ylsul a écrit 222 commentaires

  • [^] # Re: 3 chiffres sur 6, c'est 6 hashs de 1 chiffre chacun

    Posté par  . En réponse au journal Sécurité et authentification des sites bancaires.. Évalué à 3.

    Je ne vois pas trop ce que ça change : 6 chiffres ça ne fait que 100.000 possibilités. Donc de toutes façons une attaque par force brute semble possible, non ?

    Et si tu stockes le sel à côté dans la base ça ne rend pas l'opération plus complexe. Il faudrait qu'il soit stocké avec l'appli, donc le même pour tout le monde.

  • [^] # Re: Ah non !

    Posté par  . En réponse au journal Découvrons Common Lisp. Comparaison avec l'environnement Python.. Évalué à 3.

    Pour les lisp-1 / lisp-2 (en clair : espace de nom unique ou deux espaces de noms distincts pour les fonctions et les variables) : les lisp-1 permettent d'écrire des choses parfois plus simples/élégantes mais je trouve l'avantage marginal (note que je n'ai pas essayé en vrai). C'est vrai que (funcall f-truc …) à l'occasion c'est moins bien que (f-truc …) mais ça n'arrive pas si souvent et ça ne change pas fondamentalement les capacités d'expression du langage. D'un autre côté j'aime bien définir des variables portant parfois le même nom qu'une fonction, et devoir changer les noms pour que ma variable ne masque pas ma fonction ça m'ennuie un peu :

    (let ((somme-lignes (somme-lignes facture)))
      (print somme-lignes))

    Après Common Lisp est un langage multi-paradigme alors que scheme est plus centré sur la programmation fonctionnelle. Donc si tu pars du lambda-calcul et des langages fonctionnel ça peut te parler plus, effectivement ;) . Common Lisp a un passé, mais de là à dire que c'est un "gloubiboulga monstrueux" il y a loin : la base du langage est assez simple à apprendre et l'utiliser dans la vie de tous les jours n'est pas difficile.

    Sinon on peut aussi trouver des critiques sur scheme ;) : https://www.google.fr/#q=scheme+sucks
    (sans offense pour scheme, juste qu'il est facile de trouver des critiques ; et des éloges…)

  • # Docs pour commencer

    Posté par  . En réponse au journal Découvrons Common Lisp. Comparaison avec l'environnement Python.. Évalué à 2.

    Concernant les bizarreries, on en trouve un peu dans tous les langages. Après certains ont plus vécu que d'autres ;) . Peut-être que des surcouches pour les gommer c'est bien, peut-être que ça passe vite (on s'habitue) et que savoir lire le code "standard" c'est bien aussi. Pourquoi pas, mais je ne suis pas sûr que ça aide un débutant plus qu'autre chose (à voir pour chacun ; j'ai l'impression que certaines syntaxes proposées par cl21 correspondent à des choses qu'on trouve en python par exemple, peut-être que ça simplifie un peu la transition ?). En tout cas pas indispensable pour débuter, pour ceux qui s'inquiètent :) .

    Pour essayer, avec un tuto et sans installer des outils/paquetages spécialisé comme Portacle (sur lequel je n'ai pas d'avis, je ne connaissais pas), voilà ce que j'utilise :

    • sbcl (une implémentation de Common Lisp)
    • rlwrap (pour gérer un historique dans les commandes)
    • alias sbcl='rlwrap sbcl' dans .bashrc pour lancer systématiquement sbcl avec rlwrap
    • kwrite (l'éditeur de kde, qui fait de la coloration syntaxique pour lisp ; mais vim ou emacs font ça aussi par exemple, pour ceux qui les utilisent déjà)
    • Quicklisp (pour l'installation facile de bibliothèques : les instructions, très simples, sur le site indiqué dans le journal)

    C'est assez basique mais c'est facile pour commencer et les paquets (rlwrap, sbcl, kwrite) se trouvent dans les distributions courantes.

    Côté documentation (des choses ont déjà été citées, mais une liste que je trouve intéressante pour débuter) :

    • Un bon bouquin (en anglais) : Practical common lisp, apprentissage en écrivant de vrais programmes et pas uniquement des exercices. Une bonne introduction (et plus).
    • Cliki, un wiki écrit en Common Lisp et qui recense pas mal de bibliothèques (avec sa page de bibliothèques recommandées, mais aussi la possibilité d'en chercher de nombreuses autres).
    • http://l1sp.org, moteur de recherche dans un certains nombre de sources, pour trouver de la doc sur une fonction.
    • Pour cliki et l1sp.org, la fonctionnalité de firefox permettant de définir des mots-clés de recherche est bien utile : clic droit dans le formulaire de recherche -> Ajouter un mot-clé pour cette recherche (chez moi j'ai utilisé respectivement "cliki" et "lisp") : il suffit de taper dans la barre d'adresse de Firefox "lisp defclass" et on tombe sur deux résultats de l1sp.org : la définition dans la référence et une page du livre Practical Common Lisp qui parle des classes.

