kantien a écrit 1131 commentaires

  • [^] # Re: Singulier, pluriel, faut savoir !

    Posté par  . En réponse au journal [Jeu] Parser de l'écriture inclusive.. Évalué à 2.

    C'est d'ailleurs légèrement perturbant pour les gens dont la langue maternelle est le français comme moi, quand un collègue te parle (en anglais) d'un-e étudiant-e et qu'on veut répondre quelque chose, on est (légèrement) troublé de devoir parler de la personne sans savoir son genre.

    C'est intéressant comme phénomène, et je me suis demandé d'où cela pouvait venir. Comme il s'agit de rechercher une cause pour un effet donné (le léger trouble ressenti), ce qui suit reste bien entendu hypothétique.

    Les règles d'accords en genre étant bien plus nombreuses en français qu'en anglais et se retrouvant presque partout (pronom, adjectif, participe passé, déterminant…), il est quasiment impossible de construire une phrase grammaticalement correcte sans déterminer le genre grammatical de ses constituants. La grammaire française nous inciterait donc à chercher au plus tôt à déterminer le genre, non des personnes, mais des signifiants qui les désigne (le genre grammatical du signifiant ne correspond pas systématiquement au genre biologique du signifié en français).

    Cela étant, au cours d'une discussion en anglais, en l'absence du pronom « they » au singulier (et je suppose aussi ses déclinaisons them, their, theirs, themself) on doit faire face à certaines difficultés. Exemple :

    — Ce matin j'ai croisé un étudiant qui m'a dit une chose intéressante sur la grammaire.
    — Qu'a-t-il dit ?

    — This morning I met a student who told me an interesting thing about grammar.
    — What did they say ?

    En l'absence du pronom générique they, comment se référer dans la suite de la discussion à l'étudiant ou l'étudiante en question ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: C'est pourtant simple

    Posté par  . En réponse au journal La fausse bonne idée de la licence "libre mais pas pour les méchants". Évalué à 6.

    Tu en as une lecture étrange. Reprenons le texte de Barnabé :

    les BSD s'intéressent à la liberté de ceux à qui tu distribue ton logiciel, alors que la GPL s'intéresse à la liberté de ceux auxquels ils pourraient le distribuer eux même.

    Je suis A est distribue mon code sous BSD à B : il (je veux dire B) est plus libre qu'avec la GPL car n'est pas contraint de fournir les sources de ses ajouts (Y - X, pour reprendre tes noms de variables). En revanche, la GPL s'intéresse à la liberté de ceux auxquels ils (ce pronom renvoyant alors aux « ceux à qui tu distribue ton logiciel » de la première partie de la phrase, c'est-à-dire aux B) pourraient le distribuer eux même (ce « eux même » souligne bien que l'on parle des B qui redistribuent à leur tour) : c'est-à-dire aux C. Ainsi, en réduisant les droits des B, la GPL accroît ceux des C.

    Cette interprétation est on ne peut plus conforme à la sémantique du français, et elle correspond exactement à ce que tu as écris.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: C'est pourtant simple

    Posté par  . En réponse au journal La fausse bonne idée de la licence "libre mais pas pour les méchants". Évalué à 4.

    Qui est C si ce n'est une personne appartenant à la classe « de ceux auxquels ils pourraient le distribuer eux même » (le « ils » désignant la classe des B développant Y) ?

    Barnabé a dit exactement la même chose que toi mais en plus court et sans variables. ;-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Singulier, pluriel, faut savoir !

    Posté par  . En réponse au journal [Jeu] Parser de l'écriture inclusive.. Évalué à 1.

    Oui, c'est une faute de frappe de ma part.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Singulier, pluriel, faut savoir !

    Posté par  . En réponse au journal [Jeu] Parser de l'écriture inclusive.. Évalué à 3.

    Je pense que tu surinterprètes la fin de mon commentaire. Cela étant je ne vois pas ou l'usage des traits positionnels est plus structurel en anglais qu'en français.

    Qu'il y ait des parties de la grammaire anglaise qui soient plus simples (comme la conjugaison) j'en conviens, mais certaines ne sont pas nécessairement KISS (enfin, c'est subjectif, ici, cette notion). Comme l'a souligné Michaël, le cas des quantificateurs entre dénombrables et indénombrables est ouvert à débat.

    En fait, ma question sur le KISS portait sur l'aspect positionnel des fonctions grammaticales que j'ai reproduit en français.

    Pour revenir sur l'aspect genré des objets inanimés, cela semble venir de la transition entre l'ancien et le moyen anglais, mais certains restent genrés (comme « scaffold » (échafaudage) qui est féminin).

