flagos a écrit 3009 commentaires

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 0.

    Je me base sur l'article de Zenitram qui nous parle de 400 abandons "sauvages" sur 12 ans dans toute l'europe dans les pays ou l'anonymat n'est pas autorisé. A comparer aux 400 000 personnes nés sous X vivant en France.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 1.

    Remarque, si ce droit de savoir ne s’accompagnait d’une forme d’autre droit sur les parents, il n’est pas certain que j’y serai encore opposé.

    Je n'ai jamais rien dit de tel. L'enfant reste abandonné et certainement adopté par une autre famille.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 1.

    c'est justement l'anonymat qui permet de s'assurer qu'une femme donnera l'enfant à des services sociaux plutôt que de le supprimer elle même

    Ce n'est pas ce qui est constaté dans les pays ou l'anonymat est interdit (quasiment toute l'Europe sauf la France). Quand on abandonne son enfant, ce n'est pas la question de l'anonymat qui prime. Elle est pourtant cruciale pour l'enfant par la suite.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 4.

    "les autres le font"

    Ca n'est pas ce que j'ai dit. Toi aussi tu travestis mes propos :-) J'ai dit "Les autres le font et ca se passe bien". Ton article indiquant 400 abandons volontairement anonymes en 12 ans dans l'Europe m'a justement bien convaincu que les gens qui souhaitent abandonner ne veulent pas forcément le faire de manière anonyme.

    Je pense que tes craintes concernant les bébés que l'on tuerait massivement si on levait l'anonymat des abandons ne sont donc pas fondés puisqu'on observe pas de vagues d'infanticides dans toute l'Europe et que le phénomène de "boite aux lettres a bébé" est utilisée de manière très marginale.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à -2. Dernière modification le 14 janvier 2013 à 20:09.

    Tous nos voisins ont évolué mais nous, Francais, comme on est différents des allemands, espagnols et autres suises, il faudrait qu'on reste sur une loi ringarde et catho.

    Oui c'est en substance ce que tu m'as expliqué.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à -1.

    C'est plutot l'inverse… La France est le dernier pays a se trainer cette loi issue des besoins de la société bourgeoise, catho et vichyste.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à -1.

    Oui. Si tu crois que ces peuples sont pas différents, wow… Va falloir sortir et les voir.

    Ah la fameuse exception francaise ! Elle sert vraiment a faire passer de belles couleuvres dans le débat français celle la !

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 1.

    Répond aux questions, elles sont des cas réels qui ne disparaîtrons pas parce qu'on interdit.

    Ces cas rééls devraient être généralisés dans toute l'Europe…. et ce n'est pas le cas ! L'anonymat des enfants abandonnés est une exception française totalement irrationnelle.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à -2.

    Tu veux comparer des populations complètement différentes plutôt que de répondre à mes questions, pourquoi pas.

    Espagne, Italie, Allemagne, Suisse … c'est si différent de la France ?

    prendre le risque d'accoucher seuls pour pouvoir utiliser les caisse d'abandon, ben oui si tu accouche à l'hôpital bam tu peux plus

    Ces boites d'abandon sont justement a l'hopital… L'hopital accepte forcément cette situation ;-)

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à -1.

    Donc pas besoin d'interdire! Merci.

    Si les gens peuvent choisir comme lorsqu'il y a des boites a bébé, ils le font peu, tu l'as brillamment démontré ! On voit donc bien que les gens qui abandonnent un enfant de nos jours veulent de manière majoritairement écrasante (99,999999% des cas) ne pas le faire de manière anonyme.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 3. Dernière modification le 14 janvier 2013 à 19:45.

    Tu peux être contre autant que tu veux. Si tu empêches l’abandon anonyme, eh bien, les gens abandonneront les gosses là où on ne les retrouvera pas.

    Zenitram nous a démontré dans un article que ce phénomène était marginal (400 en 12 ans dans toute l'europe) alors que les enfants sont nombreux a se plaindre de cet anonymat. J'en conclus donc qu'il serait plus juste que les enfants aient le droit de connaitre leur identité et que la gêne serait minime du coté des parents.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à -2.

    Effectivement, tes questions sont très cons. Comment ca se passe en Allemagne ou Espagne ? C'est si horrible que ca pour avoir une discussion aussi irrationnelle ?

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 0.

    Très bien, lisons cet article sur les boites a bébé:

    Depuis 2000, près de 400 enfants auraient été ainsi abandonnés.

    Effectivement, c'est un mouvement de masse. On voit bien que c'est un phénomène de grande ampleur: 400 bébés en 12 ans dans toute l'Europe. Très très très impressionnant. C'est a comparer aux 400 000 personnes nés sous X vivant en France.

    Ton article prouve une chose: les gens aujourd'hui veulent pouvoir abandonner leur enfant mais s'en fiche de pouvoir le faire anonymement ou non (400 c'est très peu). Cette loi archaïque doit être révisée, toute personne a le droit de connaitre son identité.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 0. Dernière modification le 14 janvier 2013 à 19:20.

    Mais peut-être préféra-t-on revenir à "avant", avec des nouveaux-né tués et des procès de ces "méchantes horribles"

    Avant la pilule ? Avant la contraception ? Tu projettes beaucoup de fantasmes sur d'éventuelles pulsions meurtrières !

