ylsul a écrit 222 commentaires

  • [^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Du rififi dans ta cartouche d’encre. Évalué à -8.

  • [^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Du rififi dans ta cartouche d’encre. Évalué à 4.

    Tu as juste très mal lu mon commentaire, tu m'attribues des connaissances ou méconnaissances sans rien savoir de moi et manifestement sans avoir bien lu ce que j'ai écrit, tu préfères tout mélanger.

    Tu considères qu je m'égare quand je réponds aux remarques, normal… Répondre aux points évoqués par quelqu'un c'est un bon principe en général.

    L'association HOP et les enquêteurs ne sont pas des joyeux hurluberlus utopistes sans preuves.

    HOP j'ai lu les explications qu'ils fournissent et franchement ça n'a rien de rigoureux, c'est du n'importe quoi classique sur le sujet. C'est bien le fond de mon commentaire : on attend de vraies preuves pour parler d'obsolescence programmée, pas de mélanger tout et n'importe quoi.

    Il y a des dossiers en cours auprès de la DGCCRF.

    Il y a même un loi.

    Si cette affaire est jugée et qu'Epson perd son procès, tes soupçons et tes questions trouverons leurs réponses.

    Non, si un procès réussit sur le problème de la compatibilité des cartouches tous ces braves gens vont raconter n'importe quoi de plus belle sur les sujets qui n'ont rien à voir, clamer qu'ils avaient bien raison de dire des trucs stupides puisqu'un procès a condamné les constructeurs d'imprimantes sur un sujet qui n'a rien à voir. Voilà ce qui va vraiment se passer.

    Le "business de la puce" ça ne veut rien dire : ce n'est pas ce que vend le constructeur. D'ailleurs le fait de mélanger des fonctions comme le niveau d'encre et la gestion des cartouches compatibles dans ton discours est assez significatif.

    La branche d'impression Lexmark à été racheter par un fabricant de puce

    Tu fais une fixation sur les puces : si tu fais référence à Funai, ils fabriquent des produits électroniques de consommation courante. Et l'article que tu cites date de 2004.

    Tu parles des lois sur l'obsolescence programmée : je sais, je l'ai mentionnée dans mon commentaire. Et tu veux m'expliquer ce qu'est la vente liée : je te remercie, j'en ai parlé. J'ai même traité explicitement le problème des cartouches. Pas la peine de me dire que tu as bien tout lu pour répondre à côté.

    Je me suis aussi embêté à expliquer que rien n'indiquait que des dispositifs limitaient la durée de vie des imprimantes, tu réponds sur autre chose. Pour les 6 mois - un an : les imprimantes durent plus que ça et tu ignores complètement les contraintes de production/vente de ces produits. Et les obstacles aux cartouches alternatives sont connus. Les problèmes mentionnés ici et là avec les imprimantes n'ont rien de récent, ça n'a pas attendu qu'il y ait des puces sur les cartouches. Les imprimantes ont même plutôt fait des progrès pour ce qui est de communiquer plus précisément avec les humains.

  • [^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Du rififi dans ta cartouche d’encre. Évalué à 2.

    Si tout les reproches qu'on leur fait ne sont pas forcément à mettre automatiquement dans la catégorie "obsolescence programmée"

    Ou même aucun. Et commençons par ne pas les y mettre, ça aidera à ne pas raconter n'importe quoi.

    Voyons ta liste :

    c'est une machine qui est acceptable, mais qui pourrait être vraiment beaucoup mieux:

    C'est ton avis. Le constructeur a fait des compromis concernant le prix, les fonctionnalités, … Si ce modèle ne te plaît pas, prends-en un autre.

    je ne crois pas qu'il soit exagéré de parler de bridages arbitraires destinés à faire passer les clients à la caisse.

    Dans ce cas on peut peut-être se concentrer sur les bridages "arbitraires" en question.

    il est possible de scanner vers les «cloud». Non merci. Mais impossible d'envoyer sur un appareil ou sur un NAS.

    En quoi est-ce "arbitraire" ou "pour faire passer les clients à la caisse" ? Le constructeur a estimé que cette fonctionnalité était plus utile, plus à la mode, plus demandée ou je ne sais quoi. Si ces fonctionnalités ne te plaisent pas, pourquoi prendre ce modèle ? Il a menti, indiqué que ça envoyait des données sur ton NAS ?

    pourquoi il n'est pas possible d'appuyer sur un bouton pour que le scan se lance vers le PC?

    Je ne sais pas. Si cette fonctionnalité est importante, prends une imprimante qui la possède. Ou bien suggère-le au fabricant. Peut-être que pour celle-ci ça nécessite un logiciel en plus, une intégration plus poussée au système d'exploitation, peut-être que si le vendeur t'a dit que l'imprimante réalisait tes rêves les plus fous et que ce n'est pas le cas le fabricant de la machine n'y est pour rien ? Pourquoi le fabricant aurait-il absolument dû inclure cette fonctionnalité, sous peine de se faire insulter ?

    • classique: je veux juste imprimer du noir, pourquoi m'obliger à remplacer la cartouche magenta???
    • et bien sûr, pourquoi me faire chier pour une cartouche vide alors que je demande juste à scanner???

