Philip Marlowe a écrit 1176 commentaires

  • [^] # Re: Gniarf !

    Posté par  . En réponse au journal anti-OGM, j'en veux plus.. Évalué à -2.

    Ouais bon j'ai marché dedans. Ça m'aura au moins permis de faire une remarque, judicieuse celle-là, sur le vocabulaire.
  • # Gniarf !

    Posté par  . En réponse au journal anti-OGM, j'en veux plus.. Évalué à 1.

    Boarf ! après tout si ce petit livret de l'influence, ça motivera les fabricants à répondre la prochaine fois. De toutes les manière il vaut mieux se fier à Greenpeace plutôt qu'à l'AFSSA, l'Ania et consort pour savoir ce qu'on mange. Récemment un projet consistant à émettre quelques contraintes sur la précision et la lisibilité des produits alimentaires, au niveau européen je crois, a été proprement torpillé.

    Tu a besoin de repères, la nuit, pour t'y retrouver ? Je te suggère plutôt de regagner un repaire plus cartésien. Dans le domaine de la sécurité sanitaire, les liens affectifs, auxquels je croyais de par la teneur habituelle de tes commentaires ta raison moins assujettie, ces liens fussent-ils envers un ami d'enfance, me semblent de mauvais conseil.
  • [^] # Re: Et question responsabilité ?

    Posté par  . En réponse au journal Auto-entreprise. Évalué à 2.

    Merci de ta réponse. En effet, prendre un comptable me semble le minimum minimorum quand on monte une SARL ou une EURL.

    Sans être indiscret et sans détails précis, dans quelle genre d'activité t'es-tu lancé ?
  • # Et question responsabilité ?

    Posté par  . En réponse au journal Auto-entreprise. Évalué à 2.

    Je n'ai rien lu des documents que l'auteur de ce journal propose. Il se trouve que, sachant faire pas mal de choses dans un certain éventail de domaines, moi aussi je me pose la question du que faire ? dans le cas où je ne trouverais plus de travail comme salarié. Mon idée jusqu'ici était de monter une EURL avec des statuts et un domaine d'activité qui vont bien. Le tout dans une relative sécurité : dans une SARL ou une EURL la responsabilité est limitée au capital de l'entreprise.

    Les gens, souvent artisans qui se mettent à leur compte en leur nom propre exposent tous leurs biens en cas de faillite. C'est pourquoi assez souvent ils sont mariés avec un contrat pour éviter d'exposer le domicile familial, par exemple. Ils sont alors à la merci de leur conjoint en cas de divorce. Entre l'arbre et l'écorce !

    Qu'en est-il à ce sujet des dispositions de cette nouvelle possibilité ?
  • [^] # Re: Oh put*** c'est du lourd !

    Posté par  . En réponse au journal Selon une enseignante américaine, Linux ferait régresser nos enfants. Évalué à 4.

    Le nul n'est censé ignorer la loi a son pendant dans le code de la route il faut rester maître de son véhicule en toute circonstance. C'est une fiction, comme dans un autre domaine les gaz parfaits, mais une fiction nécessaire à la cohérence du système.

    Tu imagines, si on pouvait invoquer son ignorance d'une interdiction devant un tribunal, ou l'opposer d'une autre manière ? Cela rendrait toute loi ou règlement inapplicable.
  • [^] # Re: Oh put*** c'est du lourd !

    Posté par  . En réponse au journal Selon une enseignante américaine, Linux ferait régresser nos enfants. Évalué à 3.

    Article 73 du code de procédure pénale.

    Citation non garantie exacte :
    Toute personne est investie du pouvoir d'appréhender l'auteur d'une infraction flagrante et de le conduire devant l'officier de police judiciaire le plus proche.

    Je n'ai pas trouvé (ou mal cherché) l'article exact sur le net. Il me semble que des éditeurs vendent assez cher des versions électroniques sur CD ou autre des différents codes, ceci expliquant peut-être cela. C'est dommage d'apparemment ne pas pouvoir disposer directement des textes de loi, nul n'étant censé les ignorer.

