"Apparu hier", comme ça ? C'est étrange. Et j'ai vérifié il y a une minute : il était toujours là. Si tu veux mon avis : sûrement un virus. Demain, si ça n'a toujours pas disparu tout seul, peut être qu'il faudra passer ton site à l'antivirus, ou même penser à le réinstaller.
Super idée que de remettre cette page en place. Cependant, une petite critique et question :
Puisqu'on en est aux correctifs, le bouton qui permet de "[se connecter] à facebook pour aimer" me parait nuire à la compréhension de la mise à jour du 22/10/2007 qui disait :
22/10/2007
- Suite à une forte demande populaire d'une personne,
la RACHE possède désormais un bouton 'hype web2.0'
ça va increaser la popularité du site !
Est-ce que je suis le seul à trouver gênant le fait qu'il y ait simultanément un faux bouton "2.0" humoristique et un vrai bouton pas humoristique à côté ?
Le bouton en question figurait-il sur la page originale ?
Pffff, ça serait encore à cause du capitalisme ? Franchement, cette tendance à critiquer le capitalisme pour ses ui pourries, ça décrédibilise le logiciel libre.
Non, je crois que la cause véritable de certaines de ces choses, visibles de tous mais pourtant tout à fait inexplicables qui arrivent à la sncf est bien plus étrange… bien plus mystérieuse… et à vrai dire, tout à fait… inquiétante… et date d'il y a longtemps : elle vient de ce temps ancien où l'état régnait sans partage sur le rutilant réseau chemin-ferré français, où les centrales nucléaires ne polluaient pas du tout, où les téléphones ne tuaient pas encore leurs utilisateurs et où la gauche savait encore tout de même décevoir.
L'authentique vérité (enfin si l'on veut), c'est que la catastrophe permanente qu'est le site web de recherche d'horaires de la sncf ne doit sa solide réputation mondiale de machin qui se tient là quand on parle de trucs pas pratique à utiliser qu'à son minutieux et constant sabotage vengeur par des types de l'équipe qui avait fait la version minitel du site de recherche d'horaires de la sncf, joyaux de simplicité et de lisibilité (quant à lui), pour qui s'en souvient.
Profitant d'un accès peu sécurisé au serveur, puis insérant malicieusement sur ce dernier des pages "veuillez patienter", configurant en secret les bases de données pour les ralentir, raccourcissant haineusement la durée des sessions, multipliant le javascript en cachette, les auteurs injustement délaissés de la version minitel du site de recherche d'horaires ont tout bonnement voulu prévenir et punir les infidèles voyageurs (et très justement !) d'avoir délaissé un travail déjà fait et bien fait par attrait stupide pour cette nouveauté fascinante amenée des états-unis par quelques marchands avides, qu'on appelait Internet.
Que n'avons nous pas su ouvrir les yeux à la démonstration brillante des regrettés auteurs de la version minitel du site de recherche d'horaires de la sncf !
Finalement, c'était bien la faute du capitalisme !
Scrupule : Hésitation à agir, inquiétude morale provenant de la crainte de commettre une faute. Exemple quasi-fictif : "Un scrupule m'empêche de voter l'état d'urgence".
Tout en ne pouvant que souscrire à ton rappel salutaire, j'attire ton attention sur le fait que le "consensus actuel" était alors plutôt du côté de la pensée de Francis Galton, par exemple, ou d'un autre de ces eugénistes reconnus par ses pairs (il a reçu plusieurs fois le prix du super scientifique anglais).
À l'époque, ton appel à accepter le consensus sur la question aurait probablement été un appel à accepter les idées eugénistes.
Comme disait le poète, "Il y avait des scandales, mais il n’y en a plus."
Celui qui n'a pas perdu tout espoir lira toutefois dans autre commentaire un peu plus bas que la lettre dont il est question dans ce journal a été bien accueillie par l'un des chercheurs, qu'elle n'a donc pas été inutile et même qu'elle l'accompagnera ensuite dans ses recherches.
Lorsqu'elle vient de l'extérieur, cette critique est malheureusement condamnée à être mécaniquement vue comme malveillante ou mal renseignée par les scientifiques : venant de l'intérieur, elle gagnerait en portée.
Pour le début au moins, j'ai peut-être été peu clair mais il y a eu un contresens : je commençais justement en mentionnant le "manque d'affinité avec le secteur privé" des chercheurs et j'enfonçais le clou en ajoutant qu'ils n'aimaient souvent pas beaucoup l'entreprise capitaliste qu'ils ont parfois cherché à éviter en devenant chercheurs.
Par ailleurs :
Ce n'est pas non plus parce qu'un truc est cherché par l'industrie qu'il est fondamentalement mauvais.
C'est certain. Mais comme les buts égoïstes de l'entreprise et ceux des citoyens sont souvent incompatibles et que ceux de l'entreprise prévalent, le service des citoyens est logiquement l'exception. C'était d'ailleurs l'idée du mouvement "sauvons la recherche".
