Sommaire
Un peu de contexte
Bonjour à tous,
Après la gestion d’un café associatif dans un village voisin en 2018 puis l’animation d’un GULL dans ma (petite) ville depuis la rentrée scolaire 2019, c’est une nouvelle aventure qui s’ouvre pour moi en 2020 avec cette campagne pour les municipales.
J’ai rejoint cette liste (sans étiquette partisane) car je côtoyais dans le milieu associatif la personne qui en a pris la tête, que j’apprécie et que je respecte, pour son engagement notamment.
Afin que personne ne soit déçu, je précise d’emblée que je me situe dans le dernier tiers de liste et que j’aurai donc sans doute au mieux l’opportunité de participer à des commissions de travail… et encore, si notre liste l’emporte. Il n’empêche, c’est d’ores et déjà formateur et je rencontre des personnes intéressantes. De plus, quel meilleur moment qu’une campagne électorale pour recevoir et pour diffuser des idées ? J’en ai donc profité pour publier hier (samedi 08 février) sur notre site officiel un article que je juge de fond, traitant du numérique et du logiciel libre.
C’est cet article que je viens partager avec vous ici, en espérant qu’il suscite l’intérêt et, peut-être, qu’il occasionne un soutien voire des prises de contact…
Le site internet de campagne étant éphémère, c’est aussi un moyen pour moi de pérenniser cette production.
Au-delà de l’aspect pédagogique du début, vous découvrirez probablement (comme ce fut mon cas au moment de la rédaction) certaines ressources mentionnées plus bas, telles que le rapport cinglant d’Amnesty international ou le projet openMairie (que je n’ai pour le moment qu’effleuré). J’aurais aimé en intégrer bien d’autres, mais c’était déjà beaucoup trop long.
Comme cette intro d’ailleurs ! Sur ce donc, je vous souhaite une bonne lecture et vous remercie par avance pour votre curiosité et votre bienveillance :-).
L’article
Le numérique, qui irrigue désormais l’intégralité de notre société, est devenu un enjeu crucial. À partir de la grille de lecture que nous offre le logiciel libre, nous travaillerons à le remettre au service du public.
D’abord, qu’est-ce qu’un logiciel libre ?
Comme expliqué sur Wikipédia, encyclopédie qui est elle-même une ressource libre d’accès et contributive, le logiciel libre est un logiciel dont l’utilisation, l’étude, la modification et la duplication par autrui en vue de sa diffusion sont permises, techniquement et légalement.
C’est donc, notamment, un logiciel dont la recette de cuisine ou de fabrication (qu’on appelle le code source) est dévoilée. Sans cette recette, qu’on peut aussi voir comme la liste des ingrédients, impossible de savoir si, dans le cas d’allergies, on risque quelque chose en mangeant un plat préparé, ni si celui-ci contient des additifs ou autres joyeusetés du genre dont on préférerait simplement se passer.
Toute comparaison a ses limites, mais disons que sans cette liste d’ingrédients, nous nous retrouverions à devoir accorder une confiance aveugle aux entreprises et fabricants. Cette situation, qui semblerait à bon nombre d’entre nous inadmissible ou intolérable dans le domaine alimentaire, est actuellement la norme dans les secteurs numériques et informatiques.
Sans que le collectif s’en rende parfaitement compte, il est en pleine indigestion (d’incitations, de notifications, d’interpellations lumineuses et sonores…).
En quoi ça nous concerne ?
Paradoxalement, l’omniprésence technologique, que l’omniprésence des écrans ne fait que rendre flagrante, est devenue vectrice d’exclusion pour les populations les plus fragiles et les plus précaires, en accentuant leur isolement et donc leur dépendance. Même les populations les plus agiles ne s’adaptent qu’à marche forcée. C’est donc d’une manière structurelle que nous devons aborder cet enjeu technologique, en tenant bien compte de la raréfaction du contact humain et de la violence de ce phénomène. Il n’est pas question que de machines et de technique, mais bien de nos corps et de notre rapport aux autres, de notre « cohésion sociale » comme ils ou elles disent.
Depuis que je tracte dans le cadre de cette campagne des municipales 2020, j’ai entendu plusieurs fois que les incivilités ne cessaient d’augmenter. Comment pourrait-il en être autrement tandis que nous nous voyons de moins en moins et que le rythme de nos vies, calé sur celui des technologies, de l’électricité et des réseaux, ne cesse d’augmenter ? Nous sommes en quelque sorte pris dans un étau, et là comme ailleurs, une certaine vision de l’économie, à savoir la priorité donnée aux profits sur tout le reste, maintient et accentue la pression.
Cette priorité donnée aux profits se concrétise dans des pratiques plus ou moins légales mais certainement pas éthiques :
L’obsolescence programmée, qui contraint l’utilisateur à renouveler trop tôt matériel comme logiciel, dont la durée de vie a été limitée volontairement dès la phase de conception, ou ultérieurement lors de mises à jour logicielles de plus en plus souvent imposées.
La réparation rendue difficile voire impossible. Il est par exemple de plus en plus rare de pouvoir changer la batterie d’un smartphone, voire de réussir à ouvrir simplement certains appareils sans les abîmer.
