Philip Marlowe a écrit 1173 commentaires

Oui, je vous conseille les voitures à transmission intégrale. Vous aurez le bonheur de constater que, pour ne pas faire bosser comme un âne le différentiel central, avec la surconsommation de carburant qui va avec, les pneus se changent par quatre. Par contre les pneus du train avant et du train arrière ne s'usent pas au même rythme. Tout ça participe de l'art de dépenser inutilement de l'argent...

Bon, je pourrais dire que tu réponds à la question qui a vraiment besoin d'un 4x4 en France ? par j'en ai besoin d'un en Suisse et puis prendre la porte.

S'il y a quelques milliers de personnes qui ont réellement besoin d'un 4x4 en France, c'est le bout du monde. Et je dis ça en habitant la Haute-Savoie, où l'on peut aller presque partout, là où il y a quelque chose à faire, avec une paire de pneus neige sur les roues motrices de sa voiture.

En plus, ceux qui prennent un 4x4 prennent la plupart du temps une grosse bouse métallique, très résistante aux chocs, certes, et beaucoup l'achètent pour ça... mais d'une inefficacité risible quand il s'agit d'aller dans des endroits difficilement accessibles. Un de mes collègues habitait dans un trou sans route carrossable dans le Jura. Il m'avait indiqué qu'un des meilleurs véhicules, sinon le meilleur, pour aller partout est le Lada Niva. C'est en plus le moins cher. Et à côté des bouses métalliques précitées, il consomme peanuts. Vous en voyez beaucoup, vous, des Lada Niva ? S'il y avait tant de monde qui avait besoin d'un 4x4, on devrait en voir partout ! Ben oui, c'est pas très hype, comme véhicule...

Juste une petite chose sur ce terme de Grenelle, dont on nous rebat les oreilles. Cela a un rapport avec le fait que le Ministère du Travail (qui doit désormais avoir un autre nom comprenant le mot emploi, de nos jours la question des conditions de travail s'effaçant devant le souhait qu'un maximum de monde ait un emploi) est sis Rue de Grenelle. Mais plus précisément, cela évoque les négociations qui ont eu lieu à cet endroit en juin 1968 et qui ont débouché sur les fameux accords de Grenelle, qui sont la conclusion apparente des événements de mai 1968.

Il faut donc comprendre ce terme comme voulant dire "accord significatif débloquant une situation ou un problème". On peut avoir des doutes sur la portée d'un tel raccourci historique quand on voit que la plupart des gens ne le comprennent pas et qu'en plus il ne se trouve aucun volontaire pour l'expliquer (quel homme politique irait remuer les cendres de mai 68, sinon pour proclamer la liquidation de son héritage ?). Comme on pouvait lire dans le Canard Enchaîné récemment, à quand un Grenelle des Grenelles ?

L'apesanteur commence avec le début de la trajectoire parabolique, c'est-à-dire au moment où l'avion se comporte comme si sa trajectoire verticale dépendait de son seul poids et pas du tout de forces aérodynamiques.

En-dehors de la ressource qui fait passer l'avion d'une trajectoire horizontale à une trajectoire montante, pendant que l'avion monte selon une trajectoire rectiligne (c'est une approximation), l'avion et ses occupants sont soumis et perçoivent une accélération de 1 g. On néglige que la terre est quasi-sphérique et que l'accélération de la pesanteur diminue avec l'éloignement par rapport au centre de la terre. Par contre, pendant la ressource, l'accélération peut tout aussi bien être de 1,1 g ou de 6 g, ou de n'importe quelle valeur supérieure à 1 et compatible avec la résistance de la structure de l'avion, ça dépend de la brutalité du pilote...

Un garagiste est soumis à une obligation de résultat lorsqu'il répare ton véhicule. Un médecin est tenu à une obligation de moyens lorsqu'il te soigne.

Un FAI doit être soumis à une obligation de résultat en l'absence de défaillance de fourniture par une tierce partie. En cas de défaillance de fourniture par une tierce partie (l'opérateur historique, par exemple, qui a souvent l'air mal disposé envers une concurrence qu'il n'a pas su voir venir), le FAI a une obligation de moyens pour obliger cette tierce partie à honorer ses obligations contractuelles.

Je ne sais pas d'où tu sors cette surprenante remarque.

Pas d'accord. Il faut faire à ces gens-là la publicité qu'ils méritent. Moi non plus je ne suis pas parfait : Orange est également mon FAI. J'ai suffisamment de griefs contre eux pour ne pas savoir par quel bout commencer.

Au hasard : quand ça va bien ma connexion fonctionne un jour sur deux. Quand ça va moins bien ça peut durer plusieurs jours d'affilée. En plus je ne suis pas dégroupé : je suis sur une ligne fixe France Telecom. Par surcroît je loue une livebox. Tout ça est donc une affaire entre eux et eux, et les problèmes devraient se régler vite. Perdu !

J'en suis à la lettre recommandée avec accusé de réception. C'est ce que je vous suggère de faire rapidement en cas de pannes à répétition. N'appelez pas leurs services techniques à vos frais par le numéro surtaxé, surtout en cas de problèmes récurrents.