    Pour reprendre les exemples de Michaël, même en cas de substantif ayant le même genre, on peut s'en sortir avec des démonstratifs :

    • je me suis assis sur une chaise devant la table, et celle-là (la chaise) s'est cassée.
    • je me suis assis sur une chaise devant la table, et celle-ci (la table) s'est cassée.

    En anglais, on utilisera sans doute les formes « the former » ou « the later » pour rendre la même chose.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Pourquoi du théorie des patch c'est bien

    Posté par  . En réponse au journal Pijul, un nouveau gestionnaire de source. Évalué à 2.

    Il est vrai que prendre C et Unix comme point de comparaison est étrange quand on sait que le créateur de git n'est autre que Linus Torvalds, dont on peut difficilement dire qu'il doit avoir une connaissance succincte tant du langage que du système. D'autant que git fonctionne essentiellement à base de pointeur et « d'effet de bord ».

    Je vois plus la différence entre les deux approches comme analogue à celle entre les langages dits impératifs et ceux dits fonctionnels purs, surtout que Darcs, qui a servit d'inspiration à pijul, est issu de la communauté Haskell.

    Bien que j'ai déjà lu des personnes défendant la position (qui se tient) que C est un langage fonctionnel pur.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Singulier, pluriel, faut savoir !

    Posté par  . En réponse au journal [Jeu] Parser de l'écriture inclusive.. Évalué à 7.

    En anglais on peut faire des répétitions : "It's the right right, right?" :)

    La grammaire française n'aurait pas de trait positionnel permettant des répétitions du même genre : « j'ai le bon bon, bon ? » ? Voilà le même mot « bon » employé à la fois comme adjectif, substantif et adverbe, l'attribution de la bonne fonction grammaticale étant déterminée par sa position dans la phrase. La seule différence avec la langue anglaise dans cet exemple : le déterminant, qui est neutre et sans marque de nombre dans le cas anglais (c'est le substantif qui porte la marque du nombre, ici singulier, en anglais).

    Honnêtement, où l'anglais est plus KISS que le français ? Dans la tête de ceux qui ne connaissent pas bien la grammaire de leur langue maternelle ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Singulier, pluriel, faut savoir !

    Posté par  . En réponse au journal [Jeu] Parser de l'écriture inclusive.. Évalué à 1.

    Notre administration devrait aussi s'inspirer du modèle hongrois pour sa communication envers les femmes victimes de viol : Si vous vous êtes faites violées, c'est aussi un peu de votre faute : fallait pas boire et se trémousser en boîte de nuit en tenue légère !

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: HS math : polynômes de complexe

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Frido : un livre, libre, de mathématiques pour l’agrégation. Évalué à 2.

    Le but est d'avoir la précision "suffisante" (par exemple, on peut imaginer que des résultats de calcul d'image qui finisse en 8 bits peut permettre des simplifications).

    D'accord, si je comprends bien ta question c'est le problème inverse : si tu veux un précision sur 8 bits, tu t'en fous d'avoir un algorithme qui donne un résultat correcte, disons, sur 20 bits. Tu voudrais un générateur d'algorithme efficace en fonction de la précision souhaitée ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: HS math : polynômes de complexe

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Frido : un livre, libre, de mathématiques pour l’agrégation. Évalué à 2.

    En général, les optimisations considèrent ses nombres comme des réels ce qu'ils ne sont pas.

    Tu veux dire que les compilateurs effectuent des optimisations qui altèrent la sémantique du code ??? ou que les codes écrits à la main considèrent les float comme des réels ?

    Est-ce totalement illusoire ?

    Non ça doit pouvoir se faire, si tu acceptes un temps de calcul plus long.
    Voir GMP, ou Num et ZArith pour OCaml.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: HS math : polynômes de complexe

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Frido : un livre, libre, de mathématiques pour l’agrégation. Évalué à 2.

    Ici il y a plein de petites déviations de terminologie, qui dépend de la spécialité.

    C'est vrai. C'est d'ailleurs pour cela qu'au départ j'ai considéré tout corps comme étant commutatif mais pas nécessairement les anneaux : comme la discussion était sur l'algèbre linéaire, les corps des scalaires sont commutatifs mais les anneaux des matrices ne le sont pas.

    Sur les rapports entre anneaux et géométrie il y a le joli petit livre de Pierre Samuel “géométrie projective” qui part des axiomes de la géométrie plane pour retrouver le corps des scalaires sous-jascent (avec les figures que tu mentionnais) et redécouvre les corps finis dans son analyse.