    Il doit y avoir des personnes qui s'y connaissent considérablement mieux que moi à ce sujet et qui seraient bienvenus de nous éclairer.
  • [^] # Re: Pour ceux qui ne connaissent pas

    Posté par  . En réponse au journal Jazz à Marciac. Évalué à 3.

    Non, il y a aussi des témoignages d'élèves.
    http://www.ladepeche.fr/article/2008/11/20/495638-Auch-La-de(...)

    Le mec, il nous dit ''vous mettez les mains sur les tables, vous bougez pas et surtout vous regardez pas le chien dans les yeux pour pas vous faire mordre'' avec un ton agressif.

    Benoît qui ne comprend pas pourquoi un copain de sa classe s'est retrouvé « en calbut parce que le chien avait flairé un billet de 5 € suspect ».

    Côme dénonce des « blagues ironiques » de certains gendarmes.


    Témoignages recueillis par des journalistes de La Dépêche.
  • [^] # Re: Pour ceux qui ne connaissent pas

    Posté par  . En réponse au journal Jazz à Marciac. Évalué à 1.

    À propos de l'auteur :
    Jean-Dominique Merchet, journaliste à Libération, je m'occupe des questions militaires depuis une douzaine d'années. C'est une passion dans laquelle je suis tombé tout petit... Né en 1959, franc-comtois et versaillais, je suis un auditeur de l'Institut des hautes études de défense nationale (IHEDN 49).

    Qu'est-ce qu'il entend par versaillais ?
  • [^] # Re: Pour ceux qui ne connaissent pas

    Posté par  . En réponse au journal Jazz à Marciac. Évalué à 3.

    Cette info, si c'en est une, a été longue à venir et mérite elle aussi d'être vérifiée. Il reste l'affaire du collège de Marciac où le principal a affirmé avoir été abusé par les gendarmes quant à leurs intentions. Ils ont prétendu venir faire de la prévention par l'information et ont fait une descente de police avec fouille, comme je l'ai indiqué plus haut.

    Un point commun à ces deux événements : ils se sont déroulés dans le Gers. Alors, où est l'info, où est l'intox ?
  • [^] # Re: Pour ceux qui ne connaissent pas

    Posté par  . En réponse au journal Jazz à Marciac. Évalué à 3.

    Pendant que j'écrivais le commentaire précédent, il y avait Michelle Alliot-Marie sur France Info. Je vous en fais un résumé sarcastique : « L'État ne tolèrera pas de concurrence dans son sabotage de la SNCF »

    Ceci dit, je précise que je n'ai rien contre la police et la gendarmerie, mais tout contre leurs débordements. Ce genre de débordements fait s'interroger sur la nature de leur encadrement et de leur hiérarchie. Ils ont des supérieurs et des chefs qui regardent faire sans réagir ou, pire, qui l'ordonnent.
  • [^] # Re: Pour ceux qui ne connaissent pas

    Posté par  . En réponse au journal Jazz à Marciac. Évalué à 3.

    Merci pour le lien. Finalement, l'événement que je relatais a eu lieu à Auch. À Marciac, ce genre de méfait s'est accompli dans un collège. Ça a fait assez de bruit pour que les journaux en parlent (à l'exception quasi-certaine de celui de Jean-Pierre Pernaut), en particulier les flash de Télé Matin. J'ai pu y voir le témoignage d'un père d'une élève de troisième qui, semble-t-il a été fouillée (par qui, un, gendarme ?) jusque sous les sous-vêtements. Une jeune fille qui a pu entendre des réflexions du genre « Celle-là, avec la tête qu'elle a, il vaut mieux vérifier »...

    Je croyais que les établissements scolaires devraient être considérés presque comme des sanctuaires. En tout cas une chose est sûre : de nos jours un policier est mieux considéré qu'un enseignant. Par certains.
  • [^] # Re: RIP Mandrake

    Posté par  . En réponse à la dépêche Il faut sauver le soldat Williamson !. Évalué à 3.

    [...] car son émulsion avec les autres distribs [...]

