Andréas Livet a écrit 222 commentaires

  • [^] # Re: Une gestion d’erreur moderne ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte du langage V. Évalué à 2.

    Ça donne du code plutôt verbeux j'en conviens, mais tout est explicite. Et le fait que ça ne soit pas une feature de la syntaxe du langage fait une feature de moins à apprendre.

    Ce point est à mon avis important.

    La force de Go est d'être épuré au maximum (je crois qu'il n'y a que 18 mots clés) et donc de reduire au maximum l'effort cognitif pour appréhender le langage : pas trop de nouveaux concepts (bon, les coroutines et les channels c'est déjà pas mal) et un syntaxe claire et explicite.

    Là où V se démarque, c'est justement dans ces petits choix syntaxiques qui apportent beaucoup de fluidités à l'écriture. Alors c'est vrai, c'est pas toujours très explicite (les variables "magiques" it, err etc.), mais ça rend le code assez léger.

    Il y a un aspect moins formel que l'on retrouve généralement plus dans des langages comme python et javascript. Je viens personnellement du C++ à la base et j'ai rapidement été écœuré par le côté ésotérique de la syntaxe et les lenteurs de compilation, puis après j'ai plus codé dans des langages de scripts et ce qui m'écœure aujourd'hui c'est le manque de compilation en amont, le typage faible.

    V tente de continué dans la lancé de Go, tout en allant peut-être plus loin dans l’expressivité du code et j'aime bien le résultat.

    Après, je code "peu" en V, je lis beaucoup dessus, suit son développement de près, mais ça reste au stade d'expérimentation. Je comprends à 100% que l'on ne veuille pas s'y mettre.

    PS : je suis allé voir la gestion des erreurs en zig, c'est de l'implicite couplé à la gestion implicite des optional, ça me file la nausée ^

    Ah c'est assez étonnant comme remarque, car Zig est justement connu pour être explicite. Dans ce sens où il n'y a pas d'appel de fonction caché, pas d'allocation implicite.
    Je trouve le choix d'intégré la gestion d'erreur comme un élément de la syntaxe plutôt judicieux. Cela limite la verbosité du code et rend la gestion d'erreur plus confortable.

    J'ai tout de même l'impression qu'avec ces notions de Optional/Result on arrive à une sorte de consensus (ou plutôt de convergence) où beaucoup de langages récents ont fait le choix de traiter les erreurs et les retours de fonction de cette manière.

  • [^] # Re: go good enough

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte du langage V. Évalué à 5. Dernière modification le 07 septembre 2023 à 09:22.

    Malheureusement j'ai l'impression après la lecture de cette dépêche qu'une bonne partie du langage est encore à l'état de promesses.

    Oui, il y a un "déjà là" fonctionnelle et tout de même plutôt abouti, mais l'écart entre ce qui est annoncé et la réalité est assez important.
    C'est pour moi la plus grosse erreur des concepteurs du langage : de mettre en avant certains aspects qui sont encore très très expérimentaux (gestion de la mémoire, ui etc.).

  • [^] # Re: Sather

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte du langage V. Évalué à 2.

    Non V a utilise aussi un ramasse miette. Il cherche aussi à développer d'autres méthodes de gestion automatique de la mémoire, mais ce n'est pas un langage où l'on est responsable de la mémoire.

  • [^] # Re: Variable magiques ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte du langage V. Évalué à 1.

    Comment faire pour avoir un code plus long dans un map ? (Genre 2 lignes, ou assigner une variable externe lors de l'itération?).

    Il est possible de passer aussi une fonction callback à map.

    Après sinon je suis d'accord, ces "compile magic" sont déroutant et ça donne un côté très bidouille au langage, mais dans l'histoire des langages, c'est pas forcément les langages les mieux défini (ou les plus pures) qui ont eu les faveurs des programmeurs.

    Dans le cas de V, les concurrents sont bien en place, je doute qu'il arrive un jour à devenir mainstream.

    Quoiqu'il en soit, c'est une belle expérimentation, j'aime notamment l'idée de vsh. Poussé un peu plus loin, ça peut donner quelque chose de très séduisant.