    J'ai fait une recherche mais il ne semble plus être édité, et les occasions sont horriblement onéreuses. C'est dommage, à lire la présentation il doit être une bonne source d'intuitions et d'images pour la vulgarisation (sans compter le fait que j'ai toujours trouvé les approches de la géométrie projective particulièrement élégante :-).

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: HS math : polynômes de complexe

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Frido : un livre, libre, de mathématiques pour l’agrégation. Évalué à 4.

    Et pour les octonions ont perd quoi en plus ?

    On perd l'associativité de la multiplication, il me semble.

    Petite correction sur mon commentaire précèdent : la véritable différence entre un corps et un anneau, c'est l'existence de la division (la multiplication est inversible). Il y a aussi des corps non commutatifs, comme celui des… quaternions. ;-)

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: HS math : polynômes de complexe

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Frido : un livre, libre, de mathématiques pour l’agrégation. Évalué à 3.

    Pas vraiment, il en est question dans les racines de polynôme et pas vraiment dans les coeff ou autre courbe.

    Peut être, la terminal c'est loin pour moi. Ça doit être en première année d'enseignement supérieur alors, avec le théorème fondamental de l'algèbre : tout polynôme complexe non constant admet une racine (la preuve de Gauss, assez triviale, repose sur l'interprétation géométrique des complexes).

    Dans mon souvenir, le fait d'avoir un anneau et non plus un corp, commence à poser des problèmes dans l'associativité et/ou la transitivité.

    La différence entre un corps et un anneau, c'est la commutativité de la multiplication (cas de la composition de deux rotations). On définit pour cela le commutateur de deux éléments d'un anneau : [a,b]=ab-ba. Il est nul si et seulement si les deux éléments commutent. On peut le voir comme un polynôme a deux variables, et si l'on en fixe une, les racines du polynôme à une variable obtenu sont les éléments qui commutent avec elle.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: HS math : polynômes de complexe

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Frido : un livre, libre, de mathématiques pour l’agrégation. Évalué à 2.

    Les complexes en géométrie 2D, c'est du niveau terminal.

    Oui, mais au départ il y a eu Baud qui a écrit :

    Le lien [complexe|quaternion|octonion] vers matrice n'étant pas forcément évident pour moi

    Pour les complexes, l'idée derrière le lien est celle que j'ai exposée dans mon commentaire. Pour les autres, il suffit d'augmenter les nombre de dimensions. Pour les quaternions, c'est de la dimension 4 et non de la 3D.

    Et dans ton premier commentaire tu poses la question :

    est-ce que les polynômes de complexe ou de quaternion existent et ont les mêmes propriétés que les polynômes avec des réels ?

    Les polynômes sur les complexes, c'est aussi du niveau terminal. ;-)

    Et mettre des polynômes la dessus, j'ai jamais vu de doc.

    Comme te l'a dit mickabouille, on définit généralement des polynômes sur tout ce qui à une structure d'anneau (dès qu'on peut ajouter, soustraire et multiplier des objets). On peut, par exemple, considérer des polynômes sur des matrices de dimension quelconque avec coefficients dans n'importe quel corps.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: HS math : polynômes de complexe

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le Frido : un livre, libre, de mathématiques pour l’agrégation. Évalué à 6.

    Ouch, t'es violent quant tu t'y mets ! :-P

    J'ai pas trop le temps de développer, ni de mettre de jolis dessins, mais ce serait peut être plus simple de commencer avec les complexes et leur interprétation en géométrie plane (un plan c'est plus simple et plus intuitif qu'une espace à 4 dimensions ou une sphère à 3 dimensions ;-).

    Disons que quand je lis l'équation i^2=-1, je l'interprète comme « deux quarts de tour font un demi-tour ». Les opérations algébriques (addition et multiplication) entre nombres complexes peuvent se voir comme des transformations du plan dans lui même :

    • l'addition c'est une translation
    • la multiplication c'est la composition d'une rotation et d'une dilatation (homothétie en langage mathématique).

    On pourrait faire des dessins pour les représenter géométriquement dans un plan :

    • l'addition c'est la diagonale d'un parallélogramme
    • la multiplication c'est la construction de deux triangles semblables (ils ont les même angles, c'est Thalès)

    Pour la multiplication de w par z : on voit w comme un point du plan et on construit le triangle qui a w pour sommet et le segment [0 ; 1] pour base. Le produit zw est le sommet du triangle semblable au précèdent avec pour base le segment [O ; z].