    Pour les projets libres importants en Lisp : ça vient, ça vient ;) .

    Merci pour les liens en tout cas, il y a toujours quelque chose d'intéressant… :)

  • [^] # Re: Ah non !

    Posté par  . En réponse au journal Découvrons Common Lisp. Comparaison avec l'environnement Python.. Évalué à 1.

    Pas tout à fait faux pour les bibliothèques plus ou moins finies, mais on trouve quand même pas mal de choses. Et Quicklisp (pour la gestion de bibliothèques) est peut-être considéré comme en beta mais ça marche bien et c'est un outil très pratique.

    SBCL génère des exécutables assez gros, c'est vrai (45Mo environ), d'autres compilateurs moins. Si générer un exécutable est très important (le code source est un autre moyen portable de distribuer un programme, comme en python par exemple), note quand même qu'une fois compressé cet exécutable ne fait "plus que" 5-6Mo. Pour un petit utilitaire c'est un peu lourd, pour un programme plus important c'est moins gênant. SBCL permet aussi de générer un exécutable auto-extractible mais la compression est moins bonne (et ralentit un peu le démarrage) ; peut-être utile à l'occasion.

    Pour ce qui est de la lecture des bibliothèques je ne fais pas souvent mais celles que j'ai lues utilisaient du code assez basique, je n'avais pas trouvé ça trop difficile. Après certaines ont tendance à proposer une nouvelle syntaxe (cl21, citée par l'auteur), je ne suis pas forcément convaincu que se jeter dessus soit forcément bien, effectivement : à moins d'être dans un groupe qui utilise les mêmes (ou d'être tout seul dans le groupe), mieux vaut une syntaxe plus commune à mon avis (dans le cas contraire on tombe sur ta remarque sur le fait que le langage puisse être pas mal transformé, parfois pour des gains mineurs et que ça gêne l'entrée de nouveaux développeurs ; à l'échelle d'un gros projet c'est une possibilité parfois très intéressant quand même).

  • [^] # Re: Pourquoi ce journal

    Posté par  . En réponse au journal Tablette 2017. Évalué à 5.

    Ça n'existe pas "les linuxiens". Et pour pouvoir se lancer sur un marché, mieux vaut qu'une société tourne déjà et dispose de capacités d'investissement : je trouve l'existence et le travail de Canonical assez importants.

    Sinon je suis assez content que tout le monde n'ait pas laissé tomber linux sur le bureau : ma mère est sous Ubuntu (une pure utilisatrice lambda), mes collègues-développeuses aussi (des utilisatrices beaucoup moins lambda, avec des besoins nettement plus avancés), les environnements de bureau ont fait pas mal de chemin, les outils dessus aussi.

    Ce n'est pas parce qu'un terrain est occupé par le monde propriétaire qu'il faut lâcher l'affaire. C'est même un modèle assez courant, où une société se lance dans un logiciel propriétaire pour couvrir un besoin puis à terme le fossé finit par être comblé par des logiciels libres (ce qui limite les rentes des logiciels propriétaires au passage). Ici c'est plutôt un problème de financement : existe-t-il un marché pour des logiciels libres novateurs et comment verser de l'argent dans ces projets ? Des progrès ont été réalisés récemment, il faut poursuivre : mettre de l'argent dans des projets libres, permettre à des gens de se lancer dedans plutôt qu'attendre que le travail bénévole ait fini par rattraper le travail rémunéré du monde proprio.

    C'est là qu'on rejoint l'importance d'organisations comme Canonical ou Mozilla, qui ont des contraintes liées au fait qu'elles doivent gagner de l'argent mais qui permettent aussi de proposer autre chose que les solutions propriétaires. Mozilla est moins en forme aujourd'hui mais elle a fait beaucoup pour l'ouverture de la toile et elle s'est lancée sur un marché bien verrouillé. Il s'agit toujours d'une bonne plate-forme pour promouvoir des standards ouverts et de bonnes pratiques (les travaux en cours sur l'anonymisation des navigateurs).

