Journal 1.5 Milliards dépensés par l'État dans du non libre

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mai
2013

Mon journal, Bouque Marc,

Ce matin je voguais nonchalamment sur le site de l'April quand tout à coup, qu’entraperçois-je ? Du haut de son poste de vigie, l'association de promotion et de défense du logiciel libre guettait patiemment les réponse à quatre questions écrites aux gouvernement et publie un communiqué.

Entre autres choses, on note que le coût des logiciels privateurs est estimé (et probablement largement supérieur) à 1.5G pour l'État dont ~250M pour l'État lui même. Ce qui ferait dans les 50M par an. Mais 53.9M pour MS pour 2011.

À mettre en parallèle avec https://linuxfr.org/users/jerome_misc/journaux/microsoft-soupconne-de-fraude-fiscale-en-france

  • # Moi ce qui me choque

    Posté par  . Évalué à -10. Dernière modification le 15 mai 2013 à 13:50.

    c'est cette petite phrase sibylline

    L'April espère que d'autres chiffres plus complets seront rendus disponibles, par exemple par la DISIC, afin d'obtenir un montant plus proche de la réalité.

    Je ne pensais pas que les dépenses de mon administration pour ses dépenses informatique relevé du secret d'état….

    Quand au secret du contrat, c'est un problème du vendeur, moi cela ne me concerne pas.
    J'ai par contre une assez bonne idée du temps et de la sueur dépensés dans le maintient de cet état et de son action…

    Si par ailleurs, il se révèle qu'en fait l'administration n'est simplement pas capable de faire un rapport complet et détaillé car ils n'ont pas d'information suffisamment précise, alors cela en dit long de leurs considérations.. surtout pour des fonctionnaires qui n'ont pas vraiment de contraintes, de pressions, de délais..

    ,,, bref, quoi. Espérer quelque chose des employés que je finance, ça me choque.

  • # des améliorations

    Posté par  . Évalué à 6.

    Ce n'est pas encore ça, mais ça s'améliore quand même progressivement avec notamment une utilisation de plus en plus étendue de LibreOffice ou OpenOffice. Autre exemple : XéMélios utilisé pour la dématérialisation des finances publiques qui prouve une prise de conscience au moins partielle en haut lieu.

  • # Et?

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

    Et?

    Ce nombre tout seul n'apporte rien.
    Si développer la même chose pour le même besoin en libre coûtait 10x plus, je bondirai sur cette dépense inutile comparé à du non libre à 1.5 milliard.

    C'est bien le problème avec les intégristes qui utilisent le mot "privateur" : ils ne veulent pas comprendre que le non libre ne prive de rien mais apporte quelque chose (un service, et c'est ce qu'on demande), et qu'il faut comparer pour savoir si la dépense est bonne ou pas. Faudrait peut-être arrêter de prendre les gens pour des idiots dont un gros chiffre ferait déclencher on ne sait quoi alors qu'on ne chiffre pas l'équivalent si c'est le camp "d'en face" qui aurait été pris. Non, le libre n'est pas un dogme.

    PS : je ne dis pas que l'Etat est intelligent dans ses choix et/ou qu'il a étudié le sujet pour dire que ça vaut le coup de prendre du non libre, je n'en sais absolument rien à part que la plupart du temps il ne se pose pas trop la question mais ça change doucement, je me focalise sur la non intelligence démontrée des gens se focalisant sur un nombre qui à lui seul n'apporte aucune information sur l’intérêt de prendre du libre à la place et qui voudraient me faire croire que c'est horrible ce qui est fait, comme ça, sans le moindre argument.

    • [^] # Re: Et?

      Posté par  . Évalué à 10. Dernière modification le 15 mai 2013 à 14:40.

      Si développer la même chose pour le même besoin en libre coûtait 10x plus, je bondirai sur cette dépense inutile comparé à du non libre à 1.5 milliard.

      Effectivement, ca pourrait etre vrai…
      Sauf que les chiffres concrets disponibles sont extraordinairement peu nombreux mais y'en a de temps en temps qui sont rendus publics. Et le dernier, a ma connaissance, concret, fiable et coherent (genre y'a pas eu 3 reorganisations entre temps qui n'ont rien a voir avec le choix du Libre mais qui ont multiplié les couts du projet par 2) provient du Ministere de l'Agriculture il y a qq annees (une actu a ete postée sur ce site a ce sujet : http://linuxfr.org/news/openoffice-au-minist%C3%A8re-de-lagriculture-et-de-la-p%C3%AAche-cest )

      Et en gros, ca disait que le Libre permettait de faire economiser pas loin de 50%. Et pas seulement en licences… En comptant la fameuse formation des personnels (tous - y compris les tech) tellement chere et contraignante en lisant les papiers de 01net ou des plaquettes de pubs de MS ainsi que la prestation (consideree comme si chere et si necessaire pour le Libre aussi d'apres les meme sources).

