Le monde de la haute‐fidélité a connu depuis les années 70 de grands bouleversements. L’arrivée de l’amplificateur à transistor, puis du disque compact, auraient dû être reconnues comme des progrès par tous ceux qui s’intéressent à la question (en premier lieu les « audiophiles »). L’attention aurait dû se reporter sur les vrais problèmes, tels que la qualité des enregistrements, celle des enceintes acoustiques et, par dessus tout, du traitement acoustique du local.
Hélas, il n’en est rien !
Non seulement on assiste au retour de technologies dépassées, mais de nouveaux points très discutables sont présentés comme déterminants (et souvent coûteux) : qualités supposées des câbles, des composants (actifs et passifs), de l’isolation aux vibrations, voire de phénomènes dont le statut est à vrai dire difficilement identifiable (à la différence du prix).
Dans ce cadre général, je voudrais présenter la démarche d’un ingénieur en électronique : NwAvGuy. Il tient un blog dans lequel il s’attaque à un segment particulier de la Hi‐Fi : les casques et leurs amplificateurs. Il démonte l’ensemble des mirages coûteux que la dynamique de marché dans l’électronique grand public et professionnelle a conduit à produire.
Cela l’a dirigé vers la conception d’un amplificateur : le O2 (placé sous licence Creative Common CC BY-ND 3.0). C’est à travers ce point que l’on abordera un sujet plus général : les forces contradictoires qui fragilisent les discours sur la distribution dématérialisée de la musique par les majors et les plates‐formes de distribution (iTunes, par exemple).
Sommaire
- La piqûre de rappel de l’objectivité : l’impédance de sortie des amplificateurs casques
- La logique de marché et ses contradictions
La piqûre de rappel de l’objectivité : l’impédance de sortie des amplificateurs casques
L’O2 est une arme de bataille contre un certain nombre de mythes du marché de l’audio. Il est l’outil pour lutter contre la diminution des mesures objectives dans la conception et les spécifications affichées du matériel haute‐fidélité.
Je vais cependant me concentrer sur un point particulier : l’impédance de sortie des amplis casques. C'est la clef de l’argumentation de NwNavGuy. Pour cela, une petite introduction est sans doute nécessaire.
De l’amplificateur à tube à l’amplificateur à transistor : la disparition du facteur d’amortissement.
Lorsque vous connectez un amplificateur audio à un haut-parleur courant (électrodynamique) (abrégé par la suite en HP), ce dernier va recevoir un signal électrique qui va causer le mouvement de sa membrane en avant et en arrière par rapport à sa position de repos.
Lorsque ce signal s’arrête, la membrane ne s’immobilise pas immédiatement. Elle peut être assimilée en effet à une masse sur un ressort (la suspension). Elle va donc osciller et, du coup, étant en liaison avec une bobine qui baigne dans un champ magnétique, va générer un signal qui va être renvoyé à l’amplificateur.
C’est là qu’intervient l’impédance. Le HP est doté d’une impédance (exprimée en ohm, dont le symbole est Ω), de même que la sortie de l’amplificateur. Si l’impédance de l’amplificateur n’est pas suffisamment petite par rapport à celle du haut‐parleur, le signal renvoyé – la force contre‐électromotrice – va en quelque sorte rebondir sur l’amplificateur et être réinjectée dans le HP. De là, deux conséquences :
- l’oscillation de la membrane est entretenue, ce qui éloigne le HP du signal fourni. Un coup de grosse caisse sec en réalité va se transformer en quelque chose de boursouflé ;
- l’impédance d’un HP étant rarement parfaitement linéaire, il va se produire des interactions qui vont perturber sa réponse en fréquence. Certaines fréquences qui parviennent à l’ampli avec une intensité donnée vont être affectées d’une multiplication qui va suivre, parfois de manière complexe, l’impédance.
La quantité qui permet de jauger des interactions entre l’ampli et le HP s’appelle le facteur d’amortissement. Il consiste à diviser l’impédance du HP par l’impédance de sortie de l’amplificateur. Si le HP a une impédance de 4 Ω et la sortie de l’amplificateur 0,4 Ω, le facteur d’amortissement va être de 4 ÷ 0,4 = 10.
Avant l’invention des amplificateurs à transistor, le facteur d’amortissement était une des spécifications centrales des amplificateurs. Les tubes ont en effet une impédance de sortie très élevée, de sorte qu’il était nécessaire d’intercaler un transformateur de sortie. Comme ce composant pose en lui‐même beaucoup de problèmes au niveau du signal audio, les recherches étaient intenses pour offrir le meilleur compromis possible.
Le problème disparaît avec le transistor qui est un composant de faible impédance. Dans la mesure où les impédances des enceintes acoustiques se sont progressivement normalisées pour se situer entre 4 Ω et 8 Ω, on peut dire que l’impédance de sortie maximum des amplis doit être de 4 ÷ 50 = 0,08 Ω. En effet, il est largement reconnu par les scientifiques qu’un facteur d’amortissement supérieur à 50 est inaudible. Quelqu’un d’aussi réputé que Siegfried Linkwitz, le co‐inventeur du filtre Linkwitz-Riley, donne uniquement ce critère pour le choix d’un amplificateur. Or, 0,08 Ω est une valeur déjà très élevée pour un amplificateur correctement conçu. Aujourd’hui, donc, l’argument du facteur d’amortissement est devenu assez rare, utilisé uniquement dans un cadre marketing (sans réel fondement donc) pour signifier qu’on vend un amplificateur particulièrement musclé (haute puissance et/ou haute capacité en courant).
Les amplificateurs casques : un facteur d’amortissement introuvable ou trop élevé
Si vous voulez acheter aujourd’hui un ampli casque, vous risquez de vous retrouver dans plusieurs situations, de la pire à la meilleure :
- même si des tas de spécifications vous sont communiqués, on ne parle aucunement de quelque impédance que ce soit ;
- si une impédance est communiquée, elle concerne celle des casques qui sont indiqués comme « adaptés » ;
- l’impédance est communiquée.
Ces trois situations sont insatisfaisantes, car, contrairement aux enceintes acoustiques, l’impédance des casques n’est pas normalisée. D’un écart entre 4 et 8 Ω, soit un rapport de 2, on passe à un rapport d’environ 40, entre 16 Ω pour les écouteurs intra‐auriculaires, à 600 Ω pour certains casques considérés comme des références depuis de nombreuses années.
Le point clé est de bien comprendre que ces derniers sont la cible privilégiée des concepteurs. Pour des raisons qui ne sont pas vraiment claires, ils sont considérés comme particulièrement difficiles à alimenter. Un « bon » ampli doit être capable d’accepter les charges de 600 Ω.
Arrivé à ce point, on voit immédiatement le problème. Si 600 Ω est l’objectif, quel va être le sort des charges plus faibles, celles des intra‐auriculaires, des écouteurs nomades, voire des gros casques Hi‐Fi à impédance moyenne (60 Ω, par exemple, pour un casque considéré comme étant une référence) ?
Comme l’avance NwNavGuy, le facteur d’amortissement idéal dans le couple ampli‐casque est plus faible que dans le cas de la Hi‐Fi. On considère que la liaison est transparente à l’écoute à partir d’un rapport égal ou supérieur à 8. Or, 600 Ω ÷ 8 = 75 Ω. On voit que, de ce point de vue, les concepteurs d’amplis‐casques ont une latitude très grande, y compris d’ailleurs pour l’utilisation de tubes électroniques aujourd’hui très tendance. De là, l’idée largement diffusée selon laquelle l’impédance de sortie des amplis‐casques n’ont qu’une importance très relative.
Comme avancé plus haut, il est compréhensible dans ce cadre qu’on ne mentionne pas du tout l’impédance ou le facteur d’amortissement de l’ampli.
Est‐ce à dire que spécifier les impédances casques compatibles résout le problème ? Pas du tout, puisque l’argument ne porte pas sur le facteur d’amortissement, mais sur la capacité de l’amplificateur à produire du courant et des tensions respectivement pour l’impédance la plus faible et la plus haute mentionnée. Avec un ampli « certifié » pour une plage allant de 32 Ω à 600 Ω, vous pouvez très bien vous retrouver avec une impédance de sortie de 50 Ω. Votre ampli sera donc en réalité compatible avec des casques de 50 Ω × 8 = 400 Ω minimum. Pour tout ce qui est en dessous, vous aurez au minimum des graves modifiés, et au maximum des modifications profondes de la courbe de réponse en fréquence. Le casque ne sera pas neutre, et ne méritera donc plus le qualificatif de haute fidélité.