    Je trouve très bien que Canonical se lance dans les tablettes : c'est proche de ce qu'ils savent faire, c'est abordable d'un point de vue investissement et les enjeux sont réels. D'ailleurs il ne s'agit pas juste de "nouveaux produits" mais aussi de comment tous ces produits s'intègrent à terme : il sera encore plus difficile de lancer des produits ouverts si aucun produit disponible chez les gens n'est sur le même créneau (interface, communication, …).

    Lancer de nouveaux produits c'est bien, mais je ne suis pas sûr que ce soit le plus simple et le reste ne doit pas être abandonné : de mon point de vue on devrait plutôt leur apporter du soutien et chercher commet les financer. Canonical distribue Ubuntu gratuitement, je suppose qu'ils vendent du service derrière mais les utilisateurs d'Ubuntu peuvent faire un don aussi (les non-utilisateurs également, évidement, s'ils sont contraints à utiliser une solution propriétaire ou s'ils n'ont pas encore fait le pas). Soutenir les projets utiles (qu'on utilise ou non) est un enjeu majeur actuellement. Et même si tout n'est pas parfait (Canonical s'est égaré parfois, bien qu'elle ait tenu compte des remarques), il est plus facile de gueuler quand on contribue (financièrement ou non) que quand on ne fait que regarder et espérer.

  • # Et Ubuntu ?

    Posté par  . En réponse au journal Tablette 2017. Évalué à 3.

    Il semblerait que les ordiphones et tablettes sous Ubuntu soient apparus :
    http://www.tablette-tactile.net/test/ubuntu-touch-os-165872/
    http://www.tablette-tactile.net/test/bq-aquaris-m10-ubuntu-edition-174952/

    Ça manque encore d'applis semble-t-il : avis aux développeurs ;) . Je suppose qu'il faut voir comment fonctionne les bibliothèques pour l'interface et qu'il y a quelques subtilités, mais sinon c'est du GNU/Linux comme il faut j'ai l'impression, donc plutôt un terrain connu.

    Est-ce que quelqu'un sait si SDL2 tourne dessus ?

  • [^] # Re: Alternatives

    Posté par  . En réponse au journal Des conséquences d'un plâtre. Évalué à 2.

    Attention, sur la page Patreon que tu cites le lien "Je développe un peu" est cassé.

  • # FAI FDN

    Posté par  . En réponse au sondage Quel résolveur DNS utilisez-vous ?. Évalué à 4.

    Celui de mon FAI qui est FDN.

  • [^] # Re: C'est de ta faute

    Posté par  . En réponse au journal Microsoft s'accroche jusqu'au bout. Évalué à 7.

    Chez keynux.

  • # IA

    Posté par  . En réponse au journal PlanetWars2dRT 0.2.0, début d'un jeu libre 2D de bataille spatiale. Évalué à 3.

    Si je comprends bien il s'agit du même type de jeu qu'un défi d'IA de 2010 (Planet war).

    Le vainqueur a publié le code source de son bot et un article pour commenter sa méthode. Apparemment le lien vers le code dans l'article ne marche plus mais le code semble se retrouver sur github :
    Article du vainqueur (en anglais)
    Code sur github, en Common Lisp

    Le code d'autres IA se trouve sans doute sur github ou ailleurs, ça peut être intéressant de fouiller si quelqu'un s'intéresse au sujet.

  • [^] # Re: Ha les intégristes du libre...

    Posté par  . En réponse au journal De l'autarcie du projet GNU, ou comment Emacs ne veut pas devenir EmacOs. Évalué à 5.

    Je suis d'accord sur les problèmes posés par les services, et la licence ne peut effectivement pas tout faire.

    Je pense juste que le discours de Stallman est toujours pertinent. En partie parce qu'il l'a adapté, en partie parce que l'idée portée par Stallman et la FSF c'est que ce qui importe ce n'est pas que le code soit ouvert mais la finalité : ce que le logiciel libre apporte à ses utilisateurs, son importance dans la société.

    Je trouvais un peu sévère de placer les gens de la FSF dans un gros paquet de vieux dans leur coin qui continuent à radoter :) . Leur porte-parole le plus célèbre a bien réagi à ces questions et sur les domaines traditionnels d'actions de la FSF elle ne peut pas faire grand chose aux évolutions récentes. Le monde ne se résume pas aux services (ce n'est toujours pas gagné pour le reste), la FSF aurait peut-être pu s'en occuper mais ne l'a pas fait mais il s'agit sans doute d'une organisation assez modeste et avec des capacités d'action limitées. On aurait pu attendre qu'ils soient le seul phare dans la nuit de l'obscurantisme, qui montre le chemin à tous, ça aurait effectivement été bien qu'ils sont plus actifs sur le sujet, mais bon… ce n'est pas parce qu'ils n'ont pas été à la pointe de ce combat que leur discours ne sert à rien et je te trouvais juste un peu dur avec eux :) .