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Un modèle économique basé sur la publicité et donc sur l’attention de l’utilisateur, qui s’oppose à sa concentration, et s’appuie sur le profilage, lequel facilite la surveillance globale (s’intéresser aux révélations d’Edward Snowden), surtout quand ces profils hyper précis sont amassés et centralisés par quelques grosses entreprises.
La surveillance omniprésente exercée par Facebook et Google sur des milliards de personnes représente une menace systémique pour les droits humains, avertit Amnesty International […] le modèle économique fondé sur la surveillance […] est par nature incompatible avec le droit à la vie privée et représente une menace structurelle pour toute une série d’autres droits, notamment les droits à la liberté d’opinion, d’expression et de pensée, ainsi que les droits à l’égalité et à la non-discrimination. – Amnesty International
Nous sommes sur les réseaux dominants, dits sociaux, ou devant la télévision, des vaches dont le lait « attentionnel » est revendu aux annonceurs, en aucun cas des clients respectés. Ces annonceurs nous gavent en retour, comme on gave les oies.
La perte en autonomie et en compétences individuelles comme collectives, au profit de « prisons dorées » agréables à première vue mais qui entravent notre liberté et nous dispensent du bonheur.
PeerTube / Invidio.us / Youtube
Il suffit de se pencher à nouveau sur les libertés accordées par le logiciel libre pour comprendre qu’elles désamorcent ou contredisent ces pratiques, leur nécessité ou leur nocivité, car non seulement les ingrédients et la méthode de fabrication sont divulgués (ce qui est le cas de l’ « open source », qui se limite à ça), mais en plus nous sommes encouragés collectivement à les étudier, à les modifier et les améliorer, et à diffuser les originaux ainsi que nos améliorations. L’on aborde alors la thématique du « Do it yourself », que je franciserais volontiers par « Faisons-le nous-mêmes », qui n’est au fond qu’une revalorisation de l’artisanat. Potager, bricolage ou matériels et logiciels libres, même combat !
D’un cercle vicieux, nous passons, avec ces quelques règles simples ou libertés fondamentales, à un cercle vertueux, chacun étant amené à trouver et pendre place et à contribuer à l’effort collectif. Ça commence par la diffusion du savoir puis par l’entraide, et ça peut aller jusqu’à l’ajout de code, mais de simples retours d’utilisateurs, la rédaction de documentation, ou de la traduction, plus accessibles, sont infiniment précieux.
L’Éducation en tant que valeur fondamentale plutôt qu’en ligne de mire
De là, il est assez facile de faire la boucle avec l’éducation et nos écoles. On peut se contenter d’y enseigner des usages et de former des « employables » en les remplissant de savoirs théoriques beaucoup trop nombreux… ou bien l’on peut se focaliser sur des capacités (et non des compétences) nécessaires et transversales, à commencer par l’écriture et en finissant, peut-être, par le code (qui a tendance à précéder la loi, voire à la remplacer, au lieu d’être encadré par elle).
Le plus dur étant de changer ses habitudes (même lorsqu’on estime qu’il le faudrait), la clé est de prendre les bonnes habitudes le plus tôt possible. Ce n’est pas un hasard si Microsoft, qui n’a rien d’une fondation philanthropique, noyaute l’éducation nationale et lui verse des millions. C’est aussi un gros problème au Ministère de la Défense quand, a contrario, la gendarmerie nationale fait figure d’avant-garde dans « la maîtrise […] de la technologie », autrement appelée souveraineté numérique.
À titre personnel, j’aimerais que l’on apprenne, comme le faisaient nos grands-parents ou nos arrières-grands-parents, à coudre, à cuisiner un peu, à planter… pour ne pas être si dépendants des chaînes de travailleurs à l’autre bout de l’Europe ou du monde, mais quitte à devoir se contenter de l’informatique, permettons à nos enfants de comprendre et ne les enfermons pas dans l’usage.
Pour avoir mené des initiations à « la pensée informatique », préliminaire au code, à l’Eau vive [note : l’école primaire de la ville] et en école Montessori, je peux vous assurer que le potentiel de nos progénitures est à peine concevable et que les méthodes et outils pédagogiques éthiques sont mûrs et continuent de progresser.
Dans ses fondements, le logiciel libre comporte une dimension éducative. La liberté de l’étudier aboutit en possibilité d’étudier. Ce mouvement influence qui plus est l’art, la culture, le savoir, la science et la recherche qui se libèrent à leur tour et commencent de redonner à l’humanité sa dimension universelle.
Entre écologie, solidarité et démocratie
On l’a vu en filigrane, il est aussi question d’environnement et d’écologie. Si le stockage et le transit des données de plus en plus nombreuses demandent et accaparent de plus en plus d’énergie, la fabrication des ordinateurs de toutes tailles et les déchets qu’ils deviennent, restent le plus gros problème.
Reporterre titrait récemment : La folie du smartphone, un poison pour la planète. Qu’on ne s’y trompe pas, ce sont bien des ordinateurs, plus sophistiqués par certains aspects que ceux sur nos bureaux ou dans nos sacs à dos, mais en plus de faire eux aussi quatre fois le tour du monde avant d’arriver là et de venir s’ajouter aux premiers, ils ont la particularité de casser très facilement et d’être remplacés en moyenne tous les ans ou tous les deux ans.
