• # Sens du logo et loi de futilité de Parkinson

    Posté par  . Évalué à 3.

    Je vais peut-être exécuté la loi de futilité de Parkinson mais je trouve que le logo aurait dû être dans l'autre sens. Dans l'état actuel, il a le sens opposé par rapport au logo de Firefox et, qui plus est, il regarde vers l'arrière (pour les gens qui écrivent de gauche à droite).

    Voilà pour mes deux centièmes de cents.

  • # oiseau en colère

    Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 24 mai 2023 à 17:26.

    Mon impression immédiate en regardant ce logo, c'est que l'oiseau semble énervé. Mais bon, beaucoup de rapaces IRL meplupart font cet effet donc c'est peut-être normal.

    À part ça, j'aime le logo actuel, mais je n'ai pas grand chose contre ce nouveau logo, on va s'y faire sans trop de soucis. Ça ne changera pas la vie.

    J'essaierai de me trouver des enveloppes rondes de ce style pour mes prochaines cartes postales, ça doit être fun de recevoir une lettre ronde comme ça. ?!?

    • [^] # Re: oiseau en colère

      Posté par  . Évalué à 1.

      C'est vrai qu'il m'a semblé énervé aussi.
      Pour le reste du fil de discussion, tellement Linuxfr <3

    • [^] # Re: oiseau en colère

      Posté par  . Évalué à 1.

      L'enveloppe « ronde » me parait plus être un phylactère, référence au support de protocoles de messagerie instantanée (XMPP, Matrix…) dans Thunderbird.

      Cela dit, je suis d'accord, une enveloppe en forme de phylactère dans la vraie vie, ce serait chouette.

    • [^] # Re: oiseau en colère

      Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 26 mai 2023 à 11:22.

      Bah, c'est le problème avec les oiseaux. même le Kookaburra, l'oiseau rieur, on a l'impression qui se fout de notre gueule, et qu'il va nous faire un sale coup, ou qu'il attend sagement qu'il nous arrive un truc, pour venir nous piquer notre bouffe et se barrer.

      On peut pas leur en vouloir d'être comme ça, chaque année, on fait tout notre possible pour en buter un maximum. Et ceux qu'on met en cage, c'est pour les rendre malade en les forçant a bouffer, puis les bouffer ensuite, quand on leur modifie pas le génome pour, les empêcher de voler ou fabriquer des plumes. Et on vénère un de leur pire ennemis, le chat.

      Quand on le prend comme emblème, on choisira l'aigle, parce qu'on aime nous voir comme des prédateur dominant l'espace.

      On transforme leurs forêts en champs et en villes d'où on fait tout pour les exclure, leur laissant pour habitat que nos tas d'ordures, on vide les océans des poissons avec lesquels il se nourrissent, pour y mettre du plastique, et on voudrait qu'ils nous trouvent sympa en plus ?

      Je pense que les oiseaux nous déteste, et qu'ils ont de bonnes raison pour ça.

      PS : j'en profite ! FC a un super podcast, mécanique du vivant, et la derniére livraison est consacrées aux corvidés, et elle est passionante :

      https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/mecaniques-du-vivant

      Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

      • [^] # Re: oiseau en colère

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2.

        Je pense que les oiseaux nous déteste, et qu'ils ont de bonnes raison pour ça.

        Hitchcock en avait une certaine vision

        “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

      • [^] # Re: oiseau en colère

        Posté par  . Évalué à 1.

        Leurs ancêtres étaient les maîtres sur Terre mais n'ont su résister à Chicxulub contrairement aux mammifères. Les chats et les primates ont gagné le droit de les asservir.

        • [^] # Re: oiseau en colère

          Posté par  . Évalué à 2.

          Maitres sur Terre, c'est une vue de l'esprit. Les mammifères dans le vivant c'est peanuts :

          Titre de l'image

          src : https://www.fondationbiodiversite.fr/repartition-globale-de-la-biomasse-au-sein-de-la-biosphere/

          Lorsqu'ils vont disparaitre, ce qui risque d'arriver si l'un d'entre eux n'arrête pas ses conneries, ça se verra à peine. L'espèce humaine ne domine rien du tout et ne maitrise rien, même pas son propre développement. Note que si on se prenait une météorite façon Chicxulub aujourd'hui, je doute qu'il reste grand chose de notre pseudo-domination. Mais contrairement aux dinosaures, il semble qu'on ait même pas besoin d'une aide extérieure.

          Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

          • [^] # Re: oiseau en colère

            Posté par  . Évalué à 2. Dernière modification le 30 mai 2023 à 16:38.

            C'était une tentative d'humour (ratée visiblement ? je pensais qu'en incluant les chats ça se verrait…)

            Concernant "L'espèce humaine ne domine rien du tout et ne maîtrise rien", ok elle ne maîtrise pas grand chose, sûrement pas son destin, mais je pense qu'il est trompeur de dire qu'elle ne "domine" rien. Nous sommes à la merci de quantités de trucs, des virus aux moustiques, mais je ne crois pas qu'il y ait d'autre espèce qui ait asservi (et détruit) une telle part du vivant. Notre domination provoque des ravages (anthropocène, tout ça) mais elle existe, en partie. Et oui, je suis d'accord, à notre disparition le vivant continuera tranquillement. Paraît-il que les les pieuvres se sont mises à bâtir des villes et leur intelligence ne cesse de surprendre. Peut-être qu'à notre "départ" elles seront les prochaines à mettre le boxon.

            [EDIT] Est-ce que la biomasse est une mesure adéquate pour parler de domination/maîtrise ?

            • [^] # Re: oiseau en colère

              Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 2. Dernière modification le 31 mai 2023 à 04:51.

              Edit : devnewton te dirait que tu as un problème avec la polysémie :D ; mais sinon la biomasse est bien la part vivante qui prédomine sur la planète… ;)

              “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

            • [^] # Re: oiseau en colère

              Posté par  . Évalué à 2.

              C'est le concept de domination que je récuse. En gros, on domine la part du vivant que l'on considère comme domestique (encore que considérant certaine espèces, comme le chat, ça se discute). Le reste, on ne le domine pas vraiment. On le chasse ou on le pêche pour le bouffer éventuellement, mais sinon on se contente de le détruire. On est en conflit avec une partie du vivant et on détruit une autre partie simplement par maladresse. Parler de domination a son sujet lorsqu'il s'agit simplement de détruire l'autre plus ou moins volontairement est largement abusif. C'est comme si on considère comme de la domination celle d'un éléphant détruisant un magasin de porcelaine.

              Par exemple, si on prend les espèces d'oiseaux liées aux milieux agricoles qui selon certaines estimation sont en chute libre, on parle de destruction à hauteur de 60%, c'est pas du tout un effet recherché ni maitrisé. on détruit les insectes dont ils se nourrissent pour maximiser les rendements agricoles, on détruit leur habitats pour faciliter l'exploitation agricole, et les oiseaux disparaissent.

              cf : https://www.radiofrance.fr/franceculture/podcasts/la-science-cqfd/effondrement-des-oiseaux-du-plomb-dans-l-aile-3436154

              Fondamentalement, on les extermine simplement parce qu'on en a rien à faire. Et qu'on les considère pas vraiment comme utile, et à la marge comme nuisible quand ils bouffent les graines qu'on plante.

              Tu peux voir ça comme une domination, c'est, a dire que ça montrerait soi-disant qu'on est plus fort et plus intelligent que des moineaux ou des corneilles. Ok. Moi, je vois ça comme de la connerie, de la bêtise crasse, de l'inconscience et de l'inconséquence.

              Et ça me met en pétard. C'est pas contre toi spécialement, hein, c'est une opinion communément admise, y compris chez des gens que j'apprécie par ailleurs. C'est juste d'une tristesse infinie. Il faudrait que l'on change notre façon de penser là-dessus. Et vite.

              Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

              • [^] # Re: oiseau en colère

                Posté par  . Évalué à 2.

                Tu peux voir ça comme une domination, c'est, a dire que ça montrerait soi-disant qu'on est plus fort et plus intelligent que des moineaux ou des corneilles.

                Je n'ai pas fait référence à la force ou à l'intelligence. Pour prendre un exemple délicat, on peut dire que les anglais ont dominé sur le sous-continent indien, et que les français dominaient en Afrique de l'Ouest jusqu'en 1960. Pourtant la biomasse des colons était bien inférieure à celle des autochtones, et rares sont les personnes qui s'aventureraient à dire que ces derniers étaient moins intelligents. Pourtant il y avait bien domination. "Exercer sur quelqu'un un ascendant, une influence, lui imposer sa volonté" C'est peut-être de la bêtise mais les humains imposent leur volonté a une quantité considérable d'espèces et j'entendais domination dans ce sens.

