Denis Bernard a écrit 222 commentaires

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 2.

    Et que font-ils comme étude ?

    Il y en a un qui est en licence pro d'informatique et l'autre qui vient d'échouer à son BTS (en informatique aussi).

    les calculs arithmétiques demandés au certif sont très basiques comparés aux exercices de maths

    Entendons-nous bien ! Ne je fais pas de confusion entre le calcul et les maths. On peut être bon en maths et être absolument incapable de calculer en manuel (avec un papier et un crayon) ou de tête (calcul mental). J'estime que l'enseignement des mathématique est absolument indispensable pour ceux qui veulent faire mieux qu'ouvrier. Mais savoir calculer en manuel est tout simplement une question de vie ou de mort dans certaines professions (humides et hostile à l'électronique) comme celle que j'ai exercée. Pour avoir un peu piloté en amateur un monomoteur, je vous garanti que l'aptitude au calcul mental est aussi une question de vie ou de mort.

    Prenons la personne ayant passé son certif à l'époque : serait-elle toujours capable de faire ces fameux calculs arithmétiques quelques années après ? Pas sûr.

    Quand j'ai passé l'examen d'entrée en 6ème, l'épreuve d'arithmétique c'était seulement les "quatre opérations" : addition, soustraction, multiplication et division (avec des décimales et des zéros à l'intérieur des nombres). Je me souviens moins du certif que j'ai passé (à titre volontaire car ce n'était plus obligatoire) mais c'était à peu près du même niveau que pour l'entrée en sixième pour les calculs purs. Avec ça il devait y avoir un problème avec des petites choses comme des conversions d'unité de mesure. LE must à l'époque c'était la règle de trois, la preuve par neuf…

    Concernant la conservation du savoir des personnes d'âge : absolument toutes celles que je côtoie peuvent calculer à la main. À la limite, il leur serait plus difficile de le faire à la machine car ça les oblige à se lever pour aller chercher les lunettes posées devant la télé.

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 2.

    Tu l'as vérifié ?

    Je suis assez proche d'eux pour savoir qu'ils seraient absolument incapables de faire des calculs arithmétiques avec juste un crayon et un papier. Et, pour l'orthographe…

    aurais-tu réussi le bac à l'époque ou tu as réussi l'examen d'entrée en sixième ?

    Réponse : non ! (En cliquant sur ma page perso, on y voit mon CV.) Grosso modo, je pense que seul un tiers des élèves entrés en sixième étaient en mesure de passer le BAC. En ce qui me concerne, mon niveau de math en Seconde technique T1 (fabrication mécanique) était tel que j'ai préféré passer un concours pour entrer dans la marine marchande sans aller jusqu'en Terminale. (Où l'on pouvait encore récemment entrer sans le bac, mais avec au moins 8/20, pour y faire des études d'ingénieur homologuées par la commission des titres.)

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 2.

    Je ne faisais qu'apporter un témoignage sur une époque que j'ai vécu. Je me souviens de l'extrême disparité des niveaux à l'intérieur d'une même salle de classe où tous les élèves recevaient exactement le même enseignement. Entre le premier tiers des élèves classés par ordre de mérite et le dernier tiers, il y avait un abîme au niveau scolaire. Ce qui faisait la différence entre les élèves était l'origine sociale des parents et le temps qu'ils consacraient à leur progéniture le soir après les cours.

    Je dois absolument tout à ma mère qui m'a appris à écrire et à compter et rien à l'institutrice qui aurait dû le faire. Pourquoi ? Comme j'étais gaucher, elle avait décrété que j'étais dyslexique. Donc, mon destin était scellé.

    Par contre, en ces temps-là, les examens de passage n'étaient pas une plaisanterie. Tout a changé à la rentrée scolaire de septembre 1968 ; par la suite, les profs du collège n'avaient de cesse que de s'excuser de nous faire cours. J'ai pu voir le niveau scolaire se déliter année après année avec mes quatre frères et sœurs plus jeunes que moi. Je me souviens d'une de mes sœurs perplexe devant une recette de nouille pour déterminer les portions exprimées en grammes alors qu'il y avait écrit "1kg" sur le paquet : "Denis, il y a combien de grammes dans un kilo ?" Elle était en classe première.

    Concernant le cursus de l'École normale d'instituteur : y entrer c'était comme gagner au Loto ! Vous pouvez trouver normal d'avoir la gratuité des études mais ça n'a pas toujours été le cas. En ce qui me concerne, mes parents on payé l'intégralité de mes livres scolaires (en autres choses). Ma mère n'a pas entrer en sixième parce que sa maman n'avait pas les sous pour.

