tpierron a écrit 50 commentaires

  • [^] # Re: Essaye avec Knoppix

    Posté par  . En réponse au message Problème de configuration ordi. portable. Évalué à 2.

    En fait je n'ai pas sortie cette option de mon chapeau. J'avais booté sur une knoppix (qui elle avait tout reconnu sauf l'accélération 3D), j'ai vérifié la config passée au boot et je l'ai appliquée à l'installation de la Mandrake 10.0.

    Sinon, tu peux aller voir sur http://www.linux-laptop.net/(...) c'est sur ce site que j'ai vu quels étaient les points sujets à problèmes du PC (un Sony Vaio PCG-GRT815E).

    Au pire des pires des cas, télécharge une Mandrake 10.1:
    ftp://ftp.proxad.net/pub/Distributions_Linux/Mandrakelinux/devel/i(...)

    M'enfin, je ne pense que tu ai besoin d'une solution aussi radicale.
  • # ACPI=on au lieu de ACPI=ht

    Posté par  . En réponse au message Problème de configuration ordi. portable. Évalué à 3.

    Je me rappelle avoir installé une Mandrake 10.0 sur un portable ACPI aussi. Le portable avait un processeur P4 Xeon 2.8Ghz (cherchez l'erreur ...). Je ne sais pas pourquoi la Mandrake s'obstinait à passer "acpi=ht" au noyau, cette option n'étant documentée nulle part. En tous les cas les symptomes étaient :
    * pas de touchpad
    * pas d'extinction automatique
    * 2 / 3 périphériques non reconnus

    J'ai mis "acpi=on" dans /etc/lilo.conf et zou tout à fonctionné !
  • [^] # Re: Le meilleur détecteur de sites de cul, c'est l'utilisateur

    Posté par  . En réponse au journal Proxy web volontariste. Évalué à 2.

    > Bon, j'attends la question "et on fait quoi s'il y a pas de supérieurs au dessus ?"
    Je dirais plutôt : "et si c'est les supérieurs qui surfent sur ce genre de site ?"

    Ok, ok, poussez pas :-) Je m'en vais ...
  • [^] # Re: Merci mais...

    Posté par  . En réponse au message récupération d'un caractère. Évalué à 3.

    - termios_p->c_lflag &= ~(ECHO);
    ---
    + termios_p->c_lflag &= ~(ECHO | ICANON);
  • # Selection X11

    Posté par  . En réponse au message Problème de récupération de buffer. Évalué à 2.

    Ce que tu obtiens là est ce qu'on appelle un "cut buffer" dans la terminologie X11. C'est une propriété X11 associé au Display, qui ne peut donc contenir que du texte. C'est tellement primitif que pratiquement plus aucune application ne l'utilise.

    Ce que tu cherche à obtenir c'est la sélection courante. Pas de bol pour toi, c'est beaucoup plus compliqué que cela. Je te conseille vivement d'utiliser un toolkit de plus haut niveau style GTK, Xt ou Qt.

    Gérer la sélection directement avec la Xlib, c'est vraiment pas marrant. Si ça t'intéresse, il y a un exemple de code manipulant la sélection en ligne de commande (avec Xt). C'est vieux, et il gère mal le "copier" (ie: quand une appli lui demande le contenu du presse papier). La fonction "coller" est mieux foutue :
    http://www.niksula.cs.hut.fi/~vherva/xsel/(...)
  • [^] # Re: XF86Config-4

    Posté par  . En réponse au message Problème d'affichage (surement X). Évalué à 2.

    > je dois pas avoir la bonne config dans XF86Config-4
    Hmm, qu'entends tu par "pas la bonne config ?". Si tu n'as pas au moins une section "Device" dans ce fichier, c'est un miracle que X-Window veuille bien se lancer.

    Bon, j'ai l'impression que la config graphique de ta machine est complètement HS. Le plus simple si tu ne t'y connais pas trop, c'est de relancer le disque d'intallation de la Mandrake 10.0 et de faire une mise à jour (en n'installant aucun package).

    Deux choses : soit tu n'arrives pas du tout à lancer X (pas de mode graphique), utilise alors une carte vesa générique dans l'écran récapitulatif de l'installation : ça au moins ça passe partout. Ou alors tu arrives à lancer le mode graphique en vesa, mais avec le driver nvidia libre, le lancement du mode graphique gèle complètement la machine (ce qui c'est passé avec moi). Je te conseille d'utiliser le driver proprio d'nvidia si tu ne veux pas passer des nuits blanches à trouver le problème.

    Te reconnais tu dans un de ces cas ?

    > j'aurais plus qu'a remplacer AGP par PCI
    Achtung jeune Jedi ! Il y a aussi les paramètres liés au moniteur et au périphérique d'entrée ! Là par contre, il y a peu de chance que tu es la même config que moi. A priori la seule section pertinente pour toi et celle que j'ai copié/collée.
  • # XF86Config-4

    Posté par  . En réponse au message Problème d'affichage (surement X). Évalué à 2.

    Ah ben j'ai exactement la même carte et j'ai eu exactement le même problème avec exactement la même distribution.