En l’état, ce sont de véritables boites noires, qui nous écoutent et nous localisent en permanence au prétexte de nous rendre service, et qu’il est difficile sinon impossible d’éteindre complètement. Les données personnelles qu’ils permettent d’accumuler mieux que jamais sont le nouveau pétrole des premières capitalisations boursières que sont les GAFAM. Ces dernières prennent qui plus est, à l’aide de ces données accumulées et en même temps que leurs homologues chinois, une avance considérable dans la prochaine révolution technologique et industrielle qu’est l’intelligence artificielle.
Le pire, c’est qu’ils rêvent d’intensifier encore la récolte avec les objets connectés, de la montre au réfrigérateur en passant par l’assistant vocal, la caméra de surveillance domestique ou la sonnette, et que la 5G, tant poussée parce qu’elle permettrait de tous les relier constamment, doublerait la consommation énergétique du réseau sans fil actuel.
C’est ainsi qu’on nous prépare, avec notre implication active et encore naïve, un monde toujours plus complexe, technologique et robotisé, aux antipodes d’une simplicité et d’une sobriété largement désirées, et qui pourrait bien s’imposer brutalement à nous faute de préparation.
Inversement, le logiciel libre pousse à la coopération, du fait de la mise à disposition de briques réutilisables et implémentables à souhait. On évite ainsi certaines redondances telles que des services ou outils identiques recréés par des concurrents pour piquer des parts de marché. D’un côté, l’on bâtit ensemble, de l’autre, on se fait la guerre économique, et des millions d’employés y consument leur vie.
Il est grand temps d’imposer la réparabilité, de favoriser le réemploi, tant à l’échelle locale qu’internationale, d’en revenir à des solidarités enrichissantes sur le plan humain, et de retisser des toiles et des réseaux de confiance en dehors d’internet et des contrats marchands.
Entre recycleries, cafés associatifs, repair cafés et fab labs, les moyens et les occasions de se rencontrer physiquement, de se former mutuellement et d’agir concrètement pour l’environnement devraient déjà ne pas manquer. Ces tiers-lieux font partie d’un mouvement de fond plus discret mais non moins puissant qui transforme actuellement nos sociétés, appuyé par nombre de bibliothèques et de médiathèques, lesquelles comprennent en général mieux que d’autres l’intérêt des ressources communes.
Les exemples ne manquent pas
Quoiqu’influencé dans l’autre sens, l’état reconnaît officiellement le logiciel libre, et le recommande à demi-mot aux administrations depuis (une circulaire de) 2012. Il fournit depuis 2014, par l’intermédiaire de la Direction interministérielle du numérique (DINUM pour les intimes, ex DINSIC), un socle interministériel de logiciels libres, le SILL, « portant sur le poste de travail, la gestion de parc, l’exploitation de serveurs, les bases de données et les environnements de développement ».
Il existe une initiative très intéressante nommée Public Money, Public Code, qui demande à ce que le logiciel financé par le contribuable soit mis à sa disposition, ce qui devrait aller de soi.
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L’acte III de la décentralisation prévoyait, en 2013, l’obligation pour les collectivités locales de plus de 3500 habitants d’ouvrir leurs données publiques. L’association OpenDataFrance, qui apporte son soutien auxdites collectivités, mentionne la loi de 2016 pour une république numérique et résume leurs obligations.
On trouve ainsi de nombreux jeux de données intéressants sur data.gouv.fr, dont un découpage administratif communal français réalisé par les contributeurs d’OpenStreetMap.
En Europe, nous nous sommes récemment dotés d’un règlement qui va dans le bon sens et qui a fait grand bruit, le RGPD.
En France, la CNIL et l’ANSSI veillent au grain et font un travail intense de pédagogie. Voir par exemple les bonnes pratiques concernant la prévention de la délinquance par les mairies, ce guide de sécurité numérique des collectivités territoriales ou ces très techniques recommandations de sécurité pour systèmes GNU/Linux.
Le CERN, après avoir donné naissance au web en 1993 et l’avoir directement élevé dans le domaine public, travaille à l’ouverture de la science et s’émancipe des solutions commerciales.
L’April et Framasoft éditent un guide pour les associations, librement téléchargeable.
De nombreuses solutions pour les écoles existent, telles que Primtux, Emmabuntüs, ENPT, Xubecol ou Zorin Education et Grid…
Des villes comme Fontaine ou Barcelone ont franchi le cap ou sont en train de le faire, et le projet openMairie nous y aiderait sûrement.
PeerTube / Invidio.us / Youtube
En nous inspirant de tous ces exemples et en nous formant, il est donc tout à fait possible d’en faire autant… et d’économiser les deniers publics. Cela ne tient qu’à nous.
Alors agissons
Démocratie, écologie, souveraineté, société, solidarité, économie… J’espère vous avoir convaincu de la pertinence du logiciel libre et de l’importance des aspects du numérique qui y sont liés.
Comme pour tout, c’est une question de priorités, et la nôtre ne sera pas d’entretenir une situation ou un pouvoir, ni de faire des affaires (immobilières ou autres…), mais bien de structurer avec une vision sur le long terme et avec calme notre ville et nos interactions.
