j-c_32 a écrit 1437 commentaires

  • [^] # Re: Vrai problème

    Posté par  . En réponse au journal Logiciel libre, art libre et clause "NC". Évalué à 3.

    Je ne suis le débat que de très loin, mais j'ai jusqu'à présent pas eu l'impression qu'il y a "récupération de la réputation afin d'en tirer bénéfice".
    J'ai l'impression que les gens qui appellent leurs œuvres semi-libres "libre" le font par ignorance plutôt que par malice dans le but de surfer sur la vague du libre.

    Ensuite, j'ai toujours considéré que la définition des mots dépend du contexte: par exemple, je ne me formaliserais pas en entendant "ce buffet est libre" ou "je sors à l'air libre".
    Dans le cadre de la musique, par exemple, une licence logicielle n'a pas vraiment de sens: la licence logicielle a été conçue pour les logiciels. Donc, lorsque j'entends "musique libre", je sais qu'on parle d'autre chose que "logiciel libre".
    (le problème étant que le mot libre correspond tout aussi bien au type de licence qu'à la philosophie. Les licences open-source sont libres, pourtant, certains considèrent que certains projets open-source, utilisant des licences libres, ne sont pas réellement libre)

  • [^] # Re: Comparaison de menus Unity/GnomeShell/elementary

    Posté par  . En réponse au journal GNOME, c'est Apple et Ubuntu c'est Android (Vendredi inside). Évalué à -1.

    Je ne fais jamais que dire ce que tu dis:
    tu répètes partout que c'est un calvaire sous gnome-shell et que c'est plus facile sous elementary, et puis, là, tu me dis: non, sous elementary, l'usage des catégories n'est pas plus facile que sous gnome-shell.
    Rendre plus facilement accessible une méthode, c'est justement ce qui détermine la façon dont l'utilisateur est invité à utiliser l'interface.

    C'est bien de ça dont on parle: depuis le début, tu dis que gnome-shell a privilégié l'accès aux icones avant l'accès aux catégories (c'est bel et bien le meilleur moyen de "abandonner le fait de devoir penser sous forme de catégories") et que sous elementary, c'est l'inverse. Donc oui, il y a une différence.
    (et pitié, ne me fais pas le coup du "je ne suis pas d'accord avec toi, donc, c'est que tu n'as pas testé et que tu parles sans savoir". La question est simple: est-ce qu'il est plus facile d'utiliser les catégories sous elementary ? si la réponse est oui, alors, j'ai raison.)

  • [^] # Re: Comparaison de menus Unity/GnomeShell/elementary

    Posté par  . En réponse au journal GNOME, c'est Apple et Ubuntu c'est Android (Vendredi inside). Évalué à 0.

    si ce n'est que la solution que j'estime meilleure personnellement n'est en rien opposé au paradigme en question.

    Pour moi, le paradigme en question contient "abandonner le fait de devoir penser sous forme de catégories".
    La solution proposée est "rendre plus facile l'usage des catégories" (et donc "proposer à l'utilisateur de penser sous forme de catégories").

    Je pense qu'on est juste pas d'accord là-dessus, ce qui n'est pas la mort: chacun son point de vue.

    Je ne la préconise pas d'ailleurs cette solution, je montre juste avec une image que dans une certaine situation elle est meilleure et que dans certains cas les menu de gnome-shell et unity sont mal prévus.

    Hm, ton raisonnement me fait penser à Windows8. On se dit: "hey, dans une certaine situation (tactile), les tuiles sont meilleures -> un truc sans tuile est mal prévus" + "hey, dans une certaine situation (pas tactile), l'usage traditionnel reste meilleur -> on garde le desktop".
    C'est une approche qui se défend, mais au final, on a le cul entre deux chaises parce qu'on a mélangé les genres.
    Par exemple, lorsque j'utilise les terminaux, un tilling-manager est optimal. Par contre, lorsque j'utilise mon logiciel de messagerie, j'ai tendance a avoir plusieurs courriers ouverts en parallèle et là, le tilling est suboptimal. Mais comme je passe régulièrement de ma messagerie à mes terminaux, le fait de changer le comportement des fenêtres est au final plus contraignant que le gain d'optimiser les deux cas (la contrainte étant de chaque fois se dire "ah oui, le comportement marche maintenant comme ça, donc, voilà ce que je dois faire").
    Avec un tel exemple, tu peux dire exactement la même chose: "les fenêtres flottantes sont mal prévu, cf. le cas des terminaux où la solution du tilling est meilleure".

    (et je le répète: je ne pense pas que la longueur de mouvement de souris ait un impact sur les situations particulières que tu cites, qui ne sont pas des actes répétés et où le maillon faible dans le flux d'actions de l'utilisateur rend de toutes façons ce "problème" négligeable. Et ça fait également penser à la loi de futilité de parkinson)

  • [^] # Re: Comparaison de menus Unity/GnomeShell/elementary

    Posté par  . En réponse au journal GNOME, c'est Apple et Ubuntu c'est Android (Vendredi inside). Évalué à 1.

    Si j'ai mal interprété tes propos, ce n'est pas par malice.
    Je comprends maintenant mieux ton point de vue.

    Par "axiomes faux", je voulais dire "axiomes non optimums pour un usage réel", soit exactement ce que tu dis.

    Essayons de résumer:
    A) tu trouves qu'un élément est mal fait et tu proposes une solution
    B) je trouve que cette solution est dommageable car elle brise la cohérence du fonctionnement du bureau (au final, mon point de vue est que l'élément mal fait n'est pas un point critique et qu'en absence de solution correcte, mieux vaut vivre avec cela que d'appliquer une solution incorrecte)
    C) tu réponds que face aux critiques, on doit se poser la question sur le fait que le choix de paradigme du bureau permettent un usage réel et donc qu'il faudrait p-e abandonner le paradigme
    D) je réponds que j'ai observé des gens avoir un usage réel avec ce paradigme. je reste même ouvert en disant que si l'usage réel ne fonctionne en réalité pas (et que les utilisateurs que j'observe sont encore en phase de test), les utilisateurs finiront par quitter l'environnement

    Ma conclusion est donc:
    on ne peut pas conclure que le choix du paradigme est mauvais (ou faux, ou non optimum pour un usage réel, ou …) (-> C ne tient plus: on ne peut pas abandonner le paradigme)
    par conséquent, il n'y a plus d'objection à mon raisonnement B.

    Par ailleurs, le fait de voir des personnes avoir des problèmes avec l'environnement n'implique pas forcément un problème au niveau du paradigme. Par exemple, imagine que gnome2 ai été buggé. Le fait que les gens ne l'aurait pas aimé n'implique pas que le paradigme de gnome2 doit être abandonné car non optimum pour un usage réel.
    C'est le cas de certains exemples que tu soulignes: ce n'est pas parce qu'"elle n'avait pas vu ou interprété les boutons permettant de naviguer parmi les lens" que le concept de lens est fondamentalement non optimum pour un usage réel.

    Au final, ce genre de discussion me laisse toujours perplexe. Je ne comprends pas trop ce qu'il y a gagné à diminuer la diversité des environnements de bureau.