Enfin, quand l’impédance est mentionnée, elle est souvent trop élevée. C’est le cas pour les amplificateurs casques professionnels qui descendent rarement en dessous de 50 Ω. Deux exceptions cependant. La société Violelectric affiche dans ses spécifications des facteurs d’amortissement élevés (par exemple, 200 pour 50 Ω, soit une impédance de sortie de 50 ÷ 200 = 0,25 Ω). D’autre part, la société Benchmark, qui est la seule société au monde à faire de l’impédance de sortie quasi nulle de ses amplificateurs casques un argument technologique.
Grâce à cette société qui a reçu de multiples récompenses dans la presse grand public (c’est une société à destination des professionnels), ainsi qu’à l’impact du blog de NwNavGuy, l’affichage de l’impédance ou du facteur d’amortissement semble se diffuser dans le secteur grand public. Les impédances y sont d’ailleurs plus faibles que dans le monde pro. Si 25 Ω semble être la limite basse dans le monde professionnel, 10 Ω est une impédance qui se trouve relativement facilement, ainsi que, plus rarement, 5 Ω. Si les prix peuvent être très élevés, dans tous les cas, descendre en dessous de 2 Ω implique en général deux inconvénients : des conceptions un peu douteuses, et/ou des prix élevés.
Pourquoi 2 Ω comme critère ? Parce qu’il est rationnel de retourner le sens commun sur l’objectif des hautes impédances. Du point de vue purement acoustique, les casques intra‐auriculaires posent moins de problèmes que les autres types de casques. Ils sont donc par définition des casques de référence. Or, leurs impédances sont généralement basses (souvent 16 Ω, ou légèrement plus). En outre, l’apparition des armatures multiples fait qu’ils peuvent avoir une courbe d’impédance très perturbée. Un facteur d’amortissement de 8 implique donc une impédance minimale de sortie d’ampli à 2 Ω.
Mais dans ce cas, y a‐t‐il une bonne raison pour que tous les amplis n’aient pas une impédance de sortie de 2 Ω ou moins ? La réponse de NwNavGuy (et d’autres) est catégorique : non, il n’y en a pas. S’il y a une raison, elle n’est pas à chercher du côté des raisonnements rationnels et scientifiques. De la même manière que, dans l’immense majorité des cas, une faible impédance de sortie est la caractéristique commune des amplificateurs à transistors alimentant des enceintes, la limite de 2 Ω devrait être tenue pour définitivement acquise, et être commune à tous les amplis.
La logique de marché et ses contradictions
Le paradoxe entre l’uniformisation technologique et productive est la diversité nécessaire à la vente
La logique est plutôt une logique de marché.
Modifier l’impédance de sortie est très facile, de sorte qu’on peut revendiquer auprès du béotien un savoir‐faire particulier quant au rendu sonore. Dans la mesure où le flou des mots n’a pas de limite, une société peut tout à fait avancer que son savoir‐faire technologique lui permet de produire des amplificateurs plus « musicaux », c’est‐à‐dire le plus souvent éloigné de la « froideur du numérique ».
En fait, il s’agit simplement d’une impédance de sortie plus élevée produisant un grave plus important et plus flou, ce qui impacte en fait tout le rendu audio (quiconque a fait de l’égalisation de manière un peu sérieuse sait qu’une modification sur une extrémité du spectre modifie l’autre extrémité. Il faut écouter les aigus pour régler les graves).
En outre, une impédance élevée favorise le « _matching_ », c’est‐à‐dire la recherche, parfois frénétique, de l’accord parfait entre le casque et l’ampli. Si vous êtes convaincu de la règle des 2 Ω, vous pouvez, éventuellement, acheter plusieurs casques. Mais si cette règle vous est inconnue, vous pouvez très bien acheter plusieurs casques et plusieurs amplis, dans la mesure où les interactions d’impédance vont produire des différences très importantes et accréditer l’idée que les amplis ont au moins autant de caractère que les casques.
Bref, comme le souligne NwNavGuy, il s’agit de créer une diversité artificielle favorable à la constitution d’un marché. Ce qui, somme toute, est très compréhensible : un marché ne peut se concevoir sans monnaie.
Or, la monnaie est un équivalent généralisé. Pour qu’elle ait un sens, il faut des choses à équivaloir. Si toutes les choses se valent, il n’y a plus rien à équivaloir et le marché s’écroule. Plus d’échelle de prix, plus de gammes de produits, plus de gammes de fabricants. Plus moyen de prévoir entre le fortuné et le moins fortuné qui va acheter quoi, qui va préférer telle marque par rapport à telle autre et, finalement, que produire et à quel moment le produire.
On voit ainsi que, contrairement à ce que laisse supposer des termes comme « l’économie de la connaissance », l’avancée scientifique et technologique ne conduit pas forcément à l’émergence d’un marché et, plus généralement, à la bonne santé du capitalisme.
Elle peut, au contraire, détruire des différences qui lui sont vitales, et nécessiter, de la part des acteurs de ce marché, une démarche volontariste pour recréer la diversité perdue. Le malheur est que, bien évidemment, cette création ne peut se faire que contre le mode d’argumentation scientifique qui aurait pu lui apporter un coup fatal : rationalité, mesure, expérimentation.
D’où, la réponse d’une certaine société renommée contactée par NwNavGuy à la découverte de mesures catastrophiques.
Aller plus loin
- Comparaison à l’aveugle de deux systèmes Hi‐Fi très bas de gamme et très haut de gamme (ABX) (1700 clics)
- Câble haut‐parleur Nordost ODIN : plus de 30 000 euros la paire de 3 m (798 clics)
- Le CD engendre une « perte de notes » par rapport au vinyle (1104 clics)
- Un meilleur son : privilégier le répertoire racine, la lecture à partir d’un Ram Disk, etc. (895 clics)
- L’O2 sur le blog de NwAvGuy (en CC-by-nd) (1374 clics)
# Ampli ?
Posté par Thom (site web personnel) . Évalué à 5.
Du coup, il vaut quoi comme ampli, il coûte combien ? Il arrive à driver des casques un peu exigeant ?
La réalité, c'est ce qui continue d'exister quand on cesse d'y croire - Philip K. Dick
[^] # Re: Ampli ?
Posté par Jiehong (site web personnel) . Évalué à 2.
Il coûte 129 $, et est disponible en ligne, pré-monté pour toi : http://www.jdslabs.com/item.php?fetchitem=o2full
Il est également possible d'avoir un ODAC monté avec (c'est-à-dire d'utiliser un port USB comme sortie sonore, laquelle est injectée dans l'amplificateur 02. Cela permet de palier les défauts de la sortie sonore de la carte mère) : http://www.jdslabs.com/products/48/o2-odac-combo/
Quelqu'un l'a testé ?
[^] # Re: Ampli ?
Posté par rogo . Évalué à 8.
Je n'ai pas testé cet ampli, mais je me suis bien amusé en lisant son auto-promotion.
Je croyais que tous les tests rigoureux menés en ABX prouvaient que l'être humain ne sait pas distinguer de l'audio 24-bits 96Hz du son CD normal à 16-bits 44.1Hz. Du coup, difficile de prendre au sérieux leur laïus sur la qualité exceptionnelle de leur produit.
[^] # Re: Ampli ?
Posté par Jiehong (site web personnel) . Évalué à 2.
C'est marrant, puisque l'O2 ne prend pas en charge le 24 bits, ou alors j'ai mal compris.
[^] # Re: Ampli ?
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 3.
J'imagine que c'est l'odac qui le fait.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # DAC 24 bits sur signal 16 bits.
Posté par Claude SIMON (site web personnel) . Évalué à 1.
Je ne suis pas spécialiste en la matière, mais utiliser un convertisseur 24 bits sur un signal 16 bits devrait permettre de mettre en œuvre une interpolation plus fine, donc d'obtenir un signal plus proche du signal d'origine, et cela avant que ce dernier ne subisse un éventuel traitement électronique.
