Une mise en cause infondée de logiciels libres dans une affaire de fausses factures ?

Posté par  (site web personnel) . Édité par Anonyme, Nicolas Boulay, Davy Defaud et Ysabeau 🧶 🧦. Modéré par Davy Defaud. Licence CC By‑SA.
Étiquettes :
54
23
juin
2020
Presse

Voici une série d’articles récents rapportant la réalisation de fausses factures dissimulées via des logiciels. Ils contiennent une mise en accusation inappropriée des « logiciels libres » en général, sans qu’aucune précision ne vienne éclairer les lecteurs de ces articles qui, pour la plupart, ne savent probablement pas ce que sont les « logiciels libres » et en quoi ils diffèrent des autres logiciels.

Je ne prétends pas vouloir jouer dans la même cour que les spécialistes de la vérification des faits comme Les Décodeurs (Le Monde), Factuel AFP ou CheckNews (Libération), mais regardons néanmoins le contenu de ces articles :

  • France Bleu, 11 juin 2020, par Cécile Soulé (rédactrice en chef adjointe de France Bleu Lorraine‑Nord), micro‑blogging : chapô « (…) Elle avait dissimulé ses fausses factures grâce à des logiciels libres. », sous‑titre « Des fausses factures dissimulées par des logiciels libres », texte « mais elle a surtout émis des fausses factures dissimulées grâce à des logiciels libres qui ont trompé les contrôles » ; on notera que le terme logiciel libre n’est pas défini dans l’article (pas de lien vers Wikipédia ou la définition de la FSF ou même le dictionnaire de l’Académie française, pourtant peu réputé pour sa modernité) ; de plus, ce terme non défini n’apporte rien à l’article et n’est pas utilisé pour argumenter ou expliciter : le fait qu’il s’agirait de logiciels libres change‑t‑il quelque chose ? Une caractéristique particulière des logiciels libres a‑t‑elle été utilisée dans cette affaire ? Aurait‑on écrit « des fausses factures faites avec des logiciels propriétaires » ?

Selon la journaliste, contactée par un des contributeurs de cette dépêche via son compte Twitter, « c’est l’Agape la [structure victime] qui a mentionné l’utilisation de logiciels libres dans la fraude de cette salariée. » Cela ne change rien à l’intérêt de cette précision qui n’apporte rien à l’article en l’état.

  • Le Républicain Lorrain, 11 juin 2020, par Sébastien Bonetti : « un mécanisme de fausses factures, rédigés avec des logiciels libres de droits » ; il ne s’agirait donc pas de logiciels libres mais de « logiciels libres de droits » ? Faut‑il comprendre « libres de droits » dans le sens du milieu musical libre de droits pour dire gratuits, sans redevance, royalty‑free, ou bien libre de droits comme entrés dans le domaine public (situation assez rare pour du logiciel), ou bien une correction abusive sur « logiciels libres » entraînant un contre‑sens ? Par ailleurs, en dehors de ce choix de mot, cette information n’est pas utilisée pour argumenter ou expliciter.

Reprises :

  • # Pfff

    Posté par  . Évalué à 10.

    Le pare-feu OpenOffice n'aura pas marché!

    ⚓ À g'Auch TOUTE! http://afdgauch.online.fr

  • # Si je tenais le c...

    Posté par  . Évalué à 10.

    … qui a fait passer l'info sans contextualiser… :-)

    Je suis bien d'accord, cette information n'apporte strictement rien de plus au sujet et salit injustement les logiciels impliqués…
    En l’occurrence, les logiciels (qu'ils soient libres ou pas, d'ailleurs) n'ont rien à voir avec la fraude, ce sont les utilisateurs qui sont responsables.

    Lorsque certains ont essayé d'empêcher l’utilisation des logiciels libres pour la compta d'entreprise (ERP, logiciels de caisse, etc.), il a bien été précisé dans la loi que la responsabilité du logiciel et de l'éditeur n'est plus engagée si le code d'origine a été modifié (c'est peut-être le cas ici, mais comme rien n'est contextualisé…)

    Donc à mon avis attaque totalement gratuite, pas forcément volontaire, d'ailleurs, juste par manque de professionnalisme du(des) journaliste(s).

    Celui qui pose une question est bête cinq minutes, celui qui n'en pose pas le reste toute sa vie.

    • [^] # Commentaire supprimé

      Posté par  . Évalué à 8. Dernière modification le 23 juin 2020 à 11:03.

      Ce commentaire a été supprimé par l’équipe de modération.

      • [^] # Re: Si je tenais le c...

        Posté par  . Évalué à 8. Dernière modification le 23 juin 2020 à 11:20.

        Cette journaliste aime probablement son métier et à sûrement à cœur de bien le faire.

        Certes, mais le "manque de moyens" n'empêche pas à mon avis d'avoir un sens critique. Si la question s'est posée ici (bon OK, on est plus concerné ;-) ), elle aurait du, elle aussi, se demander si cette information était vraiment pertinente. En n'écrivant pas 'logiciels libres' dans son article, elle gagnait plusieurs secondes de son temps précieux et économisait de l'encre et du papier :-)

        Celui qui pose une question est bête cinq minutes, celui qui n'en pose pas le reste toute sa vie.

        • [^] # Re: Si je tenais le c...

          Posté par  . Évalué à 4.

          Il lui manquait peut-être deux mots pour son article.

          Discussions en français sur la création de jeux videos : IRC freenode / #gamedev-fr

      • [^] # Re: Si je tenais le c...

        Posté par  . Évalué à 10.