L'adresse est la suivante :

Orange service clients Internet
33734 BORDEAUX cedex 9

N'oubliez pas d'indiquer votre numéro de client.

Je pense que Meuns veut dire par là offrir en contrepartie. Ainsi la question "que font-ils pour donner le change ?" devient "qu'offrent-ils en contrepartie ?" et, là, je comprends tout de suite mieux.

20 minutes, c'est bien le journal qui ne traite aucun sujet, important ou non, quand il y a des vacances, ou un jour férié, ou un pont ? Qui ne paraît pas ces jours-là ? Et dont les rédacteurs s'appellent malgré tout des journalistes ?

Je ne vais pas prendre la défense de Philippe Val, dont je suis très loin d'être un inconditionnel. Mais je remarque que s'il veut que ses articles et ceux de ses collègues soient lus, il faut d'abord qu'il réussisse à vendre son journal à ses lecteurs. Qu'il ne peut pas être donné parce que prépayé par la publicité. Chacun sait que la publicité, c'est la liberté !

Oui, tu as bien compris.

A un moment, Juppé était député-maire de Bordeaux et présidait, de mémoire une douzaine d'organismes et de commissions autour de Bordeaux, genre communauté urbaine et autres, le Canard Enchaîné en avait donné la liste. Quand il avait été nommé Premier Ministre, il avait juste abandonné, bien obligé, son mandat de député.

Quand on pratique ce genre d'abus, tout est décidé avec des conseillers directs, et l'on ne se rend dans les assemblées, supposées délibératives, que pour que les autres membres puissent admirer les décisions déjà prises. Qu'on ne vienne pas me dire qu'avec ce genre de boulimie de pouvoir on a encore le temps de débattre.

Mais bon, les Bordelais ont l'air décidés à réguler le phénomène localement...

Comme il faut aussi donner les bonnes nouvelles, on peut remarquer que Alain Juppé, qui fut un temps un grand champion dans ce domaine, a nettement moins tendance à cumuler dernièrement.

Cinq cents mille c'est un peu plus de huit pour mille de soixante millions. Zéro virgule huit pour cent si tu préfères...

Ce qui me fascine, c'est que non seulement beaucoup ne s'aperçoivent pas de cette énorme erreur de calcul, mais qu'en plus ça ne les empêche pas de disserter doctement autour...

Sinon de manière beaucoup plus subjective : évite ce ton prétentieux dans tes journaux/dépêche, c'est vraiment lourd et ne donne pas spécialement une bonne image de Lisaac. Du style :
"La spécification 0.2 apporte des innovations importantes"
Des améliorations oui, des innovations faut pas exagérer, je vois pas ce qu'il y a d'innovant à "Le mot clé Expanded remplace *.".
"certainement un des ramasses-miettes les plus rapides à l'heure actuelle." (sans chiffre ni rien)
"Non content"[...]
Et j'en passe.
Un peu de modestie ne ferait pas de mal si vous voulez attirer un minimum d'attrait du milieu des logiciels libres. Là on a l'impression que tu fais un discours marketing pompeux.

Puisque l'on est dans la subjectivité, Ontologia réussit à m'intéresser à Lisaac, ne serait-ce que grâce à ce genre de news bien documentées, même si parfois un ton un peu publicitaire affleure. S'il n'avait que toi comme zélateur ça me ferait plutôt fuir Mono.

Je me souviens encore de tes polémiques particulièrement bien argumentées, en tout cas par du subjectif, contre Boubou à propos des brevets que pourrait opposer le moment venu Microsoft à Mono. Tes logorrhées interminables d'une pauvreté affligeante quant à leur contenu, leur orthographe, leur logique, leur argumentation...

Bref je pense que tu es mal placé pour faire ce genre de remarques vexantes à Ontologia, d'un ton condescendant et du haut d'on ne sait quelle science...

J'apprécie ton analyse. Je ne vois pas où se trouve la haine.

Je trouve même que ce serait une idée intéressante que les instituts de sondage dussent communiquer toutes les données brutes à partir desquelles sont extrapolés leurs parfois fumeux résultats. Pour voir si d'autres peuvent proposer des méthodes d'interprétation plus pertinentes, par exemple. Pour éviter les joyeuses impostures aussi. À noter : les différents courants politiques ont leurs instituts de sondage préférés. De là à dire qu'ils les préfèrent selon les biais qu'ils introduisent...

mais que va t'il donc rester au detracteur de cette distribution?

Remarque, il n'y en avait déjà plus qu'un seul...

par contre, les Mephisto pas moche, ca existe ???

Mettons qu'on se fait à leur esthétique particulière... Par contre c'est vraiment très confortable.

Chemise ou chemisette avec une poche, sinon où mettrais-je mon crayon ? Pas de réponse grossière, s'il vous plaît... Jean ou assimilé. Caleçon, parce que les slips ça fait pansement.