    Bon, je ne me suis pas cassé la tête j'ai installé les drivers proprios de nvidia (ouais je sais capusépalibre, mais d'un autre coté doom3 en vesa c'est pas terrible).

    Dans la section "Device" de ton XF86Config-4, au lieu de :
    Driver "nv"

    Remplace par :
    Driver "vesa"
    (ça c'est le mode "failsafe", ça devrait marcher mais sans accélération 3D).

    Sinon avec le driver proprio de nvidia, ma section contient :
    Identifier "device1"
    VendorName "NVidia"
    BoardName "NVIDIA GeForce4 (generic)"
    Driver "nvidia"
    Option "DPMS"
    Option "IgnoreEDID" "1"
    Option "NvAGP" "1"
    Option "NoLogo" "1"
    Option "RenderAccel" "1"
  • [^] # Re: Heu le C ?

    Posté par  . En réponse au message Bien s'entourer en c, et plus si affinités. Évalué à 2.

    Grr, ça m'apprendra à poster à 5h du mat.

    Fallait lire :
    vouloir programmer c'est bien, bien programmer, il faut du talent.

    Sur ce,

    -------> |=====| Zzzzzzz
  • [^] # Re: Heu le C ?

    Posté par  . En réponse au message Bien s'entourer en c, et plus si affinités. Évalué à 4.

    Je me réponds à moi même en disant que j'ai aussi vu le contraire (trop rarement hélas) ...

    Notamment une API (propriétaire hélas) de traitement d'image écrite en C. Une oeuvre d'art. Le .h était 2x plus gros que le .c. L'auteur y avait documenté chaque fonction (il n'y en avait pas tant que ça d'ailleur), les entrées, les sorties, les effets de bord, comment les enchainer, des exemples de code. L'indentation était quasi maniaque, avec un mélange d'espace et de tabulation pour rester visible avec n'importe quelle valeur de tab, le tout commenté de manière pertinente. Une approche orientée objet extrêmement bien faite. Un vrai bonheur à mettre à jour : rien qu'à lire le .h j'avais compris le .c.

    La dernière fois que j'avais vu cela, c'était MUI en C++ sous AmigaOS. C'est dans ces moments là qu'on se dit : vouloir programmer c'est bien, bien programmer, il faut le vouloir.

    Franchement je n'attribue absolument pas cette qualité au langage, mais aux gars qui prennent leur métier au sérieux et pense un peu aux autres qui devront "subir" leur travaux. Un vrai troll serait de dire qu'ils sont hélas trop rares.
  • [^] # Re: Heu le C ?

    Posté par  . En réponse au message Bien s'entourer en c, et plus si affinités. Évalué à 7.

    Aaah, ces trolls C/C++/<insérer votre langage favori ici> m'ont toujours fait rire.

    La plupart semble oublier une vérité simple : un outil aussi puissant soit-il ne fera d'un mauvais programmeur qu'un ... mauvais programmeur.

    Un mauvais programmeur C++, te fera une application avec 30000 classes, allant jusqu'à modéliser "class Proton; class Neutron; class Electron;", te démontrant qu'il peut modéliser l'univers de la sorte, mais qu'avec la cascade d'allocation/traitement/initialisation chaque déclaration d'objet nécessite 512M de RAM et une quantité non négligeable de CPU pour tourner à une vitesse décente (C.f CImg library http://cimg.sourceforge.net(...) un cas d'école).

    De l'autre coté tu as le programmeur C, formé à COBOL, qui te rajoute un #ifdef tous les 2 lignes de codes, des fonctions de 2578 lignes qui s'embourbent à réinventer la roue à chaque instruction, des variables globales à foison, des effets de bord à tous les étages, pas de commentaires et surtout pas de documentation (de toute façon qui y comprends encore quelque chose ?). C'est hélas le cas de beaucoup d'applis écrites en C et datant d'un certain âge (admirez par ailleurs ce programme : http://sourceforge.net/projects/afbackup/(...))

    La faute au langage ? Ben voyons, il a bon dos ! Un problème d'interface chaise-clavier surtout.

    Ce qui a d'intéressant en C++, c'est son concept objet. Mais franchement avec un peu d'imagination, il est possible de faire de même en C, sans que ce soit un calvaire pour y comprendre quelque chose ou pire, de redéfinir un langage par dessus le langage.

    Ce que je demande à une API c'est d'être avant tout documentée et d'être efficace eu égart du traitement offert. Rien n'est pire que de devoir se taper les sources de quelqu'un d'autre pour comprendre comment ça fonctionne (c'est ce que je reproche à GTK, et à beaucoup d'autres aussi hélas).

    Souvenez-vous de ce que disait Nicolas Boileau (17ème siècle quand même) :
    "Ce qui se conçoit bien, s'énonce clairement
    Et les mots pour le dire arrive aisément."

    CQFD.
  • # Re: Problème écran au lancement de la mandrake 10 (débutant !)

    Posté par  . En réponse au message Problème écran au lancement de la mandrake 10 (débutant !). Évalué à 2.

    Si tu donnais plus de détails concernant ta config, ça aiderait.