Je suis convaincu que l’intelligence collective, non limitée aux équipes en entreprises ou par les hiérarchies, surclasse l’intelligence individuelle, et qu’elle doit être partout encouragée et sollicitée. Les urgences se précisent et les anciennes méthodes doivent céder leurs places.
Vous aurez sans doute perçu qu’un libriste (je n’aime guère les étiquettes, mais celle-ci ne m’offense pas) ne peut voir une mairesse ou un président de la république que comme des animateurs de démocratie. J’aspire à ce que nous soyons actrices et acteurs, décideuses et décideurs, pas de simples électeurs déléguant cycliquement leur pouvoir. Comme pour tout changement, il faut commencer par soi-même avant d’entraîner autrui, ce pourquoi je m’implique auprès de Marie-Noëlle Témoin.
Pierre-Arnaud Rabier, alias terhemis, le 05 février 2020
# bon courage
Posté par papap . Évalué à 10.
J'ai été moi-même dans une liste aux dernières élections et je mène une liste d'opposition actuellement sans grand espoir. J'ai essayé d'amener les idées du libre, mais sans obtenir beaucoup d'écoute, quand j'en ai parlé dans la commission administration de ma métropole, on m'a répondu "c'est quoi un logiciel libre". Depuis la différence est que nos élus savent de quoi il s'agit, mais c'est tout ce qu'on a fait comme progrès. J'ai rapidement conclu que ça me demanderait beaucoup trop d'énergie pour faire bouger les choses. J'ai agit dans ma commune depuis 2006 et ai fait mon devoir de citoyen à mon niveau. Maintenant que chacun balaye devant sa porte. Le Pb d'une commune, est qu'il y a des tas d'autres problèmes à gérer (en plus des problèmes politiques).
# Bravo
Posté par bepolymathe . Évalué à 3.
Félicitation pour ton engagement. Je crois qu’il faut plus largement se lancer dans ces aventures. Nous sommes trop souvent enclin à déplorer… il faut faire. Ça devient urgent.
Bravo et bon courage.
[^] # Re: Bravo
Posté par terhemis . Évalué à 2.
Merci. C’est ce que je crois aussi, qu’il faut agir et à tous les niveaux…
[^] # Re: Bravo
Posté par Patrick Emmabuntüs (site web personnel) . Évalué à 2.
Un grand bravo à notre ami terhemis pour son bel engagement et son très bon article sur la nécessitée d'agir pour changer notre société suivant les principes du logiciel libre.
# Purquoi ne pas faie du lobbying auprès du maire directement ?
Posté par Eh_Dis_Mwan . Évalué à 1. Dernière modification le 09 février 2020 à 19:30.
Au vue des resultats des dernières muicipales dans la Venise Briarde, je donne peu de chance pour les listes qui ne sont pas celles de M. CARROUGE.
De ce fait, ne pense tu pas que tu aurais plus de chances d'être écouté en faisant du lobbying , notamment auprès de Valérie Lyon, responsable au budget?
[^] # Re: Purquoi ne pas faie du lobbying auprès du maire directement ?
Posté par terhemis . Évalué à 2.
Les résultats que tu évoques étaient ceux de M. Houel et de son équipe, non de M. Carrouge, qui a été amené a prendre sa place en cours de mandat et dont le bilan et la méthode sont extrêmement contestés.
Chaque prise de contact de ma part avec l’équipe municipale sortante s’est soldée au mieux par du silence, au pire par du mépris.
Je ne me suis pas impliqué pour défendre cette cause du logiciel libre ou une vision du numérique, c’est quelque chose que j’apporte en plus.
Comme mentionné, sur ce plan, j’ai lancé un GULL, et d’autres choses arrivent…
D’après la dynamique que j’observe in situ, je pense que rien n’est joué concernant les résultats, mais ne ferai aucunes prédictions non plus.
Je crois sincères les envies et le besoin de démocratie participative exprimés au sein de notre liste, et j’espère que ça pèsera dans la balance. Donc disons que la philosophie du logiciel libre pourrait trouver son chemin dans cette équipe, du fait de cet état d’esprit, mais que je ne crois pas du tout en l’idée de l’inoculer depuis l’extérieur.
Et puis, entre interpeler des élus et s’investir dans un groupe pour peser directement, j’estime qu’il n‘y a pas photo.
En cas d’échec de notre liste, je continuerai simplement de miser sur l’éducation populaire et de m’investir sur le long terme. Comme en cas de succès en fait.
[^] # Re: Purquoi ne pas faie du lobbying auprès du maire directement ?
Posté par Eh_Dis_Mwan . Évalué à 0.
Le mépris est sans doute celui de nombreuses personnes face aux férus d'informatique.
Ceci dit, je dit ça, mais j'ai arrêté de faire du lobbying. Je me demande si le libre a y gagner si tout le monde s'y interesse. La lumière mets une chose en valeur, mais cela attire aussi les moustiques.
J'utilise même plus libreoffice , lui préférant onlyoffice.
Par contre, ce qui me fait rire ce sont les gens qui parlent et qui n'agissent pas en conséquence sur leur outil informatique (je ne vise pas les devel de logiciels libre qui sont sous macintosh, plus certains Soraliens qui utilisent WAZE).