    Alors, pour l'École normale : non seulement les études y étaient gratuite mais en plus on était payé. Et, cerise sur le gâteau, l'emploi était garanti à vie. Avec une date de départ à la retraite assez juvénile…

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 2. Dernière modification le 08 janvier 2016 à 13:53.

    Pour votre édification :

    1. Je suis entré en sixième parce que j'avais réussi un examen d'entrée. Ceux qui échouaient restaient à l'École primaire jusqu'au Certificat d'étude primaire.

    2. En classe de troisième, les meilleurs élèves étaient encouragés à présenter le concours d'entrée à l'École normale. S'ils étaient reçus, ils signaient un contrat d'engagement avec l'Éducation nationale et suivaient un cursus de trois ans. Rémunéré. Ensuite, ils étaient affectés comme instituteur. Le fait d'être reçu à ce concours dispensait de se présenter au BEPC (l'actuel Brevet des collèges).

    Une anecdote : vers 1981 (de mémoire !) Sa majesté Hassan II, roi du Maroc, avait été scandalisé par le fait que les enseignants français envoyés dans son royaume au titre de la Coopération n'avaient même pas le BAC. Eh oui, les instituteurs à l'ancienne ne passaient pas le BAC !

    Je ne suis pas un fin connaisseur du système éducatif français mais, comme tout un chacun, j'ai quelques neveux et une nièce. Parmi ces derniers, certains ont fait leurs études en France : aucun ne seraient actuellement en mesure de réussir l'examen d'entrée en sixième tel que celui que j'ai passé. Or ils ont tous eu le BAC et sont actuellement étudiants dans l'enseignement supérieur.

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 1.

    Désolé, je n'ai fait qu'énoncer ce qu'il m'a été enseigné à une époque avant que l'Éducation nationale devienne une imposture.

    De mémoire, je peux citer le Traité de Versailles. Lire, dans Wikipédia, la section "Utilisation de l'anglais comme seconde langue officielle du traité" en ce qui concerne la prééminence du Français comme langue diplomatique.

    Mais ceci n'apporte pas de preuve directe à mon propos qui restera donc une allégation. De façon indirecte, on peut dire que si l'on doit choisir de rédiger un traité international dans une langue unique (pour sa version de référence) autant qu'elle soit comprise dans les mêmes termes par tous les diplomates le jour de la signature ; et aussi par leurs successeurs sur plusieurs générations.

    Autant dire que je ne vois pas d'un bon œil des semi-analfabêtes (fussent-ils du grade de docteur) se mettre à bidouiller notre langue alors même que la sélection d'entrée dans certaines de nos universités se fait par tirage au sort. L'égalité des chances, je présume.

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 1. Dernière modification le 07 janvier 2016 à 16:49.

    Entièrement d'accord sur le fait que le pouvoir impose sa langue. (Les gens du pays que j'habite se souviennent de l'époque, pas si lointaine, où il était placardé dans des écoles primaires de la République "Défense de cracher et de parler Breton." D'autant plus d'accord que c'était ce que je disais déjà il y a plusieurs jours.

    Ce à quoi nous assistons en ce moment est la lutte entre plusieurs factions du pouvoir en place, ou l'ayant été et pouvant y revenir ou encore pouvant y accéder pour la première fois.

    Quand je parle de neutralité linguistique, c'est qu'il soit impossible de deviner la sensibilité politique d'un auteur quand il s'exprime sur un sujet non politique.

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 2.

    Ce n’est pas une question de licence ! En effet, bien avant la création des licences CC, depuis que l’imprimerie existe (et probablement avant), il a toujours existé la possibilité à un éditeur de corriger le texte de ses auteurs. (Je ne connais aucun litige en ce sens ayant été porté devant un tribunal.) C’est intrinsèquement dans les prérogatives d’un éditeur. Le métier de correcteur est un vrai métier qui ne s’acquière qu'après de longues années de pratique ; aucun auteur, fusse-t-il génial, n’est en mesure de livrer de livrer un manuscrit qui soit publiable en l’état.

    M. Botzmeyer en a parfaitement conscience et il s’en est exprimé dans son blog. Et, comme le dit M. Sibaud, la publication d’un texte en ligne augmente la tâche d’un correcteur par rapport à son confrère de l’imprimé.

