Christophe Masutti a écrit 56 commentaires

  • [^] # Re: A propos du titre du livre (et peut être de son contenu)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [Annonce] Nouveau Framabook : Un monde sans copyright... et sans monopole. Évalué à 4.

    Je ne suis pas personnellement convaincu que l'abandon du droit d'auteur puisse être une alternative viable. Mais j'ai deux remarques à propos de vos commentaires :
    - L'idée n'est pas "stupide" : les auteurs (qui ne sont pas n'importe qui, googeulisez Joost Smiers) ont tout de même passé du temps à faire le tour de la question,
    - Les auteurs propose pour une fois de réfléchir à une société sans droit d'auteur. Bien sûr qu'il y a un gouffre entre un projet social et sa réalisation concrète, mais ce n'est pas dans cette optique que le livre a été écrit (il s'agit aussi de montrer les failles du système de droit d'auteur)

    Donc pour conclure, je dirais : lisez le livre d'abord (achetez-le, c'est mieux), et ensuite même si vous pensez toujours "stupide" l'abandon du droit d'auteur, vous aurez, je pense, une bonne réserve d'arguments ne serait-ce que pour défendre les licences libres (basée sur le droit d'auteur, mais différemment, elles aussi).

  • [^] # Re: A propos du titre du livre (et peut être de son contenu)

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal [Annonce] Nouveau Framabook : Un monde sans copyright... et sans monopole. Évalué à 2.

    C'est exact. Les auteurs ne sont pas des farouches défenseurs des licences libres de type Creative Commons. ils leur reconnaissent un intérêt mais pas tout à fait celui de défendre la cause des artistes. Il faut, je pense, laisser place au débat. Les auteurs proposent des pistes pour une alternative sans copyright. On remarquera néanmoins la licence sous laquelle est placée cette traduction (ce qui n'est pas le cas de l'oeuvre originale, notez bien). Cela montre en tout cas que le livre ne se ferme pas aux licences libres, mais considère comme alternative un monde ... sans droit d'auteur (et affiliés).

  • [^] # Re: Geekscottes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Parution de Geektionnerd T.1 : Rencontre du troisième type. Évalué à 2.

    RE-

    les geekscottes ne sont en aucun cas exclues de la collection! Maintenant que nous avons au moins deux BD à présenter, effectivement, cela peut paraître bizarre de ne pas présenter les geekscottes au même niveau, ce à quoi nous allons nous employer, c'est une question de temps (et de moyens humains). Il faut en effet montrer une certaine cohérence dans la collection.
    Sur les explications à donner ou pas dans les choix stratégiques d'une collection d'ouvrages, je pense avoir montré juste au dessus que nous jouons la carte de la transparence, car nous avons des comptes à rendre à la communauté qui nous fait vivre. Si une telle décision avait été prise (mais a priori il n'y a aucune raison, sauf l'impossibilité de poursuivre leur édition) nous aurions bien entendu donné les explications nécessaires.
    J'ai parfois le désagréable sentiment de me retrouver sous l'Inquisition espagnole et pourtant nous parlons bien là de projets collectifs et parfaitement ouverts... :)

  • [^] # Re: Geekscottes

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Parution de Geektionnerd T.1 : Rencontre du troisième type. Évalué à 4.

    Bonjour,

    Merci pour vos commentaires.
    Concernant les geekscottes, elles se vendent toujours rassurez-vous : http://enventelibre.org/catalog/par-type-de-produit/livres

    Concernant les prix :)
    Je rappelle que les Geekscottes, c'est de la couverture souple agrafée.
    Pour ce qui concerne le GKND T1, voici les dépenses:
    - coût de fabrication du livre (plus de 60% du prix)
    - 1 euro pour l'auteur
    - 1 euro pour l'éditeur (Framasoft)
    - exemplaires donnés à l'auteur et autres distribués stratégiquement
    - frais d'envoi fournisseur
    - stockage EVL
    - temps de travail des framaslaves

    ... à la fin , plus grand chose :)

  • [^] # Re: Commentaire culturel

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche RMLL 2011 - Appel à conférences. Évalué à 1.

    Alors oui Broglie se prononce "Breuil"... mais pas en alsacien :)
    C'est pourquoi les strasbourgeois prononcent ainsi.
    Si vous prononcez "Breuil", c'est correct mais vous êtes un touriste :)

    Boaf, c'est comme tous les noms en "sheim" (sans c) :) :)
  • [^] # Re: Tautologie...