        Pour moi la responsabilité de ce dénigrement envers les logiciels libres incombe à l'Agape et non à la journaliste.

        Pas d'accord. C'est pas l'Agape qui s'adresse à un large public. C'est la journaliste.

        Et sans aller jusqu'à exiger d'elle une quelconque expertise en informatique, on pourrait au moins exiger d'elle qu'elle comprenne le sens des mots qu'elle emploie dans son article et si possible qu'elle ait une idée de comment ça pourrait être comprit par son public.

      • [^] # Re: Si je tenais le c...

        Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.

        Pour moi la responsabilité de ce dénigrement envers les logiciels libres incombe à l'Agape et non à la journaliste.

        Donc journaliste = porte-voix de truc-ou-muche ?

        Cette journaliste aime probablement son métier et à sûrement à cœur de bien le faire.

        Bien faire son métier c'est donc, on suppose, mettre des mots qu'on ne comprend pas ? (pour informer sur un sujet qu'on ne comprend donc point ?)

        Il y a clairement eu, a minima, des négligences au sein de cette agence. Et on pourrait supposer qu'elle tente de les dissimuler ou d'atténuer ses propres responsabilités en incriminant l'informatique et plus précisément «les logiciels libres ».

        Nous sommes bien d'accord, et force est de constater que la pseudo-défense fonctionne : c'est validé et repris en cœur par les spécialistes de la désinformation…

        “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

    • [^] # Re: Si je tenais le c...

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      En l’occurrence, les logiciels (qu'ils soient libres ou pas, d'ailleurs) n'ont rien à voir avec la fraude, ce sont les utilisateurs qui sont responsables.

      De la même façon, un coutelier n'est pas responsable de l'usage que l'on peut faire de ses couteaux.

      L'un des gros problèmes des journalistes, c'est qu'ils n'ont aucune culture scientifique ou technique. Il suffit de voir le sujet culturel traité à la fin des journaux télévisés. Quand ce sujet se veut technique, on nous montre des souvent des potiers. Je n'ai rien contre les potiers, j'ai pris ce métier comme exemple.

      Les journalistes, comme les avocats et la plupart des littéraires n'ont pas la culture nécessaire pour aborder les milliers de métiers qui ont abouti par exemple à la création et au fonctionnement de leurs smartphones.

      • [^] # Re: Si je tenais le c...

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 1.

        L'un des gros problèmes des journalistes, c'est qu'ils n'ont aucune culture scientifique ou technique.

        L'un des gros problème des généralités, c'est qu'elles sont généralement fausses. Sylvestre Huet est par exemple un journaliste avec une excellente culture scientifique.

        Adhérer à l'April, ça vous tente ?

        • [^] # Re: Si je tenais le c...

          Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 6.

          Voilà. La majorité des journalistes ne se démarque pas notamment sur le plan de l'informatique de la majorité de la population française.

          « Tak ne veut pas quʼon pense à lui, il veut quʼon pense », Terry Pratchett, Déraillé.

          • [^] # Re: Si je tenais le c...

            Posté par  (Mastodon) . Évalué à 1.

            Et c'est le cas dans tous les domaines. Personne ne peut être omniscient. Du coup si une entité accuse et rapporte en mentionne les logiciels libres, même si tu n'es pas sûr de ce que ça implique ça peut sembler pertinent de le répéter.

            • [^] # Re: Si je tenais le c...

              Posté par  . Évalué à 10.

              Sur ce sujet je suis intransigeant si tu ne comprends pas quelque chose tu te renseignes ou tu ne retransmet pas.

              Sans être agressif c'est faire un procès aux fabricants de couteaux parce-qu'un type à agressé quelqu'un avec un couteau à cran d'arrêt.

              Pour cité francis blanche dans les tontons flinguers :

              Et c'est pour ça que je me permets d'intimer l'ordre à certains salisseurs de mémoire qu'ils feraient mieux de fermer leur claque merde !

              • [^] # Re: Si je tenais le c...

                Posté par  (Mastodon) . Évalué à 0.

                Sur ce sujet je suis intransigeant si tu ne comprends pas quelque chose tu te renseignes ou tu ne retransmet pas.

                Peut-être qu'elle a demandé à quelqu'un et que ce quelqu'un lui a dit une connerie. Où qu'elle a vue une explication tout à fait valable et elle est tombé dans le piège de se dire que "si on peut modifier, c'est qu'on peut tricher avec facilement" et que ça lui semble pertinent d'être précisé.

                Vous prêtez des intentions aux gens sans connaitre les raisons alors qu'au final, même si ce n'était pas pertinent de le mentionner, il n'y a pas eu d'attaque directe envers les logiciels libres.

                Tu es intransigeant mais as-tu contacté la personne qui a écrit l'article pour l'informer mieux?

                • [^] # Re: Si je tenais le c...

                  Posté par  . Évalué à 10.

                  Peut-être qu'elle a demandé à quelqu'un et que ce quelqu'un lui a dit une connerie

                  Peux-tu donner un exemple ?

                  Admettons que le « journaliste » ne sait pas ce qu'est un logiciel libre. On lui indique que c'est un truc de pirates et de fraudeurs. Le journaliste ne vérifie pas et colle directement dans son article que ça permet de tricher --> ce n'est pas du journalisme. Même un technicien de n'importe quel métier n'est pas sensé être aussi bête alors qu'il n'a pas la formation pour vérifier l'info, et qu'on ne lui a pas dit et redit pendant 2 ans que la déontologie est primordiale.
                  Et puis ce n'est pas comme si Wikipedia n'existait pas en français, ou que Google retournait une brouette de résultats décrivant à peu près correctement des logiciels libres.

