arnaudus a écrit 5227 commentaires

  • [^] # Re: Un bémol quand même...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Quelques réflexions autour des brevets logiciels. Évalué à 2.

    distribuer le logiciel sous les mêmes conditions : C'est de la contrefaçon

    On est bien d'accord. Il y a un conflit insurmontable entre la licence GPL et un brevet logiciel déposé sur un algo mis sous cette licence. Ce n'est pas "il faudra payer le logiciel libre", c'est qu'il est strictement impossible de breveter un code sous GPL, puisque la GPL autorise la redistribution et la modification.

    lorsqu'on invente qqchose, en général, un des réflexes est de se demander si ca n'a pas déjà été inventé

    Et alors? En quoi le fait que ça a déja été inventé devrait m'empêcher de l'utiliser? C'est de la folie cette argument. J'ai une idée tout seul dans mon coin, et j'ai pas le droit de l'exploiter parce qu'un autre gusse a eu la même idée avant? Est-ce que vous vous rendez compte l'entrave à la liberté que ça peut constituer? J'espère qu'on est encore libres d'avoir des idées et de les réaliser! Si quelqu'un brevette l'idée de faire le tour du monde, je devrais lui demander l'autorisation avant de le faire? Encore une fois, une idée n'est définitivement pas brevetable. Or un logiciel n'est qu'une succession d'idées élémentaires mises bout à bout, organisées d manière complexe; mais intrinsèquement, aucun logiciel n'apporte quelque chose d'assez nouveau pour faire l'objet d'un brevet.

    Je pense qu'un système possible pour éviter les excès de l'OEB, c'est simplement de permettre à tout citoyen de contester un brevet existant en apportant la preuve de l'antériorité de l'idée. Avec au passage un blame pour le gusse qui a validé le brevet sans faire son boulot. Quand 90% des brevets seront annulés, j'imagine que l'OEB va changer de politique.
  • # Un bémol quand même...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Quelques réflexions autour des brevets logiciels. Évalué à 5.

    C'est très agréable d'enfin lire quelque chose qui sort du peu du "le brevet sapusépalibre" qu'on a souvent l'occasion de découvrir sur les sites des linuxiens.

    Cependant, une partie des arguments sont discutables. Je ne vais pas revenir sur l'histoire des formats (à mon avis, un format n'est pas brevetable, point barre ; la clause d'interopérabilité doit prévaloir sur n'importe quel brevet, propriété industrielle ou clause de licence).

    J'aurais voulu revenir sur l'idée qu'il est impossible de "retrouver" spontanément une invention brevetée. Pour moi, là est le véritable problème des brevets, car c'est évidemment faux. C'est là que le brevet est un frein à l'innovation, et c'est là aussi qu'il pose tant de problèmes moraux. En empêchant l'exploitation de recherches parallèles, on risque d'empêcher quelqu'un d'autre d'exploiter une idée qu'il a eu de manière autonome.

    Comment justifier la spoliation d'un être humain d'une idée qu'il a eue indépendamment? Même si le risque est faible, il existe quand même, et c'est ça qui est inadmissible. On de devrait avoir à verser des royalites que lorsqu'on utilise vraiment les efforts de recherche du propriétaire du brevet, pas quand on se base sur ses propres recherches.

    Bien sûr, il est difficile de faire la différence entre les deux. Mais ça n'a jamais été une raison pour priver quelqu'un de sa liberté. Ca me fait un peu penser à cet article du code de la route qui interdit de stationner devant son propre bateau. Quoi qu'il en soit, ces raisonnements d'une absurdité totale devraient être bannis de la réflexion sur les principes de la propriété intellectuelle, sinon, on ne va pas s'en sortir.
  • [^] # Re: D'où sorte les fonds de l'INRIA ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Microsoft et l'INRIA vont créer un laboratoire commun à Orsay (91). Évalué à 7.

    Si ce qui sort de l'INRIA n'est pas libre, je demande donc à ce que mes impots ne servent pas à les financer ...

    Beaucoup de chercheurs, j'en suis le premier écoeuré, considèrent que leurs travaux n'ont pas à être libres. Par exemple, tout le monde semble trouver normal qu'un labo public, financé avec de l'argent public, dépose des brevets qui vont être revendus à des entreprises françaises qui ont déja payé (par leurs impôts) pour cette recherche.

