JGO a écrit 2437 commentaires

  • [^] # Re: Tellement répété…

    Posté par  . En réponse au journal Privateur.... Évalué à 1.

    Je ne donnais que des exemples rapidement conçus, le fait qu'ils ne soit pas parfaits n'enlève rien à l'idée qu'on aurait pu trouver bien d'autres manières de dire en combinant des mots du dictionnaire pour décrire les spécificités du logiciel libre.

    Ensuite, les définitions sont controversées. Pour RMS, le logiciel libre n'est pas uniquement une notion de licence. Le fait que les téléphones aient un firware binaire, qu'il soit très possible de transformer un téléphone en dispositif espion… lui font se demander Is Android really free software?

  • [^] # Re: Tellement répété…

    Posté par  . En réponse au journal Privateur.... Évalué à 1.

    « Privateur » existait longtemps avant la naissance de RMS (Le TLFi cite André Gide). Ce qui est dommage à mon avis c'est la volonté de choisir un mot qui a des connotations moralisantes (bouh pas bien il prive les gens) plutôt qu'un simple mot descriptif du procédé de développement et distribution (développement restreint, fermé, contrôlé, modèle commercial traditionnel… on aurait pu trouver plein d'autres façons de dire).

  • [^] # Re: Tellement répété…

    Posté par  . En réponse au journal Privateur.... Évalué à 3.

    En effet ça n'a pas beaucoup de sens, c'est une erreur de traduction. L'anglais ''proprietary'' se traduit par ''propriété'' (Voir le wiktionnaire : :wikt:fr:proprietary). La traduction par « propriétaire » inverse même le sens de la relation de propriété, ce qui est tout à fait malheureux.

    Pour l'usage de citoyen comme adjectif, le TLFi cite Musset, Alfred de Vigny, Georges Bernanos. Le sens peut avoir évolué avec les connotations politiques de l'adjectif « citoyen », qui n'existaient pas à l'époque de ces auteurs.

  • [^] # Re: Vu de l'intérieur

    Posté par  . En réponse à la dépêche L'accord cadre « Open Bar » Microsoft/Défense en cours de renégociation. Évalué à 1. Dernière modification le 26 avril 2013 à 11:51.

    le ministère ne fait pas d'appel d'offres. Je ne sais pas quelles sont les conditions, mais normalement, il me semble qu'il doit y en avoir;

    Dans certaines conditions ils peuvent procéder à une passation directe de marchés (sans appel d'offre). Par exemple s'ils avaient déjà fait un appel d'offre et qu'aucune offre satisfaisante n'avait été faite, ou s'il n'existe qu'un seul fournisseur pouvant proposer le service en question. Le ministère peut avoir justifié que seul Microsoft dispose de la gamme complète des produits dont il est question.

    Les SSII qui pensent pouvoir fournir le même service et se sentent lésées par la procédure retenue peuvent former un recours ; ça peut prendre un moment pour arriver au Conseil d'État mais s'il y a irrégularité (s'il était jugé abusif de considérer que seul Microsoft pouvait fournir le service, ou simplement s'il manque un tampon au bas d'une feuille quelconque…) la procédure peut être annulée.

  • [^] # Re: "Le visiteur polymorphe"

    Posté par  . En réponse au journal Visiteurs en C++. Évalué à 2. Dernière modification le 25 avril 2013 à 14:59.

    je ne me souvenais plus du code pour le mettre avec un %

    Tu sélectionnes l'URL telle qu'affichée dans Firefox, qui s'occupe de translittérer l'URL avant de la placer dans le buffer de copie (il n'a ce comportement que si tu sélectionnes l'URL en entier, pas si tu en sélectionnes juste quelques caractères).

  • [^] # Re: Illustration

    Posté par  . En réponse à la dépêche Libération de Livecode via un financement participatif. Évalué à 2.

