vendue comme telle et voila. Rien ne vous empêche d'essayer de la faire fonctionner autrement, mais rien n'oblige le fournisseur à vous aider si ca ne marche pas.
Je ne vois aucune raison pour que ça change. 99% des utilisateurs s'en foutent, et les entreprises font pression sur les gouvernements pour que rien ne change. Pas parce qu'elles veulent particulièrement conserver le système actuel, qui n'est clair pour personne, mais parce que tout changement suppose un risque qu'elles ne sont pas prêtes à prendre. La seule solution serait d'imposer, par la loi, des standards de communication. Tout traitement de texte devrait être capable de lire / écrire des fichiers de type "open document", tout modem devrait être capable de communiquer avec l'ordinateur selon tel protocole, etc. C'est une solution clairement non-libérale, qui, il faut bien le reconnaitre, ne favoriserait pas l'innovation : les standards seraient en permanence en retard sur la technologie, et tout le monde râlerait, on se retrouverait avec des logiciels qui rechignent à utiliser les standards pour profiter de leurs propres formats qui permettent plus de fonctionnalités, etc. Finalement, je ne vois pas vraiment la différence avec le système actuel...
[^] # Re: Pas de réponse unique
Posté par arnaudus . En réponse au message affectation != test. Évalué à 2.
À mon avis, tu n'as qu'une seule solution : 1) écrire le programme comme tu le veux, et l'exécuter avec un profiler. Si le temps passé dans ta fonction prend 0.1% du temps d'exécution total du programme, tu laisses tomber, tu vas passer des heures à optimier un truc quasiment instantané (aucun intérêt). 2) Si au contraire 50% du temps est passé dans cette boucle, alors tu peux commencer à te poser des questions. Le plus simple, c'est de tester les deux versions, et de regarder laquelle est la plus simple. Ca doit dépendre du processeur, du compilateur, des options de compilation, de la nature de la variable var et de la fréquence avec laquelle var = 1 dans ton programme (et donc peut-être des paramètres utilisés pour lancer le programme). 3) Tu choisis la version la plus rapide, en gardant à l'esprit qu'elle est plus rapide dans le contexte où tu l'as testée, et seulement dans ce contexte.
Mon impression générale, c'est que tu te prends la tête pour rien. Dans ce cas, var = 1 me semble beaucoup, beaucoup plus clair que toute tentative d'optimisation prématurée.
[^] # Re: gogOS : C'est gratuit, c'est libre et pourquoi se priver...
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Google investit encore dans l'open source. Évalué à 10.
Tiens, hier, je me suis demandé combien j'aurais été prêt à payer pour les services que google m'offre gratuitement : moteur de recherche efficace (10 requêtes par jour depuis 5 ans), webmail + pop avec 3 Go de disque (300 fois mieux que mon fournisseur d'accès, que je paye pourtant)... Parfois, je me demande si on n'a pas oublié le monde avant Google (comme on a oublié le monde avant le téléphone portable) : quand tu tapais "recette de tarte aux poires", va chercher Lycos, et tu te retrouvais avec des photos de Pamela Anderson à poil...
En plus, contrairement à M$, personne ne t'oblige à utiliser google (pour l'instant).
Bref, ça ne sert à rien d'être parano, pour l'instant, google est une boîte à peu près éthique qui finance le logiciel libre. Ca a peut-être quelque chose à cacher, et peut-être pas, après tout : il existe d'autres endroit sur Terre qu'ici où on peut trouver des gens respectueux des libertés individuelles...
Pour ma part, ça ne me déragerait pas tant que ça si google tenait une base de données avec des correspondances IP/requetes/URL visitées ; tant que les informations ne sont pas nominatives, ils en font ce qu'ils veulent.
[^] # Re: Une guerre?
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Google investit encore dans l'open source. Évalué à 10.
Maintenant, il ne faut pas oublier non plus que Google n'aime pas trop le logiciel libre pour les outils qu'ils développent eux-mêmes. Il ne faut pas voir Google comme un ami des logiciels libres, mais plutôt comme un allié dans la lutte vers la pluralité.
De toutes manières, y'a pas photo, actuellement, google est innovant et dynamique, s'inspire d'un nouveau modèle économique (d'ailleurs, personne ne comprend vraiment comment ils gagnent de l'argent sans rien vendre). Ce modèle économique est beaucoup plus proche de celui proposé par certains logiciels libres que celui de Microsoft. Disons que Microsoft est une entreprise du XXe siècle, et que Google est rentrée dans le XXIe ; c'est donc logique que leurs choix stratégiques soient radicalement différents.