    > au dernier moment
    Au boot du noyau ?
    Au lancement du mode graphique ?

    C'est en général les deux moments où il faut croiser les doigts (surtout le lancement du mode graphique, l'installation ne permettant pas toujours de tester la configuration choisie, ce qui est assez dangereux surtout avec les dernières cartes 3D de la mort qui déchirent).

    > l'écran devient noir et lance un "out of range"
    Tu as donc vu l'écran avec la barre de défilement, et le message "Appuyez sur Esc pour voir le détail" (variante : la liste des messages avec [ OK ] à coté) ? Si c'est le cas, il y a de grande chance pour que tu ai choisi une mauvaise carte graphique.

    Donne plus de détails ! Ça ne doit pas être très grave comme problème.
  • [^] # Re: Uniformiser les parties non visibles, améliore les performances

    Posté par  . En réponse au journal Laissons les Windowsiens tranquilles !. Évalué à 2.

    > Et les licences là dedans ?
    Mea culpa, à force de vouloir faire des raccourcis, je me suis moi même lancé dans troll bien gras, je le reconnais.

    Mais bon l'idée reste la même : AmigaOS, MacOS X, Windows propose une interface standardisée avec différents "bindings" qui permettent de programmer dans le langage où on a le plus d'affinité.

    Sous Linux, il y a des bindings C/C++/C#/perl/Python pour chaque environnement KDE/Gnome/GTK/QT/etc... Et encore, une partie seulement. S'il n'y avait qu'une API on pourrait concentrer ses efforts pour rendre l'environnement vraiment compétitif.

    L'héritage d'Unix à effectivement un impact très fort et depuis le début la question de l'homogénisation des API graphiques n'a jamais été prises au sérieux.

    Qu'est ce qui est faisable avec KDE, qui n'est pas faisable avec GNOME ? Inversement ? Rien ou presque. Il y a donc beaucoup de doublons. Mon message était de faire un constat pas de changer l'histoire.

    Avoir une API unique (ie: configuration simplifiée, plus rapide, etc ...) sous Linux ? Évidemment que c'est complètement irréaliste ! C'est bien ça ce que je tentais de souligner. Microsoft l'as compris, et il peut clairement enfoncer Linux avec ça. La réactivité des applications graphiques Linux est vraiment pitoyable, celle d'XP un peu meilleure par on ne sait quelle bidouille, BeOS et AmigaOS étaient vraiment ultra-rapide : ça montre que beaucoup de progrès peut être fait.

    Il faut être réaliste : Microsoft a la capacité à sortir un système aussi performant que BeOS. Le jour où ça arrivera (et croire que ça arrivera pas serait pécher par orgueuil), il ne restera plus beaucoup d'arguments en faveur de l'adoption de Linux face aux Windowsiens.
  • [^] # Re: Uniformiser les parties non visibles, améliore les performances

    Posté par  . En réponse au journal Laissons les Windowsiens tranquilles !. Évalué à 2.

    > Et les licences là dedans ? Et le design ?
    Pour un utilisateur lambda : évidemment aucun intérêt. Tout ce qu'il voit c'est que son appli se charge plus lentement et qu'elle consomme plus de mémoire. Le pire c'est quand le bureau est mal configuré, les applis ont un look complètement différent. Va expliquer ensuite à un newbie qu'en choissant son thème dans kde control center, il ne sera pas répercuté sur Gimp par exemple, ou OOo. Il te dira : Windows c'est plus simple et honnêtement, il n'a pas tout à fait tord.

    Pour le développeur : tout ce que je vois c'est des emmerdes. Est-ce si dur de concevoir un toolkit qui puisse emporter l'adhésion de tous ? Je pense qu'il important de ne pas faire de l'informatique pour l'informatique. Mais de voir ce qui est intéressant pour l'utilisateur. Les problèmes que tu ennonces sont des batailles de chiffonier pour les nouveaux venus. Ce problème d'interface graphique va couter à Linux autant qu'avait couté à Unix la séparation en branches incompatibles (Solaris, AIX, HPUX, Irix, Utrix, BSD, etc ...).

    > je ne vois pas ce qui fait doublon ici
    En vrac : le code (rappel : un toolkit est un composant qui fait au minium 1 à 2 millions de ligne de code), la doc, le temps passé à comprendre chaque composant, la configuration, les bugs, les mises à jour, les bindings pour chaque langages, etc ... à multiplier par chaques composants redondants.

    > Si tout le monde avait la même ...
    Même dans les exemples que tu cites il y a énormément de réutilisation (pour faire court). Uniformiser les API (surtout pour quelque chose d'aussi banal qu'un toolkit) n'implique pas d'uniformiser l'apparence, l'ergonomie ou les fonctionnalités, bien au contraire. Il faut arrêter de voir le monde en binaire : soit on uniformise tout, soit on n'uniformise rien. Ce n'est pas ce que j'ai écrit !
  • [^] # Re: Uniformiser les parties non visibles, améliore les performances

    Posté par  . En réponse au journal Laissons les Windowsiens tranquilles !. Évalué à 3.