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Pour libérer les sciences. Évalué à 4.

    > les expériences coûtent cher, et il faut les rentabiliser.
    >Comme toute donnée, les données
    >scientifiques peuvent se monnayer pour
    >couvrir l'investissement initial, voire rapporter des
    >sommes conséquentes.

    Je t'invite à lire mon texte, effectivement. Mais la "rentabilisation" des données scientifiques (exemples: une biobanque ou une bibliothèque ADN, ou encore une base de données) ne se fait pas au niveau de la publication. Il y a les brevets, par exemple, et je n'entre pas dans ce débat (quoi que pour moi les brevets devraient être tout simplement supprimés).
    Il faut parfois pour un chercheur payer pour publier. Et même des revues proposent de payer pour que l'article puisse être déposé sur un système d'archives ouvertes.
    Je pense que tu soulèves une question importante : je parle des publications scientifiques et les termes "informations" et "données" sont peut-être mal employées dans mon propos.
    Donc quand un chercheur ou un groupe de chercheurs publie(nt) un article, ce n'est pas pour rentabiliser des recherches (qui sont d'ailleurs financées par ailleurs soit par le public soit par une firme, et les deux cherchent à rentabiliser), c'est surtout pour faire valoir leurs recherches d'abord auprès de la communauté scientifique et aussi pour communiquer de manière "publicitaire", pour démontrer leurs compétences. L'autre objectif, bien sûr est de mettre à disposition de l'humanité des connaissances pouvant être utilisées par ailleurs. C'est ce dernier objectif qui selon moi doit être le plus important. Là où il y a un problème, c'est que les mécanismes de la publication aujourd'hui freinent l'accès à l'information scientifique (même si on n'a jamais été autant informés) car les conditions de production numérique de ces informations devraient au contraire permettre la mise à disposition de ces informations pour tous. Quant aux systèmes d'archives ouvertes, même si leur intérêt est évident, ils présentent encore des faiblesses.
    Je donne quelques exemples illustratifs de publications scientifiques sous CC-BY, qui n'ouvrent pas pour autant la voie à la falsification, même si les solutions de type BY-SA sont peut-être plus appropriées.
  • # La bete

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal 10/10/10 : le jour de La Réponse Universelle.. Évalué à 2.

    Oui on était le 10/10/10 et personne n'a soulevé le problème que cela pose!!
    C'est bientot l'apocalypse. J'en veux pour preuve que si on additionne les premiers chiffres de ces trois nombres cela fait 3. Or nous somme rendu au second millénaire après le Christ. Et comme les templiers l'avaient déjà prédit : nous auront deux fois plus de pêchés à nous faire pardonner devant dieu.
    Donc 3 x 2 = 6. Et comme il y a trois nombre est facile de repérer l'Antéchrist : 666 !!!!
  • [^] # Re: Biblatex

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Sortie de Bredele 2.0. Évalué à 1.

    Merci pour ce commentaire.

    En fait, concernant les références bibliographiques, ce n'est pas tellement Bredele qui pourra ou non vous satisfaire, mais plutôt BibLaTeX, avec lequel on peut quasiemnt tout faire (et le modèle de bibliographie proposé avec Bredele n'est qu'une pratique parmi d'autres, du moins celle que je sais validée par mes collègues historiens.
    La norme ISO est bien, mais lorsqu'on y regarde de plus près elle permet des variantes : elle en fait que dire ce qu'il est indispensable ou pas d'indiquer dans une bibliographie.
    Personnellement, je serais assez pour que des représentant de chaque discipline (CNU) se retrouvent pour arrêter une fois pour toute des modèles de bibliographiess, et que les revues se calent dessus. Ainsi, on cesserait de passer un temps fou à régler des détails somme toute bien secondaires.
  • [^] # Re: Bravo!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Sortie de Bredele 2.0. Évalué à 2.

    Pour le nom du labo et de l'ecole doctorale, c'est fait :)
  • [^] # Re: Bravo!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Sortie de Bredele 2.0. Évalué à 1.

    Effectivement, je pourrais rajouter un champ "laboratoire" et un champ "école doctorale". Même si cela risque surcharger un peu la page de garde, il faut effectivement y penser.
  • [^] # Re: Bravo!

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Sortie de Bredele 2.0. Évalué à 3.