    • [^] # Commentaire supprimé

      Posté par  . Évalué à 7. Dernière modification le 15 mai 2013 à 15:00.

      Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

      • [^] # Re: Et?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à -6. Dernière modification le 15 mai 2013 à 15:08.

        Pourquoi pars-tu d'hypothèses différentes pour le libre et le non libre :

        Tu pars sur des hypothèses différentes que tu veux mettre dans ma bouche.

        Libre : S'il faut développer

        Si c'est déjà développé, la ligne coût de développement est à 0 et on continue de comparer, c'est quoi le problème?
        Tu ne veux pas comparer, tu fuis avec une excuse "c'est pas comparable", par peur du résultat?

        Libre Office coûte plus cher qu'MS Office ?

        Mauvaise question, complètement orientée sur la conclusion que tu veux.
        Honnêteté 0.
        La question devrait être : pour un besoin donné (en terme de volume d'utilisation et de fonctionnalités, par exemple), lequel me coûtera le moins cher?
        Ce n'est pas forcément Libre Office (c'est vraiment un très très mauvais exemple à cause de la qualité du produit pris en exemple…)

        Ce sont les véritables questions.

        Certainement pas.
        Je peux toujours te faire un produit x moins cher qu'un produit y, vas-y demande n'importe quoi, je te sortirai x à 0€ même si le besoin n'est pas remplit (tu a l'air de n'avoir rien à faire du besoin, tu mets juste deux noms de produits face à face), si il ne répond pas au besoin ça te fera une belle jambe.

        PS : quitte à me répéter, je n'ai émis aucun avis sur la rentabilité de tel ou tel licence, je parle ici que de la méthodologie pour faire gober tout et n'importe quoi. C'est le meilleur moyen de faire passer les libristes pour des idiots complets, chacun sa façon de militer certes…

        • [^] # Re: Et?

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

          Si c'est déjà développé, la ligne coût de développement est à 0

          Non: quand tu achètes un logiciel à une société, tu repaie en partie le développement (la "rente de situation" de certains éditeurs).
          J'ai bien écrit "en partie", il y a aussi tous les commerciaux à payer, et quand même un peu le support technique et les développements des évolutions du logiciel - quoique celles-ci puissent faire l'objet d'un financement annexe…

          Votez les 30 juin et 7 juillet, en connaissance de cause. http://www.pointal.net/VotesDeputesRN

        • [^] # Re: Et?

          Posté par  . Évalué à 9.

          Si c'est déjà développé, la ligne coût de développement est à 0 et on continue de comparer, c'est quoi le problème?
          Tu ne veux pas comparer, tu fuis avec une excuse "c'est pas comparable", par peur du résultat?

          À mon avis il y a deux approches, si on considère que au départ les solutions libres sont moins performantes que les non-libre
          – soit tu utilises un truc déjà existant non-libre, et tu payes les renouvellement de licence périodiquement. C'est un investissement à court terme, sans d'autres avantages que d'utiliser le logiciel par l'administration.
          – soit tu investis pour développer les solutions libres pour qu'elles conviennent à tes besoins. C'est un investissement sur du plus long terme, mais ça profitera à tous les citoyens, entreprises et autres états, qui pourront se passer plus facilement des solutions non-libres. Ce retour sera par contre très difficilement quantifiable en terme financier.

          Au final quelle démarche est là plus rentable économiquement ? À mon avis la deuxième, mais il faudrait des études plus poussées pour en être sûr.

          • [^] # Re: Et?

            Posté par  . Évalué à -3.

            Au final quelle démarche est là plus rentable économiquement ? À mon avis la deuxième

            Je suis loin d'en être sûr. Plus haut, tu expliques que les citoyens pourront se passer de solutions non-libres, or derrière ces solutions il y a du travail et des emplois. Si tout le monde peut s'en passer, ça peut conduire à des entreprises en moins.

            Certes, c'est normalement à elles de s'adapter au marché, mais de là à dire que c'est plus rentable, je ne sais pas.

            Article Quarante-Deux : Toute personne dépassant un kilomètre de haut doit quitter le Tribunal. -- Le Roi de Cœur

            • [^] # Re: Et?