    La question de la féminisation des titres et noms de métier a fait assez récemment l’objet d’une polémique suite à la mise à l’amende d’un parlementaire. On peut être enclin à penser qu'une graphie déviante est comme un étendard idéologique. Or la langue française brillait jusqu'ici par sa neutralité (que je ne confond pas avec le mode impersonnel) qui l’a fait choisir pour la rédaction de traités internationaux.

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à -2.

    Avez-vous pris la peine de contacter M. Bortzmeyer pour connaître son sentiment sur les corrections que vous avez cru bon faire à son texte originel ?

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 0.

    Touché !

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 6. Dernière modification le 03 janvier 2016 à 10:18.

    Si tu veux enfiler des mouches…

    Dans les commentaires précédents, je n'ai fait que de répondre par simple politesse. Ce week-end, j'ai beaucoup moins avancé dans le code de mon projet à cause de cette polémique. Quant à m'adonner à des pratiques zoophiles…

    Si tu était allé plus loin tu aurais vu que les statuts de l'association LinuxFr (l'association qui gère le site), tu aurais pu lire :
    L'association a pour objet de rassembler des utilisateurs francophones de logiciels libres, et de leur fournir un service d'information et de communication, par exemple via un serveur web.

    Toujours en restant dans la zoophilie, les statuts de association LinuxFR à propos de la francophonie dit son ouverture à tout locuteur en français. (Dans le du monde de l'informatique, ce n'est pas anodin !) J'ajoute que je n'ai pas vu, dans ses statuts, mention d'un quelconque critère de nationalité pour devenir membre de LinuxFr ni sur une évidente nationalité française de l'actuel président de LinuxFR.

    Sauf à estimer que Linuxfr est une personne morale de droit public et ou une personne morale de droit privé dans l'exercice d'une mission de service public.

    Merci pour le lien vers Wipédia à propos de la Loi Toubon. Voir aussi ce lien de la décision du Conseil constitutionnel.

    Ce qui me navre dans cette malheureuse "correction" du texte, ce ne sont pas les barbarismes introduits mais l'étendard idéologique qu'a brandi le correcteur. Il se trouve que monsieur Bortzmeyer n'est pas totalement inconnu dans le monde de l'informatique ; et il s'exprime de temps à autre sur ce site. Or il est notoire que son taux d'erreur en rédaction est remarquablement faible. Dans ce cas précis d'une féminisation hystérique des noms de métier, la graphie de Bortzmeyer n'est en rien fautive. Au contraire, le mot "auteure" est absent du dictionnaire de référence pour la France. La moindre des politesses aurait été de contacter Bortzmeyer pour solliciter son avis sur une graphie alternative.

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à -1.

    Oups ! Le lien que j'ai mis vers les mentions légales de LinuxFr est cassé dans mon précédent commentaire.

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à -1.

    Tout le reste de ton commentaire est inutile, le fait que la France a une aura n'oblige pas le texte de la dépêche à convenir au français de France plutôt qu'à celui de Belgique.

    Le présent site est est soumis au régime juridique français.

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 1.

    Ça tient plus du code civil de Napoléon que de la langue utilisée.

    Pas seulement car le code napoléon est historiquement assez récent ! Paris était déjà couru par les étudiants européens bien avant la Révolution française. D'où la persistance de langue française dans les milieux juridiques étrangers non francophones. (Cette affirmation ne repose que sur mon expérience personnelle : je ne suis pas en mesure en mesure d'en apporter la démonstration en si peu de temps pour rédiger la présente réponse.)

    En fait le droit a toujours passionné le peuple français ; par exemple, Yves Hélory de Kermalin fut canonisé en 1347 (le saint patron des avocats).

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 5.

    Pourquoi parle tu de la France alors qu'il s'agit du français ?

    Parce que la langue française a été officialisée par un souverain français (François Ier) et sa normalisation (l'Académie française) par un autre souverain français (Louis XIII). Il en ressort que la langue française, telle que nous la connaissons aujourd'hui, doit beaucoup à la puissance publique française.

    J'ajoute que des traités internationaux ont été rédigé en langue française et que c'est toujours la langue officielle de l'Union postale. J'ajoute aussi que bien des cours de droit dispensés dans des pays non francophones se réfèrent des notions juridiques issues du droit français.

    Parfois une langue peut s'avérer gênante pour des politiciens ; alors la tentation est bien grande d'en proscrire son usage ou de la circonvenir avec une langue parallèle (langue de bois ou novlangue).

