Andréas Livet a écrit 222 commentaires

  • [^] # Re: Même constat

    Posté par  . En réponse au journal Linux Mint 19.2 sur AMD Ryzen 5 2400 G (avec processeur graphique Radeon™ RX Vega 11). Évalué à 1.

    Oui je sais bien que les dernières distrib sont compatibles UEFI.
    Juste que j'ai jamais pris le temps de regarder et que j'utilise usb-creator-gtk pour créer mes clés bootables et qu'il ne prend pas en charge UEFI (en tout cas pas la dernière version que j'utilise), c'est sans doute pas la meilleure solution… mais c'est ce que j'ai l'habitude d'utiliser.

    Donc bon, c'est plus de la "flemme" qu'autre chose :D.

  • # Même constat

    Posté par  . En réponse au journal Linux Mint 19.2 sur AMD Ryzen 5 2400 G (avec processeur graphique Radeon™ RX Vega 11). Évalué à 4.

    Merci pour ce retour, j'ai eu le même genre de souci en installant Ubuntu 18.04 sur le récent portable d'une amie : la carte wifi était trop récente.

    Heureusement, je bidouille un peu et j'ai rapidement trouver un driver plus à jour et en quelques minutes c'était réglé.

    Par contre, n'étant pas à l'aise avec UEFI, j'avais désactivé l'option "Secure boot" de l'ordi et malheureusement quand il n'a plus du tout de batterie, cette option se réactive…

    Ce qui fait que l'ordi ne veut plus booter ! Alors, encore une fois la solution est pas sorcière mais mon amie ne peut pas être autonome…

    Elle a du le faire réinstaller quand je n'étais pas là (je soupçonne que c'était encore un problème de Secure boot mais bon) et la personne qui l'a remis n'a pas réussi à faire fonctionner le wifi alors qu'il s'y connaissait en Linux apparemment (à moins qu'il n'ait juste pas vu que le wifi ne fonctionnait pas).

    Quoiqu'il en soit, Linux c'est génial et enseignant l'informatique à des néophytes, je peux vous dire que c'est une plaie d'avoir des machines sous Windows (y a toujours un truc qui va pas, un logiciel mal installer, ça rame dans tous les sens on sait pas pourquoi etc.), mais ça reste tout de même réserver à ceux qui connaissent.

    Windows n'est pas en reste non plus, combien de fois j'ai eu a régler d'obscures problèmes de Mises à jour Windows qui ne se faisait pas, de drivers foireux, d'incompatibilités logiciel et j'en passe et des meilleurs. La différence avec Windows c'est qu'il n'y a qu'une plateforme (bon avec des versions différentes d'accord) et beaucoup d'utilisateurs, ce qui fait que la solution se trouve souvent plus facilement. Puis qu'elle passe rarement par la ligne de commande, ce qui est moins rédhibitoire pour les amoureux de la souris.

    Perso, même sous Windows je préfère la ligne de commande et fais installer aux étudiants leurs outils via Chocolate (dont l'installation est pas des plus simples et a planter chez beaucoup pour d'obscures problèmes de droits… comme quoi !)

  • [^] # Re: Le système d'exploitation du futur ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Guix version Un‐Point‐Zéro. Évalué à 1.

    Je fais ça au fil de l'eau en fonction des besoins et des problèmes que je rencontre.

    D'ailleurs, sous Xubuntu 18.04, j'ai toujours ces messages d'erreur :

    bash: warning: setlocale: LC_ALL: cannot change locale (en_US.utf8)

    J'ai trouvé ces notes qui parlent de ce problème, mais les solutions proposées n'ont pas tout résolu.

    Bref, je ne sais pas quand ça sera fini.

    Si ça t'intéresse, j'écris ça sur un pad HackMd : https://pad.lamyne.org/s/HJ5J3SWCN#

    Sens toi libre de participer :)

  • [^] # Re: Le système d'exploitation du futur ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Guix version Un‐Point‐Zéro. Évalué à 1.

    Tu peux aussi regarder avec guix graph

    Wow impressionnant cet outil :) !

    Encore merci pour toutes ces précisions.

    Un paquet peut avoir plusieurs sorties

    Ah oui j'avais oublié ça, mais quand on télécharge le paquet par défaut, justement ça ne prend pas toutes les sorties, donc ça devrait être bon niveau taille non ?

    Exemple avec le paquet glib qui ne télécharge pas la doc par défaut. Comme précisé dans la doc.

  • [^] # Re: Le système d'exploitation du futur ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Guix version Un‐Point‐Zéro. Évalué à 1.