Enfin, j'imagine que Google tente de se bâtir une image de marque à la Coca-Cola : un truc que n'importe quel terrien connaîtra, et associera à quelque chose de plutôt positif : google c'est pratique, google c'est fiable, google y'a pas de pubs, google map c'est beau, google aide le logiciel libre, google mail c'est mieux que n'importe quel autre webmail, etc. En ce qui me concerne, ça marche; je ferais 1000 fois plus confiance aux produits de google qu'à ceux de Microsoft (et si je suis une entreprise, je préfère les offres de Google à celles des concurrents). Évidemment, c'est risqué, parce que le jour où Google-je-t'entube sort, l'image de marque descendra d'un cran, mais c'est à eux de veiller à toujours rester honnêtes pour conserver la confiance des consommateurs.
# Attention à l'infarctus...
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Des licences "Shared Source" de Microsoft.... Évalué à 9.
Ah, on me dit dans l'oreillette que demain, ils déposent un brevet sur l'idée de publier du code, un brevet sur l'idée de laisser le droit à l'utilisateur de modifier le code et de diffuser des modifications, et enfin un brevet sur le fait d'introduire une clause de "contamination".
Tiens, après-demain, ils intentent un procès à la FSF et à toute personne qui viole un de ces brevets en diffusant un logiciel libre.
Le jour d'après, ils annoncent qu'ils renoncent à utiliser les inventions déposées dans leurs brevets, mais que pour éviter toute concurrence déloyale, ils empêcheront tout le monde de le faire.
Ouf, me voila enfin rassuré.
[^] # Re: En voila une bonne chose
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Galeon fusionne avec Epiphany. Évalué à 3.
Bon, c'est la vie, les logiciels ça vit et ça meurt, mais il va me manquer, mon petit galeon...
[^] # Re: Ca commence mal
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Quand Mark Shuttleworth fait le point sur Ubuntu. Évalué à 4.
Je vois plutôt ça comme la création d'un club fermé d'entreprises qui jouent le jeu du libre entre elles, et qui exclue celles qui ne veulent pas jouer le jeu.
Accessoirement, rien ne t'empêche d'introduire des cochonneries de spywares dans le code quand tu le diffuses : c'est pas très fair-play, mais le bourrin qui utilise le soft sans regarder dedans "paye" en quelque sorte son avarice ("ah désolé, on avait mis en place un système de sauvegarde automatique de la base de données sur nos serveurs, la vôtre a été sauvegardée également par erreur, désolé, hein, fallait lire le code pour nous reporter le bug"). (en fait, j'exagère certainement le dernier point, mais même quand le code est diffusé, rien ne t'oblige à faciliter la vie de ceux qui comptent utiliser sans participer).
[^] # Re: Ca commence mal
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Quand Mark Shuttleworth fait le point sur Ubuntu. Évalué à 1.
Il ne faut pas oublier que la diffusion des sources n'est obligatoire que quand le binaire est distribué : si le logiciel reste en interne, même modifié, il n'y a aucune raison pour diffuser les sources gratuitement.
[^] # Re: Ca commence mal
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Quand Mark Shuttleworth fait le point sur Ubuntu. Évalué à 7.
Il ne faut pas oublier que la diffusion des sources n'est obligatoire que quand le binaire est distribué : si le logiciel reste en interne, même modifié, il n'y a aucune raison pour diffuser les sources gratuitement.
[^] # Re: Docteur mabuse
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Projet BetterDesktop. Évalué à 3.
# Migration
Posté par arnaudus . En réponse au message Devis et facturation. Évalué à 3.
- le besoin d'installer et de faire fonctionner un nouveau système d'exploitation
- le besoin de le faire fonctionner dans un milieu professionnel, donc sans erreur possible, avec des applications qui conviennent à 100% à vos besoins.
Je pense que le premier point n'est plus si compliqué. Avec une distribution comme Ubuntu, vous aurez en une heure un système Linux correctement installé, même si vous ne savez pas trop comment vous débrouiller avec.