    Dans le cas des barbarismes introduits par un «correcteur» à la prose de monsieur Stephane Bortzmeyer, nous sommes bien dans une querelle politique propre à la nation française.

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 1.

    Diantre ! C'est vendredi…

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 5.

    À propos de la Commission de terminologie : elle est placée sous l'autorité du Premier ministre et sa composition incombe largement à des personnalités du monde politique ou de l'administration. Or, dans le monde politique, aucun diplôme n'est exigé pour se présenter à un scrutin ; pas plus pour les ministres et premiers ministres pour leur nomination. Par ailleurs, en France et ceci depuis des siècles, il n'est pas rare que des hommes politiques ou des ministres aient eu leur enfance dans des pays où la langue française n'était pas la langue commune.

    Concernant l'intrusion de l'autorité politique/administrative dans le "bon parler" : libre à lui de le faire. Mais son autorité ne peut aller au-delà de sa sphère d'influence à savoir la Fonction publique. Ce qui englobe la production des textes administratifs et la main-mise sur la quasi totalité des établissements de l'Enseignement supérieur par lesdits ministres (fussent-ils incultes). Libre à eux de réécrire le dictionnaire aujourd'hui (on n'est plus à un ridicule près !). Et rien n'empêchera un futur gouvernement de vouloir corriger les sottises de son prédécesseur.

    De ce qui précède, je suis bien aise d'avoir une Académie française pour contrer ces égarements.

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 2.

    Cher monsieur,

    Connaissez-vous le nom de la personne qui préside l'Académie française (le secrétaire perpétuel) ? Allez, je vous donne un indice : le fauteuil 14 . C'est une information intéressante quant à la féminisation des noms de métiers…

    (…par ailleurs une assemblée clairement non paritaire…) : voir le lien précédent et celui-ci. Certes, on n'est pas à 50/50 ; mais dans le monde du logiciel non plus.

    Sinon, pour information, on ne peut entrer dans cette académie que sur l'approbation du président de la république française. (Presque toujours acceptée.) Ce qui entérine son caractère officiel.

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 4.

    Cher monsieur,

    nous sommes en république pas en démocratie ! Ce qui veut dire que nous ne sommes pas en mesure, en tant que Français, sauf à être fonctionnaire (est-ce votre cas ?), à recevoir une quelconque permission du gouvernement.

    Concernant Wikipedia: c'est une organisation informelle venant du monde anglo-saxon. Elle n'a, par conséquence, aucune autorité régalienne (ni morale !) sur une conduite à tenir en quoi que ce soit où que ce soit.

    Concernant le Québec : la France est un pays souverain ce qui n'est pas le cas du Québec qui est une province du Canada qui n'est pas lui-même un pays souverain.

  • [^] # Re: Commentaire consensuel !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 4.

    Je sais que ce n'est pas politiquement correct… Mais, même en état de situation d'urgence, il me semble assez peu risqué de jacter en français. J'ai vérifié si le mot "auteure" existait sur le dictionnaire en ligne de l'Académie française : il ne semble pas y être !

  • # Autre lien

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Joyce Reynolds est morte :-(. Évalué à 10.

  • # Si, ça existe !

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au message Logiciel indisponible sur opensuse.org. Évalué à 1.

    Je ne suis plus sur openSUSE depuis une éternité… Mais Google est mon ami et j'ai trouvé le lien suivant :
    https://software.opensuse.org/package/cryptkeeper

    La version proposée (la 0.9.5, qui est la toute dernière) est notée comme instable. Chez Gentoo Linux, elle aussi considérée comme instable. Sinon, le site officiel est :
    http://tom.noflag.org.uk/cryptkeeper.html

    Have fun!

  • [^] # Re: Essai sur la ponctuation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Et si l'on pensai ? Enfin je veux dire et si l'on pensai par soi même, ça donnerai quoi ? . Évalué à 3.

    Dans la phrase citée, je regrette le "j'eusse" qui aurait dû être "j'aurais". Et il y a une espace manquante avant le point d'exclamation dans "(à la campagne !)" ce qui est inacceptable en typo française. Mais la publication en ligne ignore les espaces insécables lors des retours à la ligne. Il ne faut donc pas s'étonner à y voir les ponctuations hautes traitées à l'anglaise.