    Quand tu ballades le stylet proche de certaines interfaces tactiles (sans toucher), le pointeur change de place. L'évènement clic est déclenché quand tu touches l'écran du stylet, et donc logiquement l'évènement mouseup doit être déclenché lorsque tu relèves le stylet. Pour ce que j'ai pu voir en magasin ça marche comme ça sur un Samsung Galaxy ou une tablette Wacom Intuos.

  • [^] # Re: Vraiment ?

    Posté par  . En réponse au message Disque dur HS - cherche modèle identique pour carte contrôleur. Évalué à 3. Dernière modification le 20 avril 2013 à 19:50.

    Sur les disques anciens cela n'avait que peu d'importance. Les pistes pour têtes AMR étaient très larges, disons 1 µm en 1999 [1], aussi le mouvement du bras pour une tension donnée tombait toujours sur la même piste. Les disques très récents à technologie GMR puis TMR (≥ 2005) utilisent de nos jours des pistes de 50 nm avec un double jeu d'actuateurs : le bras (voice-coil, VCM) pour le mouvement grossier et des actuateurs piézoélectriques (PZT) [2] pour la régulation en vol à précision nanométrique. Les propriétés spécifiques de chaque cristal piézoélectrique plus les effets dynamiques en vol (rotation à 5400 rpm à 5 nm au-dessus du disque…) font que la régulation de la rotation n'est pas linéaire [3], elle dépend d'algorithmes de régulation de la rotation (donc obligeant à utiliser la même version du firmware) et de la calibration du couple bras/piézo.

    Donc selon la technologie employée (dépendant de la date de production), ça peut être possible de faire l'échange. Pour un Barracuda produit à partir de 2007 [4], ce n'est probablement plus possible.

    En outre, sur les disques récents, la carte électronique n'est plus accessible, il faut ouvrir le boitier du disque, ce qui est un arrêt de mort si ce n'est pas fait en salle blanche (ou sous hotte à flux laminaire).

    [1] http://www.wdc.com/wdproducts/library/other/2579-850121.pdf
    [2] http://www.semicon.toshiba.co.jp/product/storage/pdf/ToshibaReview_vol66n11.pdf
    [3] [exemple en libre accès] http://www.eng.newcastle.edu.au/~mf140/home/Papers/P1682-ICCA07.pdf
    [4] http://www.seagate.com/docs/pdf/datasheet/disc/ds_barracuda_7200_10.pdf

  • [^] # Rendez-moi mon linuxfr d'avant

    Posté par  . En réponse au journal SystemD et Arch autosuggestion. Évalué à 10. Dernière modification le 19 avril 2013 à 15:07.

    pourquoi les 33,3% d’ubuntuiste ne se sente pas obligé de faire de la pub ? ni d’ailleurs les 25% de debianeux.

    Avant linuxfr était un repère de debianeux qui se plaignaient des pubs pour la Mandrake. Maintenant c'est un repère d'ubuntuistes qui se plaignent des pubs pour Arch.

  • [^] # Re: Mauvaise soudure ?

    Posté par  . En réponse au message Disque dur HS - cherche modèle identique pour carte contrôleur. Évalué à 5.

    Seagate fait parti des marques que je n'achèterai plus.

    Ça ne te laisse pas beaucoup de choix :

    Diagramme de consolidation des fabricants de disques durs. En 2013, seuls Seagate, Toshiba et Western Digital existent de façon indépendante. Les achats sont les suivants : Toshiba (Fujitsu, Hitachi/IBM 3.5''), WD (Hitachi/IBM 2.5'', Tandon), Seagate (CDC, Conner, Samsung, Maxtor, MiniScribe, Quantum, Plus, DEC, LaCie)

    Source : :en:List of defunct hard disk manufacturers

  • [^] # Re: De rien

    Posté par  . En réponse au message Disque dur HS - cherche modèle identique pour carte contrôleur. Évalué à 6. Dernière modification le 17 avril 2013 à 19:18.

    Le mouvement du bras du disque dur est calibré en usine. Pour retrouver les données, il faut transférer l'EEPROM de l'électronique de ton disque vers celui de rechange. C'est facile de tuer ces puces en appliquant des voltages incorrects ou en les faisant surchauffer. Si tu fais une erreur tu vas définitivement bousiller le disque. Alors que c'est peut-être une bête résistance qui est fichue et que ce n'était pas la peine de changer la carte électronique entière.