    Il y a beaucoup de critiques qui sont constructives. Par exemple faire remarquer que l'utilisateur ne comprend pas qu'il peut utiliser tel bouton parce que c'est pas suffisamment explicite.
    Par contre, lorsque les solutions proposées sont contre-productives (c-à-d qu'elles mettent en place des comportements utilisant un paradigme différent), c'est normal et sain que la modification ne soit pas acceptée.
    Une distinction facile pour les développeur est sans doute de s'intéresser aux critiques du style "j'aime plus gnome-shell que gnome2, mais …" plutôt que celles du style "j'aime plus gnome2 que gnome-shell, car …" (même si ce n'est pas suffisant). Le problème apparait aussi quand qlq'un utilise les critiques constructives pour soutenir ses critiques non constructives.
    Par exemple, souligner le problème des tags est constructif, mais l'utiliser pour promouvoir la modification contre-productive de l'usage des catégories ne l'est pas.

  • [^] # Re: Comparaison de menus Unity/GnomeShell/elementary

    Posté par  . En réponse au journal GNOME, c'est Apple et Ubuntu c'est Android (Vendredi inside). Évalué à -2.

    Nous avons effectivement observé des choses différentes.
    Dans ton entourage, tu n'as vu aucun dodo.
    Dans mon entourage, j'ai vu des dodos.
    Tu en conclus que les dodos ont disparu.

    Au final, je ne comprends pas comment tu peux soutenir une conclusion si drastique.
    Lorsque tu dis "les axiomes sont faux", cela implique qu'il faut abandonner le projet (changer les paradigmes = abandonner le projet, vu que le projet est "faire un desktop avec ces paradigmes)).
    si tu as raison: gain pour toi: 0, gain pour les autres: 10 (éventuellement un gain de temps pour les développeurs)
    si tu as tort: gain pour toi: 0, gain pour les autres: -1000 (car cela veut dire que tu exclus à tout jamais une solution qui aurait été parfaite pour certains)
    Lorsque je dis: "les axiomes ne sont p-e pas faux", cela implique qu'il ne faut pas abandonner le projet à la légère.
    si j'ai raison: gain pour moi: 0, gain pour les autres: 1000
    si j'ai tort: gain pour moi: 0, gain pour les autres: -10

    Même s'il y a une petite chance que ces axiomes ne soient pas faux, je ne comprends pas pourquoi ça vaut la peine de prendre un tel risque.

    (à propos des "habitudes sous Windows", cela fonctionne évidemment avec gnome2: qlq'un qui a utilisé gnome2 et qui est mis en face de gnome-shell va chercher le menu de gnome2)

  • [^] # Re: Comparaison de menus Unity/GnomeShell/elementary

    Posté par  . En réponse au journal GNOME, c'est Apple et Ubuntu c'est Android (Vendredi inside). Évalué à 2.

    Merci pour ce commentaire constructif.

    L'historique de Gnome

    Je pense que la faute est à ce niveau partagée. gnome3 est une évolution majeure de gnome2. Même lors de la construction d'un environnement de bureau "à la gnome2", il y aurait eu des problèmes. Par exemple, le problème des extensions incompatibles entre version aurait été identique. Je pense que les gens qui sont passé de gnome2 à gnome3 en espérant obtenir gnome2 n'étaient tout simplement pas réalistes.
    Ensuite, gnome2 était "fini" et moins bon que xfce et lxde (qui fournit la même expérience utilisateur de manière plus légère).
    Finalement, les développeurs de gnome3 ont quand même fournit le mode "failback" pour accommoder la transition.

    Sinon, oui, il y a p-e eu des choses pas optimales.
    Par exemple, je pense que les choses se seraient mieux passées si les développeurs de gnome3 avaient abandonné l'appellation "gnome".
    Au final, j'ai l'impression que toutes tes critiques deviennent invalides dans ce cas.

    On force le changement

    Je pense que c'est plus la faute aux distributions qu'aux développeurs de gnome. Par exemple, openSuse continuait à fournir le choix entre gnome, kde4 et kde3 alors que kde4 était sorti depuis plus d'un an.
    Le changement n'a été forcé que sur les distributions qui ont supposé que les utilisateurs de gnome2 seront satisfait avec gnome3, en version peu mature, d'ailleurs.

    Il y a donc des gens, pour qui une solution fonctionnait, qui se retrouvent avec un truc qui ne leur convient pas.

    Si les distributions avaient remplacé gnome2 par xfce ou lxde en disant que c'est gnome3, les gens auraient perçu ça comme un simple changement de version.
    Je pense que le gros problème, c'est du côté des gens qui ont supposé que gnome3 devait être stable et devait convenir à leur usage malgré le fait que c'était irréaliste.

    Une fois traduit, je comprend quelque chose comme : "On pourrait régler le problème facilement, mais on a vraiment pas envie de se faire chier, ou plutôt, on a un plan, une Vision, alors tu vas faire comme tout le monde et dire amen à la Vision"

    Ce que je dis, c'est "on construit un environnement sur base d'une Vision. Apparemment, cette Vision ne te convient pas. Nous pourrions régler ton problème facilement, mais demain, tu en auras forcément d'autres, vu que la Vision ne te convient pas. La meilleur façon pour nous de régler ton problème est d'abandonner gnome3, de tout effacer, et de recommencer depuis le début avec une Vision compatible avec la tienne. Cependant, il existe beaucoup d'autres environnements qui ont une Vision compatible avec celle de gnome2. Peut-être qu'il serait plus constructif que tu passes sur cet environnement"

    Je ne comprends ce "dire amen à la Vision". Ce sont les distributions qui t'obligent à passer sous gnome-shell, pas les développeurs de gnome3.

    Le fait que certains aiment Gnome-Shell ne doit pas masquer le fait que beaucoup ont l'air de ne pas y trouver leur compte.

    Donc, on a un groupe A qui aime bien gnome-shell et un groupe B qui n'aime pas gnome-shell. Ce que tu proposes, c'est que soit prétexte que B n'est pas content, on fasse en sorte que A ne soit pas content.
    Je ne vois pas en quoi on a améliorer les choses.
    Je trouve beaucoup plus malin de regarder les possibilités:
    les gens du groupe A ont le choix entre "unity" et gnome-shell".
    les gens du groupe B ont le choix entre "xfce", "lxde", "enlightenment", "kde", "mate", "cinnamon".

    Utilise le même argument pour cinnamon: le fait que certains aiment cinnamon ne doit pas masquer le fait que beaucoup ont l'air de ne pas y trouver leur compte.
    Tu proposes donc que cinnamon soit modifiés pour ressembler à unity ?

    La plupart devaient déjà être utilisateurs de Gnome 2, et lancer une upgrade sur son système ne change pas fondamentalement un utilisateur.

    Exactement. C'est à mon avis une grossière erreur de la part des distributions, pas de la part de gnome3.
    gnome-shell ne s'est jamais revendiqué comme la continuité de gnome2.

    C'est surement la faute de l'utilisateur vu que toutes tes réponses sont basées sur le fait que c'est à l'utilisateur de s'adapter.

    N'est-ce pas exactement ce que tu prones toi-même ?
    Si quelqu'un aime la façon de faire de gnome-shell, toi, tu l'obliges à ne pas avoir de choix et à s'adapter car aucun environnement ne lui correspond.