    Ok, il y avait beaucoup de raccourcis dans mon message qui était déjà bien long. Visiblement mes griefs contre le travail en double et gachis de ressources que représente Gnome et KDE ne se situe pas au même niveau que tu ne le pense.

    Dans un bureau il faut distinguer la partie visible de l'iceberg (ce que voit l'utilisateur, ce avec quoi il peut interagir), de la partie immergée : toutes ces bibliothèques qui oeuvrent en coulisses. Le gachis que je souligais concernait évidemment ces bibliothèques. Un exemple de gachis flagrant : les toolkits. Ça n'apporte rien d'avoir 50 toolkits différents : on en est arrivé à un point où chaque application "phare" a son propre toolkit. Pas étonnant qu'il faille 30 secondes (et encore je suis gentil) pour lancer OOo (ou pire : une application KDE dans un environnement non-KDE).

    Pareil en ce qui concerne les communications inter-processus, le drag'n drop, etc... Dénature t-on vraiment l'esprit d'un bureau en partageant tout ce qui n'est pas visible pour l'utilisateur ? Qui oserait dire qu'il n'y a pas un énorme effort à faire de ce coté ? C'est assez ironique, quand on sait que l'open source est sensé favoriser le partage de code.

    Dans logiciel libre, il y a libre, tu me diras. Certes, mais dans Windows, il y aura bientôt qualité et performances.
  • [^] # Re: Court terme VS long terme

    Posté par  . En réponse au journal Laissons les Windowsiens tranquilles !. Évalué à 2.

    > - Ca change quoi pour moi ?

    Avec OpenOffice tu as quand même la garantie de pouvoir relire ton document avec n'importe quelle version, sans que la mise en page soit complétement massacrée, pour des raisons plus marketings que techniques. Et tu n'es pas obligé d'acheter [pour beaucoup : pirater] la dernière cuvée d'Office pour relire le format word du moment. Ces soit disante mirobolantes fonctionnalités qui à croire leurs pubs permettent un retour sur investissement dès le premier quart d'heure d'utilisation, sont surtout un moyen d'entuber et d'aliéner les clients à MS/Office.


    > Pourquoi perdre du temps a utiliser OOo ?

    Cette sacro-sainte manie de vouloir battre Microsoft sur leur propre terrain risque effectivement de se retourner contre OOo. Je trouve qu'il est beaucoup plus simple de changer ses habitudes lorsqu'on doit donner un grand coup de balais, que juste un petit coup de torchon pour essayer la poussière.

    Qu'apporte OOo de plus par rapport à MS/Office ? Pas grand chose, normal puisque son but est de ressembler le plus possible à MS/Office. Pourtant il y a des choses à épurer dans MS/Office, des dialogues à l'ergonomie pitoyable (le dialogue de recherche : un cas d'école), et beaucoup de détails qui pourrissent l'utilisation de cette suite (word surtout). Enlever la liberté, que la majorité des utilisateurs Windows en ont rien à foutre, pourquoi un utilisateur réapprendrais (péniblement) à refaire exactement la même chose que ce qu'il faisait avant ? Les gains de productivités sont dérisoires, pour autant qu'ils puissent y en avoir. OOo est largement perdant dans ce domaine.
  • # Linux : en progrès, mais peux mieux faire

    Posté par  . En réponse au journal Laissons les Windowsiens tranquilles !. Évalué à 10.

    C'est triste à dire, mais personnellement, je la joue profil bas aussi. Il faut bien reconnaitre que Microsoft prends de plus en plus au sérieux la menace des LL et commence à battre Linux sur son propre terrain : la qualité.


    Force est de reconnaitre que l'informatique s'est formidablement complexifié ses dernières années. On rajoute des gadgets et des options, du strass et des paillettes, de la complexité et des crises de nerf à sans cesse réapprendre ce qu'on faisait autrefois en quelques clics de souris. Faut bien reconnaitre que les vraies victimes sont ceux qui ne connaissent pas grand chose à l'informatique. Suivre ce train d'enfer n'est déjà pas facile pour eux, alors leur imposer Linux au nom de la sainte liberté, c'est ni plus ni moins que de l'intégrisme primaire.


    Las ! Si au moins avec les LL on pouvait s'affranchir de cette remise en question à l'échelle du quart d'heure. Hélas, non content de suivre Microsoft jusque dans ses moindres délires, on embrouille l'utilisateur jusqu'à lui demander des choix complètement arbitraires (gnome, KDE ? OpenOffice, KOffice ? Mozilla, FireFox ? etc ...).


    Fait d'autant plus navrant que tout ce petit monde propose ces services dans le but d'imiter son équivalent, mais de manière totalement incompatible(en terme de bibliothèques de développement, format de fichiers, interopérabilité). Il n'y a pas de spécialisation quelconque : c'est clairement du travail en double.


    Outre un gachis flagrant de ressources à tout niveau (humains, temps, ressources mémoires, disques, documentations, pont d'interopérabilité, etc...), le plus agaçant reste que la qualité se dégrade, tandis que chez les concurents, elle s'améliore (vu d'où ils sont partis, c'est difficile de faire pire de toute façon). C'est inquiétant, car clairement ça ne me donne absolument pas envie de promouvoir Linux, bien au contraire.