              Posté par  . Évalué à 8.

              Au final quelle démarche est là plus rentable économiquement ? À mon avis la deuxième

              Je suis loin d'en être sûr. Plus haut, tu expliques que les citoyens pourront se passer de solutions non-libres, or derrière ces solutions il y a du travail et des emplois.

              Et les solutions libres elles se développent toute seul?

            • [^] # Re: Et?

              Posté par  . Évalué à 7.

              or derrière ces solutions il y a du travail et des emplois. Si tout le monde peut s'en passer, ça peut conduire à des entreprises en moins.

              Si tout le monde peut s'en passer, ça veut dire que c'est du travail inutile… Vaut-il mieux faire du travail inutile pour créer de l'emploi, ou mieux répartir le travail nécessaire ?

              Ceci dit, je reste confiant dans le fait qu'il y aura toujours besoin d'améliorer l'existant.

      • [^] # Re: Et?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        Tu compares l'incomparable. Développer du libre ne coûte pas plus cher que développer du proprio : c'est un fait.

        *Ça ne coûte pas plus cher pour le développeur. *
        Par contre, pour le client, c'est autre chose : la boîte ne pourra pas revendre le même développement à un autre client, donc ça lui fait un manque à gagner, donc on peut imaginer qu'elle aura tendance à facturer plus cher (pas très fair-play, mais je vois mal les SSII faire des cadeaux à l'administration).

    • [^] # Re: Et?

      Posté par  . Évalué à 10.

      Ce nombre tout seul n'apporte rien.

      Il apporte le fait qu'on sait maintenant qu'il existe.

      Mais c'est sûr, c'est mieux de ne pas savoir combien ça coûte, la transparence, c'est mauvais pour la démocratie, on le sait bien.

      On passe d'une absence d'information à une information et tu veux faire passer ça pour une régression ?

      Si développer la même chose pour le même besoin en libre coûtait 10x plus, je bondirai sur cette dépense inutile comparé à du non libre à 1.5 milliard.

      Et tu aurais raison de le faire. Mais il faudrait encore le prouver.

      Faudrait peut-être arrêter de prendre les gens pour des idiots dont un gros chiffre ferait déclencher on ne sait quoi

      Tu dis qu'il ne faut pas prendre les gens pour les idiots, mais tu les crois incapables de réfléchir.

      Prend une grande respiration. Relis le journal du début à la fin. Sans préjugés (mais si, même toi, tu en es capable j'en suis sûr).

      Est-ce qu'il y a un jugement de valeur ? Est-ce que j'ai dit qu'il fallait pendre Ballmer par les couilles jusqu'à ce que mort s'en suive ? Est-ce que j'ai demandé d'éradiquer le logiciel non-libre ?

      Non. J'ai juste rapporté quelques nombres bruts, sans emphase éditoriale. L'April a fait de même.

      Je me suis juste permis de mettre ça en parallèle de MS qui fait de l'optimisation fiscale (ie vole l'État qui pourtant lui file plein de tunes). Est-ce que c'est un pamphlet anti-proprios ? Est-ce que c'est inenvisageable une boite qui fait du proprio, mais qui ne fait pas d'évasion fiscale ?

      En gros, tu supposes que le lecteur est trop con pour prendre ces informations pour ce qu'elles sont. C'est à dire des nombres butes. Personne dans le journal ou les commentaires n'a appelé à la révolution d'octobre. Il n'y a toi qui t'excite tout seul. Comme à ton habitude. Et c'est lassant.

      Non, le libre n'est pas un dogme.

      Le libre bashing non plus mon cher Zenitram.

      Le FN est un parti d'extrême droite

      • [^] # Re: Et?

        Posté par  . Évalué à 10.

        Non. J'ai juste rapporté quelques nombres bruts, sans emphase éditoriale. L'April a fait de même.

        Non. Tu as salopé tous les chiffres que tu donnes pour qu'ils perdent tout leur sens tu dis même des contre-vérité.

        Entre autres choses, on note que le coût des logiciels privateurs est estimé (et probablement largement supérieur) à 1.5G pour l'État dont ~250M pour l'État lui même. Ce qui ferait dans les 50M par an. Mais 53.9M pour MS pour 2011.

        • Le 1.5G est une mesure sur 5 ans alors que le 250M est annuelle
        • L'état VS l'état, alors qu'entre les deux chiffres que tu donnes, il ne s'agit que d'une division par 5 (cf. ligne du dessus)
        • La séparation des coûts état VS collectivités à disparu
        • Le 50M on a aucun idée de ce que ca peut être. Il sort de nul part
        • Il y a un "mais" devant le chiffre de MS mais on a aucune idée d'a quoi il se rapporte.