    Tu refuses l'argument parce qu'il ne correspond pas, selon toi, à un vrai usage, mais un menu DOIT pouvoir être utilisé facilement à la souris, et réfléchi pour différentes tailles d'écran. La souris ne doit jamais traverser l'écran, sa position naturelle est vers le centre. Si on fait ouvrir un menu en haut à gauche, les catégories doivent être placées entre la zone d'ouverture et la liste des icônes (souvent centrée, là ou la souris a tendance à revenir)

    Donc, d'après toi, le bureau idéal serait un bureau avec un menu de 160pixel de long et 320pixels de large, contenant une grille de 10 x 20 icônes de 16x16 pixels. En effet, cette configuration permet de minimiser le déplacement de la souris.
    Pour moi, le bureau idéal est un bureau sur lequel l'utilisateur se sent à l'aise. Ce qui implique que le bureau idéal sera différent pour chaque utilisateur (la preuve: il existe des fans de kde et des fans de gnome2, il est impossible de créer un bureau qui leur convient à tout les deux).
    Les arguments pour ou contre sont à pondérer pour chaque individu.
    Dans le cas du menu de gnome-shell:
    1) rendre l'usage des catégories via la souris plus facile
    2) éviter que l'utilisateur emprunte une voix facile mais ensuite soit confronté à une brisure nette du flux d'action à cause d'un changement de paradigme (mieux vaut prendre le chemin plat qui va directement à la destination que de prendre le chemin qui descend mais qui ensuite zig-zag dans les montagnes, même si le chemin qui descend est naturellement plus tentant)
    J'imagine que tu penses que 1 est plus important que 2. Il faut juste accepter le fait que pour d'autres, 2 est plus important que 1.

    J'aurais surement pu être d'accord avec toi si il n'y avait pas cet historique et que chacun avait eu le choix de passer à un nouveau type de bureau. Dire que c'est à l'utilisateur de s'adapter, ou migrer et se démerder, c'est vraiment le prendre pour un con quand il n'a fait que mettre à jour son système !

    Je pense que c'est un problème de distribution uniquement.
    Que penses-tu de la méthode adoptée par LinuxMint ? Je pense que sous LinuxMint les utilisateurs de gnome2 ont été mis à jour vers cinnamon (qui ressemble à une simple mise-à-jour majeure de gnome2).

    Je pense aussi que le problème a été de ne pas faire comme kde, avec un maintient de kde3 pendant que kde4 était en test.
    kde a été très vivement critiqué lors de cette stratégie, mais force est de constater que PERSONNE ne s'est jamais plaint d'avoir été forcé de migrer d'environnement et qu'avec gnome3, la situation est bien pire.

  • [^] # Re: Comparaison de menus Unity/GnomeShell/elementary

    Posté par  . En réponse au journal GNOME, c'est Apple et Ubuntu c'est Android (Vendredi inside). Évalué à 0.

    Je ne vis pas dans le même monde que toi apparemment.

    C'est bien possible.
    Je ne suis pas informaticien (je suis scientifique, ce qui est finalement assez proche vu que dans mon travail, je dois programmer).
    J'ai été à une conférence récemment, et j'ai vu une bonne quinzaine de personne utilisant linux. La moitié utilisaient Unity, l'autre moitié en grande majorité gnome-shell et j'ai vu aussi qlq KDE. Je n'ai vu personne sous xfce, mate ou cinnamon.

    Oui, tu lis beaucoup de témoignages qui se plaignent de gnome3. C'est normal, les gens qui n'ont rien à redire sur gnome3 ne vont pas écrire un article de blog. Par ailleurs, le groupe des créateurs de blog sont fortement biaisé: ce sont en général des gens utilisant la ligne de commande et faisant tourner des serveurs ou des machines virtuelles.
    Je pense qu'il s'agit plutôt d'une minorité visible.
    (d'ailleurs, lorsqu'on lit les commentaires de ces articles, on trouve systématiquement des gens qui répondent que pourtant, gnome3 leur convient. Donc, si tu as X bloggers qui disent que gnome3 ne leur convient pas, tu as X commentateurs qui disent que gnome3 leur convient)

    Mais imaginons que ce soit une majorité. Est-ce que le logiciel libre doit être fait pour ne satisfaire que la majorité des utilisateurs et laisser les minorités avec des besoins et envies différentes sur le côtés ?
    Si la majorité des gens préfèrent les paradigmes de gnome2, ça tombe bien, la majorité des environnements de bureau satisfont ces paradigmes. Lorsque tu dis "la majorité critique et une minorité aime, donc, c'est que les axiomes sont faux", ce que tu dis, c'est "la majorité utilise un certain paradigme, une minorité utilise un autre paradigme, mais construire un bureau satisfaisant cette minorité est objectivement une erreur".
    Mais je le répète: je suis loin d'être convaincu que parce que 10 personnes crient plus fort que la masse, cela implique que la majorité n'est pas satisfaite. Ce n'est pas ce que j'observe lorsque je vois des utilisateurs "normaux".

  • [^] # Re: Comparaison de menus Unity/GnomeShell/elementary

    Posté par  . En réponse au journal GNOME, c'est Apple et Ubuntu c'est Android (Vendredi inside). Évalué à -1.

    As-tu utilisé de façon répétée et en situation réelle les environnement cités ?

    Je n'ai pas utilisé intensivement les environnements cités. Juste Unity pendant 2 semaines, ce qui est largement insuffisant.
    Par contre, si quelqu'un n'a pas une méthode de travail qui correspond à cet environnement, il aura beau l'utiliser 20 ans, cette personne va toujours trouver l'environnement mal conçu.

    Conclusion: le fait de ne pas tester intensivement l'environnement ne permet pas de conclure, mais ça n'implique pas que le fait de tester intensivement l'environnement permet de conclure.
    La seule façon de conclure, c'est si TOUT CEUX qui ont testé l'environnement intensivement concluent qu'il y a un problème.

    Répondre aux paradigmes de départ est bien sympathique mais si à l'usage on se rend compte que dans de nombreux cas, la solution proposée n'est pas fonctionnelle, je ne vois pas pourquoi il faudrait forcément s'acharner. Peut-être que tout simplement les axiomes n'étaient pas optimums pour un usage réel.

    Tout d'abord, je pense que la personne qui s'acharne, c'est la personne qui souhaite rajouter des éléments d'un autre paradigme pour masquer le fait que le paradigme de base est foireux.
    Si on déplace les boutons, tu auras l'impression que ça fonctionne mieux. Or, les développeurs continueront à utiliser leur guideline, basé sur les paradigmes foireux, avec ton consentement maintenant que ton problème est réglé.

    Pour moi, la solution est bien plus simple: si l'environnement construit autour d'un paradigme A ne me convient pas, j'abandonne l'environnement basé sur A. Au final, si les axiomes sont faux, tout le monde finira par abandonner l'environnement, problème réglé.
    Si tout le monde n'abandonne pas l'environnement, c'est qu'il convient à certains. Pourquoi vouloir leur interdire d'utiliser un paradigme avec lequel ils sont à l'aise sous prétexte que tu as calculé que mathématiquement, il faut 0.2 secondes de plus ? Ce qui compte, c'est le bien-être des utilisateurs, pas la longueur des trajets de souris.

    C'est d'ailleurs pour ça que j'ai réagi de cette façon à ta critique sur le mouvement de souris et que j'ai accepté les 2 autres: celle sur le mouvement de souris n'est pas en adéquation avec la guideline adoptée par les développeurs (ou du moins sa solution, qui consiste à rendre facile un usage qui n'est pas celui pour lequel l'environnement est conçu).