    Tu n'as pas les plans PCB, tu n'as pas les valeurs des signaux normaux à chaque point de mesure, tu n'as pas les composants de rechange neufs (dé-souder un composant d'un autre disque ce n'est pas du tout la même chose), tu ne connais pas les protocoles de communication, tu n'a pas accès à une salle blanche pour éviter l'entrée de poussières… franchement c'est risqué. Je mettrais les personnes devant le choix :

    • 90 % de chances de récupérer le disque en payant 500 à 1000 euros un professionnel, ou bien
    • 10 % de chances gratuitement avec toi (sans vouloir être discourtois ; si tu n'as pas d'expérience tu prends un très gros risque).

    Si tu veux tenter le coup, documente-toi bien. Exemples :

    Achète plusieurs disques de rechange, entraine-toi à faire l'échange avec les autres disques jusqu'à ce que tu sois assez sûr de toi pour passer au disque contenant les données.

    Bonne chance

  • [^] # Re: La vraie question : que veux-tu faire après ta thèse ?

    Posté par  . En réponse au journal Thèse or not thèse, that is the question.... Évalué à 2.

    Ca implique du "toute ta vie" avec un pourcentage de chances : ben ouais, on risque de trouver sa moitié au niveau local!

    Dans ce cas quel est le problème ? Tomber amoureux et passer ta vie avec ta moitié est un « risque », sérieux ??? Ne t'inquiète pas, si tu n'es vraiment pas intéressé par vivre longtemps dans ce coin ou par une relation avec les personnes qui y vivent, il y a fort à parier que ton comportement trahira ton absence d'intérêt pour les indigènes, et on te laissera tranquille.

    Le choix d'un lieu de résidence est fait à deux… exactement comme pour un couple originaire de deux points quelconques à l'intérieur d'un même pays. Et puis dans les exemples frontaliers que je donnais, la distance Strasbourg-Orteneau est toujours aussi petite que tu sois amoureux d'un/e Français/e ou d'un/e Allemand/e, que tu habites de l'un ou de l'autre côté du pont.

    je me suis retrouvé jeune avec des quadras qui avait fait l'étranger, même poste, étranger ou pas en fait.

    Donc je note, dans le cas des copains de Zenitram, ça n'a pas marché.

  • [^] # Re: La vraie question : que veux-tu faire après ta thèse ?

    Posté par  . En réponse au journal Thèse or not thèse, that is the question.... Évalué à 4.

    De retrouver ses amis/sa famille,

    Selon les cas, il peut être plus facile de garder le contact avec famille/amis en travaillant dans un pays frontalier proche de sa ville natale, que d'aller à l'autre bout de la France. Il faut voir au cas par cas selon la situation de chacun… Par exemple l'auteur du journal cite une offre à Strasbourg qui ne lui convient pas, mais il y a peut-être quelque chose de beaucoup mieux juste à quelques centaines de mètres dans l'Eurodistrict Strasbourg-Ortenau ou bien à Aix-la-Chapelle.

    si un jour je veux m'installer pour de bon

    Je ne suggérais pas forcément de rester toute ta vie dans un pays lointain. Mais pour un jeune diplômé, il peut être très rentable de jouer sur les deux tableaux : chercher un travail en faisant valoir un doctorat dans les pays où celui-ci permet d'obtenir des responsabilités, puis faire jouer les fonctions exercées et l'expérience internationale pour obtenir un meilleur poste en revenant en France.

  • [^] # Re: La vraie question : que veux-tu faire après ta thèse ?

    Posté par  . En réponse au journal Thèse or not thèse, that is the question.... Évalué à 8.

    Si tu veux rester dans le privé, alors faire une thèse ne t'apportera rien puisque la France est le seul pays au monde où […]

    Sans compter que j'ai bien l'impression que les doctorats font peur aux DRH en France.