    Ceci étant, la littérature sur l'art de ponctuer est quasiment inexistante. Je me suis penché sur la question il y a bien des années, j'ai écumé je ne sais combien de librairies. J'ai fini par trouver l'un très rares livres consacrés à ce sujet : Traité de la ponctuation française par Jacques Drillon, chez Gallimard.

    La première partie du Drillon est un monument d'érudition et justifie à lui seul l'achat de ce livre. Je suis plus nuancé sur le restant de l'ouvrage ; et l'auteur, lui-même, avoue ne pas avoir tout compris.

    Des grammairiens, il en existe à la pelle. Mais il ne s'en n'est jamais trouvé récemment aucun, à ma connaissance, à se risquer à discourir sur la ponctuation dans son ensemble ; pas plus que l'Académie française.

    Chacun y va de sa petite théorie, de ses petits conseils. Quand on fait le tour de l'Internet, on finit par avoir le tournis avec les affirmations péremptoires qui contredisent celles des autres. Il y a les éditeurs et leurs auteurs. Bien peu savent la part prise par l'éditeur dans la retouche d'un manuscrit. Là, le Drillon est précieux.

    J'ai fini par penser que la ponctuation ne relevait pas de règles réglementaires (personne n'a jamais légiféré sur la chose !) ni de la simple logique ou du simple bon sens. S'il existait une logique à la ponctuation, il serait aisé de coder un logiciel. À ma connaissance, ceci n'a jamais été fait. Donc, ce n'est pas une question d’algorithme. Reste que chacun, quelque soit son niveau culturel, son âge, son milieu… sent quand un texte est mal ponctué. Et plusieurs personnes d'origines diverses peuvent toutes tomber d'accord sur le fait qu'il puisse exister un problème de ponctuation sur un même texte qui leur est soumis.

    Il est constant d'être plus apte à détecter la mauvaise ponctuation d'autrui qu'à se ponctuer correctement!

    Mon approche de la ponctuation, telle que celle dans mon petit essai, vise à considérer en premier l'ergonomie avant que de triturer la logique. Les questions que je me pose toujours : qui est mon lecteur, quelle est la police de caractère, quel est la longueur de la ligne, quelle est la hauteur de la page, une ou plusieurs colonnes… En second, le style : relève-t-il du dialogue, de la rêverie…

    Il y a la méthode respiratoire, certes. Mais je renvoie au Drillon qui y dit bien des choses.

    En l'état de mes cogitations, je crois qu'on gagne à considérer l'ergonomie de l'ouvrage et le style de l’œuvre dans la ponctuation.

  • [^] # Re: Essai sur la ponctuation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Et si l'on pensai ? Enfin je veux dire et si l'on pensai par soi même, ça donnerai quoi ? . Évalué à 2.

    J'avoue avoir hésité lors de la ponctuation de cette phrase ! On peut modifier l'ordre des mots venus spontanément à l'esprit, afin de ponctuer plus aisément ; voire, de changer les mots. Mais, si je dis que la langue spontané doit toujours pouvoir être transcrite avec les mêmes mots et dans leur ordre exact sur le papier, la ponctuation est un outil fabuleux. Ma solution :

    1. Trouver où commence et fini un propos compréhensible même hors la lecture du texte dans lequel il se trouve. Une fois que l'on a isolé ce groupe de mots, on tient la phrase.
    2. Décomposer les sous-propos à l'intérieur de la phrase.
    3. Délimiter les sous-propos par des signes de ponctuation.

    4. Je considère que "Il se trouve que ce site est hébergé chez moi, à la campagne, mais desservi par un ADSL capricieux" est un propos qui se suffit à lui même et j'ai donc là une phrase. Je vérifie, quand même, si je peux encore la découper… non.

    5. Les sous-propos sont l'auto-hébergement, la campagne et l'ADSL. L'un des sous-propos est-il redondant à un autre ? Je ne crois pas. Voyons pour celui qui est au centre géométrique de la phrase : on peut être auto-hébergé ailleurs qu'à la campagne ; on peut avoir un ADSL fiable à la campagne mais c'est plus rare qu'en ville (généralement les lignes y sont aériennes et les arbres tombent dessus) ; si j'affirme que mon ADSL n'est pas fiable, il se trouvera des grincheux pour me conseiller de changer d'opérateur. Je dois donc maintenir le sous-propos "à la campagne" pour couper court à toute demande d'explication sur la fiabilité du réseau. Le fait d'être à la campagne implique-t-il que l'ADSL y soit inéluctablement capricieux ? De toute évidence, non ! Il y a des coins de campagne où il y a peu d'arbres et où les risques de coupure de réseau sont du même ordre qu'un coup malheureux de tractopelle dans le réseau enterré d'une ville.