Pour la suite de ce commentaire, je me bornerai à la critique des relations sciences/industrie telle qu'elle est acceptée par lesdits sauveurs mais plus loin, concernant la notion de "recherche fondamentale", il y a eu une émission très intéressante et documentée récemment sur Radio Libertaire :
Ceci étant dit, les exceptions que tu décris, qui sont bien le miel des chercheurs, ne sont pas la règle et les vergers dans lesquels pendent les fruit mûrs ont bien été plantés par quelqu'un et dans d'autres champs, il y avait peut-être d'autres fruits qui pendaient. De même, quand on lâche des moutons dans un champ pour tondre l'herbe, l'un peut déterrer un trésor - mais le trésor revient au propriétaire et à la fin, le champ est tondu. Ou encore, on peut tuer un méchant moustique par chance en jouant aux fléchettes, mais à la fin, les fléchettes seront toutes autour de la cible.
Tu préférerai que ces chercheurs bossent directement dans les labos de recherches opaques des industriels avec une communication totalement verrouillée et l'interdiction de publier leurs résultats
Pas du tout ! Non ! Au contraire ! Pourquoi veux-tu que je préfère ça ? C'est pas des façons de parler à quelqu'un qui est passé par une convention cifre (mais tu ne pouvais pas savoir !)
Simplement, on ne peut pas d'une part dire que la recherche est de plus en plus rongée par le privé et d'autre part faire comme si la part déjà rongée était tout à fait saine dans les résultats qu'elle produit.
Lorsqu'un directeur de labo décide de se transformer en entrepreneur, par exemple, pour vendre des systèmes aussi incontestablement mauvais, ou au moins aux bénéfices sociaux aussi contestables, que de la vidéo-surveillance ou des automates de gestion de vieillard, eh bien au lieu de rire sous cape entre collègues désintéressés de sa mégalomanie et néanmoins profiter des sous qu'il apportera au labo, on pourrait imaginer que certains se dressent et crachent dans la soupe pour porter ces excès à la connaissance du public et exclure ces pratiques du laboratoire. Non pas critiquer les personnes, mais la chose, de l'intérieur, en connaissance de cause, de façon précise. Après tout, c'est la mode du Snowden : là, c'est tout de même quelques crans en dessous !
C'est intéressant, parce que pour ce que j'ai pu constater, les chercheurs sont souvent des gens qui ont choisi la voie du doctorat par manque d'affinité avec le secteur privé. S'adresser à l'ensemble des chercheurs comme s'ils aimaient l'entreprise capitaliste serait en effet au moins une erreur tactique.
Mais il ne me semble pas que la lettre tombe dans ce faux pas, en concluant :
Il y aurait toute une réflexion à mener sur la manière dont on instrumentalise cette forme de subjectivation du chercheur-dans-sa-tour-d'ivoire, en lui donnant l'impression, la fausse conscience, qu'il mène un projet intellectuel désintéressé,
Autrement dit, l'évitement du privé et d'autres choses (on pourrait citer les horaires plus libres qu'ailleurs ou le fait de jongler adroitement entre différents budgets) donnent au chercheur une fausse impression d'indépendance dont il doit aujourd'hui se défaire pour prendre la mesure de son rôle social.
Autre remarque : quand tu dis "utiliser les découvertes autrement", on a l'impression qu'avec une autre politique, on découvrirait la même chose, mais qu'on en ferait un autre usage. Au contraire, ce que l'on découvre est tout de même proche de ce que l'on cherche, et ce que l'on cherche est ce qui rapportera au final de l'argent, non ce qui est utile à la société. La commande est très lâche mais n'en existe et fonctionne pas moins.
Quel serait donc donc un rôle positif des chercheurs ? Des chercheurs, toujours enrichissants, de cette minorité intègre, bienveillante et au courant de son rôle social, j'en ai rencontré. Mais on ne les entend pas beaucoup critiquer ouvertement ou publiquement leur domaine ou leurs collègues sans vertu, ce qui est bien triste : leur critique serait naturellement documentée, à propos, crédible pour leurs pairs et précieuse pour le grand public. Cela demande certes encore un peu de courage, en plus de l'intégrité.
Même si ça ne me semble pas être une pratique aujourd'hui, il n'est hélas plus très difficile de savoir - au moins pour l'état - quel bulletin tu as glissé dans l'urne : sur le passeport biométrique, "la puce stocke désormais […] deux empreintes digitales du détenteur du passeport." (wikipedia); d'autre part, si je ne me trompe pas, après le dépouillement, les bulletins de vote sont envoyés à la préfecture : les blancs et nuls systématiquement, l'ensemble des bulletins en cas de contestation.
À quoi va servir ma participation ?
Le Gouvernement lira l'ensemble des contributions pour décider les améliorations qu'il apportera au texte. Une synthèse des contributions sera publiée.
Si l'article de wikipedia sur le gouvernement est exact, on peut conclure que les contributions seront lues exhaustivement soit par le Premier ministre, soit par un ministre d’État, soit par un ministre, soit par un ministre délégué, soit par un haut commissaire! Ils vont être bien occupés.
En outre, le Gouvernement s'engage à répondre précisément aux propositions ayant reçu le plus de votes en expliquant pourquoi il les a retenues ou non.
Tu vois, ça aussi c'est un engagement ! Ils vont classer les réponses et ensuite, ils vont répondre à l'ensemble de n mieux classées avec n variant entre 1 et le nombre de propositions.
J'avais perdu tout espoir dans le gouvernement mais avec ce nouveau site web, je sens monter en moi un espoir aussi intense que celui qui animait les militants de Bayrou en 2007.
