Moby-Dik a écrit 2937 commentaires

  • [^] # Re: C est koi une architecture

    Posté par  . En réponse à la dépêche Interview de l'équipe F-CPU. Évalué à 10.

    ça dépend du type de workload, si tu est CPU-bound ça va mieux qu'en memory-bound, où les access patterns et la corrélation des paquets peut avoir des effets non linéaires sur le wallclock time ...

    Idée : ajouter une "citation du jour" à la une de Linuxfr.
  • [^] # référence furtive

    Posté par  . En réponse à la dépêche LRs GNU Linux. Évalué à -1.

    Des fois, même quand on enlève les tâches, il reste du gras.
  • # Re: LRs GNU Linux

    Posté par  . En réponse à la dépêche LRs GNU Linux. Évalué à 10.

    Une jeune distribution linux basée sur la compilation des codes sources

    C'est intéressant comme concept. Je propose la création d'un nouveau type de logiciel, où les sources seraient disponibles à tous les utilisateurs, et librement modifiables et redistribuables. On pourrait aussi compiler le soft où bon nous semble et même participer au développement quand ça nous botte vraiment... Je ne sais pas trop comment l'appeler, disons logiciel amical, partagiciel, ou logiciel solidaire ?

    Reste à savoir si c'est viable, j'en doute un peu, et les gens ne vont pas accrocher à un truc aussi naïvement utopique.
  • [^] # Re: LRs GNU Linux

    Posté par  . En réponse à la dépêche LRs GNU Linux. Évalué à -6.

    Je propose le lancement d'un grand concours de stéréotypes.

    A gagner : une célèbre distribution Linux allemande interopérable avec Microsoft Windows. Lot de consolation : un casque à pointe.
  • # Re: Knoppix

    Posté par  . En réponse au journal Knoppix. Évalué à 6.

  • [^] # Re: Mandrake se lance dans l'édition

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mandrake se lance dans l'édition. Évalué à 5.

    Au contraire, il s'est acheté un cuir à un prix défiant toute concurrence. Une affaire comme t'en vois jamais dans ta vie, faut pas la rater !
  • [^] # Re: Mandrake se lance dans l'édition

    Posté par  . En réponse à la dépêche Mandrake se lance dans l'édition. Évalué à 4.

    Précisons que tous les bons livres sortis sur Amstrad chez Micro Application étaient traduits d'un éditeur allemand, Data Becker (si je me souviens bien). Les traductions étaient d'ailleurs de piètre qualité, et il restait des restes d'allemand ça et là (notamment les noms de variables dans les programmes d'exemple :-))...

    Imagine l'équivalent pour un PC actuel avec XP...

    Là c'est direct la taule pour violation des droits d'auteur MS.
  • [^] # Re: Le guide IdealX des logiciels libres utilisables en production

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le guide IdealX des logiciels libres utilisables en production. Évalué à 6.

    A la lumière de ces critères, je ne comprends pas pourquoi Mandrake n'a que 2 étoiles en "exploitation" contre 4 pour les autres distribs citées (y compris Redhat, proche de la Mandrake sur le fonctionnement interne, non ?). Désolé de lancer un troll...
  • [^] # Re: Le guide IdealX des logiciels libres utilisables en production

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le guide IdealX des logiciels libres utilisables en production. Évalué à 10.

    Justement. DDD est un logiciel réflexif permettant de s'auto-débugger, ce que la licence interdirait dans un logiciel propriétaire. Une qualité aussi remarquable mérite d'être applaudie.


    A part ça, un petit jeu : dans "bouse en motif buggée", combien comptez-vous de pléonasmes ?
  • # Internet Actu :

    Posté par  . En réponse à la dépêche Confiance dans l'économie numérique. Évalué à 1.

    L'édito du moment, dans Internet Actu, porte sur la LEN.
    http://www.internetactu.com/(...)
  • [^] # Re: Le peer-to-peer en ligne de mire

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le peer-to-peer en ligne de mire. Évalué à 10.

    Sur le plan commercial c'est concurrent : si les abonnés AOL sont dissuadés de faire du P2P, ils iront plus facilement acheter de la musique légalement sur la boutique en ligne (n'oublions pas que pour une grande partie des AOLiens, changer de FAI c'est partir à l'aventure...).
    Et AOL est habitué : c'est au moment où ils ont commencé à faire des tests sur leur propre client Linux qu'ils ont lancé des poursuites contre PengAOL.
  • [^] # Re: Le peer-to-peer en ligne de mire

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le peer-to-peer en ligne de mire. Évalué à 10.