    Ces paquets n'ont pas été séparés en bibliothèques / binaires / etc, mais ils pourraient l'être.

    Je ne l'ai pas mal pris comme une critique :).

    Pour mes articles, ça va être vraiment de l'introductif, genre comment je peux remplacer mes outils actuels en utilisant guix. Si tu es déjà habitué à Nixos, tu ne devrais pas apprendre grand chose je pense…

  • [^] # Re: Le système d'exploitation du futur ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Guix version Un‐Point‐Zéro. Évalué à 1.

    Merci pour toutes ces précisions.

    A force de me documenter sur guix je commence à comprendre bien son fonctionnement et cela me ravie :).

    Ces paquets n'ont pas été séparés en bibliothèques / binaires / etc, mais ils pourraient l'être.

    Qu'entends tu par là ?

  • [^] # Re: Mon avis (professionnel)

    Posté par  . En réponse au journal Moi, expert C++, j'abandonne le C++. Évalué à 10.

    Maintenant, j'aimerais savoir si certains d'entre vous étaient développeurs (tous langage) et ont aussi fait une reconversion professionnelle ? si oui vers quoi ? quand ? pourquoi ? comment ?

    Après quelques années à faire du C++ dans une boîte de JV avec des très bon techniciens (bonne connaissance de toutes les fonctionnalités C++), mais de très mauvais concepteurs (syndrome de l'"over design" comme disait un collègue), je suis passé d'abord par du dev d'applicatifs web. Puis, me rendant compte que je ressentais toujours la même chose : plus de goût pour les projets perso, difficulté avec les collègues car trop exigeant (sans doute pas à ton niveau) sur les projets, j'ai décidé de tout plaquer.

    Pendant quelques mois, j'ai suivi une formation d'"Animateur en agroécologie", c'était vraiment génial ! J'ai aussi fait de l'éco construction en chantier participatif, une des plus belle expérience de ma vie.

    De retour à la "réalité" (et oui j'avais besoin de sous), j'ai finalement trouvé un boulot d'accompagnateur pédagogique à Epitech, puis après responsable d'un cursus de dev web pour jeunes décrocheurs scolaires.

    J'ai encore arrêté pour cause de déménagement et enfant, j'ai encore pris du temps pour ma famille et moi-même (c'est vraiment très important je trouve de reprendre le temps de faire autre chose que d'être productif).

    Puis j'ai repris le dev tout en faisant de l'enseignement.

    Aujourd'hui, j'ai trouvé le bon équilibre : je suis dans une CAE (Coopérative d'Activité et d'Emploi) qui me permet d'être indépendant tout en étant salarié de mon activité.

    Je bosse quand je veux/peux et j'ai un salaire que je décide qui tombe tous les mois.

    J'ai fais le choix de peu travailler et d'avoir un petit salaire (proche du SMIC) afin d'avoir du temps pour faire autre chose que du dev pour d'autres personnes.

    Concrètement, je fais du dev quelques mois par an (ça va de 2 à 5 mois) et de la formation initiale et professionnelle de temps en temps. Avec ça, j'ai assez pour vivre toute l'année et le reste du temps je le passe avec mes enfants, à faire des travaux dans la maison (gros gros travaux), du jardinage, etc. Bref, plein de trucs chouettes !!

    Je me sens vraiment moins frustré et quand je dev, je m'éclate vraiment. Je cherche toujours à découvrir une nouvelle techno et y aller bien à fond comme ça c'est super intéressant, je cherche à faire les choses le mieux que je peux (pas toujours évident avec les contraintes de temps) et, comme ça dure pas longtemps, c'est moins frustrant même si dès fois je suis sur des technos totalement à chier.

    Voilà mon petit retour d'expérience, espérons que ça t'inspire :)

    Andréas

  • [^] # Re: Le système d'exploitation du futur ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Guix version Un‐Point‐Zéro. Évalué à 1.

    Oui c'est vrai que c'est pas tout jeune… Mais je ne sais pas parfois, je ne porte pas intérêt à certaines choses et puis d'un coup, on prend plus le temps de lire une dépêche qui a priori ne nous intéresse pas trop (j'avoue, avoir un nouveau gestionnaire de paquet, ou une nouvelle distro, si il ne change pas fondamentalement mon usage de l'OS, ça m'importe peu) et PAF on s'en prend plein la gueule !

    C'est ce que ça m'a fait avec Guix et je me rends compte maintenant de la puissance de l'outil et à quel point il est capable de remplacer avantageusement une pléthore d'autres outils. C'est vraiment impressionnant !