    Tu m'en as fait rater ma mayonnaise.
  • # Orange, une permanente féerie

    Posté par  . En réponse au journal Associations, entreprises : attention ! Problème de sécurité LiveBox Pro.... Évalué à 10.

    Aaah Orange ! Le bricolage élevé au niveau d'une multinationale ! La compétence de son service client ! Les aberrations du service public associées aux tares des services privés... Et tout ça ne provenant pas de la création ex nihilo (from scratch) d'une entreprise mais fondé sur un organisme déjà existant et puissant, qui avait été financé avec notre bon argent.

    Ils font des pertes en plus, non ? Comme l'écrivait Philippe Val, à qui il arrive d'écrire autre chose que des conneries, s'ils vendaient des sabots ou des chaudières à charbon, on comprendrait qu'ils aient du mal à vendre...

    Ses trous béants de sécurité. Dans une liaison utilisée par une famille aussi, accès direct à la messagerie par tout le monde à la maison, éventuellement par des invités, votre petit dernier peut à tout moment changer les paramètres du compte, souscrire à de nouvelles options, changer le mot de passe d'accès. Des pros !

    Des pros dirigés par des pros ! Qui ne se souvient de Thierry Breton, par ailleurs membre (ou même président je ne sais plus) du conseil de surveillance (ou un autre aréopage destiné à vérifier sa bonne gestion) de la firme chimique Rhodia à la piteuse faillite, miraculeusement mis hors de cause malgré son écrasante responsabilité. Sa principale contribution à la diffusion du haut débit aura été la mise en place d'une liaison fibre d'un immeuble du XVème arrondissement, que par ailleurs il habite.

    Pour ma part je souhaite à Orange le même brillant avenir que Rhodia, ça aurait pour effet d'assainir le secteur, en évitant que le propriétaire des fils de téléphonie fixe soit aussi fournisseur d'accès, ce qui peut à tout moment déséquilibrer les règles du jeu.

    Ah oui, je leur souhaite aussi, dans un autre secteur, qu'un quatrième acteur apparaisse en téléphonie mobile, parce que les poules aux œufs d'or financées par le racket des clients, à base d'entente illégale, il y en a marre.

    Et puis, comme leur réussite est si éclatante en téléphonie fixe, mobile, accès Internet, maintenant ils proposent du contenu... Ils ont encore choisi une épée pour ça. Xavier Couture, qui n'aura même pas eu le temps de marquer de son empreinte les coussins de son fauteuil directorial quand il est passé à Canal+...

    Que pensez vous des entreprises aussi mauvaises sous statut privé qu'elles l'étaient en tant qu'entreprises nationales ? Qu'elles crèvent ! (Avec une pensée pour le Professeur Choron).
  • [^] # Re: probleme privé

    Posté par  . En réponse au journal Différend commercial. Évalué à 3.

    J'ai toujours été affable et poli avec les interlocuteurs avec qui j'ai eu affaire. Ma LameBox a été changée, sans résultat. Ils n'ont pas été capables, en plusieurs mois, de faire fonctionner correctement mon accès. Il n'y avait pas de problème matériel au niveau de la ligne car la box du FAI remplaçant a fonctionné immédiatement dès que branchée.

    Voilà. Je ne suis ni grande gueule ni méprisant avec mes interlocuteurs si c'est ce que tu crains.
  • [^] # Re: Aspire One

    Posté par  . En réponse au journal Netbooks et linux : rien n'est gagné.. Évalué à 2.

    Ben maintenant le Franc ne peut être que Suisse, non ?
  • [^] # Re: Il en manquait vraiment une

    Posté par  . En réponse au journal Différend commercial. Évalué à 4.

    Mon but premier était de les obliger à me fournir un service de qualité correcte. À ce point de vue, d'accord, c'est raté. Mon principe est le suivant : tu as contracté avec un FAI pour qu'il te fournisse un accès Internet qui fonctionne en permanence avec des contraintes de débit bien définies. Si le FAI n'est pas foutu de remplir son contrat, c'est trop facile pour lui si tu résilies et que tu vas ailleurs, d'ailleurs sans garantie pour toi de trouver mieux.

