j-c_32 a écrit 1437 commentaires

  • [^] # Re: la meilleure solution est la solution qui satisfait tout le monde

    Posté par  . En réponse au journal Sexe et numéro de sécurité sociale en France. Évalué à 0.

    "Deuxièmement 3 existait déjà (avant qu'on reconnaisse les transgenre), donc le coût de la modif était de 0"

    Dans ce cas, on passe tout les nouveaux numéros à 3. Coût nul et problème réglé !

    (Le problème de collision est de toutes façons stupides: tu as une chance sur deux que la collision se produise avec 2 personnes de même sexe (même plus qu'une chance sur deux, comme tu le remarques). Si tu as une collision avec le nouveau système, c'est qu'il y a un très grand risque de collision avec l'ancien. Pour peu que tu aies 10 collisions avec le système que je propose, cela implique que tu as 2 chances sur 100 000 de ne pas avoir au moins une collision avec le système précédent.)

    Franchement, vous vous donnez du mal pour à tout prix empêcher qu'une solution à l'amiable soit trouvée.

  • [^] # Re: la meilleure solution est la solution qui satisfait tout le monde

    Posté par  . En réponse au journal Sexe et numéro de sécurité sociale en France. Évalué à 1.

    Premièrement, rien n'implique de modifier les numéros déjà sorti, il suffit de changer la règle de création actuelle (4 pour tout le monde, par exemple).
    Deuxièmement, combien ça a couté l'ajout du "3" pour les transgenres ? La modification des logiciels pour ce changement a couté exactement la même chose que ce qu'elle peut couter pour cette nouvelle modification (parce que tu ne vas pas obligé les transgenre à habiter la même région histoire d'utiliser les mêmes logiciels). Or, si cette somme n'était pas négligeable, on ne l'aurait pas fait (l'argument "sexe à la naissance" est bien suffisant).
    Troisièmement, est-ce qu'un tel changement a un coût plus élevé que celui qui consiste à mettre à jour le logiciel pour qu'il tourne sur la nouvelle machine ? Quels sont ces fameux logiciels qui dépendent expressément de cette information sans laquelle la machine explose ?

  • [^] # Re: 50 ans de retard

    Posté par  . En réponse au journal Sexe et numéro de sécurité sociale en France. Évalué à 2.

    "De nos jours, tout le monde s'accorde sur l'egalité entre les hommes et les femmes, leur combat est gagné"

    La question n'est pas de savoir si les individus considèrent consciemment les genres comme égaux, mais plutôt inconsciemment.
    Dans un autre journal, j'avais réagis en parlant de cette expérience qui consistait à créer des groupes mixtes et non mixtes et les faire discuter ensemble.
    On observe ensuite les comportements.
    La grande majorité des interruptions de paroles ont lieu de la part d'un homme lorsqu'une femme parle. Inversement, on remarque aussi que lors d'avis divergeant, le comportement qui consiste à se réfugier dans le silence est majoritairement adopté par les femmes.
    Je doute que lorsqu'on demande aux sujets de ces expériences s'ils pensent que les genres sont inégaux, ils répondent tous par l'affirmative. Et pourtant, en société, ces gens (les hommes ET les femmes) ont un comportement où le sexe féminin est en situation de dominé.

  • # la meilleure solution est la solution qui satisfait tout le monde

    Posté par  . En réponse au journal Sexe et numéro de sécurité sociale en France. Évalué à 5.

    Pourquoi ne pas réformer le système ?

    Cela fera plaisir à certains féministes aux idées simplistes. Et pour les autres, ça ne changera absolument rien.
    Je doute de la pertinence de ce genre de changement, mais qui est-ce qu'un tel changement dérange ?
    Si ce nombre avait été abandonné pour d'autres raisons, évidemment, personne n'aurait rien trouvé à redire. Les seuls qui s'opposent aujourd'hui à ce changement sont ceux qui ont envie de contrarier certains juste pour le plaisir de contrarier.

    Similairement, lorsque j'y pense et que je sais que cela sera lu par des personnes qui y tiennent, j'essaie d'écrire GNU/Linux. Perso, je m'en fous un petit peu, mais cela ne me coute rien de le faire.
    J'ai du mal à imaginer ceux qui font exprès d'écrire "Linux" en pensant "ahahah, j'espère que je vais emmerder qlq'un, voilà une journée de bien remplie".

    Quant à l'argument de la pente glissante, on sait tous ce qu'il vaut.

  • [^] # Re: Ou pas...

    Posté par  . En réponse au journal Gnome-Shell, toujours pas convainquant après 1 an et demi. Évalué à 0.

    OK. Je connais mal le menu d'elementary os, désolé si j'ai pas compris toutes les fonctionnalités de celui-ci.

    Mais la ligne directrice de création du menu n'est pas la même.
    Sous gnome-shell, l'idée, c'est d'arrêter d'utiliser les catégories. Elles ne sont là que pour trouver le logiciel la première fois, et n'ont pas besoin d'être optimale car sinon elle court-circuitent le fonctionnement habituel.
    Sous le menu d'elementary os, tu as un fonctionnement hybride: tu peux retrouver l'usage des catégories.
    Or, promouvoir un menu avec un fonctionnement hybride quand le reste de l'environnement est conçu avec une optique différente ne me parait pas intéressant.
    D'ailleurs, c'est la principale critique de KDE: le fait qu'il soit trop modulable le rend trop complexe.
    Tu pourrais dire: je ne veux pas que ça soit très modulable, je veux juste que ça soit modulable pour obtenir l'interface qui ME convient. Mais dans ce cas, tout le monde peut avoir le même souhait, et pourquoi ton interface à toi devrait être préférée à l'interface de quelqu'un d'autre ?
    L'approche de gnome3 est à mon avis plus intelligente. Elle dit: on va éviter de partir dans tout les sens, on va faire un bureau basé sur une seule approche, vu que de toutes façons, les principales autres approches sont utilisées dans les autres bureaux.