    Pour le lien complexe-matrice, quand on voit la multiplication par i comme une rotation d'un quart de tour dans le sens directe, cela revient à le voir comme la matrice :

    0   -1
    1    0
    

    ce qui se voit aussi sur l'équation i * (a + b * i) = (-b) + a * i.

    Pareil, un complexe de module 1 c'est une rotation, c'est à dire une transformation qui envoie un cercle sur lui-même quand son centre est celui de la rotation.

    Après, pour les quaternions c'est pareil mais en dimension 4 au lieu de la dimension 2, et ceux de normes 1 préservent une sphère de dimension 3 (= 4 - 1) au lieu d'une sphère de dimension 1 (= 2 - 1), i.e un cercle.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: pluriel optionnel

    Posté par  . En réponse au journal Écriture inclusive, comment la France a encore perdu une belle occasion de devenir leade(r|use).. Évalué à 4. Dernière modification le 03 octobre 2017 à 00:27.

    Oui, tu as raté quelque chose: la décohérence quantique.

    Ah bah non, j'ai rien raté en fait : la décohérence, cela a plus de vingt ans, et il ne me semble pas que cela répond à ma question (la physique quantique est loin d'être ma spécialité).

    La décohérence sert à expliquer l'absence de superposition quantique à l'échelle macroscopique. Pour un observable donné (disons celui de position) un système quantique est, antérieurement à toute mesure, dans un état indéterminé : son vecteur d'état est une disjonction d'états possibles dont la probabilité d'occurrence est déterminée par la valeur du produit scalaire dans une base donnée. Mais plus le système grossi, plus la probabilité de certains états tendent vers zéro et seul un état observable a une probabilité qui tend vers un : c'est la décohérence. Ça permet d'expliquer l'absence de phénomène type chat de Scrhödinger à l'échelle macroscopique ou l'absence d'interférence comme dans les fentes de Young.

    Permet-elle aussi d'expliquer la possibilité de déterminer conjointement deux observables qui ne commutent pas au niveau quantique ? Comme c'est le cas pour la position et l'impulsion, deux grandeurs qui sont nécessaire pour définir la notion de trajectoire.

    Cela étant même si elle le permettait, elle ne ferait que décrire le mouvement (sa cinématique) du pendule et non l'expliquer (sa dynamique). Pour expliquer la mouvement du pendule, il faudrait une théorie quantique de la gravitation, ce qui n'existe toujours pas à l'heure actuelle.

    Donc, c'est un très bon exemple que j'ai proposé: personne n'a du ajouter un mécanisme artificiel pour expliquer des lois différentes entre le microscopique et le macroscopique: les lois macroscopiques sont cohérentes avec la physique quantique.

    Pas convaincu que ce soit un bon exemple. Personne n'a besoin d'ajouter de mécanisme artificiel (la grammaire d'une langue) pour expliquer les inégalités entre les femmes et les hommes au sein d'une société.

    Et je n'ai toujours pas compris ta lecture du rasoir d'Occam. Pour citer Wittgenstein, comme foobarbaz, dans le même ouvrage :

    3.328 Si un signe n'a pas d'usage, il n'a pas de signification. Tel est le sens de la devise d'Occam. (Si tout se passe comme si un signe avait une signification, c'est qu'alors il en a une).

    Des exemples de bon usage en physique sont par exemple : l'espace absolu Newtonien et l'éther non pas d'usage, il ne signifie donc rien, on les vire (relativité restreinte); les mondes parallèles ou les théories à variables cachées en physique quantique, idem.

    Mais là je ne vois pas comment tu passes du commentaire de Dr BG au fait que l'interprétation qu'il en a reviendrait à rejeter la physique quantique au nom de l'observation d'un pendule.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: pluriel optionnel

    Posté par  . En réponse au journal Écriture inclusive, comment la France a encore perdu une belle occasion de devenir leade(r|use).. Évalué à 6.

    Si j'applique le rasoir d'Ockham localement, par exemple dans une expérience avec un pendule, cela va impliquer que la physique quantique doit être rejetée, car dans mon cas particulier local, on peut tout expliquer sans.
    Par contre, la physique quantique permet d'expliquer mon cas particulier + le reste, de manière cohérente et sans mécanisme particulier pour faire coller le tout ensemble (le cas quantique n'est pas "un nouveau monde régit par des lois nouvelles": les mêmes lois s'appliquent partout).