        Je préfère un journal bookmark ou un copier coller ;)

        • [^] # Re: Et?

          Posté par  . Évalué à -1.

          Euh tu ne sais pas compter…

          • [^] # Re: Et?

            Posté par  . Évalué à -2.

            J'ai apparemment été moinssé…mais désolé 1.5G/5 ça ne fait pas 250M ;) ça c'est une division par 6.

            • [^] # Re: Et?

              Posté par  . Évalué à 4.

              (250 + 50) * 5

              Merci de confirmer qu'il a tellement salopé les chiffres que tu n'es même pas capable de retrouver ca. Tu rajoutes une ligne à mon commentaire.

    • [^] # Re: Et?

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 7.

      Ce nombre tout seul n'apporte rien.

      Je suis bien d'accord.

      Si développer la même chose pour le même besoin en libre coûtait 10x plus, je bondirai sur cette dépense inutile comparé à du non libre à 1.5 milliard.

      C'est moins évident. Vaut-il mieux donner 1.5 Milliards à des boites étrangères ou 10x plus à des boites françaises (pour la partie économique) et à l'ensemble des français (pour la partie libre) ?

      PS : Je ne dis pas que les 1.5 milliards sont partis à l'étranger. Une (bonne) partie a pu rester en France. De même, libre ne veut pas dire boites françaises. Je dis juste que la dépense seule n'est pas suffisante pour comparer, surtout quand c'est l'État (donc nous) qui paye.

      Matthieu Gautier|irc:starmad

      • [^] # Re: Et?

        Posté par  . Évalué à -2.

        C'est moins évident. Vaut-il mieux donner 1.5 Milliards à des boites étrangères ou 10x plus à des boites françaises (pour la partie économique) et à l'ensemble des français (pour la partie libre) ?

        Vu l'état des finances publiques et la pression fiscale existante, je dirais qu'il vaut mieux prendre la solution compétitive et pérenne, parce qu'en étant 10x plus cher, il y a de bonne chance que l'état soit l'exclusif client de cette solution et donc condamné soit à une migration douloureuse, soit à garder son fournisseur en vie sous perfusion.

        Cela dit, je ne doute pas que certains politiques à la gauche de la gauche et au-delà proposent le contraire…

      • [^] # Re: Et?

        Posté par  . Évalué à 2.

        C'est moins évident. Vaut-il mieux donner 1.5 Milliards à des boites étrangères ou 10x plus à des boites françaises (pour la partie économique) et à l'ensemble des français (pour la partie libre) ?

        Il vaut mieux donner 1.5 milliard a la boite qui le merite.
        Si les francais sont pas foutu d'ecrire du soft (probablement parce qu'ils preferent sous traiter l'ingenierie et sous payer leur developeur), ya aucune raison qu'ils soient recompenses, et c'est meme pas plus mal qu'ils aient pas un rond, j'ai pas specialement envie que les fond publics servent a financer des esclavagistes qui ruinent la profession d'ingenieur en informatique en france. La nature a horreur du vide, donc il se comblera, tant qu'on le maintient pas artificiellement rempli.

        Par contre, ya un paquet de raison pour recompenser celui qui fait le meilleur produit - a commencer par le fait qu'il rende service.

        Linuxfr, le portail francais du logiciel libre et du neo nazisme.

        • [^] # Re: Et?

          Posté par  . Évalué à 3.

          Je suis d'accord, mais du point de vue de l'état, il vaut mieux payer une boîte locale qui engage locale (même payé au lance-pierre), ça lui rapportera beaucoup plus en impôt et ça améliorera son image (moins de chômage).

          « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

          • [^] # Re: Et?

            Posté par  . Évalué à -1.

            Microsoft France rentre dans les criteres du coup. Ils sont locaux et embauchent en france, non?

            ça lui rapportera beaucoup plus en impôt

            Le concept de la vente, c'est que ca couvre tes frais, impots compris, j'ai du mal a comprendre comment ca peut rapporter a l'etat.

            Linuxfr, le portail francais du logiciel libre et du neo nazisme.

            • [^] # Re: Et?

              Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

              Ils sont locaux et embauchent en france, non?

              Il y a autre chose que des commerciaux Microsoft en France?

              • [^] # Re: Et?

                Posté par  . Évalué à 0.

                Probablement du support aussi, j'imagine.
                Quel est le fond de la question?

                Linuxfr, le portail francais du logiciel libre et du neo nazisme.