    C'est pourquoi j'ai préféré les solliciter pour qu'ils remplissent leurs obligations contractuelles. Ils ne les ont pas remplies mais, même à ce point de vue, sans réussir à faire les choses à fond, c'est à dire que ça ne marche pas du tout. C'est pourquoi j'ai pu, en quelque sorte, bénéficier d'une connexion Internet, aux moments où ils n'arrivaient pas à ne pas la faire marcher... On ne peut pas appeler service une absence de non-service. Il était donc hors de question que je paie pour cette espèce de chose avec laquelle je parvenais tout de même à laborieusement rapatrier mes mails.

    Ce n'est pas moi qui les ai forcés à faire croire qu'ils sont capables de fournir un accès Internet. C'est pourquoi ça m'a amusé d'essayer de les forcer à le faire.
  • [^] # Re: Happy end ?

    Posté par  . En réponse au journal Différend commercial. Évalué à 4.

    Merci. Il m'est absolument indispensable de prendre du plaisir dans le style de mes réponses, car c'est une des rares possibilités d'en prendre dans ce genre de relations ; ça et la satisfaction d'avoir raison d'eux en fin de compte.
  • [^] # Re: Je n'ai qu'une chose à dire ...

    Posté par  . En réponse au journal Différend commercial. Évalué à 5.

    Bref au final que de désagréments tout de même, pour ne pas avoir accès à internet durant plusieurs mois !

    J'en ai fait une question de principe. Comme j'estimais être de taille à me défendre, j'ai eu tendance à penser que ne pas le faire aurait été une forme d'« acte criminel passif » de ma part. Une bonne part des surcroîts de bénéfices des FAI et des opérateurs mobile doit venir du fait qu'ils se mettent sciemment dans l'illégalité en cas de litige. Qu'ils font volontairement peur. Si tous ceux qui sont en mesure de le faire leur mettaient des bâtons dans les roues, ils en viendraient peut-être à des pratiques commerciales plus respectables, dont profiteraient ceux qui ont moins de capacité à se défendre. Si j'avais eu plus de temps et de moyens je serais allé jusqu'au procès. On comprend pourquoi les politiques, qui sont le plus souvent complices de ces grosses boîtes, ont torpillé les projets de class actions.

    Par ailleurs, j'avais accès à Internet au travail. Pour mes enfants ça a été plus compliqué :(
  • [^] # Re: Prélèvement automatiques

    Posté par  . En réponse au journal Différend commercial. Évalué à 3.

    Aaaahh merci.
  • [^] # Re: Happy end ?

    Posté par  . En réponse au journal Différend commercial. Évalué à 7.

    Comme indiqué au-dessus :)

    Je ne leur dois pas 200€ et ils me foutent la paix. J'ai contracté ailleurs.

    Il aurait été peut-être possible d'obtenir des dommages et intérêts à condition de bien vouloir y passer du temps et de l'énergie, mais ce n'est pas mon but. Il y aurait eu les class actions je m'y serais collé.

    J'ai fait ce journal aussi pour montrer comment une entreprise qui devrait être respectable peut se vautrer dans l'infâmie. Pour répondre à un post plus haut, je prends juste quelques précautions de base, histoire de n'être pas immédiatement explicite sur l'identité réelle du FAI. À part ça je ne vois pas pourquoi je devrais prendre des gants avec, ces ordures-là ont quand même fait appel, de manière à tous les coups routinière et cette routine-là est à vomir, à des chasseurs de prime charognards comme Intrum Justitia, qui font des courriers sans aucune valeur juridique conçus pour faire peur aux pauvres gens sans défense.
  • [^] # Re: Crossposting

    Posté par  . En réponse au journal Différend commercial. Évalué à 3.

    Oui, c'est un peu confus, c'était difficile à mettre en page sans y passer la journée. De toutes manières, je n'ai pas vraiment cherché à faire joli, mais que ça puisse être utile à quelqu'un qui connaisse une histoire un peu semblable, qu'il y ait un peu de matériau à en tirer.