    Je crois que j'ai toujours eu en tête de pouvoir faire ce genre de chose dans ma distrib sans avoir une once d'idée de par où commencer et quelle serait la meilleure méthode pour y arriver.

    Avec Guix, le résultat est bluffant de simplicité si l'on compare à l'ensemble des technos que cela peut remplacer et la complexité qui s'empile dans nos "piles" (c'est bien le mot d'ailleurs !) de développement modernes.

    J'ai toujours vu d'un œil un peu suspect les développements autour de snap, flatpack, Docker et autres. Ça m'a toujours paru bizarre aussi d'avoir des outils pour gérer mes version et mes dépendances en ruby, node, python, ou php. Certains, comme npm, étant en plus assez obscures (qui n'a pas déjà entendu : "essai de supprimer le dossier node_modules et recommence pour voir") et peu configurables (ex : le dossier node_modules est codé en dur…).

    Aujourd'hui, nous avons vraisemblablement (pas encore assez pratiqué pour être sûr) une réponse élégante et unique à tous ces problèmes (et bien d'autres) et c'est tant mieux !

    Je prépare un article en mode "Guix pour remplacer x, y ou z" avec des petits exemples à chaque fois.

    Je le mettrai sur linuxfr si ça intéresse.

  • [^] # Re: Le système d'exploitation du futur ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Guix version Un‐Point‐Zéro. Évalué à 2.

    Ce chemin vers la bibliothèque standard C ne vient pas de nul part : le paquet est compilé à partir d'une recette qui vient d'une version précise de Guix. Le chemin est question est celui qui provient de la recette de glibc dans la même révision de Guix. Si une future révision de Guix met à jour la recette de glibc (par exemple en la mettant à jour), cela modifie l'entrée correspondante pour le paquet hello. Le paquet hello qui serait construit à partir de cette nouvelle version ferait alors référence directement à la glibc de cette nouvelle révision de Guix.

    Merci pour cet éclaircissement, je vois maintenant la puissance du système !

    Dernière question : comment précise-t-on dans le paquet qu'on veut être sur la dernière libc à jour ? J'imagine qu'il y a un système comme avec npm pour Node.js où l'on peut préciser que l'on veut une version fixe exemble (4.7.8) ou alors avoir les derniers correctifs seulement (ex 4.5.x) , ou bien carrément être toujours à la dernière version peu importe le numéro de version ? Ou alors c'est plus complexes que ça ?

    Dans ton exemple, si hello se met à jour quand la libc se met à jour, qu'est ce qui me garanti que mon paquet nouvellement compilé va fonctionner ? Bon là c'est la libc dont l'api est pas souvent mis à jour, mais pour une lib plus "mouvante", ça pourrait être problématique non ? Même si le paquet compile, il se peut qu'il soit cassé, non ?

    Bon en fait, j'ai encore plein d'autres questions :).

    Je trouve Guix vraiment passionnant et j'aimerai creuser un peu plus le concept.

    Là je l'ai installé sur ma distrib (Xubuntu 18.04) et par exemple en installant Scribus, il m'a téléchargé des trucs comme Wayland, Mesa, MariaDB ou PostgreSQL, y a-t-il vraiment toutes ces dépendances dans Scribus ?

    Scribus installé avec Guix se lancera-t-il avec sa propre version de mesa et de Wayland (même si je suis sous X) ? Bien que je pense que ce soit impossible, ça m'a interloqué :).

    Allez, je retourne lire la doc et j'arrête de poser des questions !

    Merci pour tout, plus j'en lis dessus plus je me dis que c'est vraiment l'OS du futur !

    Andréas

  • [^] # Re: Nix et autres

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Guix version Un‐Point‐Zéro. Évalué à 1.

    Impossible d'empaqueter des paquets binaires avec guix : tout doit utiliser des recettes

    Je me permet de rebondir sur cette affirmation que je ne comprends pas.
    Cela signifie-t-il qu'un paquet guix doit forcément être compilé ou empaqueté à partir de source ?

    Pourtant, j'ai vu qu'il est possible d'inclure, par exemple, les modules non libres de linux qui contiennent des blobs binaires.

    L'auteur de cet article parle aussi d'empaqueter des jeux propriétaires.

    Est-ce que j'ai loupé quelque chose ?

    Merci,
    Andréas

  • [^] # Re: Le système d'exploitation du futur ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Guix version Un‐Point‐Zéro. Évalué à 1.