                  Du coup, un exemple serait bienvenu.

                   

                  elle est tombé dans le piège de se dire que "si on peut modifier, c'est qu'on peut tricher avec facilement"

                  Je peux faire des excès de vitesse uniquement si je peux modifier ma bagnole ?

                  --> ce n'est pas un piège, mais de la bêtise.

                  • [^] # Re: Si je tenais le c...

                    Posté par  . Évalué à 2.

                    Peut-être qu'elle a demandé à quelqu'un et que ce quelqu'un lui a dit une connerie

                    Peux-tu donner un exemple ?

                    Je me permets de répondre à une question qui ne m'est pas adressée: ça arrive tout le temps. Les journalistes ne sont pas omniscients et se tournent donc vers des experts quand ils ne maîtrisent pas un sujet, ce qui est vraisemblablement souvent le cas pour les journalistes de société, dont le périmètre est très vaste. Reste à déterminer qui est un expert et à en comprendre les explications parfois absconses. Après quoi, il faut encore recouper ces dires avec l'avis d'autres experts, puisque juger de la pertinence des propos nécessiterait une expertise dont il est établi que les journalistes ne disposent pas. Ça prend du temps.

                    Pour ce qui est de la vérification des informations, et même si ça incombe effectivement aux journalistes, il faut prendre en compte la ligne éditoriale de l'entité pour laquelle ils travaillent, son comité de rédaction si elle en possède un, ainsi que le médium. La ligne éditoriale va généralement donner l'angle du traitement. Un comité pourrait désigner la mauvaise personne pour le mauvais sujet—et l'absence de comité va laisser la qualité d'une information à l'appréciation d'une unique personne. Le Web et les chaînes d'info 24/7 mettent une pression énorme sur les rédacteurs afin qu'ils soient les premiers à publier l'information. Ce dont on ne dispose pas sur de tels supports, c'est justement de temps.

                    Enfin, dans le cas présent, une fois qu'elle a eu terminé la publication de son article, il est probable que la journaliste se soit mise à la rédaction du suivant, sans le moindre point commun avec celui qui nous occupe ici. Les journalistes de la presse généraliste sont de plus en plus polyvalents et amenés à devoir travailler à la chaîne. C'est un mélange qui ne favorise pas le travail de fond.

                    Les logiciels sont rarement exempts de bugs, et il m'est arrivé pas plus tard que la semaine dernière d'intervertir des câbles dans une baie de brassage. C'est ce qui se passe quand on ne dort pas et qu'on doit toujours faire plus, plus vite: la qualité du travail baisse. C'est un problème de société, et le journalisme n'y fait pas exception, il est juste nettement plus exposé à la critique.

                    • [^] # Re: Si je tenais le c...

                      Posté par  . Évalué à 9.

                      Je me permets de répondre à une question qui ne m'est pas adressée

                      J'ai bien compris ce que tu écris, mais tu ne réponds pas à la question :-)
                      Tu donnes un cadre général, mais pas d'exemple pour le cas dont nous parlons ici.

                      Quelqu'un est-il en mesure de proposer un exemple correspondant à l'explication proposée par Psychofox ?
                      Un exemple pour lequel on se dise « ah oui effectivement, une personne avec plus de 3 neurones aurait pu se faire avoir ».

                       

                      Ce dont on ne dispose pas sur de tels supports, c'est justement de temps.

                      Nous sommes à peu près tous d'accord là dessus.
                      Est-il acceptable de continuer à nommer cela du journalisme ? De mon point de vue non, mais ce n'est pas moi qui décide de l'usage des mots.
                      Pour ma part j'ai opté pour « animateurs d'espaces publicitaires » qui me semble correspondre à leur travail principal.

                      • [^] # Re: Si je tenais le c...

                        Posté par  . Évalué à 0. Dernière modification le 26 juin 2020 à 20:43.

                        Tu donnes un cadre général, mais pas d'exemple pour le cas dont nous parlons ici.

                        J'ignore qui cette journaliste a contacté, et il est peu probable que ça se sache, à moins de lui poser la question (*), c'est donc difficile de fournir autre chose qu'une pure supposition, ce qui me paraît un exercice un peu inutile. Du coup, je ne suis pas certain de ce que attends précisément. Un exemple d'une conversation qui aurait pu mener à la conclusion qu'inclure le caractère libre des logiciels revêtait une importance?

                        (*) Je viens de contacter France Bleu par e-mail en fournissant l'adresse de cet article. Peut-être qu'ils prendront la parole ici, peut-être pas. :-)

                        Ce dont on ne dispose pas sur de tels supports, c'est justement de temps.

                        Nous sommes à peu près tous d'accord là dessus.
                        Est-il acceptable de continuer à nommer cela du journalisme ? De mon point de vue non, mais ce n'est pas moi qui décide de l'usage des mots.
                        Pour ma part j'ai opté pour « animateurs d'espaces publicitaires » qui me semble correspondre à leur travail principal.

                        Il s'agit bien entendu d'un point de vue défendable. :-)

                        • [^] # Re: Si je tenais le c...

                          Posté par  . Évalué à 3.

                          Un exemple d'une conversation qui aurait pu mener à la conclusion qu'inclure le caractère libre des logiciels revêtait une importance?

                          Oui, un exemple fictif comme ça.
                          De mon côté je n'ai trouvé que des exemples qui ne fonctionnent pas.