    (c'est un point important: il n'est pas question de refuser de corriger les problèmes, il est question de refuser de mélanger les paradigmes et de partir dans 2 directions opposées avec le même environnement de bureau. Si tu proposes une solution pour diminuer le nombre de trajet sans que cela implique un mélange des genres, alors, je n'ai plus d'objections)

    Ensuite, un autre point qui guide ma réflexion est que: il y a de nombreux témoignages de gens qui AIMENT gnome-shell.
    La solution la plus réaliste est que l'environnement n'est pas "pas optimum pour un usage réel" mais n'est pas optimum pour TON usage réel.

    Quand on regarde la façon d'étudier une matière par exemple, on se rend compte que les gens ont parfois des approches totalement différentes, et que des approches qui fonctionnent très bien pour certains ne fonctionnent pas du tout pour d'autres. Dans ces conditions, je trouve qu'il n'est pas du tout réaliste de prétendre qu'un environnement de bureau qui ne marche pas pour toi implique qu'il ne convient à personne.

    Je ne dis en aucun cas dans ce commentaire, comme dans les autres, que j'ai raison, je donne mon opinion. (je ne pensais pas que préciser ça m'aurait été nécessaire dans des commentaires SUR linuxfr)

    Donc, nous sommes bien d'accord, tu ne vois pas d'objection à ce que gnome-shell ne soit pas modifié en fonction de tes remarques (puisque tu supposes que tes remarques ne font que refléter ton opinion et ne constituent donc pas des défauts de manière absolue et objective).

  • [^] # Re: Comparaison de menus Unity/GnomeShell/elementary

    Posté par  . En réponse au journal GNOME, c'est Apple et Ubuntu c'est Android (Vendredi inside). Évalué à -1.

    Le menu permettant d'afficher les icones à l'opposé du bouton applications est quelque peu dommage,

    C'est dommage pour ceux qui veulent utiliser un paradigme qui n'est pas celui utilisé par le reste de l'environnement. Pour l'utilisateur, cela n'a aucun impact sur son utilisation.

    d'ailleurs une extension permet déjà de changer cette position

    C'est le rôle des extensions de rajouter tout et n'importe quoi selon les souhaits des utilisateurs, même quand ces souhaits s'opposent au paradigme de départ.

    Ce qui est relativement amusant, c'est que la critique d'un choix faire par les développeurs est automatiquement rejetée en expliquant que la solution retenue est meilleure pour diverses raisons clairement établies et logiques.

    Ce qui est relativement amusant, c'est que quand qlq'un dit: "ce serait bien que les tags fonctionnent mieux, que les versions ne brisent pas la compatibilité des extensions (ou au moins le notifie) et que le menu permettant d'afficher les icones soit à l'opposé du bouton applications" et qu'on répond: "d'accord pour les deux premiers, pour le troisième, je trouve que ça apporte plus d'avantage que d'inconvénient", la personne conclut que la critique est automatiquement rejetée.

    Tu as 2 critiques sur 3 qui sont considérées comme valides. Mais non, c'est pas assez pour toi: si tu n'as pas 100% raison, c'est forcément que les autres sont bornés.
    (sinon, oui, j'ai un biais: à force d'entendre les critiques basées sur une utilisation particulière sans tenir compte du paradigme général de l'environnement et proposant des solutions défavorisant ce paradigme, j'ai tendance à avoir un apriori négatif par rapport à ce genre de critique. je suis utilisateur de kde, mais c'est juste triste de voir une idée nouvelle (qui ne convient pas à mon usage, mais pourquoi interdire tout les usages différents du mien) partir en vrille parce que tout le monde veut lui rajouter sa feature au détriment d'une vision globale)

    pour diverses raisons clairement établies et logiques.

    En quoi le fait que le déplacement de la souris soit plus long dans des cas où le flux d'action est forcément ralenti par autre chose est une bonne raison.
    Je trouve que la raison "défavorisé une utilisation qui va au final mettre l'utilisateur en porta-faux" est une raison clairement établie et logique.

    nous verrons si mon argumentation est absurde d'ici quelques temps.

    Étant donné la pression de la communauté dès qu'un développeur adopte un paradigme qui ne correspond pas à un groupe d'utilisateur particulier, cela ne m'étonnerait pas que ça soit changé. Cela ne veut pas dire que ce sera mieux.

    Ploum a écrit un article sur l'"usabilité" aujourd'hui. Je suis d'accord avec un des commentaires qui parle de la loi de futilité de Parkinson (qui correspond très bien: ici, on se plaint d'un déplacement de souris plus long lors de cas où le flux d'action est de toutes façons ralenti par d'autres obstacles). C'est à mon avis le principal frein à la réalisation d'outil libre pratique pour l'utilisateur: lorsqu'un développeur dit "on va aller à gauche", il faut toujours que certains dans la communauté réagissent: "houlà, il est très important que ce détail là aille à droite".

  • [^] # Re: Comparaison de menus Unity/GnomeShell/elementary

    Posté par  . En réponse au journal GNOME, c'est Apple et Ubuntu c'est Android (Vendredi inside). Évalué à 0.

    Dire "il faut plus de déplacement de souris pour faire une action spécifique" est objectif.
    Dire "il faut plus de déplacement de souris pour faire une action spécifique donc c'est qu'il y a un truc à corriger" ne l'est pas.

    Je pense qu'il y a deux problèmes à corriger:
    - les tags non présents dans les .desktop -> c'est dans la todo list des développeurs de gnome
    - les problèmes de compatibilité pour les extensions -> c'est dans la todo list des développeurs de gnome

    En ce qui concerne le déplacement de souris, je ne trouve pas ça malin comme argument.
    Ce qui compte pour l'utilisateur, c'est le maillon le plus faible dans les éléments qui ralentissent l'action.
    Quand on découvre le menu du voisin ou quand on cherche un jeu dont on ne connait pas le nom, ce qui brise le flux d'action, c'est pas le déplacement de la souris, c'est la lecture des catégories et des icônes, une à une.

    Par contre, le fait de défavoriser l'usage des catégories dans une utilisation courante me parait être une bonne idée (surtout qu'il existe d'autre environnement de bureau pour ceux qui n'aiment pas): si le reste de l'environnement de bureau est basé sur un paradigme qui n'inclut pas la présence des catégories dans le menu (par exemple le fait de gérer les fenêtres de la même façon que les applications), on se retrouve avec 2 paradigmes différents qui coexistent. Auquel cas, lors d'actions "efficaces", l'obstacle dans le flux d'action pour l'utilisateur est le continuel changement de paradigme.

  • [^] # Re: Comparaison de menus Unity/GnomeShell/elementary

    Posté par  . En réponse au journal GNOME, c'est Apple et Ubuntu c'est Android (Vendredi inside). Évalué à 3.

    Soit je n'ai pas compris ta réponse, soit tu n'as pas compris le commentaire auquel tu réponds, soit je n'ai pas compris ce commentaire moi-même.

    J'ai cru comprendre:
    - le seul cas problématique, c'est quand l'utilisateur lance le menu sans savoir ce qu'il compte faire. je ne sais pas si c'est un cas d'utilisation à vraiment prendre en compte
    - ce cas d'utilisation correspond à une majorité

    Or, non, je ne pense pas que ça correspond à une majorité: les gens ne clique pas sur le menu sans s'en rendre compte. C'est une action consciente, et c'est un moyen pour lancer un programme. Donc lorsque le menu est lancé, c'est que l'utilisateur sait déjà ce qu'il veut faire (ou a du moins une idée de ce qu'il veut faire, auquel cas il tape le nom de l'activité et obtient les applications pour peu que les tags soient bien gérés).