    Je continue de me documenter sur Guix.
    J'ai trouvé ce merveilleux article qui m'éclaire un peu plus sur l'intérêt de la démarche et compare avec les solutions existantes.
    https://ambrevar.xyz/guix-advance/

    Néanmoins, il y a des choses que je n'arrive pas à comprendre.

    Par exemple, l'auteur dis qu'à partir du moment ou un paquet fonction, il fonctionnera tout le temps.
    Mais que se passe-t-il si par exemple, pour un jeu (vu qu'il cite les jeux en exemple), je met à jour mon kernel et mesa et ça casse la compatibilité binaire, voir juste rajoute des problèmes liés aux drivers ?

    Mon paquet ne fonctionnera plus non ? Car pour une même machine on continue à n'avoir qu'un seul kernel ?

    Le kernel et d'autres paquets comme le serveur d'affichage sont donc des dépendances transverses qui ne peuvent être isolées dans un environnement.

    C'est là où j'ai du mal à comprendre.

    Aussi, on dit toujours que les système comme snap, flatpak (et guix aussi) sont plus sécurisés car ils exécutent l'application dans un bac à sable dans lequel on choisit ce qu'ils ont droit de faire ou non.

    Mais, un des trucs important pour moi dans les systèmes de paquet classiques c'est justement le fait d'avoir des dépendances partagées. De cette manière, s'il y a une faille dans OpenSSL par exemple, bah la correction est faite à un endroit (le paquet lib-openssl par exemple) et tous les paquets qui en dépendent en bénéficient.
    Avec ces systèmes qui incluent leur propre dépendance, ce n'est plus possible, non ? Chaque paquet doit donc mettre à jour ses dépendances etc. Sans parler de la place en plus que ça prend sur le disque.

    Bref, j'ai encore du mal à comprendre l'intérêt de certaines de ces approches, mais ça m'a tout l'air révolutionnaire sur beaucoup de points.

    Merci,
    Andréas

  • [^] # Re: Le système d'exploitation du futur ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Guix version Un‐Point‐Zéro. Évalué à 1.

    Merci pour ces précisions :). J'ai vu dans la dépêche qu'il était question de Nix aussi (que je ne connais pas non plus), tout ça m'a l'air vraiment enthousiasmant !

    Comme je le disais, l'admin sys et le devops c'est pas trop mon dada, mais il faut bien reconnaître qu'il n'y a pas eu, à ma connaissance, d'innovation majeure dans le milieu des distributions linux depuis une quinzaine d'années, si ce n'est plus.

    Bien sûr, tout l'écosystème a énormément évolué mais les fondements restent les mêmes. Certes, snap, flatpak et autre apporte tout de même des choses intéressantes, mais personnellement, je trouve que c'est plus contraignant qu'autre chose quand on utilise déjà une distribution basée sur un autre type de paquet.

    Ca fait 2 (voir 3) méthodes d'installation, de configuration à retenir, un système encore plus hétérogène.

    Là, on sent que le truc à vraiment été bien pensé et qu'il y a une grande cohérence entre tous les éléments, c'est ça qui m'attire.

    Bref, je vais creuser tout ça, encore merci pour la dépêche.

    PS : D'ailleurs, c'est drôle mais j'ai trouvé peu d'articles de vulgarisation qui en parle.

  • [^] # Re: Vraiment durable et écologique ?

    Posté par  . En réponse au journal L'increvable le retour. Évalué à 0.

    Merci pour ta réponse tout à fait pertinente, ça fait vraiment plaisir ! :)

    Je suis tout à fait d'accord avec toi, les différentes solutions doivent être étudiées et, en effet, si l'électronique permet d'éviter des pièces mécaniques ou électromécaniques moins fiable, ça peut être intéressant.

    Je suis juste un peu "obsédé" par le caractère non recyclables/non réutilisables de tous ces composants et chercherait donc à en limiter l'usage au strict nécessaire si j'avais à concevoir une machine.

    Si le fait de pouvoir mettre à jour sa machine ajoute de la complexité, je ne sais pas si ça vaut le coût. Car, bon je ne sais pas s'il peut y avoir de grandes "percées technologiques" dans nos programmes de machines à lavée ?

    Encore merci pour ta réponse,
    Andréas

  • # Le système d'exploitation du futur ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche GNU Guix version Un‐Point‐Zéro. Évalué à 5.

    Bravo pour cette dépêche et cet ambitieux projet.

    J'avoue ne pas trop être à la pointe de toutes les technos devops et ne pas non plus être super fan d'admin sys (plus de 15 de linux au quotidien donc à force je sais faire quelques trucs mais je suis plus un dev), donc je ne comprend pas tous les tenants et aboutissant de cette dépêche…

    Néanmoins, j'ai vraiment l'impression que vous avez construit quelque chose d'unique qui répond à pas mal de problématiques actuelles.