    Breaking news : la physique quantique et la relativité générale ont enfin été unifiées ! \o/

    J'étais passé à côté de ce commentaire, mais ce que tu écris est encore plus révolutionnaire que n'importe quelle proposition de réforme du français. L'expérience du pendule et sa dynamique est l'archétype des phénomènes gravitationnels (relevant donc de la relativité générale) et, aux dernières nouvelles, les principes de la physique quantique ne permettent pas d'expliquer ton cas particulier (le pendule). Aucun objet soumis à la physique quantique ne possède de trajectoire (les observables de position et d'impulsion ne commutant pas, ils sont soumis au principe d'incertitude de Heisenberg), ce qui n'est pas le cas d'un pendule. Ai-je raté quelque chose, dernièrement, dans les avancés de la physique ? On dispose d'une théorie quantique de la gravitation faisant consensus et vérifiée expérimentalement ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Embauche a l’américaine

    Posté par  . En réponse au journal En marche. Évalué à 3.

    Justement qui représente les petits patrons dans cette négociation de la loi ?

    La Confédération des Petites et Moyennes Entreprises (CPME, ex-CGMPE) comme dans toutes les négociations du genre :

    La CPME (ex-CGPME), Confédération des Petites et Moyennes Entreprises, est une organisation patronale interprofessionnelle, privée et indépendante, dont la représentativité est officiellement reconnue.

    Elle assure la représentation et la défense de l'ensemble des petites et moyennes entreprises, tous secteurs confondus (industrie, commerce, services, artisanat), tant au niveau national, auprès des pouvoirs publics et des partenaires sociaux, qu'au niveau international. Elle regroupe à la fois des fédérations professionnelles, syndicats de métiers et des structures territoriales .

    Si j'en crois la conclusion de leur communiqué de presse sur le sujet (Réforme du code du travail : enfin !, au titre évocateur), leur analyse semble contraire à la tienne :

    Plus qu'une victoire de la CPME qui voit ainsi plusieurs de ses revendications historiques satisfaites, cette réforme traduit un changement en profondeur qui prend en compte la réalité des petites entreprises en leur ouvrant des facultés de dialogue jusqu'à présent réservé, en pratique, aux seules grandes entreprises. Employeurs et salariés des TPE/ PME en sortiront gagnants.

    Loin d'ếtre uniquement favorable aux grandes structures, la réforme leur ouvre des possibilités jusqu'alors réservées aux grosses structures représentées par le MEDEF.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Pourquoi du théorie des patch c'est bien

    Posté par  . En réponse au journal Pijul, un nouveau gestionnaire de source. Évalué à 2.

    C'est complètement faux, dans tous les cas. Git n'est jamais commutatif, au contraire : il ordonne scrupuleusement les commits, c'est même sa principale utilité.

    Il est tout de même possible de réordonner manuellement l'historique à coup de git rebase -i. Après contrairement à pijul, il faut le faire à main, rien ne garantie que les commits que l'on réordonne commutent, on peut supprimer un commit sans supprimer la clôture transitive de ses dépendances futures… C'est totalement casse-gueule, il faut être un git guru et avoir une connaissance précise de l'historique.

    Je t'accorde que c'est une conception assez étrange de l'informatique que de ne pas automatiser ce qui peut l'être, et cela sans filet de sécurité.

    Autre exemple du même mépris : toute boulangère ou boulanger qui se déplace de chez lui à sa boulangerie en passant par des rues a chaque jour une expérience directe des graphes orientés, avec des étiquettes sur les arêtes.

    À sa décharge, je ne pense pas que c'était du mépris vis à vis de sa boulangère, mais seulement qu'elle n'emploie pas le terme de « graphe orienté » pour décrire son déplacement dans des rues. Après je suis bien d'accord qu'elle en a une expérience directe et quotidienne, et que les raisonnements qu'elle effectue sont identiques à ceux que l'on fait en théorie des graphes. L'exemple historique typique sur le sujet est celui de Socrate faisant démontrer le théorème de Pythagore (sous la forme du problème de la duplication du carré) à un jeune esclave dans le dialogue du Ménon, en lui posant seulement des questions, laissant son auditeur y répondre tout seul, et introduisant seulement à la fin de leur échange le terme technique de diagonale du carré. L'art du mathématicien étant, comme le disait Poincaré, de donner le même à nom des choses qui se distinguent par leur contenu mais sont identiques dans leur forme.

    Cet exemple est loin d'être anodin : le seul truc que Pijul essaie de faire, c'est de modéliser proprement l'expérience directe et quotidienne de millions de programmeur, et d'implémenter une théorie conforme à leur expérience quotidienne directe.