    En guise de représailles, ils envisagent de leur offrir un abonnement à Wanadoo. Ca fait froid dans le dos...
  • [^] # Re: Le peer-to-peer en ligne de mire

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le peer-to-peer en ligne de mire. Évalué à 10.

    Oui, et surtout AOL va ouvrir son propre service de musique en ligne : http://www.liberation.fr/page.php?Article=91562(...)
  • [^] # Re: Confiance dans l'économie numérique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Confiance dans l'économie numérique. Évalué à 4.

    Il ne s'agit pas d'être aussi fort que l'agresseur ou non, il s'agit d'aller porter plainte, de coller un procès, de faire de bonne foi en faisant les démarches nécessaires.

    Tu ne réponds pas à l'argument. Statistiquement, un hébergeur perdra beaucoup moins d'argent en coupant préventivement les sites ; ce n'est pas en me convaincant, moi, du bien-fondé d'aller en justice que tu changeras quoi que ce soit à l'équation.

    « Pornographie » est un état de fait.

    Un "état de fait" tellement stable et objectif que ce qui était interdit pour pornographie (ou autres accusations d'ordre moraliste) à une époque ne l'est plus aujourd'hui, et ce qui l'est aujourd'hui ne le sera pas forcément demain... Le problème reste donc : comment faire confiance à un hébergeur pour décider d'une qualité aussi imprécise que le caractère "pornographique" ou "pédophile" (hors cas flagrants) ?

    « Négocier », « charte » sont des termes qui n'ont aucune connotation marchande comme on l'entend en général (argent, contrats financiers, prix du kilo, etc.), sauf à être obsédé par le commerce.

    Et alors ? C'est bien toi qui as proposé la charte (c'est-à-dire le contrat entre parties privées) comme moyen satisfaisant de résoudre les imprécisions d'une loi. C'est bien toi qui proposes de "négocier avec son adversaire" au lieu de discuter du bien-fondé d'une loi. C'est toi qui fais montre d'une conception extrêmement bizarre du droit et de la justice, où l'on peut se permettre de transiger sur les principes fondamentaux au profit d'arrangements privés guidés par le poids et les intérêts respectifs de chacun.
  • [^] # Re: La démocratie est-elle soluble dans le virtuel ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Confiance dans l'économie numérique. Évalué à 1.

    Ça n'a rien d'une prétention franco-française; tous les pays font la même chose.

    La question n'est pas de savoir si les autres pays font pareil, mais si c'est juste ou non. Il est intéressant que dans ce genre de débats, à chaque fois que l'interlocuteur est à court d'arguments, il en vient à se raccrocher à la soi-disant "normalité" sanctionnée par une hypothétique harmonisation internationale. Un bel argument qui tient, en général, de la prophétie auto-réalisante ; notamment, il suffit qu'un pays comme les Etats-Unis fasse passer certaines dispositions pour que tous les pays emboîtent moutonnement le pas...

    Le problème n'est pas le « web français », mais le réseau en général.

    La présente loi concerne le Web français. Invoquer les sites illégaux (pédophiles, racistes...) hébergés dans les iles Falkland pour justifier une législation française sur la responsabilité des hébergeurs ayant pignon sur rue en France, c'est malhonnête et manipulateur.

    L'usage du p2p a des fins manifestement illégales aux yeux de certains

    La présente loi ne concerne en rien le P2P, et le seul article qui puisse s'y appliquer (celui qui étend les dispositions visant à faire respecter le droit d'auteur) n'est contesté par personne. Encore une fois, ton discours est malhonnête car tu invoques des données qui sont hors du cadre du débat.

    la loi n'est pas seulement là pour faire un bilan de ce qui s'est passé, ou se passe, mais de ce qui peut se passer plus tard.

    La loi n'est pas là pour faire un bilan, tout court. Elle est là pour fixer des règles et établir une morale. Que la morale établie par la loi consiste à encourager les prestataires techniques à couper l'accès à tout contenu potentiellement illicite, est l'objet du présent débat.

    Mais moi, perso, je m'en fous. Je commente. C'est incroyable, ça.

    Oui, on avait compris : tu commentes à foison une loi dont les répercussions ne t'intéressent pas.
  • [^] # Re: question de math,

    Posté par  . En réponse au journal question de math,. Évalué à 1.

    Si le point est dedans que le polygone n'est pas convexe, il y a des cas ou la demi-droite peux couper un nombre paire de fois et pourtant M est à l'intérieur.