Du moins, c'est comme ça que je me justifie mon achat d'un DAC 24 bits pour écouter mes CDs rippés :-).
Accessoirement, toujours lorsque c'est utilisé sur un signal 16 bits, ça devrait évite les déformations de ce dernier lors d'une éventuelle atténuation dû au ReplayGain.
Pour nous émanciper des géants du numérique : Zelbinium !
[^] # Re: DAC 24 bits sur signal 16 bits.
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 4.
Faire de l'interpolation de façon à avoir un DAC 24 bits permet de filtrer beaucoup plus facilement le signal de sortie car les marches d'escalier seront à une fréquence 256 fois plus élevée. Ainsi le filtre ne perturbe pas du tout la partie audible.
Les filtres de [Butterworth] ou de [Tchebychev] ne sont pas abrupts, il y a donc intérêt à ce que leur fréquence de coupure soit bien au dessus du spectre audible et bien au dessous de fréquences à supprimer.
[^] # Re: DAC 24 bits sur signal 16 bits.
Posté par Crao . Évalué à 4.
Il n'y a pas de marches d'escalier en audio dans la réalité, ça ne correspond qu'à une représentation impropre faite en dessin.
Voir http://xiph.org/video/vid2.shtml
[^] # Re: Ampli ?
Posté par ElectronLibre63 . Évalué à 2.
L'être humain est capable d'entendre la différence entre un signal échantillonné à 44,1 Hz qui n'enregistrera quasiment que des infrasons et un signal échantillonné à 96 Hz qui récupérera quelques basses fréquences. Mais tu voulais peut-être parler de kHz.
[^] # Re: Ampli ?
Posté par ganymede . Évalué à 1.
Salut,
Pour ceux qui voudraient acheter le montage "tout fait", les produits JDS Labs ne sont pas faciles à trouver en Europe.
En revanche, on peut se procurer l'O2, l'ODAC ou le "combo" O2+ODAC sur ce site suisse : http://www.headnhifi.com/
# 25 heures trop tôt !
Posté par Christophe Merlet (site web personnel) . Évalué à 7.
Rohhhh, tu attendais vendredi pour poster et tu attirais tous les idiophiles du bouchot.
'fin bon, rien n'est perdu ;o)
[^] # au royaume des aveugles, les sourds sont rois...
Posté par fravashyo . Évalué à 7.
idiophiles ? Ceux qui aiment des idiots ?
Je trouve cette traduction d' "audiophoolery" très peu pertinente.
Au niveau des tests en aveugles, ça manque quand même un peu de contexte pour juger de leur qualité.
Tout d'abord, précisons deux choses : j'ai une oreille relativement bonne (j'entends facilement les splouf splouf dans un fichier mp3 en 128), et je suis assez radin : il me semble inconcevable de mettre 30000 € dans un câble audio, et encore plus 3000 ou 300 € (pourquoi « encore plus ? », parce que payer 30000 € il faut être très con tellement c'est démesuré, mettre sensiblement moins mais plus que 300 €, c'est à mon sens se faire arnaquer (pour ne pas dire plus).
Aussi, je suis souvent partisan d'aller au moins cher (un pc portable à 400 € me suffira plutôt qu'un portable à 2000 € et j'aurais moins peur de l'abimer), mais en revanche, dans l'exemple du test en aveugle, le fait de prendre par exemple des gens qui n'ont pas une oreille très sensible, et qui sont peut-être habitué à entendre une chaîne hifi avec une mauvaise restitution, ne provoque-t-il pas un biais potentiel ? (après, j'en sais rien, peut-être qu'ils ont fait le test avec des gens qui ont une chaîne hifi à 3000 €)
« I approve of any development that makes it more difficult for governments and criminals to monopolize the use of force. » Eric Raymond
# au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Marc Quinton . Évalué à 10.
Le lien proposé est d'une qualité scientifique tout à fait intéressante, hahahaha. Sur le plan scientifique, j'aimerai savoir ce qu'est une "note". J'adore ce passage :
salutations et merci pour cet article.
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Jiehong (site web personnel) . Évalué à 4.
Ce lien manque totalement d'objectivité… Il n'aurait pas dû être inclus.
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par rogo . Évalué à 10.
Pour ceux à qui cela aurait échappé, deux des liens qui accompagnent l'article ne sont présents que pour être tournés en ridicule. La « perte de notes » en fait partie, saurez-vous débusquer le second ?
Pour l'anecdote, je me souviens d'un propriétaire de magasin Hifi qui conseillait récemment, quand on utilisait un DAC-USB pour lire sa musique depuis un PC, de ne pas copier les fichiers. D'après lui, plus on copiait et déplaçait les fichiers (compressés sans perte, cela va de soit), plus on perdait en qualité. La morale, c'est que les professionnels ne disent pas des bêtises que pour segmenter le marché ou vendre plus, ils peuvent aussi délirer par simple incompétence.
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 7. Dernière modification le 19 décembre 2013 à 11:06.
Le problème de la hifi, c'est la qualité des haut parleurs, celle de la pièce (un mur de béton à 20 cm derrière un haut parleur, c'est terrible, mais qui veut de haut parleurs au milieu d'une pièce ?).
On peut ajouter celle de l'alim quand elle est externe ou issue d'un PC. Une alim est donné pour 5%, si cela bouge "n'importe comment" dans ses 5%, cela se retrouve dans le son écouté, même si c'est souvent beaucoup filtré. Tout ce qui est électronique numérique rapide produise beaucoup de bruit HF qui peut être difficile à virer.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Ontologia (site web personnel) . Évalué à 2.
Exactement, un de mes meilleurs potes conçoit et fabrique des amplis à lampe : il passe deux fois plus de temps à concevoir une alimentation parfaite pour ses amplis que la partie HIFI proprement dite. De même, l'emplacement de ces enceinte est conçu en fonction de la pièce.
Pour le reste (câble, ampli lui même), j'arrive à le distinguer en écoute à l'aveugle, mais uniquement sur de la musique que je connais bien, et en me concentrant beaucoup…
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Amaury . Évalué à 10.
Menteur…
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Ontologia (site web personnel) . Évalué à 6.
On a fait le test en procédant comme suit :
24 écoutes de la même séquence de 1mn (du jazz avec une chanteuse). Je devais mettre une note entre 1 et 5 sur 2 critères (rendu spatial, impression de bon rendu de fréquences).
Pendant ces tests, les câbles ont été changés , ainsi que les amplis (un Spud à une lampe, et un autre ampli à lampe, tous maisons).
Bien évidemment, il y a eu des faux changements pour m'induire en erreur.
À l'origine mon pote voulait tester le câble à 800 euros que le vendeur du magasin lui avait prêté, pour le comparer contre son câble maison à 10 euros : on voulait savoir si cette histoire de câble était de l'arnaque ou pas. Précision, c'était quelques mois avant l'article de CanardPC.
[jmelapete]Je suis musicien, j'ai une oreille très entrainée (ie. j'ai passé quelques années à l'exercer)[/jmelapete]
Bilan, à notre grande surprise, le câble apporte vraiment quelque chose, alors que jusqu'ici, je m'étais toujours foutu de la gueule de ceux qui y croyaient. Bon, après, je pense toujours que la démonstration de CanardPC reste assez vrai.
Il faudra qu'on refasse le test avec un bon câble à 50 euros et ce fameux câble à 800..
Pour le reste un des deux DAC était meilleur, et bien évidemment, le Spud était largement battu par son autre ampli, basé sur le KT66 de Diafan amélioré, mais c'était ce à quoi on s'attendait.
C'était particulièrement flagrant sur les haut-médiums (3000-5000hz).
Donc oui, j'arrive à le distinguer, mais en me concentrant beaucoup, et que sur certains morceaux en comparant des séquences de 1mn, pas plus.
Il est évident que si tu écoutes ça en dilettante, tu es incapable de sentir la différence.
Je fais le test devant toi quand tu veux.
« Il n’y a pas de choix démocratiques contre les Traités européens » - Jean-Claude Junker
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par 2PetitsVerres . Évalué à 10.
C'est sûr que sans le câble c'était pas terrible du tout.