    Ce qui est conforme à ce que doit faire toute bonne théorie : la théorie n'est que l'universelle pratique mise en principes.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Vidéo et Android

    Posté par  . En réponse au journal Pourquoi Jabber n'a pas plus de succès, même chez les informaticiens?. Évalué à 5. Dernière modification le 01 octobre 2017 à 14:34.

    Le grand public n'utilisera pas votre logiciel client s'il n'y a pas des offres d'hébergement grand public. La base quoi.

    oui bien sûr. Mais j’espère plutôt voir des hébergements locaux/associatifs.

    J'ai du mal à te suivre sur cette question, Goffi. Tu ne veux pas qu'XMMP ait du succès (titre de l'article) ? Sans offre marchande, cela restera à jamais confidentiel.

    As-tu un problème avec l'économie marchande ? Penses-tu qu'elle pervertie nécessairement tout service ?

    À une époque j'étais musicien, je faisais aussi bien de la musique de rue (rémunération au bon vouloir des personnes, similaires au don) que des concerts dans des bars et restaurants avec chapeau en supplément, ou des prestations contractuelles avec rémunération fixée dans les termes du contrat. Je n'ai jamais eu l'impression de me trahir dans le dernier cas, bien au contraire. L'engagement contractuel imposait plus de devoirs et contraintes sur ma personne au niveau de la qualité de la prestation, pouvant prévoir les rentrées d'argent cela libère plus de temps pour préparer la prestation (temps de répétition), et au final les prestations étaient de bien meilleur qualité.

    Non, décidément, je ne vois pas où se situe le problème dans une offre marchande de prestation de service.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Pourquoi du théorie des patch c'est bien

    Posté par  . En réponse au journal Pijul, un nouveau gestionnaire de source. Évalué à 4.

    Non bien sûr, les graphes orientés c'est du bon sens populaire, l'autre jour j'en parlais avec ma boulangère. Elle m'a d'ailleurs dit "oublie pas d'étiqueter les arêtes sinon c'est un peu trop simple".

    Je ne comprends absolument pas le sens de cette partie de ton commentaire. On va reprendre l'historique de nos échanges, ce sera plus clair.

    Tu as commencé par écrire

    git ne gère pas des patchs mais un graphe orienté d'états successifs

    ce à quoi je te réponds

    pijul aussi gère, à sa façon, un graphe orienté d'états successifs : un dépôt c'est une catégorie, c'est-à-dire un graphe orienté qui vérifie certaines propriétés

    tu réagis ensuite par

    C'est marrant comme il suffit de parler d'un concept mathématique relativement avancé en termes un tant soit peu profanes pour t'invoquer.

    et je réponds à cela par

    Je n'ai pas vu à quel moment il a été fait mention d'un concept mathématique relativement avancé en termes profanes. Tu disais que git gère un graphe orienté d'états successifs, je t'ai répondu que pijul faisait de même.

    À moins que j'ai complètement la berlue ou que j'ai perdu la raison, c'est bien toi qui as parlé de graphe orienté et je ne vois toujours pas en quoi c'était en termes profanes. Que ta boulangère ne sache pas ce qu'est un graphe orienté, personne ne l'a nié, mais là n'était pas la question. Le fait est que pijul aussi gère un graphe orienté d'états successifs, la différence entre les deux outils ne se situe pas à ce niveau là. Que ce graphe soit une catégorie (et c'est peut être cette notion que tu appelais « concept mathématique relativement avancé »), on s'en fout un peu dans le fond, raison pour laquelle j'ai ensuite écrit :

    Mais laissons donc de côté le concept de catégorie et gardons donc celui de graphe orienté : il sera compris de tout le monde.

    Il va de soi que par mon tout le monde, j'entendais tout programmeur (ce qui exclus ta boulangère, à moins qu'elle ne programme dans ses moments de loisir), c'est-à-dire les seules personnes susceptibles de discuter des entrailles de ce genre d'outils.

    Reprenons la distinction entre pijul et git.

    les deux graphes colorés un peu différents

    D'accord je vois certains cas où le comportement de git peut différer suivant la stratégie choisie. Ce sont des symptômes de "n'importe quoi as a process".

