Kaane a écrit 843 commentaires

  • [^] # Re: Allemagne et rigueur

    Posté par  . En réponse au journal Accord OEM avec DELL : Est-ce que SuSE commence à rattraper son retard face à Redhat ?. Évalué à 1.

    De quoi tu parles? Parce que sur la fiche de paye d'un allemand "de l'ouest", je vois toujours une ligne "subvention à la réunification"

    C'est ce qui a payé (et paye encore) une grosse partie de la réunification. A peu près les deux tiers sur les 1300 milliards de dépenses estimées. Mais avant cette mesure, le gouvernement Allemand a injecté de sa poche 200 milliards avant de se tourner vers l'Europe pour un prêt.

    Pas dur à avoir, suffit d'avoir un endettement pas trop énorme, une inflation basse, et un budget équilibré pendant quelques années

    En 1991 un prêt à 1,8% ? Même un état, même avec une stabilité politique et économique à toute épreuve tu pouvais te brosser. Alors tu penses un pays moitié industriel/moitié quart monde avec tout le monde qui se demande si l'URSS va pas finir par changer d'avis et des missiles nucléaires au milieu dont on ne sait pas bien qui peut appuyer sur le bouton...

  • [^] # Re: Les trucs qui s'amuse a tripatouiller la conf réseau

    Posté par  . En réponse au journal The destructive desktop — Linux in trouble?. Évalué à 1.

    Hein ? la deuxième peut très bien venir de l'autoconf; tu peux mettre autant de préfixes que tu veux dans ton RA.

    Tu vas quand même devoir passer en mode router advanced pour que ça serve à quelque chose. Et donc définir des route, des anycast, des multicast pour chaque prefix,le tout à la mano. Certes maintenant on peut le faire sur le RAD, mais ca ne change rien au fait que ce ne soit pas automatique. En sus j'ignore comment ça fonctionne sous linux dernièrement, mais la dernière fois que j'ai regardé il y avait quand même des interface logiques nommées qui étaient créées dans ce cas là (des alias quoi). Sous BSD tu numérotes tes préfixes dans le RA pour pour que le default route et la prefered address soient facile à sélectionner. Après si tu veux faire de l'IPv6 sauce IPv4 libre à toi de définir toutes tes routes à la main, mais je ne vois pas l'intéret.

    Pourquoi y a t'il besoin d'avoir un mode routeur particulier dans ce cas ?

    Parce que le local-link doit correspondre à une présence unique sur le réseau. Sinon tu es hors specs. Peut-être que ça marche en config de base avec du local-link, j'en sais rien. Perso vu le bordel qu'est IPv6 j'essaye de rester dans les specs le plus possible.

    _Et ces scripts "gicle l'adresse en place s'il le faut" ? _

    Vu qu'ils interviennent exclusivement quand l'interface n'a pas su trouver une IP toute seule...

    et le /etc/avahi/avahi-autoipd.action upstream ne gicle jamais les IP en place

    Ce serait dommage, vu que c'est son boulot. Mais j'imagine que tu voulais dire "dans les distribs avec IPv4LL et ip on fait toujours attention à passer comme interface à avahi-autopid.action une interface avec un pseudo scope local pour ne pas perturber l'interface principale".
    Et là la question qui fâche, sais-tu comment ip gére les pseudo scope IPv4 ? En utilisant les mécanismes d'alias.

    Non. Tu peux très bien avoir 256 adresses sur la même interface.

    Inteface physique oui, interface logique non.

    mais le noyau aime pas trop, c'est dans une liste chaînée, il me semble

    Tout à fait, tu as le prefered en head et les alias derrière.

    Si tu utilise encore /sbin/route, le noyau choisira une adresse source préférée à ta place, et prendra toujours celle que tu veux pas.

    Si tu veux on peut discuter pendant des heures de pourquoi le modèle "weak host" de Linux est un nid à bug qui peut foutre une grouille assez violente dans les réseaux avec son lot de routes asymétriques et son ARP qui clignote d'une carte à l'autre.
    Sous BSD pour changer l'adresse source il faut passer par une étape de firewalling (PF ou IPFW le font très bien). Ça a l'air lourd comme ça, mais c'est fou le nombre de problèmes qu'on évite sur les systèmes qui ont plusieurs interfaces physiques.
    Sous Linux, même si je passe pour un dinosaure j'utilise toujours /sbin/route, et quand j'ai besoin de forcer l'adresse et l'interface je passe par iptables.

  • [^] # Re: Les trucs qui s'amuse a tripatouiller la conf réseau

    Posté par  . En réponse au journal The destructive desktop — Linux in trouble?. Évalué à 1.

    Rien n'empêche d'avoir deux adresses globales sur une même interface ...

    Non mais vu que la deuxième ne sera pas en autoconf que ce soit statefull ou stateless ca coute rien de créer un alias à ce moment là. C'est même plutôt plus propre si tu veux pas avoir à jongler avec les *-local derrière. Et on n'est plus dans une configuration "normale" dans les deux cas.

    C'est quoi un "mode routeur" ?