    Au début je voulais répartir ça sur plusieurs journaux consécutifs, mais je pense que ça aurait augmenté la confusion.
  • # Il en manquait vraiment une

    Posté par  . En réponse au journal Différend commercial. Évalué à 6.

    Après les courriers déja cités j'ai reçu une lettre-type qui commençait par Suite à votre demande de résiliation et qui concluait que celle-ci était formellement impossible pour des raisons fallacieuses. Cette lettre était datée du 30 juillet et portait la date du 15 septembre sur le cachet de la poste... Pour corser le tout je disposais d'une liaison valide fournie par un nouveau FAI.


    Philip Marlowe à Service National Consommateurs Mandarine Internet
    Copie à : Monsieur le Médiateur Sam Spade

    Recommandée avec accusé de réception


    Le 25 septembre 2008

    J'ai reçu le 16 septembre dernier de la part du service clients internet de Mandarine la lettre dont vous trouverez copie ci-jointe. J'ai conservé cette lettre, datée du 30 juillet, avec son enveloppe, qui porte la date du 15 septembre sur le cachet de la poste. J'ai immédiatement communiqué ces faits, ainsi que le contenu de la lettre à Monsieur Sam Spade, Médiateur auprès du Tribunal de Sin City, 99999 Donaldville, qui s'occupe de mes déboires avec vos collègues du service clients internet.

    Comme la seule mention sensée que j'ai pu trouver sur la lettre susdite est celle de vos coordonnées, je vous contacte.

    Je n'ai fait aucune demande de résiliation auprès du service clients internet de Mandarine. Mon contrat a été unilatéralement résilié par Mandarine, sans m'en informer explicitement. Je l'ai appris de manière indirecte, étant souscripteur de « mes services vitrifiés » en tant que triple client de téléphonie fixe, de téléphonie mobile et d'abonnement Internet. Le contrat a effectivement été résilié et j'en ai deux preuves. La première est que j'ai depuis souscrit à un abonnement Internet auprès d'un autre fournisseur, qui fonctionne réellement, ce qui serait impossible si mon abonnement auprès de Mandarine était encore valide. La deuxième est que, comme client de téléphonie mobile Mandarine, je dispose d'une adresse de messagerie électronique du genre (mon numéro de téléphone mobile)@mandarine.fr. J'ai pu utiliser comme alias de cette boîte mon ancienne adresse d'abonné Internet à Mandarine, ce qui prouve que cette adresse avait été libérée au moment où je l'ai fait, vers le 22 juillet.

    Vous pouvez demander au service clients internet qu'ils vous communiquent les courriers recommandés avec accusé de réception que je leur ai envoyés aux dates des 29 octobre, 10 décembre et 17 décembre de l'année 2007 ainsi que des 21 mars, 7 avril et 22 juillet de cette année, tous restés sans réponse. Dans ma dernière lettre à eux adressée, celle du 22 juillet, je constatais la résiliation de fait de mon abonnement. Tout ceci a été transmis à Monsieur le Médiateur Sam Spade. Je pense comprendre la raison de la lettre qui me demande des nouvelles de ma pseudo-demande de résiliation ainsi que celle des « anomalies » de date.

    Je ne connais pas votre rôle exact, mais si vous en avez un je devrais finir par avoir de vos nouvelles.

    Veuillez agréer l'assurance de mes sentiments les plus distingués.


    Philip Marlowe

    À la suite de cette lettre le Service National Consommateurs a pris contact avec moi par une vraie lettre qui m'était personnellement destinée dans laquelle un responsable regrettait ne pas avoir pu prendre contact directement avec moi par téléphone à mon domicile et m'indiquait un numéro de téléphone gratuit où le contacter personnellement. Quand j'ai pu le joindre, je lui ai expliqué ce qui s'était passé et, ceci fait, il a passé l'éponge sur la pseudo-ardoise que j'étais censé avoir. Happy end !

    Ceci dit, si ces gens avaient voulu m'attaquer en justice, ils étaient vraiment mal partis !
  • [^] # Re: il manquait une lettre

    Posté par  . En réponse au journal Différend commercial. Évalué à 3.