                • [^] # Re: Et?

                  Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2.

                  Tu as dit "Microsoft France rentre dans les criteres du coup"
                  Ben si pas de développeurs : non, il ne rentre pas.

            • [^] # Re: Et?

              Posté par  . Évalué à 4.

              Microsoft France rentre dans les criteres du coup. Ils sont locaux et embauchent en france, non?

              Beaucoup moins qu'une entreprise qui aurait une vrai équipe de développement en France.

              Le concept de la vente, c'est que ca couvre tes frais, impots compris, j'ai du mal a comprendre comment ca peut rapporter a l'etat.

              Quand MS vend des licence à l'état, il utilise pour payer ses frais, comme les taxe sur ses bâtiments, les charges patronales des salaires… Or, à part pour 3 commerciaux, ces taxes ne sont pas payées en France. Si c'était une entreprise en France avec des employés en France, ces taxes reviendraient à l'état.

              « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

              • [^] # Re: Et?

                Posté par  . Évalué à 1.

                Beaucoup moins qu'une entreprise qui aurait une vrai équipe de développement en France.

                Comme tu le dit, le but c'est de cocher la case "embauche en france", non?
                Donc tant que la case est cochee, l'image est amelioree.

                Linuxfr, le portail francais du logiciel libre et du neo nazisme.

                • [^] # Re: Et?

                  Posté par  . Évalué à 3. Dernière modification le 19 mai 2013 à 15:43.

                  Non, je ne parle pas d'une case à cocher, je parle de faire le bilan du coût/apport en taxe, emploi… entre deux entreprises.

                  « Rappelez-vous toujours que si la Gestapo avait les moyens de vous faire parler, les politiciens ont, eux, les moyens de vous faire taire. » Coluche

            • [^] # Re: Et?

              Posté par  . Évalué à 3.

              Microsoft faisant de l'optimisation fiscale via son siège irlandais, je doute que le fisc retrouve tous ses petits, par rapport à une boite franco-française qui ferait le même travail au même prix…

    • [^] # Re: Et?

      Posté par  . Évalué à 2.

      le non libre ne prive de rien

      On distingue un logiciel libre d'un logiciel non libre par 4 libertés dont l'ayant droit décide ou pas de priver son client.
      Ces 4 libertés sont

      • la liberté d'utiliser le logiciel (par exemple, la célèbre licence de Microsoft interdisant de dénigrer Microsoft avec Frontpage).
      • la liberté de copier le logiciel (faut-il des exemples ?)
      • la liberté d'étudier le logiciel (c'est quand même la base : un logiciel qui traite nos données est une extension de notre cerveau. On devrait avoir le droit de connaître en détail le traitement que subissent nos données, dont nous sommes propriétaires).
      • la liberté de modifier le logiciel et de redistribuer les versions modifiées (faut-il des exemples ?).

      À part de ces 4 libertés, un logiciel non libre ne prive de rien.

      • [^] # Re: Et?

        Posté par  . Évalué à 2.

        Citation de Microsoft, concernant certains logiciels : « Vous n’êtes pas autorisé à utiliser les composants Web pour indiquer de façon implicite un rapport avec Microsoft ou MSNBC, dénigrer Microsoft, MSNBC ou leurs produits, logiciels ou services ou violer la législation. »

        • [^] # Re: Et?

          Posté par  . Évalué à 1.

          Bon, alors on rappelle qu'on parle de l'État. J'ai la naïveté de penser qu'ils peuvent avoir un comportement un minimum professionnel et ne pas faire de page public "ce fournisseur, c'est de la merde!". Donc cette restriction, je ne pense pas que ça leur fasse grand chose.

          Ensuite, les 4 libertés sont formidables, j'aime le Libre, mais encore une fois, on parle de l'État, et son souci, ça devrait plutôt être l'efficacité.
          Les 4 libertés lui permettent-il d'être plus efficace, de faire des économies, d'apporter un avantage concret et visible par rapport au logiciel proprio?