[^] # Re: Purquoi ne pas faie du lobbying auprès du maire directement ?
Posté par kalimba . Évalué à 2.
La lumière n'attire pas les moustiques
[^] # Re: Purquoi ne pas faie du lobbying auprès du maire directement ?
Posté par Eh_Dis_Mwan . Évalué à 1.
je ne parlais pas des insectes
# Parfois, ça passe
Posté par Philippe F (site web personnel) . Évalué à 9.
Mon épouse est sur une liste d'opposition sans étiquette dans notre village de 2000 habitants. La liste comprend deux libristes convaincus qui ont posé leurs conditions: pas de dropbox/google drive/trello pour le partage de document, et pas de what's app pour la communication inter-liste. Du coup, tout le monde découvre Signal et Owncloud (hébergé chez un ami), plus un Wordpress. Ils renaclent un peu mais ça va à peu près. Par contre, l'interface Owncloud est pas trop noob friendly. Si ils sont élus, ils prévoient de passer à quelque chose de plus accessible aux non ititiés.
[^] # Re: Parfois, ça passe
Posté par papap . Évalué à 3.
Y aller petit à petit, est une bonne solution aussi
[^] # Re: Parfois, ça passe
Posté par ʭ ☯ . Évalué à 2.
C'est rigolo, je participe aussi à une liste et ai mis en place un partage Nextcloud pour que les gens travaillent sans GAFAM. J'ai pas de retours sur une difficulté d'usage, faut dire que j'y suis allé franco : c'est l'URL qui sert de mot de passe, pas de comptes à gérer!
⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr
[^] # Re: Parfois, ça passe
Posté par terhemis . Évalué à 3.
Au moins cette publication (m’)aura-t-elle permis de (sa)voir qu’il y a d’autres libristes qui essayent… Je trouve étonnant qu’on ne s’en parle pas davantage, qu’il n‘y ait pas davantage de concertation, ou qu’on ne se mette pas à disposition des outils (comme d’autres mouvements le font, avec du matériel de communication notamment, des flyers, des tracts, des mesures clé en main à prendre par les collectivités, etc.)… Je connais l’expolibre, et c’est très bien, même si c’est très textuel…
J’avais été très étonné du retour soit négatif soit attentiste lorsque j’avais proposé sur Framasphère qu’on s’implique collectivement auprès des gilets jaunes, qu’on s’affiche, qu’on réfléchisse aux moyens de s’afficher (davantage, ou mieux) en dehors du numérique justement, et de nos salons encore assez élitistes…
Sur Framasphère, alors qu’on parlait constamment politique au sens large (pas des partis, mais des causes et des moyens de faire évoluer les choses, dans plein de domaines dont l’écologie), les libristes s’étaient braqués très vite. J’avais trouvé ça hyper paradoxal…
Je me suis penché récemment sur pacte-transition.org, très intéressant.
L’une des 32 mesures qui ont émergé est : "Donner la priorité au logiciel libre dans le service public pour une informatique au service de l'intérêt général."
https://www.pacte-transition.org/#mesures?preview=poi.5ccc2dba40bb4e1c727b23c7
Je l’ai découverte après la rédaction de mon article, ou j’emploie pourtant des termes très similaires…
Bref, à part l’APRIL, qui fait du lobbying, il n‘y a pas encore de lobbying citoyen concerté et appuyé…
Une des raisons que je vois à ça est que la base de ce mouvement est constituée de techniciens, de développeurs ou d’administrateurs système, qui tentent de faire avancer les choses sur le plan logiciel avant tout.
Malheureusement, nombreux sont ceux qui rebutent (malgré eux ?) le grand public.
Qu’est-ce qui nous empêche de militer sur le terrain et en dehors des périodes électorales, à part notre créativité ? Et notre habitude des écrans… Car ce que je fais et que je découvre pour cette élection : interpeler, tracter, « boîter », je me dis que ça peut s’appliquer à tous les sujets et mouvements…
Des locaux d’un GAFAM avaient été occupé en Allemagne il y a quelque temps… On pourrait s’inspirer des faucheurs de chaises… https://france.attac.org/se-mobiliser/archives-campagnes/faucheurs-de-chaises
Globalement, j’ai le sentiment que le libre progresse, lentement mais sûrement, mais que nous sommes assez désunis face à des adversaires pourtant surpuissants… Quand je vois que cette publication, pourtant étayée, se fait aussi moinsser, sur LinuxFr, je suis perplexe : qu’un libriste fasse, avec soin, de la pédagogie, nous pourrions nous accorder sur le fait que c’est positif…
[^] # Re: Parfois, ça passe
Posté par bubar🦥 (Mastodon) . Évalué à 6. Dernière modification le 12 février 2020 à 20:56.
C'est, selon moi, tout à fait normal.
Tout aussi normal que le fait de confondre les deux.
Le Libre n'a pas de vocation politicienne, il a une influence politique au sens noble du terme. On peut observer cette confusion dans toutes les tendances politiques, au sens politicien. Mais c'est une force du libre que de ne pas mettre de frontière et de s'occuper des outils d'affranchissement des barrières usuelles (d'accès à l'éducation et à la compréhension, d'accès à l'indépendance et à la souveraineté, d'accès à la maitrise et au contrôle). Certains libristes sont de purs libéraux, d'autres d'extrème droite, d'autre des centristes, d'autre encore des partageux, et certains d'extrème gauche : cela transcende le 'partisianisme' et touche à ce que l'on est vraiment et ce que l'on souhaite aux autres.