    Le local sur site/organisation en ::2 avec un RAD qui tourne (radvd ou rtadvd)

    Si ta distro met de la merde dans ton /etc/avahi/avahi-autoipd.action, peut être

    avahi-autoipd is best used as a plugin for ISC's dhclient.
    Those scripts make sure that avahi-autoipd is automatically started when dhclient fails to acquire an IP address via DHCP.

    Je sais pas si ma "distrib" fait de la merde, mais c'est ce qui est fortement préconisé par les auteurs du programme eux même. CF http://avahi.org/wiki/AvahiAutoipd

    Mais celui upstream pour Linux utilise ip pour rajouter l'adresse, ou crée des alias avec ifconfig si ip n'est pas installé. Donc non.

    Que ce soit via ip ou via ifconfig, que ce soit une bonne ou une mauvaise distrib tu auras toujours une seule adresse IP par interface (réelle, virtuelle ou alias). Il n'y a pas de notions de scope en IPv4 donc à un moment ou à un autre se pose la question "avec quelle interface je sors", et comme avahi-autopid préconise un metric de 99...

  • [^] # Re: Les trucs qui s'amuse a tripatouiller la conf réseau

    Posté par  . En réponse au journal The destructive desktop — Linux in trouble?. Évalué à 2.

    On est en 2012. Toute interface physique à au moins une adresse IPv6 link-local, même lorsqu'on à pas de connéctivité IPv6

    Et une embedded IPv4 et une IPv4 mapped IPv6 et souvent une site-local ou un organisation-local. Déclarée ou non, activée ou non.

    On peut même en avoir plus que deux si l'admin le décide

    En mode routeur on peut même avoir plusieurs branches.

    T'a vraiment envie de te panner 2 alias pour une connéctivité normale ?

    Non. Fort heureusement je n'ai pas à le faire, ils sont sur des scopes différents donc tout va bien. J'ai du mal à comprendre de quoi tu parles là.

    avahi-autoipd c'est une blague, c'est l'équivalent des adresses link-local d'IPv6

    Non c'est un fallback des adresses externes. Ca peut être utilisé autrement mais c'est fortement décommandé.

    mais tu pourra pas crier longtemps sur le principe

    J'ai crié sur le principe ? Tu compares des choses qui ne sont pas comparables et tu donnes un exemple à coté de la plaque. avahi_autopid va attribuer une adresse et une seule à une interface, en giclant l'adresse en place si il le faut.

    Sache que ton linux chéri n'a pas attendu avahi-autoipd pour rajouter des adresses IPv6 link local à tes interfaces.

    Oui et ? Encore une fois il n'y a aucun lien entre l'un et l'autre. Ce sont des mécanismes totalement différents.

    Oui, tu en a maintenant. Il faudra vivre avec, tu en aura besoin pour récupérer des adresses globales...

    Non, non si je veux je les enlève et ça n'empêche pas mes machines de fonctionner très bien en IPv6 full. J'aurais toujours besoin d'une adresse dans un des scopes locaux, mais pas forcément link.
    D'ailleurs si j'avais besoin des link-local pour attribuer des global je serais plutôt emmerdé avec mes tunnels, ou même pour attribuer des adresses IPv6 à des devices type switch/firewall qui ont plusieurs liens sur le même réseau....

  • [^] # Re: Les trucs qui s'amuse a tripatouiller la conf réseau

    Posté par  . En réponse au journal The destructive desktop — Linux in trouble?. Évalué à -1.

    C'est quoi la méthode de configuration "normale" pour IPv6 dans le monde UNIX, déjà ?

    ifconfig.

    Et ça marche très bien.
    ifconfig supporte très bien les interface avec plusieurs IP sur des protocoles différents. Sinon il y a des mécanisme d'alias, de bridge et de tunnels pour plusieurs IP sur le même protocole.
    Quand à avahiautoipd, le mieux c'est quand même de le lancer seulement si les mécanismes de dhcp se vautrent, et que les tests avec l'ip par défaut/précédente se vautrent.
    Et pour finir il ne créé pas plusieurs IP par interface logique.

  • [^] # Re: Allemagne et rigueur

    Posté par  . En réponse au journal Accord OEM avec DELL : Est-ce que SuSE commence à rattraper son retard face à Redhat ?. Évalué à 1.

    Il y a aussi le fait que c'est à la mode actuellement de vanter le modèle allemand

    Le modèle allemand à l'heure actuelle repose sur deux axes majeurs tous deux liés au même évènement : La réunification.
    Les deux axes majeurs sont :
    a) Ils ont bénéficié d'un prêt défiant toute concurrence de la part de l'Europe, et ce en pleine période de crise pour se réunifier, ce qui a permis de maintenir le chômage au plus bas.
    b) Ils ont été contraints forcés de remettre à plat la quasi totalité de leurs infrastructures à un moment ou la crise des matières premières n'avait pas encore vraiment commencé.

    Pour "copier" efficacement le modèle allemand il faut donc commencer par revenir en 1990 et entreprendre entre 10 et 15 ans de grands travaux d'infrastructure publique, avec un financement à 1,8% l'an.