    Finalement elle y était mais pas présentée comme les autres lettres recommandées. Ça m'aura permis de préciser au sujet de la proposition de convention de séquestre.
  • [^] # Re: noms des sociétés

    Posté par  . En réponse au journal Différend commercial. Évalué à 4.

    C'est extrêmement difficile de trouver quoique ce soit. La seule petite erreur que j'ai faite, c'est de remplacer le numéro de la Hotline de mon ex-FAI par un numéro pris au hasard. Et merde, le numéro existe vraiment !
  • # il manquait une lettre

    Posté par  . En réponse au journal Différend commercial. Évalué à 6.

    Il manquait une lettre importante, celle du 17 décembre, dans laquelle je leur propose une convention de séquestre. C'est important, car par la suite ils n'ont pas pu invoquer une simple défaillance de ma part. Le fait que je n'aie pas eu à verser les sommes en litige sur un compte bloqué est le fait de leur négligence, car ils n'ont pas répondu à cette proposition.

    Des fois je me demande s'ils ne sont pas un peu cons quand même, ou s'ils ne sont même pas foutus de trouver quelqu'un qui sait écrire.


    Philip Marlowe à Mandarine
    Recommandée avec AR
    Le 17 décembre 2007

    Madame, Monsieur,

    Je m'aperçois à l'instant en relevant ma boîte aux lettres de l'adresse phmarlowe@mandarine.fr (depuis mon lieu de travail, la liaison internet chez moi étant en panne...) que vous avez émis la facture pour les services internet de décembre. Voyons les dates. La date de réception dans ma boîte aux lettres Mandarine est le 16/12/2007 à 21:06. La date de facturation indiquée par votre site dans mon compte internet est le 04/12/2007. La date de prélèvement indiquée tant par la facture que sur le site est le 13/12/2007.

    Je vois sur cette facture que vous me faites cadeau des services internet pour un mois, hors la location de la LameBox. Je ne peux accepter ce cadeau. J'ai un contentieux non réglé avec vous et je n'entends pas accepter implicitement ce cadeau comme une contrepartie ou comme faisant partie d'une transaction entre nous. Veuillez donc émettre la facture normale correspondant à la période considérée.

    Ce week-end la liaison internet que vous me fournissez est encore tombée en panne, je dirais presque comme d'habitude. Contrairement à mes résolutions, j'ai appelé le numéro de la hotline et le technicien que j'ai eu a diagnostiqué, comme les précédentes fois ses collègues que j'avais eu à l'occasion, un problème d'authentification. Comme ses collègues, il m'a indiqué qu'une expertise aurait lieu sur ma ligne. La liaison s'étant remise en marche quelques heures avant de retomber en panne, la procédure a peut-être été abandonnée...

    D'autre part, je vous ai indiqué ma volonté de cesser de payer vos factures par prélèvement automatique et vous ai demandé de m'indiquer un bénéficiaire à l'ordre duquel je puisse émettre un moyen de paiement ainsi qu'une adresse où l'expédier. Je n'ai pas reçu de votre part à ce jour de réponse claire à ce sujet. Par contre j'ai reçu de nombreux mails inutiles provenant de conseillers-client variés, jamais deux fois le même, ne répondant jamais aux questions posées, sauf à me demander de reformuler ma demande. Je vous prie de faire cesser ce bavardage inutile par courriels et de désormais répondre par voie postale aux problèmes que je vous soumets par voie postale.

    Il va de soi que par contre je n'ai aucunement l'intention de régler les factures que vous m'envoyez tant que les services que vous me fournissez ne fonctionnent pas de manière normale, c'est-à-dire, entre autres critères, en permanence. Si vous le souhaitez, je suis disposé à établir conjointement avec vous une convention de séquestre auprès d'un notaire, ou selon une autre formule qui vous convienne, qui permette de bloquer les sommes d'argent en litige tant que subsiste le contentieux.

    Je vous prie d'agréer, Madame, Monsieur, l'expression de mes sentiments les plus distingués.

    Philip Marlowe