                          Si personne n'est en mesure de fournir un exemple qui fonctionne, alors la théorie n'est probablement pas bonne. En gros qu'il n'est pas envisageable qu'un journaliste se fasse bananer sur un truc qui nous semble aussi basique.
                          À l'inverse, un exemple convaincant démontre que ce n'est pas aussi basique que ça.

                    • [^] # Re: Si je tenais le c...

                      Posté par  . Évalué à 3.

                      Raisons de plus pour dire lui faire remarquer que des gens :
                      - lisent ses articles avec un regard critique,
                      - trouvent que son travail pourrait/devrait être mieux fait,
                      - ne sont pas d'accord avec ce type de journalisme à la chaîne, balancé sans réflexion.

                      Si chaque journaliste qui raconte des âneries recevait ce type de message, apporté de manière constructive, ça leur donnerait matière à réflexion et leur permettrait d'avoir des arguments face à ce type de ligne éditoriale ou comité de rédaction.

                      Le journalisme, en temps que "quatrième pouvoir", doit aussi être contrôlé et critiqué.

                      • [^] # Re: Si je tenais le c...

                        Posté par  . Évalué à 2.

                        Raisons de plus pour dire lui faire remarquer que des gens :
                        - lisent ses articles avec un regard critique,
                        - trouvent que son travail pourrait/devrait être mieux fait,
                        - ne sont pas d'accord avec ce type de journalisme à la chaîne, balancé sans réflexion.

                        On a tout à fait le droit de critiquer le travail des journalistes, qui sont souvent très ouverts à la chose, mais LinuxFr n'est probablement pas un endroit scruté quotidiennement par la plupart d'entre eux. Il me paraîtrait dès lors plus constructif de contacter la rédaction en expliquant en quoi mentionner le caractère libre des logiciels est dommageable à tes yeux. :-)

                  • [^] # Re: Si je tenais le c...

                    Posté par  (Mastodon) . Évalué à 2.

                    Je peux faire des excès de vitesse uniquement si je peux modifier ma bagnole ?

                    --> ce n'est pas un piège, mais de la bêtise.

                    Ton exemple n'est pas pertinent.

                    Compare par exemple avec le monde de jeu vidéo. La plupart des developpeurs, éditeurs et joueurs te diront que tu ne peux pas faire un jeu en ligne libre avec un système anti-triche vaguement efficace.

                    Même avec du proprio c'est dans l'absolu impossible mais s'ils insistent avec des trucs de plus en plus dégueu https://www.team-aaa.com/fr/breve/riot-va-mettre-en-place-de-nouveaux-systemes-anti-triche_115431 c'est qu'ils y croient un peu.

                    • [^] # Re: Si je tenais le c...

                      Posté par  . Évalué à 1.

                      Donc d'après l'article cité :

                      Le problème c'est la compétition donc.
                      Tu peux très bien jouer sans compétition.
                      Et le problème est bien la compétition entretenue entre les journaux.

                      Non ?

                  • [^] # Re: Si je tenais le c...

                    Posté par  . Évalué à 1.

                    Peux-tu donner un exemple ?

                    Je ne comprends pas ta question. Tu pense que personne ne peut dire du mal du logiciel libre du moment qu'il est représentant de l'informatique pour un journaliste ? Personne n'a jamais dis que le logiciel libre est un cancer ? Personne ne crois qu'un code modifiable pose des problèmes de sécurité ? Personne ne croit que les logiciels implémentent les lots et donc que les modifier permet d'outre passer la loi ? Le journaliste n'a pas non plus forcément donné tout le contexte avant de poser des questions. Il a pu juste demander ce qu'est un logiciel libre et le journaliste en a déduit que si on pouvait modifier le logiciel ça permettait de tricher.

                    Qu'il y ait eu des erreurs on est tous d'accord mais que celui qui n'a jamais écris un bug lui lance la première pierre. Juger moins, comprendre mieux s'applique autant au journaliste qu'à ceux qui en profitent pour balancer sur les journalistes.

                    https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

                    • [^] # Re: Si je tenais le c...

                      Posté par  . Évalué à 2.

                      Tu fais du blabla, mais du coup tu n'as toi non plus pas trouvé d'exemple ?

                      À un moment il faut se résoudre au fait que si personne ne trouve d'exemple, c'est qu'il n'est pas possible d'écrire ce genre d'article si le travail a été fait à peu près correctement (je ne demande pas la perfection, déjà on commence par « à peu près »).

                      • [^] # Re: Si je tenais le c...

                        Posté par  . Évalué à 1.

                        J'en ai donné. Ça ne rentre pas dans ton troll ?

                        https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

                        • [^] # Re: Si je tenais le c...

                          Posté par  . Évalué à 2.

                          J'en ai donné.

                          Non.
                          Tu as fait des phrases qui sonnent bien à l'oreille, mais sans être en mesure de mettre en face un exemple qui tienne la route.

                          Il te suffit de donner UN exemple pour que tes affirmations soient un peu crédibles.

                          • [^] # Re: Si je tenais le c...

                            Posté par  . Évalué à -1. Dernière modification le 28 juin 2020 à 20:08.

                            Il te suffit de donner UN exemple pour que tes affirmations soient un peu crédibles.

                            Depuis quand un exemple est un argument crédible ? Et qu'est-ce que c'est pour toi un exemple ? Tu veux que je théatralise les exemples que j'ai donné. En quoi ça les rendrait plus crédible ? Un exemple peut à expliquer un argument pas à argumenter.

                            Une demande qui semble pas avoir de sens sans aucune explication n'est que rarement satisfaite. Mais je n'ai aucun doute que tu t'en fou.