    Perso, je verrai bien une sorte de zx mais codé en V. J'avais commencé un truc, mais sans aller bien loin…

  • [^] # Re: if sans parenthèses

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte du langage V. Évalué à 5.

    Ce n'est pas une killer feature, juste un choix de syntaxe issue de Go.

    Disons que c'est plus cohérent, car l'exemple sans accolade ne fonctionne que si on a qu'une seule instruction.

  • [^] # Re: Joie

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte du langage V. Évalué à 4.

    Oui c'est cette approche minimaliste qui m'a plu dans V.
    Après, la bibliothèque d'interface graphique n'est vraiment pas du tout au point.

    J'ai essayé de faire un petit logiciel d'édition de sprite avec il y a quelques année et je m'étais bien cassé les dents.

    Y a de bonnes idées, mais pas assez de réflexion sur la notion d'état de la vue, ce qui aujourd'hui est dommage quand on voit les apports de la programmation réactive.

    Récemment j'ai découvert une mini lib Javascript qui permet de faire un peu la même chose que du React mais tellement plus simplement. J'adorerai voir ce genre de concept porté dans d'autres langages comme V par exemple.

  • [^] # Re: À propos de la programmation orientée objet

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte du langage V. Évalué à 4.

    c’est ainsi que la POO est présentée dans beaucoup trop de cas.

    Oui, mais c'est aussi ainsi qu'elle est mise en pratique dans certains langages comme tu le dis bien dans ton billet.

    Franchement, j'ai du défaire tout l'enseignement que j'ai eu à ce sujet, ça été douloureux, car j'y ai cru à toutes ces choses !

    Je crois que le pire c'est les design pattern, j'ai essayé de m'y mettre ! J'y ai mis du cœur, mais dans bien des cas, je trouve que ça complexifie le code…

  • [^] # Re: curl|sh

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte du langage V. Évalué à 1.

    Le fait d'installer V nécessite une connexion internet et il a sa propre version de tcc.

    Mais même s'il pointait sur une release de TCC officielle par exemple, je ne vois pas en quoi ça serait plus dangereux.

    C'est une question de confiance, si tu fais confiance à ce projet pour télécharger du code sur son dépôt, alors tu as aussi confiance au code dont il dépend.

    A noté que V ne nécessite pas de droits super utilisateur pour s'installer.

    C'est à la personne qui installe de prendre la responsabilité de réaliser le lien symbolique.

  • [^] # Re: Variable magiques ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte du langage V. Évalué à 3. Dernière modification le 05 septembre 2023 à 12:29.

    C'est sûr, c'est un choix contestable. Perso, ça m'a choqué au début, mais finalement j'aime bien, c'est très compact et comme c'est des variables qu'on nomme souvent de la même manière, ça force une consistance dans le code.

    qui empêche (du moins, je l'espère) l'utilisation de ces noms partout ailleurs

    Non on peut les utiliser ailleurs.

    fn get_ten_or_none(val int) !int {
        if val == 10 {
            return 10
        }
        return error('${val} not found')
    }
    
    fn main() {
        err := "yooo"
        if val := get_ten_or_none(10) {
            println('val : ${val} ${err}')
        } else {
            println('${err}')
        }
    }

    Ce qui me fait dire que la redéfinition de variable est finalement possible dans ce cas là…

  • [^] # Re: Go <-> V

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte du langage V. Évalué à 4.

    Oui c'est possible et ça a été tenté, il semble exister un backend Go (en tout cas il y a un canal discord sur le discord officiel), mais je ne crois pas que ce soit allé bien loin.

    De manière générale, je trouve que V est pour l'instant tellement lié au C (certains attributs sont directement liés à C) que je ne pense pas qu'un autre backend viable verra le jour d'ici peu.

    Ou alors, il faudra revoir certains éléments du langage.

  • [^] # Re: variable immuable ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte du langage V. Évalué à 1.

    Oui une variable immuable c'est pas très logique, mais c'est pour les différenciées des constantes comme ça a été dit.