    Oui. Par exemple en histoire, on préfère avoir la référence en note de bas de page. Cela peut s'expliquer de diverses manières. Par exemple lorsqu'on cite un auteur, il peut être très important de situer tout de suite la date et la provenance du document, car cela entre dans l'argumentaire. Idem pour la références "à la page": on accorde une très grande importance au contexte de la citation ou de la référence.

    Pour le sommaire au début et la table des matières à la fin, quelle que soit la discipline, ce sont les règles normales, sékomca :)

    Le résumé de la thèse peut être placé là où l'utilisateur jugera opportun de le mettre. On fait ce que l'on veut avec bredele.cls vus qu'elle est basée sur [book]...
  • [^] # Re: euh, en quoi ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ma première classe LaTeX et ma découverte. Évalué à 2.

    Et bien si tu as un logiciel qui te convient pour écrire tout un bouquin ou un article de plus de 15 pages, que tu t'y retrouves dans tes commandes et que tu as toute la structure de ton document en tête, c'est très bien :)

    Si tu peux te passer de dispositifs comme BibLaTeX et du format BibTeX pour gérer ta bibliographie, et si tu arrives à gérer tout seul les normes typographiques, c'est très bien aussi :)

    Tu es en train de me dire qu'à la place de \section{titre}, tu préfères faire **titre, c'est magnifique :) tu fais donc comme moi: tu indiques à ton logiciel la structure logique de ton texte. Alors oui, je peux surligner et mettre en gras pour bien séparer mon titre, mais si j'utilise \refsection pour scinder ma bibliographie à la section que je veux, ou que je décide de faire un index sémantique (qui implique d'avoir une structure d'argumentation sérieuse), je pense, personnellement, avoir plus de facilité avec LaTeX : en connaissant les commandes et parce qu'il a été fait pour cela et rien que pour cela, il m'aide à structurer mon texte. Tout comme ton système d'aide à la saisie de texte wiki ou autre te permet de structurer ton texte, mais de manière sans doute moins fine que LaTeX. Avec LaTeX on ne parle pas seulement de mise en page.
    Par exemple, rien que le fait d'indiquer "partie", "section", "sous-section", "paragraphe", au lieu de numéroter permet d'avoir une autre approche de son texte : "ha ceci est une sous section X de la section Y, je dois y mettre 3 paragraphes, qui traiteront de a, b et c. Tac. Sous-section suivante, paf; Je regarde mon index. Ah là j'ai oublié tel concept. etc."
    Je veux dire : c'est clair.
    Après, effectivement, on fait ce qu'on veut avec LaTeX. Mais il est plus facile d'utiliser la classe "article" pour rédiger un article, la classe "book" pour un livre, etc. Là ou c'est vraiment évident, c'est lors de l'utilisation de la classe Beamer.

    Et bien c'est la même chose, oui, d'utiliser un traitement de texte classique. On peut obtenir un très bon résultat. Mais il n'y a rien à faire: le fait de nommer ses commandes (c'est à dire la structuration du texte) et de les voir apparaître, rien que cela, ca aide beaucoup et ca ne "pollue" pas la vision du texte, bien au contraire.
  • [^] # Re: rendu ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ma première classe LaTeX et ma découverte. Évalué à 3.

    Merci :)

    Il y a d'autres jeux de couleurs dispos; pour tout dire, c'est peut-être là dessus que j'ai perdu le plus de temps. Sinon, j'ai un jeu de couleur entièrement dans 3 tons de bleu, hyper neutre, donc qui satisfera sans doute le plus grand nombre.

    Entièrement OK avec la largeur des pages. Ca se règle facilement avec Fancy. Je vais essayer de faire une option comme pour les couleurs, tiens.
  • [^] # Re: euh, en quoi ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ma première classe LaTeX et ma découverte. Évalué à 1.

    ... En fait je répondais à Gniarf (su r opposition traitement de texte vs LaTeX).

    Pour la réponse de Johands, je n'ai pas compris... En fait ma "découverte" c'est que c'est plutôt simple en fait, de créer une classe. Et oui, il faut prendre le temps, ca me paraît normal. On perd bien du temps à faire d'autres choses, pourquoi pas là?
  • [^] # Re: euh, en quoi ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ma première classe LaTeX et ma découverte. Évalué à 6.