  • [^] # Re: [:supaire]

    Posté par  . En réponse au journal Accord OEM avec DELL : Est-ce que SuSE commence à rattraper son retard face à Redhat ?. Évalué à 3.

    Fais gaffe pour les étagères, ils ont plus de tasseau de 12.

  • [^] # Re: Ça sent le réchauffé…

    Posté par  . En réponse au journal The destructive desktop — Linux in trouble?. Évalué à 4.

    J'adore le mec qui vient faire chier tout le monde alors qu'il utilise même pas l'OS en question, vraiment magnifique...

    Tu es nouveau ici ?

    Ceci étant même si mes serveurs et mes machines s'éloignent de Linux doucement, tout d'abord ça ne me fait pas plaisir et ensuite les machines de mes clients sont encore sous Linux.

    Deux bonnes raisons de râler. (Si tant est qu'il en faille vraiment sur DLFP)

  • [^] # Re: Ça sent le réchauffé…

    Posté par  . En réponse au journal The destructive desktop — Linux in trouble?. Évalué à 5.

    _Mais il vaut mieux critiquer les gens qui se bougent "bouh il me casse mon dinosaure qui ne répond pas au besoin mais je m'en fou" _

    C'est pas une critique, c'est un signal d'alarme. Le message ici c'est pas "ils ont cassé mon jouet", mais plutôt "les gars vous êtes sur que vous sciez la bonne branche là ?".

    Je n'ai pour l'instant ni le temps, ni les compétences (mais ça, ça s’acquiert) de créer à la fois ma propre distrib, mon propre system d'init et mon propre DM pour piloter le tout. Tout ce pourquoi Linux me rend encore plus de services qu'il ne me coute de temps, je le garde. Mais déjà j'ai re-migré toute ma famille sous Windows, et mes serveurs de prod sont tous en BSD maintenant.
    Linux ne me sert quasiment plus que pour le dev Java et le derushage video.

  • [^] # Re: Ça sent le réchauffé…

    Posté par  . En réponse au journal The destructive desktop — Linux in trouble?. Évalué à 9.

    "C'est quand la dernière fois que tu as lu un bout de doc/man page ?"

    De quelle doc tu parles ? De la doc Alsa qui est vide ? De la doc SystemD dont l'encre n'a même pas le temps de sécher, de la doc distrib X11 qui est à peu près introuvable et souvent fausse.

    Ou de doc/man pages en général ? Parce que les docs je passe mes journées dedans, à les lire, à les écrire, à les expliquer.

  • [^] # Re: Ça sent le réchauffé…

    Posté par  . En réponse au journal The destructive desktop — Linux in trouble?. Évalué à 10.

    mknodes fonctionne toujours e la même manière. Et tu peux modifier ton initrd pour le faire inside, ça fonctionne toujours aussi, ça. Tu peux donner un exemple précis ? Parceque la généralité est fausse, mais il est probable que tu ai des exemples bien vrais.

    Cas typique, quand on branche une clef USB sur un Linux je veux les actions suivantes :
    - Création d'un device basé sur un identifiant unique de la clef (par exemple son numéro de série)
    - Scan de la clef pour chercher la présence d'un certificat
    - Validation du certificat et démontage du device
    - Montage du device sur un emplacement device précis en read only.
    - montage du FS de la clef à un endroit précis.

    Le truc de base qui te permet d'avoir un certificat à un emplacement fixe pour que Java puisse le chopper facilement. Et là c'est devenu une galère intégrale. Sur chaque variante de Linux il faut écrire un code différent, contourner les règles udev du système, parfois blacklister des devices. Et après avoir écrit deux pages de scripts, de règles udev et de contournements tu as généralement une mise à jour toute con qui vient te foutre ton système en l'air.

    Tout ce dont j'ai réellement besoin c'est d'un moyen de pouvoir à DBus, HAL, Gnome, et tout un tas d'automounter : "vos gueule, vous touchez pas aux block devices". Mais ce moyen n'existe pas. Je peux dire à Udev de ne pas traiter l'ensemble des clef USB de marque Toto construite avant 2008, mais je ne peux pas dire à HAL de ne pas lancer d'évènement, je ne peux pas dire à DBus d'ignorer ces évènements si ils sont lancer et de ne pas les retransmettre. C'est juste gavant.

    on peut utiliser soit le fichier de config à l'ancienne,

    Dans pas mal de distribs, on ne peut plus. Tu peux faire ce que tu veux dans ton xorg.conf, le système en prendra en compte une partie, ou rien. D'autres parties ont étés éclatés à gauche et à droite (mention spéciale à monitor.xml sous ubuntu), d'autres encore sont régénérées à tous les boots, à peu près quoi que tu fasses.
    Sans compter la cerise sur le gateau, dans les distribs "modernes" pour le desktop (Fedora, Ubuntu, OpenSuse de mémoire) si pendant que tu testes ta config le serveur X ne démarre pas, immédiatement un machin chose va se lancer automatiquement pour refaire ta config tout seul comme un grand ET ECRASER TOUTES TES MODIFS.
    En plus en cas de mise à jour un peu importante de X11, le machin chose (qui est chiant à trouver, chiant à gicler) est réinstallé et lancer en mode forcé au prochain reboot. Et une fois de plus tu es bon pour refaire toute ta config.
    Je crois que X11 sous Fedora c'est le seul truc qui m’ait fait dire que je regrettais les macros M4 de sendmail.

    gni ? udev est génial pour ça. Pourquoi cherches tu à le remplacer ?