    Pour le cas du for, c'est un cas particulier où le compilateur ne nécessite pas le mot clé mut (voir le guide).

  • [^] # Re: Merci pour cette description détaillée !

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte du langage V. Évalué à 3.

    Si je comprends, le langage ne contient pas de Null

    Oui c'est l'idée, après je ne suis pas allé dans le détail, mais comme V permet de travailler avec des bibliothèques C sans couche d'interopérabilité, la notion de nil est présente dans le langage, mais a utilisé avec précaution.

    Il est aussi possible de déclarer des champs de structure avec comme valeur par défaut 0 soit un pointeur null

    J'ai un peu du mal à comprendre pourquoi un des cas doit être marqué unsafe et l'autre non.

    Personnellement, je n'aime vraiment pas cette notion de unsafe dans V, tout comme je ne l'apprécie pas dans Rust. Je préfère de loin l'approche de Zig sur ce point.

    Comme je le dis dans la dépêche, V cherche à faire un grand écart entre facilité d'utilisation, typage fort, rapidité et lien direct avec le C. Forcément, certains compromis doivent être fait, la notion de unsafe en est un.

    et passe par un type ['a] Optionnal

    Oui, c'est peut-être mieux détaillé dans cette partie du guide (voir l'exemple à la fin).

    Donc pas de pattern matching pour gérer les Optional mais soit via or, soit via un if/else comme décrit dans cette doc.

    Exemple :

    fn get_ten_or_none(val int) ?int {
        if val == 10 {
            return 10
        }
        return none
    }
    
    fn main() {
        if val := get_ten_or_none(9) {
            println('val : ${val}')
        } else {
            println('no value')
        }
    
        val2 := get_ten_or_none(10) or { 5 }
        println('val2 : ${val2}')
    }
  • [^] # Re: curl|sh

    Posté par  . En réponse à la dépêche À la découverte du langage V. Évalué à 4.

    J'ai vérifié et en fait je me suis trompé ou c'est que ça a changé depuis que j'ai commencé la rédaction de la dépêche (il y a plus de 2 ans !).

    En fait, une version transpilée du compilateur V est compilée avec gcc par défaut (voir le Makefile).

    Par contre, tcc est bien utilisé pour compiler les binaire une fois que le compilateur V à transformé le code V en C.

    Et il semble bien téléchargé par make (si on en croit la doc), je ne trouve juste pas où se fait ce téléchargement.

    En quoi est-ce si mal ?

  • [^] # Re: Antix

    Posté par  . En réponse au message Installer Linux sur un très vieux pc portable. Évalué à 1.

    On a aussi réussi à faire "revivre" de vieux portables donnés par l'école de notre village grâce à antixlinux.

    Par contre, ils ont 1Go de ram, mais 512 ça devrait passer.
    Bon après, faut pas imaginer faire du web avec :).

  • [^] # Re: podcast vs écrit+audio généré

    Posté par  . En réponse à la dépêche Projets libres ! : un nouveau balado sur le logiciel libre. Évalué à 1.

    Mais ne serait-il pas préférable de produire du texte puis ensuite de générer un fichier audio avec l'outil ad'hoc (de ce que j'ai lire - sans l'avoir essayé moi-même - ça fonctionne très bien) ?

    Tu perdrai tout l'intérêt du podcast. Ce que j'aime avec ce genre de contenu c'est aussi le fait d'entendre les gens parler, avoir leur intonation, parfois y a aussi des bruitages, de la musique. Bref, c'est une œuvre à part entière.

    Après, c'est possible de faire une retranscription, mais c'est souvent fastidieux, ou alors peut-être que de nouveaux outils permettent de le faire automatiquement, je ne sais pas.
    Souvent les podcasts sont accompagnés de commentaires, de notes qui renvoient vers les éléments cités et ça fonctionne bien je trouve.

  • # Surveillance de masse des GAFAM ?

    Posté par  . En réponse au journal CPU Ex0209 Révélations Snowden, 10 ans après, troisième partie. Évalué à 4.

    Déjà merci beaucoup pour cette superbe interview.