En fait si tout s'automatise, on serait plus dans une forme de "technologicratie".
Bien vu ! La démocratie que tu appelles de tes vœux est-elle compatible avec la domination de la technologie sur l'homme que sous-tend ta vision de la "ville en réseau" ?
Non ! répondait déjà, dans le vide, un peu avant les années quatre-vingt et un peu plus subtilement que ça, Jacques Ellul dans le "Système Technicien" dont wikipedia donne un résumé : "[La technique] s'auto-accroît en suivant sa propre logique. Elle piétine la démocratie. Elle épuise les ressources naturelles. Elle uniformise les civilisations." (je cite le résumé). On peut aussi, entendre ce monsieur intéressant parler de la question quelques dizaines de minutes ici.
Tu as raison ! Je n'ai pas fait la différence entre deux des possessions du groupe industriel Marcel Dassault que sont Dassault Aviation (50,5%) et Dassault Système (45%), créé par Avions Marcel Dassault-Breguet Aviation en 1981. Rien à voir, sinon que ce sont les mêmes.
Par ailleurs, ma référence à Dassault lui-même concernait Serge Dassault qui jusqu'à pas longtemps dirigé le groupe. Il a été condamné pour corruption (ce qui ne sera pas une surprise pour qui lit le Canard Enchainé), affirme que l'homosexualité est décadente et "juge « anormal » d'aider les chômeurs, « des gens qui ne veulent pas travailler »", pour reprendre ce qu'en dit wikipedia. Dans ses poches, les bénéfices de Dassault Systèmes.
Souvent, pour savoir à quelle sauce les utilisateurs sont mangés, il faut commencer par aller voir la partie du site à destination des entreprises.
Ce qu'on trouve ici, c'est un système d'évaluation automatique du programmeur.
Ce qu'on ne trouve pas (ou bien j'ai mal cherché) c'est le code source du système d'évaluation.
On lit dans les commentaires plus bas que le système de classement est bien contestable.
Le système d'évaluation automatique du programmeur qui est vendu au client est il lui aussi contestable ?
En tous cas, Dassault est satisfait et c'est tant mieux pour les avions de chasse (non mais sans déconner, se vanter d'avoir Dassault comme client, faut pas avoir honte).
Apprenez vous-aussi à apprécier à leur réelle valeur ces perles du paralogisme à l'abord, il est vrai, si rebutant : pour cela, munissez-vous impérativement d'un exemplaire de l'"art d'avoir toujours raison" ou d'une bonne liste de sophismes (par exemple, https://fr.wikipedia.org/wiki/Sophisme) avant d'en entamer la lecture.
Commençons ensemble pour l'exemple :
"Pour rewind" : deux mots qui introduisent pour ce paragraphe l'homme de paille et l'attaque ad-hominem à venir.
"Un seul "libéral" (terme à définir)", voilà que débarque déjà l'"Argumentum ad ignorantiam".
"(car tous ceux qui ne sont pas d'accord avec lui sont des libéraux, forcément)", hop, l'"Appel au ridicule".
On prendra, arrivé à la fin de cette première phrase, le temps d'apprécier la minutie avec laquelle ces sophismes sont agencés de manière compacte pour former un texte fallacieux très pur et très concentré. Puis on poursuivra la lecture, tout en gardant à l'esprit ce ravissement, avec les mots suivants, jusqu'à épuisement du commentaire, ou, plus probablement, de la liste des sophismes existant.
Il y a une vraie différence de traitement de l'information entre le Figaro et Libération, c'est très bien, c'est ça la vraie liberté de la presse.
Le Figaro et Libération sont deux des six journaux les plus subventionnés par l'état (de l'ordre de la dizaine de millions d'euros par an).
Le Figaro et Libération sont financés par la publicité.
Le Figaro et Libération sont aux mains d'affairistes immoraux.
On peut considérer qu'il y a une différence de traitement de l'information par le Figaro et par Libération mais elle est une petite bulle colorée dans un océan d'uniformité.
Ajoutons que le point de vue du journaliste est une chose, et que la sélection de l'information sur laquelle le journaliste donnera son point de vue en est une autre : on peut constater que les journaux parlent bien tous de la même chose en même temps, puis cessent d'en parler en même temps, donnant l'impression trompeuse qu'aucun choix n'est opéré.
"Les nouveaux chiens de garde" (conseillé dans un commentaire plus bas), est une excellente lecture à ce sujet.
Quel argument, tu m'as convaincu que l’arrêté est mauvais.
C'est un peu étonnant. Tu as visiblement pris la conclusion pour l'argument. Tu as également construit un homme de paille pour ajouter dans le commentaire une position sur le décret qui n'y était pas. Lire vite n'est pas une qualité si c'est pour comprendre si mal si peu de lignes, d'autant que tu en fais profiter tout le monde ici.
Parce qu'ici, en pratique, c'est supprimer un interdit donc donner plus de liberté aux gens, quand même…
Oui ! N'importe quoi ! Raisonner et jouer sur les formulations sont deux choses différentes !
Quel est le problème qu'est censé régler la création (ou l'ouverture) de ce fichier ? Rien n'est écrit dans l'arrêté et, forcément, pas de débat parlementaire: on ne sait pas.