Chaussettes en coton et surtout bonnes chaussures, genre Paraboot ou Méphisto pas trop moches, à la fois saines et confortables, ce n'est pas si facile à trouver et ce n'est pas très bon marché. Pas de chaussures de mauvaise qualité ou de saloperies de chaussures de sport qui rendent les pieds malades. Un peu chères à l'achat, certes, mais une bonne paire de chaussures dure plus de cinq ans. J'ai porté mes précédentes Paraboot treize ans...

Excellente remarque de la meilleure veine pamphlétaire ! +1000 !

Je ne vois pas pourquoi Microsoft lancerait une lutte à mort, avec comme arme les brevets logiciels, contre un OS qui ne représente que quelques pourcents d'utilisateurs. Là il n'y a pas de marché à conquérir, juste une position dominante à préserver, qui n'est pas immédiatement menacée de manière très grave. En tout cas ce n'est pas l'urgence absolue, et cela concerne surtout le présent

Par contre le fait de légitimer de telles armes dans une lutte contre Linux risque de coûter cher à Microsoft le jour où il se trouverait en conflit juridique contre Google, à qui il peut souhaiter prendre des parts du marché d'avenir qu'est le commerce de l'information. Combien de brevets a pu déposer Google dans ce domaine ? Et alors, de fait, Microsoft aurait préalablement reconnu de manière implicite la valeur de tels arguments juridiques qui lui seraient opposés...

Je propose de surnommer ainsi le revenant Alain Juppé. Après ses brillantes manoeuvres sur les retraites en 1995, grâce auxquelles s'était initié le mouvement qui s'est achevé par la dissolution de 1997, il a benoîtement pris la sienne, de retraite d'inspecteur des finances, à 58 ans s'il vous plaît, sans les regrettables baisses de taux qu'il avait prônées et que ses successeurs ont eu à subir.

Il s'était révélé un brillant négociateur, à peine handicapé par ses dispositions d'esprit selon lesquelles une fois qu'il a parlé, il n'y a plus rien à dire. Ses interlocuteurs, sûrement jaloux de se trouver face à tant d'esprit et de compétence avaient, disons-le franchement et sans détours, et sans se laisser aveugler par la Pensée Unique qui fait tant de dégâts à notre pourtant génial Esprit Français, carrément foutu la merde, et en plus au moment des vacances de Noël, si bénéfiques en temps normal pour la santé économique de nos pentes alpines enneigées. La frange honnie de nos, hélas ils en sont, compatriotes qui n'aime ni se lever tôt, ni travailler plus, les a suivis, et ce fut la fin malheureuse de celui que le visionnaire président Chirac appelait le meilleur d'entre nous.

Notre Ministre d'État, le retraité à taux plein.

Sur mon portable et Debian Etch, résolution 1024x768 : avec Iceweasel ça merde complètement, avec Konqueror c'est OK. Au boulot, Firefox sous Windows, 1280x1024, pas de problème.

Il y a des micro-entreprises qui se paient le luxe de se faire construire des sites dix fois mieux foutus. Quand les incapables responsables de cette incurie vont-ils gicler, avec ou sans golden parachute, qu'on en soit débarrassés une bonne fois pour toute ? Le site vient d'être refait, ils n'ont aucune excuse.

Ah oui, avez-vous lu Le Canard Enchaîné d'il y a quinze jours ou trois semaines, où l'on apprenait qu'il y a un seul immeuble relié par fibre optique à très haut débit dans le XIVe arrondissement de Paris (ou le XVe, j'ai oublié) et que c'est celui où habite Thierry Breton, notre fraîchement ex-ministre de l'économie, et accessoirement ancien P-DG de France Télécom ? Apparemment sur sa demande, ce qu'il dément. Ne parlons pas de Rhodia, ce serait impoli et hors-sujet...

C'est pourquoi j'évoque l'amalgame qui pourrait être fait.

Juste une remarque en passant. A propos des commentaires de ce journal à cette heure, il faudrait être gonflé pour dire que tous honorent leurs auteurs, cependant je ne vois nulle part des tonnes d'injures racistes et antisémites. Comme l'amalgame pourrait être fait, ça vaut le coup d'être dit.

Le mot bitte est seulement utilisé pour les bittes d'amarrage. L'orthographe communément admise chez les bons auteurs pour désigner de manière populaire la verge est bite.

Exemple: Ça fait un mois que je suis en vacances et j'ai toujours ma bite sous le bras. Est-ce qu'il faut que j'évite de dire que je m'appelle Bernard Pons ? (Anne Vergne)

Il est inutile de rajouter des fautes dans le titre pour qu'on voie ton journal plus facilement !

Il faut utiliser le subjonctif dans ce cas.

Je ne vois pas en quoi Debian s'enfonce dans le ridicule, et pas plus année après année. Comme c'est la seule distribution dont l'élaboration se fait selon un processus qui suit un cadre relativement démocratique, et dont la définition de ce cadre est livrée à ce même processus, les discussions parfois animées qui s'ensuivent sont au moins en partie livrées à la publicité. Il est facile de prendre pour du désordre des discussions dans lesquelles toutes les parties ne sont pas automatiquement du même avis.

D'autres distributions n'ont pas à souffrir du même inconvénient. Je ne permettrais pas de les critiquer à cet égard, ne serait-ce que par respect de la diversité.