    Ce n'est pas une question de convexité, c'est un cas limite où la demi-droite passe par un sommet du polygone. Mais du point de vue algorithmique, tu vas en fait détecter, selon les inégalités (strictes ou larges) que tu as choisies, soit un côté intersecté, soit trois côtés intersectés, donc bien un nombre impair.
  • [^] # Re: Confiance dans l'économie numérique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Confiance dans l'économie numérique. Évalué à 4.

    L'hébergeur peut tout à fait signifier au juge saisi de l'affaire, dès le début de cette affaire, qu'il ne fermera pas l'accès au site sans en avoir eu l'ordre par ce juge, pour des raisons qu'il précisera, s'il estime que la situation n'est pas claire pour lui permettre de fermer de son propre chef l'accès.

    Bien sûr, et il reste civilement responsable si le juge estime qu'il aurait dû fermer le site. D'ailleurs, j'ai déjà démonté l'argument au-dessus : tu serais sympa de lire les messages.

    Si les relations fournisseurs de services/clients n'évoluent pas vers ce niveau de qualité, c'est une faute commune aux fournisseurs et aux individus qui coûtera cher en termes de qualité relationnelle et de productivité globale.

    Ce n'est pas avec des paroles bien pensantes que tu vas changer le rapport de forces. Et rejeter sur l'hébergé la responsabilité de sa propre infériorité, c'est très fort : la victime devient coupable de ne pas avoir été aussi forte que l'agresseur. C'est une étrange conception de la justice.

    Franchement, je pense que c'est une question de bon sens de faire le discernement.

    Franchement, je pense que tu devrais arrêter de prétendre évidentes, sans démonstration autre que des proclamations présomptueuses, des tâches auxquelles tu ne t'es jamais frotté.

    En outre, opposer « pornographique » à « artistique », j'espère que c'est une blague.

    J'ai une proposition : tu décomptes les oeuvres artistiques et littéraires qui furent interdites ou qu'on essaya de faire interdire pour "pornographie", et tu reviens nous voir avec de vrais arguments.

    Tiens, et puis en passant, tu feras la même chose avec le "racisme anti-français" qui fut utilisé un temps par l'AGRIF (association d'extrême-droite) pour faire taire certains journaux. En corollaire, tu essaies d'imaginer l'utilisation que pourrait faire une telle association des articles sur la responsabilité des hébergeurs.

    Un site web, quelqu'il soit, _a_ une activité éditoriale

    Je parlais évidemment de l'hébergeur.

    Pas forcément. Si l'hébergeur a fait preuve de bonne foi dans sa démarche, il n'est pas évident qu'il encourrera des sanctions.

    Oui, et il n'est pas évident non plus qu'il n'en encourrera pas, n'est-ce pas ? Il est donc toujours préférable pour l'hébergeur de couper préventivement. Tu l'as d'ailleurs dit toi-même, je ne vois pas pourquoi tu essaies encore de me convaincre du contraire.

    voir en se faisant l'avocat du diable par moment.

    Défendre la justice et les libertés, c'est se faire l'avocat du diable ?

    Parce que ca peut souvent aider à comprendre l'opinion d'un adversaire, et à négocier correctement.

    "Négocier" quoi ? Ton discours est systématiquement emprunt du langage commercial (charte, négociation...). Ne t'en déplaise, on parle de loi et de principes fondamentaux ici, ça ne se marchande pas comme le prix du kilo de boeuf.
  • [^] # Re: La démocratie est-elle soluble dans le virtuel ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Confiance dans l'économie numérique. Évalué à 2.

    En somme, la responsabilité de chacun sera égale, et ce sera bien le responsable éditorial (ie, l'auteur d'un site, l'auteur de ses propos), qui sera reconnu responsable.

    Pas uniquement, puisque le texte introduit la responsabilité civile et pénale des hébergeurs (voir thread au-dessus, dans lequel tu as copieusement trollé)...

    Heu... faudrait ouvrir un peu les yeux; on n'est plus en l'an 2000.
    Le niveau de discussion des politiques s'est largement relevé ces dernières années, et ils sont nettement plus au fait des différentes données à prendre en compte qu'auparavant


    Les dispositions sur la responsabilité des hébergeurs sont quasiment les mêmes que celles qui avaient été censurées par le Conseil Constitutionnel (amendements Bloche). Et celles sur la crypto sont très fortement reprises du projet socialiste de LSI. Je ne vois aucune avancée significative, c'est toujours la même soupe avec quelques modifications cosmétiques.

    le problème est que la loi n'est pas respectée sur le réseau

    Où est l'impunité que tu sous-entends ? Il n'y a aucune raison sérieuse de prétendre que le Web français est un espace de non-droit ou autre salade médiatique. Si tu vois un site hébergé en France et en infraction avec la loi française, il suffit de porter plainte, et le site sera coupé à l'issue du procès si son illicité est confirmée. Je ne vois pas ce qu'il te faut de plus.