Si le but était connu, on pourrait dire : "je ne suis pas d'accord avec ce but" ou: "je suis d'accord avec ce but". On pourrait dire du décret "c'est un bon moyen d'atteindre ce but", ou "c'est un mauvais moyen d'atteindre ce but".
Ici, on dit seulement: "on va vous foutre un nouveau fichier pour que c'est mieux".
Ils sont ridicules, ceux qui défendent cet arrêté.
Rien de très inédit : pour faire circuler les productions humaines, il y a les systèmes de troc, de répartition, de don et contre don mais aussi, avant ou pendant le moyen-âge, un système mixte où l'argent était utilisé par le gros des gens hors de la logique d'accumulation (par exemple, d'abord et de façon croissante, pour payer certains impôts). Cette accumulation apparaît alors, et pas il y a trois mille ans, par exemple là où se situe maintenant l'Italie, où l'on devient calé en commerce international, gestion de projet, rédaction de cv et comptabilité en partie double. Je crois bien qu'il y a ça dans le best seller de Fernand Braudel, "Civilisation matérielle, économie et capitalisme". Et pour le don et contre don, il y a celui de Marcel Mauss.
En comparaison, quelques centaines d'années plus tard, sans que l'on sache s'il s'agit de l'oeuvre d'idéologues mal ou bien intentionnés, méchants bourgeois ou protestants, d'une conjuration de comptables gênois, des forces inéluctables du progrès ou de lémuriens dressés pour tuer, nous voilà tous dans un système bien différent : le lien social que constitue l'échange (et la production) dans les systèmes mentionnés au dessus y est devenu presque partout simple consommation de marchandises (et travail salarié). Si bien qu'aujourd'hui, c'est sans mauvaise conscience, car en toute logique, au profit de grandes puissances financières amorales, que, malin, on paye moins cher la chambre dont on détruit l'économie environnante, qui est aussi la nôtre, sans comprendre qu'on ne survivra pas longtemps au "petit hôtel".
la concurrence a toujours existé entre personnes qui offraient le même service/produit dans le temps et l'espace.
Précisément pas : la conception de service/produit n'est pas applicable à toutes les époques. L'identité (dans le sens : le fait d'être identique) de deux services ou de deux marchandises qui te permet de les mettre en concurrence est une notion moderne, bien plus limitée dans l'histoire et la géographie que ce que tu sous-entends. Du coup : plus du tout un état légitimant de "nature". Ton explication n'est pas explicative, c'est une tautologie.
Pour dire clairement : tu ne peux pas invoquer une sorte de "loi de l'existant", qui ne dit rien d'autre que "c'est comme ça parce que c'est comme ça!", et ensuite limiter ta loi à une époque non précisée dans laquelle "c'est comme ça". Ça revient à : "c'est comme ça parce que c'est comme ça, sauf quand c'est pas comme ça!".
C'est effectivement "tout simplement logique" pour la plupart de qui vit à notre époque. Ça n'a pas toujours été le cas. Comme l'écrivait un intellectuel alcoolique des années 60 : "Le système des échanges commerciaux a fini par gouverner les relations quotidiennes de l'homme avec lui-même et avec ses semblables. Sur l'ensemble de la vie publique et privée, le quantitatif règne."
[^] # c'est peut-être parce que ton site tourne sous windows ?
Posté par nizan666 . En réponse à la dépêche Le retour de la Méthode R.A.C.H.E. Évalué à 4.
"Apparu hier", comme ça ? C'est étrange. Et j'ai vérifié il y a une minute : il était toujours là. Si tu veux mon avis : sûrement un virus. Demain, si ça n'a toujours pas disparu tout seul, peut être qu'il faudra passer ton site à l'antivirus, ou même penser à le réinstaller.
[^] # Re: license
Posté par nizan666 . En réponse à la dépêche Le retour de la Méthode R.A.C.H.E. Évalué à 4.
Super idée que de remettre cette page en place. Cependant, une petite critique et question :
Puisqu'on en est aux correctifs, le bouton qui permet de "[se connecter] à facebook pour aimer" me parait nuire à la compréhension de la mise à jour du 22/10/2007 qui disait :
Est-ce que je suis le seul à trouver gênant le fait qu'il y ait simultanément un faux bouton "2.0" humoristique et un vrai bouton pas humoristique à côté ?
Le bouton en question figurait-il sur la page originale ?
[^] # Je vous remercie pour ce commentaire instructif
Posté par nizan666 . En réponse au journal David Bowie bronsonisé. Évalué à -4. Dernière modification le 12 janvier 2016 à 07:58.
Plutôt "RIP" ou "R.I.P."!
Et pourquoi l'un ou l'autre d'ailleurs ? Pourquoi employer ce jargon chrétien ?
[^] # Re: « Si vous êtes développeurs de sites web »
Posté par nizan666 . En réponse au journal [ HS, enfin presque ] SNCF, transilien.fr, du gros n'importe quoi.. Évalué à 10.
Pffff, ça serait encore à cause du capitalisme ? Franchement, cette tendance à critiquer le capitalisme pour ses ui pourries, ça décrédibilise le logiciel libre.