    Si je regarde l'article FSF de wikipédia ça parle de support matériel libre sous linux, de matériel libre, de formats libres, de brevets logiciels, de verrous numériques. Ce ne sont pas des combats dépassés. D'autres les ont doublé sur la partie pratique concernant les services, c'est bien que d'autres acteurs s'emparent de tout ça.

  • [^] # Re: Ha les intégristes du libre...

    Posté par  . En réponse au journal De l'autarcie du projet GNU, ou comment Emacs ne veut pas devenir EmacOs. Évalué à 9.

    L'AGPL ne rate pas le coche : elle ne peut simplement rien faire à cette question : c'est une licence, elle ne peut pas tout faire par magie.

    c'est pas comme si yavais du code intéressant à utiliser en agpl pour donner une raison à la deuxième catégorie de s'y intéresser

    Dans ce cas c'est là que ça se passe : c'est bizarre de reprocher à une licence de ne pas jouer son rôle si elle n'est pas répandue. Il ne s'agit jamais que d'une prolongation de la GPL, on peut apprécier ou non la démarche des licences virales mais leur reprocher ce qui n'est pas à leur portée (les services) ou d'être délirantes (il ne s'agit que d'une adaptation à des logiciels auxquels on accède à distance) ne sert à rien. Sur les deux points sur ceux qui redistribueraient leurs modifications de toutes façons ou qui l'évitent, on peut faire exactement la même remarque pour les licences virales en général, je ne vais pas entrer dans un troll sur le sujet…

    Pour les services ça se passe ailleurs que dans les licences, c'est tout. Richard Stallman a adapté son discours aux nouveaux problèmes mais lui et les gens de la FSF sont restés dans leur domaine d'activité et d'autres se sont attaqués au problème des services, ça arrive souvent. C'est juste ça que je disais dans mon message. Ce n'est pas vrai que RMS et la FSF en sont restés à de vieux problèmes sans tenir compte du reste et que ce qu'ils défendaient n'a plus aucun sens. Le problème s'est étendu et ils n'ont qu'en partie agi directement sur les nouveaux terrains, ça n'enlève rien aux anciens combats, toujours d'actualité, ni au fait que Richard Stallman ne se contente pas de discourir sur d'"anciens" problèmes.

  • [^] # Re: Mais ça suffit avec Stallman !

    Posté par  . En réponse au journal De l'autarcie du projet GNU, ou comment Emacs ne veut pas devenir EmacOs. Évalué à 6.

    Ou peut-être qu'on l'invite parce qu'il tient un discours à jour sur la liberté et l'informatique, qu'il sait en parler, que son nom attire du monde (c'est comme ça, les gens prêtent plus attention à ceux qui ont une certaine image dans un domaine, pour le pire mais aussi le meilleur : écouter ceux qui réfléchissent à quelque chose et qui ont un avis informé et réfléchi sur le sujet, même radical, est souvent enrichissant).

    De là à mettre dans un sac tout un tas de gens (qui ?) qui soi-disant l'adulent sans aucune réflexion, bon… Il n'est pas invité pour parler de son avis sur la pédophilie, si on ne devait écouter que les gens avec qui on est d'accord sur tout on n'irait pas loin et tout ce que tu cites c'est une note de deux lignes sur un ton modérément sérieux et sans avoir un ensemble d'arguments du concerné ; sans même savoir s'il a creusé le sujet d'un point de vue pratique, s'il y connaît quelque chose, … Propos que personne ne connaissait avant aujourd'hui sans doute.

    Stallman est invité pour parler d'un sujet sur lequel il réfléchit, c'est bien. Et ça s'arrête là, on ne peut pas empêcher certaines personnes d'en traiter d'autres comme des gourous mais ici c'est toi qui parles comme si tu ne pouvais pas imaginer qu'on puisse considérer quelqu'un pour ses propos sur un sujet donné sans se préoccuper de toutes les phrases qu'il a écrites dans des notes sur des décennies, et sans le traiter forcément de manière religieuse. Qui se focalise sur les personnes dans cette discussion ?

  • [^] # Re: Pourquoi une version MacOsX alors ?