Tous les nombres premiers sont impairs, sauf un. Tous les nombres premiers sont impairs, sauf deux.
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par bobble bubble . Évalué à 10.
c'est subjectif : avec certains artistes, au contraire, c'est "avec le câble" que c'est pas terrible du tout
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Pierre Jarillon (site web personnel) . Évalué à 10.
Un câble a une résistance et une inductance qui font que le HP n'est pas amorti avec un câble fin et long. Un gros câble est mieux. Un amplificateur dans l'enceinte est encore beaucoup mieux !
Maintenant, avec des tubes à vides, il faut savoir qu'il y a beaucoup plus de défauts qu'avec un bon ampli à transistors. Les nostalgiques des ampli Loyez et McIntosh ne sont pas très objectifs !
J'avais conçu entre 1972 et 1975 un amplificateur à transistors exceptionnel de 100W efficaces :
Rapport signal bruit de l'ordre de 115dB, impédance de sortie de 3mΩ de 0 à 10kHz, la somme de toutes les distorsions était inférieure au bruit, c'était l'ampli parfait, l'ampli du siècle. Sa bande passante était de près de 40MHz. Le seul problème, c'est qu'il n'y avait aucun haut-parleur capable de restituer l'ensemble du spectre sonore. Un haut-parleur de graves n'a pas besoin de monter en fréquence et un haut parleur d'aigus n'a pas besoin d'être puissant. Il ne faut pas filtrer en sortie d'ampli pour ne pas ajouter d'impédance parasite sur des HP dont l'impédance varie avec la fréquence. Il est beaucoup plus simple et rigoureux de mettre un ampli par HP et de faire la séparation à l'entrée des amplis.
Nous avions travaillé à 4 sur cet ampli et essayé plusieurs types d'asservissement. L'un des membres de l'équipe avait fait sa thèse sur les HP. Si je me souviens bien, il nous avait dit que le HP c'était 63 inconnues et 3 équations pour les résoudre.
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par boubou (site web personnel) . Évalué à 7.
Deux points importants :
1) est-ce qu'une personne dans la même pièce que toi (ou qui te parlait) savait quelle était la configuration du système ? Si c'est le cas, ne cherche pas, toute la procédure en double aveugle a été conçue en raison de l'influence possible (et mesurée) des expérimentateurs sur les cobayes. De même si tu pouvais ne serait-ce que voir le système un peu ou les manipulations, c'est mort.
2) beaucoup plus important : est-ce que le niveau sonore était exactement le même (à un dB près au plus dans la bande 2 à 5 kHz qui est normalement la plus sensible) au moment de la reproduction entre les différents systèmes ? Si vous n'avez pas réglé ce niveau sonore, la comparaison n'a aucun sens, c'est démontré assez clairement dans la littérature scientifique.
En fait tout ça a été pas mal étudié, jusqu'à produire le protocole A/B/X (http://en.wikipedia.org/wiki/ABX_test) qui est probablement la seule façon de tester vraiment les différences entre le matériel.
Sur le fond, je suis totalement d'accord qu'on peut entendre facilement une différence sur les DAC. J'ai comparé très basiquement le DAC interne de mon ampli Onkyo avec celui de ma squeezebox et il me semble entendre assez clairement une différence. Vu les traitements effectués et les puces très différentes, c'est plausible. En revanche, pour les câbles c'est du pipeau intégral. Penser qu'on peut entendre une différence, c'est comme penser que l'homéopathie peut soigner (au delà de l'effet placebo), c'est juste une impossibilité physique sur de telles longueurs.
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Crao . Évalué à 1.
Tu te trompes lourdement sur les DAC, et en comparant ta Squeezebox à ton Onkyo tu ferais bien de mettre en application les conseils que tu donnes aux autres. De plus je rappelle que théoriquement il n'y a qu'une seule et unique façon de reconstituer un signal PCM en analogique, donc à moins de saloper le travail il n'y a pas de raison qu'il y ait vraiment de différences entre deux DAC.
En prime voici de la lecture sur un ABX entre DACs, avec boitier de commutation et voltmètre pour égaliser les signaux, parce qu'avec 1 dB d'écart c'est très facile d'entendre des différences contrairement à ce que tu indiques : http://www.homecinema-fr.com/forum/post173187234.html
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par boubou (site web personnel) . Évalué à 1.
Comme je l'ai dit au dessus, il me semble entendre une différence. Je n'ai jamais prétendu que j'étais sûr de moi sur ce point et, bien entendu, il faudrait faire ça en ABX (je pense d'ailleurs que la différence vient essentiellement d'une difficulté à ajuster les niveaux entre les deux dac). Cependant, les spécifications techniques des dac de mes deux appareils, données par le constructeur, sont différentes, par exemple en terme de rapport signal à bruit. Il y a donc un support physique à une possible différence. De plus, il est prouvé que l'instabilité des horloges (le jitter) est perceptible (http://en.wikipedia.org/wiki/Comparison_of_analog_and_digital_recording#Jitter). Quand je compare ma squeezebox et mon onkyo, je passe de toute manière par l'amplification de l'onkyo et mes enceintes. En revanche, le jitter n'est potentiellement pas le même entre les deux dac et encore une fois, cela fait une source possible de différences perceptibles. Sean Adams, le concepteur de la squeezebox, a énormément bossé sur la réduction du jitter de celle-ci, en travaillant notamment sur l'alimentation (et en utilisant des mesures objectives du jitter avec du matériel dédié). Bref, tout ce que je veux dire est qu'il y a quelques explications plausibles pour une éventuelle différence de rendu sonore entre deux dac accord que sur des longueurs de câble standard, il n'y aucune explication plausible pour une différence de rendu entre deux câbles pas trop merdiques.
Et je n'ai jamais dit qu'un dB d'écart masquait les différences, mais qu'il fallait au moins calibrer à 1 dB. Mieux on calibre, mieux c'est.
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Crao . Évalué à 1.
Tu te trompes également sur le jitter, qui est parfaitement maitrisé depuis de nombreuses années. Il y a un facteur 100 entre le jitter produit par la source, et le jitter accepté par le DAC. Et encore je parle de matériel très bon marché. Test effectué avec un boitier ABX et un générateur de jitter. Encore un fois un peu de lecture : http://www.homecinema-fr.com/forum/post172863051.html
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 5.
Il faut voir le câble à 50€. j'ai vu des câbles "audiophile" de 1mm², et moins. La perte est mesurable, le problème est qu'elle est plus forte dans la HF. Un cable de 10 m audiophile de 1mm² , sera toujours plus pourris qu'un câble d'alimentation électrique de 2.5mm².
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Christophe Merlet (site web personnel) . Évalué à 5.
Oui, le changement d'un maillon d'une chaine hifi entraine, dans une certaine mesure, une modification du son.
Là où les idiophiles se distinguent, c'est de voir systématiquement dans dans cette modification, une amélioration si le produit est plus cher que le précédent et être prêt a y investir des fortunes.
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par eingousef . Évalué à 1.
Ouais jore :o
*splash!*
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par liberforce (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 19 décembre 2013 à 11:46.
Mouarf: http://www.lessloss.com/page.html?id=45
Effectivement y a du lourd…
Je cite celui là mais toute la page est du même accabit.
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Mathias Bavay (site web personnel) . Évalué à 3.
De même qu'il vaut mieux qu'il n'y ait pas trop de fichiers sur le disque, cela permet au système d'exploitation de retrouver le fichier plus vite lorsque qu'il doit relire son buffer… Sinon le pauvre OS cherche partout les données suivantes et sabote la musique…
Dommage que se ne soit pas vendredi, on aurait pu se lâcher!
Mathias
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Kerro . Évalué à 10.
L'audio ça semble simple comme ça, mais en fait c'est un ensemble de détails qui sont tous très importants. Par exemple l'encodage des noms de fichiers.
Si par exemple j'ai un morceau venant de chine nommé « 愚蠢的名字.mp3 » et que le logiciel n'est pas compatible UTF-8, le morceau ne sera pas joué dans le bon sens car les chinois n'écrivent pas de gauche à droite.
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par rogo . Évalué à 4.
