feth a écrit 2624 commentaires

Ce sont des briques graphiques permettant de construire une application.
Par exemple une zone de texte éditable, un bouton avec icône, une boite de sélection de couleur... en résumé il est possible :
-de dessiner sur un widget, d'en programmer tout le comportement lors d'un clic ou d'une frappe clavier, de la perte du focus, voire (en Qt) d'un signal extérieur,
-d'assembler des widgets simples pour en produire de complexes.

Ouaip, pour les journaux c'est vraiment une notation qualitative qui serait utile ici. Ou alors faire intervenir la cavalerie (un modérateur) pour afficher un avertissement.

Donc, dans le cas d'un vote qualitatif sur le journal, j'aurais mis
-5, persiste à essayer de me refourguer ses théories [créationiste/révisionniste/raciste/...] d'occasion

L'u(tili)sabilité n'est qu'une partie de l'ergonomie, qui prend également en compte des problématiques de santé.

C'est parce qu'on est dans un domaine hors réglementation, et qu'on est dans le cas de figure luxueux où l'on a le droit d'utiliser son discernement (cf la citation de Linus T un peu au dessus).

Quand on copie en libre un concept de logiciel propriétaire, c'est un acte militant : on pète le "business plan" du voisin, en sachant que s'il veut venir et partager le logiciel, il sera libre, crocheteur, il sera libre.

Si tu me trouves un "business model" rentable pour les meilleurs créateurs de jeux de plateau et favorisant autant la création que le logiciel libre quand on le compare au logiciel privatif breveté, je changerai peut-être d'avis.

Même pas de limite basse :-)

Je ne jette pas la pierre aux codeurs d'atlantik ou autre copie d'un jeu largement rentabilisé, mais je me réjouis que l'absence de réglementation me permette d'utiliser mon libre arbitre et de ne pas faire le Mal(tm).

Je voudrais être certain de comprendre que tu préconises le choix B ci-dessous :

Historique
1) j'aime un jeu, au demeurant épuisé dans ses trois éditions (1995, 1996...) et accessoirement finaliste au Spiel des Jahres.
2) je commence à l'implémenter pour voir si c'est faisable
3) je demande au créateur du jeu, en lui précisant que je ne veux lui causer aucun préjudice, s'il est d'accord pour que j'en fasse un LL. Il me répond qu'il apprécie mon initiative, mais ne souhaite pas que j'aille plus loin qu'une version web, qu'il pourrait me demander d'arrêter au cas où un ré-éditeur exige l'exclusivité.

Choix
A) J'arrête tout, parce que nous n'avons pas trouvé d'accord.
B) Je passe outre, parce que le droit me donne raison, après tout.

Je ne privatise pas mes propres idées. Je sais juste que le métier d'auteur de bons jeux est précaire et pas protégé du tout.

Peut-être, mais c'est dégoutant d'implémenter un jeu contre l'avis de son créateur.

Je le dis avec d'autant plus d'aplomb que j'ai implémenté récemment quasi toute la logique d'un jeu épuisé que j'aime vraiment beaucoup, mais ai jeté la chose parce que son créateur, une pointure du jeu, espérant une éventuelle réédition, me demande de ne présenter son jeu sur un site web que je pourrais fermer sur demande, mais surtout pas en version logiciel de bureau libre.

Je respecte la loi, mais me sens proche de ce qu'a dit un certain Linus Torvalds : «Let's put it this way: if you need to ask a lawyer whether what you do is "right" or not, you are morally corrupt. Let's not go there. We don't base our morality on law.»

Le © a complètement oublié les créateurs de jeux, n'en profitons pas pour les piller.

Ah oui, là je serais sans pitié : un fond d'écran rappelant les informations essentielles : login/nom de machine.
Ceci dit il est peut-être plus agréable pour l'utilisateur que ça soit lui qui initie la prise de contrôle. En plus ça évite de transmettre ces informations.