    Gnome2 ne proposait AUCUN applet qui permettait d'utiliser un menu non orienté catégorie. Pourquoi est-ce une catastrophe pour gnome3 quand il fait l'inverse ?

    Personnellement, j'utilise kde, et le menu de gnome-shell n'est pas l'approche que je préfère. Mais je reste content de voir que ceux qui ont une méthode de travail différente de la mienne puisse maintenant trouver chaussures à leur pied.
    À entendre certains, tout les environnements de bureau devraient être modulables pour obtenir toutes les configurations possibles (sauf que non, parce que c'est ce que fait kde et c'est pas bien pour certains). Dans ce cas, quel est l'intérêt d'avoir différent environnement de bureau ?

  • [^] # Re: Ou pas...

    Posté par  . En réponse au journal Gnome-Shell, toujours pas convainquant après 1 an et demi. Évalué à 0.

    Ton commentaire était p-e ironique, mais c'est un argument réellement utilisé par ceux qui font ce genre de commentaire.
    Par exemple, regarde ci-dessous le commentaire de yeKcim.

  • [^] # Re: Ou pas...

    Posté par  . En réponse au journal Gnome-Shell, toujours pas convainquant après 1 an et demi. Évalué à 0.

    Donc tu préfères un menu où il faut perdre du temps à catégoriser.
    Par défaut, t'as bien > 20 logiciels, c'est quand même un petit boulot de catégoriser tout ça (à moins que tu ne catégorises pas et on en revient à une utilisation similaire à celle du menu par défaut de gnome-shell).
    On a donc des gens qui trouvent que perdre X clics et Y secondes sur gnome-shell pour découvrir le mot clé du logiciel la première fois est mieux que perdre W secondes et Z clics à catégoriser dans le menu d'elementary os.
    Pas de quoi prétendre que l'un est suboptimal par rapport à l'autre.

  • [^] # Re: Ou pas...

    Posté par  . En réponse au journal Gnome-Shell, toujours pas convainquant après 1 an et demi. Évalué à -1.

    Donc, quand ils sont gentils, ils se font envoyer bouler, alors, ils en concluent qu'en étant agressif ils seront accueilli avec sourire ?
    S'ils sont capables d'avoir ce raisonnement au combien stupide, c'est qu'ils ne sont pas si malins que ça. Et s'ils ne sont pas si malins que ça et qu'ils prétendent avoir des idées géniales pour résoudre tout les problèmes d'interface, a priori, je me méfierais de ces idées.
    (je ne dis pas que leurs idées sont mauvaises, mais ça donne pas un bon a priori)
    Non, peu importe le contexte, être agressif est toujours plus con que de ne pas l'être.

  • [^] # Re: Ou pas...

    Posté par  . En réponse au journal Gnome-Shell, toujours pas convainquant après 1 an et demi. Évalué à 0.

    Par ailleurs, note que les propos sur gnome-do (où effectivement je déforme tes propos, mea culpa) sont anecdotiques dans mon commentaire.

    Le point important est que chercher à objectivé "qui est le meilleur bureau" ou "quel est le menu suboptimal ou pas" est selon moi stupide.
    Chaque fois qu'il y a un critère quantifiable, j'arrive à imaginer une interface qui remplit à fond ce critère mais qui est une horreur d'ergonomie.
    Et tout le reste, ce ne sont que des questions d'organisation personnelle:
    préférer le menu d'elementary os, c'est préférer les inconvénients des catégories par rapport aux inconvénients de la première utilisation d'un logiciel.
    c'est donc juste une question subjective.

  • [^] # Re: Ou pas...

    Posté par  . En réponse au journal Gnome-Shell, toujours pas convainquant après 1 an et demi. Évalué à -1.

    Mais si le menu de elementary OS était le menu par défaut de Gnome-shell, d'autres personnes écriront exactement le même article en expliquant pourquoi le menu de elementary OS est suboptimal et qu'un menu tel qu'il existe par défaut sous gnome-shell devrait exister.

    Il y a des arguments que je trouve convainquant (du moins, pas moins valides que ces histoires de "la première fois qu'on cherche le logiciel, on perd 3 secondes et demi et on utilise 3 clics en plus"):
    1) dans le menu gnome, on obtient rapidement une catégorie remplie d'une longue liste de logiciels. Non seulement c'est petit et il suffit d'un faux mouvement de souris pour devoir tout recommencer, mais en plus, certains logiciels ont des noms similaires.
    2) où placer l'application "thunderbird" ? dans la catégorie "internet" ou dans la catégorie "bureautique" ? Cela dépend uniquement des usages de chaque utilisateurs.

    Au final, cela implique que l'utilisateur devra toujours classé lui-même ses logiciels, ce qui peut être très laborieux.
    Avec le menu par défaut de gnome-shell, je pense que l'idée est d'avoir un même logiciel dans plusieurs catégories et d'ensuite pousser à l'usage des mots clés, qui résout les deux problèmes.
    Personnellement, je pense que j'aurais plus de mal à retrouver un utilitaire pour le son ("utilitaire" ? "configuration" ? "outil" ? "multimedia" ?) dans le menu de elementary os que dans celui de gnome-shell (où taper "son" me permettra de le retrouver parmi une liste).