    Il suffit de voir les temps de chargement : on a beau avoir une machine 100 fois plus rapide, des disques beaucoup plus véloces, plus de mémoire, une carte 2D/3D qui déchire : rien à faire, c'est lent. La palme de cette lourdeur est décrochée haut la main par Mozilla, suivie de très près par OpenOffice, puis KDE et Gnome, KOffice, etc ...

    Il y a quelques années, c'était difficile de s'en rendre compte, mais là c'est flagrant, à la limite du ridicule : toutes ces applications réinventent perpétuellement la roue, faute de solutions techniquement potables.


    Longtemps Microsoft a conditionné les utilisateurs à croire que l'informatique c'est lent. Que chaque action nécessite des secondes de traitements, même sur une machine qui peut traiter plusieurs milliards d'opérations par seconde. C'est plus que navrant que beaucoup de développeurs issue du LL suivent cette logique d'un autre âge.


    Imaginer un instant le contraire : le bureau apparaisse en moins de 30 secondes (depuis le boot du noyau évidemment), une application comme Mozilla, konqueror, KDE, gnome, OOo, se lance instantanément, grâce à un astucieux système de plugins, qui ne charge que ce qu'on besoin à un instant t, partage une très grande partie du code afin de limiter l'usage des ressources mémoires, et documentent CORRECTEMENT toutes leurs interfaces publiques pour que tout un chacun puissent les réutiliser sans patauger lamentablement des heures durant dans des forums de discussion, ou trouver l'exemple ou la portion de code noyée dans des dizaines de milliers de ligne d'un logiciel X. Résultat : vitesse de lancement accrue, consommation mémoire diminué et simplification de fait (ce qui ce conçoit bien, s'énonce clairement comme disait notre cher ami Boileau. Si un poète du 17ème siècle arrive à comprendre cela, pourquoi diable les informaticiens du 21ème ont tant de mal ?).

    C'est ce qui aurait du se passer, et pourtant on est loin, très loin de cette situation idéale. Au lieu de cela, on a droit à une pléthore de solutions incompatibles, mais qui font plus ou moins la même chose, d'une stabilité perfectible, et des interfaces moyennement documentées. Ironiquement, on pourrait presque se croire sous Windows.

    Imiter Microsoft au point d'en copier les défauts, c'est brosser dans le sens du poil pour ne pas effrayer les nouveaux venus, mais c'est aussi proposer des solutions d'une affligeante banalité. Alors tant qu'à faire autant rester sous Windows.

    Ok, j'ai usé de quelques raccourcis, mais lisez entre les lignes :-)
  • [^] # Re: Une idée toute simple pour mieux te vendre...

    Posté par  . En réponse au journal Stage de fin d'année dans le cadre de mes études. Évalué à 3.

    D'ailleurs par la même occasion, si tu utilises Lyx pour écrire ton CV, ajoute ça dans le préambule Tex :
    \usepackage{ae,aecompl}

    Et crée un fichier ~/.dvipsrc contenant :
    p+ psfonts.cmz
    p+ psfonts.amz

    Ça aura un bien meilleur aspect dans xpdf ou acrobat reader, quand tu génèreras tes documents au format PDF.

    C.f Aide -> Option avancées -> exporter dans d'autres format.
  • [^] # Re: Fermeture

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft ouvre le code de Office. Évalué à 2.

    Ce qui est de toutes façons ridicule puisque si il avait vraiment une « backdoor volontaire » à l'intérieur du code.
    Exactement. Cela revient à trouver une aiguille dans une montagne de foin. Et quelle montagne ! Un produit de plusieurs dizaines de millions de lignes de codes, dont son intégration extrêmement poussée avec le système n'est plus a démontrer. Vu l'instabilité notoire d'MS Office et sa clique de gadgets, je parirai que le code n'est pas très beau à voir. 20 années d'évolution chaotique, a du rendre le code quasiment illisible et bordélique, avec son lot de béquilles et de rustines pour contourner les erreurs du passé. Quand on voit la quantité de fonctionnalités qui n'ont clairement rien à faire dans une suite bureautique (flipper, simulateur de vol, options d'ordre cosmétique, etc ...) retrouver une backdoor est une vraie gageure. Quand bien même ils en trouveront une, Microsoft aura pondu une énième cuvée d'Office, avec son nouveau lot de bugs.

    Vu dans l'article :
    Côté sécurité, Microsoft est accusé de développer des systèmes perméables aux virus et aux attaques des pirates.
    Ah ? Et on a besoin du code source pour s'en rendre compte ? Personnellement Visual Basic = langage de développement pour virus informatique (Merci Outlook et Explorer).
  • [^] # Re: François Élie

    Posté par  . En réponse à la dépêche Brevets Logiciels: Appel de Richard M. Stallman. Évalué à 10.

    Effectivement, ce monsieur est plutôt optimiste.