Non, je crois que la cause véritable de certaines de ces choses, visibles de tous mais pourtant tout à fait inexplicables qui arrivent à la sncf est bien plus étrange… bien plus mystérieuse… et à vrai dire, tout à fait… inquiétante… et date d'il y a longtemps : elle vient de ce temps ancien où l'état régnait sans partage sur le rutilant réseau chemin-ferré français, où les centrales nucléaires ne polluaient pas du tout, où les téléphones ne tuaient pas encore leurs utilisateurs et où la gauche savait encore tout de même décevoir.
L'authentique vérité (enfin si l'on veut), c'est que la catastrophe permanente qu'est le site web de recherche d'horaires de la sncf ne doit sa solide réputation mondiale de machin qui se tient là quand on parle de trucs pas pratique à utiliser qu'à son minutieux et constant sabotage vengeur par des types de l'équipe qui avait fait la version minitel du site de recherche d'horaires de la sncf, joyaux de simplicité et de lisibilité (quant à lui), pour qui s'en souvient.
Profitant d'un accès peu sécurisé au serveur, puis insérant malicieusement sur ce dernier des pages "veuillez patienter", configurant en secret les bases de données pour les ralentir, raccourcissant haineusement la durée des sessions, multipliant le javascript en cachette, les auteurs injustement délaissés de la version minitel du site de recherche d'horaires ont tout bonnement voulu prévenir et punir les infidèles voyageurs (et très justement !) d'avoir délaissé un travail déjà fait et bien fait par attrait stupide pour cette nouveauté fascinante amenée des états-unis par quelques marchands avides, qu'on appelait Internet.
Que n'avons nous pas su ouvrir les yeux à la démonstration brillante des regrettés auteurs de la version minitel du site de recherche d'horaires de la sncf !
Finalement, c'était bien la faute du capitalisme !
[^] # Re: Ellul et le voix non technique/révolutionnaire
Posté par nizan666 . En réponse au journal Technique génétique : on n'arrête pas le progrès (?). Évalué à 2.
Cette proposition ne veut rien dire.
[^] # Re: Ellul et le voix non technique/révolutionnaire
Posté par nizan666 . En réponse au journal Technique génétique : on n'arrête pas le progrès (?). Évalué à 1.
En vertu de quoi ?
C'est une version haut perchée de la "politique du pire". Pourquoi pas, plutôt, avant qu'il ne soit trop tard ?
[^] # Re: Eh oui, l'État d'Urgence, c'est...
Posté par nizan666 . En réponse au journal "Tout le monde peut être une cible". Évalué à 3. Dernière modification le 14 décembre 2015 à 18:51.
On peut produire les définitions :
Scrupule : Hésitation à agir, inquiétude morale provenant de la crainte de commettre une faute. Exemple quasi-fictif : "Un scrupule m'empêche de voter l'état d'urgence".
Ignoble : Qui inspire du dégoût, de la répulsion, qui est très laid, très mauvais ou très sale. Exemple : Recensement des joies (ou pas) de l'état d'urgence en France par la quadrature du net.
Salopard : Individu sans scrupule qui agit envers autrui d'une façon ignoble.
(Définitions adaptées d'un Larousse.)
Le reste est question d'appréciation.
[^] # Re: 10 minutes d'autonomie c'est court.
Posté par nizan666 . En réponse au journal Drone sphérique - kickstarter. Évalué à 4.
Ce sera déjà beaucoup quand il te poursuivra !
[^] # Re: Sélection naturelle
Posté par nizan666 . En réponse au journal Journal qui dénonce. Évalué à 3.
Tout en ne pouvant que souscrire à ton rappel salutaire, j'attire ton attention sur le fait que le "consensus actuel" était alors plutôt du côté de la pensée de Francis Galton, par exemple, ou d'un autre de ces eugénistes reconnus par ses pairs (il a reçu plusieurs fois le prix du super scientifique anglais).
À l'époque, ton appel à accepter le consensus sur la question aurait probablement été un appel à accepter les idées eugénistes.
[^] # Re: Encore à côté du sujet
Posté par nizan666 . En réponse au journal Lettre ouverte à Philippe Souères, roboticien (revue Z). Évalué à 1.
Comme disait le poète, "Il y avait des scandales, mais il n’y en a plus."
Celui qui n'a pas perdu tout espoir lira toutefois dans autre commentaire un peu plus bas que la lettre dont il est question dans ce journal a été bien accueillie par l'un des chercheurs, qu'elle n'a donc pas été inutile et même qu'elle l'accompagnera ensuite dans ses recherches.
Lorsqu'elle vient de l'extérieur, cette critique est malheureusement condamnée à être mécaniquement vue comme malveillante ou mal renseignée par les scientifiques : venant de l'intérieur, elle gagnerait en portée.
[^] # Re: Encore à côté du sujet
Posté par nizan666 . En réponse au journal Lettre ouverte à Philippe Souères, roboticien (revue Z). Évalué à 2.
Merci pour ta réponse.
Pour le début au moins, j'ai peut-être été peu clair mais il y a eu un contresens : je commençais justement en mentionnant le "manque d'affinité avec le secteur privé" des chercheurs et j'enfonçais le clou en ajoutant qu'ils n'aimaient souvent pas beaucoup l'entreprise capitaliste qu'ils ont parfois cherché à éviter en devenant chercheurs.
Par ailleurs :
C'est certain. Mais comme les buts égoïstes de l'entreprise et ceux des citoyens sont souvent incompatibles et que ceux de l'entreprise prévalent, le service des citoyens est logiquement l'exception. C'était d'ailleurs l'idée du mouvement "sauvons la recherche".