En tant que libriste, si j'avais été à Framasoft, ou ici sur DLFP, j'aurais probablement levé le même bouclier de prudence quant à une confusion entre un engagement politique, noble, et un engagement libriste, noble aussi. Le Libre est à toustes. Et ce n'est pas parceque nos idées et idéaux sont partagés avec notre culture politique que la confusion peut être pertinente, elle s'opère parcequ'elle est logique pour soi, mais il faut garder en tête que cela ne l'est pas pour toustes. En bref, chez le Libre c'est le Libre, et chez le politique c'est le politique, il peut y avoir fusion mais pas confusion.
Moi aussi je me suis engagé dans une liste politique aux municipales dans mon 'village' (de 15k habitants, 20M de budget), et ma profession de foi (ainsi que notre programme) stipule "prénom nom / profession / phrase" où la phrase est «militant du logiciel libre», pour une commune très particulière (la seule au plan national) où le ps a donné l'investiture à un déserteur du ps, où malgré ça 100% de la section locale soutien notre mouvement, où 100% des sections ps de la communauté de commune soutient notre mouvement (!!!) et où nous faisons alliance avec des pragmatiques de la FI (!!) et avec 30% de citoyens non encartés (dont moi), parceque nous pensons que les intérêts locaux passent avant les stratégies de partis et les ambitions personnelles.
Là aussi il y a fusion sans confusion ;-)
« ne lache rien »
[^] # Re: Parfois, ça passe
Posté par terhemis . Évalué à 2.
Pour toute la partie fusion/confusion, je reste dans le flou (justement)…
Pour moi, le libre est éminemment politique, et même si je comprends que les utilisateurs et même des défenseurs puissent avoir telle fibre partisane ou telle autre, je vois dans les libertés du Logiciel Libre des « « valeurs de gauche » ». Souveraineté certes, partage, union et fraternité dans la coopération, universalité (absence de frontières dans les faits), diversité (encouragée par la liberté de modification), résilience à travers cette diversité et la coopération…
J‘y vois un fil conducteur avec l’écologie, qui ne peut-être que décroissante et donc anticapitaliste (cf dernièrement cette excellente conférence de Bégaudeau : https://terhemis.fr/aiguillage/#08022020).
Je ne crois pas que l’open source ne soit pas politique, je crois qu’il est amoral (non pas immoral) comme l’est le capitalisme. J’estime que l’open source et le Logiciel Libre sont deux versants d’une même idée, l’une se passant de morale donc, l’autre s’appuyant du moins sur des valeurs et les promouvant (en incitant à contribuer au pot commun - il ne s’agit pas d’une simple mise à disposition)…
Là où je bloque en l’état de ma réflexion, c’est quand le noyau Linux sert de base à un mouchard globalisé réparti sur plus d’un milliard d’appareils qu’est Android. En l’état, on peut dire que le Logiciel libre contribue à un système de surveillance généralisée, qualifié par Amnesty International de menace pour les libertés. On peut se rassurer en se disant que sans ce noyau, Google aurait fait autrement, et que c’est sans doute du fait de ce noyau que des projets tels que /e/ sont possibles… mais pour moi ça indique surtout qu’il y a un couac et quelque chose à améliorer dans notre gestion des biens communs logiciels, ou plus concrètement qu’il nous manque une gouvernance pour qu’on puisse véritablement parler de bien commun : https://fr.wikipedia.org/wiki/La_Gouvernance_des_biens_communs_%3A_Pour_une_nouvelle_approche_des_ressources_naturelles.
Je digresse encore un peu, mais c’est pour ça que je tiens à ma clause NC. J’estime qu’elle n’est pas une régression anti-Libre, mais une progression, correspondant à l’aspiration d’une société non marchande.
Autrement dit, il est possible que le Logiciel Libre ne puisse s’épanouir véritablement que dans une société de service public généralisé (cf Friot). Il me semble que la Monnaie Libre va dans ce sens et dans le bon sens…
Quoi qu’il en soit, merci pour ton retour, ton témoignage, et tes encouragements. Les 3 comptent.
[^] # Re: Parfois, ça passe
Posté par Renault (site web personnel) . Évalué à 6. Dernière modification le 12 février 2020 à 09:27.
C'est ce que toi tu vois, c'est largement sujet à discussion. En fait tout parti sur l'échiquier politique peut retrouver de ses valeurs dedans.
Le LL est aussi très libéral, en faisant en sorte que l'utilisateur d'un programme libre ait accès à son code, il peut facilement trouver un autre prestataire pour l'améliorer si le créateur d'origine ne donne pas satisfaction ou disparaît. Tu n'es pas bloqué ce qui favorise la concurrence.
D'ailleurs le fait qu'aucune liberté ne parle de communauté et ne force à faire du développement communautaire est un indice que ce n'est pas si de gauche que cela peut en avoir l'air. Tu peux faire du libre à la Google en libérant le code mais en verrouillant son développement et en ne renversant rien aux projets d'origine. La FSF n'a rien fait pour que le libre oblige quoique ce soit à ce sujet.