    Je ne partage pas vraiment cet enthousiasme. Il y a beaucoup trop de pressions pour que la question des brevets logiciels ne reviennent pas sans cesse sur la table de nos braves élus. Vu le pognon que certains parasites (C.f Eolas) arrivent à se faire, il y a tout à craindre que cela attisera des vocations de pompeur de ressources, tels les sangsues proliférant dans les marrécages stagnants.

    On peut effectivement espérer une prise de conscience du coté néfaste de ces brevets opportunistes, mais combien de cadavres de PME faudra t-il ? Combien d'emplois perdus, avant de se dire qu'il aurait mieux valu agir de suite ? Combien ont les moyens financiers de se battre contre ces vampirisateurs d'idées ?

    Mieux vaut erradiquer ces cyber-parasites avant qu'ils ne prolifèrent, en leur coupant l'herbe sous le pied, c'est à dire en enterrant pour de bon ce projet de loi de brevatabilité, qui n'est ni plus ni moins qu'une course à l'opportunisme, l'individualisme, au cynisme et la vénalité (et à voir certains programmes TV, c'est à se demander si ce ne sont les vraies valeurs d'aujourd'hui).

    Ça me rappelle un jour que je travaillais pour une société spécialisée dans l'imagerie. On avait reçu une lettre d'une entreprise d'un certain pays outre-atlantique (ce n'était pas Microsoft), qui avant soit disant breveté un algorithme trivialissime sur le traitement des images RVB. Tout les employés ont bien rigolé, moi le premier. Mais si les brevets étaient déclarés valides en Europe, il y aurait eu clairement une PME française de moins dans le paysage. J'imagine que l'abruti qui a du envoyer cette lettre devait penser que le droit américain était valide dans le monde entier.

    Comme disait Camus : "la liberté n'est pas une récompense, ni une décoration qu'on fête dans le champagne [...], c'est une corvée, [...] et une course de fond, bien solitaire, bien exténuante".

    Il ne faut pas se leurrer, il y aura toujours une minorité de profiteurs, qui au vu de leur nullité, essaieront toutes les opportunités pour se tailler une part du gâteau. Si une entreprise d'outre-atlantique y est arrivée, pourquoi pas eux ? Cette question de la brevetabilité est une trop belle opportunité pour la laisser passer, et j'ai bien peur qu'elle ne revienne encore et toujours si on ne fait rien pour dissuader ces comportements contre-productifs.

    Liberté, égalité, fraternité, chiche ?
  • [^] # Re: Croire que Linux sera acueilli à bras ouvert, non plus

    Posté par  . En réponse à la dépêche De l'Éducation nationale, de Microsoft, et des logiciels libres. Évalué à 2.

    > NE SONT souvent PAS formées du tout, et certaines ont même peur de leur ordinateur
    Hmm, n'est ce pas là une forme de conditionnement ? Évidemment que certaines personnes ont peur de cette machine, je les comprends parfaitement. Se retrouver face à des logiciels (MS/Open Office en l'occurence) remplis de fonctionnalités tape à l'oeuil qui embrouillent l'utilisateur, peut se vautrer à tout moment, ajoute la menace perpétuelle des virus, le manque de connaissance (ou pire l'absence), il y a de quoi être inquiet.

    Imagine qu'on te mette dans une voiture qui roule à 300km/h, dont les freins peuvent lacher de temps en temps, sans avec aucun manuel pour l'utiliser, dont le tableau de bord ressemble à celui d'un Airbus ? Je me demanderais dans quel monde de fou je suis.

    Mais voilà, la plupart préfère se taire et patauge tant bien que mal, juste pour éviter de passer pour des gros nuls. Je martèle que OpenOffice ne règle en rien ce problème, et comprends que le recteur maintienne pour l'instant MS Office.
  • [^] # Re: Croire que Linux sera acueilli à bras ouvert, non plus

    Posté par  . En réponse à la dépêche De l'Éducation nationale, de Microsoft, et des logiciels libres. Évalué à 3.

    Diantre, un troll à l'horizon, abatons-le immédiatement :
    > Les fonctionnaires [...]
    Ok, ce n'était pas très fin, il n'y avait aucune prétention, ni condescendance, je dirais plutôt du fataliste, voire de l'individualisme. Les vraies valeurs de notre époque, en somme :-)

    Une façon de souligner que changer les habitudes est un défi à ne pas prendre à la légère.

    > On te demande un R.I.B, tu apporte un CD ??? Quelle drôle d'idée...
    > [...] parce que le risque de contamination virale était réel
    Soit, pour une raison idiote, je n'avais que ça sous la main, et d'autres personnes l'avait fait avec des disquettes, pour d'autres documents. Qui plus est, je connaissais bien cette dame, je n'imaginais même pas qu'il puisse y avoir de problème. Quand au risque de virus, ne me fait pas rire toi aussi, mais effectivement l'expliquer à cette dame aurait pris beaucoup plus de temps que de courrir à une succursale de ma banque.

    C'était pour souligner à quel point beaucoup d'utilisateurs sont conditionnés par l'outil informatique, et qu'il y a un vrai travail de désintoxication à faire avant. Changer une fraction de leur environnement et ils seront perdus.