Sinon je suis actuellement dans la mise en place d'un réseau pour un centre culturel, et j'avoue que je me creuse la cervelle pour trouver l'inspiration.
du culturel ? hmmm
-Sulitzer
-Desforges
-Des-Cars
-...

tartine, bol, cafetière.

Ma petite amie a choisi les habituels bagage (portable) et ankh-morpok (super gros PC).

Professionnellement je préfère un nommage qui révèle la situation de la machine, ou sa situation (grappe00-item-00, grappe00-item-01) et une tonne d'alias qui correspondent aux services, parce que les services ça déménage souvent avec un linux-ha :-)

Les deux thèmes sont reliés par la subversion. Après je pense que je n'aurais pas non plus dû lire ton commentaire en entier avant de porter un jugement dessus.

C'est vraiment parce que tu as envie de troller. Si tu aimes les étiquettes, il a été pivertiste et en tant que tel membre du front populaire.
Je crois qu'il ne les aimait pas, les étiquettes.

Je ramène le libéralisme économique pour montrer à quel point la liberté est promue dans certains domaines et pas dans d'autres. Elle est promue dans le domaine qui arrange les puissants du moment et l'ordre public qui les conforte.
La liberté économique est donc soutenue.

Et non, les déviants puissants ne sont pas méprisés. Ils contournent le problème. L'essai vers lequel pointe mon lien est long, mais comme c'est ma semaine de réhabilitation de Daniel Guérin, je t'y renvoie, car il répond à cette remarque (n'aie pas honte de pas tout lire et d'utiliser la fonction de recherche de ton navigateur !).

Bah la liberté de faire autre chose qu'acheter, vendre, investir, ça a toujours été plutôt d'un côté de l'échiquier politique (la gauche) que de l'autre (la droite).
L'égalité -valeur de gauche s'il en est- c'est de promouvoir la liberté aussi pour le plus faible, le plus pauvre, le différent, qu'il soit Malien, homosexuel ou opposant politique.
Le droit de l'investisseur international n'est pas celui de l'humain qui n'a que ses bras, et cette inégalité, ce privilège, défendu perversement par la droite (conservatrice ; Madelin ne mange pas de ce pain là) est l'occasion de s'approprier indûment le terme de "libéralisme". Avec une hypocrisie indécente, car le pauvre a certes aussi le droit d'investir.

Je ne m'étendrai pas sur la fraternité, que je cite en digression pour rappeler que les trois concepts de la devise française doivent être imbriqués pour donner tout leur sens. La fraternité s'oppose à l'indifférence, à la peur de l'autre, donc au fichage.

Voici ce que disait [[Daniel Guérin]] des dictatures cubaine ou stalinienne, et de leur effort de normalisation des comportements (à commencer par la répression de l'homosexualité) :
(tiré du texte intégral : [http://kropot.free.fr/Guerin-homorev.htm])

«Les persécutions dont sont victimes les homosexuels dans les pays dits socialistes ne sont nullement la preuve d'une incompatibilité entre homosexualité et Révolution. Car, précisément, ces pays où sévit une sorte de capitalisme d'Etat, reposant sur une terreur policière omniprésente, n'ont de socialiste qu'une étiquette grossièrement mensongère. Les authentiques libertaires respectent la liberté des homosexuels comme toutes les autres formes de liberté, car autrement ils se démentiraient eux-mêmes. Durant les premières années de la Révolution russe, alors qu'elle était encore, dans une certaine mesure, l'émanation du prolétariat, l'homosexuel y avait droit de cité.»

On m'opposera que Guérin était un gauchiste, certes. Je trouve que c'était un gauchiste lucide et critique, et qu'il est pertinent de le citer ici.

Vouloir sortir la liberté de l'opposition droite / gauche est une erreur parce que c'est l'origine même d'une partie de cette opposition que de promouvoir la liberté pour les puissants seulement ou la liberté pour tous.

Pour revenir aux problématiques actuelles, ça arrange beaucoup de monde de confondre maintien de l'ordre public et perpétuation d'un régime.