    Donc non, l'approche du menu par défaut n'est pas suboptimale: elle a d'autres avantages et d'autres inconvénients que le menu d'elementary os.
    De même, mes ciseaux ne sont pas suboptimaux, ils sont prévus pour pouvoir également être utilisé par les gauchers.

    J'entends bien que ton reproche est: c'est dommage qu'il n'existe pas une extension pour ça. Mais tu ne peux pas reprocher aux gens de n'avoir pas fait l'extension qui te convient pour un bureau ayant une philosophie qui ne te convient pas.
    Si le menu d'elementary os est développé pour gnome-shell, ce serait génial. Mais s'il ne l'est pas, c'est peut-être simplement parce que les utilisateurs de gnome-shell sont ceux qui aiment l'approche par défaut de gnome-shell.

    Cela me rappelle l'histoire du type qui aimait pas la configuration par défaut de Ubuntu, alors, il a tout changé et puis, quand il a vu mon ordi, il s'est étonné que j'ai tweaké mon environnement comme lui. En réalité, je n'avais rien reconfiguré, j'avais juste utilisé une autre distribution. Il ne lui était pas venu à l'idée que p-e une autre distribution convenait mieux à ses goûts et à sa façon de travailler. De la même façon, si le menu par défaut ne te convient pas, alors, il y a de fortes chances de d'autres choix par défaut ne te conviennent pas. Penses-tu que ce soit une bonne idée de passer ton temps à tout désassembler et réassembler plutôt que t'orienter vers un autre environnement qui te convient mieux ?

    C'est l'erreur que je lis lorsque je vois que tu dis "Mais j'étais satisfait de Gnome 2.x, dans mon esprit gnome 3.x devrait me contenter mieux encore.". Maintenant que tu as constaté que ce n'est pas le cas (tu as quand même mis un an à t'en apercevoir), que vas-tu faire ?

  • [^] # Re: Ou pas...

    Posté par  . En réponse au journal Gnome-Shell, toujours pas convainquant après 1 an et demi. Évalué à -1.

    Tout d'abord, j'ai donné un exemple: gnome-do.
    Lorsque gnome-do est arrivé, bcp de gens ont juste trouvé ça génial et beaucoup plus efficace que le menu de gnome2.
    Ici, yeKcim dit justement que le comportement de gnome-do est fondamentalement moins efficace que le menu de gnome2.
    La conclusion de ces 2 constations me parait naturellement être: ça dépend des goûts.

    Ensuite, je ne suis pas d'accord avec "évaluer en nombre de clic".
    Je peux te proposer une interface A qui te présente 400 logiciels sur un tableau 20x20, chacun représenté par une icone 16x16.
    Tu veux lancer un logiciel: 1 seul clic et un mouvement de souris assez court.
    Je peux ensuite te proposer une deuxième interface, B, où tu auras d'abord une catégorie à choisir, et où ensuite les icones seront plus grandes et plus espacées.
    Tu veux lancer un logiciel: 1 clic sur la bonne catégorie, puis un déplacement de souris, qui peut être long, et un deuxième clic.
    Selon ton critère, l'interface A est objectivement meilleure que l'interface B.

    Pas d'accord non plus avec "faire une étude avec un nombre suffisant d'utilisateurs".
    Selon cette étude, la langue la plus ergonomique sera l'anglais, les ciseaux les plus ergonomiques sont ceux qui sont adaptés pour les droitiers, …
    D'ailleurs, certaines études sur le fonctionnement du cerveau prétendent que les gauchers ont une meilleur perception mentale de l'espace que les droitiers. Cela peut évidement avoir un impact sur l'environnement de bureau qui leur convient le mieux. Quid des milliers d'autres différences de fonctionnement du cerveau entre individus, qu'elles soient innées ou acquises, et qui ne sont pas aussi visible que la latéralité ?

    Inversément, c'est vrai qu'une interface qui demande plein de clics sans apporter de gain en échange n'est pas bien conçue. Mais (X + Y)->Z n'implique pas X->Y->Z (c-à-d: ce n'est pas parce qu'il y a plus de clic que l'interface est mal conçue).

    Pour moi, une bonne interface, c'est celle qui ne brise pas le flux de pensée.
    Et cela se mesure très difficilement (par exemple, une interface peut être très rapide, mais demander une plus grand concentration, ce qui va au final fatiguer le cerveau et rendre le travail rapidement fini, mais moins bon que s'il avait été fait plus lentement avec un cerveau plus disponible) et surtout dépend totalement de l'individu.
    Le meilleur moyen de "mesurer" ça, c'est de demander à chaque individu: "entre ces 2 environnements de bureau que vous avez testé, sur lequel vous sentez vous le plus à l'aise ?".
    Hé bien la question a été posée ici et comme tu peux le lire, certains donnent une réponse, d'autres en donnent une autre.

    Au final, la question est un peu stupide. Quel est l'intérêt de démontrer que Gnome-shell n'est pas mathématiquement optimisé ? On s'en contre-fout. Ce qu'on cherche, c'est un environnement qui correspond aux attentes d'au moins une personne (vu que le but, c'est la diversité). Vu les retours, c'est le cas pour Gnome-shell. (cela ne veut pas dire que gnome-shell n'a pas de défaut, mais cela veut dire que tout ceux qui disent "gnome-shell ne me convient pas donc il y a une erreur quelque part" ne doivent pas être écouté)

  • [^] # Re: Maintenant ...

    Posté par  . En réponse au journal Gnome-Shell, toujours pas convainquant après 1 an et demi. Évalué à -2.