    Pour recentrer le débat, j'imagine que c'est face à cette peur du changement (dans un sens légitime) que la directive du recteur incite à continuer de déployer des produits Microsoft.


    > Je te trouve un tantinet condescendant.
    > [...]
    > Ces gens là, comme tu les appelles se fichent de Linux, ou de Windows
    > [...]
    > Les fonctionnaires ne sont pas plus et pas moins stupides que toi
    > [...]
    > Ta haute idée de la fonction publique

    Hmm, tu cherches visiblement à me faire dire, ce que je n'ai absolument pas écrit, et tu as très mal compris mes propos, qui pouvaient être interprétés de plusieurs façon, je le reconnais. Je note aussi, que tu as choisis la plus négative ;-)

    Je respecte profondément les personnes qui se donnent de la peine pour s'investir dans le monde informatique et encore plus ceux qui choisissent le logiciel libre. Force est néanmoins de constater, que pas grand chose ne leur facilite la tâche.

    Pour en revenir à MS/Open Office, je maintiens que pour un utilisateur de base c'est choisir entre la peste ou le choléras. François de Closet, dans son livre "l'imposte informatique", cerne très bien le problème : il montre comment au fil des ans, les logiciels se sont complexifiés, "gangrenés par une gadgétisation cancéreuse" et remplis de fonctionnalités pièges, qui font croire que les utilisateurs sont stupides et incapables de maitriser leur système.

    On rajoute des fenêtres par ci, des options par là, ce qu'on faisait jadis en un raccourci clavier, nécessite des manipulations rocambolesques aujourd'hui, alors que la plupart du temps on en revient aux choix les plus simples.

    Pour se justifier, on nous dit que chacun ne s'intéresse qu'à une partie de l'application, il faut bien donc bien tout mettre dans l'application finale. "Voilà comment on se fait refiler un fauteuil, qui fait lit, tabouret, table basse, escabeau, chaise d'arbitre à Roland Garos, meuble garanti inconfortable dans toutes les configurations, alors qu'on recherchait un fauteuil tout ce qu'il y a de plus simple" (de mémoire, je n'ai plus le livre sous la main).

    Lapalissade : à vouloir copier à tout va Microsoft, on en copie aussi les défauts.

    L'exemple de cette pauvre dame n'était pas de souligner sa stupidité, mais bien au contraire sa détresse face à un monde qui est de plus en plus difficile à maitriser. Que ce monde s'appelle Linux ou Microsoft, c'est le même combat. Dans ce cas pourquoi choisir l'un ou l'autre ?

    Tout ça pour dire que même si c'est navrant, je comprends l'attitude du recteur.

    > note aussi que ce n'est pas une question d'âge...)

    Evidemment que ce n'est pas une question d'âge. Chaque personne est plus ou moins prédisposées à apprendre de nouvelles choses. Mais croire qu'on a tous les mêmes prédispositions est une erreur. Si certains arrêtent leur études plus tôt que d'autres, c'est que visiblement, ils n'aiment pas apprendre.

    Ils pourront utiliser Linux, s'il y a de la formation. Si on ne se contente pas du bourrage de crâne à la Windows, style : tu fais comme ça et pas autrement, sinon la grogne sera la même. Ce clivage entre ceux qui savent et ceux qui ne savent pas se débrouiller en cas de pépin.
  • [^] # Re: le + de Microsoft ? La force de l'inertie...

    Posté par  . En réponse à la dépêche De l'Éducation nationale, de Microsoft, et des logiciels libres. Évalué à 4.

    > Je pense pas qu'il puisse y avoir un quelconque passage au libre dans l'éducation
    > nationale sans une grosse, mais alors bien grosse, formation du corp enseignant, a qui
    > l'académie lâche souvent des directives sans ce soucier de savoir si ils sont en état de
    > les appliquer.
    C'est clair. J'ai eu le malheur un jour de venir avec un R.I.B. au format PDF, que je n'avais pas eu le temps d'imprimer. Je m'étais dis que je pourrais le faire à l'administration de mon université (pour qui ce RIB était destiné). Quelle naïveté.

    La pauvre dame avait essayé pendant une demi heure de vérifier s'il n'y avait pas de virus dans l'unique fichier que contenait le CD-ROM. Elle relisait son cahier de procédures, appelait des collègues "qui s'y connaissaient", rien à faire, personne ne comprenait pourquoi le logiciel anti-virus ralait que le média était en lecture seule. J'aimerais en rire, mais je suis plutôt attéré du lavage de cerveau que subissent les utilisateurs les moins expérimentés.

    Ce CD avait bien-sûr été gravé sous Linux, mais à quoi bon leur dire ? Que représente Linux pour ces gens là : rien, et si on leur impose, ce sera des journées de souffrances à réapprendre ce qu'ils ont si difficilement acquis avec le système Microsoft, au terme, j'imagine, d'expériences relativement douloureuses.

    Je maintiens que le plus simple pour ceux qui sont proches de la retraite, c'est d'attendre qu'ils partent.
  • [^] # Re: Microsoft, ils ont une bonne longueur d'avance

    Posté par  . En réponse à la dépêche De l'Éducation nationale, de Microsoft, et des logiciels libres. Évalué à 4.