    Ensuite, il me semble que quand le menu est ouvert, il contient des propositions. Pas des catégories, mais sans doute des applications couramment ou dernièrement utilisées (j'utilise kde, corrigez moi si je me trompe). Auquel cas, on peut se poser la question: face à un utilisateur qui ouvre le menu sans savoir quoi lancer, est-ce qu'il est plus pertinent de lui proposer toutes les catégories ou lui proposer les applications qu'il est plus susceptible d'utiliser ?

    Sinon, j'ai vraiment l'impression que ces problèmes sont à des années lumières des considérations des utilisateurs.
    Là, on est en train de pinailler sur le fait que lorsque l'utilisateur utilise l'ordi de son voisin ou utilise un programme pour la première fois sans avoir la moindre idée d'un tag qui lui correspond, il doit bouger la souris 100px de plus.
    Dans les deux cas, cela implique que l'utilisateur sera de toutes façons ralentis par la découverte du contenu de l'ordi de son voisin ou par la réflexion sur le nom de la catégorie qui contient le nouveau programme (parce que s'il le savait, il l'aurait tapé).
    J'ai l'impression qu'on essaie d'optimiser quelque chose qui de toutes façons est négligeable face aux autres efforts fournis par l'utilisateur.
    Est-ce que vous pensez réellement que face à un utilisateur qui doit lire une par une la liste des catégories pour savoir sur quoi il doit cliquer (ce qui prend autant de temps que de passer sa souris sur toutes les icônes présentes à l'écran), celui-ci va voir la différence au niveau du mouvement de la souris ?

  • [^] # Re: Pour une fois

    Posté par  . En réponse au journal Interview de Linus à LinuxCon Europe 2012. Évalué à 0.

    Tu paries que si je fais une étude sur les étudiants que j'enferme et n'autorise pas à faire autre chose, que je fouette, ça ira mieux?
    Je pourrai faire ça avec ta bénédiction car l'argument te touche?

    Bien sur que non: la perte pour l'étudiant est énorme (torture corporelle, torture psychologique, contrainte physique) et le gain est nul (un étudiant torturé ne réussira pas à s'épanouir dans ses études).
    Imposer une question n'a pratiquement aucune perte, sauf quand l'étudiant est hypersensible sur sa liberté, c-à-d a un problème d'égo et d'adaptation à la société (auquel cas, il a d'autres possibilités) et est assez grand pour la moyenne.

    Euh… Bon, OK, abandon : l'étudiant est trop stupide, j'ai compris, je ne te ferai pas respecter l'étudiant.

    Bien sur que non: ne pas avoir l'expérience ne signifie pas qu'on est idiot.
    C'est ce que j'essaie (en vain) d'expliquer.

    Par exemple, que penses-tu du fait qu'on interdit aux étudiants qui ont raté leur examen de passer dans le cours suivants ? Est-ce uniquement pour gonfler l'égo des profs ? Est-ce que ça implique qu'un étudiant qui a raté ses examens ne réussira jamais, de manière totalement impossible, l'année suivante ?
    Ou est-ce que c'est parce qu'on sait par exemple que ce n'est pas leur rendre service et que ça entrainera une perte de leur temps ?

  • [^] # Re: Pour une fois

    Posté par  . En réponse au journal Interview de Linus à LinuxCon Europe 2012. Évalué à 0.

    je les prenais comme un invitation et non pas comme une obligation.

    Ce que montre ces slides, c'est que donner des règles de fonctionnement dans une classe n'est pas limité à la France.
    Pour information, dans d'autres pays, certains cours sont avec présence obligatoires (fait une recherche sur "Anwesenheitspflicht"), ce qui démolit totalement ton argument "ta solution est le résultat d'un biais culturel qui fait que tu crois que qlq chose est bien alors qu'il ne l'est pas".
    Par ailleurs, tu n'argumentes même pas pour expliquer en quoi un encadrement apporte plus d'inconvénients que d'avantages.
    Ton argument est "tu es biaisé idéologiquement", mais pourquoi ce ne serait pas toi qui est biaisé idéologiquement ? (par ailleurs, j'habite en Allemagne et je ne suis pas français. Pas de bol, hein ?)

    Ici, je réagis sur ton opinion, oui, la tienne, celle qui veut forcer les gens.

    Oui, je veux forcer les gens à faire quelque chose qui ne leur coute rien et qui est bénéfique pour tout le monde (c'est ce qui s'appelle: accepter de vivre en société).
    Toi, tu veux "punir" un professeur parce que tu as une suspicion que ses méthodes impliquent un problème d'ego, alors que ce n'est pas logique.

    Et tu ne m'as pas du tout convaincu. Mais alors, pas du tout.

    Oui, mais moi, au moins, j'ai des arguments. Ton seul argument, c'est "ouin, c'est un prof et il impose un truc, donc, c'est surement un méchant dictateur".

    Par contre, j'ai bien compris que tu aimes réglementer la vie des autres.

    Je ne suis pas d'accord avec toi, donc, c'est que je suis un méchant ?
    Par exemple, si j'empêche un ami de faire une connerie sachant qu'il n'a pas toutes les informations en main pour décider correctement, ça fait de moi un type qui aimes réglementer la vie des autres, même si ma motivation était simplement le confort de mon ami ?

    Merci, justement, mon cerveau je l'utilise, ne pas être d'accord avec toi ne signifie pas qu'on n'utilise pas son cerveau.

    Tu ne réponds pas à mes arguments, tu te contentes de dire: "s'il impose quelque chose, ça veut dire que le prof est un connard".
    Comment peux-tu utiliser ton cerveau puisque tu ne réponds pas aux questions qu'on te pose ? À quoi réfléchis-tu puisque tu te contentes de répéter quelque chose que tu as déjà dis ?

    Je ne t'insulte pas, je te demande juste d'utiliser des arguments.
    Est-ce que oui ou non il est impossible qu'un professeur honnête fasse une règle contraignante pour le bien commun de la classe ?

    Mais j'en profite aussi pour respecter les gens (élèves compris).

    Bien sûr, tu t'efforces d'expliquer pourquoi un prof qui essaie d'encadrer au mieux ses étudiants est un connard et mérite d'être puni par un sabotage en règle de ses efforts, mais à part ça, tu respectes les autres.

    OK, je ne suis pas sur de continuer à parler avec toi. J'ai fait le tour de mes arguments, mais tu deviens agressif. J'imagine que tu vas jouer à "nan même pas vrai, c'est toi qui m'a demandé d'utiliser mon cerveau d'abord !". Là n'est pas la question: tu refuses de répondre aux arguments, tu dis qu'ils ne te convainquent pas (d'accord), mais tu te gardes bien de contre-argumenter, et tu continues à appuyer tes arguments alors qu'on a dit pourquoi ils ne nous convainquaient pas. Je peux bien sûr avoir tort, et je respecte ton point de vue (contrairement à toi: si j'ai pas le même point de vue que toi, c'est parce que je suis malhonnête intellectuellement ou que je veux "contrôler les gens").
    Mais au final, comme tu ne te remettras pas en question, tu as forcément raison. Félicitations, tu as une médaille de plus à accrocher à ton égo.

  • [^] # Re: Pour une fois

    Posté par  . En réponse au journal Interview de Linus à LinuxCon Europe 2012. Évalué à 1.

    car les pauvres petits sont idiots.