    Pourquoi partir de l'hypothèse qu'il faudrait travailler en France ? Il y a plein d'endroits sympa dans le vaste monde, même sans aller bien loin, parfois même plus proche que d'accepter une offre à l'autre bout de la France. Les langues des pays voisins s'apprennent en quelques mois sur le terrain, même en ayant été assez moyen au lycée, plus l'intérêt culturel et la plus-value sur le CV dans n'importe quel pays d'avoir côtoyé plusieurs cultures.

  • [^] # Re: Je suis de mauvaise foi

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mandriva, MBS et les PME. Évalué à 8. Dernière modification le 12 avril 2013 à 10:05.

    Le décideur comprend une étude qui lui montre comment précisément il pourrait économiser de l'argent. Il ne suffit pas d'affirmer « ce produit est moins cher à l'utilisation » sans arguments pour qu'un chef d'entreprise le croie.

    Des screenshots de comment on gère un intranet n'ont probablement rien à faire dans la description marketing. En revanche un lien de chaque item vers une description plus complète qu'on peut soit lire soi-même soit faire suivre au copain plus compétent, aide à croire qu'il y a quelque chose de sérieux derrière.

    Je suis juste un libriste amateur et serais incapable d'évaluer les mérites d'une distribution mieux que les décideurs visés par cette pub, en revanche j'ai un détecteur d'enfumage marketing et je pense que certains décideurs en ont un aussi un.

  • [^] # Re: Tutorial horloge externe usb pour raspberry Pi (linux) pour 20 euros

    Posté par  . En réponse au message Horloge externe. Évalué à 3.

    Et à part ça, tu as les bons modules dans le noyau ?
    Au minimum le module rtc-cmos, sinon vois quel genre de chipset tu peux avoir.

    Device drivers / [*] Real Time clock / <M> PC-style 'CMOS'

  • # Tutorial horloge externe usb pour raspberry Pi (linux) pour 20 euros

    Posté par  . En réponse au message Horloge externe. Évalué à 5.

  • [^] # Re: cookie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Vingt dieux, Firefox 20 est sorti !. Évalué à 6.

    Je prend note du fait que les javascript de chez Spotify appellent Facebook, Adblock ou non.

    Contre ça il y a l'extension Request Policy (sous GPLv3 ; source code sur github).

  • [^] # Que faire quand firefox efface un fichier ouvert dans un lecteur PDF

    Posté par  . En réponse à la dépêche Qupzilla, le petit navigateur Qt et Webkit. Évalué à 3. Dernière modification le 04 avril 2013 à 22:39.

    J'ouvre un PDF depuis firefox. Il s'ouvre dans mon lecteur habituel, okular. Plus tard, je ferme firefox, mais je veux enregistrer une copie pdf. Trop tard ! Quand firefox se ferme il fait le ménage et efface le PDF (de /tmp). Le lecteur pdf ne le trouve plus et ne peut donc plus l'enregistrer (bien qu'il soit encore présent en mémoire).

    Solution (à adapter à votre lecteur favori) :

    #!/bin/bash
    # /home/jgo/public/bin/recupere.sh
    # Restaure un fichier ouvert dans okular mais effacé dans (p.ex.) firefox.
    # Met ce fichier dans /tmp.
    # S'il y a plusieurs fichiers effacés on peut répéter la commande jusqu'à
    # obtention du fichier désiré.
    
    PID_okular=`ps -fe|grep "/usr/bin/okular"|head -n1 |awk -F " " '{ print $2 }'`
    ligne=`lsof |grep -e "^okular" |grep "(deleted)"|head -n1`
    fd=`echo $ligne|awk -F " " '{ print $4 }'|sed s@[a-zA-Z]@@g`
    filename=`echo $ligne|sed -e "s@/tmp@@" -e "s@(deleted)@@"|awk -F "/" '{ print $2 }'`
    cp /proc/${PID_okular}/fd/${fd} /tmp/${filename}
    
    
  • [^] # Re: cool

    Posté par  . En réponse à la dépêche Qupzilla, le petit navigateur Qt et Webkit. Évalué à 5.