Je trouve un peu pénible de toujours opposer des notions qui n'ont en fait pas de rapport.
Le capitalisme a une définition pourtant simple. C'est juste que les moyens de production et le capital sont détenus de manière privée. C'est tout.
Ton boulanger qui détient sa boulangerie et ses outils fait donc du capitalisme. Pourtant son activité n'a rien de fondamentalement anti-écologique, anti-social ou à la recherche du profit avant tout le reste. En fait l'orientation d'une entreprise capitaliste dépend de ce que veut faire le détenteur de l’entreprise, en l’occurrence le patron. Intrinsèquement le capitalisme n'a aucune orientation de ce genre.
De même que dans le communisme tu peux faire une orientation écologique ou pas, le communisme productiviste n'est pas un mouvement très écologiste au contraire.
Le libre et l'OpenSource sont dans les faits la même chose. C'est voulu par les fondateurs de l'OSI qui aimaient le LL mais pas la communication de la FSF. La FSF communique au delà du libre, son idéologie repose sur des ajouts aux libertés qu'elle a crée sans jamais le formaliser ce qui réduit la porté de ce qu'ils font finalement. Non pas qu'ils ne croient pas en leur discours, mais que si c'était si important, ils l'auraient mis dans la définition même du LL.
Le libre permet de concevoir des logiciels tueurs de gens, destructeurs de l'environnement, qui aide au maintient d'une dictature et d'autres. Même à partir de logiciels à la base innocents.
C'est voulu, c'est le côté libéral du LL par ailleurs qui le permet. C'est aussi une bonne chose. On a tous des points de vue différents sur ce qui est bien ou mal, si tu commences à mettre des limitations arbitraires dans l'usage possible du code tu contrevient à une liberté fondamentale du LL qui rend le concept presque caduque.
Pour certains l'usage commercial devrait être interdit, pour d'autre cela ne doit pas servir au monde politique, pour certains ce sont certaines personnes ou pays qui ne devraient pas pouvoir s'en servir, etc. Des concepts tellement vague que tu limiterais très arbitrairement l'usage possible du LL et qui aurait des conséquences fâcheuses.
Il faut voir ça comme les Droits de l'Homme, l'universalisme d'une définition (ici juridique) implique qu'on doit limiter au maximum les exceptions sous peine de réduire la portée de ce qui est promu. Même si dans le lot tu as des effets de bord.
Ce n'est donc pas libre, c'est tout. Après tu fais ce que tu veux. C'est peut être un indice que finalement le LL n'est pas finalement ce que tu recherches. Ce n'est pas un mal en soit évidemment mais tu devrais peut être réfléchir sur ce point.
[^] # Re: Parfois, ça passe
Posté par LeBouquetin (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 3.
Peut être devraient ils regarder du côté de Tracim ?
#tracim pour la collaboration d'équipe __ #galae pour la messagerie email __ dirigeant @ algoo
# sans étiquette partisane
Posté par devnewton 🍺 (site web personnel) . Évalué à 4.
Mais dont les membres ont leurs cartes chez LREM ?
Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.
[^] # Re: sans étiquette partisane
Posté par terhemis . Évalué à 4.
Pourquoi donc LREM ?
Pas à ma connaissance en tout cas…
C’est une liste locale, et diverse pour ce que j’en sais, de citoyens assez nouvellement impliqués en politique pour la plupart, et qui, je crois, ne voient pas cela comme de la politique mais plutôt comme de la gestion, la nécessaire gestion de ce qui les concerne au premier plan, leur ville.
Après, je n’étais pas dans l’isoloir avec eux…
Personnellement, je vois plutôt les choses dans le sens inverse : tout est politique. Et si tu as lu mon article, tu auras senti que je ne suis ni de droite ni au centre (et pour connaître certains colistiers plus personnellement, je peux dire que ne suis pas le seul)…
En face, par contre, ça fricoterait effectivement plutôt avec LREM et LR…
[^] # Re: sans étiquette partisane
Posté par ǝpɐןƃu∀ nǝıɥʇʇɐW-ǝɹɹǝıԀ (site web personnel) . Évalué à 0. Dernière modification le 11 février 2020 à 13:22.
Comme Devnewton, chez moi liste sans étiquette rime avec étiquette politique honteuse. Et de manière surprenante ou pas, il me semble que cela colle (normal pour une étiquette) avec à peu près tous les noms de partis que je connaisse ; ce qui est assez naturel dans un régime ouvertement oligarchique. Nonobstant, mes soupçons sont anisotropes et auraient tendances à se porter fort spontanément de manière privilégiée en direction de LREM avant tout autre formation
politiqueoligarchique. Allez savoir pourquoi…« IRAFURORBREVISESTANIMUMREGEQUINISIPARETIMPERAT » — Odes — Horace
[^] # Re: sans étiquette partisane
Posté par Renault (site web personnel) . Évalué à 7.
Et pourquoi donc ce serait nécessairement le cas ?
Sans étiquette signifie sans appartenance à un parti politique spécifique. Donc le financement et la communication ne repose pas sur celle d'un parti.
Cela fait sens si tu n'es pas lié à un parti ou si tu souhaites plus de libertés vis à vis de ceux-ci.