    Si je comprends bien, vous avez mis au point une distribution "from scratch" dont le système de paquet est vraiment "révolutionnaire" (dans le sens où il n'a pas d'égal en terme de fonctionnalités), permet notamment d'installer les paquets sans privilèges super utilisateur.

    Ce système est aussi configurable via un langage que vous avez inventé et qui j'imagine après retranscrit ça en fichier de conf compatible ngnix, x11, gnome ou je ne sais quoi ? Si c'est le cas, c'est un truc de fou quand même, mais j'ai sans doute mal compris.

    Il est aussi très facile de créer des environnement de dev virtuel, donc cool pour le développeur que je suis.

    En plus, on peut installer l'environnement de bureau de notre choix, comme toute bonne distribution.

    Franchement, vu comme ça (mais je pense que je rate des trucs et en comprends mal d'autres), ça m'a tout l'air d'être LA distribution du future.

    En tout cas, tout m'a l'air très bien pensé, structuré, avec une conception globale (voir systémique), ce qui est super rare dans le monde libre (c'est plutôt plein de modules hétérogène qui "communiquent" entre eux tant bien que mal).

    Je vais définitivement y regarder de plus près et peut-être l'adoptée si ce n'est pas trop difficile.

    Avec hâte d'en apprendre d'avantage,
    Andréas

  • [^] # Re: Est-ce vraiment plus accessible ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les jeunes et la programmation (Atlas toolkit v0.7). Évalué à 0.

    Merci pour votre réponse, je comprends mieux la démarche du framework Atlas.

    Quand je parlais de "code serveur" je voulais dire "back-end".

    En tout cas, je trouve l'approche SPA bien plus attractive que les CGI en effet et c'est comme ça que j'anime mes cours de javascript.

    Je suis d'accord avec vous, c'est un langage difficile d'accès pour les débutants et beaucoup sont perdu avec les différentes syntaxes, les callbacks etc.

    Passé cette difficulté, j'ai l'impression d'arriver à faire des choses sympa (un paint, des petits jeux vidéo, un forum websockets etc.) en peu de lignes et cela quasi sans librairie tiers (en js vanilla donc).

    S'il y a besoin d'un serveur, je fournis quelque chose de minimaliste afin de leur permettre de se concentrer sur l'interaction utilisateur.

    C'est dans cette optique que je questionnais l'intérêt d'Atlas, mais vous avez très bien défendu ce projet et il m'apparaît pertinent dans le cadre d'un apprentissage de la programmation.

    Je le vois, ce qui perturbe les apprenants c'est la masse de petites choses différentes à retenir, comprendre etc. et plus l'environnement est hétérogène (c'est le cas pour le web) et plus c'est difficile d'accès.

    C'est pour cela aussi que quand je démarre sur Php, je leur fais faire des programme en ligne de commande avant de voir la génération du Html et l’interaction avec une base données SQL. Ce que beaucoup de tuto sur internet font en même temps. Résultat : les apprenants ne font pas la différence entre client et serveur et ont un mal fou à comprendre que le programme Php ne fait que générer du html (ou du json dans le cadre d'API web).

    Bref, l'apprentissage de la programmation reste aujourd'hui quelque chose d'assez rude je trouve et j'en vois beaucoup qui décrochent. Sans doute que l’écart entre leur rapport quotidien avec l'informatique (les smartphones, des applis codées par des milliers de dev pendant plusieurs mois) et ce qu'ils arrivent péniblement à faire en cours. Si le toolkit Atlas peut faire la différence alors c'est top !

    PS : Je me rappelle avoir codé en quelques heures maxi un jeu vidéo inspiré d'Angribirds en js avec mon fils qui faisait les dessins. Grace aux pages Github et autres services de mise en ligne, on avait quelque chose qu'on pouvait montrer facilement (pas testé sur smartphone mais ça devrait peut tourner) : http://dedesite.github.io/angry_birds_filo/

  • # Vraiment durable et écologique ?

    Posté par  . En réponse au journal L'increvable le retour. Évalué à 2.

    Est-ce que je suis le seul à penser qu'une machine à laver le linge qui "met à jour son logiciel" c'est pas vraiment durable ?

    Pourquoi faire appel à de l’électronique quand on peut l'éviter ?

    Pour moi, une machine durable et qui tente d'être plus écologique devrait limiter au maximum l'usage de matériaux rares et être le plus basique possible.