    Mais je veux pas le remplacer, CF plus haut. J'adore udev. Maintenant si le couple HAL(ou devicekit)+DBus pouvait fermer sa gueule et le laisser bosser, ca me ferait vraiment plaisir. Et devine quoi ? SystemD dialogue avec DBus/HAL ou DBus/devicekit, pas à coup de probes sur les devices mappings.

    _Ouf, networkmanager n'est pas aussi envhaissant que kms et xrandr. Suffit de le virer du boot (il y a vraiment des gens l'utilisant ici ??) _

    Perso j'en suis là, je vire cette saleté dès que j'ai les mains dessus. Le problème c'est en prise de main à distance, gicler network manager à distance ca demande beaucoup de concentration pour ne rien oublier qui empêchera le réseau de remonter. Maintenant RHEL et Fedora râlent pas mal quand tu leur arraches NM. Et à la mauvaise installation du mauvais package il revient en force.

    Je sens juste que ça va être de plus en plus dur de s'en passer, et ça m'énerve parce que c'est un truc qui ne me sert à rien et qui me bloque tout le temps...

    non, le boot systemd prend en condition des spécifités du noyau linux, et c'est bien normal

    Je n'ai pas dit que la solution SystemD n'utilisait pas de spécificité Linux, j'ai dit que dans le cadre d'un init ces spécificités étaient inutiles. Pire elles sont dangereuses, la tentation est grande de faire dans SystemD des opérations qui devraient être faite par le daemon lui même. Quand je vois les fonctionnalités de SystemD je me dis que pour faire fonctionner un serveur logique autrement que comme l'a voulu le packageur ca va devenir coton. Vrai beaux jeu de pistes en prévision.

  • [^] # Re: Ça sent le réchauffé…

    Posté par  . En réponse au journal The destructive desktop — Linux in trouble?. Évalué à 10.

    Donc si toi tu t'en fous, personne n'a le droit d'avoir du confort ?

    Pour ce confort il faut :
    a) Avoir DBus actif avant le lancement de la phase 2 de l'init
    b) Réorganiser complètement toute la hiérarchie des fichiers de conf et des devices
    c) Normaliser tous les events à la sauce Linux/SystemD

    Donc non je m'en fous pas vraiment. Tout pilote/daemon/script écrit pour Linux SystemD devra être réécrit complètement pour tourner sur autre chose.

  • [^] # Re: Ça sent le réchauffé…

    Posté par  . En réponse au journal The destructive desktop — Linux in trouble?. Évalué à 9.

    Sauf que PulseAudio peut être remplacée par Alsa à ta guise, certains le font d'ailleurs. Puis PulseAudio est libre et non obsolète, donc si défaut il y a rien, rien à voir avec le cas de IE6.

    Déjà des programmes commencent à réclamer absolument Pulse Audio, ensuite il y a des incompatibilité et des différences entre l'API Alsa pure et l'API Alsa exposée par Pulseaudio. Donc non pour la première partie de ta phrase

    Puis PulseAudio est libre et non obsolète, donc si défaut il y a rien, rien à voir avec le cas de IE6

    Pulse Audio est (mal) documenté, ne gère pas les rendus de la même façon d'une machine à l'autre et casse pas mal de fonctionnalités de son avancés pour simplifier les fonctionnalités de base. Effectivement on n'avait pas accès au code d'IE 6 mais au moins les spécificités et les "quirks" d'IE 6 étaient connu et documentés (même si présentés comme des features... Un grand classique). Donc non pas tant de différence entre Pulse Audio aujourd'hui et IE 6 il y a 5 ans.

    Oui, mais tu perds ici nettement les avantages que le noyau peut te procurer derrière au profit de la portabilité

    Non. L'init n'a rien à voir avec le comportement du noyau. La compatibilité ne fait perdre qu'une seule chose : de la vitesse de boot, donc du pur confort. Rien n'empêchera ton appli après d'utiliser les spécificité du noyau, rien n'empêchera tes pseudo-devices de se créer ou tes droits de descendre. SystemD nef ait que deux choses :
    a) accélérer le boot (éventuellement)
    b) foutre un boxon de tous les diables dans la hiérarchie des devices et des dossiers systèmes.

    De plus systemd garde cette compatibilité pour ceux qui le souhaitent, la vie n'est-elle pas merveilleuse ?

    Sauf que c'est juste pour amorcer la pompe, avec derrière l'intention avouée de forcer la normalisation des hierarchies devices/folders pour éviter les scripts à rallonge. Donc à terme des Linux qui ne peuvent booter qu'avec SystemD ou des init qui émulent le comportement des SystemD.