    Non, un être humain ne nait pas avec le mot "facebook" imprimé dans les gènes.
    Si le mot "facebook" est connu, c'est parce que les gens utilisent "facebook" (et aussi qu'ils sont obligé de connaitre le mot "facebook" pour utiliser "facebook").
    Si les gens utilisent "libreoffice" et gnome-shell, alors ils apprendront pareillement et tout aussi facilement/naturellement le mot.

    Dire que devoir taper un mot clé spécifique est une gêne, c'est contradictoire avec les faits quand on voit que le grand public n'a aucune gêne à taper le mot clé spécifique "facebook".

  • [^] # Re: Ou pas...

    Posté par  . En réponse au journal Gnome-Shell, toujours pas convainquant après 1 an et demi. Évalué à 1.

    Le fait qu'un changement soit une amélioration ou pas est purement subjectif.
    Vu le succès de gnome-do à l'époque, il est évident que taper le nom du programme était une amélioration pour certains.

    De toutes évidences, un environnement de bureau ne peut pas à la fois satisfaire ceux qui aiment A et ceux qui aiment anti-A, à moins d'être ultra configurable comme l'est KDE (mais qui ne convient pas à ceux qui n'aiment pas les configurations trop poussées).
    Au final, c'est naturel d'avoir des environnements différents pour des gens qui aiment les choses différentes.
    Aujourd'hui, pour ceux qui aimaient gnome2 et qui n'aime pas gnome3, on a quand même l'embarras du choix:
    - lxcd
    - xfce
    - cinnamon
    - kde
    - enlightenment
    - …

    Si Gnome3 avait poursuivi dans une direction qui t'aurais convenue, il faut bien se rendre compte que ça n'aurait pas convenu à d'ancien utilisateur de Gnome2, et on aurait vu un billet similaire sur linuxfr.

    Par contre, le problème des extentions incompatibles entre version est effectivement à souligner, mais vu que les développeurs sont au courant, la seule chose utile est d'informer l'utilisateur, pas de critiquer l'environnement.

  • [^] # Re: Maintenant ...

    Posté par  . En réponse au journal Gnome-Shell, toujours pas convainquant après 1 an et demi. Évalué à -1.

    Si tu tapes "truc pour voir mes amis" sur google (ou quelque chose de similaire), tu ne trouveras pas non plus Facebook.
    Et je ne pense pas que le mot "facebook" soit instinctivement imprimé dans le cerveau contrairement à "libreoffice" (ou encore moins "office")

  • [^] # Re: Classique

    Posté par  . En réponse au journal De la crédibilité d'une source, et du système de vérification de Wikipedia.. Évalué à 3.

    Je ne pense pas que la difficulté à participer à wikipedia soit un véritable problème (autre que la création de frustration pour les utilisateurs ayant subi cela).
    (après tout, cela a un faible impact sur la qualité de wikipedia)

    Lorsqu'un contributeur a l'air d'un vandale de loin, c'est quand même qu'il y a un problème.
    Pour revenir sur l'anecdote de départ du sujet, je pense que la modification initiale annulée est:
    http://en.wikipedia.org/w/index.php?title=The_Human_Stain&diff=508306153&oldid=493566373

    Déjà, le fait que Roth dément est déjà présent dans ce passage. Ensuite, la phrase est sans doute vraie: Taylor a sans doute réellement fait le lien avec Broyard. "A dit que B -> C" peut être vrai alors que "B -> C" est faux.
    Juste effacer ce paragraphe, sans rien d'autre, c'est une mauvaise édition: on efface une information correcte alors qu'il n'y a pas de raisons de l'effacer (le fait que l'histoire semble inspirée par celle de Broyard est une information intéressante).

    Je me demande ce qui se serait passé si la modification avait simplement consisté en un déplacement de la phrase en référence pour qu'elle soit visible dans le texte principal. Sans doute aurait-elle été acceptée, fin de l'histoire.

    Je pense qu'on ne peut pas en conclure que cette anecdote est un cas où "un méchant petit-chef a pris le contrôle d'une page et refuse que qlq'un de plus compétent la modifie". Simplement, si qlq'un de plus compétent modifie de manière peu judicieuse, c'est normal que ça soit annulé.

  • [^] # Re: Système de vérification

    Posté par  . En réponse au journal De la crédibilité d'une source, et du système de vérification de Wikipedia.. Évalué à 1.

    On m'explique que je manque de crédibilité.

    À lire le journal ici, j'ai l'impression que ce n'est pas très clair:
    Wikipedia n'a pas répondu que Roth n'avait pas de crédibilité, il a répondu que les informations citées sur wikipedia doivent correspondre à des informations citées par ailleurs.

    Maintenant, oui, p-e que la source "communication privée avec l'auteur" pourrait être utilisée, mais cela risque de poser des problèmes de frontière floue (imagine le cas d'un politicien, par exemple).
    Dans tout les cas, je pense que la phrase en question ne doit pas être supprimée. On peut rajouter une phrase, "cependant, l'auteur dément …".

    Sinon, il y a quelque chose de similaire sur la page du dessinateur Frank Le Gall, où il est intervenu pour corriger une information, sans que cela pose problème (mais je doute que les administrateurs de wikipedia l'ai même remarqué).

  • [^] # Re: Pourquoi développer un logiciel libre sur OSX ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Bref, MPlayerX quitte le Mac App Store. Évalué à 3.

    Je pense que le message originel est:
    n'est-ce pas contre-productif de promouvoir un OS d'une firme qui dépense du temps et de l'argent pour mettre des bâtons dans les roues du libre ?