    Puis ce qui consomme dans une machine à laver c'est aussi le fait de chauffer l'eau, toutes les machines à laver contiennent une résistance électrique. Le truc vraiment écolo serait de brancher la machine sur le réseau d'eau chaude alimenté par un chauffe eau solaire. Bon, je m'égare… en tout cas, c'est ce que je vais essayer de faire chez moi avec une vielle machine (retaper 3 fois déjà) achetée 40€ sur leboncoin qui ne se met pas à jour :).

    Je reste convaincu que des projets comme ceux-ci peuvent être pertinent, juste faire attention où l'on place le curseur "high tech vs low tech".

  • # Est-ce vraiment plus accessible ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Les jeunes et la programmation (Atlas toolkit v0.7). Évalué à 0.

    Bravo pour tout ce travail !

    Je m'intéresse aussi à tout ce qui touche la découverte de la programmation. De mon côté, j'ai mis au point un jeu de société (avec des pions en bois et tout) inspiré des blocks de Scratch mais basé sur une approche procédurale et non événementielle comme Scratch.

    Concernant Atlas toolkit, je me demande si c'est vraiment plus simple d'accès que de faire une application web "vanilla" sans toolkit ?

    Je n'ai pas regardé en détail le code mais il y a tout de même de l'HTML, du css et du code serveur.

    Quand vous dites :

    "Le développement d’applications mobiles nécessitant de solides connaissances en programmation, il est clair qu’il ne peut être abordé lors de ces ateliers. Et cela vaut aussi pour le développement d’applications Web"

    N'est-on pas dans le même cas de figure avec atlas ?

    Après, je n'ai peut-être pas compris le réel avantage d'Atlas…

    Merci et bonne continuation,
    Andréas

  • # Effacer accidentellement toutes les données de prod...

    Posté par  . En réponse au sondage Oui j’avoue, ma plus grosse boulette c’est d’avoir :. Évalué à 2.

    … en pensant que j'étais sur le serveur de dev… Heureusement, j'ai pu récupérer des backups !

  • [^] # Re: Avantage de PlayOnLinux

    Posté par  . En réponse à la dépêche ./play.it installe vos jeux sans prise de tête. Évalué à 1.

    Merci pour ta réponse ! En effet, j'avais pas bien lu toute la dépêche.

    Et oui, pas facile de gérer les différents installeurs, surtout si votre objectif est que l'utilisateur n'ait rien à faire.

    Je sais que pour les jeux et applications Wine un développeur wine (je ne sais plus lequel malheureusement) avait créer des scripts pour en installer automatiquement afin de faire des tests de non régression automatique. Il avait finit par arrêter car c'était long à maintenir mais les scripts existent sans doute encore.

    Sinon, est-ce que vous prévoyez de permettre aussi l'installation de logiciels autres que des jeux (genre Office ou autre), ça serait vraiment TOP !

    Bonne continuation.

  • # Avantage de PlayOnLinux

    Posté par  . En réponse à la dépêche ./play.it installe vos jeux sans prise de tête. Évalué à 2. Dernière modification le 07 mars 2018 à 13:46.

    Bonjour,

    Je trouve l'approche de créer des packages pour ensuite les intégrer au mieux avec le système d'exploitation excellente. Ça me rappel un projet similaire qui était prévu pour être intégré par défaut dans Ubuntu où il était question d'avoir les jeux Wine directement dans la logithèque si je me rappel bien (désolé la flemme de chercher les références). Je crois que c'était un dev Wine qui avait lancé ça…

    Par contre, je ne sais pas si ça couvrira mes maigres besoins qui sont d'installer de temps en temps des vieux jeux PC qui sont sur CD. C'est ça que j'aime bien avec PlayOnLinux c'est qu'on peut installer à partir d'un CD avec des installeurs "officiels".

    Est-ce qu'il y a une chance pour que play.it puisse supporter un jour des installeurs hétéroclites ou est-ce qu'il se concentrera toujours sur des installeurs type GOG ou autre ?

    Autre question : est-ce qu'il y a une option pour installer tout le jeux dans le ~ car j'ai généralement une petite partition système (sur un SSD) et une grande partition /home ? Désolé si la réponse se trouve dans la doc, j'avoue j'ai pas cherché. Euh, en même temps je me dis qu'il faut plutôt voir du côté de dpkg ou autre vu que play.it ne fait que générés les packages…

    En tout cas, bonne continuation, c'est chouette de voir ce genre d'initiatives.

    Andréas

  • [^] # Re: bravo !