    Donc il n'existe aucun composant qui est uniquement afit pour *BSD ou Linux

    Bien sur que si, mais ca ne sert à rien pendant l'init. Les noyaux sont très différents, avec des fonctionnalités spécifiques dans les deux cas, mais les API nécessaires à l'init sont les mêmes (et ces API sont très réduites). SystemD et consors ne changeront rien à cela (enfin j'espère, sinon c'est encore pire que ce que je pense).

    En quoi cela serait une catastrophe ? Tu aimes avoir des noyaux et autres composants basses sous-exploiter pour une compatibilité parfaite comme actuellement ?

    Ok tu ne sais pas de quoi tu parles. On parle des scripts qui attribuent une IP à ta carte réseau et qui lancent le démon apache là. Rien à voir avec les fonctionnalités des couches basses/moyennes/haute du noyau. Il s'agit juste des interfaces qui permettent de lancer un processus, de le daemoniser et de le rattacher à un user ou à un autre processus. Eventuellement de créer un device ou un container de sécurité (et encore c'est vraiment mieux quand c'est fait par le processus lui même plutôt que par le mécanisme d'init).

    Cela permet aussi une remise en uqestion de l'organisation précédente.

    Quelle remise en question ? Quand on arrive aux limites d'une API et qu'on la casse pour passer à autre chose c'est bien sur profitable, mais quand on a 28 fonctions d'une API pour le même résultat (Bonjour Alsa, bonjour ACPI, bonjour HAL) et qu'au final 3 finissent par être utilisée avec les 25 autres qui pourrissent sur pied sans être ni documentés ni mise à jour ni même marquée "deprecated". Ou est la remise en question ?

    _ l'interaction avec le noyau de ces programmes est plus important que pour Firefox par exemple, normal ce sont des composantes basses du système._

    Je veux bien que tu m'explique lentement en quoi PulseAudio interagit plus avec le noyau que Firefox, et en quoi il fait partie des composantes basse du système. PulseAudio est un programme userland pur qui choppe Alsa en mode exclusif et qui propose des interfaces pour le piloter. C'est aussi bas niveau que xmms.
    Et SystemD c'est pas franchement le top non plus du point de vue "bas niveau", à terme il n'a pas d'autres but que de dialoguer avec DBus. Il est en espace kernel parfois certes, mais c'est juste une API d'abstraction.

    Pourquoi alors les utilisateurs de *BSD pleurent de la linuxification de certaines parties du système ?

    Principalement parce que ca va leur faire du boulot idiot en plus. Et aussi parce que la rupture du userland va être préjudiciable aux deux parties. Il y a aussi pas mal de BSDistes qui ont apportés de gros bout de codes et d'audits à des projets phares sous GPL (Déjà juste SSH) donc se voir claquer la porte au nez ca les ennerve.

    J'ai de gros odutes uqe cela soit à sens unique tu vois… Je ne négligerais les torts d'aucun des deux partis.

    Ben écoute quand tu auras trouvé des torts des *BSD (ie des projets sur lesquels les BSD ont profité du code Linux avant de le rendre incompatible avec Linux) fait moi signe, je te promet de ne pas les négliger non plus.

    Pour avoir tester, non.

    Ben écoute je veux bien ta solution sous Linux avec Network Manager actif pour faire du basculement de route conditionnel. pour l'instant je suis obligé de laisser tourner un watchdog en tache de fond et de simuler des trames DHCP le tout avec des règles IPTables longues comme le bras. Sous windows ca prend 3 ligne de WSH et la config résiste au reboot si le pont est toujours présent.

    ne serait-ce pour la détection du mode connecté/déconnecté

    Qui permet de crasher pas mal d'autres applications qui auraient parfaitement survécu grace à leur TTL si Network Manager était pas venu foutre le bronx dans les routes et les gateway. C'est toujours bon de perdre son tunnel SSH, sa connexion SIP et son VPN tout çà parceque le système a mis 5 secondes à contourner un équipement défectueux.

  • [^] # Re: Ça sent le réchauffé…

    Posté par  . En réponse au journal The destructive desktop — Linux in trouble?. Évalué à 8.

    Puis aujourd'hui je doute que PulseAudio, systemd et autres soient si gênants sauf cas assez particuliers…

    Pareil que IE 6. Ça ne gênait absolument pas les utilisateurs, sauf cas assez particulier d'un ou deux sites(par ailleurs totalement oubliable pour les dits utilisateurs)

    Prenons le cas du démarrage, c'est une étape qui dépend énormément du noyau et de ce qu'il fait en interne

    Pas trop non. Enfin dans la mesure ou le noyau respecte les normes POSIX, le démarrage peut être accompli de moult façons différentes. La plupart des scripts écrits en SystemV fonctionnent sur plusieurs Unix différents, avec parfois un renommage de périph ici ou là.

    il est donc je pense logique de faire une application propre pour chaque noyau pour bénéficier au mieux de ses capacités

    C'est tellement logique que personne ne le fait. La plupart des scripts de démarrage fonctionnent très bien même si tu changes ton noyau. Encore qu'avec DBus/hald et autres network manager on se rapproche dangereusement du moment ou mise à jour du noyau = mise à jour de l'init. Ce qui serait une vraie catastrophe.