    Non non, on va relancer ce marronnier (qui se termine généralement en troll, bien que je suis certain que ce n'est pas l'intention de ce dernier commentaire).
    Simplement :

    Voilà plus de 500 ans que Gutenberg est né, et depuis l'invention de l'écriture, on n'a jamais cessé de penser à la manière dont on peut exposer des idées par écrit. L'invention d'un logiciel qui permette d'automatiser de manière très complète tout un savoir-faire de mise en page permet, par la voie électronique, de créer des documents qui obéissent aux règles typographiques communément acceptées (et qui changent elles-aussi d'ailleurs).
    Lorsqu'on écrit un texte la possibilité de pouvoir dire, au fil du document "ceci est un paragraphe", "ceci est une définition", "ceci est une partie", etc. permet d'avoir les idées claires sur ce qu'on écrit. Combien j'ai vu passer de textes déséquilibrés entre leurs parties, avec des paragraphes anarchiques, etc.
    Utiliser LaTeX pour écrire un texte (ou une présentation, par exemple avec Beamer) oblige littéralement l'auteur à structurer sa pensée pour qu'elle "rentre" dans les canons typographiques et la présentation claire que permet LaTeX.
    J'ai dit "nous aide à structurer nos idées", je n'ai pas dit qu'il les structurait à notre place.

    Alors, oui, une personne sérieuse, claire, exigeante et intelligente pourra toujours créer des textes parfaits avec un logiciel de traitement de texte. mais là n'est pas la question : LaTeX est vraiment fait pour écrire, et en particulier des documents longs. Autant l'utiliser.
    Quant à la gestion de la bibliographie, c'est simple: c'est ce qu'il y a de mieux. Rien que cela, c'est un argument suffisant, pour moi.

    (notez aussi que je ne parle pas des maths, etc.)

    Bon, il y a des polémiques forts improductives lorsqu'on commence à opposer LaTeX et les autres logiciels de traitement de texte comme OpenOffice.org Writer. Cela ne sert à rien. On utilise les deux. C'est juste que pour des documents de types articles ou livre, LaTeX est le plus approprié (mais, comme tout logiciel libre, il n'est pas exclusif).
  • [^] # Re: J'ai cru

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ma première classe LaTeX et ma découverte. Évalué à 4.

    @Quikeg : c'est ce que je craignais : les utilisateurs plus expérimentés que moi de LaTeX n'ont qu'un mot à dire: "bof" :)
    Mon autre projet est en fait de transformer un style (le style Bredele que j'ai créé il y a deux ans à l'intention de ceux qui désirent rédiger une thèse "à la française" en SHS). J'ai eu des retours et il faudrait bien sûr l'améliorer. J'ai l'intention d'en faire une vraie classe de document, mais qui soit facile d'utilisation tout de même, donc basée sur [book] avec des facilités comme par exemple la mise en page de la première page, avec des \newcommand un peu partout, ou encore la gestion de la bibliographie avec BibLaTeX que je commence à maîtriser. voilà voilà :)
  • [^] # Re: rendu ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse au journal Ma première classe LaTeX et ma découverte. Évalué à 7.

    @Jeanuel : j'ai placé sur le site un exemple en PDF
  • [^] # Re: Revues.org

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les résultats du LHC sous licence Creative Commons. Évalué à 2.

    Désolé mais Malicia a raison : Revue.org ne propose pas d'article en accès LIBRE. Peut-être gratuit, mais pas libre au sens où on l'entend dans les "licences libres".

    HAL SHS aussi était tombé dans ce travers. Il faudrait revoir la formulation.

    Combien de revues répertoriées dans Revues.org proposent leur contenu sous licence libre? Il doit y en avoir mais ce serait bien de pointer lesquelles.
  • [^] # Re: Impact factor ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les résultats du LHC sous licence Creative Commons. Évalué à 1.

    Je ne comprends pas pourquoi il et apparu deux fois. J'ai pourtant fait attention à ne pas revenir en arrière comme il est indiqué...
  • [^] # Re: Impact factor ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les résultats du LHC sous licence Creative Commons. Évalué à -2.

    Je suis scientifique aussi et je publie, mais je suis étonné que cette question surgisse ici : l'Impact Factor est une vaste fumisterie.

    La question est de savoir si on publie des connaissances ou une quantité de textes, il suffit de voir où mène la politique du "publish or perish" : quantité d'articles fumeux ou même frauduleux (copier/coller) sont publiés uniquement dans le but d'améliorer l'Impact Factor. Cela devient même carrément ridicule.