    Là je ne comprends pas trop non plus. Les deux graphes en question expose la même situation que celle dans le lien du tout premier commentaire de pamaury, et à ce moment tu ne semblais pas avoir compris. Pourtant ils disent la même chose. En revanche tu continues avec :

    J'ai essayé de l'illustrer avec du "vrai code" avec mon histoire de validation d'utilisateur

    sauf que ton exemple ne correspond pas du tout à cette situation. Ton code illustre deux branches qui divergent et qui rentrent en conflit quand on les fusionne : ce n'est pas du tout ce qu'illustrent les graphes colorés. Ils illustrent deux stratégies qui ne génèrent pas nécessairement de conflit mais avec deux résultats différents pour git et un seul avec pijul. Ainsi, lorsque tu écris :

    dans tous les cas on arrivera sur le même état Q

    Premièrement : dans un cas "réel" l'auteur a été obligé d'admettre que pijul n'arrivera nul part, qu'il abandonnera en déclarant un conflit.

    tu n'as toujours pas compris. Non, dans un cas réel il n'y a pas nécessairement conflit et pijul arrivera bien toujours dans le même état Q quelque soit le chemin pris dans le graphe, c'est-à-dire quelque soit la stratégie utilisée. Assurément, bien que git fusionne sans se plaindre (il n'y a pas de conflit) le code ne compilera pas, mais cela demandera un travail supplémentaire au développeur ou alors il faudra utiliser un workflow conditionné par l'outil. On est là dans le même genre de problématiques qu'entre typage statique ou typage dynamique : pour éviter les runtime error (un code qui ne compile pas après fusion) il faut prendre ses précautions.

    Pour la suite :

    là où, par construction, elle est automatiquement satisfaite dans pijul

    Non. Cf. point précédent. Ou alors pour mon code de gestion d'utilisateurs, donne-moi le code final automatiquement produit (indice : il est indécidable (ça devrait te plaire comme mot)).

    Si ! cette propriété est automatiquement satisfaite par construction dans pijul. Cf. mon point précèdent. Ton exemple de code de gestion d'utilisateur est hors propos pour parler de cette spécificité de pijul.

    De plus, personne, mais alors vraiment personne, n'a prétendu qu'il existait un outil de fusion magique qui résout les conflits tout seul. Là n'est pas la question, ni le problème que cherche à résoudre pijul.

    Pour la question des patchs indépendants :

    Non, tu ne les as pas compris. Cf. argument précédent : si deux patchs ne se recouvrent pas "géographiquement" ils sont interchangeables.

    La question n'était pas là mais celle-ci : dans un tel cas, git crée-t-il automatiquement deux branches distinctes dans son graphe d'états pour se faciliter le travail ?

    La problématique de fiabiliser la production logicielle m'intéresse réellement.

    Je veux bien te croire, mais tu ne sembles pas disposer à faire l'effort d'essayer de comprendre ce que les autres écrivent. Dans un autre journal où j'essayais d'illustrer l'analogie stricte entre typage statique et démonstration de théorèmes, tu m'avais également lu de travers. À moins que tu ne considères pas le typage statique comme relevant de la problématique de fiabiliser la production de logicielle. Une partie du système qui gère les lignes automatiques du métro parisien a été développé selon une telle méthodologie, et il est difficile de remettre en cause pas les faits sa fiabilité.

    Je suis un fan de git, mais si concrètement pijul apporte de vraies avancées, j'en parlerai au boulot !

    Si git te satisfait pleinement, pourquoi changer d'outil ? Pijul offre certes des avancés (ne serait-ce que celle de fournir une spécification à la notion de fusion), mais pas celles qui semblent correspondre à tes attentes :

    Et ça pijul ne le garantit évidemment pas, puisqu'il ne parle pas tous les langages de programmation / de balisage / les langues du monde (si on décide de versionner un manuscrit par exemple), et n'a encore moins conscience des specs du code. Je pense l'avoir illustré par mon exemple de fonction de récupération d'utilisateur. Je ne changerai pas d'avis tant qu'on ne m'aura pas prouvé que pijul résout le problème.

    Pijul ne le résout évidemment pas, personne n'a jamais dit le contraire, il n'y a rien à prouver. Tu l'as dit toi même : aucun logiciel ne viendra jamais le résoudre, le problème est indécidable, c'est même pire, il est informulable (le problème n'est pas l'absence de procédure de décision, mais qu'on ne peut même pas l'exprimer formellement).

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Droits de…

    Posté par  . En réponse au journal Écriture inclusive, comment la France a encore perdu une belle occasion de devenir leade(r|use).. Évalué à 2. Dernière modification le 30 septembre 2017 à 10:12.

    Mais en fait le mouvement est inverse, c'est de simplement rappeler que l'humain est un animal.