    Mais il y a des ... choses sur lesquelles on ne peut pas transiger

    Personne n'a dit le contraire, et tu sais très bien que le débat n'est pas là. On parle des modalités de mise en oeuvre de la justice, pas d'un changement dans ce qui est légal ou non.

    pédophilie, appel à la haine raciale, informations privées, respect des droits d'auteurs, etc

    Donne-nous des preuves que la situation du Web français soit si terrible que ça.
  • [^] # Re: Confiance dans l'économie numérique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Confiance dans l'économie numérique. Évalué à 4.

    il est très facile de savoir si l'ayant droit est d'accord avec la mise à dispo sur un serveur de son travail (genre, mp3 de lorie ou autre, ou encore vidéo du seigneurs des anneaux)

    On ne parle pas que de mp3 ici. Il y a aussi le droit des marques, beaucoup plus savonneux (cf. l'affaire jeboycottedanone, greenpeace vs. esso, etc.). Il y a le plagiat, qui peut faire l'objet de cas très difficiles à trancher.

    et de toutes façons, en cas de doutes, il suffit de porter plainte, et de fermer préventivement le site

    Tu trouves donc logique que l'hébergeur ferme préventivement le site "en cas de doutes" ? Ca contredit tes posts précédents.

    Pédophilie, il me semble que c'est évident.

    Désolé du sordide de la chose, mais tu es capable de distinguer à coup sûr une fille de 13 ans d'une femme de 18 ? Tu es capable de trancher résolument le caractère pornographique ou artistique d'une oeuvre ? Un nu d'enfant mis en scène de façon troublante, c'est de la pédophilie ? etc.

    Tu passes sous silence les cas les plus complexes : diffamation, etc. Par exemple le Monde a décidé d'attaquer en justice l'Express pour avoir publié des pages d'un livre diffamant soi-disant les dirigeants du Monde. Cela veut dire que dans le cas d'un site Web, l'hébergeur aurait pu se voir intimer de couper le site sous peine d'attaques au civil (alors que contrairement à l'Express il n'a aucune activité éditoriale).

    l'expert de l'hébergeur peut signifier que cette connaissance n'est pas si évidente que cela [...] et qu'il faut en débattre au tribunal, où le juge tranchera.

    Et si le juge tranche en faveur du plaignant, l'hébergeur reste civilement responsable sauf s'il a supprimé l'accès au contenu. On en revient toujours à la même chose : l'hébergeur a tout intérêt à "couper préventivement le site", comme tu l'avoues toi-même.

    je crois qu'on est vaguement d'accord sur le fond, pas dans les détails, et ça ne changera rien à la loi...

    Non, on n'est pas d'accord et notamment sur l'importance des "détails". Quant à la loi, sa formulation est claire, mais tu cherches à faire intervenir des éléments qui n'y sont pas présents.
  • [^] # Re: Confiance dans l'économie numérique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Confiance dans l'économie numérique. Évalué à 4.

    ous me direz que les contrats des hébergeurs ne sont pas équilibrés, et que le pauv' type qui héberge son site web ne va pas aller porter plainte

    Oui. L'exigence de rentabilité va clairement dans le sens de la suppression systématique des contenus douteux. Le "yakafokon" ne change rien à la réalité. Du reste, une coupure abusive de service entraînera généralement moins de dommages et intérêts qu'une diffamation ou violation de propriété intellectuelle.

    Ben non. Agir promptement, ça ne veut pas dire nécessairement « le faire »

    Ben si. Le texte dit précisément ce qu'il entend par "agir promptement", et ça veut dire couper l'accès ou supprimer les contenus.

    Pardon ? Un contrat signé par deux parties a valeur de loi. Une charte, en l'occurence, ça se signe.

    La loi est au-dessus de tous les contrats. Si la loi décide que tu es responsable parce que tu n'as pas coupé l'accès, ce n'est pas un contrat qui t'en lavera. Si une clause est contraire à la loi, elle est simplement ignorée, elle ne remplace pas la loi.

    Du reste, il n'y a aucun rapport de forces en faveur d'une telle charte. Les hébergeurs s'en fichent, et les hébergés n'ont pas de poids.

    Pas besoin d'être un expert juridique pour traiter la plupart des cas qui se présenteront.