    Posté par  . En réponse à la dépêche PAMPI — Présentations avec Markdown, Pandoc, Impress. Évalué à -1.

    Chouette projet vraiment :).

    Après pour troller, je pense que ça aurait même pu se développer en js comme ça t'as une app qui tourne dans le navigateur et pas besoin de gérer le multiplate-forme mais très bien sinon.

    Par rapport à Prezzi, je sais c'est un outil proprio donc c'est pas bien, mais je crois que sa réelle plus-value c'est de fournir tout un tas de visuels super chouettes par défaut. Puis l'interface utilisateur permet de gérer aux ptits oignons, la caméra etc. C'est vraiment un outil très abouti (très demandeur de puissance aussi) et novateur selon moi.

    Pas besoin d'avoir un fichier SVG de base puisqu'il en fournit plein (non libre je sais) et pas besoin d'écrire la moindre ligne de Markdown (même si c'est un format cool pour nous les devs, un utilisateur lambda préférera toujours écrire du texte dans un textfield et le mettre en forme avec une barre d'outil).

    Je vois ma compagne (prof d'ailleurs) utiliser beaucoup d'outils en ligne de ce genre. Ils sont parfois très très simple en terme d'interface et de fonctionnalités (comparer à Office ou LibreOffice), mais fournissent une énorme bibliothèque de visuels vraiment sympa. Résultat, en 5min elle réalise des trucs trop top. Après, ça craint à mort car tu n'as aucune maîtrise sur le format de fichier (on te permet souvent juste d'exporter en un png dont tu ne peux pas choisir la résolution, ils sont malins), ni sur la manière dont est stocké ton travail (tout est dans le "cloud").

    Perso, je n'aime pas du tout ça, mais faut reconnaître qu'elle gagne énormément de temps et arrive à faire de belles choses sans toucher à InkScape, Gimp ou autre.

  • [^] # Re: Quelques points d'améliorations

    Posté par  . En réponse à la dépêche La première année de Liberapay. Évalué à 2.

    Merci pour tes retours. Pour moi ce sont principalement des confirmations de choses que je sais déjà, mais voir une liste d'améliorations en français motivera peut-être quelqu'un d'autre à se retrousser les manches pour les implémenter.

    Avec plaisir. Si un jour je peux faire d'avantage pour le projet je le ferai.

    Je ne te rejoins pas sur ce point, améliorer l'interface utilisateur prend souvent beaucoup de temps, et celui-ci est difficilement compressible car il y a un fort composant humain dans l'équation (contrairement au travail sur le cœur d'un logiciel où il s'agit plutôt de faire comprendre à la machine ce qu'on veut qu'elle fasse, ce qui est bien plus simple).

    Certes, ajouter des fonctionnalités à un logiciel est la partie "facile" pour un développeur. Ce que je voulais dire par "ça coûte pas grand chose" c'est que pour certaines de mes remarques, il s'agit simplement de faire une page HTML bien pensée et jolie, ce qui peut ne pas prendre trop longtemps.

    Par contre, arriver à une ergonomie intuitive et une navigation aisée sur le site peut être super long et nécessite souvent des compétences mixtes (ergonomie, design et dev) et beaucoup d'itérations.

    Bonne chance pour tout ça ! :)

  • [^] # Re: Quelques points d'améliorations

    Posté par  . En réponse à la dépêche La première année de Liberapay. Évalué à 1.

    Encore une petite remarque, le champs date de naissance à un format de date US, ce qui peut être perturbant pour des français.

  • [^] # Re: Quelques points d'améliorations

    Posté par  . En réponse à la dépêche La première année de Liberapay. Évalué à 3.

    Je me permet de continuer mes commentaires au fur et à mesure que je découvre le site.

    Je trouve le paiement par virement pas claire.

    Il faudrait expliquer qu'on envoie de l'argent à l'association mais que cet argent restera dans le portefeuille après. Là, j'avais l'impression que l'argent que j'allais envoyer allait directement être versé à la personne que je soutiens.

    Le code de référence du virement doit être mieux mis en avant, c'est une donnée très importante il me semble.

    Le message aussi devrait expliquer que si le paiement a réussit, il devrait se retrouver dans le portefeuille ou autre.

    J'ai tenté plusieurs virements mais que je n'effectuerai jamais, ils apparaissent "en attente" dans l'interface, il faudrait pouvoir les supprimer ou annuler le virement.

    Aussi, le menu "Explorer" est pour moi incompréhensible quand on ne connaît pas déjà le site.

    La vue d'ensemble est assez perturbante au début.