Juste pour la culture générale…
Les chinois écrivent de gauche à droite ! Comme pour le japonais, les textes anciens étaient écrits de haut en bas et de droite à gauche, mais c'est devenu minoritaire. Et pour un nom de fichier, c'est forcément du "ltr" ("left to right", acronyme utilisé notamment dans les spécifications du HTML). Au passage, le HTML ne prévoit rien pour l'écriture verticale, ce qui promeut la lecture horizontale dans ces pays.
Pourtant, quelques langues "rtl" sont proches de nous : l'arabe, l'hébreu, le farsi (persan). Ce qui est amusant, c'est que l'arabe et l'hébreu sont de la même famille mais utilisent des alphabets radicalement différents, alors que l'arabe et le persan sont d'origines séparées mais partagent la même écriture à quelques détails près.
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par lxd1 . Évalué à 7.
Bonjour,
Ecrire de droite a gauche ne utilise que pour quelques cas tres specifique (religions, documents tres officiel). L'ecriture traditionelle est depuis partie du haut vers partie du bas. Mais tout le monde utilisons gauche a droite dans la vie de tous les jours.
Par exemple votre fichier est 愚蠢 (stupide) 的 (marque du possessif) 名字 (nom).mp3, donc "Nom_stupide.mp3". Lire a l'inverse (字名的蠢愚) n'est pas avoir du sens (doesn't have meaning).
Cordialement,
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par khivapia . Évalué à 3.
S'ils affirment avoir senti tous ces effets du paramétrage de l'OS/place du fichier/etc., c'est certainement vrai.
La seule explication plausible est qu'ils ont fait les tests sous Windows (point 1 : lightened windows services).
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Kerro . Évalué à 5.
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Kerro . Évalué à 7.
Je refais mon message, car plus possible de le modifier
.
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 10. Dernière modification le 19 décembre 2013 à 10:55.
Oui, il est encore pire que les autres.
La dynamique, c'est la différence entre le son le plus fort et le son le moins fort. Comme les chiffres sont grands, on préfère les dB cela se calcul avec 10 * log10(max/min), donc 60dB = 1 000 000 et 100dB = 10 000 000 000. Vu qu'un son de 16 bits de CD, ne peut pas faire plus de différence qu'entre 1 et (216), il s'agit de taux de réjection du bruit de fond, il y a une formule qui prend 6dB par bit (16*6 = 96dB), cela corresponds au rapport signal sur bruit pour une sinusoïde de pleine échelle (son le plus fort).
Plus cette valeur est grande, plus le son est propre. Donc, que pensez-vous de :
" Ajoutons à cela que la dynamique d’un CD est conçue pour procurer un son qui « claque », selon l'expert, afin de pouvoir être utilisé dans des endroits bruyants. De fait, la dynamique du CD atteint les 100 dB alors que le vinyle privilégie la précision sonore avec une dynamique à 60 dB."
Un CD contient un code correcteur d'erreur reed solomon qui permet de corriger toute erreur de lecture ou presque. Sur un lecteur pas chère, seul une interpolation est faite avec l'échantillon courant et suivant. D'ailleurs, comme un CDROM lisait toujours les corrections d'erreurs, un DRM consistait à bousiller les codes correcteurs pour ne pas pouvoir être ripper ! Il a fallu atteindre des lecteurs de CDROM qui avec correction de code désactivable. Un vinyle n'a pas de correcteur d'erreur, le signal en sorti est celui du déplacement latéral de la tête de lecture, avec toutes les imperfection mécanique possible : grain de poussière, usure. Comme la tête ne peut pas bouger assez vite en haute fréquence, et que le sillion bougerait trop en basse fréquence, les fréquences sont "compressé" par les 2 bouts (le préampli phono permet de retrouver le signal d'origine). L'effet est qu'une erreur de lecture a plus d'effet dans les aiguë et les graves que dans les médiums.
Et l'article dit :
"Toujours au chapitre qualité, les platines CD ne restituent pas toujours entièrement le spectre des notes. Ainsi, lorsqu’il détecte une erreur entre deux notes, il va choisir une note médiane, pensant corriger un défaut. Côté vinyle, on conserve le son d’origine sans artifice ni correction. Par contre, une qualité de ce niveau à un coût."
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Pierre Roc . Évalué à 5. Dernière modification le 22 décembre 2013 à 16:29.
Il veut parler des harmoniques. Ce n’est pas seulement une erreur scientifique : même un musicien ne confondrait pas note et harmonique.
Lorsqu’une corde vibre, on peut décomposer cela selon plusieurs modes, la contrainte est que les points fixes de le corde sont immobiles (par exemple pour un violon au niveau du sillet à vide ou du doigt et au niveau du chevalet).
Ça donne ça :
cf. onde sur une corde vibrante.
Le mode fondamental est celui ou la longueur de l’onde correspond à la taille de la corde. Ensuite des modes de vibrations se développent avec une longueur d’onde correspondant à la moitié, puis au tiers, etc. Ce qui correspond (la vitesse du son étant constante) à des fréquence qui sont le double, le triple, etc. de la fréquence fondamentale. Ainsi, une note peut être décomposée en sa fréquence fondamentale (~440Hz par exemple pour le la de référence) et ses harmoniques qui ont des fréquences multiples de celle de base.
Une note de musique ne monte pas très haut, sur un violon la corde de mi (la plus aigüe) est à ~660Hz si j’en crois wikipedia, ajoutons une bonne octave (je ne sais pas jusqu’à combien on monte, ne connaissant pas les extensions) et on tourne autour de 1,3kHz, 2,6 si deux octaves. Au-dessus, c’est uniquement des harmoniques qu’on entend, donc, si je ne m’abuse, on devrait être capable de reconnaître n’importe quel air en s’arrêtant à quelques kHz tout au plus. Mais les harmoniques sont importantes dans la production et la restitution fidèle d’un son, la limite étant celle de l’oreille humaine, ~20kHz. Mais bon, on aura beau répéter partout et tout le temps que la limite en fréquence des CD est une limite humaine, y’aura toujours des couillons pour être prêts à croire que eux ont une super oreille… Et ils passeront toujours à côté du plus important : la musique.
Rien à voir. Ceux qui ont l’habitude d’écouter de la musique classique savent très bien que les CD dans les autres styles musicaux sont souvent salopés par les ingé. son pour des raisons marketting (et en classique faut faire un minimum gaffe) : en effet quand on est dans un environnement bruyant il vaut mieux avoir une dynamique faible, histoire de faire remonter le volume sonore des moments faibles. Il faut aussi savoir ce qu’on veut, un truc comme O fortuna, ça s’écoute dans le silence, sinon on rate l’effet (après c’est un choix qui dépend aussi du chef…).
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Loïc Ibanez . Évalué à 2.
Tout à fait d'accord : l'ingénieur du son et le mixage sont le véritable point faible selon moi. D'autant plus qu'ils mixent pour la majorité, c'est à dire en stéréo, ce qui ne correspond plus à la diversité des équipements actuels ( 3.1 , 5.1, 7.1 etc etc…).
C'est pourquoi je milite pour que la musique numérique soit vendue "non mixée", c'est à dire avec toutes les pistes issues de l'enregistreur numérique. Je pense que c'est le travail de l'ampli de réaliser ce mixage en fonction de l'acoustique de la pièce et des enceintes qu'il connaît parfaitement ( Audissey ). J'ai bien conscience de ce que celà implique en terme de stockage et de bande passante réseau, mais au prix du Tera de stockage actuel et avec la fibre optique ça me semble tout à fait envisageable.
[^] # Re: au sujet du Vinyle vs CD vs MP3
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 3.
Le problème est surtout qu'il n'existe pas de format pour ça.
"La première sécurité est la liberté"
# canard
Posté par Xavier Verne (site web personnel) . Évalué à 10.
Bonjour, je n'aime pas trop faire de la pub mais le meilleur magazine que j'ai lu depuis des années parlait en détail de cette imposture actuelle : il s'agit de nos amis de canard pc, Hors série numéro 16 …
ils ont fait tester à l'aveugle à des pros de l'audio deux câbles : l'un à 10 € le mètre, l'autre à 2000 €….et les mecs se sont pris les pieds dans le tapis..sans arriver à trouver le bon du mauvais.
l'article sur les fausses innovations des cartes mères est également eloquent.
on peut toujours le commander. Allez y, c'est de la presse indépendante !