    Par contre les commandes shell comme rm, mv et autres sont indépendants du noyau en soit, ce qui rend la compatibilité pour ces commandes utiles.

    Le problème est justement des commandes shell, comme route, ifconfig, dhcpcd qui ont un comportement bizarre quand il y a network manager derrière.

    À quoi sert un noyau avec des différences de *BSD (donnant des avantages au premier sur le dernier et inversement), si on ne peut pas les exploiter par peur de brusquer la communauté ?

    Personne ne t'interdit de les utiliser. C'est juste qu'il y a des personnes qui veulent ne pas les utiliser. Pour des raisons diverses. La compatibilité est une des raisons, la stabilité du système (au niveau API), la prédictibilité, la flexibilité, la maintenance en sont d'autres. Honnêtement avec des API qui changent en permanence (DBus, HAL, Alsa) des daemons qui viennent casser des comportements séculaire d'UNIX sans rien apporter de fondamental, juste un peu de confort pour l'utilisateur et une absence récurrente de doc, on a clairement pas envie de sortir des clous et d'adapter l'OS à son besoin. Or c'est supposé être ça la force de Linux.

    Et je trouve pour l'instant que cette linuxification touche les couches concernés par le noyau de manière assez forte (donnant un intérêt à faire dans son coin, la compatibilité étant utile pour les couches plus hautes et indépendantes du noyau). Typiquement PulseAudio et systemd entrent dans ce cadre.

    Pour info PulseAudio est userland et SystemD va chatouiller le hardware. Donc dire qu'ils sont tous les deux dans le même cas c'est un poil contradictoire.

    Je ne suis donc pas d'accord avec la compatibilité à tout prix que semblent vouloir les *BSD

    Les *BSD ne veulent pas la compatibilité à tout prix,
    - OpenBSD en a rien à battre
    - NetBSD pleure un peu parcequ'ils n'ont pas la dev team assez fournie pour patcher l'ensemble de leurs ports assez vite pour mettre à jour si la compatibilité est cassée dans de telles proportions, donc ils essayent de coder des wrappings dans tous les sens pour permettre une certaine compatibilité. Mais vu la vitesse des changements des API et l'état de la doc c'est pas gagné.
    - FreeBSD a déjà pris les devant et commence lentement (mais surement) à foutre dehors le GNU. Je pense que FreeBSD 11 ou 12 fonctionnera très bien sans GCC et les outils GNU.

    Maintenant le problème c'est pas les *BSD, qui ont clairement l'habitude que la communauté Linux leur crache à la gueule (clause de publicité, accelerateurs TCP, scheduler, Pilotes wifi etc. ) c'est Linux tout seul. Je pense être relativement balèze en Linux/Unix Like et je n'arrive plus sous les dernières versions de Linux
    - A créer des devices ou des pseudo devices persistant
    - A configurer X11 comme je veux
    - A faire des config réseau conditionelles
    - A capter des events systèmes et à leurs associer des règles qui seront systématiquement respectés (mention spéciale au branchement de périph de stockage type clef USB)

    Aujourd'hui c'est plus facile de faire des switchs de route entre différents alias de cartes réseaux sous Windows 7 que sous Linux avec network manager. Si ça ne vous inquiète pas, tant mieux.

  • [^] # Re: \o/

    Posté par  . En réponse au journal David TMX : Le core et l'esprit. Évalué à 10.

    Et ca continue en core et en core, c'est que le debug - d'accord d'accord.

  • [^] # Re: Suite logique et cohérente.

    Posté par  . En réponse au journal GNOME3: après le shell, les applications ?. Évalué à 1.

    Windows 8, c'est justement le shell qui change...

    Et les applis vont suivre.

    Tu sais quoi, je vais garder mon troll de coté pour l'instant. Je te le renverrais un peu plus tard, quand et si l'interface Gnome évolue dans ce sens là.

    Ceci étant les principes de la nouvelle IHM windows 8 sont d'avoir des applications en plein écran avec un maximum de choix sous la forme de cases explicites et le moins de choses possibles en barre d'outil. (Interface Metro) et des barres d'outils (sous forme de rubans) qui s'adaptent aux actions de l'utilisateur de façon à être aussi minimalistes que possible.

    Pour l'instant dans le principe de fonctionnement il n'y a aucune différence avec ce que propose Gnome et dans la réalisation il y en a deux (d'après les mockups)
    - Les boutons pour faire les choix on l'air plus petit sous Gnome (4eme Mockup Gnome)
    - Il n'y a pas d'icônes visibles dans la barre d'outil. (3eme mockup Gnome)

    Après j'attend les transformations d'interfaces de logiciels plus complexes comme Evolution ou Abiword pour voir si effectivement ca n'aura rien à voir ou si ça va tendre vers une copie carbone.

  • # Suite logique et cohérente.