    Je ne connaissais pas Jean-Marc Manach et ça fait vraiment plaisir de voir un journaliste d'investigation aussi compétent et, surtout, qui sait se remettre en question et dire qu'il s'est trompé.

    J'avoue de pas m'être trop intéressé à la problématique de la surveillance de masse, j'avais juste lu quelques articles, vu le film d'Oliver Stone et écouté des interviews de Snowden. Et comme dis Jean-Marc Manach, j'avais assez de biais cognitifs sur ces sujets pour que ce que je lise me conforme dans le fait qu'il y avait une surveillance de masse de la part de l'état.

    C'est quelque part "rassurant" d'apprendre que c'est sans doute plus complexe et moins facile que ça de faire de la surveillance de masse en Europe, mais pour le coup je trouve l'auteur peut-être un peu naïf dans certains de ses points de vue. Mais c'est peut-être moi qui n'ait pas assez de connaissances sur le sujet, donc je vous livre ici ma réflexion, si jamais quelqu'un de calé sur le sujet pouvait me répondre, ça serait top :).

    Déjà, il parle très brièvement de la surveillance de masse des GAFAM qui, elle, est omniprésente et incontestable. Les GAFAM ont accès à nos mails (si on est chez eux), à tout notre historique de visionnage, navigation, ils connaissent même les mouvements de notre souris, notre position géographique etc.

    Donc, pour le coup, eux ont une masse de données totalement folle et passent leur temps à catégoriser cela, afin de mieux nous connaître.
    Je me souviens avoir réalisé très tôt (genre en 2007) qu'avec Facebook les personnes renseignaient elles-mêmes des informations que tous les services secret du monde rêveraient d'avoir sur leurs administrés.

    Jean-Marc Manach semble avoir une sorte de confiance envers le discours officiel des autorités et des GAFAM, et c'est la où je pense qu'il y a naïveté.
    Il dit que les GAFAM font preuve de "transparence" vis à vis des demandes de agences gouvernementales et de ce qu'elles leur transmettent ou non. Mais, qui nous dit qu'elles ne transmettent pas plus de données ? Qui nous dit qu'il n'y a pas d'accord secrets pour donner un accès aux bases de Facebook, Youtube, Gmail ou autre à la NSA ou autre ?
    Rien. Juste la parole de ces entreprises et institutions qui ont plutôt pour habitude de mentir.
    On sait maintenant qu'il y a des portes dérobés dans des produits Intel, AMD, Qualcomm, Cisco et autre, pourquoi les GAFAMs seraient différents ?

    Quand bien même la NSA n'aurait pas un accès direct aux GAFAM, il est connu que ceux-ci vendent les données personnels des utilisateurs. La NSA pourrait donc tout simplement acheter ces données comme d'autres le font.

    Alors ça ne serait plus de la surveillance de masse, mais ça permettrait beaucoup de choses.

    Aussi, qui nous garantie que WhatsApp fait vraiment du chiffrement bout en bout sur ses communications ? Y a-t-il un moyen de s'assurer qu'ils ne font pas une sorte de "man in the middle" permanent ? Ou qu'ils n'enregistrent pas ce qu'on écrit dans l'app et l'envoi à leur serveur ? Ça serait techniquement possible et peu étonnant de leur part. Quand on sait que les téléphone portable et autres enceintes connectées nous écoutent en permanence…
    Personnellement, je considère qu'un ordiphone est, dès l'achat, "compromis" par soit son constructeur (on sait que certains téléphone bas de gamme ont des keylogger installés), soit par le logiciel (iOs et Android envoient tous les deux plein de données personnelles), donc on peut même difficilement avoir confiance en l'utilisation de Signal (sauf peut-être sous LineageOS ?)

    Finalement, est-ce que le fait que la surveillance soit "de masse" ou pas est important ? Si les autorités ont la possibilité de très facilement connaître, par exemple, toutes les personnes activistes (de près ou de loin) dans un domaine et ensuite d'avoir très facilement toutes les infos qu'ils veulent sur eux, alors le résultat sera le même non ?