    Posté par  . En réponse au journal De l'autarcie du projet GNU, ou comment Emacs ne veut pas devenir EmacOs. Évalué à 1.

    D'un point de vue communication c'est délicat, mais ça peut aussi clarifier les choses et éviter les futures remarques du type "oui mais pour cette fonctionnalité ça a été accepté, donc pourquoi pas la mienne ?".

  • [^] # Re: Ha les intégristes du libre...

    Posté par  . En réponse au journal De l'autarcie du projet GNU, ou comment Emacs ne veut pas devenir EmacOs. Évalué à 6.

    On peut noter que le discours de Richard Stallman a bien évolué et prend en compte les problèmes "récents" (par rapport aux origines du mouvement) sur le contrôle de leurs données par les utilisateurs.

    D'ailleurs la licence AGPLv3 tente de prendre en compte ces évolutions en indiquant que le code doit être distribué aux utilisateurs du service, bien qu'ils n'obtiennent pas le logiciel au sens traditionnel (une copie de l'exécutable).

    Côté discours, licences, développement ce sont les mêmes qu'avant (autour de la FSF, bien qu'ils ne soient pas les seuls), côté fourniture de services d'autres comme Framasoft ont contribué. C'est bien, c'est important, mais ça ne s'oppose pas du tout au discours de Stallman par exemple.

  • [^] # Re: Bof

    Posté par  . En réponse au journal Point d’étape sur le matériel et nos libertés. Évalué à 1.

    tout en en étant heureux que d'avoir une partie de ses idées reprises (faut pas déconner, ce n'est pas le but que d'avancer).

    Voir ses idées reprises c'est avancer ;) .

  • [^] # Re: Faut arrêter les interprétations à 2 balles ...

    Posté par  . En réponse au journal Point d’étape sur le matériel et nos libertés. Évalué à 3.

    Je pense que la remarque c'était surtout que l'opposition Libre / OpenSource est parfois inutile, voire nuisible…

    Ce paragraphe surtout :

    La phrase rajoutée par les modérateurs met en avant le fait que le logiciel libre soit devenu "un élément majeur de l'informatique moderne", sous-entendant que le but recherché ici serait d'accroître la part de code libre et de licences libres dans le monde informatique en général, et place la communauté du libre comme un acteur économique comme les autres, désirant diffuser ses productions au plus grand nombre et conquérir le monde informatique. Cette vision des choses existe, ce n'est pas celle du mouvement du logiciel libre, c'est celle du mouvement OpenSource, pour qui les quatre libertés sont un bonus, et adopte le point de vue du développeur qui cherche à toucher un maximum de monde, et non de l'utilisateur qui veut garder le contrôle de son informatique.

    Je comprends que tu puisses souhaiter que la diffusion à tout prix ne soit pas l'unique objectif, au risque que ce qui était important se perde, mais quand tu critiques le fait que "but recherché ici serait d'accroître la part de code libre et de licences libres dans le monde informatique en général" et la communauté "désirant diffuser ses productions au plus grand nombre et conquérir le monde informatique" (je passe la partie "comme les autres", qui est bien sûr plus discutable) : oui, bien sûr que conquérir le monde est un objectif. Pas en perdant le contenu au passage, bien sûr, mais séparer les deux aspects est difficile. S'il existe quelque part des "vrais puristes" qui vivent au maximum dans le "monde libre" (logiciel et matériel) c'est peut-être utile pour montrer la voie, pour entraîner les gens à faire des efforts, … Je ne critique pas leur attitude. Par contre le but est bien que tout ça se répande, sinon on ne va libérer personne. Un petit noyau de gens radicaux ce n'est pas forcément mauvais mais si le but n'est pas d'aider les autres gens à se libérer ça reste limité.