    Tu nous cites souvent l'Allemagne que tu sembles bien connaitre. La bas, le droit a connaitre ses origines est inscrite dans la Constitution si j'en crois cet article. Il en est de même en Espagne ou en Italie. Y a t on vu des décharges pleines de bébés tués ?

    Fantasme et droit suprême de la femme envers l'enfant!

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à -2.

    Encore une fois, je suis pas contre l'abandon, je suis contre l'abandon anonyme.

    Un enfant a le droit de savoir qui est sa famille naturelle. On est au 21eme siècle, on a tout les moyens contraceptif et abortif pour aborder la question: quand une grossesse va au bout, je considère que la mère a eu bien des possibilités de faire des choix et que l'enfant n'a pas a être traité comme un bout de viande.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 0.

    Abandonner oui, mais pas de manière anonyme.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à -2.

    J'ai comme dans l'idée que les manifestants de dimanche, qui répètent en boucle que les parents biologiques, c'est plus important que ceux qui vous ont élevé, et qu'on n'est pas une vraie famille sans, ont leur part de responsabilité dans le mal être de certains enfants adoptés.

    Ca c'est une belle connerie. Tu n'arrives pas a comprendre ce que ressentent les gens dans cette situation donc elle a été instiguée par des gens porteur d'un autre projet de société… Et je te dis ca alors que je suis pour le mariage gay et je suis loin de ces gens qui sont allés manifester dimanche.

    C'est si compliqué de comprendre que quand on a pas les mêmes traits, de légères différences avec ses parents, que l'enfant en quête de modèle et en train de se former une vie se dise: "De qui je viens vraiment ?".

    Ca me dépasse complètement: c'est une question que je trouve simple et légitime, elle ne constitue pas un déni envers sa famille d'accueil, c'est presque naturel et à vous écouter c'est une requête complètement farfelue.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 0.

    Je pense que c'est un peu trop facile de refuser d'avorter et dire par la suite: "tant pis je n'ai qu'a l'abandonner, de toutes facons l'Etat me protège, il n'y aura aucune trace". L'Etat n'a pas a couvrir ce genre de comportements.

    Cette mentalité doit changer: si on va au bout d'une grossesse avec les droits qu'ont les femmes aujourd'hui, cela doit engager a un minimum de choses. On ne pouvait pas demander ca aux femmes en 1945.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 1.

    Ceux qui voudraient abandonner leurs enfants et couper tout lien devraient les laisser dans une poubelle ou au pied des portes, afin qu’on ne les retrouve pas.

    La loi des enfants nés sous X date de la guerre 39-45 pour permettre aux femmes ayant eu des enfants de manière peu convenable pour l'époque d'avoir un échappatoire.

    Aujourd'hui, il existe la pilule et l'avortement. La loi des nés sous X n'est donc plus du tout dans le même contexte.

    Je pense personnellement qu'il serait temps qu'elle évolue.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 2.

    Je crois qu'il dit la même chose que toi :-) (1 texte préalable pour éviter de tout mélanger)

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 3. Dernière modification le 14 janvier 2013 à 14:07.

    Connaître ses géniteurs aide quelqu’un à se construire, vraiment ? Et si on ne les trouve pas, on ne se construit pas ?

    Tout a fait. Il y a un type qui a écrit 2-3 petits bouquins a ce sujet. Freud qu'il s'appelle je crois.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 4.

    Je précise un peu plus ma pensée, j'ai effectivement fait un gros raccourci: les adoptés doivent avoir le droit que la question soit posée aux parents naturels.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 4. Dernière modification le 14 janvier 2013 à 13:57.

    Je m'auto-complete: http://www.parent-solo.fr/modules/dossiers/article.php?article_id=123

    Ca précise l'existence de ce fichier et que de nombreux psychologues ont souligné le besoin d'un grand nombre d'enfants nés sous X de retrouver leurs véritables origines.

    Je connais d'ailleurs quelques enfants nés sous X, ils ont tous a un moment donné de leur adolescence montré ce besoin tellement légitime si on réfléchit 30 sec (je sais, c'est pas donné a tout le monde).

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 6.

    Je vais te révéler un secret : la majorité des adoptés n'a rien à foutre de leurs géniteurs.

    Autant je suis d'accord sur le fond avec toi, autant la, ce que tu viens de dire c'est juste d'une infinie connerie.

    Les adoptés doivent avoir le droit de connaitre leurs parents naturels. Il me semble d'ailleurs qu'il existe depuis 2000-2001 un fichier permettant de refaire le contact si les deux parties sont d'accord.

  • [^] # Re: Une vraie question

    Posté par  . En réponse au journal Que faire cet après-midi ?. Évalué à 2.

    Faudrait un minimum qu'ils assument leur "arguments", genre annuler le mariage si pas d'enfants au bout de x années, interdire aux couples stériles de se marier et d'adopter

    Il me semble qu'il y a encore quelques années, on pouvait demander le divorce si le conjoint était stérile ou qu'il y avait une incompatibilité qui faisaient que le couple ne pouvait pas avoir d'enfants.

    En même temps, vu qu'a l'époque les clauses de divorce étaient assez restrictives, il fallait prévoir des cas comme ca.