    Relis mon commentaire: j'explique qu'il est normal de ne pas être conscient de certaines corrélations.

    Un prof qui donne un cours depuis des années a eu le temps de constater quels sont les facteurs favorisant ou défavorisant la réussite.
    Un étudiant qui étudie ce cours pour la première fois n'en a aucune idée, ce qui est logique.
    Et c'est très naturel de sous-estimer les conseils (que celui qui n'a jamais entendu "je t'avais dit de faire attention pourtant" me jette la première pierre).

    La personne qui pense qu'obliger cela implique qu'on considère qu'il est un idiot est effectivement un idiot, car il est trop bête pour se rendre compte que c'est loin d'être la seule possibilité.

    Et au final, c'est bel et bien l'étudiant qui pense ne jamais se tromper, posséder la science infuse et n'avoir à suivre les sentiers balisés de personne qui a l'égo démesuré.

  • [^] # Re: Pour une fois

    Posté par  . En réponse au journal Interview de Linus à LinuxCon Europe 2012. Évalué à 0.

    En quoi ces étudiants sont déresponsabilisés, puisque l'année d'après, ils sont libres de ne pas suivre le cours ?
    En quoi est-ce mal d'encadrer temporairement des personnes pour leur permettre d'atteindre l'objectif qu'ils ont choisi ('faudrait savoir: s'ils se sont inscrit à un cours, il faut bien qu'ils assument. Pourquoi veux-tu les déresponsabilisés) ?
    Va plus loin dans ton raisonnement: pourquoi dire aux étudiants qu'il y a plus de chance qu'ils réussissent s'ils sont présent ? Après tout, lorsqu'ils suivent un conseil, ils perdent une part de leur responsabilité.

    L'argument du "en France, on adore déresponsabilisé" est STUPIDE puisque ces slides sont en anglais, preuve que des règles tout aussi contraignantes sont appliquées dans les pays anglosaxons.

    Utilise des vrais arguments: montre qu'il y a une réelle perte tandis que le gain est négligeable.
    Moi, j'ai expliqué les mécanismes qui font que le gain est important et bénéfique pour les étudiants et que la perte est négligeable, si ce n'est pour l'égo de petit merdeux qui ne sont pas capables de faire la moindre concession et pour qui tout prof est forcément un ennemi.

    Sers-toi de ton cerveau au lieu de jouer au pseudo-rebelle à deux balles.

  • [^] # Re: Pour une fois

    Posté par  . En réponse au journal Interview de Linus à LinuxCon Europe 2012. Évalué à 1.

    Sauf que même lorsqu'il "oblige", ça n'a rien à voir avec l'ego.
    (d'ailleurs, relis le commentaire dont tu parles, l'argument n'a rien à voir avec le fait que ça soit obligé ou non, et un des sens de "demander" est "requérir")

    Un prof ayant un ego sur-dimensionné va justement ne pas accepter les questions.
    Les questions, ça signifie soit qu'il a mal expliqué, soit qu'il doit réfléchir à la place de l'étudiant, soit qu'il doit parler de quelque chose hors des limites du cours qu'il a préparé et donc qu'il doit faire un effort.
    Il n'y a AUCUN intérêt pour l'égo à recevoir plus de questions.

    Il ne t'est pas venu à l'esprit que le prof peut créer cette règle simplement parce que cette règle sera bénéfique aux étudiants.
    Relis mon message précédent, j'y explique pourquoi le fait que ça soit "imposer" peut être une bonne chose.

    Je connais des profs qui ont leur cours avec les étudiants de première année obligatoire, et puis, les cours de ceux de deuxième année n'impose plus la présence.
    Pourquoi ? Parce que le prof a constaté qu'il y a une réelle corrélation entre la présence et la réussite à l'examen pour les étudiants de première qui, c'est normal, ne sont pas conscient de ça (même quand on le répète).

    Mais tu dois avoir raison: ces profs sont des monstres, à cause d'eux, des gens qui auront raté leur étude pour avoir pris les choses à la légère et avoir négligé les conseils ont finalement réussi. Et donc, il faut "punir" ces profs en provoquant volontairement le conflit.
    Bravo, super mature.

  • [^] # Re: Pour une fois

    Posté par  . En réponse au journal Interview de Linus à LinuxCon Europe 2012. Évalué à -1.

    tu le dis peut-être, ça ne rend pas la chose vraie.

    Ce qui rend la chose vraie, c'est la logique élémentaire.
    Quelqu'un qui suit un cours est par définition quelqu'un qui réfléchit au contenu du cours. Il est impossible de réfléchir au sujet et de ne pas se poser de questions, toujours par définition.
    Tu pourrais répondre "si on est super intelligent, on comprend tout et donc on a pas de questions à poser", sauf que c'est faux également: le contenu du cours est limité, tandis que le sujet est extensible pratiquement à l'infini: si tu es super intelligent, tu te poseras une question sur un cas particulier non vu au cours.

    Non, des imbéciles vont seulement te faire remarquer qu'obliger les gens à avoir une question "parce que tu sais, ce n'est pas possible d'être sérieux et ne pas se poser une question sur le cours", va comprendre pourquoi, c'est juste le plaisir de faire chier son monde.

    Il n'y a pas de lien entre ceux que j'ai traité d'imbéciles et ceux qui ne sont pas d'accord avec moi. Ceux que j'ai traité d'imbéciles sont ceux qui sont perdu face à une règle générale parce qu'ils ne sont pas capables d'en comprendre le sens et de l'adapter au cas particulier (c'est pour ça que je me suis permis de parler d'"imbécile", car c'est bien un manque d'intelligence. Maintenant, il y en a qui font la remarque juste pour rire, auquel cas cela ne s'applique (mais malheureusement, difficile de savoir avec certitude si le fond est pris au sérieux ou pas)).

    À propos de "faire chier le monde", c'est juste faux.
    Inconvénient d'imposer une question:
    - il faut lever la main et parler à voix haute.
    Avantage d'imposer une question:
    - augmente la participation au cours et donc la convivialité (c-à-d empêcher le ex-cathedra)
    - augmente la pédagogie du cours
    - permet de relever plus rapidement les éventuelles erreurs
    - permet au prof de mieux diriger son cours (ça sert à rien de parler du chapitre 3 si le chapitre 2 sur lequel il repose n'est pas clair)
    Il y a aussi une très grande différence entre "imposer" et "conseiller". Bcp d'étudiants ne réagissent pas au cours parce qu'ils ne veulent pas déranger, ne veulent pas montrer que les questions qu'ils se posent sont basiques ou ne veulent pas passer pour le lèche-cul qui pose la question parce que le prof l'a conseillé.
    Même si on les encourage vivement, ces étudiants ne poseront pas de questions.
    En imposant cette règle, les obstacles sont contournés: ils sont obligés de déranger et la responsabilité de la question ne leur appartient plus.
    Bref, le gain est énormément plus élevé que la contrainte.

    PS : encore une fois, le slide, je le prend comme un "n'hésitez pas", il ne me dérange pas, ce qui me fait peur ce sont ces gens qui le prennent au pied de la lettre et ne laisse aucune liberté à l'élève de ne pas avoir de questions.

    Si c'est le cas, ça n'a plus aucun intérêt, car ça ne contourne plus les principaux obstacles de l'étudiant à poser sa question.