    Lorsque tu fais un logiciel libre pour un OS proprio, tu rend cet OS plus attractif pour les gens, ce qui fait qu'il y aura plus de vente, et donc, plus d'argent dans la poche de la firme.
    Si cet argent est utilisé pour financer l'approbation de brevets triviaux, le développement de techniques anti-jailbreaking ou autre bridage et DRM, la réalisation de campagne marketing qui expliquent que "si vous ne voulez pas de virus, alors, le meilleur moyen, c'est d'utiliser un store fermé", …
    alors, je pense que ton logiciel y perdra plus qu'il n'y gagne.

    Le lien avec les PdM est le suivant: lors de grande PdM, ton logiciel y gagne beaucoup, donc, la conclusion est moins évidente. Ici, vu qu'on est < 50%, le gain des PdM est sans doute négligeable par rapport aux dégâts. Par contre, la question des PdM de Linux ne se pose pas, vu qu'il n'y a pas de dégâts à compenser.

  • [^] # Re: Compilation

    Posté par  . En réponse au journal Actualité geek-féministe de l'été . Évalué à 3.

    Mais je pense qu'il faut traiter les choses au cas par cas (ce que fait la justice a priori).

    Le problème du cas par cas, c'est que ça s'attaque au problème individuel, et pas au problème social.
    Soit tu punis plus sévèrement le coupable de harcèlement, mais dans ce cas, tu fais exactement ce qui m'a été critiqué par ceux qui ont cru que je demandais des condamnations individuelles plus lourde en fonction du statut de la victime.
    Soit tu ne fais rien, et le harcèlement n'est pas pris en compte.
    Soit tu condamnes de la même façon mais tu rajoutes "notons que cet acte est plus grave que les autres car il s'agit d'une forme de harcèlement", et là, tu fais exactement ce que font les journaux lorsqu'ils parlent prioritairement plus des délits raciste envers les noirs que des délits raciste envers les blancs.

    Ce qui les discrédite, c'est de faire une hiérarchie des racismes sans l'afficher clairement.

    "afficher clairement": comme tu le dis, le groupe social étudié est dans le nom de l'association, difficile de faire plus clair.
    Je pense que le problème, ce sont les gens qui disent "c'est scandaleux, il y a plus d'associations qui s'occupent du racisme anti-noir que du racisme anti-blanc". Pour moi, c'est normal: le racisme anti-noir est plus grave que le racisme anti-blanc, car un même acte envers un noir ou un blanc aura des conséquences différentes (de la même façon que l'étude que je citais montrait entre autres que quand un homme était interrompu, cela ne l'excluait pas du débat, tandis que quand une femme était interrompue, elle avait tendance à se taire ensuite, conséquence du fait qu'elle se place elle-même inconsciemment dans un statut de dominée)

    Je dis que je suis plutôt d'accord quant au sentiment d'infériorité des groupes en question. Mais pas que c'est la réalité dans les faits.

    Mais la définition d'un groupe en situation de dominé EST le fait d'avoir un sentiment d'infériorité. Comme je l'ai dit par ailleurs, dominé/dominant ne signifie pas esclave/fouet.
    Si les individus rattachés à un groupe social ont en moyenne un sentiment d'infériorité par rapport à ceux d'un autre groupe social, c'est que leur groupe social est dominé. On peut être en situation de dominant sans le vouloir.

    si le bouc émissaire était en fait méchant et que les autres étaient des gentils justiciers

    Cela implique là qu'il y aurait eu un acte "méchant" du faux bouc émissaire. Lorsque tu évalues la fréquence des actes pour voir s'il y a un problème, tu considères toutes les interactions. Si tu ne le fait pas, c'est que tu considères que, par exemple, recevoir 5 "béquilles" est un harcèlement, mais recevoir 1 béquille, 1 coup de poing, 1 injure, 1 crachat et 1 lancé de caillou ne constitue pas un harcèlement.
    Maintenant, si tu considères toutes les interactions, tu sauras si le bouc émissaire est lui-même méchant ou pas.

    Quand un noir se prend une remarque raciste, faut-il faire la morale à tous les blancs, dont la majorité ne sont pas racistes ?

    C'est ce que je dis: il faut condamner l'acte en lui-même. Lorsque tu dis à une classe "faire des béquilles à un bouc émissaire, c'est lâche", les boucs émissaires n'ont pas l'impression de recevoir la morale. Les personnes neutres non plus. Les seuls qui ont l'impression de recevoir la morale, ce sont ceux qui s'identifient au groupe qui donne des béquilles aux boucs émissaires (qu'ils en aient eux-même faite ou pas).
    Si un journal dit "encore une agression anti-noir dans tel quartier, la police condamne vivement les faits", si tu dis "ouais, la police est toujours plus prompte à nous condamner nous plutôt que les noirs, hein", c'est que tu te considères comme faisant partie du groupe qui a été condamné par la police.
    Si maintenant la communication est mal faite et/ou que c'est le groupe social des dominés qui est condamné et pas l'acte, alors, ce n'est pas ce que je prône.

    Le groupe des noirs se sent-ils en infériorité à cause du comportement des blancs ou bien y a t-il d'autres paramètres ?

    Peu importe les raisons de la situation d'infériorité. Si tu fais une béquille à un type handicapé, ton acte sera considère moralement plus grave que si tu en faisais une à un type valide, parce que le type handicapé ne pourra pas se défendre, vivra ça comme une exclusion supplémentaire par rapport à son exclusion "naturelle", … Peu importe que tu sois ou non responsable de la situation de faiblesse du type handicapé.

    Quand une femme se fait violer, faut-il faire porter la responsabilité sur les hommes alors que 99% des hommes ne violeront personne de toute leur vie ?