                            https://linuxfr.org/users/barmic/journaux/y-en-a-marre-de-ce-gros-troll

            • [^] # Re: Si je tenais le c...

              Posté par  . Évalué à 9.

              si une entité accuse et rapporte en mentionne les logiciels libres […] ça peut sembler pertinent de le répéter.

              C'est pertinent si on ne fait pas juste le perroquet, cela implique de comprendre un minimum les tenants et les aboutissants. Ou de demander à quelqu'un qui connaît. Sinon ce n'est pas du journalisme, c'est juste Facebook.

              Wikipédia : « Un journaliste est une personne qui recueille ou recherche, vérifie et écrit puis distribue des informations ».
              Le Larousse et le CNRTL ne retiennent que la notion d'écriture. Du coup la définition est hyper large, un désinformateur est un journaliste.

               

              Ensuite il convient de préciser que ce sont des propos rapportés, sinon c'est de la mauvaise fois.
              Par exemple « L'entreprise Trucmuche indique avoir été trompée par une employée » et pas « Une employée a fait ceci-cela ».

    • [^] # Re: Si je tenais le c...

      Posté par  . Évalué à -2.

      juste par manque de professionnalisme du(des) journaliste(s).

      Parce qu'il existe encore des journalistes professionnels ???

      Tout le monde a un cerveau. Mais peu de gens le savent.

    • [^] # Re: Si je tenais le c...

      Posté par  . Évalué à 2.

      Donc à mon avis attaque totalement gratuite, pas forcément volontaire, d'ailleurs, juste par manque de professionnalisme du(des) journaliste(s).

      Volontaire ou non, c'est de la manipulation, purement et simplement. Personnellement, je ne crois pas à l'accident où la méprise. Mais il faudrait fouiller l'historique de la personne qui a publié ce torchon et évaluer sa relation avec le monde du logiciel libre, ainsi que ses éventuelles prises de position en particulier pour le vérifier.

      • [^] # Re: Si je tenais le c...

        Posté par  . Évalué à 6.

        « Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer »

        Il est probable que ce soit l'entreprise dans laquelle elle bosse qui est merdique.
        Faire du buzz, des vues, bref vendre de l'espace publicitaire.

        Genre « Voilà ma poule, démerde toi pour pondre 4 articles par jour, et qui ramènent du monde sinon tu vas voir ailleurs ».
        Ce n'est pas du journalisme, mais beaucoup persistent à utiliser ce nom pour désigner des empilements de mots.

        La même personne dans un meilleur environnement pourrait, au conditionnel, donner des résultats à peu près potables.

        • [^] # Re: Si je tenais le c...

          Posté par  . Évalué à 5.

          Ce que tu exprimes n'est en rien incompatible avec la manipulation que je dénonce. Une manipulation peut être aussi involontaire. Elle est le résultat d'idées reçues ou induites, contradictoires avec la réalité des faits. Que la personne l'ait fait exprès ou pas, ça reste de la manipulation. Ce n'est que mon opinion de ne pas croire qu'elle est accidentelle ou involontaire.

          De toutes façons, ne pas vérifier ses sources avant d'écrire un article, dont la personne qui le rédige sait pertinemment qu'il influencera les opinions des lecteurs, c'est propager, intentionnellement, des informations erronées. Et l'intention est celle de ne pas vérifier ce qu'elle raconte: on est identiquement responsable des actes dont on s'est volontairement et sciemment abstenus. Je ne suis donc pas partisan de privilégier la bêtise à la malice.

          • [^] # Re: Si je tenais le c...

            Posté par  . Évalué à 2.

            Je ne suis donc pas partisan de privilégier la bêtise à la malice.

            … voulant dire par là que ce n'est probablement ni l'une ni l'autre.

          • [^] # Re: Si je tenais le c...

            Posté par  . Évalué à 5.

            note : je crois que j'ai plussé ton commenaire, mais il est à 0/0 donc il y a un truc qui cloche.

             

            Une manipulation peut être aussi involontaire

            Mouais, je trouve qu'on est dans la limite de la définition du mot « manipulation ». Ça se défend, mais l'inverse aussi.

             

            ne pas vérifier ses sources avant d'écrire un article […] c'est propager, intentionnellement, des informations erronées.

            100 % d'accord mais nous divergeons sur la responsabilité (je pense que nous sommes d'accord sur presque tous les points, on pinaille sur le reste).

            Je trouve certes que le « journaliste » est reponsable de ses écrits, mais l'entreprise derrière est responsable du système mis en place, des pressions, des objectifs. Et c'est à mon sens l'entreprise qui est merdique et qui « force » le journaliste.
            Le journaliste est responsable d'avoir accepté ce poste de merde. Après, peut-être que l'intitulé du poste ne comporte pas le mot « journaliste », du coup il y a un écart entre nos attentes et sa réalité.

            • [^] # Re: Si je tenais le c...

              Posté par  . Évalué à 4. Dernière modification le 28 juin 2020 à 14:57.

              je trouve qu'on est dans la limite de la définition du mot « manipulation ».

              Pas faux. J'accorde la mienne plus sur le résultat que sur l'intention.

              […] nous sommes d'accord sur presque tous les points, on pinaille sur le reste.

              Je ne te contredirai pas ;-) .

  • # N'oublions pas l'histoire

    Posté par  . Évalué à 10.