[^] # Re: canard
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 9. Dernière modification le 19 décembre 2013 à 10:15.
Pour ceux qui veulent pas lâcher de sous (et : indé, pas indé?), sur la partie numérique :
Câbles HDMI : Blind tests avec deux jurys : experts et lecteurs
Les câbles HDMI à 2 € fonctionnent-ils bien ? On teste…
Je vous laisse aussi imaginer le résultat…
[^] # Re: canard
Posté par Marc Quinton . Évalué à 5.
dans le même genre, il y a aussi une surenchère technologique au niveau des bus ; les collectivités locales plutôt que de mutualiser préfèrent le sur-mesure, quitte à augmenter la facture jusqu'à 30%. La seule ville de Besançon est citée pour une démarche opposée, c'est tout à son honneur. Le mandat d'un groupe local dans une grande métropole n'étant que de 5 ou 6 ans, il convient d'y mettre un coup de patte afin d'y laisser sa marque ; tampis pour le contribuable qui peut aller se rhabiller, au moins jusqu'aux prochaines élections.
[^] # Re: canard
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 2.
A pleurer.
Mais le pire est que ça marche sur les électeurs (les gens ne veulent pas payer trop d'impôts, mais veulent de super services inutilement cher car "l'autre paye une partie"…)
[^] # Re: canard
Posté par reno . Évalué à 4.
Oh, pas que technologique: la ville ou j'habite va créer une fosse de plongée de 20m en la payant seule et non pas avec un financement régional!
Quand on sait que les fosses attirent les plongeurs des alentours, ça parait une aberration, d'autant plus que la piscine ne sera qu'une 25m!
Je suis plongeur mais s'il y avait un choix à faire, à mon avis une piscine 50m ça aurait intéressé beaucoup plus de monde qu'une fosse de plongée..
[^] # Re: canard
Posté par NanoTech . Évalué à 7.
D'ici quelques années, on verra des amateurs préférer les cables VGA aux cables HDMI, parce que le VGA est analogique et donc "parfait".
[^] # Re: canard
Posté par Zenitram (site web personnel) . Évalué à 6.
Cet exemple, c'est la mise à jour de la blague du Vinyle "plus parfait que ce CD horrible" (=on a pris l'habitude d'entendre de la merde, le parfait est la merde, pas le truc plus proche de la réalité").
L'évolution technologique :).
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 1.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: canard
Posté par Kerro . Évalué à 3.
Pas complètement vu que materiel.net et GANDI détiennent 25% des parts de Presse Non-Stop.
[^] # Re: canard
Posté par Prosper . Évalué à 5.
Certains te diront ( coucou devnewton< ) pas complètement vu que materiel.net et GANDI détiennent 25% des parts de Presse Non-Stop.
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 2.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: canard
Posté par Loïc Ibanez . Évalué à 1.
Et encore les audiophiles auront acheté un câble deux fois plus cher bien avant l'oxydation des connecteurs ;-p
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 1. Dernière modification le 08 janvier 2014 à 18:46.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: canard
Posté par robin . Évalué à 1.
En même temps, c'est pas tout à fait faux (de loin dans le brouillard). Tout courant électrique entraîne des atomes par déplacement d'électrons. C'est parfois un problème dans la nanoélectronique… mais pas dans des câbles avec un diamètre de l'ordre du milliard de nanomètres !
bépo powered
[^] # Re: canard
Posté par Loïc Ibanez . Évalué à 1.
C'est pour améliorer "la sonorité du câble" (sic)…
Mettez 5 audiophiles à parler de Hifi dans une pièce et vous entendrez renier des années de progrès scientifique… ;-D
# Électronique
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 7.
C'est amusant de voir tout le vocabulaire spécifique à la hifi qui a été développé. Cela me rappelle Cabasse qui a du changer ses câbles sur un salon car ces câbles électriques de 2.5 mm² n'était pas assez beau. Pourtant, il vaut mieux de 2.5 mm² ou du 4 mm² que du câble "hifi" de 1 mm². Il y a moins de perte (qui dépende en plus de la fréquence). Un type s'était aussi amusé à mesurer les harmoniques produites par des condensateurs, pour comparer avec ceux dit "audio". Aucune différence n'était mesurable avant une fréquence de 1 Mhz, largement au-dessus du spectre audio.
Concernant l'explication d'un ampli, il y a une manière beaucoup plus simple de comprendre ce qui se passe.
Un ampli contient une alimentation. Par exemple, un ampli 100W contient normalement une alimentation interne qui fournis du 30 V, de 0 à 3.3 A (30*3.3~=100W). Les gros condensateur sur l'on peut voir permette un boost de courant temporaire. Par exemple, le courant peut aller à 10A pendant 100 ms. C'est une loi exponentiel décroissante.
Ensuite, un dispositif va moduler ce courant pour alimenter les haut-parleurs. Ainsi la tension de sortie de l'amplificateur suit le plus exactement possible la musique (ici, une modulation de la tension de 30v). Le signal, c'est la tension.
Sur un haut parleur de 8 ohms, le son au plus fort (30V), le courant à débité est donc de 3.75A. Si l'alimentation ou le modulateur n'arrive pas à fournir cette intensité, le son sera déformé, étouffé.
Sur mes haut parleur dit de 8 ohms, si on regarde la vrai courbe, on voit dans les graves, l'impédance descend à 3 ohms. Pour que le signal ne soit pas déformé, il faut donc en fait que l'ampli puisse sortir (30/3 = 10A).
Si l'ensemble modulateur + alimentation ne peut pas sortir plus de 3.3A sur 30V, on peut définir une impédance de sortie de (30/3.3 = 9 ohms). Cela se complique avec la quantité de condensateur capable de sortir beaucoup de courant, mais de façon courte.
Si un casque de 600 ohm est branché sur un ampli 100W classique ayant une tension maximum de 30V, la puissance réelle transmise sera de (U²/R = 30²/600 = 1.5W, avec un courant de 30/600=0.05A). Pour alimenter correctement ce genre de casque, il faut un ampli avec une plus haute tension, mais qui n'a pas besoin de beaucoup d'intensité en sortie. D'ailleurs, je pense que de tel casque devrait pouvoir être alimenter simplement par des ampli-op en parallèle, même avec une intensité maximum de 20mA.
A l'inverse, utiliser un haut parleur de 3 ohms, sur l'ampli de 30 V, demande au maximum 10A, ce que l'alimentation ne peut pas fournir. Le son sera déformé, voir l'ampli si il ne contient pas de protection pourra griller.
C'est aussi pour cela que la vrai "puissance" d'un ampli est importante, cela permet d'avoir de la réserve d'intensité pour les haut-parleurs qui demandent beaucoup de courant sur certaines fréquences.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Électronique
Posté par ʭ ☯ . Évalué à 3.
C'est pas ça la différence en les watts musicaux et les RMS? Mon ampli - sympathique Onkyo de 22 ans acheté à peine 200€ à l'époque - indique 40W RMS à 8 ohms, et plus à 4 ohms.
⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr
[^] # Re: Électronique
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 3.
RMS, c'est pour moyenner correctement une sinusoïde par rapport à un signal continu (de mémoire, c'est une racine carré de 2 qui traine).
J'ai des haut parleurs de PC 100W, avec une alim externe de 12V/1A….
Avec les condensateurs, on peut calculer une puissance maximum instantané qui ne veut rien dire.
Un ampli 7.1 de soi-disant 100W par canal, qui dispose d'une alimentation interne de 600W, c'est ok. Mais si l'alimentation était de 150w, pour 7 canaux, c'est limite de l'arnaque.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: Électronique
Posté par Claude SIMON (site web personnel) . Évalué à 5. Dernière modification le 19 décembre 2013 à 13:14.
RMS signifie, en anglais, Richard M. Stall… euh, pardon…, Root Mean Square, c'est-à-dire, en traduisant, la racine (carrée) de la moyenne des carrés (ah, si toutes les formules pouvaient être aussi faciles à retenir…).
Pour nous émanciper des géants du numérique : Zelbinium !
[^] # Re: Électronique
Posté par VictorAche . Évalué à 1.