    Probablement parce que ces machines sont des produits basiques, pas très doués pour marcher en dehors du cas normal. Rien à voir avec de l'obsolescence programmée ou l'obligation de passer à la caisse (sauf si on considère qu'on ne voulait justement plus jamais utiliser d'encre magenta, mais c'est un cas a priori marginal). Que l'ergonomie des imprimantes et multi-fonctions ne soit pas optimale n'a rien à voir avec la choucroute. Quel constructeur essaierait de gagner de l'argent en obligeant son imprimante à ennuyer son utilisateur en demandant de remplacer des cartouches qui de toutes façons seront changées (sauf cas vraiment mineur) ?

    Pour revenir sur un point précis de ton argumentaire, la puce:
    - elle empêche la recharge de la cartouche
    - elle empêche la concurrence (cartouches compatibles impossibles à créer)

    J'ai déjà traité le problème des marchés parallèles imprimante/cartouche, je ne vois pas en quoi ce que tu dis ici est une réponse ou un argument. Tu te contentes de balancer quelques phrases sur le sujet, sans même avoir lu soigneusement ce que j'ai écrit.

    elles rendent impossible le recyclage des cartouches

    Pas plus qu'une jauge ou capteur précis qui permettrait éventuellement d'aller chercher plus d'encre dans la cartouche (un point que j'ai évoqué aussi).

    Mais quelque part tu as raison :

    le cas des imprimantes est quasiment un cas d'école

    Effectivement : on raconte vraiment n'importe quoi sur ce sujet, c'est un cas d'école pour étudier ce genre de problème. Mélanger l'obsolescence programmée, des imprécations sur le fait de devoir passer à la caisse et le fait que les fonctionnalités de ton modèle ne te plaisent pas, bon… C'est un marché, les fabricants proposent des modèles en espérant que ça plaise à assez de monde pour en faire une grande série, ça te plaît ou non, ça n'a vraiment aucun rapport, mais puisque tout le monde crie à l'obsolescence programmée on peut monter dans le wagon.

  • [^] # Re: Halte à l'obsolescence programmée...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Du rififi dans ta cartouche d’encre. Évalué à 2.

    Oui, c'est un cas particulier qu'on trouve parfois, je ne voulais pas ajouter à mon (déjà très long) commentaire.

    Ça n'entre pas dans le cadre de l'obsolescence programmée, c'est effectivement une question d'efficacité de la production quand on segmente un marché via plusieurs produits qui se ressemblent, comme tu l'explique bien (avec mise à jour magique possible en plus dans ce cas :) ; j'avais plus en tête l'exemple de cafetières, sans mise à jour intégrée à distance).

    L'édition de logiciels vendus à des prix variés suivant l'utilisation qui en est faite / le nombre de fonctionnalités accessibles pourrait être vue comme un cas extrême de cette pratique (presque uniquement des coûts fixes + prix variables).

    Quant à savoir si c'est plus ou moins bon pour l'environnement (hors cas des logiciels), je ne sais pas : ça consomme manifestement des matériaux en trop, mais il faudrait se pencher sur les raisons du coût plus faible : moins d'usines, moins de travailleurs, moins de stocks, moins d'invendus, pas de nouveau satellite à relancer pour l'amélioration dans ton exemple, … : difficile à dire. Le plus simple est sans doute de taxer ce qu'on veut éviter (déchets, énergie consommée, …) pour intégrer les inconvénients dans les prix, mais ce n'est pas toujours évident.

  • # Halte à l'obsolescence programmée...

    Posté par  . En réponse à la dépêche Du rififi dans ta cartouche d’encre. Évalué à 10.

    … ou aux délires dessus.

    Jusqu'à ce qu'on trouve des exemples un peu sérieux, ça n'existe pas l'obsolescence programmée.

    On trouve quelques réflexions ici par exemple.

    Et l'article de Wikipédia est un peu plus complet/neutre sur le sujet, bien qu'il y ait encore du travail.

    Personne n'a un vrai exemple d'obsolescence programmée, c'est à dire d'un cas où un constructeur saboterait réellement un objet dans le temps. Tout le monde répète les mêmes exemples, mais ce n'est jamais creusé (et non, répéter les arguments à charge des reportages télé ça ne compte pas).

    On a des lois contre le phénomène, des associations qui militent, mais dès qu'on fouille les exemples sont creux. Si on s'indignait moins sur tout ce qui est facile à critiquer et qu'on étudiait plus le monde, on pourrait s'occuper de choses plus importantes… ça me rend triste et ça m'inquiète surtout : il y a toujours du monde pour gueuler, mais quand il faut étudier en profondeur (nécessaire pour résoudre de vrais problèmes) c'est moins courant.