    C'est en partie dû aux moyens ridicules que met l'État dans la recherche fondammentale, en partie dû au fait que les chercheurs, comme tous les êtres humains peut-être, préfèrent leur confort de travail aux grands idéaux, comme la liberté ou la démocratie. Et puis à l'ère du temps, qui considère que la recherche, comme toute activité, doit être rentable économiquement pour avoir le droit d'exister.
  • # Frustration...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Maui X-Stream a encore frappé. Évalué à 4.

    Quand même, ce que je note, c'est que le pauvre développeur qui se fait pomper son code GPL se trouve bien démuni... Quelle est la probabilité d'avoir un procès quand on viole la GPL? Il faut 1) que quelqu'un se rende compte du "vol", 2) que le ou les auteurs soient mis au courant, 3) qu'ils décident de porter plainte, avec toutes les galères financières et matérielles que ça représente (surtout si la boîte est localisée en chine...), 4) qu'il y ait assez de preuves amassées avant que la société incriminée les fasses disparaître, pas facile de prouver quoi que ce soit, on ne peut qu'accumuler des indices, 5) que la GPL soit valable dans le pays où c'est jugé. Si ces 5 points sont réunis, le dev gagne... le droit d'avoir les sources du soft propriétaire.

    Est-ce qu'il est possible de mettre systématiquement la FSF en co-auteur de son code? Est-ce que ça suffit pour avoir la paix pendant que des gens payés pour ça font valoir les droits du libre?
  • # Tenter de contourner?

    Posté par  . En réponse au message openoffice et pbs d'impressions. Évalué à 1.

    Hello,

    J'ai le même problème avec des logiciels moins "fignolés" qu'openoffice, comme kword ou abiword. L'avantage avec OpenOffice, c'est que tu peux tenter de contourner le problème, par exemple en enregistrant en pdf et en imprimant le pdf.

    L'origine du problème me paraît difficile à cerner. Ca peut être un bug d'OpenOffice, ou du serveur d'impression, ça peut être lié aux polices, ou pas du tout, etc.

    (hors-sujet : j'ai énormément plus de bugs de ce type sur des logiciels multi-plateforme (openoffice, mozilla...) que sur des softs 100% linux. Je crais que ça soit le prix à payer pour la portabilité, et je trouve ça très très dommage, car il va bientôt falloir utiliser Windows pour faire tourner des logiciels libres proprement, fin du hors-sujet).
  • [^] # Re: C'est lent

    Posté par  . En réponse à la dépêche Freeciv sort en version 2.0.0. Évalué à 3.

    En fait, je pense qu'il ne faut pas raisonner comme ça (en comptant les années). Le jeu est divisé en tours, et il faudra toujours 1 tour pour faire avancer un colon. Ensuite, une progression pseudo-exponentielle des années a été calée sur les tours, de manière à correspondre à peu près avec l'évolution technologique : tu découvres la roue vers -1000 et l'énergie nucléaire vers 1940 (bon, ok, ça m'est déja arrivé de découvrir les réfrigirateurs en 1400, mais c'est l'idée générale).
  • [^] # Re: A vos Travailleurs !

    Posté par  . En réponse à la dépêche Freeciv sort en version 2.0.0. Évalué à 1.

    Euh alors moi c'est l'inverse, je gagne à peu près toujours même en hard, surtout si je commence tout seul sur mon île.

    Le jeu est vraiment bien, mais l'IA est assez limitée. Elle est assez balèse au début du jeu, mais ça s'effrite assez vite, et à partir du moyen-âge, c'est même plus la peine. Détruire la cavalerie depuis un hélico, c'est jouissif quelques secondes, mais ça retire de l'intérêt au jeu... La diplomatie avec l'IA est aussi assez prévisible, et la meilleure arme que j'ai trouvée, c'est de faire la paix avec tout le monde, avec un peu de chance, tu n'auras jamais de problèmes.
  • # Attention quand même!

    Posté par  . En réponse au message [Web/Mozilla] Caractères non-ASCII dans les URL. Évalué à 1.