    Soit la responsabilité est portée sur les hommes en général, sans distinction, et dans ce cas, ce n'est pas ce que je prône.
    Soit la responsabilité est portée sur les comportements des hommes qui ont favorisé le climat permettant de voir apparaitre les viols, et dans ce cas, si un homme se sent visé, c'est qu'il s'identifie inconsciemment comme qlq'un capable d'avoir ces comportements.
    Le premier cas est assez rare: j'ai rarement vu des féministes considérant comme coupable un homme juste parce que c'est un homme. Par exemple, bien que j'ai participé à plusieurs débats, je n'ai jamais été désigné comme coupable par une féministe. Pourtant, je suis un homme. (maintenant, ça peut évidemment arriver)
    Par contre, j'ai souvent vu des gens à qui on reprochait d'avoir un comportement, et en déduire que tout les hommes étaient visés.
    J'ai aussi vu des gens observer la condamnation d'un comportement et en conclure que tout les hommes étaient visés.

  • [^] # Re: Compilation

    Posté par  . En réponse au journal Actualité geek-féministe de l'été . Évalué à 2.

    Les sociologues, c'est leur métier de faire des modèles, de réfléchir etc. Ils ont droit de défendre les approches qu'ils veulent.

    Pas vraiment: ils ne peuvent défendre leurs approches qu'avec des arguments, sans quoi, ils perdent leur crédibilité.
    Un sociologue, même s'il le souhaite, ne pourra pas défendre que tout les maux de la société sont dus au fait qu'on ne se méfie pas assez des grand-mères. Ici, sur linuxfr, on peut le faire, il suffit ensuite de conseiller de regarder un épisode de South Park qui confirme que si on ne fait pas gaffe, on risque de se faire frapper par sa grand mère ( http://fr.wikipedia.org/wiki/Butterballs ).

    Ta vision de l'injustice n'est pas la même que la mienne.

    Ma vision, c'est simplement: on a une insulte + un harcèlement. Toi, tu dis que le harcèlement n'est pas un problème et qu'il ne mérite pas d'être contre-carré, puisque tu prétends qu'une situation "insulte + harcèlement" doit être traitée comme une situation "insulte".
    C'est ça que je ne comprends pas dans ton raisonnement.

    La LICRA et le MRAP ont une approche communautaire du racisme

    Je ne vois pas trop en quoi ça les discrédite. Le problème serait là s'il n'y avait QUE ces associations, mais ce n'est pas le cas. D'ailleurs, il reste la HALDE et l'Observatoire des discriminations, ce qui répond bien à ta question.

    Je crois à ces études sur les dialogues. J'ai pu observer que les femmes ont souvent moins confiance en elles que les hommes.

    Pourtant, l'étude est tout aussi communautaire, puisqu'elle se focalise sur le comportement des membres des communautés patriarcales. D'ailleurs, qu'elle est la différence entre le groupe "des individus qui sont de sexe féminin" et "le groupe des individus qui sont une première génération d'étranger issu d'afrique" ? Tu dis "oui, ça, je suis d'accord" alors que la méthode est la même.

    Il a des tas de gens que tu classerais dans ton groupe dominé qui sont en fait plutôt dominants, des gens qui sont au milieu, etc.

    Je ne classe pas les individus dans des groupes. Une femme qui s'offusque de "bigboobs" est dans quel groupe ? le groupe des dominées ? dans ce cas, pourquoi s'offusque-t-elle (s'offusquer n'est pas une réaction de dominés) ?
    D'ailleurs, un individu ne reste pas toujours dans une même classe.
    Ce qui compte pour définir le groupe, ce n'est pas le comportement de ses individus, c'est le comportement global, moyen.

    Le groupe social n'est pas un ensemble d'individu fini. Le groupe social est le résultat d'existence d’interactions sociales.
    Quand je dis "un individu appartient à ce groupe social", je ne dis pas "cet individu fait partie de l'ensemble X constitué de Norbert, Raymond et Georges", je dis "cet individu est susceptible d'interagir de cette façon avec cet autre groupe social".
    Quand je parle de "membre de ce groupe social", c'est un "individu qui typiquement sera rattaché à ce groupe social".

    Le seul classement que je fais, c'est:
    est-ce l'acte en lui-même a un effet sur le comportement moyen du groupe en question ?

    Notons aussi que la classe individuelle de l'individu qui commet l'acte ne compte pas vraiment, mais ce qui compte, c'est le rapport social entre l'individu qui commet l'acte et l'individu qui est victime de l'acte.

    Surtout encore une fois que la vulnérabilité d'un groupe social est difficile à déterminer.

    Non, c'est assez facile à déterminer: quel est la fréquence à laquelle les actes se commettent ?

    Est-il facile à délimiter ?

    Quel est le problème exactement ? Reprends l'exemple des béquilles de Alek_Lyon : comment détermines-tu quels élèves font partie des bouc émissaire ? et ceux qui font partie des brutes ? à partir de combien de coup y a-t-il harcèlement ? si je regarde en rigolant un bouc émissaire se faire taper, est-ce que je fais partie des bourreaux ? si je n'ai participé à rien, mais que demain je me retrouve soit bourreau, soit bouc émissaire, comment fais-tu pour me classer correctement (car j'étais déjà à l'époque dans un groupe social: si j'étais un futur bourreau, le fait de voir les bourreaux m'a influencé différemment que dans le cas où j'étais un futur bouc émissaire) ?

    Pourtant, la question n'est pas là: il faut différencier les groupes sociaux et les individus. Le classement des individus dans des groupes sociaux ne sert à rien.