    Ce que j'ai compris de l'interview, c'est que visiblement, le "très facilement" serait à nuancer et qu'il faut passer par pas mal d'étapes de validation pour déclencher des procédures légales d'accès aux données. Permettez moi de douter de ces affirmations.

    Déjà en 2006, dans mes cours de droits liés à l'informatique, j'apprenais que les procédures légales de mise sur écoute par les services de renseignements pouvaient être totalement court-circuitées quand il y avait la mention "suspicion de terrorisme" sur une personne.

    Il n'y a plus qu'à déclarer que tel mouvement est "terroriste" alors pour faire sauter tous les verrous…

  • [^] # Re: Brother : compte rendu d'utilisation

    Posté par  . En réponse à la dépêche Imprimantes et libertés. Évalué à 1.

    Merci pour la réponse, j'ai noté l'adresse de votre Github, le soucis c'est que j'ai fait le dépannage sans penser à documenter. Si je fais un rapport de bug, il risque donc d'être peu précis. Si jamais ça aide, je peux quand même le remplir.

  • [^] # Re: vers 33 minutes

    Posté par  . En réponse au lien L'intelligence artificielle existe-t-elle ? débat avec Luc Julia (podcast France Inter). Évalué à 6.

    Je trouve aussi que c'était vraiment très bas de plafond comme débat.

    J'ai surtout eu du mal avec l'intervenant , présenté comme le "meilleur Français en IA", son analyse est plus celle d'un adapte de la technologie et du "technosolutionnisme" qu'autre chose…

    Comparer l'IA a un marteau (l'outil "de base") c'est un peu se foutre de la gueule du monde.
    Les dangers de cette technologie sont réel et la régulation n'y fera pas grand chose.
    Comparer cela à la bombe atomique est pas non plus très pertinent, ce n'est pas tout le monde qui peut faire une bombe dans son garage…

    Aujourd'hui pour quelques milliers d'€ on peut entraîner une IA à faire ce que l'on veut, dont des choses qui pourront bientôt s'avérer très nocives…

    Je trouve ça dingue d'être aujourd'hui encore aussi naïf et positif sur la question.

  • [^] # Re: Brother : compte rendu d'utilisation

    Posté par  . En réponse à la dépêche Imprimantes et libertés. Évalué à 3. Dernière modification le 17 mars 2023 à 11:56.

    Bonjour,

    On vient d'acheter une Brother DCP-L2550DN pour une association dans laquelle je suis bénévole et malheureusement ça n'a pas été aussi simple que ton expérience…

    L'impression en réseau prend des plombes et le scanner ne marche qu'en USB.

    J'ai du installer des drivers manuellement (sous une Ubuntu 22.04) et même le patcher pour que tout fonctionne a peu près.

    Et encore, je ne sais pas pourquoi mais sur certaines machines, ça marche moins bien que sur d'autres…

    Bref, sur certains modèles le support Linux des imprimantes Brother laisse à désirer. Et pourtant, tout le monde me dit depuis des années que c'est la référence…

  • [^] # Re: "Le tout est donc finalement retourné dans le local à poubelles"

    Posté par  . En réponse au journal J'essaie de réparer un téléviseur. Évalué à 1. Dernière modification le 07 février 2023 à 11:42.

    Je vais faire ça très bientôt :)

  • [^] # Re: "Le tout est donc finalement retourné dans le local à poubelles"

    Posté par  . En réponse au journal J'essaie de réparer un téléviseur. Évalué à 5.

    mais je n'ai pas trouvé d'estimation du prix d'achat d'un Vhélioriginal ?

    Pour l'instant le Vhélioriginal n'existe pas, car ça sera la version homologué qui devrait sortir d'ici un an ou deux.
    Le prix de vente est estimé à 5000€, mais ce ne sont que des estimations, il se peut que cela soit légèrement plus.

    Pour l'instant, l'achat des pièces pour une vhéliotech intégral (avec cart électronique, faisceau lumineux, mini onduleur, 2 batteries etc.) revient à environ 7500€, mais on peut facilement descendre à 6500€, voir 6000€ en rationnalisant certains coût et en faisant des économies d'échelle (à partir de 20 chassis, la chaudronnerie revient 30% moins cher à ce que j'ai compris).