    Il me semble qu'il est conseillé de faisser cette option à "true". Certains sites "méchants" utilisent l'encodage UTF-8 pour vous faire croire que vous êtes quelque part alors que vous n'y êtes pas. En plus clair, certains caractères UTF8 ressemblent trait pour trait à des caractères "latins" mais n'en sont pas (le ł par exemple, qui, selon la police, peut ressembler au l ou au I (i majuscule)). Dans l'URL, vous pouvez lire "www.paypał.com" et rentrer votre numéro de carte bleue (je crois que certains caractères sont complètement indiscernables).
  • # Valeur du procès gagné?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Fortinet réagit suite aux accusations de violation de la GPL. Évalué à 8.

    Bon, c'est vrai que la GPL a triomphé au tribunal... Mais si les avocats de cette boite valent leur service juridique, une victoire contre ces guignols est toute relative...

    En tout cas, ça révèle bien à quel point une certaine partie du marché ignore complètement les principes, voire l'existence du logiciel libre et de la GPL. Une boîte qui vend du logiciel et qui développe, ne pas connaître la GPL? C'est presque incroyable, faut pas abuser quand même, je suis sûr que ma copine connaît mieux le LL qu'eux.

    De là à douter de leur sincérité et de penser qu'ils jouent les crétins pour tirer sur la corde jusqu'au bout, il n'y a qu'un pas. Ca m'étonnerait qu'à moitié que leur but ne soit de continuer à dégager des bronzoufs tant qu'ils le peuvent, pour couler et/ou revendre après...
  • # tableur OK, graphiques non

    Posté par  . En réponse au message Importer des fichiers Excel sous Linux. Évalué à 5.

    Quel que soit le tableur (gnumeric, openoffice calc, kcalc...), on arrive à avoir un bon import/export M$ Excel, mais jamais pour les graphiques. Le format est bien trop spécifique.

    Ce n'est pas propre à Linux. A ma connaissance, aucun logiciel Windows autre que M$ Excel ne sait lire parfaitement le format .xls. Même les différentes versions d'Excel n'y arrivent pas! En gros, si tu as pu écrire un fichier Excel sur ton ordi, tu arriveras à le relire sur la même machine, mais ailleurs, tu peux toujours t'amuser (Mac avec la même version d'Excel, etc...)
  • # Garder le nom de l'ancien logiciel?

    Posté par  . En réponse au message Un ch'ti pb de license.... Évalué à 3.

    Ce qui est sûr, c'est que rien ne t'oblige dans la GPL à mentionner le nom de l'ancien logiciel (enfin je ne crois pas). Il faut par contre conserver le nom des auteurs du logiciels, habituellement, ça se fait dans chaque fichier source.

    Tu n'as pas non plus à avoir l'autorisation des auteurs de l'ancienne version, sauf si tu désires garder le nom.
  • [^] # Re: Moi y en a pas comprendre ! C'est pas une bonne nouvelle ????

    Posté par  . En réponse à la dépêche La brevetabilité des inventions mises en oeuvre par ordinateur adoptée par le Conseil. Évalué à 3.

    J'ai en effet l'impression que certains amendements ont finalement été reportés de manière modifiée dans le texte adopté. Maintenant, c'est vrai que le sujet est tellement complexe qu'on peut lire tout et son contraire dans le texte. Il va donc falloir voir comment ça s'applique.

    Deux choses quand même : 1) la clause d'antériorité est toujours présente. Autrement dit, ce qui fait l'objet d'un brevet ne peut pas avoir été publié avant, sous n'importe quelle forme (code d'exemple dans un forum, code GPL, etc).
    2) Rien n'oblige à inversir des millions d'euros en frais d'avocat dans un procès, sauf si l'on se sent mal (en gros, qu'on a vraiment violé le brevet).

    Cette vision de la justice qui marche à coups de millions correspond certainement à la vision américaine de la chose, mais au moins en Europe, la justice est traditionnellement "juste", et a même parfois tendance à privilégier le plus faible.