    > C'est bien connu, les techniciens, ASI, IGE et IGR de l'education national sont tous des
    > abrutis élevés à Microsoft et ne sachant rien faire d'autre. Faut arreter le délire ;) Et les
    > formations existent deja !!! Et les gens compétants, ils sont deja la ;)
    Malheureusement, c'est ceux qui crient le plus fort qui se font entendre. Être bon techniquement ne suffit pas. Il y a un travail énorme de pédagogie pour détourner la propagande lié à l'environnement Microsoft. Ça un coût, un décideur pressé peut être tenté, et honnêtement je le comprends, de continuer à brosser dans le sens du poil.

    Les d'utilisateurs qui ne font que subir l'informatique, leur 'imposer' Microsoft ou Linux c'est pareil : dans les 2 cas ils galèreront pour se sortir des pièges du clickodrome. Donc à choisir entre la peste et le choléras, autant rester prudent.

    > vers 2006
    J'admire cet optimisme. Honnètement, je tablerai plutôt sur 2010, lorsqu'une majorité des fonctionnaires partira à la retraire (le problème de la formation sera réglé !).
  • # Microsoft, des gens formidablement malins

    Posté par  . En réponse à la dépêche De l'Éducation nationale, de Microsoft, et des logiciels libres. Évalué à 5.

    Il faut reconnaitre qu'ils sont très fort chez Microsoft. Ils savent vraiment bien répérer les bonnes opportunités : utilisateurs aujourd'hui, acheteurs demain, avec une habilité marketing qui force le respect. En tous les cas, les prix sont vraiment très agressifs :

    * Le pack office standard : 48,12 euros HT
    * Le pack office professionnel : 56,87 euros HT

    10x moins que le prix de détail habituel, le prix d'une distribution Linux ! Pour un décideur pressé, c'est infiniment plus qu'il n'en faut pour faire pencher la balance. Ça sens la méthode du dealeur de drogue à plein nez, mais qu'importe, comme tout bon décideur, on ne regarde qu'à court terme. D'autant plus que pour adopter massivement les logiciels libres à l'éducation nationnale, il faudrait une véritable révolution culturelle, ce qui n'a jamais été l'esprit de la maison. Comme il disait dans NetBug : "au moins avec Microsoft, on sait à quelle sauce on va être mangé".

    D'un autre coté déployer du LL nécessitera forcément un investissement en formation, de trouver des personnes qualifiées, qui a des chances de tourner au fiasco (comme le calamiteux plan informatique pour tous des années 80). Alors qu'avec Microsoft, il faut bien le reconnaître, ils ont un talent pour ajouter un enrobage marketing extrêmement efficace, prompt à rassurer les personnes les plus septiques.

    Faire pareil ou à peine mieux que Microsoft ne suffit pas, pour une adoption massive, il faudrait vraiment des qualités qui surpassent, et de loin, les produits made in Redmond. Même si les problèmes actuels sont plus liés à la forme qu'au fond, il y a encore du chemin à parcourir.

    Ils ont déjà conscience de l'existence des LL, ce n'est pas si mal.
  • [^] # Re: Clé/valeur ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Une base de registre pour Linux ?. Évalué à 2.

    > utiliser des clefs avec des noms très explicites
    Plus simple à dire qu'à faire. Le nerf de la guerre sous Unix, ça reste quand même la documentation. C'est d'ailleurs aussi un des plus gros problèmes de Windows : 95% des clés ne sont pas documentées, pire : le système ne permet même pas d'insérer des bouts de commentaires histoire d'avoir un apperçu des l'effets de bord possibles (le petit détail qui tue et qui fait passer les gens pour des idiots).

    Même si beaucoup d'admin/utilisateur, provenant d'horizon clickodromesque, trouvent que ça ressemble à de la bidouille, le fait que les fichiers de configurations soient commentés pour la plupart des outils (apache, samba, etc ...) est appréciable : on n'a pas à se farcir une documentation de 500pages indigestes, mal traduites, non à jour, qui se perd facilement, qu'on installe jamais ou qui n'est plus accessible (qui est le gros nul qui vient de toucher à la configuration de la passerelle ?).

    Se retrouver avec des clés du genre "DaPlugin="<insert x86 binary code here>" (je caricature là, quoique pour sendmail ...) et privé du moindre commentaire (et en privilégiant la loie de Murphy : toutes fonctionnalités nécessaires à la résolution d'un problème ne sont pas documentées), on se retrouvera au final dans le même cas que Windows (avec une architecture plus robuste, cela va de soit).

    Je crains que ce système, du fait qu'il sera centralisé, tende les programmeurs à écrire encore moins de doc qu'actuellement.

    Je serais plutôt enclin à respecter une arborescence standardisée, c'est vrai qu'avoir 150 fichiers .* dans mon répertoire personnel, ça fait plutôt style neuneu, 2 ans, ne connait pas encore la commande mkdir (ou me rappelle le répertoire C:\windows). Et accessoirement, ça s'implémente avec un moindre mal.