    Quelles sont les possibilités de recyclage pour le Vhélio ?

    Tu veux dire quoi par là ? Les possibilités d'utilisation de matériau recyclés ou la possibilité de le recyclé lui-même ?
    Le vhélio est un vélo électrique pour ses parties cycles (moteur, frein, roues, batteries etc.) donc c'est aussi recyclable qu'un vélo.
    Le reste (chassis, panneau solaire, électronique) ça peut se recycler aussi dans une certaine mesure. Le chassis plus que le panneau solaire certainement…

    Une analyse de cycle de vie a été effectuée dans le cadre de l'eXtrême Défi et est accessible ici, voir la fiche vhéliotech et vhelioriginal sur le wiki de la fabrique.

    On voit des personnes brancher leur téléphone, ordinateur portable, perceuse électrique, mais quelles sont les connectiques disponibles ?

    Sur la version intégrale il y a un petit onduleur qui permet de brancher des petits équipement en 220V et il y a aussi une prise allume cigare et des ports USB il me semble.
    Mais en fait, tu fais ce que tu veux :). C'est sous licence libre, tous les fichiers 3D sont (enfin seront très bientôt dispo) sous FreeCAD. Y a moyen de s'amuser !!

  • [^] # Re: "Le tout est donc finalement retourné dans le local à poubelles"

    Posté par  . En réponse au journal J'essaie de réparer un téléviseur. Évalué à 9.

    Oui y a de ça c'est sûr.

    L'idée du Vhélio c'est de faire une sorte de gros vélo cargo très utilitaire qui peut transporter jusqu'à 4 personnes et/ou pas mal de choses via des caisses utilisées dans la logistique.

    Ce qui est intéressant c'est que tout est développé sous licence libre à travers la France entière. C'est un projet passionnant à rapprocher de l'Atelier Paysans ou d'Open Source Ecology.

    Je pense en faire un article sur linuxfr au moment de la sortie de la version 1 (qui arrive très très bientôt !).

  • [^] # Re: "Le tout est donc finalement retourné dans le local à poubelles"

    Posté par  . En réponse au journal J'essaie de réparer un téléviseur. Évalué à 5.

    Mais le plus désespérant c’est pas ça. Le pire, c’est que les publicitaires n’ont même pas besoin de se casser le popotin pour trouver de nouveaux arguments pour nous en convaincre. Il leur suffit de réutiliser les mêmes tropes débiles qu’ils utilisent depuis toujours, avec juste plus d’effets visuels et une nouvelle bande son, et qui ont toujours merveilleusement fonctionné pour nous convaincre d’acheter tout et n’importe quoi, y compris les voitures-pas-électriques-qui-sont-trop-caca.

    Oui c'est dur de voir à quelle point cette forme de manipulation de masse fonctionne encore à merveille… Dans mon coin, où la voiture est reine, je ne vois que des SUV quasiment.
    Un copain me disait que son concessionnaire Renault ne vendait quasiment plus que ça. Les gens ne veulent plus des "petites" voitures, on marche sur la tête…
    Je comprends tellement la démarche des casseurs de pub. Il faut "décoloniser les imaginaires" comme le dit Serge Latouche.
    Une piste intéressante c'est aussi donner envie d'autre chose.
    Pour la voiture, je trouve par exemple que le projet vhélio (dans lequel je suis impliqué) ouvre un nouvel imaginaire et donne "envie" de se passer de voiture. Le changement passera peut-être par ce genre d'initiatives, qui sait ?

    D'où mon insistance sur la seconde piste, la seule qui me semble (pour le coup, je le reconnais, avec un naïf et colossal élan d’optimisme) très hypothétiquement pouvoir changer les choses

    Y a qu'à voir le temps qu'il a fallu pour imposer un foutu chargeur universel qui ne va pas changer la face du monde ! Après on est jamais à l'abri d'un sursaut démocratique qui sait :) ?