    Quel est l'intérêt dans un tel contexte ? Ce n'est pas en tant qu'animal que l'humain a des droits, mais en tant qu'animal doué de raison. En conséquence de quoi, il est libre, responsable de ses actes et a les devoirs et droits inhérents à cette liberté. Les autres espèces animales n'étant pas libres (c'est-à-dire autonomes, se donnant à elles même leurs propres lois, mais sont soumises aux seules lois de la nature, ce qui en fait des créatures hétéronomes), elles n'ont ni devoirs ni droits.

    Je ne vois toujours pas pourquoi écrire « droits des animaux humains », si ce n'est pour sous-entendre que l'on pourrait également parler de « droits des animaux non humains ». Mais alors quels seraient leurs devoirs ? Peut-on envisager un débat contradictoire avec, disons, une vache ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Mots-Cles

    Posté par  . En réponse au journal Écriture inclusive, comment la France a encore perdu une belle occasion de devenir leade(r|use).. Évalué à 2. Dernière modification le 29 septembre 2017 à 16:26.

    J'ai pas compris la critique sur la barre oblique.

    Ah, les joies de la polysémie et de l'ambiguïté du langage. Je n'ai pas compris leur position de la même façon que toi.

    Je comprends leur premier position sur le refus d'utiliser la barre oblique ainsi : le / est utilisé en algèbre pour exprimer l'opération de division (cf la réponse à côté de la plaque de kna, un rapport n'étant pas nécessairement un quotient, là où son « ou » paraît exprimer une synonymie entre les deux termes), mais de son côté la division peut aussi exprimer une opposition, un conflit entre deux camps (comme lorsque l'on dit que telle ou telle mesure politique, ou d'innovation de langage, divise le peuple). Ne voulant pas exprimer cette dernière connotation du mot « division », ils préfèrent ne pas faire usage du / dans la proposition de nouvelle graphie par crainte de l'association d'idée : / ⇒ division ⇒ conflit. De son côté, le point milieu n'ayant pas encore d'usage répandu et fixé par la tradition, il échapperait à cette association d'idée.

    Mais alors pourquoi donc écrire « l'enjeu social et discursif du rapport femmes / hommes » et non tout simplement « l'enjeu social et discursif du rapport entre les femmes et les hommes » ? Le / ne serait pas ici porteur d'une connotation de conflit inhérent à un tel rapport, une telle relation ?

    Ce qu'ils disent (si j'ai bien compris), c'est simplement que la barre oblique exprime une séparation entre deux groupes, alors que dans l'écriture inclusive, le but n'est pas de classifier "homme d'un côté", "femme de l'autre", mais plutôt d'avoir un "nouveau mot" qui décrit les deux.

    Le but est de trouver une graphie qui rend explicite la subdivision d'un concept relativement aux genres des personnes qui peuvent l'habiter.

    Idéalement, il faudrait introduire un nouveau genre neutre.

    Ce n'est pas ce que fait un genre neutre : il rend la subdivision implicite.

    Beaucoup de personne ici donne leur "solution parfaite"

    D'une manière générale je fuis comme la peste toute personne prônant une solution parfaite, quelque soit le problème quelle cherche à résoudre : leur caractère tyrannique et despotique me saute trop aux yeux.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: pluriel optionnel

    Posté par  . En réponse au journal Écriture inclusive, comment la France a encore perdu une belle occasion de devenir leade(r|use).. Évalué à 4.

    À coup de sophisme (A => B <=> ¬A => ¬B)

    Tiens, c'est marrant que tu utilises la forme des jugements hypothétiques pour exprimer le rapport de cause à effet : c'est justement le principe même de la théorie des catégories kantiennes (regarde les deux tables et la correspondance au niveau des catégories de la relation). Théorie que n'a justement jamais comprise Witttgenstein (ce n'est pas pour autant que je ne partage pas sa position sur son aphorisme 5.6 du Tractacus logico-philosophicus).

    Cela étant, pour le cas qui nous occupe, il est peu vraisemblable que le langage soit la cause des préjugés, mais plus vraisemblable (et conforme à la réalité historique) que les préjugés ont contribué à constituer notre langue et qu'ils s'entretiennent à travers elle.

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.

  • [^] # Re: Droits de…

    Posté par  . En réponse au journal Écriture inclusive, comment la France a encore perdu une belle occasion de devenir leade(r|use).. Évalué à 3.

    ou mieux, les droits des animaux humains.

    C'est dans un soucis de faire une distinction avec les droits des animaux non humains, ou c'est un trait d'humour que je n'ai pas saisi ?

    Sapere aude ! Aie le courage de te servir de ton propre entendement. Voilà la devise des Lumières.