    Merci pour les suggestions. Disons que j'ai oublié un problème. À chaque fois que je veux installer une extension, chromium me demande un nom d'utilisateur et mot de passe. Ce n'est pas le comportement des autres navigateurs que je connais et ce n'est certainement pas quelque chose que j'ai envie de faire.

    Ah non, moi il m'ouvre Google Docs (avec l'extension qui va bien, évidemment).
    pas de risque d'exploit si ton lecteur PDF local est troué,

    Mon lecteur pdf est à jour, le logiciel proprio appelé google docs j'en ai aucune idée. Ensuite ta technique conduit systématiquement fuite d'information du contenu du PDF vers les serveurs d'une entité externe (google). C'est un joli exploit d'une faille de social engineering.

    pas de fichier à aller effacer après l'avoir lu.

    Firefox efface les fichiers pdf de /tmp une fois que tu fermes firefox.

  • [^] # Re: cool

    Posté par  . En réponse à la dépêche Qupzilla, le petit navigateur Qt et Webkit. Évalué à 10.

    S'il permet de choisir le style des boites de dialogue, c'est déjà un progrès.

    • Firefox a un certain nombre de boites de dialogues indignes d'un système d'exploitation de ce siècle. 1. Si j'essaie d'ouvrir un type mime qu'il ne connait pas, il ouvre un sélecteur de fichiers… pour que je puisse trouver un logiciel adapté dans /usr/bin (et encore, il ouvre ~, je dois moi-même chercher /usr/bin). Ou alors il se réinitialise sur GIMP pour les images de temps en temps (j'ai dit gwenview BORDEL) 2. La boite de dialogue d'impression dans un fichier se réinitialise toujours sur ~/mozilla.pdf, avec un sélecteur de dossiers aussi inutilisable que possible.
    • chromium : Quand je clique sur un PDF tout ce qu'il sait faire c'est l'enregistrer, il apparemment n'imagine pas qu'il pourrait le passer à un lecteur pdf externe (ou interne). Ensuite, trop peu de contrôle, trop peu de confiance. Impossible d'y développer un équivalent de NoScript et toujours pas de fonction pour désactiver javascript au vol. Et c'est toujours pas clair comment désactiver les fonctions call-home Non pas que Firefox n'appelle pas mozilla.org/google.com, mais au moins c'est documenté et about:config permet de désactiver ces fonctions.

    Donc s'il y a un navigateur sous Qt qui met fin à la torture des boites de dialogue GTK et qui se contente de faire un rendu normalement (webkit ça marche) et d'appeler les programmes externes adaptés, je suis preneur (je pourrais ré-essayer konqueror, j'espère qu'il utilise webkit par défaut désormais).

  • [^] # Re: Il existe d'autres installeurs

    Posté par  . En réponse à la dépêche Appel au cofinancement du port de MultiInstall vers Linux. Évalué à 3.

    Je suis tout à fait d'accord sur l'intérêt d'un installeur pour les desktop linux en raison de la fragmentation des distributions qui oblige à une démultiplication du travail d'empaquetage, ne permettant jamais d'être exhaustif et consomme inutilement l'énergie de la communauté. Dans le monde desktop, l'empaquetage est un véritable obstacle et qu'un installeur de binaires universels pourrait résoudre.

    Ma critique portait sur l'intérêt d'un portage de l'installeur sur Android :

    1. Il faut porter chaque logiciel, ce n'est pas comme simplement recompiler pour Mandriva un logiciel qui fonctionne déjà sous Ubuntu.
    2. Android n'est que marginalement fragmenté outre ses numéros de version (les dérivés d'Android doivent être sous le 1 %) et il est possible d'ajouter des dépôt tiers (notamment http://f-droid.org/ pour les logiciels libres). Au contraire avec un linux pour ordinateur de bureau, où généralement l'utilisateur ne peut ajouter que des dépôts spécifiquement préparés pour sa distribution.