    Posté par  . En réponse au journal GNOME3: après le shell, les applications ?. Évalué à 10.

    Bon troll du lundi!

    Il y a pas de troll, c'est juste que comme ils ont pas réussi à copier l'interface de MacOSX, là ils préparent à plagier celle de Windows 8.

    "Chez Gnome, notre symbole c'est le pied, parce qu'on a pas fini de réinventer la roue."

  • [^] # Re: Belle déformation

    Posté par  . En réponse au journal Être propriétaire d'un logiciel libre. Évalué à 4.

    Déjà tu commences par une dissociations propriété/possession, est-ce que l'on retrouve cette dissociation dans le droit ?

    Tout à fait, même si je n'ai pas les compétences pour faire un cours sur les notions de propriété/possession/usufruit les différences existent. Grosso-modo propriété > possession > usufruit.
    On peut posséder un bien (dans le sens ou on a des droits dessus) sans en être propriétaire. Par exemple on peut louer un appartement et ainsi posséder un domicile sans être propriétaire de celui-ci.

    Mais je pense que le terme de "possession" n'est pas meilleur.
    Il est meilleur dans le sens ou possession veut dire "avoir des droits sur un bien". On peut posséder un diplôme par exemple, alors qu'on peut difficilement s'annoncer comme propriétaire du diplôme d'architecte.

    J'ai joué le jeu d'appliquer la définition de propriété pour voir si ça marchait
    Sauf que ça ne marche pas, et qu'on s'en est rendu compte il y a un moment. C'est pour ça que le droit d'auteur a été créé. La notion de propriété d'une oeuvre ne veut rien dire en juridique (dans la plupart des pays en tout cas)

    Toi-même, malgré tes guillemets, tu ne peux t'empêcher de dire qu'une œuvre "appartient" à son auteur
    Oui, parce que la relation de paternité est complexe, qu'une partie est cessible et qu'il peut renoncer à ses droits en la mettant dans le domaine publique. Il a initialement la possession de l'ensemble des droits sur l'oeuvre.

    Je me demande si la source de toutes ces confusions n'est pas le fait justement d'avoir confondu auteur et propriétaire ?
    On vit dans un monde capitaliste, auquel vient s'ajouter une crise du droit d'auteur. Donc la confusion est entretenue pour permettre des comparaison entre possession de droits sur une oeuvre et propriété d'un bien (de préférence matériel).

    ils veulent juste qu'on sache que c'est eux qui l'ont écrit et ils confondent "je suis l'auteur" avec "tout droit réservé".
    Copyright ne veut pas dire "tous droits réservés". dans de nombreux pays il autorise ce que l'on appelle aux US le fair use. C'est à dire la possibilité de copier l'oeuvre pour un usage privé et/ou interne.

    sans s'imaginer que par là même ils écrivent "interdit de s'en servir pour une cérémonie religieuse"
    Non, ça ne veut pas dire ça du tout, ça veut dire "nécessite une permission supplémentaire pour un usage publique". C'est très différent.

    Dans ce cas là on ne peut même jamais parler de logiciel "propriétaire"
    Effectivement, c'est une très mauvaise traduction, il vaut mieux parler de logiciels privateurs.

    à la rigueur le détenteur des droits sur le logiciel, mais pas le détenteur du logiciel
    Tout à fait, la meilleure façon de s'en rendre compte est que tant que tu respectes la licence Microsoft ne dispose d'aucun moyen légal de te reprendre tes logiciels windows. (Même si de ce coté là Oracle essaye d'innover pas mal avec des licences limités dans le temps)

  • [^] # Re: Belle déformation

    Posté par  . En réponse au journal Être propriétaire d'un logiciel libre. Évalué à 10.

    Le problème est que tu mélanges des notions de propriété matérielle avec des notions de possessions immatérielles. Or par essence même, l’immatériel ne peut être possédé au sens physique du terme, c'est pour cela que le droit d'auteur introduit pas mal de nouveaux concepts, et que le droit d'auteur dans le cas de l'informatique en invalide certains et en apporte d'autres.

    Pour faire court, un logiciel est une œuvre de l'esprit elle "appartient" donc a ses auteurs. Dans le droit c'est la seule chose qui permette de déterminer à qui "est" le logiciel.
    Le ou les auteurs disposent d'un certains nombres de droits qui leur sont garantis par le code du droit d'auteur. Ils disposent de droits patrimoniaux qu'ils peuvent céder et de droit moraux (très faibles dans le cas du logiciel) qui sont incessibles.
    Parmi les droits moraux le droit au repentir n'existe pas pour le logiciel(on ne peut donc pas retirer un logiciel informatique des mains d'un utilisateur qui s'est acquitté de l'ensemble de ses devoirs) et le droit au respect de l’œuvre est quasiment impossible à faire jouer.