    Mais bon, on a des emmerdeurs partout, faut faire ci, faut faire ça, car sinon tu n'es pas sérieux, ça ressemble drôlement aux religions dit donc… La liberté de penser? Quelle liberté? Au final, bon, ben on va faire les lèches bottes si il y a sanction derrière, et prendre le prof pour un con, c'est tout.

    Ça ressemble plus à une réaction épidermique de ta part au fait qu'il y a "obligation" plutôt qu'à une réelle réflexion sur les avantages et inconvénients de la chose.
    C'est quand même dingue de voir qu'on a:
    - un prof qui se soucie de la qualité pédagogique de son cours et met en place des techniques pour éviter les obstacles à la participation
    - un étudiant qui détourne volontairement la règle par pur esprit de contradiction
    et qu'au final, ce soit le prof qui est considéré comme un emmerdeur.

    Au final, je ne fais qu'exposé mon point de vue: considérer que c'est inacceptable n'est certainement pas une vérité universelle, et considérer que ceux qui ne sont pas d'accord avec ça sont forcément des malhonnêtes qui sortent des prétextes pour défendre l'ordre établi, ça ne donne pas une bonne image de l'ouverture d'esprit de l'interlocuteur.

  • [^] # Re: Pour une fois

    Posté par  . En réponse au journal Interview de Linus à LinuxCon Europe 2012. Évalué à 2.

    hu ? pas compris.
    Ce que je dis, c'est: il n'existe aucun élève sérieux qui ne se pose pas au moins une question (entre le début du cours et la fin du "term", comme précisé dans la règle) dans chacun des cours qu'il suit.
    La seule contrainte, c'est de lever le bras et de la poser explicitement au prof: face au gain de qualité pédagogique que gagne le cours grâce à ça, la demande est très très raisonnable.

    (et j'imagine qu'il y a des imbéciles qui vont me répondre: "oui mais s'il est manchot …". comme quoi même sur les sites "technophiles", on trouve des gens incapables de déduire le sens à partir d'une formulation et perturbés par des exceptions dont les solutions sont évidentes)

  • [^] # Re: Contexte libriste

    Posté par  . En réponse au journal Interview de Linus à LinuxCon Europe 2012. Évalué à 5.

    "pour les devoirs à remettre sous forme électronique, l'étudiant utilisera pas un format ouvert"
    Pourquoi faire simple quand on peut faire compliqué…

    Pour TOUTES les phrases que tu peux inventer, je pense qu'il y a une manière de trouver une astuce (d'ailleurs, j'aurais fait une phrase avec "format ouvert", tu aurais dis la même chose en la transposant en "format fermé").
    Par exemple: "un format ouvert" -> ma page est formatée en 4A (ah ben oui, tu as fait exactement la même erreur que le prof lorsqu'il ne précise pas qu'il parle de "question en rapport avec le cours").

    Autre échappatoire: "vous avez dit que ce devoir peut être remis également sur papier -> ce n'est donc pas strictement un devoir "à remettre sous forme électronique" donc la règle ne s'applique pas" ou "voici un e-mail qui contient l'url du fichier présent sur mon serveur. Non seulement je ne vous l'ai pas 'remis' vu que vous êtes venu le télécharger, mais en plus, mon e-mail est sous format ouvert".

    Ce n'est pas un hasard si les textes de loi sont interprétés par le juge. Le vocabulaire est choisi pour être le plus précis possible, mais la communication est toujours suffisamment flexible.

    Ca a une explication (inter-opérabilité, communication).

    Et le fait de demander que tout les participants au cours participent, ça a aussi une explication, bien plus justifiée que l'usage des formats ouverts.

    Maintenant, revenons au sujet : forcer une personne à poser une question alors qu'elle n'a pas de question à poser, c'est quoi la légitimité?

    La légitimité est que le professeur fait un effort de communication qui n'est efficace que quand il a un feedback des ses interlocuteurs (tout ceux qui ont déjà enseigné savent que c'est un des points les plus difficiles). Ensuite, si l'étudiant n'a pas de questions à poser, c'est qu'il a un problème. En pratique, il n'existe aucun étudiant qui suit sérieusement un cours et qui ne se pose pas au moins une fois une question. Donc, la demande est loin d'être déraisonnable. En plus, elle profite à tous.

    bref, quand on ne veut pas se remettre en cause et qu'on n'autorise pas l'humour qu'on utilise soit-même, on trouve tout les prétextes pour se sentir être dans son droit (on est prof, faut pas déconner)…
    Je suis bien heureux d'avoir eu majoritairement des profs plus respectueux de leurs élèves.

    C'est un peu facile comme argument: tu n'es pas d'accord avec moi, donc, tes arguments sont des prétextes pour ne pas te remettre en cause.
    Personnellement, je suis tenté de penser que ton argumentation qui repose sur la liberté de profiter du travail d'autrui sans accepter une concession très raisonnable (franchement, poser une question ne va pas te tuer) est un prétexte pour justifier ta propension à jouer le rebelle. Mais par soucis d'honnêteté intellectuel, je m’efforce d'écarter cette hypothèse, voilà pourquoi j'apporte des arguments.

    À propos de l'humour, il y a quand même un sacré dérapage entre celui fait par le prof (que je ne cautionne pas, au passage) et celui fait par l'étudiant. Celui fait par l'étudiant a intentionnellement pour but de saboter les efforts de l'enseignant. C'est une provocation intentionnelle.

    Mes arguments sont réels: demander à ce qu'il y ai une participation n'est pas moins respectueux que demander à ce qu'il y ai le silence. Pourquoi ça serait le cas ? Lorsqu'il n'y a pas le silence mais un bruit de fond léger et continu, cela dérange certains étudiants, mais ça ne les empêche d'écouter. Lorsqu'il n'y a pas de communication, cela dérange le professeur. Les conséquences sont les mêmes. Pourquoi prétends tu que satisfaire le confort de quelques autres étudiants est suffisant important que pour appliquer des règles aussi contraignantes que "ne pas parler" (là il y a réellement contrainte), alors que de l'autre côté, tu as une règle très peu contraignante (tout le monde se pose des questions lors d'un cours) pour le confort du prof et pour au final un cours plus pédagogique ?

  • [^] # Contexte libriste

    Posté par  . En réponse au journal Interview de Linus à LinuxCon Europe 2012. Évalué à -1.

    Puisqu'on est sur linuxfr, c'est intéressant de remettre la question du "posera au moins une question" dans un contexte libriste.

    Imaginons qu'à la place, le prof ai écrit: "pour les devoirs à remettre sous forme électronique, l'étudiant n'utilisera pas un format fermé du type 'doc'"

    À cela, à la manière de quelqu'un qui pose la question "quel temps fait-il ?", un étudiant envoie un document dans un format propriétaire différent du format doc.
    Il a effectivement satisfait la règle, qui dit "un format propriétaire du type 'doc'" puisque son format fermé est selon lui pas du type 'doc'.

    Quel est votre avis sur le comportement de cet élève ?
    Lorsque le prof instaure cette règle libriste, est-ce un abus de pouvoir de sa part ?
    Les motivations pour cette règle (alors qu'à l'heure actuelle, il est rare de ne pas du tout pouvoir exploiter un format fermé sous linux) sont-elles plus légitimes que les motivations de la règle initiale (qui a pour but de faire participer l'auditoire et de rendre le cours à la fois plus vivant et plus compréhensible) ?

  • [^] # Re: Pour une fois

    Posté par  . En réponse au journal Interview de Linus à LinuxCon Europe 2012. Évalué à 1.