    Quelques remarques générales :
    - Un produit est conçu en fonction de contraintes économiques : c'est un compromis entre plusieurs questions comme la durabilité, la performance, le coût, … Les fabricants ne créent pas des produits conçus éternellement parce que ce serait stupide (la plupart des gens qui achètent un matériel informatique ne s'en serviront qu'une durée déterminée, même hors usure : il n'est intéressant ni économiquement (et c'est bien le consommateur qui décide de ça) ni même sans doute d'un point de vue environnemental) de faire des produits conçue pour durer beaucoup plus longtemps.
    - Construire un produit réparable coûte cher. Sur un marché très concurrentiel de produits peu chers où le consommateur achète les premiers prix, quelques euros par-ci par-là c'est beaucoup. Si les produits ne tombent que rarement en panne / n'arrivent presque jamais à la date de fin, concevoir des produits réparables n'a pas tellement de sens. Les consommateurs ne sont pas toujours prêts à payer pour une réparation parce que ça coûte vite quelque chose et qu'un produit neuf est presque aussi bon marché (problème de l'"artisanat"/réparation contre l'industrie). Et on raisonne sur un "consommateur moyen" du produit, pas sur les cas limites.
    - Quand un produit vient de claquer, le consommateur frustré ne s'empresse pas forcément d'aller en acheter un autre chez le même constructeur. Pas très bonne approche du point de vue de la marque. Ce qui est effectivement moins important dans un marché de consommation de produits bon marché sur lequel les consommateurs ne s'occupent que du prix initial et ne s'ennuient pas à faire des réparations, mais dans ce cas ils demandent aux marchands de leur fournir les produits les moins chers possibles, donc les constructeurs rognent sur tout le reste. Dans ce cas ce n'est pas de l'obsolescence programmée, c'est de la merde. On peut rappeler que construire un produit de bonne qualité pour le saboter ensuite c'est en général moins rentable pour le constructeur que juste faire de la merde. Donc qu'à moins de vouloir "faire de l'obsolescence programmée" dans le seul but d'arnaquer ses clients il ferait mieux d'en faire un de mauvaise qualité.
    - Crier à l'obsolescence programmée à chaque fois qu'un truc tombe en panne n'éclaircit pas la réflexion. D'abord les objets tombent en panne, c'est comme ça, ça arrive. Ensuite les objets ne sont pas conçus pour une durée de vie maximale, point évoqué plus haut. Même poser la question "innocemment" est déjà une manière de biaiser la réflexion : qu'est-ce qui fait que quelqu'un pense spontanément à l'obsolescence programmée quand un truc tombe en panne, à part le fait que c'est une indignation à la mode ? Pas le fait qu'un vrai exemple ait été découvert quelque part manifestement : on est dans l'entretien collectif d'une indignation mal ciblée (mais s'indigner c'est confortable quelque part : ce sont les méchants qui sont en cause, on peut serrer les rangs des justes).