    Même si à y regarder de plus près, les textes sont clairs, je trouve que cette vue d'ensemble n'apporte pas grand-chose car regroupe plusieurs infos qui ne sont pas liées.

    Par exemple, les réseaux sociaux, les promesses de dons, etc.

    Perso, ce que je m'attends à voir c'est simplement une liste de personne et/ou projet et/ou organisation direct en cliquant sur explorer.

    Finalement c'est ça le cœur du site : les personnes (moral ou physique) et les projets qu'elles portent.

    Y a qu'a regarder ce que les autres font (tipeee ou autre), tu peux être sûr qu'ils ont bien réfléchis à leur ergonomie et se baser dessus. Quand tu cliques sur "Découvrir les créateurs" tu tombes direct sur des vignettes des créateurs. Là je verrai la même chose.

    Avec par exemple la possibilité de filtrer par individus, entreprise, assoc ou par thème mais faut pas trop surcharger l'interface.

    Je crois qu'il faut vraiment aller à l'essentiel :
    - Une page d'accueil épuré avec les grands principes du site et une invitation à l'utiliser (comme ce que vous avez mais peut-être en un peu plus "travaillé").
    - Une page qui explique le fonctionnement. En gros, votre "A propos" mais élaguée de certaines pages qui seront relayées en bas de page (mentions légales, stats etc.)
    - Une page exploration qui va direct dans le vif du sujet et qui n'embrouille pas l'utilisateur avec les concepts que vous avez inventés. Si vraiment ces concepts vous tiennent à cœur (communauté, individus, équipes etc.), il faut alors les présenter de manière visuelle et très claire. Mais à mon avis, une simple distinction de couleur ou d’icône dans la liste des projets à explorer suffira.

    Grosso modo, actuellement le site reflète plus l'architecture interne de l'application que les besoins utilisateurs quand on découvre un tel site.

  • # Quelques points d'améliorations

    Posté par  . En réponse à la dépêche La première année de Liberapay. Évalué à 3.

    Bonjour,

    Je l'ai déjà dis ici, je trouve votre projet superbe.

    Maintenant c'est vrai que la première impression est pas des plus intuitives. Voici mes remarques en vrac :
    - A la création de compte, je ne mettrai pas un bouton radio pour la question "Etes-vous une entreprise ?", par défaut je pense que la création de compte est personnel et je mettrai donc un bouton ou une checkbox genre "Je suis une entreprise ou un groupe" ce qui fait que l'inscription "normale" ne nécessite pas plus de réflexion. En plus, il faut répondre "Non" à la question ce qui est encore plus troublant je trouve.
    - Ensuite, le fait de ne pas avoir à setter de mot de passe peut-être intéressant mais rend la mécanique de connexion compliquée vu qu'il faut ensuite recevoir un mail avec un lien pour reset son mot de passe. La méthode est assez contre intuitive et pourra en perdre beaucoup. Si vous voulez proposer un mode de don sans mot de passe, il faut revoir le processus, j'avoue je connais pas assez votre projet pour faire une proposition claire.
    - Quand on se connecte pour la première fois, on tombe direct sur la vue des dons. Là, clairement je m'attendrai plus à une page expliquant graphiquement et avec peu de mot le fonctionnement du site. Bon, je sais c'est pas un truc de développeur mais justement, ça coûte pas grand chose à faire et c'est une grosse valeur ajoutée.
    - Aussi, je trouve ça très perturbant d'avoir un login généré automatiquement genre "~46846", il vaut mieux afficher l'email et s'il n'y a pas d'email, je ne sais pas demander à la personne un login ou autre ou alors ne rien afficher ou "Donateur #4564" c'est déjà mieux. J'ai un peu du mal avec les site qui reflètent leur fonctionnement interne (l'identifiant généré) à l'utilisateur.
    - Mon email apparaît "Non vérifié" alors que j'ai cliqué 2 fois sur des liens envoyés par mail. Le premier pour dire que j'avais créé mon compte et le deuxième pour reset le mot de passe. J'ai du renvoyer un mail pour que cela fonctionne.

    Pour finir, je crois que vous avez une superbe boite à outil qui semble fonctionnelle. C'est génial ! Il ne vous reste "plus qu'à" peaufiner tout ça en simplifiant certains écrans, les process et en clarifiant votre message. Cela demande sans doute moins de technique que de réflexion, d'ergonomie, d'itération en fonction des retours, etc.

    Quoi qu'il en soit, je vous souhaite très bonne chance et je tâcherai de m'investir comme je peux dans ce projet (peut-être juste via des retours dans un premier temps).