    En quoi un élève qui ne pose pas de question perturbe un cours?

    Comment est-ce possible qu'un élève ne puisse jamais, sur une leçon complète, avoir une seule question ?
    Est-ce que quelqu'un ici considère qu'il a toujours été capable de tout comprendre du premier coup ET de ne pas se poser de questions sur un cas qui se trouve hors de l'infiniment petit ensemble présenté au cours ?
    Je n'arrive même pas à imagine un sujet de cours où un tel cas est possible.

    Donc, oui, l'étudiant qui ne pose pas de questions ne fait ça que par réaction à la demande du prof. C'est juste une volonté de "jouer au rebelle". C'est un comportement puéril qui a pour unique but de créer un conflit avec le prof et donc de perturber le bon fonctionnement.

    Autant la question du dernier rang nettoiera est discutable (et encore, les salles de classe ne sont pas des dépotoirs (surtout si elles sont nettoyées tout les jours), la nettoyer, ça consiste à effacer le tableau, 5 minutes montre en main), autant je trouve normal qu'un prof demande à son auditoire de s'intéresser et d’interagir avec lui plutôt que de perdre son temps.
    Cela ne veut pas dire qu'avoir un étudiant qui s'intéresse au cours sans poser de question est impossible, mais je ne vois pas pourquoi une demande aussi simple à satisfaire serait vue comme un abus de pouvoir.

  • [^] # Re: la meilleure solution est la solution qui satisfait tout le monde

    Posté par  . En réponse au journal Sexe et numéro de sécurité sociale en France. Évalué à 2.

    Lorsque tu auras écris un article défendant tes arguments sur le fait que c'est mieux pour la société que je change de nom et que tu auras monté une association dont c'est une des revendications, alors je ferais avec plaisir.

    Les arguments avancés disent que le gain n'est pas nul. Et ils ont RAISON: ce simple changement n'aura en pratique aucun gain, mais est une reconnaissance des revendications d'un groupe, ce qui non négligeable.
    Par exemple, le fait pour une institution de reconnaitre la culpabilité de ses prédécesseurs dans une situation qui a fait des victimes a en pratique un gain nul et un cout non nul. Et pourtant, c'est quand même fait.

    La question est: ou placer la barre ?
    Sur linuxfr la réponse est assez facile: pour 99% du grand public, les revendications des libristes sont ridicules, inutiles et vont couter de l'argent.
    Il n'y a qu'à voir les débats sur la vente liée.

    La conclusion de ceci est: si on souhaite que les revendications "typiquement libristes" soient un jour entendues, alors, il faut accepter que des revendications tout aussi stupides vues de l'extérieure soient aussi entendues.

    (pour le reste, tu es tombé dans le piège de la pente glissante)

  • [^] # Re: la meilleure solution est la solution qui satisfait tout le monde

    Posté par  . En réponse au journal Sexe et numéro de sécurité sociale en France. Évalué à 1.

    Dans le cas présent, les décideurs sont des hommes politiques. Si, comme tu le dis, le changement ferait plaisir à certains et que les autres s'en foutraient, c'est un bon moyen de gagner des voies, certainement pas une perte de temps. C'est donc qu'ils ont d'autres raisons que 'pas envie de perdre du temps'.

    Surtout: AUCUN DÉCIDEUR N'A ENCORE REFUSÉ, puisque ce dont on parle n'est qu'au niveau de la proposition.

    Ensuite, entre dire "ok, on fait ça, et voici les coûts que ça engendre pour vous montrer que c'est négligeable" et "nous sommes un gouvernement sérieux, on n'accepte pas n'importe quoi et on fait attention aux dépenses", le deuxième est de loin le plus démagogique.
    Comme on le voit ici, le grand public réagit au quart de tour dès qu'il s'agit de dépenser de l'argent, sans voir plus loin que le bout de leur nez.

    Je pense même que plus cette proposition est médiatisée, moins elle a de chance de passer.

    Je trouve la decision completement conne.

    On est d'accord là dessus. Reste que c'est une preuve que modifier ce nombre n'est pas un réel problème (ni sur le plan pratique ni sur le plan du cout).
    D'ailleurs, rendre ce nombre asexué résoudrait le problème que tu soulèves.

    Je ne suis pas sur que le problème de collisions et le cout du changement soit des problèmes dont on se fout…

    Le cout du changement est négligeable. Le fait qu'il y ai déjà eu une modificiation pour les transgenres en est la preuve.

    Le problème de collision est également négligeable: s'il y a un risque de collision avec un numéro unique, alors le risque de collision avec un numéro binaire est en pratique identique (fais le calcul toi-même: si le numéro unique provoque 10 collisions, quelle est la probabilité que le numéro binaire provoque 0 collision ?).

    Raison de plus pour ne pas en ajouter, des complications (collisions).

    Tout ce que je dis, c'est qu'il y a ici des gens qui ont comme raisonnement de perdre leur temps à optimiser une partie de code pour passer de 10 millisecondes à 9 millisecondes alors que le programme contient du code qui prend 1000 millisecondes.

    C'est le comportement typique du grand public qui ne voit pas plus loin que le bout de son nez.

  • [^] # Re: la meilleure solution est la solution qui satisfait tout le monde

    Posté par  . En réponse au journal Sexe et numéro de sécurité sociale en France. Évalué à 0.

    Si les décideurs n'acceptent pas, c'est sans doute surement plus parce qu'ils n'ont pas envie de perdre du temps avec ce genre de considérations.
    Donc, si tu souhaites juste répondre à cette question, t'es à côté de la plaque.
    Démonstration: regarde les décisions des décideurs justement, il y en a PLEIN qui sont 20x plus compliquées à mettre en place que celle-ci et qui sont quand même prise. Exemple concret: ils ont choisis d'assigner le "3" à "transgenre".

    Ensuite, je n'ignore pas les problèmes concrets, je considère juste que la satisfaction de tout le monde est plus importante que ces petits problèmes concrets que tu soulèves (et dont le décideurs s'en fout, d'ailleurs) qui sont à des années lumières des complications qui sont vécues tout les jours dans l'administration.

  • [^] # Re: la meilleure solution est la solution qui satisfait tout le monde

    Posté par  . En réponse au journal Sexe et numéro de sécurité sociale en France. Évalué à 0.

    La solution a été trouvée:
    il suffit de passer tout les nouveaux numéro à 3.

    Le problème de collision ne se pose pas (à moins de croire que comme le nuage radioactif, le nombre de collision avec le nouveau système s'arrêtera à une seule collision. Si la collision est possible avec le nouveau système, c'est que l'ancien système est trop foireux.)

    Quant au système double, qu'est-ce que ça change, puisque ce numéro n'est PAS censé être utilisé: tout les services qui requiert de connaitre le sexe de la personne doivent connaitre d'autres informations (status marital, adresse, …). Et si c'est le cas, le changement a forcément déjà été effectué lors de l'usage du 3 pour les transgenres (le nombre existait p-e déjà avant, mais son usage pour les transgenres est sans doute récent, non ?).

    Mais bon, je comprends que ça soit triste pour vous de voir qu'on puisse satisfaire qlq'un sans effort. Après tout, comment pourriez vous être heureux si ceux qui n'ont pas les mêmes opinions que vous (en l'occurrence des féministes qui ont des revendications que je trouve moi-même inutiles) ne sont pas malheureux ?