    Concernant les imprimantes :
    - Très bonne stratégie de la part des constructeurs de vendre à perte des produits à l'obsolescence programmée… bien pensé les constructeurs ! Attends, non, ça a l'air con en fait… en particulier s'ils gagnent de l'argent sur la vente de cartouches : ils ont tout intérêt à ce que la plate-forme (l'imprimante) reste chez les gens le plus longtemps possible, au contraire.
    - "le rapport entre le prix de vente et le prix de fabrication des cartouches serait de l’ordre de 25 à 50 ;" : est-ce qu'on est juste dans le "serait" ? Est-ce que ça inclut le coût de transport, de stockage, … ? Les constructeurs font clairement leur beurre sur les cartouches, mais pour savoir combien il faudrait avoir des infos précises, pas des gros chiffres.
    - Le problème du compteur est connu depuis longtemps. Mais sans savoir à combien d'impressions ça correspond ni dans quelles conditions, cette information ne sert à rien. De mémoire c'est un nombre élevé comparé à une utilisation modérée d'une imprimante personnelle (le cas courant de produits à bas prix) : quel est la proportion d'utilisateurs atteignant cette quantité ? Quel est l'intérêt de faire un truc remplaçable (donc plus cher, plus de matériaux) si seulement 5% de ceux qui l'utilisent atteignent ce niveau ? Et combien parmi eux feraient réellement l'opération ? Combien ça coûte (en argent, en énergie, en matériaux, …) de faire un produit capable de s'auto-diagnostiquer plus précisément que ça ?
    - Quel est l'intérêt pour des constructeurs de faire des cartouches, de les remplir et de rajouter par dessus une puce (qui coûte de l'argent) qui empêche de tout consommer, alors qu'il suffirait de mettre moins d'encre dedans (ce qui leur coûterait moins cher) ?
    - Les cartouches opaques ne sont pas récentes, je me souviens que celles que j'avais il y a bien longtemps étaient noires ou grises, ce n'est pas automatiquement une manœuvre sournoise des fabricants… D'un autre côté si à chaque fois qu'un clampin se met à gueuler sur l'internet mondial parce que sa cartouche n'est pas assez vide à son goût sans se poser de questions sur les compromis que ça implique, je comprendrais qu'ils préfèrent éviter les discussions.
    - Qui évalue la quantité d'impressions que permet une cartouche en regardant l'encre qu'elle semble pouvoir contenir ? Sérieux, depuis aussi loin que les imprimantes sont un marché de masse il existe des comparatifs entre imprimantes et c'est un bon moyen de savoir combien coûte une impression en moyenne en tenant compte du prix et des capacités des cartouches, avec en général le nombre d'impressions par cartouche. Personne n'achète une imprimante en regardant la taille des cartouches pour estimer leur contenance, ni ne tente de compter combien d'impression fera une cartouche en la regardant : quel est l'intérêt pour les constructeurs de mettre plein d'encre dans les cartouches pour ne pas la consommer, tout en masquant leur forfait ? À part entrer dans l'image de rats aux yeux jaunes, je ne vois pas…
    - Quels sont les marges possibles sur la consommation d'encre quand le compteur indique que c'est fini ? Si le constructeur avait pu optimiser ses coûts avec un dispositif plus élaboré il l'aurait sans doute fait. Donc au-delà des gros chiffre ("jusqu'à x%", toujours cité, mais de chiffre moyen jamais), qu'en est-il réellement ? Quel est l'intérêt d'économiser un peu d'encre si c'est pour rajouter de l'électronique (sans doute bien placée d'un point de vue coût et pollution) dans la cartouche pour un capteur plus précis. Quel serait la fiabilité de ce capteur s'il faut tenir compte de multiples critères, permettrait-il de faire au plus juste ?
    - "Il faut parfois dépenser jusqu’à 100 à 150 % du prix d’une imprimante neuve pour changer une simple tête d’impression." : oui, les réparations coûtent souvent plus cher que la fabrication, c'est une conséquence du monde industriel et de son extrême productivité. Combien de simples clampins qui font leur quelques impressions de temps en temps ont besoin de changer leurs têtes d'impression ? Pour ceux qui font beaucoup d'impressions, il existe des machines moins bas de gamme.
    - Le problème de cartouches d'encres compatibles est une vraie question mais ça n'a rien à voir avec l'obsolescence programmée et le fait que tout soit mélangé renforce l'impression d'indignation sans réfléchir ("c'est des gros rats"). Je rapprocherais plus ce problème d'une forme de vente liée un peu souple (je ne sais pas s'il existe un terme précis) : vente de produit à prix d'appel, maintenance plus chère. Ça touche aussi les véhicules. Caractéristique de marchés à forte concurrence sur le prix d'achat, avec peu de marge (voire vente à parte), sur lequel les consommateurs ne se renseignent pas sur les coûts totaux (et c'est un peu de leur faute aussi ; d'un autre côté pour une imprimante à 50€ utilisée une fois de temps en temps la plupart n'a pas forcément envie de passer plein de temps à se renseigner ou bien à la réparer : c'est un produit fourni tel quel, sans maintenance nécessaire ni possible, ça peut leur convenir tout à fait). La question pour les cartouches c'est "est-ce qu'il est légitime pour les fabricants d'imposer leurs propres cartouches sur leurs imprimantes ?", sachant que la qualité de l'encre va jouer sur celle des impressions et donc sur la réputation de l'imprimante (ils pourraient prévoir des genre de certifications, mais ce n'est pas forcément évident à mettre en place), qu'il faut s'assurer que l'imprimante supporte bien l'encre en question (même problème) et que les consommateurs peuvent tout à fait connaître le prix des pages avec un minimum d’effort (tests réalisés par des organisations indépendantes).
    - Concernant la taille des cartouches (ce n'est pas non plus de l'obsolescence programmée), c'est encore une manière biaisée d'aborder le débat (prendre un exemple au lieu de faire des statistiques, le truc de base pour faire ce dire ce qu'on veut aux faits) : il faut comparer les prix, la consommation, … Rien de tout ça n'est jamais indiqué dans les études critiquant les impressions, ça ne ressemble pas à une étude rigoureuse. Par ailleurs il existe depuis plus de 10 ans une norme permettant de comparer la capacité des cartouches entre elles (entre constructeurs : expliqué ici ou ou encore ). Cette comparaison à quelques années d'intervalle sur les coûts à la page des imprimantes est intéressantes aussi. Elle indique que les coûts ont baissé sur leurs tests entre 2010 et 2012-2013. Ça mériterait d'être creusé, mais l’important est de comparer les quantités/coûts d'impressions, pas la taille des cartouches.