Dans le cadre d'une municipale, être lié à un parti national ne fait pas grand sens en particulier dans les petites localités. La municipalité a peu de possibilité d'exprimer une idéologie marquée et fort. On parle de projets autour d'une villes, d'aménagements et de quelques arbitrages (parfois ridicules tellement l'entité est faible et avec un budget presque nul).
Dans beaucoup de campagnes municipales, si on te cachait le nom du parti du candidat tu aurais du mal à définir à quel parti il appartient. Car le conseil municipal ne peut pas taper de manière importante dans les thématiques nationales faute de budget et de compétences.
Bref, sans étiquette cela a un sens évident pour une élection très locale. Cela ne signifie pas que les membres de la liste n'ont pas une préférence personnelle pour un parti national derrière. Car tout le monde en a un.
[^] # Re: sans étiquette partisane
Posté par Anonyme . Évalué à 5. Dernière modification le 11 février 2020 à 14:38.
Dans les résultats officiels, « pas d’étiquette » signifiera surtout que le gouvernement nous la met à l’envers
[^] # Re: sans étiquette partisane
Posté par terhemis . Évalué à 0.
Sauf que cela a été retoqué par le Conseil d’État : http://www.courrierdesmaires.fr/85812/municipales-le-conseil-detat-suspend-la-circulaire-castaner-sur-les-nuances-politiques/
Et quand bien même, cette manipulation ne faisait que changer la « présentation nationale des résultats », rien sur le fond…
[^] # Re: sans étiquette partisane
Posté par Anonyme . Évalué à 5.
L’information des citoyens, c’est pas du fond ?
[^] # Re: sans étiquette partisane
Posté par Eh_Dis_Mwan . Évalué à -2.
non, c'est de la forme. De toutes façons, on est en dictature selon certains amoureux de Moscou ou de Assad, alors bon, informer le citoyen n'est que secondaire
[^] # Re: sans étiquette partisane
Posté par Ysabeau 🧶 (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.
On a tendance à oublier que les maires élisent les membres du Sénat, donc la répartition politique des maires n'est pas neutre ni ne doit être traitée par le mépris.
Le Sénat, quoique souvent décrié, a, ces dernières années notamment, joué un rôle assez salutaire de modération dans bien des cas même si le parti gouvernemental, à l'Assemblée, a une nette tendance à être sourd à à peu près tout ce qui n'est pas directement dicté par le gouvernement.
« Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.
[^] # Re: sans étiquette partisane
Posté par Eh_Dis_Mwan . Évalué à -2.
A l'inverse, on a les multi etiquettes :
"soutenus par PS/EELV/PRG etc…3" ce qui fait sens si tu veux avoir un conseil municipal des plus bordélique.
D'ailleurs, en effet, l'étiquette politique n'est pas importante pour les municipales: tu votes en local ce que tu votes pour le national OK , imaginons un maire RN (je dis RN car selon les sondages, c'est la première opposition à Macron) : Va t'il cesser l'immigration?
C'est juste de l'arbitrage des associations:
Qui financer : les anciens combattants d'Algérie ou la communauté Malgacho-Comorienne ?
Et côté politique, c'est : est ce qu'on va faire partie de la communauté des pays d'orient du sud ouest, ou de la communauté Sud-Ouest-Est ?
[^] # Re: sans étiquette partisane
Posté par devnewton 🍺 (site web personnel) . Évalué à 7.
[DISCLAIMER] Ce post est une blague parodiant le flim sur le cyclisme La classe américaine. Ce n'est pas une insulte, mais un trait d'humour destiné à amuser et faire rire.
Ce post est sous licence GROMIT: en me lisant vous acceptez sans réserve toutes blagues, jeux de mots laids et calembours, sans vous vexer, vous offenser ou autre réaction négative. Si ce post ne vous fait pas rire, vous vous engagez à poster une blague non offensante en retour. [/DISCLAIMER]
Bon sang Cheumole, mais vous êtes un fasciste de merde, ça crève les yeux !
Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.
[^] # Re: sans étiquette partisane
Posté par Eh_Dis_Mwan . Évalué à -2.
En même temps, vu le sens de fascites de nos jours, nous le sommes tous .
[^] # Re: sans étiquette partisane
Posté par devnewton 🍺 (site web personnel) . Évalué à 4. Dernière modification le 13 février 2020 à 10:05.
C'est vrai, c'est triste!
https://youtu.be/zvgZtdmyKlI
Le post ci-dessus est une grosse connerie, ne le lisez pas sérieusement.
[^] # Re: sans étiquette partisane
Posté par Marco . Évalué à 4.
Tu trouves probablement dans une liste "non partisane" des personnes qui ont leur carte au parti.
Comme tu peux retrouver dans une liste "partisane" des personnes simplement sympathisantes qui n'ont pas leur carte au parti : on m'a par exemple proposé de rejoindre une liste à une place non éligible car difficulté à remplir la liste (je ne suis pas encarté).
Les élections municipales sont probablement les élections où les sans étiquettes ont le plus de sens.
Les élections municipales ne vont pas changer la politique nationale que LREM gagne ou non et l'important c'est de se reconnaître dans le projet de la liste (aménagement, politique de logement, de transport etc.).
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