    Le seul hic, c'est que 99% des brevets logiciels acceptés seront invalides, et devront être démontés par des procès. Il va donc falloir sévir au niveau de l'OEB, et prévoir par exemple une contestation citoyenne des brevets (en gros, si quelqu'un apporte la preuve d'une antériorité, le brevet devrait être déclaré nul par l'OEB lui-même), mais rien ne dit que ça ne va pas être fait.
  • [^] # Re: Ironie est la meilleur armes contre la stupidité

    Posté par  . En réponse à la dépêche La SPEDIDAM veut vos sous.... Évalué à 3.

    Le fait d'entendre des coups de klaxon dans les bouchons est certainement l'un des événements qui me font le plus douter de l'humanité. Je suis pour le rétablissement de la peine de mort dans ce type de situation.
  • [^] # Re: Et aussi...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Rétrospective APRIL 2004. Évalué à 4.

    Il y a aussi cette fameuse affaire de brevets logiciels. Dans 10 ans, on se dira certainement "qu'est-ce qu'on était naïfs/crédules/peureux/courageux/inconscients", mais pour le moment, on ne sait vraiment plus quoi penser.

    Et de manière générale, 2004 confirme que le libre peut constituer une vraie alternative au logiciel propriétaire, et que les éditeurs propriétaires construisent leur politique vis-à-vis du libre : soit en jouant à fond le jeu de la GPL, soit en encourageant de loin et frileusement, soit en s'y opposant par tous les moyens.

    Pour les points négatifs, linux n'explose pas (on reste à peu près à quelques % des machines), les constructeurs de matériel ne libèrent pas leurs pilotes, la grade distribution n'adhère pas : il va donc falloir se retrousser les manches, parce que le "coup de pouce" du marché ne semble pas venir.

    Enfin, pour finir avec le positif, on "visualise" la masse énorme que représente la communauté du libre, entre cette pub pour Firefox ou la croissance démesurée et trop rapide de Wikipédia (les serveurs sont down, tiens...).
  • [^] # Re: Et une redevance comme pour la TV ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche La SPEDIDAM veut vos sous.... Évalué à 6.

    Justement, la taxe sur l'ADSL est puérile et idiote, je pense que personne de normalement constitué peut y penser sérieusement. "Ah les vilains, ils veulent télécharger, on va les taxer".

    Par contre, l'idée d'une redevance est logique : si on paye la redevance, alors on a le droit de télécharger. Si on ne la paye pas (ça serait mon cas par exemple, je ne crois pas avoir déja téléchargé quelque chose sans l'autorisation de l'auteur), je ne paye pas et je continue à faire comme avant.

    Par contre, ce qui serait logique, c'est que ceux qui payent une redevance n'aient plus à payer les droits d'auteurs sur les CD et DVD, y'a pas de raison. 10¤ par mois, c'est beaucoup, et ça devrait couvrir à peu près tout ce qu'un consommateur moyen dépende en droits d'auteurs.
  • # Le chantage à l'emploi : nouvelle arme du libéralisme?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Bill Gates menace le gouvernement danois. Évalué à 10.

    Bah oui, c'est écoeurant, mais vous semblez un peu étonnés? Les relations entre une entreprise, l'État et les salariés sont généralement conflictuelles, et chacun utilise ce qu'il a pour faire pencher le rapport de force de son côté. Ainsi, les salariés font grève, c'est un sorte de chantage. L'État peut menacer de mesures judiciaires ou de légiférer contre les pratiques de l'entreprise, ça ressemble à un beau chantage aussi. Enfin, l'entreprise peut mettre dans la balance ce qui intéresse le plus les deux autres parties, c'est à dire l'emploi.

    On ne peut pas avoir le beurre et l'argent du beurre. Le Danemark soutient les brevets logiciels -> M$ pas contents et licencie ses salariés Danois -> Le Danemark est pas content et boycotte M$ : plus de M$ dans la fonction publique, encouragement par des campagnes de pub à utiliser Linux, etc.

    Bien sûr, M$ imagine qu'ils sont encore, pour quelques années, irremplaçables. En effet, il faudrait beaucoup de courage au gouvernement Danois pour ne pas céder. Je ne sais pas comment ça marche là-bas, mais ici, je suis certain que des négociations s'ouvriraient pour trouver un compromis mou. L'idéal, ça serait de se servir de ça pour franchir le cap, mais c'est pas gagné.