    Un exemple rapide pour les journalistes à la mémoire courte, retrouvé à la va-vite : https://lexpansion.lexpress.fr/actualite-economique/le-tour-de-passe-passe-des-commercants-pour-frauder-le-fisc_1657676.html

    Nos chers restaurateurs (si prompts à demander de l'aide en période de vaches maigres et massivement frauder en période faste) ont une expertise dans l'art de privatiser les bénéfices et socialiser les pertes. A tel point que les éditeurs de logiciels de caisse l'avaient donc même institué en fonctionnement intégré pour frauder. Il ne me semble pas qu'il s'agissait de logiciel libre…

    • [^] # Re: N'oublions pas l'histoire

      Posté par  (site web personnel, Mastodon) . Évalué à 4.

      Tout à fait. Mais il est plus facile de taper sur le logiciel libre pour faire diversion ; les journalistes jouant le jeu c'est encore plus tentant/facile.

      “It is seldom that liberty of any kind is lost all at once.” ― David Hume

    • [^] # Re: N'oublions pas l'histoire

      Posté par  . Évalué à 6.

      Ce qu'ils oublient de dire dans l'article, c'est que les commerçants n'ont pas attendu les logiciels de caisse pour frauder. Depuis le début des caisses enregistreuses électroniques il existe des touches (ou combinaison de touches) pour ne pas faire apparaître des ventes sur le Z de caisse (https://www.compta-online.com/comptabiliser-le-de-caisse-ao3449)

      On appelait ça souvent la touche "stagiaire" qui permettait en effet de faire des démonstration du fonctionnement de la caisse aux nouveaux salariés sans perturber la compta … mais bizarrement certaines caisses restaient longtemps dans ce mode.

      C'était d'ailleurs une des premières questions posées aux vendeurs de caisses enregistreuses lors d'un changement de matériel … et ça a continué avec le passage des logiciels de caisse.

  • # mouais!

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 3.

    Qu'un assassin exécute son méfait grâce a une arme ne signifie aucunement que l'arme est responsable et l'homme innocent. Simplement, un moyen d'action permet de réaliser une action.

    Préciser que le logiciel est libre? Toujours bon à prendre. Pourquoi faudrait il masquer cette information ? Quand au manque de définition, doit t elle également définir facture, fraude ? Une définition aurait été un plus mais pas indispensable.

    Non le gros hic dans cela est effectivement le logiciel libre de droit. C'est évidemment un joli contre-sens que ce journal décrit.

    • [^] # Re: mouais!

      Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

      Préciser que le logiciel est libre? Toujours bon à prendre.

      Non, car cela ne contribue pas à l’affaire !

      C’est tout aussi déplacé que d’écrire :

      • Attaque terroriste : deux personnes égorgées grâce à un couteau de marque Opinel.
      • Braquage : les malfaiteurs se sont enfuis grâce une camionnette fabriquée en France.
      • Des homards aux frais du contribuable : la députée est rousse.
      • Main baladeuse : l’homme est gaucher.

      Pourquoi faudrait il masquer cette information ?

      La diffamation est une allégation ou l'imputation d'un fait qui porte atteinte à l'honneur et à la considération d'une personne. (service-public.fr)

      La diffamation est un concept juridique désignant le fait de tenir des propos portant atteinte à l'honneur d'une personne physique ou morale. (Wikipédia)

      Je suis un développeur et un utilisateur de logiciel libre et cette association entre falsification et logiciel libre est susceptible de porter atteinte à la considération que l’on me porte.

      Un employé en charge de la facturation doit pouvoir utiliser des logiciels libres pour éditer les factures sans que son employeur ne le soupçonne de faux sur la seule base de cet usage. Un prestataire doit pouvoir utiliser des logiciels libres pour éditer ses factures sans que ses clients ne les soupçonne de fraude, etc.

      ce commentaire est sous licence cc by 4 et précédentes

      • [^] # Re: mouais!

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 5.

        Ces titres me font penser à une femme. Pour ceux qui ne suivent pas le lien, de nombreux titres de journaux commencent par "une femme", par exemple « Une femme présidera la Ligue neuchâteloise contre le cancer ».

        • [^] # Re: mouais!

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 2. Dernière modification le 27 juin 2020 à 18:48.

          En revanche qu'un logiciel libre serve à produire une fausse facture n'est pas nécessairement une information inutile. En l'occurrence si nous manquons de détail sur quel type de falsification, sous quel process est générée la facture, alors il peut y avoir un impact - que ce soit dans un sens ou dans l'autre. Il y a des domaines, où le fait qu'un soft soit libre change la donne. Certaines actions peuvent être impossibles avec du libre, ou au contraire grandement facilitées par le libre.

          Il ne s'agit pas d'une critique du libre en soi, et faute d'avoir suffisamment de détails pour juger ce qui est pertinent ou pas sur ce logiciel, alors autant le citer. Absolument rien à voir avec de la diffamation. En revanche élever la voix relève de la censure. Et comme j'ai foi dans le libre je n'ai besoin de censurer quoi que ce soit, j'ai confiance dans les faits réels pour promouvoir le libre, et si les faits réels indiquent autre chose je changerai d'avis, point.

          edit:typo

  • # Bof !

    Posté par  . Évalué à 5.

    En même temps, les journalistes ne brillent pas tous par leur souci de faire éclater la vérité.
    De plus, un nombre infime sait vraiment ce qu'est un logiciel libre.

    • [^] # Re: Bof !

      Posté par  . Évalué à 10.

      En même temps, les journalistes animateurs d'espaces publicitaires ne brillent pas tous par leur souci de faire éclater la vérité.
      De plus, un nombre infime sait vraiment ce qu'est un logiciel libre à peu près de quoi il parle, quel que soit le sujet.