    Par contre, tu peux facilement remarquer qu'il existe un groupe dominant et un groupe dominé:
    est-ce qu'il y a une répartition disproportionnée de coup de béquilles ? est-ce que certains en reçoivent plus que d'autres ? tu peux éventuellement identifier 1 bourreau et 1 bouc émissaire.
    Mais c'est tout ce qui est nécessaire à ce que je propose. Une fois que tu as fait ça, tu peux:
    - punir de X points TOUT coup de béquilles, peu importe s'il vient d'un bourreau ou d'un bouc émissaire
    - condamner plus sévèrement les actes "bourreaux -> boucs émissaires" en lorsque tu identifies que ce problème existe (en condamnant l'acte lui-même, pas l'individu)

    Tout ceci ne nécessite pas de définir des ensembles de gens avec "Norbert, dans le groupe A, Raymond, dans le groupe B, Simone, dans le groupe A, …".
    Tu peux même tu focaliser sur des échantillons plus susceptibles d'être boucs émissaires (par exemple, les matheux). Tu appelles alors ça "le groupe social des matheux" et tu l'utilises pour évaluer la fréquence des actes. Cela ne veut pas dire que tout les matheux font partie des boucs émissaires ou que tout les non matheux n'en font pas partie.

    Bref, comme tu le vois, la classification des individus est inutile.

  • [^] # Re: Compilation

    Posté par  . En réponse au journal Actualité geek-féministe de l'été . Évalué à 3.

    Merci, cela recoupe effectivement ce que je voulais dire.

    J'ai réexpliqué mon avis plusieurs fois, en cherchant à chaque fois des explications compréhensibles, chacune d'elles avaient ces faiblesses (surtout qu'il s'agissait de raffinement pour spécifier des points particuliers), et ce n'est pas évident de faire passer un message.
    J'apprécie donc que ma thèse de base soit finalement reprise par une autre voix.
    (ma thèse de base étant effectivement: subir une petite insulte par jour par chaque fois une personne différente, c'est plus difficile à encaisser que subir une grosse insulte par mois par toujours le même imbécile)

    Je ne suis cependant pas totalement d'accord avec "Dans cet exemple, je pense que l'auteur de la 199ème béquille doit encourir une sanction lourde même s'il s'agit de la première qu'il inflige personnellement".
    Je ne pense pas qu'une sanction individuelle doit être différente entre le type qui inflige la 199éme bequille à un souffre-douleur et le type qui inflige la première bequille à un type au hasard.
    Ce que je ferais plutôt, c'est sanctionner l'acte en lui-même. Par exemple, un enseignant peut, lorsqu'il rentre dans la classe, déclarer tout haut: "ah, me voilà dans la classe des gars courageux qui s'attaquent toujours à la même personne. c'est vrai que quand on est un lâche, c'est chouette de se rassurer en s'attaquant à celui qui s'est déjà fait attaqué".

    C'est ce que je veux dire par une réponse plus forte: pas forcément une condamnation de l'individu qui a commit l'acte, mais une condamnation de l'acte en lui-même.
    Ainsi, c'est pour ça que je pense qu'il est normal de voir des journaux dénoncer plus prioritairement les dégâts envers les minorités que les autres dégâts même quand il s'agit d'acte similaire.

    C'est aussi pour ça que je dis que "bigboobs" n'est pas similaire à "bigdick":
    "bigboobs", ça fait partie d'un harcèlement quotidien, parfois très subtil,
    "bigdicks", c'est un cas isolé, et il n'est donc pas vécu de la même façon par la victime.

  • [^] # Re: Quel est le vrai message de l'auteure ?

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel libre, sexisme et féminisme. Évalué à 6.

    Hein ? Le vol de notoriété a été fait par Frank Smit (et le fork portait le même nom, si je ne m'abuse (ZDnet dit: "Upskirt's author Frank Smit"), ce qui rend ton hypothèse "Le code est peut-être unpopular à cause de son nom" fausse).

    Quel autre article ?

    • "libsoldout: About the name" écrit par Porté est totalement compatible avec une réaction face à un vol de notoriété (elle fait souvent référence au fait que son code n'est pas populaire et que avait lieu sur le fork sur github).
    • l'article de ZDnet se base uniquement sur "libsoldout: About the name" et fait la même interprétation que toi. L'auteur de cet article n'est pas Porté et n'a apparemment jamais contacté Porté (sinon, elle l'aurait dit dans sa réponse à Steve Holden, alors qu'elle ne fait que reciter des extraits de "libsoldout: About the name" qui sont pourtant totalement compatible avec une réaction face à un vol de notoriété).
    • le lien d'Antoine est écrit par Porté. Il y est explicitement expliqué les raisons de son départ. Par ailleurs, il n'est fait mention nulle part du féminisme. Lis cet article !

    Résultat:
    Un article de Porté qui NE DIT PAS que c'est à cause des féministes (et qui contient bcp d'indices qui sont compatibles avec l'hypothèse du fork mal vécu, tandis qu'il manque bcp d'éléments qui auraient du se retrouver dans le cas d'une hypothèse féministe)
    Un article de Porté qui DIT que c'est à cause d'un fork.

    Difficile de croire que tu saches mieux que l'auteure quel est la véritable raison.
    Tiens, si Porté venait ici et déclarait "en réalité, si j'ai quitté le libre, c'est, comme je l'explique dans mon article, parce que cette histoire de fork m'a vraiment dégoutté", est-ce que tu lui répondras "hum, difficile à dire sans en savoir plus" ?
    Là, tu en sais plus: tu as un article de l'auteure qui explique ses raisons de son départ.

  • [^] # Re: Compilation

    Posté par  . En réponse au journal Actualité geek-féministe de l'été . Évalué à 1.