    Je suis d'accord avec toi sur le fait que les individus devraient s'intéresser à plein de choses dans le monde et s'occuper d'un peu plus que leur confort immédiat, en particulier quand il y a des enjeux globaux et pas juste individuels (et ça peut être sous différentes formes, y compris financière) mais leur demander de faire tout ou rien une fois qu'ils ont compris les enjeux c'est dommage. Même pour les gens qui s'intéressent au sujet il existe un chemin progressif. Je ne pense pas que le "mouvement du logiciel libre" se cantonne aux puristes. L'opposition au mouvement "open source" c'est plutôt que le fait de libérer les utilisateurs est un objectif pus qu'un moyen (et non, je ne veux pas lancer un troll, c'est un peu simplifié pour la discussion…). Mais si le mouvement n'a libéré que 3 utilisateurs c'est raté, non ? Bien sûr que conquérir le monde est un objectif, simplement parce que "conquérir le monde" c'est la même chose que "libérer des gens". Leur faire comprendre les enjeux est important mais ce n'est pas binaire : les gens en prennent aussi conscience au fur et à mesure, voire quand ils perdent quelque chose en revenant dans le monde propriétaire. Ne pas se contenter de répandre des logiciels sans expliquer certains principes importants derrière c'est bien, mais le fait de ne pas rester cantonné à quelques puristes c'est utile. Présenter le logiciel libre comme un truc sérieux et pas seulement un rêve d'illuminés c'est plus facile quand tu parles de Firefox ou d'Ubuntu, montrer aux gens qu'ils peuvent vivre avec et qu'ils n'entrent pas juste dans une église de puriste prêts à tout sacrifier pour ça (même si ça peut nécessiter un peu d'efforts parfois) c'est important pour les aider (combien de gens à qui on parle de Linux et qui sont réceptifs aux concepts sont immédiatement méfiants parce qu'ils considèrent que c'est un truc de barbus incompréhensible ? en réalité ils auront peut-être quelques efforts à faire et ils y sont peut-être même prêts mais leur montrer que non, ce n'est pas non plus un truc réservé aux puristes est utile).

    Je pense que les "étapes de la libération" sont importantes : quelque chose de vaguement utilisable mais libre ça intéressera un noyau de puriste et/ou gens intéressés par le projet. Mais même ceux qui sont très intéressés par le mouvement veulent consacrer du temps à des choses utiles. Partir de rien et tout construire ce n'est pas forcément plus productif que partir de l'existant (et oui, ça pue c'est pas libre) et faire progresser le reste. Conquérir le monde c'est important parce que certaines personnes vont faire beaucoup d'efforts pour cette liberté, d'autres moins (parce qu'ils ont d'autres préoccupations, y compris pour faire avancer le mouvement), d'autres pas tellement (mais ils pensent quand même que c'est bien et vont peut-être y faire attention). Certains s'en fichent complètement, c'est vrai. On risque de les conquérir par mégarde, bon… tant pis, ce n'est pas un problème. Le fait que les utilisateurs de logiciels libres ne soient pas tous "aussi purs" n'est pas un problème. Expliquer les enjeux c'est bien (c'est vraiment très important) mais c'est plus facile (plus crédible) quand tu es toi-même sous Linux parce que ton matériel est supporté, que le logiciel libre est accessible aux gens normaux, quand il n'y a pas plein d'effets réseau contraires (réseaux sociaux fermés, manque de support matériel, de développeurs pour la plate-forme, leur entourage qui n'en a rien à faire), … Ne pas perdre de vue les enjeux en terme d'information c'est bien mais il ne faut pas oublier que oui, le but est bien de libérer les gens. Et qu'ils ont chacun un degré de conscience différent (même s'ils s'intéressent à d'autres sujets par ailleurs).

    D'ailleurs c'est dommage pour la culture libre : tu as peur qu'on parle plus de culture pas libre que de culture libre et du coup tu n'en parles pas du tout : moi j'aimerais que tu en parles. Et parfois (souvent) j'écoute de la musique pas libre (bouh, le vilain !). J'aimerais qu'on en parle plus. Et quoi, on risque de parler aussi (en plus) de culture pas libre ? La culture c'est quelque chose qui se partage, une bonne partie de la culture musicale actuelle (récente) n'est pas libre (même les interprétations actuelles de musique classique ne sont sans doute pas dans le domaine public), les gens vont parler de choses en partie pas libre ? Tant pis, c'est un moment de partage, de découverte, et pour pas mal de gens une exposition à la culture libre (une nouveauté, un renforcement de leur intérêt, …). Même si on parlait plus de culture par libre que de culture libre (ce qui ne ferait que refléter l'état actuel de la musique par exemple) ce serait encore plus pour la culture libre que ne pas en parler du tout.