          • liberté d'utiliser le logiciel
            j'ose espérer qu'ils achètent des licences suite à acceptation d'un cahier des charges, et que donc le logiciel proprio fait ce qu'ils demandent, sinon c'est un peu con, mais ça pourrait l'être tout autant avec un logiciel Libre (ex: financer le développement d'un plugin pour Gimp à l'arrache pour dessiner du SVG dans de mauvaises conditions, ce serait tout aussi con avec un résultat similaire)

          • la liberté de copier le logiciel (faut-il des exemples ?)
            c'est une pure question de coût par poste à faire ; si je dois payer 100€ par poste et équiper 100 postes, ça me fait 10k€ ; si je veux justifier une solution Libre à 20k€, il faut que j'explique à quoi serviront les 10k€ de plus! au cas où j'ai 100 postes de plus à l'avenir? quelle en est la probabilité? etc. on peut aussi considérer d'autres avantages, mais encore une fois: justifier le budget

          • la liberté d'étudier le logiciel
            Oui, on est en droit de savoir ce que fait le logiciel. Non, je doute que l'État paie quelqu'un pour faire ça, et je ne suis même pas sûr que ce même État prenne la peine de diffuser le source pour que la communauté vérifie: si c'est mal codé, on préférera ne pas trop le faire savoir.
            Par contre, si on veut garder l'option de filer la maintenance à un autre, c'est un pré-requis!

          • la liberté de modifier le logiciel
            Encore une fois, tout dépend si le besoin se fera sentir un jour ou pas. Si le cahier des charges est simple, connu, et on est sûr que les besoins ne changeront pas, alors à quoi bon?

          Et si de toute évidence, il vaut mieux, au même prix, un fournisseur de logiciel Libre français qu'un fournisseur proprio américain, que diriez-vous d'un fournisseur français moins cher que son concurrent américain Libre, mais… qui ne propose que du proprio?

          • [^] # Re: Et?

            Posté par  . Évalué à 0.

            Et si de toute évidence, il vaut mieux, au même prix, un fournisseur de logiciel Libre français qu'un fournisseur proprio américain, que diriez-vous d'un fournisseur français moins cher que son concurrent américain Libre, mais… qui ne propose que du proprio?

            Comme je ne m'appelle pas Montebourg, je me fiche que ça soit fait en France ou pas, toutes choses égales par ailleurs (pollution, conditions sociales, prix, suivi client et fonctionnalités).

  • # Précisions

    Posté par  . Évalué à 8.

    J'ai recopié ci-dessous les liens vers les questions posées et leurs réponses.
    Je me suis permis de mettre en gras les phrases qui, pour moi, font que l'interprétation qu'en fait l'APRIL est rapide et biaisée. (je rappelle le titre de leur article : "Les licences privatrices ont coûté plus de 1,5 milliards d'euros à l'Etat sur 5 ans")

    Question sur le coût global de l'achat et de l'utilisation de logiciels non libres
    http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-13179QE.htm

    Les logiciels étant des oeuvres protégées par le droit de la propriété intellectuelle, leur utilisation s'inscrit dans le cadre contractuel établi entre la personne publique utilisatrice et le titulaire des droits (auteur ou ayant-droit). Les principes de tarification de cette licence et le périmètre des droits qui y sont inclus sont variables : cession à titre onéreux d'un droit patrimonial, exclusif ou non, sur la licence ; location ; redevances annuelles de maintenance et de support associé… Les principaux éditeurs ne distribuent toutefois pas directement leurs produits et ont mis en place un réseau de revendeurs. Certains logiciels comme les systèmes d'exploitation sont fournis avec les postes de travail. La mise à disposition du droit d'usage d'un logiciel s'inscrit en outre souvent dans le cadre d'une prestation plus globale (cas en particulier des prestations d'intégration) faisant intervenir des intermédiaires entre l'éditeur et la personne publique. Ces caractéristiques du marché du logiciel rendent particulièrement difficile l'évaluation du coût d'achat et d'utilisation des logiciels par les administrations publiques. Dans ce contexte et pour ce qui concerne l'Etat, la dépense de logiciels « non libres » (acquisition et maintenance) est évaluée à un montant annuel global de 231 à 260 M€ sur les cinq dernières années (2007-2011). Pour ce qui concerne les autres administrations publiques, les seules commandes effectuées par l'intermédiaire de l'UGAP représentent en 2011 un montant global de 63 M€. La dépense publique en logiciels non libres apparaît par conséquent supérieure à 300 M€ annuels, soit 1,5 Md€ sur cinq ans.