    6. J'ai donc un sous-propos, presque superflu (la campagne), que je dois délimiter par un ou des signes de ponctuation. En toute rigueur, le groupe de mots "à la campagne" se prêterait bien à la mise en parenthèses ; ce qui donnerait : "Il se trouve que ce site est hébergé chez moi (à la campagne) mais desservi par un ADSL capricieux".

    Ainsi ai-je rédigé ce billet, à chaud et la tartine du petit déjeuner à la main. Avec plus de soin, j'eusse écrit : "Il se trouve que ce site est hébergé chez moi mais desservi par un ADSL capricieux (la campagne!)".

  • # Essai sur la ponctuation

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Et si l'on pensai ? Enfin je veux dire et si l'on pensai par soi même, ça donnerai quoi ? . Évalué à 10.

    En écoutant les gazouillis de mon Apache, je vois que mon petit essai sur la ponctuation susmentionné est téléchargé de façon massive ce matin ! Il se trouve que ce site est hébergé chez moi, à la campagne, mais desservi par un ADSL capricieux. En cas d'échec, vous pouvez vous rendre sur le site miroir (qui est chez un vrai hébergeur !) "oceamer.fr". En tel cas, remplacez le ".com" par ".fr" de l'URL.

  • [^] # Re: Oui, mais c'est pas forcément le bon outil

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Moteur de blog fBlog. Évalué à 2. Dernière modification le 17 mars 2015 à 13:09.

    Et mes 150 lignes de Ruby contre tes 4000 lignes de Fortran ont un avantage certain

    Fortran peut être employé de deux manières extrêmes. La première est de faire du scripting comme du temps des cartes perforées où l'on met le juste nécessaire pour faire un job, la seconde est coder dans un style plus verbeux et avec la gestion des incidents.

    Au niveau de la verbosité, les deux exemples suivants sont rigoureusement identiques au niveau du processeur Fortran :

    • Version coding style 'scripting'
    write(*,'(a)')"Hello World!"
    • Version coding style 'joli code'
    write(                 &
           unit = *         &
           fmt  = '(a)'     &
          ) "Hello World !"`

    Je suis passé d'une ligne de code à quatre pour rigoureusement le même code ! Et tout mon projet est codé dans ce second style afin de le rendre lisible pour le plus grand nombre de personnes (à commencer par moi !). Mais on pourrait en dire autant pour le langage C ou les feuilles CSS. D'un autre côté, le codage en mode verbeux permet de réduire considérablement le montant des commentaires explicatifs.

    Il y a aussi la gestion des incidents qui augmente le nombre de lignes de code de mon projet. En effet Fortran, comme bien des langages, peut gérer de façon facultative les incidents inopinés comme l'échec d'ouverture de fichier ou l'allocation dynamique de mémoire qui échoue. Si l'on code un script dont on est le seul utilisateur, on ne s'embêtera pas à à prévoir ces cas là. Mais, pour mon projet, j'ai pris en compte beaucoup (mais pas tous) des incidents possibles. Rien ça peut quadrupler le nombre de lignes du code.

    Contrairement à un script j'ai implémenté sur fBlog, outre une interface utilisateur à la ligne de commande, une seconde interface utilisateur pour la console. Et ce, sans recourir à une bibliothèque externe. Ça fait beaucoup de lignes de code (et bien des tracas) !

    Pour faciliter la vie de l'utilisateur lors de l'installation du logiciel, je l'ai créé en un seul tenant de façon à éviter l'emploi de makefile. Ainsi la feuille de style standard qui aurait dû, selon les standards du génie logiciel, être un fichier externe au lieu de la mettre dans une constante. Ça fait des centaines de lignes de code en plus au compteur de fBlog !

    Enfin, selon que l'on code tout "from scratch" ou avec des bibliothèques, forcément le nombre de lignes du projet ne sera pas le même. Et si Fortran peut agir avec presque toutes les bibliothèques écrites en C il peut aussi agir à la ligne de commande. Pour fBlog, je n'ai pas employé de bibliothèque externe (j'aurai pu faire une interface utilisateur en ncurses au lieu de celle que j'ai codé à la main) mais il utilise des commandes Posix externe comme ls, rm, stty… Si j'avais voulu me passer de ces commandes, le nombre de lignes du projet aurait franchement explosé. Et ma tête aussi.