    À mon avis la culture libre (plus encore que le logiciel libre, et en partie parce que ce dernier a pris de la place dans le monde) souffre d'un manque de visibilité, en parler c'est important. Regarde bien la situation : tu parles peut-être de culture libre dans des micro-milieux qui ne vivent que dans cette culture (et dans ce cas je trouve ça dommage de ne pas piocher dans la culture pas libre, ne serait-ce que comme inspiration ou pour ne pas vivre dans un coin tout seul (la culture c'est un moyen important de partage, par définition, y compris avec des gens qui ont une culture qui ne recouvre que partiellement la sienne)), mais si tu considères que même les gens sur linuxfr (a priori assez réceptifs) ne sont pas assez purs pour en parler avec eux ça va être difficile d'en discuter. Sérieux, juste parles-en. Ne t'attends pas à ce que la discussion ne parle que de culture libre, ce n'est pas grave. Il y aura des gens pour se plonger un peu (plus) dans la question, peut-être même y faire quelque chose. Si tu veux vivre en partie dans un micro-noyau de radicaux/puristes fais-le mais ne refuse pas de parler aux aux gens parce qu'ils ne sont pas assez purs, tu perds plein d'occasions d'inciter des gens à s'intéresser au problème et à y faire quelque chose, à te rejoindre peut-être même à terme.

    Le chemin (comment parvenir à l'objectif) est un sujet particulièrement important, et d'autant plus délicat que tout le monde ne va pas changer complètement sa vie d'un seul coup. Si tu ne parles pas de culture libre sur linuxfr c'est mal barré pour que ça se répande. En parler est beaucoup plus important que s'assurer que personne ne va parler d'autre chose (les gens vivent dans une culture assez largement non-libre, on ne va pas refuser de parler avec eux quand même), en parler c'est une occasion d'expliquer pourquoi c'est important, ce qui existe, ce qui reste à faire, en parler c'est fournir un endroit où des gens qui s'y intéressent vont échanger des infos, en parler c'est une occasion d'amener des gens à se poser des questions, c'est bien ça la partie qui t'intéresse, non ? Ils vont aussi (peut-être) parler de culture non-libre, ce ne sera pas un endroit où la liberté de parler de leur vie est restreinte (ce n'est pas dommage), ils parleront peut-être de ce qu'ils aiment ailleurs (c'est utile pour le mouvement du libre, logiciel ou autre, inspiration, …), ils le font déjà ailleurs : ils n'ont pas besoin de ton journal pour parler de culture non-libre, pour vivre dedans, parce que c'est déjà le cas. Ils en ont besoin pour apprendre quelque chose, pour échanger sur la culture libre. Donne-leur l'occasion de le faire. Linuxfr c'est la "deuxième ligne" dans la conquête du monde (sur ce sujet) : des gens qui ne vivent pas juste dans un monde de culture libre mais qui vont en moyenne être très réceptif au sujet, y compris aux enjeux, à ce qu'il faudrait faire. Bien sûr c'est à ces gens qu'il faut aller parler. Viens m'en parler, je veux en savoir plus même si je ne vis pas dedans tout le temps, j'en veux plus, pas que ça reste confiné à une pincée de gens que je ne rencontre jamais ailleurs.

  • [^] # Re: Pourquoi?

    Posté par  . En réponse au journal Flash info. Évalué à 4.

    Du coup ils sont obligés de faire la maintenance de sécurité pour un moment encore : c'est peut-être moins coûteux de fournir pour Linux la dernière version sans les nouvelles fonctionnalités mais avec les corrections de sécurité déjà appliquées pour d'autres systèmes qu'une version spécifique à Linux avec juste les corrections de sécurité.

  • [^] # Re: Pas tout de suite

    Posté par  . En réponse au journal Faut tout faire soi-même !. Évalué à 8.

    Tu peux toujours disserter sur les conséquences et c'est facile vu de maintenant, mais le référendum portait sur le plan d'aide financière de l'UE, pas sur la sortie de la Grèce. Tu fais semblant de croire que c'était une question simple alors que les Grecs (si on en croit les analyses d'opinions) voulaient à la fois un plan financier moins moisi et pas sortir de l'UE. Une situation difficile pour eux, ils ont élu un gouvernement pour ça, qui a mené un bras de fer contre le reste de l'UE (avec assez peu de soutien) et qui a perdu (ou obtenu quelques trucs mais pas tellement).

    Ce n'était en rien une situation simple, les Grecs ont tenté de faire valoir leur avis, tout simplement. Le reste de l'UE (en fait ça parle plutôt de l'Euro ici) a décidé d'imposer des règles dures sur les questions financières mais les Grecs pouvaient espérer autre chose. Même le FMI est venu dire à l'UE que bon… ils avaient déjà fait assez de conneries avec l'économie de la Grèce et que ce n'était pas une bonne idée d'en rajouter. Les responsables européens n'ont rien voulu savoir et ont fait les bourrins, mais les Grecs ne cherchaient pas à sortir de l'UE.