    Quoi qu'il en soit, on reconnaît bien là la stratégie classique de M$ : on le fait dire mais on ne le dit pas, on le fait comprendre sans le confirmer, et même en affirmant le contraire. Rien d'illégal en apparence, juste comme une sensation d'écoeurement sur laquelle on ne peut trouver aucune prise, aucune preuve. Du coup, quand on relaye la nouvelle, on a le droit à la seule critique raisonnable : "sur quoi tu te bases? encore en train de militer, hein... faut arrêter de crier avant d'avoir mal". Stratégie très rodée, on dirait de la propagande de guerre. Chez M$, ils sont nuls en logiciels, mais putain, qu'ils sont forts en communication...
  • # Regrouper les annonces?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Nouvelles interviews FOSDEM. Évalué à 1.

    Je ne doute pas de l'intérêt incommensurable du FOSDEM, mais est-ce que c'est vraiment nécessaire de proposer une première page à chaque fois qu'il y a un entretien qui est publié?
  • [^] # Re: Le libre a peur?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Wikipédia pourrait être hébergé en partie chez Google. Évalué à 3.

    D'un autre côté, pour les liens sponsorisés, Google se doit de vérifier si ça n'est pas n'importe quoi : ils deviennent une sorte d'agence de pub ou quelque chose comme ça, et ils ont une responsabilité sur le contenu de leurs pages. Quand les résultats sont générés par un algorithme, on peut plaider qu'on ne peut pas contrôller le web, mais quand c'est des liens de pub...
  • # Le libre a peur?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Wikipédia pourrait être hébergé en partie chez Google. Évalué à 10.

    Ce qui est (étonnant? amusant? inquiétant?), c'est que le libre clame aux quatres vents qu'il représente un modèle viable économiquement : on peut faire du commerce autour du libre, on peut faire des bénéfices avec. Oui mais... Le commerce fait peur. Ohlala google est méchant, attention, etc. Bien sûr qu'il faut faire attention, mais d'un autre côté, le budget de Wikipédia va certainement dépasser 600 000$ en 2005 (sic)! On ne peut plus lever cette somme par des dons. Soit WP s'écroule sous son propre poids, soit on trouve un financement externe. Et comme les gouverments sont poutôt mous, et bah autant se tourner vers des entreprises comme google, qui ont toujours su jouer le "donnant donnant" avec le libre, et surtout, qui ont toujours été visionnaires dans l'évolution d'Internet : interfaces sobres, respect des standards, projets libres (pensez à l'OpenDirectory), innovations, etc.

    Et puis une boîte dont les serveurs sont sous Linux ne peut pas être fondammentalement mauvaise.
  • [^] # Re: Éclaircissement

    Posté par  . En réponse à la dépêche Wikipédia pourrait être hébergé en partie chez Google. Évalué à 7.

    1) le libre n'est pas incompatible avec la pub
    2) la politique actuelle de Wikipédia est "pas de pub". Ca m'étonnerait que le contrat Google/WP inclue la possibilité de mettre des pubs
    3) wikipédia coûte 130 000$ par trimestre. T'as fait un don?
  • # Avis citoyen

    Posté par  . En réponse au message Trop peu de participation contre les brevets logiciels : REAGISSEZ AGISSEZ!. Évalué à 2.

    J'aimerais quand même préciser que le principe d'une démocratie, c'est de voter pour des gens qu'on pense capables de prendre les bonnes décisions au bon moment. Dans une démocratie, il ne devrait pas être nécessaire de manifester, de crier, d'envoyer des lettres, etc; tout simplement parce que c'est la majorité qui décide, et pas celui qui crie le plus fort.

    Maintenant, le système européen de prises de décisions n'est qu'une parodie de démocratie, je suis d'accord. Mais quoi qu'il en soit, notre avis, qu'il soit passionné, raisonné, pour ou contre les logiciels libres, n'est qu'un avis de citoyen et n'a pas plus de portée que ça. Je suis donc d'accord pour l'incitation à écrire à son député européen, etc. Par contre, il faut savoir où s'arrête notre rôle de citoyen : on ne peut pas avoir raison contre la majorité ni contre une majorité élue selon les règles de la démocratie.