J'aurais dit la moyenne quadratique, plutôt. Mais en l'occurrence les acousticiens l'utilisent par abus de langage pour parler de l'écart-type.
"The trouble with quotes on the internet is that it’s difficult to discern whether or not they are genuine.” Abraham Lincoln
[^] # Re: Électronique
Posté par Aris Adamantiadis (site web personnel) . Évalué à 4.
Les "watt musicaux" sont une invention commerciale, ça n'a absolument aucun fondement scientifique, électronique ou musical. Les puissances sont toujours indiquées en RMS sur le matos sérieux, la puissance max étant indiquée "peak".
[^] # Re: Électronique
Posté par Bayet Thierry . Évalué à -4.
Condensateur = réserve de tension;
Self = réserve de courant.
Celui qui me dit qu'un condensateur va lui permettre de fournir 10 ampères, je ne lis même pas la suite.
[^] # Re: Électronique
Posté par Sarcastic . Évalué à 2.
Bizarre, parce qu'autant je sais faire cracher 10 ampères à un condensateur (suffit de le mettre en court-circuit après charge), autant je sais faire cracher 300 V à une bobine (idem), autant faudra m'expliquer comment faire l'inverse…
La tension aux bornes d'un condensateur branché à une résistance étant une exponentielle décroissante, tu pourras jamais dépasser la tension de charge.
[^] # Re: Électronique
Posté par Philip Marlowe . Évalué à 2.
U = L.di/dt
i = C.dv/dt
Une capacité "lisse" la tension.Lisse dans le sens de ralentit les variations. De la même manière une inductance lisse le courant.
[^] # Re: Électronique
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 4.
Surtout que le condensateur lisse une tension en fournissant des charges (Q=C.U) qui forme un courant, donc un condensateur fournis un courant pour maintenir une tension.
"La première sécurité est la liberté"
# CC BY-ND 3.0
Posté par JGO . Évalué à 7.
Merci pour la dépêche très informative. En revanche des plans sous CC BY-ND je vois pas l'intérêt par rapport à ce qu'on trouverait dans un magazine d'électronique. Au moins les magazines commerciaux n'ont pas le mauvais gout d'écrire « open-source hardware » (mentionné dans son blog) sur un truc qui ne l'est pas. La définition de open-source hardware (OSHW 1.0) inclut explicitement la possibilité de modifier et redistribuer les versions modifiées.
[^] # Re: CC BY-ND 3.0 (suite)
Posté par JGO . Évalué à 10. Dernière modification le 19 décembre 2013 à 11:22.
Je peux comprendre les gens qui mettent NC avec l'argument « c'est mon travail je ne veux pas qu'on s'enrichisse avec sans m'en demander la permission ou me rétribuer justement ». En ce qui concerne une clause ND sur des plans d'électronique par essence destinés à évoluer, rien d'autre ne me vient à l'esprit qu'un désintérêt teinté de mépris.
[^] # Re: CC BY-ND 3.0 (suite)
Posté par Bayet Thierry . Évalué à 1.
Lu et approuvé
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à -2.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: CC BY-ND 3.0 (suite)
Posté par JGO . Évalué à 3.
Le même argument fallacieux est utilisé par les auteurs de freeware pour expliquer qu'ils ne libèrent pas leur code.
Il faut être naïf pour croire qu'un projet est parfait, et incompétent pour croire qu'il est fini.
Il y a plein de choix de condensateurs de basse résistance série, de potentiomètres de qualité, de système de régulateurs de tension de faible bruit, et chacun a une empreinte différente qui nécessite de modifier les plans. Je peux aussi vouloir utiliser des composants SMD ce qui est une amélioration CRITIQUE pour réduire le bruit électronique, voire je peux vouloir optimiser le circuit pour une impression multicouches, ou refaire le plan de masse en fonction des résultats d'une simulation de bruit.
Peut-être que je voudrais un bouton qui se tourne sur le dessus et non pas sur le côté. Ou peut-être que je veux changer la position des trous de vissage sans rien toucher à l'électronique.
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 0. Dernière modification le 28 décembre 2013 à 18:20.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: CC BY-ND 3.0 (suite)
Posté par JGO . Évalué à 2.
Les licences CC prévoient explicitement que tu puisse demander à retirer ton nom si des modifications ne te plaisent pas.
Il n'est pas le seul au monde à savoir router un circuit quand même.
Je peux forker le noyau linux et faire des tas de trucs intelligents ou idiots, dire ou ne pas dire que ça vient de linux, et ça ne causera jamais la moindre mauvaise publicité à monsieur Linus.
Publie des logiciels sous cette licence, alors (ça s'appelle un freeware).
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à 0. Dernière modification le 29 décembre 2013 à 05:45.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: CC BY-ND 3.0 (suite)
Posté par JGO . Évalué à 3. Dernière modification le 29 décembre 2013 à 13:01.
Comment sais-tu que c'est lui qui est meilleur que les autres professionnels ? Il y a beaucoup d'ingénieurs qui travaillent pour des marques connues et qui savent faire des amplificateurs qui ne détruisent pas un casque. C'est une communauté de contributeurs potentiels pour un projet libre.
Tu pense qu'il dort mal le pauvre à cause des centaines de forks ratés de son noyau qui existent déjà ? Moi je pense qu'il est content que son boulot soit utile, tout autant à des idiots qu'à des gens compétents.
Tu peux relire la licence WTFPL… http://www.wtfpl.net/about/ : « changing it is allowed as long as the name is changed. ». Si tu peux redistribuer mais pas modifier, c'est un :en:Freely redistributable software dont les sous-catégories particulières sont freeware et shareware (et ici ce n'est pas un shareware).
FUD. En gros tu n'aime pas le matériel sous licence libre. C'est pourtant tout un mouvement parallèle au logiciel libre, voir :en:Open-source hardware.
Ça peut te couter 3500 euros si le firmware libre Magic lantern plante ton appareil photo haut de gamme. Ou un peu moins d'argent si tu as un appareil plus économique et que le build du Canon Hack Development Kit en version alpha pour certains appareil moins fréquents le bloque définitivement avec la lentille dépliée (bug connu).
C'est pas un routage mal optimisé qui va détruire ton casque, c'est les branchements foireux et les soudures mal faites que le lecteur inexpérimenté va faire même avec un plan parfait. D'ailleurs sur son blog il prévient qu'il faut commencer à brancher des écouteurs pas cher (il parle de « sacrificial headphones »).
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à -2.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: CC BY-ND 3.0 (suite)
Posté par JGO . Évalué à 2.
Son blog est assez fouillis, j'ai peut-être manqué un truc, mais à part des copies d'écran d'oscilloscope, je n'ai pas trouvé quelque chose qui se rapproche des datasheets professionnelles genre celle du composant TPA6120.
Donc dis-moi quels sont les dégâts causés par les nombreux forks du noyau linux.
Ta phrase initiale, dont le raisonnement se résume à : (liberté de republier les modifications) => (risques de casse matérielle) correspond à la définition de FUD, c'est-à-dire la volonté d'instiller « peur, incertitude, doute » sans argumentation sur un cas précis.
Dans certains cas (rares) ça rend l'appareil photo inopérant. Voir Camera failures suspected to be caused by CHDK. Tu te rappelles peut-être aussi de ces laptops Samsung qui devenaient définitivement inutilisables (« briqué ») quand on démarrait Linux avec UEFI activé ? source Bon finalement un problème matériel mais quand même causé par une exécution de certains logiciels.
L'argument d'autorité, on l'attendait celui-là !
Bien sûr que les modifications pour usage personnel ne sont pas interdites, mais je n'ai aucun intérêt à mettre la main à un projet si je suis interdit par la licence de publier mes modifications sur internet.
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à -1.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
[^] # Re: CC BY-ND 3.0 (suite)
Posté par JGO . Évalué à 3.
Une copie d'écran d'oscillo ça n'est pas ce qu'on appelle une caractérisation avec du matériel professionnel. Peux-tu me pointer vers la courbe donnant la distorsion harmonique totale en fonction de la fréquence ?
Je parlais du noyau, mais si tu veux parler des distributions, soit. C'est la diversité des distributions linux qui fait leur valeur. Si tu veux un Unix certifié avec un bon support et une interface moderne et homogène, regarde plutôt du côté de OS X.