    Et sur la conclusion et les solutions proposées :
    - "L’impact environnemental lié à l’obsolescence programmée est sensible." : faire mine de poser la question de l'obsolescence programmée pour affirmer ensuite que ça existe et que ça coûte cher pour l'environnement, bon… En fait non, ça n'existe pas et donc ça coûte moins cher à l'environnement qu'acheter de la merde à jeter par exemple (ce qui n'a rien à voir avec l'obsolescence programmée). Dans tous ces discours, rien n'est fait pour évaluer l'impact réel des "solutions" proposées (ajouter des jauges électroniques plus précises, employer des méthodes de fabrication plus complexes pour faire des produits que presque personne ne réparera parce que c'est contraignant/cher, …). Et non, raconter n'importe quoi n'aide pas à préserver l'environnement : mieux vaudrait étudier soigneusement la question pour cibler correctement les problèmes. Par exemple des taxes plus élevées à l'achat de produits polluants (oui, c'est le consommateur qui paie, c'est normal) et/ou obliger à collecter les cartouches (mais certains constructeurs le font, il suffit déjà de bien choisir ; ou les magasins sont déjà tenus de les récupérer, non ? à vérifier).
    - Permettre aux gens de voir combien il reste d'encre, pour être sûr qu'on ne les a pas trompés : ben… le fabricant pourrait déjà en mettre moins s'il pensait que c'était moins cher et aussi fiable, quel est l'intérêt pour lui mettre d'en autant ?
    - Permettre d'imprimer jusqu'à ce que la cartouche soit vide : quelles sont les conséquences ? Combien ça coûte d'avoir un dispositif plus précis (y compris en électronique et autres, jusqu'à afficher un message à l'utilisateur qui soit clair), qui jauge mieux combien il en reste / s'assure que la tête d'impression n'est pas en danger ? Et comment empêcher l'utilisateur de faire des conneries parce que lui il voit bien qu'il reste de l'encre ?
    - La transparence ça peut être bien, mais il faudrait éviter de se concentrer sur n'importe quoi. Et compter combien ça coûte. Évidemment, le journal indique qu'il sera impossible de faire passer ce message aux constructeurs… (je me souviens pourtant qu'un journal récent avec une imprimante qui a indiqué qu'il fallait changer son tampon, ou du moins contacter le SAV). Les imprimantes de base n'ont jamais brillé par leur capacité à communiquer avec les humains (et je ne parle pas de pannes, plutôt des merdouilles quotidiennes), ce sont des produits plutôt basiques. Il se peut qu'il y ait des améliorations à faire (et d'ailleurs elles ont plutôt progressé, pour ce que j'en vois), mais les mêmes problèmes de coûts apparaissent.
    - Faciliter la maintenance : les imprimantes grand public sont des produits tout en un, ce qui implique sans maintenance nécessaire, que les gens ne veulent pas tellement maintenir, donc plus économiques sans maintenance possible aussi, c'est un point important. Des produits que les gens utilisent modérément (et sans doute de moins en moins intensivement). Faciliter la maintenance n'est pas toujours un bonne idée. Pour les manuels : sérieux, qui lit le manuel des imprimantes, à part quelques clampins ?
    - Même problème pour les composants génériques. Il y a des choix à faire entre simplicité (y compris de fabrication) et maintenabilité. Crier que des produits prévus pour être sans maintenance ne sont pas réparables, euh… Rien n'est totalement réparable jusque dans les moindres détails, parce qu'il y a nécessairement des compromis à faire avec d'autres aspects. Ce qui implique qu'il faut faire des choix, décider comment tel ou tel produit est conçu, jusqu'où il sera maintenable, … (retour aux remarques générales de début de ce commentaire).

    De la même manière que le client qui demande un logiciel plus rapide, plus fiable, moins cher, avec des fonctionnalités plus avancées, plus simples et prêt pour hier doit comprendre qu'on essaie mais qu'il faut faire des compromis à un moment, il faut comprendre comment ces produits sont conçus pour déterminer ce qui peut être fait (y compris ce qui serait une bonne idée ou non).

    Répéter des listes de critiques parce qu'elles ont l'air légitimes (on est les gentils, on peut s'indigner) sans jamais fouiller plus, parfois je me dis qu'on n'est pas loin du complotisme… Je m'inquiète pas mal du tour que ça prend : tout le monde est un rebelle prêt à s'indigner, le tout amplifié par des moyens de communications qui se développent, une culture de l'indignation (mais pas de se prendre la tête à étudier/vérifier), de crier haut et fort qu'on a raison plutôt que de confrontation avec la réalité. Si je fais le lien avec les complotiste c'est qu'il me semble qu'il s'agit d'une version très avancée de ces mécanismes (sélection des sources qui vont dans le même sens, …) mais que la réflexion collective n'en est pas toujours loin, ce qui est dangereux : une recherche sur un sujet d'indignation mène très facilement à des articles qui vont dans le même sens, moins à des articles critiques, et l'envie de "faire quelque chose" mène à reproduire l'information (ce n'est pas très utile, voire contre-productif, mais ça fait du bien ; oui, je maintiens qu'il y a quelque chose de confortable au fond dans l'indignation). Montrer du doigt les constructeurs en racontant n'importe quoi ne mène pas les consommateurs à réfléchir, pas plus que reprendre des avis de "justiciers" n'est utile en général. Vérifier c'est étudier le problème du point de vue d'en face.

    Si c'est évident c'est sans doute faux (ou du moins incomplet). Et si l'idée est plaisante ("juste indignation" comprise), mieux vaut la vérifier deux fois plus.

  • [^] # Re: Oublier les clefs, mémoriser les noms

    Posté par  . En réponse au journal Le Conseil constitutionnel autorise les juges à vous demander vos clés de chiffrement. Évalué à 1.

    Permettre à un juge de demander les clés (de la même manière qu'il peut autoriser d'autres formes d'accès aux communications) peut être une des contreparties intéressantes à l'autorisation de chiffrement de masse : autoriser/favoriser toutes les communications chiffrées (contre la surveillance de masse) + autoriser un juge à réclamer un accès aux données.

    Évidemment dans un contexte aussi crispé sur les questions de sécurité / vie privée c'est un peu délicat…

  • [^] # Re: N'importe quoi

    Posté par  . En réponse au journal Free-electrons se fait attaquer en justice par Free, et change de nom. Évalué à 1.

    C'est toujours bien de ne pas donner d'argent aux avocats.

    Ça dépend : si tu es sûr de gagner (et en dehors des coûts restants en temps et en argent), ça peut dissuader d'autres de tenter leur chance.