    Je donne donc mon avis : je suis *contre* les brevets logiciels. Je peux même expliquer pourquoi. Maintenant, que les instances dirigeantes décident en leur âme et conscience, idéalement, on n'a pas à aller plus loin que ça.
  • [^] # Re: frileuse la france frileuse

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Sénat espagnol contre les brevets logiciels. Évalué à -1.

    Nous sommes un pays conservateur (la droite n'a d'ailleurs pas ce monopole)

    Troll : au hasard, qu'est-ce qui est plus conservateur que la droite? Vous avez dit les syndicats? Ca n'engage que vous, hein... Moi je n'ai rien dit...
  • [^] # Re: Et oui ! Chirac Super-menteur , c'était pas que de la télé !!!

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Sénat espagnol contre les brevets logiciels. Évalué à 2.

    rien ne vaut des actions bien concrêtes éxécutées en chair et en OS

    Des manifs? Waouh, quel moyen civilisé et moderne d'exprimer une opposition constructive, d'entamer un dialogue fécond! Quelle subtilité!

    Sans blagues, les manifs sont malheureusement nécessaires quand nos dirigeants essayent de faire passer des mesures impopulaires de manière antidémocratique. Mais ça n'est en rien une solution. C'est barbare et stérile. Je ne vois pas en quoi aller se geler les bijoux de famille dans les rues de Bruxelles va avoir un autre impact que d'améliorer le compte d'exploitation de Thalys, et par là donnant raison aux privatiseurs libéraux qui donnent de la voix dans tous les parlements du monde pour affirmer qu'une boîte privée est quand même plus rentable qu'une entreprise publique, ce en quoi ils n'ont pas forcément tort.

    Je rêve d'un monde où on puisse exprimer des opinions sans gueuler, où l'on puisse mener une réflexion subtile dans un monde un chouilla plus complexe que le manichéisme syndical habituel consistant à suspendre les patrons à des crochets de bouchers par leur intestin grêle. Où l'on puisse répondre autre chose que "Oui" ou "Non" à un référendum, parce que ni l'une des réponses n'est réellement satisfaisantes. Oui je sais, j'en demande beaucoup...
  • [^] # Re: Je n'ai qu'une seule chose à dire :

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Sénat espagnol contre les brevets logiciels. Évalué à 10.

    Il faut se rendre à la raison : on est dans un pays PRAGMATIQUE. Faut regarder la télé, hein.

    La France a toujours été un pays pragmatique. La révolution, c'était très pragmatique. Les droits de l'homme, ouhlala, quel pragmatisme. La sécurité sociale, itou. Ahlala, la France est bien devenue ce qu'elle fut (bah oui, parce que ce qu'elle est maintenant...) parce qu'on a eu au pouvoir des gens pragmatiques! La course à l'espace et marcher sur la Lune, c'était aussi très pragmatique, c'est grâce à ça que les amerloques décident aujourd'hui tout seuls quel pays ils vont envahir avec ou sans l'aval de l'ONU...

    J'en ai marre de ce pays sans ambitions. On aurait pu devenir leaders d'une nouvelle Europe, mettre tout un tas de fric sur le logiciel libre, concurrencer le modèle des droits d'auteurs et des brevets américains. Au lieu de ça, on s'aligne médiocrement sur une ligne floue, on rejette toutes les décisions sur les tribunaux, on se cache derrière cette théorie fumeuse qui dit que l'économie a un pouvoir d'auto-organisation. Les autres pays européens n'ont pas les reins assez solides pour devenir de tels leaders idéologiques (ou n'en ont pas l'intention du fait d'une culture du compromis mou).

    Vive l'Espagne si elle décide de prendre cette place vacante. Et tant pis pour les autres, fallait se réveiller avant. Le seul espoir qu'il reste, c'est qu'on va peut-être pouvoir suivre le mouvement, de manière pragmatique, quand on verra que la croissance est plus forte et le chomage plus faible en Espagne. Être pragmatiques, quoi...
  • [^] # Re: Je n'ai qu'une seule chose à dire :

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Sénat espagnol contre les brevets logiciels. Évalué à 6.

    Ah bon? En Espagne, en Pologne, au Danemark? :-) Bientôt, on sera plus très nombreux à soutenir le projet... Shame on us... Quelle position avangardiste, courageuse et visionnaire de notre cher pays des droits de l'Homme...