Pour la suite de ce commentaire, je me bornerai à la critique des relations sciences/industrie telle qu'elle est acceptée par lesdits sauveurs mais plus loin, concernant la notion de "recherche fondamentale", il y a eu une émission très intéressante et documentée récemment sur Radio Libertaire :
http://www.b-a-m.org/2015/10/o-s-linvention-de-la-science/
Ceci étant dit, les exceptions que tu décris, qui sont bien le miel des chercheurs, ne sont pas la règle et les vergers dans lesquels pendent les fruit mûrs ont bien été plantés par quelqu'un et dans d'autres champs, il y avait peut-être d'autres fruits qui pendaient. De même, quand on lâche des moutons dans un champ pour tondre l'herbe, l'un peut déterrer un trésor - mais le trésor revient au propriétaire et à la fin, le champ est tondu. Ou encore, on peut tuer un méchant moustique par chance en jouant aux fléchettes, mais à la fin, les fléchettes seront toutes autour de la cible.
Pas du tout ! Non ! Au contraire ! Pourquoi veux-tu que je préfère ça ? C'est pas des façons de parler à quelqu'un qui est passé par une convention cifre (mais tu ne pouvais pas savoir !)
Simplement, on ne peut pas d'une part dire que la recherche est de plus en plus rongée par le privé et d'autre part faire comme si la part déjà rongée était tout à fait saine dans les résultats qu'elle produit.
Lorsqu'un directeur de labo décide de se transformer en entrepreneur, par exemple, pour vendre des systèmes aussi incontestablement mauvais, ou au moins aux bénéfices sociaux aussi contestables, que de la vidéo-surveillance ou des automates de gestion de vieillard, eh bien au lieu de rire sous cape entre collègues désintéressés de sa mégalomanie et néanmoins profiter des sous qu'il apportera au labo, on pourrait imaginer que certains se dressent et crachent dans la soupe pour porter ces excès à la connaissance du public et exclure ces pratiques du laboratoire. Non pas critiquer les personnes, mais la chose, de l'intérieur, en connaissance de cause, de façon précise. Après tout, c'est la mode du Snowden : là, c'est tout de même quelques crans en dessous !
Au plaisir.
[^] # Re: Encore à côté du sujet
Posté par nizan666 . En réponse au journal Lettre ouverte à Philippe Souères, roboticien (revue Z). Évalué à 2. Dernière modification le 13 octobre 2015 à 21:09.
C'est intéressant, parce que pour ce que j'ai pu constater, les chercheurs sont souvent des gens qui ont choisi la voie du doctorat par manque d'affinité avec le secteur privé. S'adresser à l'ensemble des chercheurs comme s'ils aimaient l'entreprise capitaliste serait en effet au moins une erreur tactique.
Mais il ne me semble pas que la lettre tombe dans ce faux pas, en concluant :
Autrement dit, l'évitement du privé et d'autres choses (on pourrait citer les horaires plus libres qu'ailleurs ou le fait de jongler adroitement entre différents budgets) donnent au chercheur une fausse impression d'indépendance dont il doit aujourd'hui se défaire pour prendre la mesure de son rôle social.
Autre remarque : quand tu dis "utiliser les découvertes autrement", on a l'impression qu'avec une autre politique, on découvrirait la même chose, mais qu'on en ferait un autre usage. Au contraire, ce que l'on découvre est tout de même proche de ce que l'on cherche, et ce que l'on cherche est ce qui rapportera au final de l'argent, non ce qui est utile à la société. La commande est très lâche mais n'en existe et fonctionne pas moins.
Quel serait donc donc un rôle positif des chercheurs ? Des chercheurs, toujours enrichissants, de cette minorité intègre, bienveillante et au courant de son rôle social, j'en ai rencontré. Mais on ne les entend pas beaucoup critiquer ouvertement ou publiquement leur domaine ou leurs collègues sans vertu, ce qui est bien triste : leur critique serait naturellement documentée, à propos, crédible pour leurs pairs et précieuse pour le grand public. Cela demande certes encore un peu de courage, en plus de l'intégrité.
[^] # Re: Mon expérience
Posté par nizan666 . En réponse au journal L'absurdité des tickets restau. Évalué à 8.
Tu es un gros con et tu nous emmerdes.
[^] # Re: N'oublions pas la contrainte
Posté par nizan666 . En réponse au journal Helios, un logiciel libre de vote électronique. Évalué à 2.
Même si ça ne me semble pas être une pratique aujourd'hui, il n'est hélas plus très difficile de savoir - au moins pour l'état - quel bulletin tu as glissé dans l'urne : sur le passeport biométrique, "la puce stocke désormais […] deux empreintes digitales du détenteur du passeport." (wikipedia); d'autre part, si je ne me trompe pas, après le dépouillement, les bulletins de vote sont envoyés à la préfecture : les blancs et nuls systématiquement, l'ensemble des bulletins en cas de contestation.
[^] # Re: Interaction et retour
Posté par nizan666 . En réponse au journal Consultation « République Numérique » ouverte. Évalué à 3. Dernière modification le 30 septembre 2015 à 16:29.
Mauvaise langue !