    Juste un exemple: si on évalue les institutions en fonction de l'Impact factor des publiant, vous classez différemment une université avec un prix Nobel et l'autre sans prix Nobel quand bien même le nombre de publiant serait plus élevé dans la seconde.
    Quant à savoir si l'Impact Factor est un garant de la qualité des connaissances produites, il y a vraiment un gouffre : tout le monde sait comment fonctionne l'évaluation par les pairs, la connaissance est une affaire de communauté. Le fait de passer sous licence libre permet alors à toutes les communautés scientifiques de pouvoir évaluer leur production globale, justement en passant outre les enjeux de pouvoir ! Et ca c'est plutôt une bonne nouvelle.
  • [^] # Re: Impact factor ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Les résultats du LHC sous licence Creative Commons. Évalué à 8.

    Je suis scientifique aussi et je publie, mais je suis étonné que cette question surgisse ici : l'Impact Factor est une vaste fumisterie.

    La question est de savoir si on publie des connaissances ou une quantité de textes, il suffit de voir où mène la politique du "publish or perish" : quantité d'articles fumeux ou même frauduleux (copier/coller) sont publiés uniquement dans le but d'améliorer l'Impact Factor. Cela devient même carrément ridicule.

    Juste un exemple: si on évalue les institutions en fonction de l'Impact factor des publiant, vous classez différemment une université avec un prix Nobel et l'autre sans prix Nobel quand bien même le nombre de publiant serait plus élevé dans la seconde.
    Quant à savoir si l'Impact Factor est un garant de la qualité des connaissances produites, il y a vraiment un gouffre : tout le monde sait comment fonctionne l'évaluation par les pairs, la connaissance est une affaire de communauté. Le fait de passer sous licence libre permet alors à toutes les communautés scientifiques de pouvoir évaluer leur production globale, justement en passant outre les enjeux de pouvoir ! Et ca c'est plutôt une bonne nouvelle.
  • [^] # Re: Mon avatar

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelle version de LinuxFr.org. Évalué à 2.

    Et bien je ne suis pas décu !!
  • # Mon avatar

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Nouvelle version de LinuxFr.org. Évalué à 1.

    Je poste un commentaire juste pour voir la tete de mon avatar
  • [^] # Re: Ça va les chevilles ?

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Richard Stallman et la révolution du logiciel libre - Une biographie autorisée. Évalué à 2.

    Il faut comprendre que Richard n'était pas en excellents termes avec Sam Williams.
    Suite à la parution de l'ouvrage Rihcard en a eu des échos par des proches qui lui en ont parlé et il a sans doute au moins survolé le livre.

    Lorsqu'il dit qu'il en l'avait pas lu, il faut plutot comprendre : "lu de A à Z attentivement". :)
  • [^] # Re: Stallman pas content

    Posté par  (site web personnel) . En réponse à la dépêche Richard Stallman et la révolution du logiciel libre - Une biographie autorisée. Évalué à 6.

    Zorro a écrit:
    ****
    Même cette remarque-là me fait un peu réfléchir :
    « La première édition dramatisait exagérément de nombreux événements en y projetant des émotions. » Et alors ? Et si c’est le choix d’un auteur de projeter des émotions ? Pourquoi Stallman ne veut-il pas qu’on parle d’une « spectaculaire volte-face » quand il s’est mis à soutenir Debian ? C’est lui qui doit décider de la perception des gens, maintenant ?
    ****

    Le style de Sam Williams est assez soutenu pour dramatiser des évènements et surtout, ce que lui reprochait RMS, c'est de ne pas transcrire certains épisodes correctement.
    Je vous invite à lire dans le chaitre 1 la rencontre entre RMS et R. Sproull à propos du code source de l'imprimante puis d'aller voir ce même passage en anglais dans sa version 1.0 (sur le site O'Reilly). Pour quelqu'un qui n'est pas au fait du caractère de Stallman, cela revient au même . Pour qui se sent un petit peu tatillon, les différences sont assez importantes.

    Donc d'accord avec Zorro pour dire que lorsqu'on rédige une biographie, si on ne met pas un peu de d'emphase, elle devient vite passablement ennuyeuse. Mais il y a aussi le savoir faire : dramatiser sans fausser le propos, ce n'est pas évident. Comme RMS n'est pas un romancier, il a préféré moins d'esthétique à plus d'exactitude.