      Si on connait un domaine, on constate que dans 95 % des cas les « journalistes » disent n'importe quoi dans ce domaine.
      Comme c'est un constat partagé par à peu près tout le monde, donc dans des domaines différents, il n'y a aucune raison de penser qu'ils disent des choses intéressantes dans un domaine quelconque.
      Il y a probablement des exceptions, mais ça reste à notre charge de trier.

      • [^] # Re: Bof !

        Posté par  . Évalué à 6.

        On reconnaît le bonheur au bruit qu'il fait quand il claque la porte. On risque de reconnaître le journalisme pour ce qu'il est (indispensable au bon fonctionnement d'une société) lorsqu'il aura disparu.
        Quand les journalistes se transforment en relais de la communication institutionnelle quelle qu'elle soit, évidemment, ils perdent toute crédibilité. Cependant, des journalistes qui informent, vérifient, recoupent, cherchent cela existe.
        Vous préférez quoi les enquêtes des journalistes du Canard Enchaîné qui ont flingué la candidature de Fillon par un travail laborieux, méticuleux, ou alors avoir un homme politique avec l'éthique de Fillon au pouvoir ?
        Donc le journalisme bashing, c'est une très mauvaise idée. OK, le ou la journaliste a écrit une grosse connerie sans ni comprendre ni vérifier. Ce n'est pas pour cela qu'il faut mettre le journalisme à la poubelle.
        Au passage, pour la communauté dans sa globalité, cela signifie que cette personne n'avait aucun référent sur ces sujets dans son carnet d'adresses. Et cela c'est un manque de dynamisme de la communauté. Certes, la dite personne n'a pas du beaucoup chercher.

        • [^] # Re: Bof !

          Posté par  (site web personnel) . Évalué à 10.

          Il y a du journalismes passe-plat ou avec agenda politique (Figaro, l'Humanité,…).

          Il y a aussi plusieurs organismes d'investigation :
          - le Canard Enchainé
          - Cellule investigation de Radio France

          - Consortium international des journalistes d'investigation l'icij (travail avec Le Monde et Mediapart)
          - Mediapart
          - Nextinpact (dans son domaine : le numérique et le droit)
          - Disclose Une ONG qui s'engage à publier 2 enquêtes par an
          - Projet Arcadie une base de données complète sur les parlementaires français (a trouvé des histoires de financement de parti)

          J'en oublie certainement.

          "La première sécurité est la liberté"

        • [^] # Re: Bof !

          Posté par  . Évalué à 3.

          On risque de reconnaître le journalisme pour ce qu'il est (indispensable au bon fonctionnement d'une société) lorsqu'il aura disparu.

          Tu parles des personnes qui ont pondu ce genre d'articles merdiques, ou tu parles des 5 % qui bossent autrement ?

           

          des journalistes qui informent, vérifient, recoupent, cherchent cela existe.

          Ah ok, tu parles des 5 %.
          Comment fais-tu pour savoir lequel est une tanche et lequel est dans le haut du panier ?
          Vu que leur job est justement de chercher, vérifier, recouper. Les 95 % d'entre eux qui ne le font pas, ce sont des journalistes ou pas ?

          J'ai écrit « Il y a probablement des exceptions, mais ça reste à notre charge de trier. ». Tu sembles d'accord avec la première partie de la phrase. Que penses-tu de la seconde partie ?
          Parce que si c'est moi qui suis obligé de faire le tri, je le fais directement à la source. Pas besoin qu'on m'écrive des articles que je vais devoir lire et vérifier pour devoir en éliminer 95 %. Faire le tri moi-même à la source sera plus rapide, plus fiable, plus efficace. J'ai l'impression que c'est valable même pour les gens pas fut-fut tellement le niveau des 95 % d'articles est bas.

          • [^] # Re: Bof !

            Posté par  . Évalué à 0.

            Marrant, 5%. C'est une tentative de journalisme ? Vous avez des sources ? C'est recoupé ?

            Quand à "je le fais directement à la source", il va falloir expliquer comment. Parce qu'un bon journaliste, il a un réseau que très peu de personnes peuvent se constituer.

            Alors évidemment, on peut utiliser internet, c'est à dire prendre des informations qui précisément sont filtrées par la personne qui publie. Comme un journaliste, mais sans la formation ni l'éthique, ni des tiers, ni une rédaction qui peut critiquer, refuser, protester.

            Internet c'est bien, pas de doute. Mais internet a des limites, bien illustré par le danger des fake news.

            • [^] # Re: Bof !

              Posté par  . Évalué à -1.

              J'ai expliqué plus haut que la plupart des journalistes racontent n'importe quoi. Personne n'a apporté d'argument contre cela, seulement des phrases généralistes.

              As-tu un argument montrant que la plupart des journalistes ne disent pas de la merde dans à peu près tous les domaines ?

    • [^] # Bof !

      Posté par  . Évalué à 5.

      Ce genre d'info nous fait réagir en tant que "spécialiste", car nous savons ce qu'est (et ce que n'est pas) n logiciel libre. D'une manière générale, la plupart des sujets informatiques traités dans la presse généraliste est +ou- bancal quand on connait un peu le sujet.

      Imaginons que tous les sujets du journal télévisé soient traités de la même facon, mais comme on y connait rien au climat / a la finance / au chômage / au moyen orient, hé bien il est probable que les sujets soient tous bancals, ou même carrément faux, et nous amener insidieusement à penser des choses erronés (les LL servent à cacher des fausses factures).

  • # Naïveté

    Posté par  . Évalué à 9.

    Les journaleux qui informent (partiellement) sur la municipalité de Levallois-Perret précisent la nature commerciale des logiciels utilisés dans toutes les opérations.
    Comment ça, je délire?