Si l'article de wikipedia sur le gouvernement est exact, on peut conclure que les contributions seront lues exhaustivement soit par le Premier ministre, soit par un ministre d’État, soit par un ministre, soit par un ministre délégué, soit par un haut commissaire! Ils vont être bien occupés.
Tu vois, ça aussi c'est un engagement ! Ils vont classer les réponses et ensuite, ils vont répondre à l'ensemble de n mieux classées avec n variant entre 1 et le nombre de propositions.
J'avais perdu tout espoir dans le gouvernement mais avec ce nouveau site web, je sens monter en moi un espoir aussi intense que celui qui animait les militants de Bayrou en 2007.
[^] # Re: Civilisation ?
Posté par nizan666 . En réponse au journal Un véritable civilisation open-source ?. Évalué à 2.
Bien vu ! La démocratie que tu appelles de tes vœux est-elle compatible avec la domination de la technologie sur l'homme que sous-tend ta vision de la "ville en réseau" ?
Non ! répondait déjà, dans le vide, un peu avant les années quatre-vingt et un peu plus subtilement que ça, Jacques Ellul dans le "Système Technicien" dont wikipedia donne un résumé : "[La technique] s'auto-accroît en suivant sa propre logique. Elle piétine la démocratie. Elle épuise les ressources naturelles. Elle uniformise les civilisations." (je cite le résumé). On peut aussi, entendre ce monsieur intéressant parler de la question quelques dizaines de minutes ici.
[^] # [hs] Re: À qui profite le crime
Posté par nizan666 . En réponse au journal Clash of Code - Feedback. Évalué à 2.
Tu as raison ! Je n'ai pas fait la différence entre deux des possessions du groupe industriel Marcel Dassault que sont Dassault Aviation (50,5%) et Dassault Système (45%), créé par Avions Marcel Dassault-Breguet Aviation en 1981. Rien à voir, sinon que ce sont les mêmes.
Par ailleurs, ma référence à Dassault lui-même concernait Serge Dassault qui jusqu'à pas longtemps dirigé le groupe. Il a été condamné pour corruption (ce qui ne sera pas une surprise pour qui lit le Canard Enchainé), affirme que l'homosexualité est décadente et "juge « anormal » d'aider les chômeurs, « des gens qui ne veulent pas travailler »", pour reprendre ce qu'en dit wikipedia. Dans ses poches, les bénéfices de Dassault Systèmes.
[^] # Re: À qui profite le crime
Posté par nizan666 . En réponse au journal Clash of Code - Feedback. Évalué à -1.
Souvent, pour savoir à quelle sauce les utilisateurs sont mangés, il faut commencer par aller voir la partie du site à destination des entreprises.
Ce qu'on trouve ici, c'est un système d'évaluation automatique du programmeur.
Ce qu'on ne trouve pas (ou bien j'ai mal cherché) c'est le code source du système d'évaluation.
On lit dans les commentaires plus bas que le système de classement est bien contestable.
Le système d'évaluation automatique du programmeur qui est vendu au client est il lui aussi contestable ?
En tous cas, Dassault est satisfait et c'est tant mieux pour les avions de chasse (non mais sans déconner, se vanter d'avoir Dassault comme client, faut pas avoir honte).
[^] # Re: Véritable génie ou simple escroc vantard ?
Posté par nizan666 . En réponse au journal Bitcoin : le Français Mark Karpelès mis en examen au Japon pour détournement de fonds. Évalué à 3. Dernière modification le 14 septembre 2015 à 18:34.
Il est bien entendu de meilleur goût d'accepter comme allant de soi le contenu d'un bouquin qu'on admet ne pas avoir lu.
[^] # Re: Impartialité
Posté par nizan666 . En réponse au journal 2017 : On change les têtes et on fait le grand ménage avant que le vent tourne. Évalué à 10. Dernière modification le 07 septembre 2015 à 17:24.
Du génie ! Quel auteur ! Lumineux !
Apprenez vous-aussi à apprécier à leur réelle valeur ces perles du paralogisme à l'abord, il est vrai, si rebutant : pour cela, munissez-vous impérativement d'un exemplaire de l'"art d'avoir toujours raison" ou d'une bonne liste de sophismes (par exemple, https://fr.wikipedia.org/wiki/Sophisme) avant d'en entamer la lecture.
Commençons ensemble pour l'exemple :
"Pour rewind" : deux mots qui introduisent pour ce paragraphe l'homme de paille et l'attaque ad-hominem à venir.
"Un seul "libéral" (terme à définir)", voilà que débarque déjà l'"Argumentum ad ignorantiam".
"(car tous ceux qui ne sont pas d'accord avec lui sont des libéraux, forcément)", hop, l'"Appel au ridicule".
On prendra, arrivé à la fin de cette première phrase, le temps d'apprécier la minutie avec laquelle ces sophismes sont agencés de manière compacte pour former un texte fallacieux très pur et très concentré. Puis on poursuivra la lecture, tout en gardant à l'esprit ce ravissement, avec les mots suivants, jusqu'à épuisement du commentaire, ou, plus probablement, de la liste des sophismes existant.
[^] # Re: Impartialité
Posté par nizan666 . En réponse au journal 2017 : On change les têtes et on fait le grand ménage avant que le vent tourne. Évalué à 10.