    Conclusion, si un auteur a fait l'effort de porter et tester son logiciel sur Android, ce n'est pas l'empaquetage qui lui causera le plus de travail, parce qu'un paquet unique peut être téléchargé vers un dépôt de logiciels libres qui fonctionnera chez presque tout le monde.

    L'argument de la disponibilité du réseau est différent. Je le trouve très pertinent pour un desktop : tout le monde n'a pas un accès facile à internet à la maison. Mais les appareils livrés avec android sont conçus et vendus pour fonctionner avec un réseau permanent. Ceux qui vont dans une zone sans réseau pour quelque temps n'y vont probablement pas pour rencontrer d'autres fans d'android et échanger des logiciels sur des clefs usb ; ceux qui résilient leur abonnement pour des raisons financières ont probablement accès plus facilement au wifi chez des amis, famille ou dans un café, qu'à des libristes qui ont des clefs usb remplies de logiciels à partager.

  • [^] # Re: Comment ça marche ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Appel au cofinancement du port de MultiInstall vers Linux. Évalué à 2.

    les ports vers iOS et Android semblent possibles.

    Je crois que les téléphones Apple n'ont pas de connecteur USB permettant d'exécuter un logiciel externe, comment exécuter multiinstall depuis une clef USB / un CD ?

    Si la distribution de multiinstall est faite au travers d'un dépôt (que ce soit pour Android ou iOS), quel intérêt de l'afficheur/installeur, puisque sa fonctionnalité est entièrement couverte par le logiciel de gestion de paquets de l'OS ? La méthode la plus naturelle serait de packager chaque logiciel à distribuer dans le dépôt du distributeur, non pas dans multiinstall.

  • # Comment ça marche ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Appel au cofinancement du port de MultiInstall vers Linux. Évalué à 3.

    J'imagine que l'idée c'est de décompresser une archive contenant un binaire universel. Mais ça va dans ~, /opt ou /usr/local/bin ? Y'aura des trucs dans /usr/share ? Y'aura une fonction pour désinstaller facilement (notamment si un logiciel ne se lance pas en raison d'une incompatibilité quelconque) ?

  • [^] # Re: Compilation sur le poste client

    Posté par  . En réponse à la dépêche Appel au cofinancement du port de MultiInstall vers Linux. Évalué à 5. Dernière modification le 02 avril 2013 à 10:22.

    (Je précise que je n'étais pas sûr si c'était un truc du 1er avril). Parce que le problème me tient à cœur, voici quand même quelques informations dont certaines très récentes.

    Pour libredwg la FSF fait de l'obstruction. Libredwg est développé par la communauté mais est un fork de libdwg (projet mort sous GPLv3 dont la FSF a les droits). Les logiciels qui pourraient intégrer libredwg existent depuis bien plus longtemps, sont sous GPLv2 et il est impossible de changer cela désormais. La FSF (ou RMS) se bloque sur l'idée que la GPLv3 c'est forcément mieux et c'est aux logiciels tiers de s'adapter aux conditions.
    Résultat la FSF fait du mal à des logiciels libres et obligent les utilisateurs à en rester à des logiciels proprio (impossible de se passer du format dwg dans certaines branches professionnelles).

  • # Compilation sur le poste client

    Posté par  . En réponse à la dépêche Appel au cofinancement du port de MultiInstall vers Linux. Évalué à 3.

    Multiinstall peut-il prendre en charge la compilation des logiciels sur le poste client ? Ce projet pourrait aider à contourner le problème épineux du respect des licences, notamment permettre l'intégration des bibliothèques GNU (ou proprio) dans les logiciels ayant une licence libre autre que GPL. Par exemple, intégration de readline dans gnuplot, de opencascade dans freecad, voire (espoir…) opendwg dans librecad.

    Moi j'utilise gentoo alors je peux avoir toutes les combinaisons de bibliothèques tant que ça compile, mais les utilisateurs qui s'assujettissent à des dépôts binaires doivent vivre sans certaines fonctionnalités logicielles en raison des limites de distribution des binaires imposées par les sources en GPL.