    Maintenant dans le cas du logiciel libre, tu n'as jamais de droits équivalents à ceux des auteurs :
    - 1°) Parce que tu ne récupéreras pas les droits patrimoniaux
    - 2°) Parce que tu n'as pas l'usufruit de l'ensemble des droits patrimoniaux

    Les licences libres ne te transfèrent pas les droits patrimoniaux, pas plus qu'elles ne les abandonnent. En fait elles te transfèrent une licence, c'est (suivant les cas) un contrat de vente ou un prêt conventionné. Ce qui signifie déjà que tu peux perdre cette licence si tu ne la respecte pas. (à la limite on pourrait même imaginer que quelqu'un qui se force à faire une chose qu'il ne veut pas faire peut perdre ses droits sur un logiciel en WTFPL).Et pire, que tu n'as aucun droit tant que tu n'as pas accepté cette licence. Alors que l'auteur restera toujours l'auteur. Pour finir tu possèdes des droits uniquement sur ta copie et les copies subséquentes, alors que l'auteur possède des droits sur l'ensemble des copies existantes.

    En bref :
    a) Tu n'es pas propriétaire - Il n'y a pas de propriétaires pour une œuvre, juste un/des auteurs.
    b) Tu n'es pas en possession de tous les droits, tes seuls droits te sont transférés par la licence.
    c) Tu peux perdre tes droits en ne respectant pas la licence.
    d) Même dans le cas ou tu transfère l'œuvre sur un support physique, tu es au mieux propriétaire du support, mais pas de l'œuvre. On se retrouverais alors dans le même cas qu'un tableau d'art dont l'achat ne permet que l'usufruit (mais pas par exemple la reproduction, l'exposition publique, ou l'intégration dans une oeuvre tierce).

  • [^] # Re: 350

    Posté par  . En réponse au journal Manifestation anti ACTA cet après midi a travers l'Europe... et la France.. Évalué à 2.

    Et merci d'éviter les blagues douteuses uniquement parce que je suis de sexe féminin...

    Je ne suis pas sur de comprendre ? C'est uniquement parce que tu es de sexe féminin qu'on doit éviter les blagues douteuses ? Pas glop pour la parité ça.

    Ceci étant je me permet de te rassurer, l'asomie Y n'est pas (trop) considérée comme une maladie honteuse ici. L'emacsisme par contre...

  • [^] # Re: ouch le js

    Posté par  . En réponse au journal Unicode c'est beau, mais où sont les polices ?. Évalué à 1. Dernière modification le 11 février 2012 à 11:53.

    Bon allez c'est bon l'italique

  • [^] # Re: ouch le js

    Posté par  . En réponse au journal Unicode c'est beau, mais où sont les polices ?. Évalué à 2. Dernière modification le 11 février 2012 à 11:55.

    eniart iuq em gat nu tnemerrac a y li al

  • [^] # Re: Calculons !

    Posté par  . En réponse au journal Si même les gens normaux s'en rendent compte !. Évalué à 4.

    Mais pourquoi diable ne le proposent-ils pas à tout le monde ?

    Parce que sinon parmi leurs clients il risque d'y avoir des gens qui utilisent le forfait à fond.
    Il font généralement très attention à proposer ce genre d'offres seulement à des gens qui ne sont susceptible d'utiliser qu'une petite fraction de l'abonnement.

  • [^] # Re: Stockage sous forme gazeuse

    Posté par  . En réponse au journal Le Figaro prône la révolution!. Évalué à 3.

    sous forme ionique en solution

    Le problème c'est que l'hydrogène sous forme ionique en solution ça s’appelle un acide, et que l'oxygène sous forme ionique en solution ça s'appelle un oxydant.
    Et si dans un moteur (donc un truc relativement chaud de base) tu mets un carburant à la fois acide et oxydant, tu risque d'avoir le carburant qui consomme le moteur plutôt que l'inverse. A moins d'utiliser des matériaux à la fois chiant à usiner, chers et rares. Il y a peut être des solutions du coté de certains alliages aluminiums qui peuvent permettre de réduire les couts, mais après il te reste encore le problème du remplissage du réservoir par l'usager.

  • [^] # Re: Stockage sous forme gazeuse

    Posté par  . En réponse au journal Le Figaro prône la révolution!. Évalué à 8.

    Le rendement globale n'est seulement que de 24% à 49%, ce qui représente pas mal de perte ...

    Et encore, là c'est en partant du principe que l’hydrogène se comprime tout seul, se range tout seul dans des bonbonnes et se livre tout seul au client.
    Hors, l'hydrogène c'est le gaz le plus chiant à comprimer et à garder comprimé (vu que c'est le plus petit c'est celui qui passe le mieux au travers des membranes, mais par contre une mole d'hydrogène prend la même place q'une mole de gaz de ville à pression égale).
    En fait c'est pas rentable du tout de comprimer de l'hydrogène, d'autant plus que du fait de sa légèreté il a une énnergie volumique déplorable, et même très comprimé (aujourd'hui on tourne à 350bars) on a pas grand chose au final (dans une bonbonne de 24l sous 350 ATM on a 350g d'hydrogène).
    En plus il faut se méfier des effets cryogénique d'une détente trop importante du gaz.
    Bref le stockage d'énergie par l'hydrogène, c'est un peu compliqué.