    Hein ?
    Si une usine produit des gaz toxique, elle doit être fermée, peu importe qui est le proprio.
    Si une personne a un comportement qui dévalorise une classe sociale, son comportement doit arrêter, peu importe si c'est un homme ou une femme.

    Le mansplaining dévalorise la classe sociale féminine.
    Le fait pour une femme d'être condescendant avec un homme ne dévalorise pas la classe sociale masculine.

    Si l'égalité des droits et des devoirs sont tes principes, pourquoi milites-tu pour avoir le droit de dévaloriser une classe sociale alors que celle-ci n'est pas en mesure d'avoir ce même droit ?

    Si tu n'es pas d'accord avec ça, apporte des arguments sur ce sujet. mais pitié, arrête d'utiliser des arguments sur lesquels j'ai déjà répondu (suis-je le seul à faire un effort pour essayer de comprendre et essayer de respecter mon interlocuteur, ici).

  • [^] # Re: Quel est le vrai message de l'auteure ?

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel libre, sexisme et féminisme. Évalué à 4.

    Désolé si ça parait arrogant. Ce n'est pas ma volonté.
    Le lien donné par Antoine est réellement la preuve que ce n'est pas un problème de féminisme. Il s'agit de l'opinion même de l'auteure.
    Je ne défend pas le féminisme en particulier. Et si les faits avaient répondu "c'est l'hypothèse 1 qui est la bonne", j'aurais été tout aussi satisfait d'avoir une réponse (et j'aurais sans doute demandé également d'ajouter ces éléments pour supporter ton hypothèse).
    Mais je ne trouve pas normal d'utiliser quelqu'un comme exemple alors que ça ne s'est pas passé comme ça.
    Je ne demande pas que tu rajoutes un "edit" pour t'humilier ou quoi que ce soit. Je trouve que c'est simplement malhonnête de conserver ce texte tel quel alors qu'on sait maintenant très bien que les faits que tu relates (une femme quitte le libre à cause du féminisme) sont faux. Ne le penses-tu pas également ?

  • [^] # Re: Quel est le vrai message de l'auteure ?

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel libre, sexisme et féminisme. Évalué à 2. Dernière modification le 21 août 2012 à 13:39.

    Lis le lien donné par Antoine:

    http://instinctive.eu/weblog/04D-le-logiciel-libre-c-est-ca

    Natacha Porté y dit [extraits choisis]:

    Sans rien mentionner de faux, cette nouvelle écriture utilise des demi-vérités pour laisser croire que son fork serait en fait la reprise d'un projet que j'aurais abandonné inachevé et qu'il aurait complété.

    De l'échange d'émails personnels qui a suivi, il est ressorti que c'était volontairement dirigé contre moi, et qu'il ment mal : son fork montait rapidement en popularité, beaucoup plus rapidement que ce à quoi il s'attendait, et du coup il fallait faire dégager la femelle pour qu'il ait plus de place sous les projecteurs.

    Je ne fais clairement pas le poids médiatiquement face à GitHub, il faut voir les choses en face. L'histoire est écrite par les vainqueurs ;

    Maintenant que l'aspect positif a été transmutée en un aspect négatif d'humiliation, au moins le bilan est clair. Voilà. Le logiciel libre, c'est ça.

    Mais voilà, lorsque ça sert à quelqu'un, je me fais méchamment en-githuber, et c'est très très loin d'être agréable. Du coup, à quoi bon ?

    La preuve est faite: l'hypothèse d'un problème de fork et non d'un problème de féminisme était bien la bonne.
    J'espère que tu vas rajouter un édit à ton journal pour rétablir la vérité.

  • [^] # Re: Quel est le vrai message de l'auteure ?

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel libre, sexisme et féminisme. Évalué à 3.

    L'article parle entièrement de l'affaire du nom du package, et c'est pour ça que Holden intervient, en disant: "j'en ai parlé avec Porté, et votre article a mal interprété le contenu de 'libsoldout: About the name'"
    Pourquoi Holden mentirait à ce propos.

    Ce qui m'intéresse, c'est les vraies motivations de l'auteure. Personnellement, je n'ai aucune certitude, mais force est de constater:
    1) 'libsoldout: About the name' ne prétend pas que l'expérience désagréable est le résultat de l'acharnement des féministes.
    2) 'libsoldout: about the name' contient de nombreux indices quant à:
    - le fait que l'auteure semble être d'accord sur le fait que le choix du nom était une erreur
    - le fait que son expérience open-source était déjà décevante ("For some reason, my code is extremely unpopular.", et par rapport à ça, le fork de Frank Smit semblait plus populaire)

    À partir de ces deux points, je pense que ce qu'on sait de l'histoire permet plusieurs scenario compatibles avec les déclarations de Porté:
    - l'avalance sur github a marqué Porté à cause du débat sur le féminisme
    - l'avalance sur github a marqué Porté à cause du manque de reconnaissance sur le projet

    Toi et l'auteur de ZDnet ont choisi le premier point, mais à mon humble avis, le deuxième point est plus probable (pourquoi Holden commenterait-il sur ZDnet pour dire quelque chose de faux au nom de Porté ? l'ensemble des citations de Porté sont totalement compatibles avec le deuxième scénario. pourquoi Porté ne parle pas du tout de l'attitude des féministes si cela est le point principal ? pourquoi Porté fait un mea culpa sur le choix du nom ?)

    Il faudrait avoir l'avis de l'auteure. Les seuls qui l'ont, c'est Holden (qui prétend que c'est le deuxième point) et l'auteure elle-même, qui n'a jamais confirmé le premier point.

    C'est pour ça que je pose la question.