    Mais là, de toute évidence, je fais preuve d’un inacceptable manque de respect envers nos institutions et leurs dignes représentant(e)s.

    On appelle ça du complotisme aujourd'hui :D.

  • [^] # Re: Laptop :mon expérience de réparation

    Posté par  . En réponse au journal J'essaie de réparer un téléviseur. Évalué à 2.

    Je vous passe la mésaventure d'avoir acheté et retourné juste le clavier car sur ce modèle là c'est pas changeable et il faut racheter le châssis complet avec le bon clavier (et donc je sais pas pourquoi des claviers seuls sont vendus).

    J'ai eu pareil avec l'ordi de ma femme et j'avais acheté juste le clavier. Bah j'ai détruit les attaches plastique du clavier au chassis et j'ai remis le clavier sans attache et ça a fonctionné.
    Bon, c'était pas comme avant, le clavier baillait un peu, mais ça lui a permis d'utiliser son ordi encore 5 ans pour un coût très faible. Au prix d'un confort de frappe amputé, mais elle ne s'en est pas plaint :).

  • [^] # Re: "Le tout est donc finalement retourné dans le local à poubelles"

    Posté par  . En réponse au journal J'essaie de réparer un téléviseur. Évalué à 5.

    Plus sérieusement, je partage tout à fait ton point de vue et la question n'est vraiment pas évidente.

    J'ai aussi fait le choix de ne pas acheter de l'électronique neuve et de faire durer le plus possible mes objets.

    J'ai donc un iPhone 5 récupéré à mon fils qui lui a déjà eu 2 autres téléphones entre temps (me demandez pas pourquoi ni comment cela s'est fait), un ordi dell pro qui doit bien avoir 10/12 ans mais qui fonctionne encore très bien.

    Là je viens de racheter un ordi portable à ma femme (un super Thinkpad T470 pour 200€ d'occaz), car malgré mes différentes réparations (prise de charge dé-soudé sur la CM, clavier pété, écran pété, batterie morte, chargeur pété, ajout de RAM etc.) sur son vieux ASUS de plus de 10 ans il a fini par cessé de fonctionner de manière fiable.

    Et je n'arrive pas à jeter tous les ordis qu'on me donne à réparer et qui ne le sont pas (souvent la carte mère HS) alors j'en ai un bon tas chez moi. Je me dis ça fait ça de moins dans la nature, mais bon c'est pas une solution non plus.

    Bref, en effet si on veut que nos objets durent et soient réparables, les 2 solutions que tu proposes me semblent être la seule piste. Et si on y pense, la solution #1 est la plus importante, car s'il avait personne pour acheter le nouveau smartphone 5G avec un appareil photo à 120M de pixels, bah il ne se fabriquerait pas.

    Le soucis c'est que l'industrie est organiser (comme toute notre économie d'ailleurs) autour d'une fuite en avant qui fait que tout est pensé pour être construit, assemblé et utilisé sur un laps de temps relativement court. Je pense qu'on pourrait difficilement refaire des processeurs d'il y a 10 ans, mais peut-être que je me trompe ?
    Puis les investissements sont prévus avec une consommation constamment renouvelées, si tout ça s'arrêtait, les entreprises ferait tout simplement faillites, car n'étant pas du tout dans une logique économique de la réparabilité.

    Est-ce que d'autres entreprises, dont le modèle économique serait plus vertueux, émergeraient alors ? Sans doute :).

    Des pistes intéressantes sont le très connu FairPhone (mais encore on en est déjà à 4 itérations donc toujours dans cette logique de fuite en avant), le portable framework qui commence à définir des format standard pour sa carte mère, mais encore dans cette logique de fuite en avant au niveau de la puissance et les petits ordinateurs type Raspberry Pi qui nous ramènent un peu à l'essentiel… sauf qu'ici encore, au fil des versions on a des machines qui ont de plus en plus de puissance et qui cassent souvent la compatibilité avec les autres versions (le RPi 4 utilise un port microHDMI, un chargeur USB-C ce que n'avait pas le 3 par exemple).