Ensuite, tout dépend de vos besoins. S'il vous faut gérer un serveur web, un serveur mail, un réseau d'imprimantes, des disques partagés, etc etc., il vous faudra des jours entiers (comme sous WIndows, d'ailleurs).
Pour les applications très précises dont vous avez besoin, le mieux c'est de définir exactement ce que vous voulez, et ensuite de tester les différents produits possibles jusqu'à temps que vous tombiez sur la perle rare.
Au fait, j'y pense, si vous souhaitez une version "pro", vous pouvez toujours chercher du côté des distributions orientées PME, comme le pack Mandriva pro ; il faut payer mais vous aurez le service qui va avec.
[^] # Re: HS
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche R-project bouge, R version 2.2.0 sort. Évalué à 2.
[^] # Re: Pas plus de commentaires ?
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Freeciv 2.0.6. Évalué à 1.
Essaye de gagner en tant que communiste pacifique, par exemple, et tu vas te marrer. L'IA est très très forte au début, puis décline peu à peu. Après un certain point, tu leur écrases leurs chevaliers avec tes tanks, c'est pas très glorieux comme challenge. Par contre, tu as un cap difficile à franchir en début de jeu, où tu as plutôt intérêt à te faire discret et ami avec tout le monde sous peine de te faire exploser, surtout s'ils s'y mettent à plusieurs.
Bref, tu gagnes en :
1) développant très rapidement ta civilisation au début (c'est pas très réaliste, parce que des civilisations très puissantes sont parties en vrai très en retard, pense à l'Europe du début du moyen-age, pas très loin de la préhistoire technologiquement). Quelques tours perdus en début de jeu sont souvent irratrappables.
2) blindant tes défenses, parce que l'AI va t'attaquer à tous les coups avec des forces incroyablement supérieures (j'aimerais bien connaître leur stratégie de développement, d'ailleurs).
3) Si tu survis, tu peux développer ton économie en construisant des banques, puis des universités, etc. L'IA va rester aux guerriers, et ils t'égratinent de moins en moins.
4) Après un moment, tu devient tellement supérieur aux ordis que le jeu pert de l'intérêt. Alors oui, tu peux tenter les tanks ou les diplomates chargés de valises de billets, de toutes manières, tu es meilleur en économie, en recherche et en militaire.
Bref, je déplorais simplement l'absence de grandes voies alternatives (par exemple, voie "pacifique" très forte en défense et très faible en attaque impossible, les deux sont très liés, ou voie économique simple --en fait, impossible de développer l'économie à long terme sans la recherche ni les technologies militaires). En fait, on ne peut gagner que sur un système de civilisation occidental : industrialisation, technologies militaires, économie de marché, démocratie. C'est un peu réducteur. J'aimerais bien par exemple que l'on puisse gagner si on a réussi à préserver son environnement, si les gens sont heureux, si on a su se préserver des guerres et des famines, etc.
[^] # Re: Pas plus de commentaires ?
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Freeciv 2.0.6. Évalué à 2.
[^] # Moi non plus :(
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Le point sur le traitement graphique sous Linux. Évalué à 4.
[^] # Re: Pas très surprenant...
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Le Wikiquote francophone risque de fermer sans réaction de sa communauté. Évalué à 3.
De toutes manières, malgré toutes les disparités du droit international, une citation ne peut pas changer de licence comme ça ; donc quoi qu'il en soit, et même si wikiquote est légal dans deux ou trois pays, il ne correspond pas du tout à la philosophie que je me fais du libre
# Pas très surprenant...
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Le Wikiquote francophone risque de fermer sans réaction de sa communauté. Évalué à 9.
Bon, dans le fond, il n'y a rien de surprenant. C'était prévisible, et logique. Cette idée de faire un recueil de citations "libre", sur le modèle de Wikipédia, était une mauvaise idée (je ne m'en suis pas rendu compte dès le début, mais c'est apparu prograssivement). Par définition, dans le droit français au moins, une citation n'est pas libre (à moins que son auteur ne soit mort depuis plus de 70 ans). Par contre, on a le droit de l'utiliser, sous certaines conditions : c'est le droit de citation. Comme condition, par exemple, il y a la volonté d'illustrer un propos dans un but pédagogique. Alors oui, on peut donc inclure une citation dans n'importe quel texte que la citation illustre. Mais quand on fait un recueil de citations? On tombe carrément à côté de ce contexte d'illustration, et on n'est plus couvert par le droit de citation.