  • # Par définition…

    Posté par  (site web personnel) . Évalué à 8.

    C'est dans la nature même du libre.

    La FSF affirme que la liberté 0 d'une licence libre c'est :

    0) la liberté d'exécuter le programme, pour tous les usages

    Sans doute que si la personne avait voulu frauder avec un logiciel propriétaire, elle aurait enfreint le CLUF.

    Donc, finalement, elle n'a pas eu d'autre choix que de frauder avec du logiciel libre.

    CQFD.

  • # Vous avez dit désinfox ??

    Posté par  . Évalué à -4.

    Oui, alors pour ce qui est des soit-disant décodeurs, Décodex, et autres anti-complotistes auto-proclamés, qui te disent ce qui est vrai et ce qui ne l'est pas, ce qu'il faut croire ou pas… On a bien vu ce qu'ils ont fait à Raoult au début de la crise sanitaire en marquant sa première vidéo comme fake news. Et on a bien vu le final en apothéose avec la publication du Lancet. Enfin on voit bien comment la tentative de censure (heureusement avortée) de la loi Avia. Ou encore la volonté de régulation des fake news du sieur Macron. On croit rêver quand on voit ce qu'on voit et qu'on entend ce qu'on entend chaque jour. On critique Trump, mais franchement, faudrait faire le boulot chez nous déjà !!
    Tous des trompettes, qu'ils soient au journal Le Monde ou ailleurs. Ils travaillent bien pour le pouvoir profond, et appartiennent à des milliardaires, donc les rédactions sont aux ordres. Et ils reprennent des infos daubées des uns et des autres, sans faire de recoupement ni aucune vérification : le travail de journaliste n'est plus. Ceux qui n'ont pas encore compris ça…

  • # Et ?

    Posté par  . Évalué à -5. Dernière modification le 04 juillet 2020 à 18:40.

    Chapeau, vous avez trouvé une erreur dans un article, même plusieurs. Donc les journalistes sont tous nuls, ne font pas leur boulot, sont de mauvaise fois, n'y connaissent rien, n'ont aucune déontologie, sont payés par microsoft ? (Désolé, j'en oublie, je résume)

    On parle d'articles de faits divers, dont à priori tout le monde à part ce site se fout. Articles, qui reprennent le peu d'information disponibles, ne font que très rarement l'objet d’enquêtes, à fortiori quand celles-ci risqueraient de se heurter au secret de l'instruction, n’intéressent vraisemblablement personne, et ne méritent donc pas de payer quelqu'un pour creuser.

    Dans "erreurs" de ce genre, dans des articles similaires, la PQR est en plein. Si vous voulez compter les erreurs et les complots dans les Ivre, Virgule… bon courage…

    Si vous le faites, demandez-vous si justement le fait que les logiciels ayant permis une telle fraude soient libres (de droits ou non), et donc accessibles à tout un chacun, ne méritait pas, justement d'être mentionné…

    • [^] # Re: Et ?

      Posté par  . Évalué à -2.

      Tient, j'ai gagné quelques moins. Ce serait possible d'avoir une explication ?

      À moins que tout le monde trouve normal de décrédibiliser une profession entière avec des discours dignes du café du commerce aux relents plus que nauséabonds ?

      • [^] # Re: Et ?

        Posté par  (site web personnel) . Évalué à 4.

        Je ne sais pas pour les autres, perso je n'ai pas noté ton commentaire. Car en fait je ne sais pas de quoi et à qui tu parles, sans citer et sans répondre à personne. Je ne sais pas si tu parles de la dépêche (qui ne me semble pas avoir les travers que tu cites) ou des commentaires (et si oui lesquels).

        • [^] # Re: Et ?

          Posté par  . Évalué à -1.

          La dépêche pose une question, après tout pourquoi pas.

          Les commentaires, c'est autre chose. Effectivement, je n'ai pas répondu à un en particulier, c'était dur de choisir, florilège (partial ; non exhaustif) :

          manque de professionnalisme du(des) journaliste(s).

          n'empêche pas à mon avis d'avoir un sens critique

          on pourrait au moins exiger d'elle qu'elle comprenne le sens des mots qu'elle emploie

          Bien faire son métier c'est donc, on suppose, mettre des mots qu'on ne comprend pas

          L'un des gros problèmes des journalistes, c'est qu'ils n'ont aucune culture scientifique ou technique.

          Sinon ce n'est pas du journalisme, c'est juste Facebook.

          C'est de la manipulation, purement et simplement. Personnellement, je ne crois pas à l'accident où la méprise. Mais il faudrait fouiller l'historique de la personne qui a publié ce torchon

          « Ne jamais attribuer à la malveillance ce que la bêtise suffit à expliquer »

          Il est probable que ce soit l'entreprise dans laquelle elle bosse qui est merdique.
          Faire du buzz, des vues, bref vendre de l'espace publicitaire.
          […]
          Ce n'est pas du journalisme

          De toutes façons, ne pas vérifier ses sources avant d'écrire un article, dont la personne qui le rédige sait pertinemment qu'il influencera les opinions des lecteurs, c'est propager, intentionnellement, des informations erronées.

          La diffamation

          les journalistes ne brillent pas tous par leur souci de faire éclater la vérité.

          journalistes animateurs d'espaces publicitaires

          ce genre d'articles merdiques, ou tu parles des 5 % qui bossent autrement ?

          Sans commentaire.

Suivre le flux des commentaires

Note : les commentaires appartiennent à celles et ceux qui les ont postés. Nous n’en sommes pas responsables.