  • [^] # Re: 300^4 = 8100000000

    Posté par  . En réponse au journal Générateur de mot de passe. Évalué à 9.

    C'est une protection contre les attaques par dictionnaire.

  • [^] # Re: Orange ça P..

    Posté par  . En réponse au journal la neutralité du net bronsonisée. Évalué à 2.

    Je ne sais pas si les opérateurs du cœur de réseau sont ceux qui sont le plus en pointe contre le neutralité du net. Par exemple les FAI ont des conflits d'intérêt avec d'autres acteurs sur des activités comme la vidéo.

  • [^] # Re: Version spéciale Google ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Firefox Quantum, première partie du projet Quantum de Mozilla, est disponible. Évalué à 5.

    Je suis passé à Firefox 57 (sur Archlinux) et je n'ai pas rencontré ce problème de réinitialisation de moteur de recherche.

    La barre de recherche n'a pas disparu non plus.

    Est-ce que ce n'est pas activé chez tout le monde en même temps ?

  • [^] # Re: stupide

    Posté par  . En réponse au journal ils l'ont voulu, ils l'ont obtenu, et ils l'ont dans le baba.... Évalué à 3.

    "Site de geeks" n'est pas très précis. Mais l'informatique décisionnelle est un sujet qui doit être assez connu par ici, tout en étant à destination de sociétés dans d'autres domaines.

    Personnellement je travaille dans une petite société, loin de tout ça, je n'ai pas d'avis sur ce qui se passe dans ces sociétés. Peut-être que le secteur informatique n'est pas le plus touché par ce genre de choses ?

  • [^] # Re: C’est gravement inintéressant

    Posté par  . En réponse au journal C'est pas moi qui le dit (journal bookmark). Évalué à 1.

    D'accord, merci pour les précisions.

  • [^] # Re: C’est gravement inintéressant

    Posté par  . En réponse au journal C'est pas moi qui le dit (journal bookmark). Évalué à 1.

    Est-ce Ballmer chez Microsoft qui avait décidé d'appliquer ces méthodes du type "tous les ans on vire les n% les moins performants, donc les responsables de chaque équipe doivent désigner ceux qui doivent dégager" ?

    Ce n'est pas une méthode théorisée récemment mais quelqu'un l'avait remise au goût du jour, et il me semble que c'est lui. C'est le genre de choses auxquelles tu fais référence ?

  • [^] # Re: captcha

    Posté par  . En réponse au journal Le Courrier du hacker, newsletter sur le Logiciel Libre et Open Source francophone. Évalué à 8. Dernière modification le 05 octobre 2017 à 12:13.

  • # Java

    Posté par  . En réponse au journal Calculs numériques en précision absolue.. Évalué à 1.

    J'ai peut-être lu un peu vite, mais en java le format de distribution binaire est le jar.
    Il existe des dépôts comme ceux de Maven, mais je ne sais pas comment on ajoute des paquets dedans.

  • # Nethack graphique

    Posté par  . En réponse au journal À propos de boohu, un nouveau jeu roguelike, et puis de quelques autres. Évalué à 1.

    glhack est me semble-t-il une version graphique de nethack, peut-être plus accessible aux débutants (au début les caractères ASCII pour un jeu un peu riche ce n'est pas forcément évident).

  • [^] # Re: Il sers à quoi

    Posté par  . En réponse au journal L'EFF quitte le W3C. Évalué à 1.

    Côté jurisprudence : le cas VLC + libdvdcss n'est pas passé favorablement devant un juge déjà ?

  • # Calcul des scènes distribué

    Posté par  . En réponse à la dépêche Blender 2.79 vient de sortir. Évalué à 9.

    Je ne sais pas exactement où ça en est mais il existe un projet nommé BURP sur BOINC pour générer le rendu final de scènes. À condition que le résultat soit publié sous une licence libre, si ça n'a pas changé.

    L'idée est que le créateur/graphiste prépare sa scène avec Blender chez lui, je suppose qu'il a un aperçu rapide, puis quand il veut générer l'aspect final, avec tous les calculs, il peut placer son projet Blender sur le serveur de BURP. De là le serveur va distribuer le travail à réaliser aux ordinateurs inscrits sur la grille, ce qui permet d'obtenir des rendus complexes sans avoir chez soi une ferme de calcul.

    Le projet a l'air toujours actif, si j'en crois la galerie.

    Les gens intéressés peuvent par exemple jeter un œil sur la page wikipédia (anglophone) du projet ou le site du projet lui-même.

  • [^] # Re: Bof

    Posté par  . En réponse au journal Conséquences sociales des cryptomonnaies. Évalué à 4.

    dans mon esprit, c’était aussi porté par une volonté populaire.

    (ce qui suit est indépendant de ta position exacte sur le sujet, ce bout de phrase me rappelle simplement d'autres remarques trouvées ici et là)

    Dans les discussions sur bitcoin je vois parfois passer des arguments du type "c'est indépendant des pouvoirs financiers, donc on est plus libres". C'est un bon argument pour des gens extrêmement libertaires, mais pour les conséquences sur les individus c'est beaucoup plus discutable (pour dire ça gentiment).