    Mes remarques :

    • Tout ce qui est en gras ci dessus n'est pas lié au fait que les logiciels en question soient non libres. On aura tout aussi bien des prestations d'intégration avec des SSII et des contrats de support+maintenance avec des éditeurs dans le cas du LL.
      Par ailleurs je suis persuadé que ces 2 dernières prestations sont loin d'être négligeables dans le coût de 1,5Md€ annoncé.
      Ainsi pour moi le titre de l'APRIL est mensonger, il ne s'agit pas du seul coût des licences ! (ou alors ils ont des informations que je n'ai pas). Et en soit ce chiffre ne veut pas dire grand chose, ces 1,5Md€ ils servent à mettre en place des logiciels qui rendent des services, qui font gagner du temps/de l'argent à l'Etat… bref c'est pas juste du fric dépensé comme ça

    • Il serait effectivement intéressant de savoir exactement ce qui relève des coûts de licence de ce qui relève des prestations intellectuelles.
      Et là dessus ça me semble assez incroyable (outil d'achat incorrectement rempli, mauvaise foi ?) que l'Etat ne sache pas faire le distingo entre coût de licence et coût de prestation intellectuelle. C'est exigé dans tous les appels d'offre !

    Question sur le coût de l'achat de produits Microsoft (pour 2011)
    http://questions.assemblee-nationale.fr/q14/14-14884QE.htm

    Les logiciels étant des oeuvres protégées par le droit de la propriété intellectuelle, leur utilisation s'inscrit dans le cadre contractuel établi entre la personne publique utilisatrice et le titulaire des droits (auteur ou ayant-droit). Les principes de tarification de cette licence et le périmètre des droits qui y sont inclus sont variables : cession à titre onéreux d'un droit patrimonial, exclusif ou non, sur la licence ; location ; redevances annuelles de maintenance et de support associé… A l'instar d'autres éditeurs, la société Microsoft ne distribue toutefois pas directement ses produits et s'appuie sur un réseau de revendeurs. Certains logiciels comme les systèmes d'exploitation sont fournis avec les postes de travail selon une licence particulière attachée au matériel. Le montant de cette licence est en outre confidentiel car négocié au niveau mondial entre le constructeur et Microsoft. La mise à disposition du droit d'usage d'un logiciel s'inscrit en outre souvent dans le cadre d'une prestaation plus globale (cas en particulier des prestations d'intégration) faisant intervenir des intermédiaires entre l'éditeur et la personne publique. Ces caractéristiques du marché du logiciel rendent particulièrement difficile l'évaluation du coût d'achat et d'utilisation des logiciels Microsoft par les administrations publiques. Dans ce contexte et pour ce qui concerne l'État, la dépense de logiciels de la société Microsoft (acquisition et maintenance) est évaluée à un montant global estimé pour l'année 2011 de 53,9 M€, dont 10,2 M€ relèvent de logiciels pré-installés sur les postes de travail, 19,8 M€ d'achats de licences et 23,9 M€ de location de licences et de services.

    10M€ de licences postes de travail, 20M€ de licences serveurs par an ! C'est énorme ! A 100€/poste ça fait 100k postes équipés de nouvelles licences par an !

    • [^] # Re: Précisions

      Posté par  . Évalué à 3.

      10M€ de licences postes de travail, 20M€ de licences serveurs par an ! C'est énorme ! A 100€/poste ça fait 100k postes équipés de nouvelles licences par an !

      Avec environ 5 Millions de personnes travaillant pour les administrations publiques françaises, certes pas toutes devant un ordinateur, je trouve que ton chiffre de 100 000 renouvellement de licence par an est étonnamment faible.

      Par ailleurs, je ne vois pas dans ce que tu cites, comment tu trouves les 20 M€ de licences serveur. Il peut tout simplement s'agir de mises à jour de système sur des postes de travail, de renouvellement des licences office, ou effectivement de licences serveur, mais rien ne le laisse deviner.

  • # Le cout seul ne veut rien dire.

    Posté par  . Évalué à 6.

    La vraie question qui compte, c'est la proportion de logiciels libres utilisées par l'Etat. La plupart des logiciels libres ne viennent pas avec du support, sait-on quel est la proportion de LibreOffice vs Office ? Firefox vs IE ?

    Ce chiffre seul montre simplement le coût de licences propriétaires, mais combien parmi eux sont vraiment utiles et donc non remplaçable facilement par un logiciel libre ?

    • [^] # Re: Le cout seul ne veut rien dire.

      Posté par  . Évalué à 5.

      La plupart des logiciels libres ne viennent pas avec du support

      L'immense majorité des logiciels propriétaires sont également sans support.
      Les produits Microsoft OEM, Open, etc : pas de support.

      Et pour les logiciels dont l'éditeur fait payer explicitement une redevance annuelle, le support est nul à chier une fois sur deux. Bien souvent j'arrive à résoudre le problème avant l'équipe de bras cassés l'éditeur.