Le FUD (dois-je me répéter) vient de la formulation où tu agites de vagues perspectives de problèmes matériels pour justifier du fait que personne ne devrait changer les plans du monsieur (alors qu'il y a certainement des personnes compétentes pour faire des modifications).
L'intérêt des projets sous licence libre est bien plus large que cela (tu es lecteur de linuxfr, comment peux-tu ne pas comprendre le parallèle ?). Tout comme pour le cas des logiciels, je peux développer des trucs géniaux dans mon coin, ça ne sert à rien (de mon point de vue) si je ne peux pas en faire profiter les autres en publiant des versions modifiées.
Pouvoir contacter l'auteur est sans intérêt pratique. S'il a choisi cette licence particulière c'est qu'il n'est pas trop du genre à développer ses projets avec une communauté autour de lui.
S'il autorisait à publier les versions modifiées sous un nom différent du sien, ce serait bien mais ce n'est pas le cas.
# L'escroquerie audiophile
Posté par ianux (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 10.
Pas plus tard que ce matin, je suis (re)tombé sur cette page : http://matrixhifi.com/ENG_marco.htm
Les gars ont organisé une sorte de test ABX, mais avec du matériel hifi.
Les auditeurs (all trained ears and used to extensively listening to high end equipments) écoutent
en sourden aveugle diverses sources audio sur les différentes config, autant de fois qu'ils le veulent, et choisissent (ou pas) celle qui a le meilleur rendu sonore d'après eux.Le résultat ? A peine différent d'un choix aléatoire.
Les organisateurs du test concluent en se demandant ce qui est le pire, que l'auditoire n'ai pas su discriminer du matos avec un tel différentiel de prix, ou que certains aient choisis le matos de base comme ayant la meilleur qualité sonore à leurs oreilles…
[^] # Re: L'escroquerie audiophile
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 3.
Pour leur défense, on ne connait pas la qualité des haut parleurs. Pour faire une différence, ils doivent être assez bon. 700$ n'est pas de la hifi d'entré de gamme, c'est du milieu de gamme, au mieux.
Qu'en est-il de l'acoustique de la pièce ? C'est également impossible d'entendre des nuances, si il y a un peu d'echo par exemple.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Re: L'escroquerie audiophile
Posté par Zylabon . Évalué à 5.
+1
On parle beaucoup de la distorsion introduite par l'amplification et la pré-amplification, mais elle est plusieurs ordres de grandeurs en dessous de celle des enceintes.
Please do not feed the trolls
[^] # Re: L'escroquerie audiophile
Posté par Loïc Ibanez . Évalué à 1.
+1
C'est pourquoi le prix des enceintes n'a rien à voir avec celui des amplis :-D
[^] # Re: L'escroquerie audiophile
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 2.
D'ailleurs, toutes les enceintes devraient être amplifié. Cela permet ainsi de faire des filtres actifs et d'avoir un bien meilleur rendement.
"La première sécurité est la liberté"
# Quelques audiophiles apprécient les produits low cost
Posté par chansen . Évalué à 7. Dernière modification le 19 décembre 2013 à 16:24.
J'ai trouvé il y a quelques mois sur la rubrique audio d'un gros site américain tenu par un ancien vendeur d'enceintes (!!) une recommandation pour un ampli d'auto radio chinois à 15 USD, ainsi que des enceines Davis à quelques dizaines de dollars.
L'ampli chinois est facilement trouvable via google sur amazon, ebay, aliexpress etc. La référence est : Lepai Tripath TA2020 A+.
J'en ai fait l'acquisition et branché sur des enceintes colonnes, je trouve le rendu très bon… Je l'utilise pas pour ma voiture.
Sur le plan électronique, c'est un ampli numérique "classe D", qui a visiblement très mauvaise réputation car les premières générations fonctionnaient à des fréquences d'échantillonnage insuffisantes. Il semble que beaucoup de gens soient restés sur cette première opinion et privilégie des classes A ou B… Quelle idée d'utiiser l'alphabet pour identifier des technos d'amplification, on dirait des évaluations scolaires..
Pour l'anecdote j'ai cru comprendre que le circuit Tripath TA2020 était très bon marché car la société qui l'a conçu a fait plus ou moins faillite…
Ce qui est le plus étonnant, c'est que le même journaliste ex vendeur vante sur les pages web suivantes des produits à cent, mille fois le prix.. Son argument était qu'il ne faut investir que lorsque l'on entend soi même une différence, mais où trouver un auditorium pour comparer des produits audio, ne serait ce que des casques ? Visiblement beaucoup de clients aisés ont donc facilement des "hallucinations auditives" une fois bien préparés par les vendeurs…
[^] # Re: Quelques audiophiles apprécient les produits low cost
Posté par Christophe Duparquet (site web personnel) . Évalué à 1.
Oui, low cost ne signifie pas nécessairement mauvais. De même, coûteux n'est pas une garantie de qualité (même si on a tendance à le croire).
Un lien qui pourra intéresser certains amateurs de bricolage audio :
http://audiolalies.blogspot.fr/2013/05/amplificateur-quad-405-alimentation.html
« J'ai pas Word, j'ai pas Windows, et j'ai pas la télé ! »
[^] # Re: Quelques audiophiles apprécient les produits low cost
Posté par Nicolas Boulay (site web personnel) . Évalué à 4.
Le circuit TA2020 est très connu dans les kits audiophiles. Mais pour 15$ c'est une affaire. C'est un ampli en classe D qui est très bon jusqu'à 10W, et devient mauvais à 20W.
Ce genre de composant donne très envie de faire des haut parleurs à amplification active. Après tout, les normes numériques changent tout le temps, le concept de pré-ampli numérique à disparu. Cabasse fait une enceinte amplifié mais à 11k€/u ! Il y a aussi un kit 2.1 pour télévision, mais l'ampli est fait par le caisson de basse.
"La première sécurité est la liberté"
[^] # Commentaire supprimé
Posté par Anonyme . Évalué à -3.
Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.
# Avis perso...
Posté par benuch . Évalué à 6. Dernière modification le 20 décembre 2013 à 09:45.
Après moult recherche, J'ai acheté un ODAC il y a quelque mois et j'en suis bien content. Derrière un raspberry, c'est un petit investissement pour écouter de la musique dématérialisé. Ma mini-chaîne hifi est de nouveau utilisée.
Mes pauvres oreilles ne voit pas la différence avec l'écoute du CD. Quoique un peu mieux avec ce DAC. :)
[jeracontemavie]
C'est mon premier commentaire sur linuxfr
[\jeracontemavie]
[^] # Re: Avis perso...
Posté par khivapia . Évalué à 1. Dernière modification le 20 décembre 2013 à 13:02.
Et un vendredi en plus, alors je m'y colle :-p
Après moult es recherche s, j'ai acheté un ODAC après quelque s mois
de la musique dématérialisé e
Mes pauvres oreilles ne voi en t pas la différence avec l'écoute du CD.
Quoique ce soit un peu mieux avec ce DAC
Bienvenue sur le site.
Comme d'habitude, une erreur s'est glissée parmi les corrections, saurez-vous la retrouver ?
[^] # Re: Avis perso...
Posté par Thomas Debesse (site web personnel) . Évalué à 1.
m ’ y colle
j ’ ai acheté
d ’ habitude
l ’ écoute
s ’ est glissée
La typographie, c’est plus ce que c’était !
(où comment faire fuir les nouveaux :p, bienvenue benuch !)
ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes
[^] # Re: Avis perso...
Posté par khivapia . Évalué à 3. Dernière modification le 20 décembre 2013 à 13:31.
Humpf bien vu, et en plus j'ai bien raté la mise en gras + italique !
Je pensais simplement au fait que d'après wikipedia, selon les puristes moult est un adverbe (donc invariable).
[^] # Re: Avis perso...
Posté par Sarcastic . Évalué à 2.
Perdu !
C'est un adverbe, donc invariable. Cf. le dictionnaire de l'Académie :
[^] # Re: Avis perso...
Posté par Bayet Thierry . Évalué à 1.
Toutafais. Je n'ai pas eu le temps de le dire avant (ou de le faire ailleurs).
Je n'ai même pas regardé les autres corrections, la première étant fausse!
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