                • [^] # Re: oiseau en colère

                  Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 01 juin 2023 à 11:24.

                  Je ne pense pas qu'on tombe d'accord, mais dans la définition que tu proposes, et qui me semble assez juste :

                  "Exercer sur quelqu'un un ascendant, une influence, lui imposer sa volonté"

                  Elle parle bien d'imposer sa volonté. Si on considère ce "quelqu'un" comme le reste du vivant sur terre, qu'on serait censé dominer, cela suppose qu'on ait la volonté de le détruire, puisque c'est ce qui se passe (voir par exemple, cet article du journal du CNRS qui résume assez bien notre déni sur ce sujet )

                  Hors ce n'est pas le cas. Nous n'avons pas la volonté de le détruire. La majeure partie du temps, on en n'a même pas conscience qu'on le détruit. Et lorsqu'on l'évoque, on s'enferme dans le déni. Bref, on ne peut pas imposer une volonté qu'on n'a visiblement pas.

                  Cette destruction systématique est le fait de notre méconnaissance même de l'impact de nos activités. Ce n'est pas de la domination, c'est une destruction incontrôlée. Et c'est pour ça, à mon sens en tout cas, qu'il faut absolument sortir de cette rhétorique de la domination. Car elle implique que l'on contrôlerait tout ça.

                  Hors ce n'est pas le cas. on est dans l'illusion que l'on contrôle tout ça. Et cette illusion s'appuie sur la croyance dans la domination de l'homme sur la nature. Croyance qui est fausse, (ou qui n'est vraie que marginalement, si tant est que le concept même de la dualité homme/nature ait le moindre sens).

                  Nous n'avons pas du tout la maitrise des écosystèmes, leur dynamique nous échappe totalement malgré le fait qu'on les impacte fortement. Et il est relativement illusoire de penser en prendre le contrôle. Ce que l'on doit arriver à contrôler, c'est notre propre développement et notre impact sur ces écosystèmes pour garder ces impacts en deçà des seuils qui les déstabilisent, et ça globalement.

                  A partir du moment où l'on constate et où on prend conscience que l'on a pas le contrôle, on va évoluer pour justement se donner les moyens de contrôler. Si on vit dans la croyance que l'on maitrise notre développement, alors, on cours a notre perte. C'est comme si on conduisait une voiture sans chauffeur, sans volant et sans frein et qui accélèrerait tout le temps en croyant qu'il existe un chauffeur, ou que ça se conduirait tout seul, on ne sait pas comment.

                  Il n'y a aujourd'hui aucune instance internationale capable de contraindre notre développement. Il y a un tout début de ça, avec les COP sur le climat, mais ça concerne que le climat et les gaz à effet de serres, et pour l'instant, ça n'a rien donné. La COP15 sur la biodiversité a bien accouché d'un accord "historique" l'année dernière, mais toujours non contraignant.

                  Si il y a quelque chose a dominer dans l'histoire, c'est bien notre propre développement. Et si on ne se domine pas soi-même comment peut-on affirmer dominer les autres ? Dans ce cas, ce qui domine, c'est plutôt les loi du chaos, le hasard.

                  Le constat de l’effondrement de la biodiversité est sans appel : 1 million d’espèces sont menacées d’extinction, 75 % de la surface terrestre est altérée de manière significative et 85 % des zones humides ont disparu.

                  src : https://www.ecologie.gouv.fr/cop15-biodiversite-aboutit-accord

                  (Note : je demande l'indulgence pour avoir commis dans cette réponse une analogie avec l'automobile, si je pouvais me moinsser, je le ferais tellement je me sens coupable.)

                  Faut pas gonfler Gérard Lambert quand il répare sa mobylette.

  • # article de blog

    Posté par  . Évalué à 2.

  • # Ça change tout !

    Posté par  . Évalué à -10.

    Entre nous, qu'est-ce qu'on peut bien avoir à en faire de ce changement de logo de Thunderbird ?

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