Le Figaro et Libération sont deux des six journaux les plus subventionnés par l'état (de l'ordre de la dizaine de millions d'euros par an).
Le Figaro et Libération sont financés par la publicité.
Le Figaro et Libération sont aux mains d'affairistes immoraux.
On peut considérer qu'il y a une différence de traitement de l'information par le Figaro et par Libération mais elle est une petite bulle colorée dans un océan d'uniformité.
Ajoutons que le point de vue du journaliste est une chose, et que la sélection de l'information sur laquelle le journaliste donnera son point de vue en est une autre : on peut constater que les journaux parlent bien tous de la même chose en même temps, puis cessent d'en parler en même temps, donnant l'impression trompeuse qu'aucun choix n'est opéré.
"Les nouveaux chiens de garde" (conseillé dans un commentaire plus bas), est une excellente lecture à ce sujet.
[^] # Re: Pas de problème : une solution (et toujours la même)
Posté par nizan666 . En réponse au journal La liberté s'amenuise pour les écoliers. Évalué à 2.
C'est un peu étonnant. Tu as visiblement pris la conclusion pour l'argument. Tu as également construit un homme de paille pour ajouter dans le commentaire une position sur le décret qui n'y était pas. Lire vite n'est pas une qualité si c'est pour comprendre si mal si peu de lignes, d'autant que tu en fais profiter tout le monde ici.
Oui ! N'importe quoi ! Raisonner et jouer sur les formulations sont deux choses différentes !
# Pas de problème : une solution (et toujours la même)
Posté par nizan666 . En réponse au journal La liberté s'amenuise pour les écoliers. Évalué à 1.
Quel est le problème qu'est censé régler la création (ou l'ouverture) de ce fichier ? Rien n'est écrit dans l'arrêté et, forcément, pas de débat parlementaire: on ne sait pas.
Si le but était connu, on pourrait dire : "je ne suis pas d'accord avec ce but" ou: "je suis d'accord avec ce but". On pourrait dire du décret "c'est un bon moyen d'atteindre ce but", ou "c'est un mauvais moyen d'atteindre ce but".
Ici, on dit seulement: "on va vous foutre un nouveau fichier pour que c'est mieux".
Ils sont ridicules, ceux qui défendent cet arrêté.
[^] # Re: Online Travel Agency
Posté par nizan666 . En réponse au journal Chroniques de l'automatisation : L'hotellerie. Évalué à 2.
Rien de très inédit : pour faire circuler les productions humaines, il y a les systèmes de troc, de répartition, de don et contre don mais aussi, avant ou pendant le moyen-âge, un système mixte où l'argent était utilisé par le gros des gens hors de la logique d'accumulation (par exemple, d'abord et de façon croissante, pour payer certains impôts). Cette accumulation apparaît alors, et pas il y a trois mille ans, par exemple là où se situe maintenant l'Italie, où l'on devient calé en commerce international, gestion de projet, rédaction de cv et comptabilité en partie double. Je crois bien qu'il y a ça dans le best seller de Fernand Braudel, "Civilisation matérielle, économie et capitalisme". Et pour le don et contre don, il y a celui de Marcel Mauss.
En comparaison, quelques centaines d'années plus tard, sans que l'on sache s'il s'agit de l'oeuvre d'idéologues mal ou bien intentionnés, méchants bourgeois ou protestants, d'une conjuration de comptables gênois, des forces inéluctables du progrès ou de lémuriens dressés pour tuer, nous voilà tous dans un système bien différent : le lien social que constitue l'échange (et la production) dans les systèmes mentionnés au dessus y est devenu presque partout simple consommation de marchandises (et travail salarié). Si bien qu'aujourd'hui, c'est sans mauvaise conscience, car en toute logique, au profit de grandes puissances financières amorales, que, malin, on paye moins cher la chambre dont on détruit l'économie environnante, qui est aussi la nôtre, sans comprendre qu'on ne survivra pas longtemps au "petit hôtel".
[^] # Re: Online Travel Agency
Posté par nizan666 . En réponse au journal Chroniques de l'automatisation : L'hotellerie. Évalué à 7.
Merci pour ta réponse.
Précisément pas : la conception de service/produit n'est pas applicable à toutes les époques. L'identité (dans le sens : le fait d'être identique) de deux services ou de deux marchandises qui te permet de les mettre en concurrence est une notion moderne, bien plus limitée dans l'histoire et la géographie que ce que tu sous-entends. Du coup : plus du tout un état légitimant de "nature". Ton explication n'est pas explicative, c'est une tautologie.
Pour dire clairement : tu ne peux pas invoquer une sorte de "loi de l'existant", qui ne dit rien d'autre que "c'est comme ça parce que c'est comme ça!", et ensuite limiter ta loi à une époque non précisée dans laquelle "c'est comme ça". Ça revient à : "c'est comme ça parce que c'est comme ça, sauf quand c'est pas comme ça!".
C'est effectivement "tout simplement logique" pour la plupart de qui vit à notre époque. Ça n'a pas toujours été le cas. Comme l'écrivait un intellectuel alcoolique des années 60 : "Le système des échanges commerciaux a fini par gouverner les relations quotidiennes de l'homme avec lui-même et avec ses semblables. Sur l'ensemble de la vie publique et privée, le quantitatif règne."
Voilà la "normalité".