    La monnaie n'est pas neutre, la quantité en circulation influe sur le niveau d'activité économique par exemple, le fait d'avoir une monnaie commune est utile (pour faire mes achats autour de chez moi, mais on peut étendre ça à d'autres questions : jusqu'où est-ce intéressant d'avoir une monnaie commune, quand est-ce que c'est pénalisant ; voir par exemple les discussions autour de l'euro, la question des zones monétaires optimales). Toutes ces questions sont éminemment politiques (au sens de la gestion des affaires communes) : je ne peux pas juste décider de créer ou d'utiliser une monnaie sans que ça ait une influence sur le monde autour de moi. D'où le fait que les structures collectives peuvent être intéressantes plutôt que chacun fasse n'importe quoi dans son coin (donc chacun subit l'influence des autres, et les acteurs ayant beaucoup d'argent ou autres capacités sont avantagés).

    Le système actuel fonctionne avec un assez fort contrôle public, direct ou indirect (la banque centrale est indépendante des pouvoirs politiques à court terme mais elle a été créée et peut être modifiée par eux), c'est peut-être imparfait mais ce ne serait pas forcément mieux en laissant tout hors de contrôle. Que ce soit un rêve d'anarcho-capitalistes (place centrale, voire unique, du marché) est compréhensible, pour les "rebelles" qui veulent se détacher des "méchants banquiers" (voire états) ben euh… je ne pense pas que ce soit bien visé.

  • [^] # Re: Aucune raison de s'emballer

    Posté par  . En réponse au journal Conséquences sociales des cryptomonnaies. Évalué à 3.

    Comme tu as une bonne bouille, je te fais un prix d’ami. Je te prête 100 zorgluf au 31 décembre et tu me rends 95 zorgluf au 1er janvier. Taux d’intérêt nominal négatif !

    Ben moi je suis d'accord pour faire cet emprunt, mais pas pour prêter mon argent dans ces conditions.

    Tu te rends compte que tu proposes de prêter 100 zorgluf (on ne met pas de -s au pluriel de ta monnaie ? ;) ) en échange d'une promesse de t'en rendre 95… : tu ferais mieux de garder de manière certaine les 100, tout simplement.

  • [^] # Re: La suggestion de recherche activée par défaut ça améliore la confidentialité ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Firefox 55 est prêt pour la rentrée 2017. Évalué à 4.

    et qu'à défaut d'être un expert en tout, on peut se tenir suffisamment informé pour prendre des décisions éclairées.

    Ce qui compte ici c'est la limite entre l'expertise et les connaissances utiles. Et cette question n'est pas si évidente que tu sembles l'écrire.

    Si je reprends tes exemples :

    Dans une société libre, tout le monde devrait savoir ce qu'est une URL, où sont stockés les mails GMail et qui y a accès.

    Apprendre ce qu'est une url n'est pas très difficile, d'autant que tu l'as souvent sous les yeux. Sans savoir la lire (les remarques de Strash sur leur interprétation), savoir que ça désigne un site / une page est pratique. Savoir où sont stockées tes données est assez important (essentiellement chez toi / pas chez toi et aussi synchronisé ou non entre différentes machines). Les gens utilisent des logiciels tous les jours, c'est sans doute bien qu'ils aient quelques notions de base. Pour faire attention aux enjeux derrière sans doute, mais en tout premier pour leur vie quotidienne et ce qu'impliquent leurs décisions. Les questions de vie privée touchent les gens tous les jours, et de manière parfois sournoise.

    Dans une société libre, tout le monde devrait avoir les bases pour comprendre les enjeux liés à l'industrie agro-alimentaire: chimie, botanique, agriculture mais aussi risque sur la santé.

    Ici c'est un peu différent parce que c'est tellement délicat que c'est très réglementé et que tu n'as pas à faire ce choix dans ta vie de tous les jours. En général on apprend quand même assez aux gens pour qu'ils ne mangent pas n'importe quel truc trouvé dans une poubelle. Sans que ce soit forcément à l'école d'ailleurs.

    Et j'espère bien qu'on parle un minimum de bases d'environnement à l'école (cycle de l'eau, sans doute les questions de pollution plus tard, …). Bien sûr que les enjeux importants rejoignent l'enseignement d'une manière ou d'une autre. Il s'agit aussi de savoir interpréter un minimum son environnement et son action dessus, de sortir de l'aspect juste magique / posé là des choses pour voir un peu à travers, sans notions avancées de chimie par exemple.

    Dans une société libre, tout le monde devrait avoir des notions minimum de droit pour comprendre ce qu'on signe.

    Difficile d'apprendre des "bases" de droit sans que ça devienne long (au-delà de trucs basiques de tous les jours : propriété privée, pas tuer ses congénères, … ; au final la vie en société contient sans doute une somme de connaissance très supérieure à quelques notions d'informatique) ; et tu ne t'en sers pas tous les jours, donc difficile à mémoriser. Mais mieux vaut avoir quelques indices de base, comme "si c'est important, vérifie ou fais-le vérifier".

    Dans une société libre, tout le monde devrait avoir des notions d'économie pour pouvoir gérer son argent sans se faire avoir par les banques et les discours politiques simplistes.