D'autant que ce qu'il dit est simplement faux. Par exemple, quelqu'un qui habiterait à Colmar n'est à une demie heure d'aucun aéroport, certes, mais à une heure de quatre aéroports, et c'est vrai pour à peu près toutes les villes situées dans une région dont la densité de population dépasse un certain seuil.

Au bout du premier lien de la news, à droite. Évidemment il n'y a pas de téléchargement direct.

Tout ça :
-L'intégration d'un kde4 un peu plus poussée que dans debian experimental (c'est à dire que dans le svn de kde),
-La qualité de la dépêche,
-L'existence de plusieurs saveurs, dont supports amovibles bootables (c'est la seule précision que je rajouterais dans la dépèche)
-LXDE, que je ne connais pas, mais qui est peut-être un argument décisif pour aider mes amis dont les vieux ordinateurs poussifs avec un XP piraté sont vérolés à franchir le pas...
Tout ça me donne bien envie d'essayer cette distribution, avec laquelle je m'étais fâché il y a longtemps pour une bête histoire qu'il est inutile de re raconter ici.

<pinaillage>
Juste un détail, vraiment un détail : le versionnement, ça ne serait pas pour doubler une célèbre distribution sortant également en novembre avec un numéro de version en 8.10 ? J'ai vraiment conscience que c'est un détail, et que le fait d'utiliser des astuces de marketing, comme sauter un numéro de version, avoir un numéro de version plus grand que le voisin, ne signifie pas que la qualité du travail accompli est moindre que chez la concurrence.
Et pourtant, ce genre d'astuce incite à la méfiance. Quand je vois ça, j'ai l'impression qu'on cherche à me prendre pour un gogo, et cela rejaillit sur l'impression générale que je me fais spontanément du produit.

Bref, c'est contre-productif, non ?
</pinaillage>

Ceci posé, je souhaite que cette sortie renforce encore la place des entreprises du libre en France et au Brésil, et que Mandriva 2009.0, parmi d'autres solutions libres, inonde les ordinateurs individuels, participant à l'émancipation des utilisateurs.

IBM, Google, Sun... ça fait plus de 1 si mon calcul est juste. On a donc d'un côté un (1) acteur avec sa norme passée aussi chirurgicalement à l'ISO qu'un bombardement américain au Vietnam, et de l'autre plusieurs (>3) acteurs, chacun avec son logiciel et son agenda, dérivé ou non de OOo.

Si on arrivait à reprendre notre respiration dans ce débat, on se rendrait compte que le deuxième effet pascool, c'est que ça se passe à 99% entre compagnies des États Unis d'Amérique, et que le reste du monde n'est là que pour encaisser des pots de vin, earmarks, et voter.

Ça n'empêche pas de gérer cette conversion sur le serveur qui conserverait les fichiers sans perte, non ?

La sortie PCM qu'on demande à mplayer ne produit ... que du PCM. Alors bon, ils sont gentils et rajoutent des en-têtes wav, mais ça reste du PCM.

Ton fichier .mp3... c'est donc un .wav. La taille devrait t'en convaincre (~ 10 Mo / minute en pcm contre ~ 1 Mo/minute en mp3 ; c'est l'ordre de grandeur qui compte).

mplayer n'est pas un exemple à suivre dans tous les domaines, néanmoins il a l'amabilité d'être relativement souple.

mplayer -ao pcm:file=conversation.wav fichier_audio.ext

Et après on te laisse faire pour convertir ton conversation.wav en ce que tu veux. Note toutefois que le format idéal est vraisemblablement speex, dans la famille vorbis (?), qui a été pensé pour la parole humaine.

Oui mais c'était pas possible que le choix de la lettre Q majuscule vient de sa beauté dans l'éditeur de texte du fondateur. Seulement voilà je ne me souviens ni de ma source, ni de la fonte, ni de l'éditeur (emacs mais je suis pas sûr).

Le libre, même copyleft, ce n'est pas faire du domaine public, c'est donner au client les moyens de maîtriser entièrement son infrastructure, de mettre ses fournisseurs en concurrence.

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