    La situation était tendue mes les deux problèmes n'étaient pas sur le même plan : l'appartenance à l'UE c'est une question de long terme, les questions économiques et financières (renégociation du remboursement de la dette pour éviter de saigner encore plus leur économie et attendre qu'elle se remette de la crise et des plans du FMI) une question de plus court terme. Demander à négocier le remboursement de la dette tout en souhaitant continuer à appartenir à l'UE n'est pas incohérent.

  • [^] # Re: Pas tout de suite

    Posté par  . En réponse au journal Faut tout faire soi-même !. Évalué à 3.

    Quand les Grecs ont-ils voté pour une sortie de l'UE ?

  • # Erreur dernier lien

    Posté par  . En réponse à la dépêche Le compilateur GHC Haskell en version 8.0.1. Évalué à 1.

    Le dernier lien est erroné : il manque juste un -l à la fin apparemment.

  • [^] # Re: Juste milieu ?

    Posté par  . En réponse au journal Le Bon Coin, Airbnb, Uber : Les prochaines poules aux œufs d'or. Évalué à 2.

    Il détruit des biens, on ne va pas en plus le payer pour ça :) .

  • [^] # Re: Uber, Lebonrecel, Airbnb : pas de le l'économie collaborative

    Posté par  . En réponse au journal Le Bon Coin, Airbnb, Uber : Les prochaines poules aux œufs d'or. Évalué à 1.

    Le consommateur ne connaît rien en frais de douane. Les entreprises font des calculs réels (en principe).

  • [^] # Re: Juste milieu ?

    Posté par  . En réponse au journal Le Bon Coin, Airbnb, Uber : Les prochaines poules aux œufs d'or. Évalué à 2.

    On est d'accord : il faut pouvoir déduire la TVA déjà payée du calcul.

    Non : les entreprises ne paient à l'État que la TVA qui concerne leur propre valeur ajoutée (leur propre activité). C'est toujours comme ça.

    Il y a deux modèles :
    - Le modèle classique : je reçois des factures HT + TVA, je paie le tout à mes fournisseurs ; je facture HT + TVA, les clients me paient l'ensemble ; je reçois en principe plus de TVA que je n'en verse et le résultat correspond précisément au taux de TVA x ma valeur ajoutée (il suffit de décomposer le calcul pour comprendre pourquoi). Donc c'est simple : la TVA perçue en plus de celle versée je la donne à l'état.
    - Le modèle où je reçois des factures sans TVA : je calcule moi-même ma valeur ajoutée. Je fais la différence entre mon prix de vente TTC et mon prix d'achat TTC (ce qui me donne la valeur ajoutée, TVA incluse) et j'en déduis ma part de la TVA à verser à l'État (juste sur cette différence, qui correspond à la valeur ajoutée de mon travail).

    Le calcul est légèrement différent mais dans les deux cas je ne verse à l'État que la TVA qui correspond à ma valeur ajoutée, pas sur l'intégralité du produit. Et il n'y a donc pas de double paiement (sur la valeur ajoutée correspondant à la production initiale par exemple).

    Est-ce que c'est plus clair ou je dois détailler le calcul ?

  • [^] # Re: Uber, Lebonrecel, Airbnb : pas de le l'économie collaborative

    Posté par  . En réponse au journal Le Bon Coin, Airbnb, Uber : Les prochaines poules aux œufs d'or. Évalué à 2.

    Effectivement l'article explique ça assez clairement, merci.

    je pense que ce serait moins perçu comme étant du brigandage comme c'est le cas actuellement (payer une taxe sur une taxe).

    Ce ne serait pas moins perçu comme du brigandage si on ne criait pas que c'en est ? ;) Et si on savait pourquoi c'est calculé comme ça ?

    Par exemple j'imagine que si c'est une entreprise qui paie les importations et les droits de douane elle paie la TVA sur l'ensemble. C'est normal : elle arrive à te faire payer tant pour le produit, on en déduit la valeur ajoutée, tu paies la TVA dessus. Et donc si c'est toi qui fais l'achat c'est normal que ça se passe pareil, c'est juste plus emmêlé. Après les droits de douane peuvent être considérés comme une dépense incluant de la TVA mais ce ne serait pas plus simple.

    Là l'entreprise paie la TVA sur la valeur ajoutée, qui n'a rien à voir avec les droits de douane (c'est masqué par le fait que tu es un particulier, ça se verrait si tu étais une entreprise) et elle a en plus une taxe sur les importations (les droits de douane). L'intérêt des droits de douane étant un sujet plus vaste, mais ça n'a pas l'air si illogique que ça, c'est cohérent.