    Pour les problèmes de riches qui consistent à savoir gérer son argent, je ne sais pas. Et ce n'est pas de l'économie.
    Pour les discours politiques :ce serait peut-être bien mais ça n'arrive pas tous les jours, c'est une question d'étude à long terme plutôt (il faut un moment pour apprendre).

    Dans une société libre, tout le monde devrait avoir des notions de mécanique pour ne pas être à la merci des garagistes et des constructeurs qui ajoutent toujours plus de barrière à l'accès au moteur.

    Pour la première partie tu peux te baser sur la réputation de l'artisan. Pour la seconde il n'y a pas besoin de notions de mécaniques, mais savoir qui va pouvoir réparer ta voiture est une question assez importante si tu as une voiture. Par contre cette information n'est que partiellement masquée, parce que si les constructeurs limitent fortement la capacité de leurs clients à choisir leur garagiste ça finit par se voir et devenir une connaissance commune : ce n'est pas vraiment masqué, tous les utilisateurs de voiture ont besoin de la faire réparer de temps en temps.

    Note que si tu passes ton permis voiture tu auras quelques vagues notions de mécaniques et que conduire une voiture est une activité qui nécessite un apprentissage, et même une autorisation légale. Si c'est un permis moto il faut plus que quelques rudiments autant que je sache. On va assez loin dans les connaissances qu'on attend des possesseurs de voiture, parce qu'on considère qu'il y a des raisons pour ça.

    Après tout ne s'apprend pas obligatoirement à l'école, et on rejoint ta conclusion. Mais certains choix font partie de la vie de tous les jours. Je comprends que les informaticiens puissent avoir un biais par rapport à leur domaine mais ça n'empêche pas d'essayer de lister des notions de base qui sont assez importantes à comprendre (ne serait-ce que pour sortir de l'aspect "magique" de l'informatique ; le "c'est trop compliqué pour le commun des mortels, je ne peux pas comprendre"). Même sans diplôme en mécanique tu as déjà fait une soudure pourrie en cours de techno et vu fonctionner une charnière et un fil électrique. Tu supposes que les assemblages électriques/mécaniques sont des choses beaucoup plus complexes auxquels tu ne touches pas, mais tu as compris qu'il ne faut pas mettre les doigts dans les prises (même si en parallèle on essaie d'en faire de plus sécurisées) et que si ce n'est pas branché ça ne marche sans doute pas. Les gens considèrent souvent que des choses extrêmement simples en informatique sont magiques, parce qu'on ne les voit pas fonctionner. Sortir de "c'est magique" (sans aller loin) est intéressant, ils se servent tous les jours de ces notions et ils font fréquemment des choix dans ce domaine. On rejoint les questions d'interpréter son environnement immédiat.

    Bien sûr que tout le monde n'a pas besoin de tout comprendre à l'informatique, mais une liste de choses utiles me paraît plus intéressante que cette simple constatation. Et enseigner ça aux gamins à l'école ce n'est pas très difficile : on leur apprend déjà plus ou moins à utiliser des outils informatiques (c'est normal, ils vont s'en servir tout le temps), il ne suffit pas de grand chose pour avoir quelques bonne notions, la somme d'explications est même assez ridicule.

    C'est aussi une question importante d'un point de vue conception d'applications : masquer le plus de choses possibles n'est pas toujours une bonne idée parce que ça empêche parfois les utilisateurs de comprendre ce qui se passe et ça peut le gêner. La question de ce qui doit apparaître ou non à l'utilisateur (et sous quelle forme) est une question d'ergonomie (qui dépasse l'informatique) et ce n'est pas du tout une question simple.

    Je peux en remplir 10 pages. Les programmes scolaires vont être chargés!

    Eh bien ça m'étonnerait qu'on arrive à en remplir 10 pages. Ma vision est sans doute biaisée, naturellement, mais tu as choisi des sujets de tous les jours, pas tellement par hasard. Et même parmi ces sujets une bonne partie ne sont pas des choix élémentaires de tous les jours / qui s'apprennent simplement.

  • [^] # Re: Traduction ?

    Posté par  . En réponse au journal Le Développement Très Rapide d'Applications Libre. Évalué à 10.

    C'est écrit en langage de développeur. Tous les développeurs sont un peu comme ça, il faut savoir les comprendre.

    Fort heureusement non, en général ils écrivent des choses lisibles.

  • [^] # Re: La suggestion de recherche activée par défaut ça améliore la confidentialité ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Firefox 55 est prêt pour la rentrée 2017. Évalué à 1.

    Mais par défaut c'est configuré autrement, et tu peux vouloir utiliser les services de Google ou Yahoo sans leur envoyer tout ce que tu tapes.

  • [^] # Re: Quelle honte !

    Posté par  . En réponse au journal Un petit bot telegram. Évalué à 7.

    Les brevets sur MP3 ont maintenant expiré me semble-t-il.

    Et la spécification du format semble connue depuis longtemps.

  • [^] # Re: La suggestion de recherche activée par défaut ça améliore la confidentialité ?

    Posté par  . En réponse à la dépêche Firefox 55 est prêt pour la rentrée 2017. Évalué à 0.

    D'un autre côté si tu vois apparaître les suggestions ce n'est pas secret non plus.

    La question de la capacité à identifier réellement l'auteur me paraît importante.