Par ailleurs, je trouve très étrange, voire dérangeante, l'idée de faire un recueil libre de trucs non libres. Il ne faut pas oublier que le droit de citation ne revient pas à verser toutes les citations dans le domaine public, et qu'on ne peut par exemple pas les modifier, les utiliser dans n'importe quel contexte, etc. Le droit de citation s'apparente donc au "fair use" américain, et les citations ne sont définitivement pas libres. Wikiquote, c'est un peu comme une distribution libre qui ne contiendrait que des logiciels propriétaires.
Enfin, et c'est là le problème actuel, l'accumulation de citations à grande échelle par des contributeurs anonymes a de fortes chances de violer le droit des bases de données. Par exemple, si je veux ajouter des citations de Coluches à Wikiquote, il faudrait que je visionne tous ses sketchs et interventions radio et télé, et que je fasse ma sélection moi-même. Personne ne fait vraiment ça. On fait google citations Coluche, on tombe sur un bon site, et hop copier-coller, ce qui est a priori interdit par le droit des bases de données : on peut extraire quelques données librement d'une base, mais pas une partie "significative" dans le but de reconstituer une autre base de données ("significative" étant un mot placé dans ce contexte pour créer 2000 emplois d'avocats, puisqu'il ne veut strictement rien dire). Pire, le problème se pose aussi avec des citations tombées dans le domaine public : impossible de pomper 200 citations de Molière par exemple. Ou alors, à la main, dans des sites différents, en modifiant l'ordre, etc. (et encore, ça ne prouve rien).
Bref, quelle que soit la mauvaise foi de l'entreprise qui conteste, j'imagine que Wikiquote est assise sur des bases juridiques tellement floues et mouvantes que sa disparition à plus ou moins long terme apparaît bien probable...
# Appréciation positive
Posté par arnaudus . En réponse à la dépêche Revue des nouvelles chez Ubuntu. Évalué à 3.
Seuls quelques problèmes mineurs :
* L'ensemble est un peu en franglais, y compris l'installation, mais aussi les menus, l'aide, etc.
* Le son fonctionne très bien, mais pas le controlleur de volume, il faut quelques manips pas très compliquées en ligne de commande pour pouvoir régler le son à la souris
* Le serveur ntp par défaut d'ubuntu a l'air down, c'est très gênant parce que non seulement le PC n'est pas à jour lors de l'install, mais la correction du problème est délicate (en fait, le clicodrome modifie /etc/ntp.conf , ce qui n'a absolument aucun effet puisque le démon ntp utilise /etc/default/ntpdate).
* La couleur de l'interface à base de marron c'est vraiment caca.
* Le partitionnement par défaut m'a créé seulement une partoche pour le / , c'est quand même bizarre.
Voila! Mais autrement, l'ensemble est vraiment satisfaisant. L'installeur de programmes est super-intuitif, c'est du bonheur.
PS : hoary plantait lamentablement sur la détection du disque SATA sur un PC récent la dernière fois que j'ai essayé, le problème est-il susceptible d'être résolu avec la breezy?
[^] # Re: Centraliser l'impression
Posté par arnaudus . En réponse au message Pas d'impression sous firefox. Évalué à 1.
Je me rappelle l'avoir fait sur une ancienne version, il y avait un truc du genre oooprinter, qui permettait de paramétrer tes imprimantes rien que pour OpenOffice, et de créer une nouvelle imprimante, etc. Mais c'ets vrai que la version 1.1 n'a plus l'air de marcher comme ça.
Les paquets debian, c'est bien, mais des fois ça fait des trucs tout seuls... (dans un sens, tant que ça marche, je ne vais pas me plaindre)
# Centraliser l'impression
Posté par arnaudus . En réponse au message Pas d'impression sous firefox. Évalué à 4.
# Distribution à cheval sur plusieurs versions?
Posté par arnaudus . En réponse au message apt et les "non mis a jour". Évalué à 1.
Du coup, pour certaines mises à jour, il ne sait pas trop quoi faire, et préfère laisser certains paquets dans leur version précédente plutôt que de les passer de testing à unstable sans demander.
Bref, je pense que ça te fait ça parce que tu as plusieurs repositories dans ton source.list. Il faut lui indiquer à partir duquel tu veux mettre à jour. Par exemple, chez moi, apt-get install -t unstable digikam. En général, ça résoud le problème.