      Par contre lorsque je suis bloqué avec ipfilter sur un truc bien merdique, je n'ai acheté aucune licence ni aucun support, mais j'ai la réponse sous 24 heures

      • [^] # Re: Le cout seul ne veut rien dire.

        Posté par  . Évalué à 4.

        Ce n'est pas ce que je voulais dire. A moins qu'il y ait du support dessus, on ne sait pas vraiment combien de logiciel libres sont utilisés. Si le logiciel ne coûte rien et qu'il n'y a aucun contrat, les gens l'installent par eux mêmes voire même utilisent une version portable. A l'inverse, le proprio lui vient généralement avec une licence dont le coût est traçable. On ne peut donc pas savoir la proportion de logiciels libres dans l'administration.

        Bref, la question qui compte pour moi c'est "utilise t on du logiciel libre partout ou c'est possible ?". Pour moi, cette étude ne répond pas cette question.

        • [^] # Re: Le cout seul ne veut rien dire.

          Posté par  . Évalué à 2.

          Ok, j'ai pigé.
          On en vient alors au problème de « peser » un logiciel.
          Par exemple la personne a VLC et Outllok sur son poste. Le premier est utilisé 20 minutes par semaine. Le second est lancé en permanence. On compte les deux comme ayant un poids différent ?

          Plus tordu : un logiciel totalement vital est utilisé seulement quelques minutes par jour afin de traiter des données utilisées ensuite par d'autres logiciels qui, eux, tournent 24h/24.
          Par analogie, dans mon organisme le cœur est plus important que les cheveux. Mais mon trouduc ne sert pas souvent (par rapport au cœur) et pourtant je n'ai pas bien envie de m'en passer.

  • # Dommage...

    Posté par  . Évalué à -1.

    Dommage que le sujet soit décrédibilisé par le mot "privateur", qui ne veut rien dire ici. Un logiciel, c'est comme un service. Il est sensé nous aider dans la productivité.
    Il existe des logiciels propriétaires performants et des logiciels libres pourris et instables. Si un logiciel propriétaire me permet de me faciliter la vie, je ne le considère pas comme privateur.

    Dans le Multimédia, l'acquisition vidéo, la retouche vidéo, le multiplexage, la retouche audio… il y a peu d'offres crédibles en libre (fonctionnalité, stabilité…).

    Il suffit aussi de voir les performances des drivers libres Intel et ceux propriétaires sur du matériel équivalent sous Windows pour se rendre compte que ce fanatisme, cet intégrisme est totalement déplacé voire décrédibilisant.

    • [^] # Re: Dommage...

      Posté par  . Évalué à 10.

      En tout cas, ce néologisme Stallmannien a fait couler beaucoup d'octets, ce qui signifie certainement qu'il représente un réel problème. Mon interprétation de la chose, c'est dans le mensonge qui entoure l'achat d'une licence logicielle, et la signification de l'acte d'achat. Jusqu'à récemment dans l'histoire du commerce, quand on achète quelque chose, on en a l'usus, l'abusus, et le fructus. Avec les logiciels (ainsi que la musique ou les films), on paye le prix fort tout en étant dépossédés de ces caractéristiques essentielles de ce qui définit la propriété.

      Dans le fond, je pense que tu ne peux pas nier les problèmes que posent, pour l'indépendance de l'État et pour ses finances, l'achat de licences logicielles qui ne se traduisent pas par un transfert effectif de la propriété vers l'État.

      Dans le fond, "privateur" fait partie d'une rhétorique militante et bien identifiable, mais ça ne veut pas forcément dire que le concept est vide de sens. Et ça ne veut pas dire que son utilisation est souhaitable, puisque comme tu le fait remarquer, elle donne trop clairement une tonalité politique à un texte.

    • [^] # Re: Dommage...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à -4.

      Il existe des logiciels propriétaires performants

      Comme Suse

      et des logiciels libres pourris et instables.

      Comme tout ce qui n'est pas Suse ?

  • # j'ai été obnubilé par ...

    Posté par  . Évalué à -10.

    Mon journal, Bouque Marc,

    Ce matin je voguais nonchalamment sur le site de l'April quand tout à coup, qu’entraperçois-je ? Du haut de son poste de vigie, l'association de promotion et de défense du logiciel libre guettait patiemment les réponse réponses à quatre questions écrites aux au gouvernement et publie un communiqué

    Avec au début une prose de qualité qui sent le langage respectueux relevé soutenu j'ai été horrifié obnubilé par la prestance présence des fautes de français…

    C'est volontaire ? :P
    C'est une simple interrogation de ma part.
    [Je ne vous soumet pas à la Question… :D]

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