    J'aimerais que tu me le démontres.

    le traitement de certains cas peut dépasser la compétence d'un seul expert, et nécessiter un débat contradictoire, à l'amiable

    Je ne comprends pas. Si le plaignant m'accuse de ne pas avoir coupé l'accès en connaissance de cause et demande des dommages et intérêts, il fait quoi dans l'affaire, ton "débat contradictoire à l'amiable" ?

    Enfin, je ne dis pas que ce texte est bon, ni mauvais, mais il me semblerait plus appréciable qu'on ne réagisse pas systématiquement à tout texte de loi (en première lecture, qui plus est) comme si on se faisait arracher la peau.

    On a un certain nombre de précédents qui nous montrent ce qui se passe en pratique lorsqu'un hébergeur s'avise de faire justice lui-même (même quand il n'est pas obligé, c'est dire).
  • [^] # Re: Confiance dans l'économie numérique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Confiance dans l'économie numérique. Évalué à 10.

    L'article dit :

    "la connaissance effective d'une activité ou d'une information illicite, ou la connaissance de faits ou de circonstances selon lesquelles l'information ou l'activité illicite est apparente"

    Note que :
    - le caractère illicite n'a pas besoin d'être "manifeste" ni "évident"
    - au moment où l'activité est "apparente" aux yeux de l'hébergeur, il n'est pas décidé qu'elle est "illicite" ; le caractère illicite est déterminé par la justice alors que l'hébergeur a déjà dû prendre sa décision

    On parle ici de responsabilité civile, ça peut coûter très cher (dommages et intérêts, notamment en matière de diffamation ou propriété intellectuelle). Penser aux 400 kF de l'affaire Estelle Halliday.

    Enfin, il ne faut pas croire ce que l'on pense de l'intention des rédacteurs du texte, il faut s'en tenir à ce que dit le texte de loi (malheureusement)...
  • # Re: Résultat d'un sondage

    Posté par  . En réponse au journal Résultat d'un sondage. Évalué à 5.

    Tu aurais dû leur demander en plus combien de temps ils avaient passé en tout sous Linux. Je suis sûr que parmi ceux qui pensent que "Linux est un excellent OS" ou que "c'est trop dur à installer", il y en a une palanquée qui n'ont jamais essayé Linux...
  • [^] # Re: Confiance dans l'économie numérique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Confiance dans l'économie numérique. Évalué à 1.

    En pratique, pas grand'chose pour l'instant, mais cela montre que le CSA a fait un coup de lobbying pour essayer de garder une "main-mise" symbolique sur le Net français (pour le cas où, un jour... par exemple pour contrôler les contenus diffusés par les portails Internet des chaînes de télévision ?).
  • [^] # Re: Confiance dans l'économie numérique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Confiance dans l'économie numérique. Évalué à 1.

    Ça dépend comment la loi est conçue dans son ensemble

    C'est-à-dire ? De toute façon, le projet est en ligne, tu peux le lire dans son ensemble...

    Je rappelle que « nul n'est censé ignorer la loi ».

    On ne parle pas d'ignorer la loi, on parle de constituer un semblant de justice privée et discrétionnaire.

    « Agir promptement », en outre, ça ne signifie pas couper le robinet immédiatement, sans vérification, sans consultation du responsable éditorial du site concerné, etc.

    Ben si. Relis l'article cité par Nico.

    Encore faut-il que ce « agir promptement » soit bien défini et compris par tout le monde de la même manière

    Tout juste. Et dans le doute, on se rallie à l'interprétation qui présente le moins de risque : l'interprétation répressive, car ainsi l'hébergeur est "blanchi" si le contenu supprimé s'avère effectivement illicite.

    ne serait-ce que par la publication d'une charte.

    Une charte n'a pas de valeur légale. Ce qui compte, c'est la loi.

    répondre promptement et justement à toute information sur la nature des contenus qu'ils hébergent; cela nécessite une bonne connaissance juridique et technique du sujet.

    Tout à fait, et tu crois que les hébergeurs vont s'amuser à constituer une expertise juridique (complexe et jamais infaillible) sur les délits liés à l'expression publique et à la propriété intellectuelle, ou qu'ils vont plutôt couper préventivement ce qui pourrait leur coûter cher face à un tribunal ?
  • # Re: Confiance dans l'économie numérique

    Posté par  . En réponse à la dépêche Confiance dans l'économie numérique. Évalué à 1.

    Attention : la loi n'est pas adoptée en l'état, elle doit maintenant passer par le Sénat...